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Full text of "Annuaire. Jaarboek"

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in  2010  with  funding  from 

University  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/annuairejaarboek48louv 


APPENDICE. 

ANALECTES 


l'OUR    SERVI  P 


K  L'ilISTOIRE  DE  L'UNIVERSITE  DE  LOUVAII 


IN.       j 


Y& 


Ap.-  I 


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1883-84. 
Publications. 


Voir  la  Bibliographie  académique  1834- 
(sous  presse). 

La    bibliographie  sera    désormais   continuée 
régulièrement  dans  Y  Annuaire. 


Nominations  et  distinctions 
scientifiques. 

C.  Pieraerts.  —  Elu  membre  de  Y  Académie 
de  la  religion  catholique  à  Rome. 

M.  Van  Bexeden.— Nommé  membre  de  V Aca- 
démie royale  de  Stockholm,  de  \&  Société  royale 
d'Edimbourg,  membre  associé  de  la  Société  de 
Biologie  de  Paris,  correspondant  de  Y  Académie 
de  Voldarnese  del  Poggio. 

Dr  Lefebvre  —  Nommé  membre  associé  de 
la  Société  de  Statistique  de  Paris. 

E.  Hayoit.  —  Élu  membre  titulaire  de  Y  Aca- 
démie de  Médecine  de  Belgique,  dans  la  séance 
du  mois  de  juin. 


(     iv     ) 

C  de  Harlez.  —  Élu  membre  titulaire  de  la 
Royal  Asiatic  Society  ofgreat  Britain,  membre 
de  la  Société  ethnographique  et  de  la  Société 
Américaine  de  France. 

E  Reusens.  —  Nommé,  par  arrêté  royal  du 
28  juillet  1884,  membre  effectif  de  la  Commission 
royale  centrale  des  monuments  de  Belgique. 

F.  De  Walque.  —  Médaille  d'or  (médaille  de 
lre  classe)  votée  par  Y  Académie  nationale  agri- 
cole, manufacturière  et  commerciale  de  Paris, 
pour  l'ouvrage  intitulé  :  Manuel  de  manipula- 
tions chimiques. 

D.  Mercier.  —  Élu  membre  de  Y  Académie 
philosophico -médicale  de  Bologne. 

A.  Ntssens. —  Chargé  par  le  gouvernement  do 
Grand-Duché  de  Luxembourg  de  rédiger  un 
projet  de  loi    sur  les    sociétés    commerciales. 


DISCOURS 

prononcé  à  la  salle  des  Promotions  de  l'Univer- 
sité catholique  de  Louvain.  le  15  octobre  1884, 
jour  de  l'ouverture  des  cours  académiques, 
après  la  messe  du  Saint-Esprit,  par  Mgr  P1E- 
RAERTS,  Recteur  Magnifique  de  l'Université. 

Messieurs  les  Professeurs, 
Messieurs  les  Étudiants, 

L'année  qui  vient  de  s'e*couler,  marquera  dans 
les  listes  de  notre  histoire  universitaire.  Nous 
avons  pu  voir  ici  même  quelle  place  l'Université 
catholique  de  Louvain  occupe  après  un  demi- 
siècle  d'existence,  dans  l'estime  du  monde.  Rien 
n'a  manqué— je  le  dis  avec  une  profonde  re 
connaissance  —  à  l'éclat  de  notre  jubilé  :  ni  la 
splendeur  des  fêtes,  ni  l'ordre  et  la  dignité  des 
solennités,  ni  le  zèle  unanime  des  habitants  de 
la  cité  académique,  ni  le  concours  empressé  des 
étrangers.  Le  12  et  le  13  mai  1884  sont  des  dates 
qui  ne  s'effaceront  jamais  de  notre  mémoire. 
Ces  jours-là,  nous  avons  reçu  le  témoignage  de 
l'Église,  dans  les  bénédictions  du  Souverain 
Pontife  et  des  Évèques;  le  témoignage  du  pays, 
dans  les  acclamations  enthousiastes  d'une  foule 
immense  accourue  de  tous  les  points  de  la  Bel- 
gique; le  témoignage  de  la  science,  dans  la 
faveur  marquée  avec  laquelle  d'illustres  savants 


(      VI      ) 

ont  agréé  le  titre  de  docteur  ad  honores  de 
Louvain;  et  enfin,  le  témoignage  si  précieux  des 
nôtres,  dans  les  ardentes  sympathies  des  anciens 
étudiants,  l'honneur  de  la  nation,  que  nous  avons 
vus  se  réunir  en  rangs  serrés  aux  chers  étu- 
diants actuels,  quinze  cent  cinquante-sept 
jeunes  gens  d'élite,  pour  former,  si  j'ose  ainsi 
parler,  l'escorte  et  le  cortège  triomphal  de  leur 
Aima  Mater.  Et,  lorsque,  dans  la  séance  acadé- 
mique, tous  debout  et  les  bras  étendus  vers  le 
crucifix,  nous  acclamions  Jésus-Christ,  Dieu 
lui-même,  n'en  doutez  pas,  nous  aura  accordé 
son  témoignage,  et  Jésus-Christ  nous  aura  con- 
fessés devant  son  Père. 

Nos  annales  semi-séculaires  ont  été  closes  par 
deux  événements  que  je  ne  puis  passer  sous 
silence  :  je  veux  désigner  les  importants  tra- 
vaux qui  ont  valu  à  quatre  de  nos  étudiants  les 
palmes  du  concours  universitaire  (1),  et  les  bril- 


(1)  Par  arrêté  royal  du  12  septembre  1884  huit  bourses  de  voyage 
ont  été,  à  la  suite  du  concours,  confésées  à  des  docteurs  des  quatre 
universités  du  pays.  Des  huit  mémoires  couronnés,  quatre  sont 
l'œuvre  de  docteurs  sortis  de  l'Université  catholique  de  Louvain. 

Trois  bourses  de  voyage  ont  été  accordées  pour  des  mémoires  sur 
le  droit,  dont  deux  à  nos  anciens  étudiants  :  M.  Jean  Dubois,  pour 
un  mémoire  sur  le  droit  commercial,  et  M.  Alfred  Zwaeuepoel,  pour 
un  mémoire  sur  le  droit  civil. 

Nos  Facultés  de  Médecine  et  de  Sciences  ont  obtenu  deux  bourses 
de  voyage  pour  des  mémoires  concernant  la  biologie  générale,  œu- 
vres de  deux  jeunes  docteurs  déjà  attachés  à  l'Université  catholique 
comme  chargés  rie  cours  :  M.  Joseph  Denys  et  M.  Gustave  GilsoD. 


(      VII      ) 

lants  examens  à  la  suite  desquels  deux  étudiants 
ecclésiastiques  ont  emporté  le  grade  exception- 
nel de  docteur  en  langues  éraniennes. 

Ce  dernier  fait  évoque  naturellement  le  sou- 
venir de  l'homme  éminent  que  nous  avons  perdu, 
pendant  l'année  du  jubilé  :  Mgr  Beelen,  le  pre- 
mier restaurateur  des  études  orientalistes  en 
Belgique,  dont  vous  avez  tous  prononcé  l'éloge, 
le  12  mai  dernier,  et  auquel  je  suis  en  droit  de 
prêter  aujourd'hui,  après  le  triomphe  décisif  des 
études  orientalistes  à  Louvain,  le  mot  si  beau  de 
saint  Paul  :  opus  consummavi.  Oui,  il  a  con- 
sommé son  œuvre,  et  il  laisse  des  successeurs 
et  continuateurs  entre  les  mains  desquels  cette 
œuvre  ne  saurait  périr. 

Quel  vaste  champ  la  connaissance  des  langues 
orientales  a  ouvert  à  l'activité  humaine!  Là 
comme  ailleurs,  il  fallait  que  nos  maîtres  et  nos 
disciples  occupassent  un  rang  distingué.  Cela 
était  nécessaire.  L'Université  catholique  doit 
ambitionner  une  place  d'honneur  dans  tous  les 
ordres  des  connaissances  humaines.  C'est  son 
devoir  professionnel,  comme  Université;  c'est 
sa  vocation  spéciale,  comme  Université  catho- 
lique, puisqu'elle  a  pour  mission  de  travailler, 
par  la  culture  de  toutes  les  sciences  humaines, 
k  la  gloire  de  Dieu  et  de  l'Église. 

Et,  en  effet,  toutes  les  sciences  sont  tenues  de 
se  mettre  au  service  de  leur  «  Père  -.  Il  ne  peut 
y  avoir  pour  nous  de  science  séparée,  systéma- 


(      VIII      ) 

uquement  on  dehors  de  la  vraie  religion,  faisant 
totalement  abstraction  de  Dieu  et  de  sa  parole. 
Loin  de  vouloir  servir,  ne  fût-ce  qu'indirecte- 
ment, les  aspirations  coupables  de  ceux  qui 
rêvent  une  opposition  définitive  entre  ce  qu'ils 
appellent  dédaigneusement  «  la  théologie  »  et  la 
science  moderne,  le  savant  chrétien  doit  tenir  à 
honneur  de  mettre  de  plus  en  plus  vivement  en 
lumière  la  puissante  harmonie  du  savoir  humain 
et  de  la  vérité  religieuse 

Phénomène  étrange  !  Cette  crainte  de  rencon- 
trer Dieu,  que  le  comte  de  Maistre  reprochait  à 
la  philosophie,  d'où  vient-il  qu'elle  se  manifeste- 
aujourd'hui  tout  particulièrement  dans  le  do- 
maine des  sciences  naturelles?  Comme  si  la 
nature,  ses  agents  et  ses  lois,  n'avaient  pas  Dieu 
pour  auteur,  Dieu,  la  cause  première  à  laquelle 
tous  les  peuples  ont  toujours  cru,  au  témoignage 
même  de  M.  Albert  Reville,  si  peu  suspect  de 
sentiments  religieux  excessifs.  Le  naturaliste 
qui  par  système  ne  va  jamais  jusqu'à  nommer 
Dieu,  se  met  donc  manifestement  à  part  de- 
l'humanité. 

Toutes  les  sciences  sont  solidaires  les  unes 
des  autres  :  il  n'en  est  pas  une  qui  ne  s'appuie 
sur  des  principes  philosophiques  et  ne  rencontre 
souvent  des  conclusions  du  môme  ordre;  par 
conséquent,  il  n'en  est  pas  une  qui  ne  touche  de- 
quelque  manière  au  domaine  de  la  foi  :  car  la 
religion  révélée,  elle  aussi,  comprend  un  grand- 
nombre  de  vérités  de  l'ordre  rationnel. 


(      IX      ) 

Et  pourquoi  serait-il  interdit  aux  nobles  es- 
prits qui  s'occupent  des  sciences  naturelles  de 
s'élever  plus  haut  que  la  matière  et  d'affirmer 
Celui  qui  est?  Est-ce  que  le  spiritualisme  et  la 
religion  peuvent  faire  déprécier  un  savant?  Et 
serait-on  compromis  comme  homme  de  science, 
parce  que  l'on  serait  un  homme  de  foi? 

J.  B.  Dumas  en  a  jugé  différemment  : 

«  Les  gens,  dit-il,  qui  ne  font  qu'exploiter  les 
n  découvertes  des  autres  et  qui  n'en  ont  jamais 
»  faii  eux  mêmes,  s'en  exagèrent  beaucoup  l'im- 
•>  portance,  parce  qu'ils  ne  se  sont  pas  heurtés 
•>  aux  mystères  qui  ont  arrêté  les  vrais  savants. 
»  De  là,  leur  irréligion  et  leur  fatuité.  Il  en  est 
«  tout  autrement  de  ceux  qui  ont  fait  eux  mêmes 
»  des  découvertes.  Ils  savent  par  expérience 
"  combien  le  champ  en  est  restreint  et  ils  se 
»  trouvent  à  chaque  pas  arrêtés  par  l'incom- 
y  préhensible.  De  là,  leur  religion  et  leur  mo- 
»  destie...  La  foi  et  le  respect  des  mystères  leur 
»  est  facile.  Plus  ils  ont  fait  faire  de  progrès 
»  à  la  science,  plus  ils  demeurent  confondus 
*  devant  l'infini.  » 

Je  sais  bien,  Messieurs,  que  les  cours  de 
sciences  ne  doivent  pas  être  transformés  en 
cours  d'apologétique  et  de  polémique  religieuse. 
Les  sciences  d'ailleurs  ne  touchent  pas  d'aussi 
près  à  nos  dogmes  ou  à  la  parole  inspirée  que  la 
philosophie,  par  exemple,  et  l'histoire.  Il  y  a  là 
moins  d'occasions  de  communiquer  la  lumière 

Ap.  -  1. 


(    x     ) 

et  l'ardeur  de  la  foi.  Mais  n'est-ce  pas  une  raison 
de  saisir  avec  d'autant  plus  d'empressement  les 
occasions  qui  se  présentent?  Un  mot  souvent 
peut  suffire.  Tout  ne  doit  il  pas  être  rapporté  à 
Dieu,  absolument  tout,  la  science  aussi  bien  que 
la  fortune  et  le  succès,  projeter  quem  omnia? 
Et  de  fait,  n'est-ce  pas  la  boussole  de  la  foi  qui 
empêche  entr'autres  le  biologiste  et  le  chimiste 
chrétiens,  dans  la  poursuite  du  même  but  par 
des  procéJés  identiques,  d'aboutir  aux  conclu 
sions  matérialistes  où  d'autres  viennent  triste- 
ment échouer?  N'y  a-t-il  pas  ingratitude  à  pa- 
raître ignorer  cette  boussole  de  salut?  Déplus, 
jamais  la  foi  n'a  contredit  la  science,  jamais  elle 
ne  la  contredira  :  nous  en  sommes  sûrs  de  cer- 
titude divine.  Pourquoi  les  savants  chrétiens 
hésiteraient-ils?  Qu'est-ce  qui  expliquerait  de 
leur  part  cette  injuste  défiance  ou  ce  timide 
respect  humain? 

Ah!  je  le  confesse,  il  y  a  une  vaste  conspiration 
ourdie  contre  eux  pour  les  empêcher  d'obtenir 
un  nom  dans  la  science.  Les  adversaires  de 
l'Église  et  des  dogmes  ont  tout  intérêt  à  cela. 
Mais  —  les  faits  l'attestent  —  la  vraie  science, 
obstinée  et  sérieuse,  ne  perd  pas  à  attendre,  elle 
finit  tôt  ou  tard  par  s'imposer  d'elle-même. 
J'ajouterai  que  sur  ce  terrain  aussi,  la  vie  du 
chrétien  est  une  lutte,  et  je  demanderai  avec  le 
saint  Docteur  d'Hippone  :  «  Pensez-vous  que 
vous  êtes  devenu  chrétien,  pour  être  florissant 
en  ce  siècle?  » 


(    xr    ) 

A  Louvain  —j'aime  à  le  proclamer  hautement 
—  tous  les  maîtres  sont  des  maîtres  chrétiens. 
Leurs  cours  inaugurés  par  la  messe  du  Saint- 
Esprit,  commencent  chaque  jour  par  la  prière 
et  se  poursuivent  jusqu'à  la  fin  de  l'année  aca- 
démique en  présence  du  Crucifix  qui  orne  tous 
les  auditoires  universitaires,  comme  il  ornait 
l'observatoire  à  jamais  célèbre  où  Leverrier 
découvrit  la  dernière  planète  de  notre  système. 

Nous  venons  d'exprimer  avec  une  entière 
franchise  notre  sentiment  sur  les  sciences  et 
surtout  les  sciences  naturelles,  séparées  et  neu- 
tres, pour  employer  le  langage  du  temps.  Qu'il 
nous  soit  permis  de  montrer  par  un  exemple, 
ou  plus  justement,  par  une  application,  que  ce 
système  est  particulièrement  faux,  incomplet, 
impossible,  dans  la  science  du  Droit,  et  que  la 
neutralité  déguise  mal  l'hostilité.  Si  je  m'arrête. 
Messieurs,  d'une  façon  spéciale  à  cette  partie  du 
haut  enseignement,  c'est  qu'on  veut  actuelle- 
ment proscrire  Jésus-Christ  du  Droit,  et  qu'ici, 
à  l'Université  catholique,  se  forment  les  hommes 
auxquels  incomberont  un  jour  les  travaux  Légis- 
latifs et  la  glorieuse  mission  de  prendre  la  pa- 
role ou  de  revêtir  la  toge  là  où  s'abrite  le  Droit 
et  où  siège  la  Justice. 

Un  monument  aux  proportions  coloss&les  a 
été  élevé  parmi  nous.  L'on  y  découvre  la  statue 
de  Thémis,  déesse  de  la  Justice,  et  le  buste  de 
Minerve,  déesse  de  la  Sagesse.   Ces  réminis- 


(      XII      ) 

cences  païennes,  ces  symboles  surannés  nous- 
rappellent  du  moins  que  les  païens  rendaient 
leurs  jugements  dans  des  temples  et  qu'ils  don 
naient  à  la  justice  une  origine  divine,  d'accord 
avec  la  solennelle  affirmation  du  Dieu  vivant  : 
«  C'est  par  moi  que  les  fondateurs  de  lois  dé- 
crètent ce  qui  est  juste  » 

Oui,  c'est  de  la  justice  divine  et  de  la  loi  éter- 
nelle que  dérivent  la  justice  et  la  loi  humaines. 
Celles  ci  ne  créent  pas  la  justice,  elles  la  présup- 
posent. Aussi  Gaius  a-t-il  eu  raison  de  définir  le 
Droit  :  «  La  connaissance  des  choses  divines  et 
humaines.  » 

Cicéron,  parlant  de  la  loi  naturelle,  qui  est 
dans  la  créature  raisonnable  —  selon  l'expres- 
sion de  saint  Thomas  —  «  la  participation  de  la 
loi  éternelle^,  modèle  de  toute  législation  posi- 
tive,  Cicéron,  dis  je,  a  écrit  ce  mémorable  pas- 
sage : 

-  Il  y  a  une  loi,  non  écrite,  mais  innée,  que- 

-  nous  n'avons  pas  apprise  de  nos  maîtres  ni 

-  reçue  de  nos  pères,  ni  étudiée  dans  les  livres: 

-  nous  la  tenons  de  la  nature  même.  C'est  cette 

-  loi  naturelle  qui  est  l'esprit  et  la  raison  du 
*»  sage,  la  règle  du  juste  et  de  l'injuste...  C'est 

-  de  cette  loi  suprême,  universelle,  née  avant 

-  qu'aucune  loi  eût  été  écrite,  aucune  cité  fon- 

-  dée,  queMérive  le  Droit  «  (i). 

i 

(  )  De  Legibns. 


(     XIII      ) 

Ainsi  en  a  jugé  la  France  du  siècle  de  saint 
Louis,  quand,  pour  donner  au  peuple  une  grande 
idée  de  la  justice,  elle  a  bâti,  au  sein  même  du 
Prétoire  de  Paris  ce  chef-d'œuvre  d'architecture 
échappé  comme  par  miracle  à  l'embrasement 
de  la  Commune,  et  que  nous  nommons  avec 
vénération  la  Sainte  Chapelle. 

Après  la  mythologie,  après  Minerve  etThémis, 
voici  l'histoire,  représentée  par  Lycurgue,  le 
rude  législateur  de  Sparte.  Je  n'y  contredirai 
pas  trop.  Les  lois  de  Lycurgue,  qui  sacrifiaient 
tout  à  l'Etat,  furent  pourtant  un  effort  vers 
l'idéal  mal  compris  de  la  justice  :  mais  elles  ne 
regardaient  que  Sparte,  et  il  y  a  des  siècles 
qu'elles  ne  sont  plus,  bien  que  le  législateur  eût 
obtenu  de  ses  concitoyens  qu'ils  n'y  change- 
raient rien  jusqu'à  son  retour  d'un  voyage  des- 
tiné par  lui  à  consulter  les  Dieux,  voyage  — 
vous  le  savez  —  dont  il  ne  revint  point,  aimant 
mieux  ne  jamais  revoir  la  Laconie  que  de  lui 
fournir,  en  la  revoyant,  une  cause  d'instabilité. 

D'autres  villes,  d'autres  nations  encore  ont  eu 
leur  législateur.  Athènes  a  eu  le  sage  Solon  ; 
Rome  a  eu  le  religieux  Numa,  mythe  qui  sym- 
bolisait pour  elle  la  Loi  ;  et  plus  tard  les  décem- 
virs,  auteurs  de  cette  forte  législation  des  douze 
Tables  qui  furent  comme  les  assises  fondamen- 
tales du  Jus  romanum.  Les  Hébreux  ont  eu 
Moïse  illuminé  des  rayons  divins  du  Sinaï. 

Mais  il  s'est  trouvé,  passé  dix-huit  siècles,  un 


(    xiv    ) 

législateur  à  part  de  tous  les  autres,  un  législa- 
teur que  la  terre  entière  connaît  et  aime,  que 
tous  les  peuples  civilisés  vénèrent  comme  le 
leur,  parce  qu'il  a  apporté  aux  hommes  un 
droit  non  plus  local  ou  national,  mais  un  droit- 
principe,  immuable  et  universel,  source  féconde 
de  la  civilisation  nouvelle  dont  nous  recueillons 
encore  chaque  jour  les  impérissables  bienfaits. 

Et  ce  législateur,  notre  Maître  Jésus,  n'a  pas 
reçu  une  place,  si  petite  soit  elle,  au  grand 
Palais  de  Justice  de  noire  catholique  Belgique! 
C'est  donc  là  que  conduit  la  science  séparée  et 
neutre!  Laissez-moi,  Messieurs,  protester  au 
nom  même  de  la  science  et  de  la  justice. 

Ceux  là  qui  font  profession  de  ne  pas  croire  à 
la  divinité  de  Jésus,  n'ignorent  pas  pourtant 
l'histoire  au  point  de  vouloir  contester  la  place 
unique  qui  revient  à  Jésus  parmi  les  législateurs 
des  nations.  Pourquoi  donc  lui  refusent-ils  le 
piédestal  accordé  au  législateur  païen?  Ne  se- 
rait ce  pas  précisément  parce  que,  sous  l'enve- 
ioppe  humaine  du  Christ,  ils  ont  entrevu,  sans 
consentir  à  l'avouer,  cette  transcendance  divine 
dont  ils  ne  veulent  point?  Nolumus  hune 
regnare  super  nos. 

Ah!  qu'elle  était  mieux  inspirée  cette  Angle- 
terre toujours  chrétienne  qui  devant  tout  ré- 
cemment bâtir  un  nouveau  palais  de  justice 
dans  une  de  ses  cités,  ne  trouva  rien  de  plus 
-beau  ni  de  meilleur  pour  en  orner  le  frontispice 


(    xv    ) 

que  la  statue  de  Jésus-Christ  entre  deux  pro- 
phètes. 

Jésus-Christ,  c'est  le  Juste  et  la  Justice  même. 
En  tout  semblable  à  nous,  moins  le  mal,  il  a 
passé  accomplissant  tout  bien,  et  lui  seul  a  pu 
dire  avec  une  assurance  divine  :  «  Qui  me  con- 
vaincra de  péché?  » 

Jésus-Christ,  c'est  encore  le  Juge  par  excel- 
lence. Même  sous  l'ignominie,  insulté,  bafoué, 
tourné  en  dérision,  il  n'a  pas  craint  d'affirmer, 
fort  de  la  conscience  de  sa  double  nature  :  «Vous 
*  me  verrez  venir  sur  les  nuées  du  ciel,  et  je 
»  jugerai  les  vivants  et  les  morts.  » 

Ce  Législateur  universel,  ce  Juste,  ce  Juge, 
encore  une  fois,  pourquoi  l'a-ton  banni?  Quel 
mal  at  il  donc  fait,  quid  enim  mali  fecit? 

Aujourd'hui,  nos  lois  protègent  les  faibles  ; 
l'enfant  n'a  plus  à  craindre  le  meurtre  ou  l'ex- 
position, et  il  n'est  plus  la  propriété  de  l'État: 
la  femme  relevée  de  son  abaissement,  est  placée 
sur  un  trône  d'honneur  au  sein  de  la  famille; 
les  étrangers  ne  sont  plus  appelés  des  ennemis, 
hostes;  il  n'y  a  plus  d'esclaves  ni  de  gladiateurs, 
et  la  victoire  ne  jette  plus  ce  cri  féroce  :  vœ 
victis. 

Mais  il  n'en  fut  pas  toujours  ainsi.  Il  y  eut  des 
siècles  d'oppression,  où  les  hommes  «  étaient 
sans  affection,  »  où  nul  ne  songeait  ni  à  l'instruc- 
tion, ni  à  la  guérison,  ni  à  l'affranchissement  du 
pauvre;  où  le  faible  était  constamment  immolé 
au  fort,  le  pauvre  au  riche,  l'enfant  à  tous. 


(     XVI      ) 

El  cela  se  passait  chez  les  nations  les  plus 
policées  de  l'ancien  monde,  aussi  bien  à  Sparte 
et  à  Athènes  que  dans  la  Rome  des  consuls  et 
des  empereurs! 

Un  jour  enfin,  la  lumière  se  leva  sur  l'univers 
avec  la  vérité  qui  devait  nous  rendre  libres. 
Alors  on  entendit  des  voix  qui  chantaient  :  Paix 
aux  hommes!  Le  Sauveur  promis,  figuré  et 
attendu  était  né.  A  dater  de  lui,  une  autre  ère 
commence.  La  face  de  la  terre  est  renouvelée; 
l'individu,  la  famille,  l'État,  la  société,  les 
mœurs,  les  lois,  tout  change. 

Au  milieu  de  restrictions  qui  n'étonnent  pas 
de  sa  part,  un  savant  publiciste  belge,  adver- 
saire déclaré  de  l'Église,  M.  le  professeur  Lau- 
rent, l'a  reconnu  en  ces  termes  : 

«  L'influence  du  christianisme  sur  la  législa- 
»  tion  ne  peut  —  dit-il  —  être  niée.  —  La  doc- 
»  trine  Èvangélique...  était  appelée  à  modifier 
»  insensiblement  les  mœurs;  et  une  fois  les 
»  mœurs  imprégnées  du  sentiment  de  l'unité 
»  humaine,  tous  les  vices  de  l'ancien  monde 
"  disparaîtront  «  (1). 

Cette  prodigieuse  métamorphose,  Jésus  l'a 
accomplie,  Messieurs,  sans  décrets  d'aucune 
sorte,  sans  révolution  violente,  sans  force 
armée,  pacifiquement,  par  le  seul  empire  de  sa 


(1)  Laurent.   Etudes   sur    l'histoire  de   l'humanité.   —    Le    Chris- 
tianisme. 


(      XVII      ) 

parole  de  vie,  rien  qu'en  prêchant  le  droit  sou? 
forme  de  devoir  et  de  vertus. 

Il  a  dit  :  «  Vois  êtes  tous  frèresd);  vous  n'avez 
qu'un  Père,  qui  est  ;:iix  Cieux  (2)  «  C'était  la 
proclamation  de  l'unité  et  de  la  fraternité  hu- 
maines, d'où  devait  naître  la  liberté. 

Il  a  dit  :  «  Rendez  à  César  ce  qui  appartient  à 
César,  et  à  Dieu  ce  qui  appartient  à  Dieu  (3).  •» 
C'é'ait  la  distinction  nettement  établie  entre 
l'Église  et  l'État,  qui  devait  être  si  féconde  en 
biens. 

Il  a  dit  encore  :  «  Les  rois  des  nations  exercent 
sur  elles  leur  empire;  pour  vous,  au  contraire, 
que  le  premier  soit  le  serviteur  des  aunes, 
comme  le  Fils  de  l'homme  n'est  pas  venu  pour 
être  servi,  mais  pour  servir  (4).  »  C'était  la 
nature  bien  définie  du  pouvoir,  dans  quelqu'or- 
dre  qu'il  s'exerce,  et  la  condamnation  du  des- 
potisme. 

L'Apôtre,  qui  avait  été  à  l'école  du  Maître,  a 
dit  de  même  :  «  Le  prince  est  le  ministre  de  Dieu 
pour  le  bien  •>  15). 

Et  pareillement  en  ce  qui  concerne  l'égalité 
des  hommes  devant  Dieu  :  «  Il  n'y  a  plus  ni  Juif 


(i)  Math.  XXVlll,  io. 

(8)  Matli.  XXIII,  9. 

3  Uath    XXII,  21. 

I  Halli.  XX,  28. 

(5;  Rom.  XIM. 


(      XVIII      ) 

ni  Grec,  il  n'y  a  plus  ni  esclave  ni  homme  libre, 
il  n'y  a  plus  ni  homme  ni  femme;  mais  vous  êtes 
tous  un  en  Jésus-Christ  »  (i). 

La  voilà  donc  réalisée  cette  societas  gêner i s 
humant  qu'avaient  rêvée  les  Stoïciens!  Le  voilà 
accompli  ce  relèvement  si  nécessaire  de  tout  ce 
qui  est  faible,  de  tout  ce  qui  avait  été  foulé  aux 
pieds  si  longtemps  et  si  cruellement  ! 

Et  joignant  l'exemple  au  précepte  —  car  il  fut 
le  premier  à  pratiquer  et  à  enseigner  —  Jésus 
vint  au  secours  de  la  faiblesse  intellectuelle,  par 
l'enseignement  du  pauvre;  de  la  faiblesse  phy- 
sique, par  la  guérison  de  la  foule  ;  de  la  faiblesse 
morale,  par  le  pardon  accordé  au  péché  et  par 
l'appui  efficace  préparé  à  tous  dans  l'institution 
des  Sacrements. 

J'emprunte  encore  à  l'écrivain  que  je  citais  à 
l'instant  ces  autres  passages  : 

«  L'antiquité  était  l'âge  de  la  violence.  Les 
»  êtres  faibles  devaient  plier  sous  les  plus  forts  . . 
»  Dès  que  le  christianisme  pénètre  dans  le  monde 
"  païen,  la  voix  de  l'humanité  se  fait  entendre... 
»  C'est  une  grande  gloire  pour  la  religion  d'avoir 
»  imprimé  cette  tendance  à  l'esprit  humain.  » 

«  L'action  du  christianisme  devient  plus  sen- 
»  sible  dans  la  législation  sur  le  mariage...  La 
»  société  païenne  n'avait  pas  le  sentiment  de  la 
«  pureté  qui  distingue  la  morale  de  l'Évangile  .. 

(1)  Galat.  III,  28. 


(      XIX     ) 

«  La  virginité  relève  les  femme?  de  leur  abais- 
»  sèment,  l'idéal  de  la  Mère  du  Christ  les  sanc- 
*  tifie...  » 
-  Les  Barbares  étaient  méprisés  ou  haïs  dans 

-  l'antiquité  :  nés  pour  servir  les  tiers  citoyens 
»  d'Athènes  ou  de  Rome,  ils  fournissaient  les 

-  marchés   d'esclaves    et    de  gladiateurs...   Le 

-  christianisme  leur  ouvrit  Véglise,  et  plus 
»  que  cela  les  civilisa.  * 

L'auteur  en  question  essaie  d'attribuer  la  ma- 
jeure part  de  ce  renouvellement  universel  à 
Faction  du  droit  romain,  «  cette  raison  écrite  », 
comme  on  l'a  nommée;  à  l'action  aussi  des  Bar- 
bares, et  il  croit  que  la  philosophie  eût  pu  par 
elle-même  atteindre  à  ce  progrès.  Nous  ferons 
remarquer,  Messieurs,  que  le  droit  romain  seul 
n'y  avait  certes  point  réussi  avant  Jésus-Christ, 
et  que  son  influence  efficace  date  du  jour  où 
l'esprit  chrétien  s'y  introduisit.  Quant  aux  Bar- 
bares, avant  de  recevoir  d'eux  quelque  civilisa- 
tion, il  a  fallu  —je  reprends  les  mots  de  l'auteur 

-  que  le  christianisme  leur  ouvrit  Véglise,  et 
plus  que  cela  les  civilisât.  De  la  philosophie  je 
ne  dirai  qu'une  chose,  c'est  que  de  la  possibilité 
pour  elle  de  renouveler  les  hommes  au  fait  de 
les  avoir  renouvelés,  la  conclusion  n'est  pas 
légitime, outre  qu'elle  est  d'une  manière  évidente 
contredite  par  l'histoire. 

A  propos  de  l'abolition  de  l'esclavage,  l'écri- 
vain que  je  continue  à  citer,  reproduit  d'abord 


XX      ) 

le  témoignage  de  Montesquieu  dans  Y  Esprit  des 
Lois  (1)  : 

«  Plutarque  nous  dit  que,  du  temps  de  Saturne,. 
«  il  n'y  avait  ni  maîtres  ni  esclaves.  Dans  nos 
»  climats,  le  christianisme  a  ramené  cet  âge.  » 

Puis  il  ajoute,  toujours  avec  des  restrictions, 
son  propre  jugement  : 

«  Le  christianisme.  .  a  eu  sa  part  dans  cette 
»  grande  révolution,  en  moralisant  les  classes 
»  serviles  et  en  répandant  la  croyance  de  l'éga- 
n  lité  humaine.  « 

L'auteur  reconnaît  donc  que  de  l'égalité  devant 
Dieu  proclamée  par  Jésus-Christ  est  sortie  l'éga- 
lité devant  les  hommes.  Sans  doute  cela  se  fit 
par  degrés,  cela  demandait  du  temps.  L'escla- 
vage était  une  institution  sociale;  l'affranchisse- 
ment subit  de  la  classe  servile  eût  produit  un 
bouleversement  total  et  jeté  dans  la  société  une 
population  indigente  et  corrompue. 

L'Eglise  dut  opérer  lentement  la  transforma- 
tion du  monde  et  des  lois  :  car  elle  exerçait  son 

5 

action  sur  une  société  déchue,  toute  imprégnée 
de  paganisme  de  la  base  au  sommet,  au  milieu 
de  persécutions  sanglantes,  à  travers  de  redou- 
tables invasions,  des  guerres  continuelles,  d'in- 
cessants cataclysmes,  de  profonds  déchirements 
intérieurs,  nonobstant  l'intéiêt  et  la  passion 
coalisés,  dans  un  Empire  en  dissolution  :  et  ceci 

(1)  xv.  -. 


(      XXI      ) 

explique,  pour  tout  observateur  non  prévenu, 
qu'à  côté  d'innombrables  types  de  pureté,  de 
douceur  et  de  sainteté,  il  se  soit  rencontré  encore 
longtemps,  en  dépii  de  l'Évangile,  dans  l'Église, 
mais  malgré  elle,  malgré  ses  Pères,  ses  Souve 
rains  Pontifes  et  ses  Conciles,  principalement 
parmi  les  païens  récemment  convertis,  des  indi- 
vidus qui  tirent  de  lamentables  chutes  et  des 
hommes  cruels. 

Jésus  Christ  n'a  pas  supprimé  l'élément  hu- 
main ;  il  l'a  relevé,  il  Ta  établi  sur  la  voie  du 
progrès,  et  ce  progrès  n'a  d'autre  limite  que  la 
perfection,  la  perfection  de  Dieu  lui-môme, 
sicut  Pater  vester  cœlestis  perfectus  est. 

Eh  bien,  messieurs,  voilà  ce  que  la  science  du 
droit  doit  montrer,  et  ce  que  la  science  séparée 
et  neutre  couvre  de  silence  ou  s'efforce  de  dimi- 
nuer. 

De  là  cet  aveuglement  qui  n'a  pas  laissé  entrer 
le  Père  de  l'humanité  et  des  lois  régénérées  dans 
le  monument  «  dont  trente  législatures  ont  géné- 
reusement payé  le  prix  »,  et  dont,  il  a  été  dit,  au 
jour  de  son  inauguration,  qu'il  est  -  le  type  de 
»  noire  admirable  civilisation,  qu'il  est  la  civili- 
-  sation  belge,  civilisation  perfectionnée,  gêné- 
»  reuse,  protectrice.  » 

M.  de  Mazade,  de  la  Revice  des  deux  mondes, 
chargé  de  faire  à  L'Académie  française  l'éloge  de 
M.  de  Champagny,  prononça  un  dis  ours  remar- 
quable de  fermeté  et  d'ironie,  dans  lequel  il  t    3- 


(     XXII      ) 

tige  à  l'avance  l'ingratitude  de  notre  temps  envers 
Jésus-Christ.  Ecoutez  : 

«  M.  de  Champagny  —  disait-il  —  n'était  pas 
»  de  ceux  qui  se  figurent  que  le  progrès  consiste 
»  à  retourner  en  arrière,  au-delà  de  la  croix,  à 
»  débarrasser  les  hommes  de  la  doctrine  qui  les 
»  a  relevés,  ennoblis,  pour  revenir  à  un  paga- 
»  nisme  mal  déguisé,  et  qui  commencent  par 
»  bannir  Dieu  de  leur  évangile,  les  emblèmes 
»  religieux  des  écoles,  des  prétoires,  même  des 
»  asiles  de  la  mort.  Il  ne  croyait  pas  encore 
»  cela!  Il  restait  convaincu  avec  les  plus  illus- 
-  très  esprits  de  tous  les  temps,  que  cette  doc- 
»  trine  descendue  de  la  croix  avait  renouvelé  la 
«  terre,  qu'elle  avait  pénétré  dans  les  mœurs, 
••  dans  les  pensées,  dans  les  lois,  dans  les  insti- 
f>  unions,  et  que,  de  ce  travail  auquel  ont  con- 
••  couru  tant  de  peuples,  tant  de  générations,  est 
»  sortie  en  définitive  cette  belle  œuvre  qui  s'ap- 
«  pelle  la  civilisation  européenne.  Ceci,  il  le 
»  croyait  pour  l'avoir  lu  dans  l'histoire,  pour 
»  avoir  suivi  en  quelque  sorte  à  la  trace  cette 
«  influence  chrétienne  qu'il  avait  vue  naître 
»  dans  la  décadence  romaine.  C'était  la  convic- 
••  tion  réfléchie  d'un  esprit  éclairé  par  l'étude; 
»  c'était  aussi  la  foi  profonde  -d'une  âme  reli- 
»  gieuse,  et  cette  foi  n'avait  pour  lui  rien  d'ab- 
»  strait  ou  de  simplement  idéal;  elle  était  toute 
«  pratique,  elle  passait  dans  sa  vie,  dans  ses 
»  actions  de  chaque  jour  comme  dans  ses  opi- 
»  nions.  » 


(     XXIII      ) 

Quelle  leçon,  Messieurs,  et  quel  exemple! 

Ai-je  besoin,  pour  compléter  mes  observations 
sur  le  sujet  présent,  de  vous  apprendre  que 
les  disciples  ont  été  traités  comme  le  Maître? 
Aucun  d'eux  n'a  été  jugé  digne  de  pénétrer  dans 
le  Palais  de  justice  de  notre  capitale. 

J'y  rencontre  Cicéron  et  Démosthènes  :  et 
assurément,  bien  que  la  parole  ait  revêtu  aujour- 
d'hui au  tribunal  une  autre  forme,  ce  sont  là  des 
princes  de  l'éloquence  judiciaire. 

J'y  rencontre  Ulpien,  le  grand  légiste,  qui  lut 
malheureusement  un  persécuteur  du  nom  chré- 
tien, et  auquel  il  eût  fallu  du  moins  joindre 
Papinien,  Gaius  et  Tribonien,  lesquels  partagent 
avec  lui  l'honneur  d'avoir  préparé  l'œuvre  de 
Juôtinien  et  d'avoir  donné  une  forme  impéris- 
sable, un  corps,  corpus  juris,  aux  tempéra- 
ments chrétiens  qu'avait  successivement  reçus 
le  droit  romain. 

Cicéron,  Démosthènes,  Ulpien  :  tels  sont  les 
seuls  types  qui  nous  sont  proposés  par  la  science 
neutre.  C'est  en  vain  que  je  cherche  un  orateur, 
un  légiste,  un  magistrat  chrétien. 

Nulle  place  pour  Domat,  un  des  pères  du  code 
civil,  l'ami  de  Pascal,  savant  et  religieux 
comme  lui. 

Nulle  place  pour  Berryer,  le  maitre  du  barreau 
moderne,  l'incomparable  défenseur  de  toutes 
les  causes  opprimées,  l'homme  de  fui  qui,  après 
avoir  été  l'avocat  de  tant  d'autres,  mourut  en 


(      XXIV      ) 

invoquant  Celle  qu'il  appelait  avec  la  Sainte 
Église  :  Advocata  nostra! 

Nulle  place  non  plus  pour  Daguesseau,  qui 
fut,  au  jugement  de  M-  Viliemain,  -le  modèle 
des  savants  et  des  orateurs  •»  :  puissant  avocat, 
jurisconsulte  émirent,  chancelier  illustre,  le 
type-  le  plus  accompli  de  l'intégrité,  du  désinté- 
ressement, du  dévoùment  au  bien  des  particu- 
liers et  au  bien  de  l'État. 

Nulle  place  enfin— je  ne  puis  citer  tous  les 
noms  belges  justement  célèbres  —  nulle  place 
pour  ce  vénérable  baron  de  Gerlache,  l'honneur 
de  notre  magistrature,  savant  distingué,  écri- 
vain d'élite,  historien  reconnu,  ancien  Président 
de  ce  mémorable  Congrès  national  à  qui  nous 
devons  le  Pacte  fondamental  de  1830,  œuvre  de 
l'union  qui  fait  la  force,  la  Monarchie,  ce  palla- 
dium de  notre  indépendance,  et  l'auguste  Dynas- 
tie qui  nous  a  placés  si  haut  dans  la  considéra- 
tion de  l'Europe  entière. 

Loin  de  moi,  Messieurs,  l'intention  de  plaindre 
Domat,  Daguesseau,  Ben  ver,  de  Gerlache.  C'est 
un  honneur  d'être  assimilé  au  Maître,  d'encourir 
ia  même  proscription  Ah!  si  on  eut  mis  là  leur- 
statue  sans  le  Crucifix,  qui  avait  toujours 
jusqu'ici  présidé  aux  travaux  de  la  justice,  ils 
eussent  protesté  du  fond  de  leur  tombe. 

J'ai  fini  ma  tache.  Messieurs,  je  conclus. 

11  s'est  levé  aujourd'hui  une  science  qui  se 
prétend    neutre    et    une  science   franchement 


(    xxv    ) 

athée.  Nous  voulons  nous  une  science  franche- 
ment chrétienne.  Nos  dogmes,  nos  Livres  saints, 
notre  histoire  sont  attaqués  au  nom  de  la  science; 
«.'est  au  nom  de  la  science  que  nous  les"  défen- 
drons. Quelqu'un  a  écrit  dans  la  Revue  des  (leur 
mondes  que  la  période  théologique  est  définiti- 
vement close  et  il  appelle  de  tous  ses  vœux,  non 
plus  une  Université  neutre,  mais  une  Université 
matérialis'e  et  athée.  Nous  sommes,  Messieurs, 
une  Université  spiritualiste  et  catholique;  nous 
ne  l'avons  pas  oublié  un  seul  instant,  nous  ne 
l'oublierons  jamais.  Notre  science  à  nous,  tout 
en  se  tenant  constamment  à  la  hauteur  de  tous 
les  progrès,  se  maintiendra  sans  défaillance 
dans  l'atmosphère  religieuse  et  chrétienne  où 
ont  toujours  pu  respirer  à  l'aise  et  prendre  leur 
essor  tous  les  plus  grands  savants  et  toi. - 
plus  fiers  génies  de  la  terre. 

Messieurs  les  professeurs, 
Messieurs  les  étudiants, 

Cinquante    années    couronnent    notre    chère 
Université  catholique. 

En  avant!  Dans  'a  recherche  de  tou-  les  - 
crets  de  la  science,  dans  l'étude  de  tous   les 
problèmes  qui  peuvent  intéresser  l'humanité 

En  avant!  Avec  une  ardeur  nouvelle,  avec  un 
courage  toujours  plus  viril,  avec  une  conî; 
que  rien  ne  démente  jamais.  La  science  est  sem- 

Ap.  —  2 


(     XXVI     ) 

blable  à  l'Océan.  Elle  a,  comme  lui,  ses  profon- 
deur-, ses  mystères,  ses  silences,  ses  obscurités, 
et  parfois  ses  tempêtes.  N'ayons  peur  de  rien; 
prenons  le  large,  poussods  notre  vaisseau  en 
pleine  mer,  duc  in  o.ltura. 

Pour  rendre  nos  recherches  et  notre  pêche 
fructueuses,  il  y  a  Quelqu'un  qui  veille  debout 
sur  le  rivage;  et,  pour  nous  diriger  à  travers 
les  flots,  il  y  a  une  Étoile  qui  brille  toujours  au 
firmament,  celle-là  même  dont  l'image  domine 
les  armes  de  l'Université. 

Je  vous  salue,  Étoile  de  la  mer;  c'est  a  votre 
lumière  sereine  et  douce  que  j'ouvre  aujourd'hui, 
en  la  place  de  NN.  SS.  les  Évêques,  Tannée 
aca  lémique  1884-85  et  le  nouveau  demi  siècle 
qui  commence. 


FETES    JUBILAIRES 

CÉLÉBRÉES    A    l'0CCASI0>    DU 

CINQUANTIÈME    ANNIVERSAIRE 

DE  L'UNIVERSITE  CATHOLIQUE  DE  LOUVAIN, 
LE     LUNDI      12     ET     LE     MARDI     15     MAI      1884, 


Un  Compte -Rendu  général  qui  a  paru,  donne 
tous  les  détails  de  ces  fêtes  (1).  Il  formera  avec 
la  Bibliographie  académique  le  Libkh  mémo- 
rialis  de  l'Université  catholique. 

Nous  nous  contenterons  de  reproduire  ici  le 
Programme  général  des  fêles;  le  Rapport  pré- 
senté par  le  Recteur;  la  liste  des  Docteurs  hono. 
ris  causa  proclamés  dans  la  séance  académique 
du  12  mai;  les  Adresses,  et  enfin  la  Cantate 
jubilaire,  le  Studentenlied  et  Louvain!  Souvenir 
du  cinquantième  anniversaire. 


i    l.ouva'ii.  Ch.  Peetcrs,  rue  de  Namtir,  22. 

Toute  l'élite  du  pays  ;i  assisté  aux  lèh  s  jubilaires.  Au  Te  Deum 
et  à  la  Messe  pontificale,  la  Scrénissime  Maison  d'Arcnhcrg  occupait 
une  tri  bu  ue  d'honneur.  Plusieurs  députations  de  l'étranger  xonl 
arrivées  et  une  foule  de  télégrammes,  adresses,  etc.  de  lulicit  liions 
ont  été  reçus.  Toutes  les  maisons  étaient  pavoisees  el  l«  villo 
regorgeai!  de  monde. 


Programme  général  des  fêtes 


DIMANCHE    II    MAI,   VEILLE   DES   SOLENNITÉS 
JUBILAIRES. 

Fêtes  des  pauvres  (1)  organisée  par  la  Société 
de  Saint-Vincent  de  Paul 

Sérénades  à  Mgr  le  Recteur  et  aux  plus  anciens 
professeurs  de  l'Université. 

A  7  heures  du  soir,  sonnerie  des  cloches  et 
du  carillon. 

LUNDI    12  MAI,    PREMIER   JOUR  DES   FÊTES- 

A  10  heures,  réception,  au  collège  du  Saint- 
Esprit,  des  sociétés  universitaires  et  des  comités 
du  cortège  historique,  par  NN.  SS.  les  Arche- 
vêque et  Évêques  de  Belgique. 

A  11  heures,  lunch  offert,  dans  les  salons  de  la 
Société  de  Lecture,  par  le  comité  général  du 
cortège,  aux  membres  des  comités  provinciaux. 

A  la  même  heure,  à  la  Maison  des  Étudiants, 
réception  des  délégués  des  universités  belges  et 
étrangères. 

A  12  heures,  Te  Deum  (2)  solennel,  chanté  en 

(lj  Messe  célébrée  à  Saint-Mic'nei,  par  Mgr  le  Recteur.  Pendant  la 
messe,  sermon  p3r  M.  le  chanoine  Van  der  Moeren  ;  communion 
générale  des  membres  de  la  Société  de  St-Vincent  de  Paul  et  de 
leurs  pauvres.  Après  la  messe,  repas  de  fête. 

{ï)  Tout  le  corps  ep^copal  était  présent  ainsi  que  Mgr  van  deu 
Branden  de  Reetli,   M.gr   Segliers,    archevêque   d'Orégon,    le    rêve 


(      XXIX      ) 

l'église  primaire  de  Saint-Pierre  par  S.  G.  Mgr 
l'Archevêque  de  Malines,  assisté  de  LL.  GG. 
NN.  SS.  les  Évêques  de  Belgique. 

A  1  heure,  séance  académique  au  grand  audi- 
toire du  collège  du  Pape  : 

1.  Lecture  du  Bref  pontifical,  par  M.  le  secré- 
taire de  l'Université. 

2.  Rapport  présenté  par  Mgr  Pieraerts,  Rec- 
teur magnifique. 

3.  Adresse  de  M.  le  comte  Edouard  de  Liede- 
kerke,  au  nom  des  anciens  étudiants. 

4    Adresse  de  M.  Wyseur,  au  nom  des  étu- 
diants actuels. 

5.  Allocution  de  S.  G.  Mgr  Goossens,  Arche- 
vêque de  Malines. 

6.  Promotion  des  docteurs  honoris  causa  par 
Mgr  le  Recteur  de  l'Université. 

A 1 1/2  heures,  première  sortie  du  cortège  his- 
torique (i). 

rendissime  prélat  de  Parc  et  un  graud  nombre  de  prélats  du  pays  ei 
de  l'étranger.  La  maîtrise  de  Saint-Pierre  exécuta,  sous  la  direction 
de  .M.  le  chevalier  X.  vau  Elewyck,  le  Te  Deum  de  Wilzka,  a\tc  1^ 
Patron  immensœ  majestatis  et  le  Domine  salvum  fuc  regem  de 
M.  le  chevalier.  A  l'entrée  et  à  la  sortie,  exécutiou  de  la  marche 
jubilaire  composée  par  M.  le  chevalier  A.  vau  Elewyck,  étudiant  eu 
dro  t. 

(1)  Comité  général  du  cortège  historique  : 

Présiient  :  M.  Willems,  sénateur. 

Vice  Présidents  :    M.    Jules    de    Trooi  ,     conseiller     provincial 
M.  il.  Mascard,  avocat. 

Secrétaires  :  MM.  Aug   De  Becker,  docteur  en  sciences  politique* 
«•t  al  nu  nistrativcs  ;  Alb    Vanden  Stacpele,  étudiant  en  droit. 

Ap   -   t. 


{      XXX      ) 

A  4  12  heures,  à  la  grande  salie  de  la  bibîio- 

Trésorier  :  M.  Jules  Baguet. 

Membres:  MM.  le  comte  de  Medekerke  Paillie,  président  del'As- 
sociatiou  des  Anciens  Étudiants;  de  Troosleinbergh,  L.,  docteur 
en  droit;  chevalier  de  ^NTal•guv,  Léon;  d'Udekem  de  Gnerteehiu, 
Léon;  Damont,  A.,  président  de  l'Union  des  ingénieurs;  Orbun  de 
Xivry.  à.,  docteur  en  droit;  Roberli,  M.,  étudiant  en  droit;  Sehol- 
iaert,  F.,  avocat,  conseiller  provincial;  comte  van  der  Stegen  de 
Sclirieck,  A.,  docteur  eu  droit  et  en  sciences  politiques  et  adminis- 
tratives ;  Van  Even,  archiviste;  Ver nieylen,  fils,  F.,  statuaire;  Wy- 
seur,  A.,  président  de  la  Société  Générale  des  étudiants. 

Partie    ancienne.. —  Groupe    initial.    Les  premier;    étudiai 
l'L'uiversite  (\iîG). 

Premier  ciiar.  Les  fondateurs  de  l'Université  (1426- 143-2). 

Première  série  de  groupes  intermédiaires.  L'Université  de  Louvain 
en  1450. 

Deuxième  char.  Jean  de  Westplialie,  introducteur  de  l'imprimerie 
en  Belgique,  imprimant  en  1474  ton  premier  livre  a  l'Université  de 
Louvain. 

Seconde  :>éne  de  groupes  intermédiaires.  Les  nations  de  la  Faculté 
des  arts  de  l'Université  de  Louvain  (commencement  du  xvie  siècle). 

Troisième  char.  Charles  Quint,  élevé  à  l'Université  de  Louvain  en 
4522. 

Troisième  série  ie  groupes  intermédiaires.  I.  Le  comte  de  Buren, 
fils  de  Guillaume  le  Taciturne,  prince  d'Orange,  élève  à  l'Univers  te 
eu  1506.  11.  Albert  et  Isabelle  se  rendant  à  une  leçon  leJusi--  Lipse 
eu  1599    III.  Les   étudiants   de  Louvain   revenant  du   siège  de  1635. 

Quatrième  char.  Le  professeur  Rega  implorant  la  demeure  du 
maréchal  de  Saxe  en  faveur  de  la  ville  de  Louvain  menacée  de  bom- 
bardement en  1746. 

Quatrième  série  de  groupes  intermédiaires.  Les  44  collèges  de 
l'Université  'xvin'  siècle). 

Cinquième  char.  Le  laron  de  Sécus,  primns  de  l'Uni \ïr>ité  de 
Louvain  en  1778. 

Sixième  char.  Les  hommes  illustres  sortis  de  l'Université  de  lou- 
vain. 


(     XXXI      ) 

thèque,  aux  Halles,  banquet  (1)  offert  aux  auto- 
rités par  le  corps  professoral. 

A  la  même  heure,  banquet  offert  par  la  Société 
Générale  des  étudiants  aux  confrères  des  uni- 
versités belges  et  étrangères  et  aux  anciens  fon- 
dateurs de  la  Société. 

A  8  heures,  à  la  salle  De  Bériot,  grande  fêle 
musicale  (2)  organisée  par  l'Union  chorale  et 
symphonique  des  étudiants  (500  exécutants; 

MARDI    13   MAI,   DEUXIÈME   JOUR  DES   FÊTES 

A  9  heures,  messe  pontificale  (3)  d'actions  de 
grâces,  célébrée  en  L'église  primaire  de  Saint- 


Partie  moderne  —  Septième  char.  Char  de  l'industrie,  tappclaut 
la  fondation  de  l'école  des  mines  a  l'Université  catholique. 

Huitième  char.  Char  de  l'agriculture,  rappelant  la  fond  it  on  de 
l'institut  agronomique  a  l'Université  catholique. 

Neuvième  char.  Apothéose  de  l'Université  catholique. 

(1)  Les  toastsoul  été  portes  :  Au  Pape  el  au  Koi,  par  Mgr  Pieraerts, 
recteur   magnifique;  à   NN.   SS    les   Évêqnes,  par  Mgr Cartuyvels, 
vice-iecteur  ;  réponse  de  S.  G.  Mgr  Goosseos,  an  bevèque  de  Matines  ; 
aux  invités,  par  M.  le  professeur  Wiliems,  secrétaire  de  l'Uni 
réponse  de  M.  Delcour.  ni"mbre  de  la  Chambre  des  représentants. 

(2)  Programme:  i.  Cantate  jubilaire,  paroles  de  M.  le  professeur 
Descamps,  musique  de  '..as<en.  •».  Le  duetto  de  la  Nuit.  5.  Le  chœur 
du  Printemps,  i.  La  Ronde  des  Etudiants,  mnsiqne  de  Gouuod. 
5.  Grande  cantate  Van  Arlerelde,  musique  de  Gevàert.  —  Ce  pro- 
gramme fut  exécute  sous  la  direction  de  M.  Fischer. 

(5)  La  messe  composée  par  M    Jules  Busschop,  pour  le  mar  âge  de 
LL.  MM.  le  Roi  et  la  Reme  des  Belges  ;  à  l'Offertoire,  le  Tu  a  Petrut, 
de  M.  le  chevalier  X.  van   Elewyck  ;  après  l'élévation,  un   ontel   de 
Palestrina  ;  pendant  le  défilé  du    Ortège,  la  Marche  jubilaire  d<    M 
chevalier  A.  van  Elewyck. 


(     XXXII      ) 

Pierre,  par  S.  G.  Mgr  l'Archevêque  de  Matines, 
Primat  de  Belgique. 

A  11  heures,  dans  la  salle  du  collège  de  la 
Sainte-Trinité,  grande  fête  musicale  (1)  organisée 
par  la  société  universitaire  Met  Tijd  en  Vlijt 
(500  exécutants). 

A  1  heure,  aux  Halles,  assemblée  générale  de 
l'Association  des  anciens  étudiants  (2). 

A  2  heures,  deuxième  sortie  du  cortège. 

A  5  1/2  heures,  à  l'institut  des  Frères  de  Cha- 
nté, grand  banquet  universitaire  (3),  honoré  de  la 


(1)  Programme  :  1.  De  Kollebloemen,  cantate,  paroles  de  M.  Pol  de 
Moût,  musique  de  H.  Tinel.  2.  Studentenlied,  poésie  de  M.  Lebou, 
étudiant  eu  droit.  5   Drie  Ridders,   ballade,   paroles  de  M.  Claeys. 

4.  Zegemarsch  de  la  cantate  De  Klokke  Roeland.  —  Ce  programme 
lut  exécuté  sous  la  direction  du  compositeur  M.  Tinel. 

(2)  La  réunion  a  eu  lieu  à  la  salle  des  Promotions,  sous  la  prési- 
dence de  M.  lecomteEd.de  Liedekerke  Pailbe.  Lecture  et  adoption 
du  procès. verbal.  Rapport  présenté  par  M.  l'avocat  C.  De  Jaer, 
secrétaire.  Communications  diverses.  Renouvellement  du  bureau 
central. 

Dans  la  matinée  a  eu  lieu  également  la  réunion  spéciale  le  V Union 
des  ingénieurs,  sous  la  présidence  de  M.  le  professeur  Dumont. 

(5j  Les  convives  étaient  au  nombre  de  mille  environ.  Les  toasts  ont 
été  portés  :  Au  Pape  et  au  Roi,  par  Mgr  Pieraerts,  recteur  magni- 
fique ;  à  l'Épiscopat.  par  M.  le  comte  Ed    de  Liedekerke  ;  réponse  de 

5.  G.  Mgr  Faict,  é\èque  de  Bruges  ;  à  l'Université,  par  M  Beernaert. 
membre  d>t  la  CLambre  des  représentants;  aux  anciens  étudiants  et 
aux  étudiants  actuels,  par  M.  le  professeur  Dr  Lefebvrt  ;  réponse  de 
M.  l'avocat  G.  Verspeyen,  au  nom  des  anciens  étudiants;  réponse 
de  M.  A.  Wvseur.  président  de  la  Société  Générale  des  Etudiants, 
au  nom  des  étudiants  actuels;  op  het  uelzijn,  den  vooruitgang  en  de 
toekomst  der  Aima  Mater,  toast  porté  par  M.  l'avocat  M.  Jacob^,  con- 
seiller provincial. 


(      XXXIII      ) 

présence  de  NX.  SS.  les  Archevêque  ei  Evoques 
de  Belgique. 

A  8  î/i  heures,  fête  de  nuit  au  parc  St-Donat. 
Feu  d'artifice.  Illumination  générale  de  la  ville. 

A  10  heures,  retraite  aux  flambeaux  (1)  orga- 
nisée par  la  Société  générale  des  étudiants. 

DIMANCHE    18  MAI,   CLÔTURE   DES   FÊTES. 

A  1  heure,  troisième  et  dernière  sortie  du 
cortège.  Le  soir,  seconde  fête  de  nuit  au  parc 
St-Donat  (2). 


(l;  Le  lendemain  des  fêtes  universitaires  coïncidait  avec  l'anni- 
versaire solennel  de  .Mgr  de  Ram,  premier  recteur.  NN.  SS,  les 
Evèques  présents  ont  teuu  a  assister  a  la  cérémonie,  avec  tout  le 
corps  académique  en  toge. 

(2)  Le  lendemain  deux  proclamations  furent  adressées  par  il.  le 
Recteur  :  l'une  aux  habitants  pour  les  remercier  de  leurs  uuauimes 
sympathies,  l'autre  aux  étudiants  pour  les  féliciter  de  leur  magni- 
fique attitude  pendaut  toute  la  durée  des  fêtes. 


RAPPORT 

sur  les  cinquante  premières  années  de 
l'Université  catholique,  par  Mgr  PIE- 
RAERTS,  recteur  magnifique. 

Messeigneurs, 

Messieurs, 

Je  ne  puis  mieux  commencer  ce  rapport  qu'en 
évoquant  un  grand  et  cher  souvenir  qui  plane 
sur  toute  cette  journée,  et  auquel  les  années  ont 
donné  un  charme  plus  attendrissant. 

Il  y  a  un  demi -siècle  —  c'était  dans  le  courant 
de  l'été  de  1833  —  Nosseigneurs  les  Évoques  de 
Belgique  se  trouvaient  réunis  à  Malines,  cher- 
chant ensemble  les  moyens  d'étendre  l'enseigne- 
ment catholique,  à  la  faveur  de  la  liberté  récem- 
ment garantie  par  le  Pacte  fondamental. 

A  l'origine ,  nos  vénérés  Pasteurs  ne  son- 
geaient qua  fonder  dans  la  ville  métropolitaine 
un  séminaire  pour  les  hautes  études  théolo- 
giques et  pour  les  cours  de  philosophie. 

Après  la  première  séance,  Mgr  Van  de  Velde, 
évêque  de  Gand,  eut  un  entretien  particulier 
avec  l'archevêque,  Mgr  Sterckx.  -Devons-nous 
—  disait-il  —  nous  contenter  des  études  supé- 
rieures de  théologie?  Serait-il  donc  si  difficile  de 
créer  d'autres  Facultés  encore,  et  même  une 
Universitas  stucliorum?  » 


(      XXX  Y 

Le  projet  sourit  au  Métropolitain.  Mais  cora- . 
ment  parer  atix  frais  qu'exigerait  cette  colossale 
entreprise?  Une  partie  de  la  nuit  se  passa  à  sup- 
puter les  aumônes  du  clergé  et  des  fidèles  :  car 
c'étaient  les  seules  ressources  sur  lesquelles  on 
pût  compter  pour  le  budget  d'une  Université 
catholique.  Pourquoi  hésiter?  L'esprit  de  foi 
était  vivace  au  sein  du  peuple  belge  et  les  béné- 
dictions du  Ciel  ne  devaient  point  faire  défaut. 

Le  lendemain,  l'Archevêque  proposa  à  ses 
augustes  collègues  le  projet  en  question  avec  un 
plan  élaboré  dans  les  lignes  principales.  Mgr  Dei- 
planque,  évèque  de  Tournai,  Mgr  Boussen, 
évoque  administrateur  de  Bruges,  et  Mgr  Bar- 
reit,  évêque  de  Naniur,  ne  pouvaient  croire  à  la 
possibilité  d'exécuter  un  tel  dessein.  Mais  celui 
qui  se  récria  le  plus,  ce  fut  Mgr  van  Bommel, 
évêque  de  Liège,  destiné  cependant  à  devenir  le 
plus  ardent  promoteur,  le  protecteur  constant 
et  un  des  pères  de  l'Œuvre  nouvelle. 

Les  explications  fournies  par  Mgr  Slerckx  et 
par  Mgr  Van  de  Velde  —  que  l'illustre  mémoire 
de  ces  deux  hommes  de  Dieu  soit  à  jamais 
bénie  !  —  eurent  bientôt  calmé  toutes  les  craintes. 
L'érection  d'une  Université  catholique  fut  dé- 
cidée à  l'unanimité  des  suffrages.  De  concert 
avec  l'Archevêque,  Mgr  van  Bommel  proposa 
comme  Recteur  l'abbé  de  Ram,  son  ami,  dont  il 
connaissait  toutes  les  aptitudes  spéciales. 

Saluons,  Messieurs,  ce  Recteur  incomparable 


(     XXXVI     ) 

ce  génie  d'administration,  auquel  nous  devons 
les  traditions  toujours  vivantes  qui  sont  notre 
forée  et  notre  honneur.  Après  un  demi  siècle 
écoulé,  grand  laps  de  temps  pour  les  institutions 
humaines,  grande  mortalis  œvi  spatium,  c'est 
encore  à  lui  qu'on  en  appelle,  comme  à  une 
autorité  incontestée;  et  son  nom,  désormais 
historique,  reste  intimement  lié  à  l'œuvre  gran- 
diose, à  laquelle  31  années  durant,  il  présida 
avec  tant  de  sagesse,  de  magnificence  et  d'éclat. 

Mais  poursuivons  l'histoire  de  notre  origine. 
Par  lettre  collective  du  14  novembre  1833,  le 
corps  épiscopal  s'adressa  h  Sa  Sainteté  Gré- 
goire XVI  pour  obtenir  l'approbation  nécessaire. 
La  réponse  pontificale  ne  pouvait  être  douteuse. 
Un  bref  du  Pape,  daté  du  13  décembre  suivant, 
érigea  canoniquement  l'Université  catholique. 

C'est  ainsi,  Messieurs,  qu'une  fois  de  plus  la, 
religion  fut  l'inspiratrice  du  progrès  intellectuel, 
comme  elle  l'avait  été  dans  les  siècles  précé- 
dents, par  la  création  d'abord  des  écoles  épisco- 
pales,  ensuite  de  leurs  héritières,  les  universités, 
qui  ont  toutes,  on  ne  peut  l'oublier  sans  ingrati- 
tude, été  marquées,  au  début,  d'un  sceau  catho- 
lique. 

Le  pape  Martin  V,  dans  la  bulle  d'érection  de 
Y  Aima  Mater,  en  1425,  parle  du  devoir  qui  lui 
est  imposé  comme  chef  de  l'Eglise  de  dissiper 
les  ténèbres  de  l'ignorance,  d'étendre  et  d'en- 
courager autant  qu'il  est  possible  les  sciences  de 


(     XXXVII      ) 

tout  genre,  par  le  moyen  desquelles  de  nou- 
veaux germes  de  prospérité  se  développent 
dans  toutes  les  classes  de  la  société. 

Une  même  pensée  présida  à  l'érection  de  notre 
Université  catholique.  Celle-ci,  comme  pour 
mieux  affirmer  son  origine  religieuse,  eut  pen- 
dant quelques  mois  son  siège  à  Malines,  sous  les 
yeux  mêmes  de  l'archevêque.  Mais  bientôt,  ù  la 
demande  de  la  ville  de  I, ou  vain  et  à  la  suite  de 
négociations  amicales  entre  l'épiscopat  et  le 
conseil  communal,  l'Université  catholique  fut 
transférée  solennellement  en  son  lieu  naturel, 
au  siège  vénérable  de  l'antique  Université  créée, 
elle  aussi,  après  les  démarches  de  la  ville  près 
du  duc  Jean  IV  et  du  pape  Martin  V,  et  que. 
quatre  siècles  ont  contemplée  dans  sa  gloire, 
avec  ses  quarante-trois  collèges,  avec  sa  popu- 
lation d'étudiants,  qui  atteignait  parfois  le  chiffre 
de  plusieurs  milliers,  avec  ses  quatre  Facultés 
des  arts  ou  de  philosophie,  de  théologie,  de  droit 
canonique  et  de  droit  civil,  et  enfin  de  médecine. 
A  coup  sûr,  l'Université  catholique  recueillait 
un  lourd  héritage  en  succédant  à  ce  célèbre 
asile  des  études  qui  avait  possédé  tant  de  maîtres 
ou  formé  tant  de  disciples  éminents,  des  doc- 
teurs dans  les  sciences  sacrées  comme  Adrien  VI, 
Driedo  et  Stapleton;  comme  Tapperus,  Rytho- 
vius,  Hasselius,  Ravesteyn  et  Sonnius,  lumières 
du  Concile  de  Trente  (1);  comme  Lindanus,  Luc 

i     Voir  de  Ram,  Mémoire  tur  la  part  que   le  clergé  de  Belgique  et 

Ap.  -  3 


(     XXXVIII      ) 

de  Bruges  et  les  deux  Jansenius  (1);  comme 
Malderus,  Wiggers,  Steyart,  Hermannns  Dame- 
nius,  DaeSman  et  tant  d'autres  (2);  des  médecins 
comme  Vésaîe.  Réga  et  Verheyen  (3);  des  chi- 
mistes comme  Van  Helmont  et  Minkelers,  qui 
trouva  le  gaz  de  houille;  des  géographes  comme 
Mercator;  des  botanistes  comme  Dodoens  et 
Coudeberg,  le  père  de  la  pharmacie  belge;  des 
érudits  dans  l'art  chrétien  comme  Molanus;  des 
historiens  comme  Raepsaet;  des  biographes 
comme  Valère  André  ;  des  lettrés  comme 
Érasme   (4)  et   Vives;  des  philologues   comme 


spécialement  les  Docteurs  de  l'Université  de  Louvain  ont  prise  au  con- 
cile de  Trente. 

(i)  Cornélius  Jansenius,  evèque  de  Gand,  et  Cornélius  Jansenius 
auquel  le  plus  célèbre  adversaire  des  jansénistes,  Hcrmanuus  Da- 
menius  a  consacré  le  discours  :  Jansenius  non  fuit  Jansenista  (voir  : 
de  Hermanni  Damenii  tita  et  meritis  oratio,  par  le  Dr  Haine,  pro- 
fesseur de  la  Faculté  de  théologie  de  l'Université  catholique).  On 
peut  dire  que  l'Ecole  de  Louvaiu  était  toute  attachée  au  Saiul- 
Siege  :  le  discours  de  cuthedra  Pétri  de  Hermannus  Dameuius  e 
prouve,  ainsi  que  son  autre  discours  :  De  pontifiçio  hoc  oracuio  :  Uni- 
versitas  Lovaniensis  Sactœ  Romance  Ecclesia?  devota  et  fidelis  est  filia. 

(2)  Parmi  eux  Baius  qui  enseigna  des  erreurs  condamnées  p  r 
l'Église,  mais  dout  le  savant  cardinal  Toletus  a  dit  :  Fateor  et  fatebor 
nihil  me  vidisse  Buio  doctius,  nihil  Buio  humilius  (cfr.  Wouters,  Hist. 
Eccl.,  III,  p.  02,  Lov.  1865).  L'illustre  cardinal  De  Lugo,  dans  son 
traité  de  virtute  fidei  [disp.  XX,  sert.  Il',  u°  7i,  tom.  II,  p.  î.  Pari- 
siis  1868)  atteste  :  Pius  V  et  Gregorius  XIII...  nullatn  pertinaciam 
aynoientnt  in  Buio,  qui  semper  calholicus  fuit  et  Ecclesiœ  obediens. 

(5)  Prodrome  de  l'histoire  de  la  Faculté  de  médecine  de  l'ancienne 
Université  de  Louvain  par  C.  Broekr. 

i    Érasme  a  professé  des  erreurs,  ma's  il  est  mort  dans  la  corn- 


(     XXXIX      ) 

Juste-Lipse;  des  jurisconsultes  comme  Viglius, 
comme  Wamesius,  comme  Gabriel  Mudée  dont 
le  cher  et  si  regretté  Edmond  Poullet  a  écrit  : 
«  Louvain  peut  s'enorgueillir  de  la  part  que  ses 
»  professeurs  ont  prise  à  la  révolution  qui  fit 
"  changer  la  face  de  la  science  du  droit,  en  sub- 
»  stituant  l'enseignement  théorique  et  synthé- 
»  tique  à  la  méthode  presque  barbare  des 
»  glossateurs.  Gabriel  Mudée  prit  en  Belgique 
»  l'initiative  d'un  progrès  qu'il  avait  appris  à 
»  connaître  en  France,  et  c'est  en  grande  partie 
»  à  ses  élèves  qu'est  due  l'introduction  de  la 
n  méthode  nouvelle  en  Allemagne.  » 

Je  n'ai  pas  besoin,  Messieurs,  de  rappeler  plus 
longuement  les  commencements  de  notre  Uni- 
versité. La  suite  vous  est  connue. 

Religieuse,  nous  l'avons  dit,  est  l'origine  des 
centres  de  lumière  que  l'on  appelle  studia 
generalia;  religieuse  aussi  est  l'origine  des 
jubilés,  et  je  n'ai,  pour  en  donner  la  preuve, 
qu'à  emprunter  à  nos  livres  saints  ce  texte 
vieux  de  tant  de  siècles  :  Juoilœus  est  et  quin- 
quagesimus  annus. 

C'était  donc  justice  qu'avant  tout  nous  rendis- 
sions grâces  à  Dieu,  Te  Deum  laudamus.  Vers 


■union  de  l'Église.  C'est  lui  qui  a  dit  :  «  fît  Lovanii  coelum  </«"</  tel 
ttalico prae feras,  non  amvenum  modo,  ver um  etiam  salubre.  Xusquum 
stiutetur  quittiut  nec  alibi  felicior  iwjen'.orum  provent  ut.  Xusfjuam 
j,n  f,  atorum  major  aut  paratior  copia.  » 


(    -XL      ) 

Dieu  doivent  s'élever  nos  chants  de  jubilé, 
Jubilate  Deo.  Comme  nos  docteurs,  aux  jours 
des  promotions  académiques,  se  rendent  à  la 
vénérable  collégiale  de  Saint- Pierre,  et  là,  se 
dépouillant  des  insignes  de  leur  triomphe,  les 
déposent  humblement  sur  l'autel  du  Siège  de  la 
Sagesse,  patronne  de  l'Université,  notre  fidèle 
Protectrice  et  Mère  bien-aimée,  ainsi  il  nous 
faut  aujourd'hui  dans  un  accent  unanime  rap- 
porter tout  au  Seigneur.  Nous  avons  arrosé  le 
modeste  gland  devenu  au  bout  d'un  demi-siècle 
ce  chêne  majestueux;  mais  c'est  le  Seigneur  qui 
lui  a  donné  la  luxuriante  croissance,  objet  de 
l'admiration  du  monde,  incrementum  autem 
dat  Deus. 

En  \834,  quand  l'Université  fit  ses  débuts  à 
Malines,  elle  comptait  86  étudiants,  parmi  les- 
quels l'illustre  Cardinal  Dechamps  et  le  savant 
évêque  de  Namur,  Mgr  Gravez,  que  Dieu  a 
voulu  du  moins  nous  laisser  assez  longtemps 
pour  qu'ils  pussent  bénir  encore  avec  tendresse 
les  préparatifs  de  notre  jubilé. 

Après  cinq  ans,  le  chiffre  de  nos  inscriptions 
s'élevait  à  590;  au  xxve  anniversaire,  l'Université 
comptait  754  étudiants;  à  la  fin  de  la  présente 
année  académique,  mère  toujours  féconde,  elle 
pourra  montrer  avec  une  légitime  fierté  seize 
cents  fils  dignes  d'elle. 

Au  lieu  de  treize  professeurs  qui  figurent  au 
programme  des  cours  de  1834-35,  nous  sommes 


(      XLI     ) 

aujourd'hui  septante,  en  y  comprenant  l'École 
normale  des  humanités,  l'Institut  agricole  orga- 
nisé il  y  a  six  ans,  et  les  Écoles  spéciales  créées 
en  1865,  un  des  titres  de  gloire  du  rectorat  de 
Mgr  Laforêt. 

Je  viens  de  nommer  ce  savant  et  doux  Recteur 
qui  a  été  l'idole  de  la  jeunesse  universitaire, 
l'ami  et  le  père  de  ses  collègues,  et  dont  la  mort 
prématurée  fut  un  deuil  pour  la  science,  une 
cruelle  épreuve  pour  l'Université,  un  profon  1 
déchirement  pour  nos  cœurs.  Déposons  en- 
semble sur  sa  tombe  honorée  un  tribut  de  pieux 
regrets. 

J'ai  dit,  Messieurs,  le  nombre  de  nos  étudianis 
actuels;  vous  jugerez  quel  est  celui  de  nos  an- 
ciens étudiants,  lorsque  vous  saurez  que  le  total 
des  inscriptions  prises  depuis  1834  jusqu'à  ce 
jour,  est  de  42,750. 

Si  nous  divisons  ce  nombre  par  5,  chiffre  qui 
répond  à  la  moyenne  des  études  universitaires 
sous  les  divers  régimes  d"examens,  nous  arri 
vons  à  un  contingent  de  8850.  étudiants  faisant 
en  ce  moment  partie  des  classes  dirigeantes 
dans  presque  tous  les  pays  du  monde. 

Laissez-moi,  Messieurs,  répondre  au  senti- 
ment de  vos  âmes  en  envoyant  une  pensée  et 
un  souvenir  à  nos  chers  morts,  à  tant  de  pro- 
fesseurs, à  tant  d'étudiants  qui  ont  passé  parmi 
nous  et  qui  ne  sont  plus  de  cette  terre.  Dans  une 
fête  de  famille,    les  absents  ne  peuvent  être 


(      XLII      ) 

oubliés,  nous  leur  restons  unis  :  car  la  mort  ne 
saurait  briser  les  liens  du  cœur  ni  nos  espé- 
rances immortelles. 

Ici  chacun  de  nous  se  nomme  tout  bas  ceux 
qu'il  a  connus  et  qu'il  ne  retrouve  pas  en  cette 
fête.  Mais  pour  moi,  je  ne  saurais  m'empêcher 
—  et  c'est  un  devoir  de  reconnaissance,  —  de 
prononcer  à  haute  voix  au  moins  un  nom,  le 
nom  du  dernier  de  nos  morts,  de  ce  savant  et 
excellent  Mgr  Beelen,  que  la  Providence  est 
venue  chercher  à  l'entrée  même  de  nos  fêtes, 
comme  pour  attirer  notre  attention  spéciale  sur 
lui  et  nous  dire  :  voilà  comment  il  faut  jusqu'au 
bout  servir  la  science  et  la  foi. 

Car  ce  service  nous  incombe;  c'est  le  but 
même  de  notre  institution;  nous  avons  été  éta- 
blis pour  faire  des  hommes  instruits  et  des 
chrétiens.  Je  vou  Irais  examiner  brièvement,  si 
nous  pouvons  nous  rendre  le  témoignage  d'avoir 
rempli  cet  important  devoir. 

Où  sont  nos  hommes  instruits,  nos  savants? 
Quels  efforts  avons  nous  tentés  dans  l'intérêt  de 
la  science?  Je  me  bornerai  à  une  sommaire 
énumération. 

Dans  la  Théologie,  l'annuaire  de  l'Université 
signale  96  promotions  de  licenciés  et  22  de  doc- 
teurs; pour  le  droit  canon,  31  promotions  de- 
licenciés  et  10  de  docteurs.  Dans  les  Facultés 
laïques  (je  ne  parle  que  des  diplômes  recon- 
nus par  la  loi)  nous  comptons  1249  docteurs  en 


(      XLÎIT      ) 

droit,  788  candidats  notaires,  1045  docteurs  en 
médecine  (sans  compter  156  docteurs  créés  avant 
la  loi  qui  exigeait  les  trois  doctorats  réunis  de 
médecine,  de  chirurgie  et  d'accouchements), 
158  diplômes  de  pharmaciens,  128  docteurs  en 
philosophie  et  lettres,  25  docteurs  en  sciences 
naturelles,  14  docteurs  en  sciences  physiques  et 
mathématiques. 

Dans  les  Écoles  spéciales  de  date  plus  récente 
l'Université  a  délivré  316  diplômes  d'ingénieur 
des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et  des 
mines;  et,  à  l'École  d'agriculture  qui  n'est  que 
d'hier,  24  diplômes  d'ingénieur  agricole. 

J'arrive  aux  distinctions  scientifiques,  recueil- 
lies par  l'Université;  et  ici  encore  je  mécontente 
d'énumérer  : 

Pour  ne  point  parler  des  concours  univerM- 
taires  dans  lesquels  nos  étudiants,  quand  ils  ont 
voulu  y  participer,  ont  remporté  plus  d'une 
couronne,  je  dirai  qu'il  suffit  d'ouvrir  les  an- 
nuaires de  l'académie  royale  des  sciences,  des 
lettres  et  des  beaux  arts  ou  de  l'académie  royale 
de  médecine,  pour  constater  les  grands  soc 
obtenus  non  seulement  par  des  membres  du 
corps  académique,  mais  encore  par  des  étudia 
ou  des  anciens  étudiants. 

Concours  annuels  des  deux  académies  royales, 
prix  perpétuel  de  Stassart  pour  l'histoire  natio- 
nale, prix  quinquennaux  des  sciences  moral  ;s 
•et  politiques,  de   la   littérature  flamande. 


(    xliv     ; 

oces  naturelles  ou  des  sciences  médicales  : 
partout  nos  professeurs,  nos  étudiants  ou  an- 
ciens étudiants  ont  mérité  de  nombreuses  et 
éclatantes  palmes. 

L'ordre  de  Léopold,  accordé  par  notre  auguste 
Souverain,  la  dignité  d'académicien  décernée 
par  les  premiers  corps  savants  du  pays,  furent 
pour  un  nombre  considérable  des  maîtres  de 
l'Université  catholique  la  juste  récompense  de 
leurs  importants  travaux. 

Mais  la  réputation  de  notre  corps  professoral 
s'est  étendue  bien  au  delà  des  frontières  de  la 
Belgique.  Tant  de  décorations  d'ordres  étran- 
gers; tant  de  nominations  dans  presque  toutes 
les  Académies  de  l'Europe;  à  l'Institut  de  France 
trois  professeurs  membres,  un  grand  prix  des 
sciences  physiques,  des  mémoires  couronnés  : 
.voilà,  pour  nous  borner,  quelques  témoignages 
irrécusables  rendus  à  la  science  des  professeurs- 
de  Louvain.  Leurs  travaux  qui  ont  reçu  tant  de 
fois  le  plus  explicite  hommage  des  revues  du 
pays  et  de  l'étranger,  même  de  celles  qui  suivent 
une  direction  religieuse  et  philosophique  entiè- 
rement opposée  à  la  nôtre,  constituent  à  eux 
seuls  toute  une  bibliothèque  de  publications  dont 
la  nomenclature  va  former  la  meilleure  partie 
du  Liber  memorialis  de  l'Université  catholique 
pendant  cette  période  de  cinquante  ans. 

Ce  sont  là  les  fruits  glorieux  du  mouvement 
scientifique  qui  a  toujours  régné  parmi  nous^ 


(      XLV      ) 

Ce  mouvement  a  pu  être  constaté  à  chaque 
heure  de  notre  histoire  :  témoin  toutes  les  so- 
ciétés de  littérature  et  de  science  qui  n'ont  cessé 
de  fleurir  dans  notre  sein  depuis  l'origine  jus- 
qu'à ce  jour;  témoin  le  développement  considé- 
rable donné  successivement,  surtout  dans  ces 
derniers  temps,  à  nos  musées,  cabinets,  collec- 
tions et  bibliothèques;  témoin  la  longue  suite  de 
laboratoires  anciens  et  nouveaux,  quelques  uns 
tout  récents,  où  la  vie  scientifique  déborde  avec- 
une  abondance  chaque  jour  plus  marquée; 
témoin  les  cours  nouveaux  fondés  en  grand 
nombre,  même  en  dehors  des  programmes  offi- 
ciels, pour  l'avancement  des  sciences,  et  parti- 
culièrement le  cours  de  philosophie  supérieure 
dû  à  l'auguste  initiative  du  orand  Pontife  que 
Dieu  a  mis  à  la  tête  de  son  Église,  et  les  cours 
de  langues  orientales  qui  font  école  dans  le 
monde  savant,  autant  et  plus  peut  être  que  les 
cours  similaires  du  collège  des  Trois- Langues 
de  la  première  Université  de  Louvain 

Tel  est.  Messieurs,  notre  bilan.  Ii  a  été  revu 
et  signé  par  des  autorités  de  la  science.  Vous 
vous  en  convaincrez  tout  à  l'heure,  quand  j'aurai 
la  joie  de  vous  dire  les  noms  de  ceux  qui  cm 
accepté  avec  bonheur  le  titre  de  docteur  honoris 
causa,  à  l'occasion  de  ces  fêtes  jubilaires,  témoi- 
gnant ainsi  que  l'Université  catholique  de  Lou- 
vain est  une  grande  institution  scientifique,  et 
que  lui  être  attaché  par  les  liens  du  Doctorat 

Ap.  -  3. 


(      XLVI      ) 

est  un  honneur,  même  pour  ceux  qu'une  vie 
entière  consacrée  aux  labeurs  de  la  science  a 
couronnés  de  célébrité  et  de  gloire. 

Nous  avons  donc  servi  la  science.  Mais  avons- 
nous  dans  la  même  mesure  servi  la  foi?  Où  sont 
les  chrétiens  de  conviction  et  d'action  sortis  de 
nos  mains? 

Messieurs,  regardez  vous  vous-mêmes;  écou- 
tez les  battements  de  vos  coeurs,  sondez  vos 
sentiments  intimes,  interrogez  vos  croyances 
religieuses  :  n'est-ce  pas  que  vous  appartenez 
tous  du  fond  de  vos  entrailles  à  Jésus-Christ  et 
à'  l'Église?  Eh  bien,  Vous  êtes  nos  fils,  les  fils  de 
l'Université;  c'est  elle  qui  vous  a  nourris  et 
élevés,  et  elle  a  bien  le  droit  d'en  être  fière 
aujourd'hui  devant  Dieu  et  devant  les  hommes. 

Mais  cette  assemblée,  quelque  nombreuse 
qu'elle  se  presse  en  cette  enceinte,  n'est  qu'une 
faible  députation  de  la  grande  armée  du  dehors. 
Salut  à  tous  les  fils  fidèles  de  Y  Aima  Mater!  Ils 
se  trouvent  partout  à  la  tête  des  œuvres  de  Foi, 
et  rien  ne  se  fait  sans  eux  pour  la  cause  de  la 
vérité  et  du  bien. 

N'tntendez-vous  pas.  Messieurs,  répéter 
chaque  jour  que  l'Université  de  Louvain  est  le 
boulevard  de  la  foi  dans  notre  belle  et  noble 
patrie;  que  là  est  la  force,  l'espérance  et  le  salut, 
parce  que  là  régnent  les  saines  doctrines,  parce 
que  là  tous  les  efforts  tendent  au  maintien  des 
bonnes  mœurs,  parce  que  là  les  jeunes  gens 


(     XLVII     ) 

trouvent  des  sociétés  que  j'appellerais  volontiers 
des  sociétés  de  préservation  et  de' secours  mu- 
tuels :  les  Conférences  de  la  Société  de  saint 
Vincent  de  Paul  qui  ont  fait  naître  et  qui  ali- 
mentent continuellement  dans  le  pays  entier 
tant  d'autres  Conférences  où  Ton  conserve  la  foi 
sous  l'égide  de  la  charité;  la  Sodalité  de  la 
sainte  Vierge,  qui  n'inscrit  plus  au  nombre  de 
ses  membres,  comme  sous  la  première  Univer- 
sité, des  empereurs  et  des  rois,  mais  dont  les 
fasies  toujours  illustres  enregistrent  à  l'heure 
présente  sept  cent  quatre  vingt-quatre  étudiants, 
enrôlés  sous  le  nom  et  le  drapeau  de  Marie;  la 
Conférence  de  saint  Thoma»  dWquin,  héritière 
de  la  Milice  angélique  de  l'ancienne  Aima 
Mater,  et  qui  groupe  en  un  cercle  d'élite  ceux 
qui  ont  pris  pour  Protecteur  spécial  le  saint 
Docteur  donné  par  Léon  XIII  comme  patron  aux 
Universités  catholiques  du  monde  ;  V École 
d'adultes  qui  présente  au  ciel  et  à  la  terre  ce 
touchant  spectacle  de  soixante-dix  jeunes  gens 
employant  chaque  soir  leurs  heures  de  récréa- 
tion à  instruire  et  à  moraliser  les  fils  des  ou- 
vriers, et  que  rien  ne  fatigue,  rien  ne  décourage, 
quand  il  s'agit  de  se  dévouer  à  une  œuvre  dont 
le  but  est  d'ennoblir  les  âmes,  de  prévenir  les 
cataclysmes,  de  se  porter  courageusement  au 
secours  île  la  société  en  détresse. 

Enfin,  Messieurs,  à  Louvain,  je  le  ré; 
la  force,  l'espérance  et  le  salut,  parce  que  la, 


(      Xi.  VIII      ) 

l'esprit  est  profondément  chrétien,  et  que  l'Uni- 
versité n'a  pas  peur  de  montrer  publiquement 
ses  croyances,  soit  que  précédée  de  la  croix  elle 
parcoure,  bannières  déployées ,  au  chant  des 
prières  liturgiques,  les  rues  de  la  cité,  chaque 
fois  que  le  successeur  de  Pierre  ouvre  sur  le 
monde  les  trésors  et  le  pardon  du  jubilé;  soit 
qu'elle  organise,  au  mois  de  mai,  avec  une  ar- 
deur qui  augmente  d'année  en  année,  ces  beaux 
pèlerinages  à  pied,  parmi  les  cantiques  et  les 
prières,  vers  le  sanctuaire  de  Notre-Dame  de 
Montaigu,  que  nos  Princes  jadis  ont  fondé  et  où 
nos  Princes  encore  vont  accomplir,  à  l'édifica- 
tion de  la  Belgique  catholique,  le  vœu  de  leur 
royale  piété. 

Le  Souverain  Pontife  sait  ces  choses  de  l'Uni- 
versité catholique  :  et  voilà  pourquoi  il  nous  a 
réservé  pour  ce  jour  la  plus  belle  récompense 
qu'il  nous  est  possible  d'ambitionner  :  un  admi- 
rable bref  tout  rempli  de  tendresse  et  une  pater- 
nelle bénédiction  sortie  de  son  cœur  ému  pour 
être  le  gage  assuré  de  nos  destinées  futures. 

Nosseigneurs  les  Évoques  aussi  savent  ces 
choses  :  et  voilà  pourquoi  les  chefs  augustes  et 
pères  bien-aimés  de  l'Université  ont  tenu  à 
venir  tous,  tous  sans  exception,  présider  nos 
fêtes,  nous  apporter  leurs  félicitations  et  leurs 
vœux,  unir  leur  bénédiction  à  celle  de  Léon  XIÎIV 
le  Pontife  des  hautes  études  et  de  la  paix. 


(      XLIX      ) 

Enfin,  le  pays.et  l'étranger  savent  ces  choses  : 
et  voilà  pourquoi  une  multitude  immense  esl 
accourue  avec  des  acclamations,  qui  s'adr.  s- 
sentsans  doute  à  l'Université  de  Louvain,  centra 
fécond  de  science,  mais  d'abord  et  surtout  à 
l'Université  catholique,  centre  vivant  de  foi. 

La  science  est  l'honneur  d'un  pays  et  la  foi  est 
sa  meilleure  sauvegarde  :  en  sorte  que  l'Uni- 
versité de  Louvain,  en  même  temps  qu'elle  est 
une  institution  scientifique  et  religieuse,  est 
aussi  une  institution  éminemment  patriotique 
et  nationale. 

Nous  le  disions,  il  n'y  a  pas  longtemps,  devant 
le   Représentant    du    Roi    dans    la  province   : 

-  Trois  vénérables  monuments,  si  rapprochée 

-  qu'ils  semblent   s'embrasser,  ne  cessent  de 

-  nous  rappeler  notre  but  et  notre  histoire  :  les 

-  vieilles  Halles  universitaires,  c'est  adiré  la 
»  science;  l'hôtel  de  ville,  représentation  magni- 

-  tique  de  nos  franchises  et  de  nos  libertés  histo 

-  riques;  la  somptueuse  collégiale  de  St-Pierre, 

-  témoignage  toujours  debout  de  la  foi  de  nos 
»  pères,  qui  nous  a  vus  tant  de  fois  prier  pour 
»  la  Belgique  et  pour  le  Roi. 

»  La  science,    nos    libertés   traditionnelles, 

-  notre  foi  :  voilà  un  demi- siècle  que  nous  y 

-  sommes  fidèles.  * 

Ces  paroles,  Messieurs,  nous  aimons  à  les  ré- 
péter aujourd'hui  ;  oui,  nous  avons  été  fidèles  à 
la  science,  à  nos  libertés,  à  notre  foi.  Demand ez 


(  I-  ) 

le  à  ces  quatre  professeurs  (1)  de  notre  première 
année  académique  à  Louvain  —  deux  profes- 
seurs émérites  et  deux  professeurs  encore  ensei- 
gnant —  que  la  Providence  semble  avoir  voulu 
nous  conserver  jeunes  de  forces  et  de  cœur 
comme  pour  être  nos  témoins  en  ce  jour.  De- 
mandez-le aussi  au  plus  ancien  de  nos  étudiants, 
au  fils  aine  de  V Aima  Mater  devenu  plus  tard 
son  guide, respecté  et  tendrement  chéri,  à  ce 
vénérable  Mgr  X amoche,  le  créateur  du  collège 
Juste-Lipse,  du  nouvel  Institut  anatomique,  de 
l'École  d'agriculture,  le  fondateur  de  la  Maison 
des  Étudiants,  ce  légitime  objet  de  ses  soins  et 
de  son  orgueil  paternels!  Ah!  Combien  nous 
iegrettons  que  son  grand  âge,  sa  sensibilité  et 
sans  doute  aussi  son  extrême  modestie  l'aient 
empêché  de  venir  ici,  par  sa  présence,  témoi- 
gner pour  nous  et  recevoir  en  même  temps  de 
nous  tous  le  tribut  d'hommages  dû  à  l'écrivain, 
à  l'érudit,  au  noble  chef  île  l'Université,  notre 
ami  et  notre  modèle. 

Messieurs,  j'ai  étalé  un  peu  longuement  peut- 
être  nos  titres  d'honneur.  Toutefois  ce  n'est  pas 
notre  gloire  que  j'ai  cherchée  :  non  nobis  Do- 
mine, non  nobis,  sed  nomini  tuo  da  gloriam. 
Un  voile  d'humilité  doit  couvrir  les  œuvres 
chrétiennes;  mais  il  doit  être  permis  de  lever  ce 
voile  au  moins  une  fois,  afin  que  les  hommes 

\)  MM   Craninx,  Smolders,  Michaux  et  Van  Beneden. 


(     LI     ) 

voyant  nos  œuvres  glorifient  le  Père  qui  est  aux 
cieux,  ut  videant  opéra  vestra  bona  et  glorift- 
cent  Patrem  vestrum  qui  in  cœlis  est- 

Mais  il  faut  abréger,  car  voici  l'heure  de  la 
reconnaissance  : 

Vive  et  filiale  reconnaissance  à  Sa  Sainteté 
Léon  XIH,  l'illustre  Pontife  glorieusement  ré- 
gnant, qui  ne  cesse  de  donner  à  l'Université 
catholique  des  preuves  éclatantes  de  son  estime, 
de  sa  confiance,  de  son  affection,  comme  avaient 
fait  avant  lui  le  saint  Pape  Grégoire  XVI,  notre 
fondateur,  et  cet  immortel  Pie  IX  dont  le  nom 
est  encore  sur  toutes  les  lèvres,  le  souvenir 
dans  tous  les  cœurs. 

Respectueuse  reconnaissance  au  Roi  qui  gar- 
dant envers  l'Université  les  sentiments  haute- 
ment reconnus  de  son  auguste  Père,  a  daigné, 
par  un  don  de  royale  munificence,  s'associer  à 
nos  fêtes  et  sous  le  règne  duquel  l'enseignement 
supérieur  a  été  doté  d'une  loi  d'affranchissement 
éminemment  en  harmonie  avec  l'esprit  de  la 
Constitution  de  1830,  et  déjà  si  féconde  en  pro- 
grès scientifiques  dus  à  l'initiative  et  à  la  liberté. 

Profonde  reconnaissance  à  Nosseigneurs  les 
Évêques  qui  ont  hérité  de  tout  l'amour  de  leurs 
généreux  prédécesseurs  pour  l'Université,  et 
qui  mettent  aujourd'hui,  par  leur  présence  ici, 
le  comble  à  tous  les  bienfaits  de  l'Épiscopat  :  car 
cette  présence  atteste  l'union  intime  de  VAlma 
Mater  avec  ses  chefs,  des  enfants  avec  leurs 


(     LU     ) 

Pères,  de  la  partie  choisie  du  troupeau  avec  les 
Pasteurs. 

Reconnaissance  au  cher  et  noble  clergé  belge 
qui  nous  a  soutenus  pendant  cinquante  ans  de 
ses  ardentes  et  précieuses  sympathies  avec  une 
constance,  une  abnégation,  un  dévouement 
auxquels  nous  ne  pouvons  penser  sans  émotion. 

Reconnaissance  au  pays  catholique  qui,  ayant 
trouvé  dans  sa  loi  assez  de  ressources  pour  la 
fondation  de  l'Université,  en  a  su  trouver  aussi 
pour  son  maintien  et  pour  son  développement, 
et  qui,  en  ces  jours  de  gêne  générale,  a  voulu 
pourtant  s'imposer  encore  des  sacrifices  extra- 
ordinaires pour  organiser,  par  le  concours  de 
tous,  ces  magnifiques  fêtes  jubilaires  dont  le 
souvenir  marquera  dans  nos  annales. 

Reconnaissance  à  la  ville  de  Louvain  qui  nous 
a  appelés  au  siège  de  l'antique  Aima  Mater, 
nous  honorant  d'une  confiance  aujourd'hui  si 
bien  justifiée  et  mettant  à  notre  disposition  les 
locaux  et  les  richesses  scientifiques  du  passé, 

-  pour  l'avancement  des  études,  pour  la  gloire 
du  pays,  pour  le  bien-être  des  habitants.  «  Ainsi 
s'exprimait  dans  cette  même  salle,  lors  de  l'in- 
stallation de  l'Université,  M.  le  bourgmestre 
Van  Bockel.  Et  il  ajoutait  :  -  Ah!  si  le  bonheur 
»  m'était  réservé  de  voir  encore  une  fois  accou- 

-  rir  cette  belle  et  généreuse  jeunesse,  l'espoir 

-  des  familles,  l'élite  de  l'avenir  de  notre  heu- 
*  reuse  patrie,  je  me  verrais  au  comble  de  mes 


(     LUI      ) 

-  vœux.  ■  Ces  vœux  sont  remplis,  et  nous  avons 
élevé  à  M.  Yan  Bocltel,  dans  la  collégiale  de 
Saint-Pierre,  un  monument  qui  est  le  témoigna 
de  la  gratitude  publique. 

Messieurs,  je  n'ai  pas  tout  dit,  tant  la  liste  de 
nos  bienfaiteurs  est  longue! 

Reconnaissance  à  la  presse  dont  l'appui  ne 
nous  a  jamais  fait  défaut,  qui  a  pris  constam- 
ment en  mains  tous  nos  intérêts,  qui  s'est  tou- 
jours fait  un  devoir  d'ouvrir  ses  colonnes  à  tout 
ce  qui  regarde  le  mouvement  et  la  vie  acadé- 
miques, et  qui  a  véritablement  bien  mérité  de 
l'Université. 

Reconnaissance  à  Y  Association  des  anciens 
Étudiants  et  à  V  Union  des  Ingénieurs,  œuvres 
providentielles,  venues  en  leur  temps,  pour  pro- 
curer à  tant  de  frères  moins  heureux  des  biens 
autrefois  très  abondants,  mais  dont  la  source  ne 
saurait  tarir,  parce  que  cette  source,  c'est  la  foi 
et  c'est  la  charité. 

Reconnaissance  aux  familles  chrétiennes  qui 
continuent,  souvent  par  un  effort  de  courage,  à 
nous  conîier  leurs  fiis;  et  aux  établissements 
d'instruction  moyenne  qui,  chaque  année,  nous 
envoient  ces  jeunes  gens  —  au  nombre  de  40U  — 
bien  préparés,  vertueux,  ayant  appris  à  respec- 
ter l'autorité,  à  aimer  l'ordre  et  le  travail. 

Et  ici,  chers  étudiants  de  la  Belgique  et  de 
1  étranger,  je  m'adresse  à  vous,  non  pour  vous 
remercier  vous  aussi  (un  père  ne  doit  pas  remer- 


(      LTV      ) 

cier  ses  enfants),  mais  pour  vous  présenter  à 
Nosseigneurs  les  Èvêques,  à  cette  noble  assem- 
blée, au  pays,  à  toutes  les  nations  auxquelles 
vous  appartenez,  pour  vous  présenter,  dis  je, 
comme  notre  gloire  la  plus  pure,  comme  nos 
plus  précieux  trésors,  ou,  selon  l'expression  de 
l'Apôtre,  comme  notre  joie  et  notre  couronne. 

Et  si  je  l'osais,  je  présenterais  également  au 
nom  des  grands  Recteurs  qui  ont  précédé  ma 
faiblesse,  cette  légion  d'anciens  étudiants,  aussi 
courageuse,  aussi  dévouée  à  Jésus- Christ  que  la 
légion  thébaine;  et  levant  les  yeux  au  ciel,  je 
m'écrierais  :  «  Seigneur,  c'est  votre  oeuvre,  et 
elle  est  admirable  sous  nos  yeax.  Domine,  opus 
tuu/n.  et  est  mirabile  in  oculis  nostris.  » 

C'est  vers  vous,  monseigneur  le  Vice- Recteur 
et  messieurs  les  Professeurs,  que  je  me  tourne 
en  rïnissant.  A  vous  en  particulier  la  reconnais- 
sance de  Y  Aima  Mater! 

A  vous,  messieurs  les  Professeurs  émérites, 
qui  nous  avez  laissé  de  si  beaux  exemples  à 
imiter  et  qui  pouvez  légitimement  dire  devant 
les  triomphants  résultats  des  cinquante  années 
de  notre  vie  universitaire  :  quorumpars  magna 
fui. 

A  vous  tous,  mes  honorés  et  bien  chers  col- 
lègues. A  vous,  Faculté  de  théologie,  dont  les 
savants  travaux  sont  si  grandement  appréciés, 
au  point  qu'une  célèbre  Revue  américaine,  par- 
lant des  docteurs  de  la  Belgique,  leur  adresse  ce 


(     LV     ) 

cri  de  reconnaissance  :  «  Proficiant!  Les  écoles 
de  Rome  elles-mêmes  (ont  usage  de  leurs  livres 
et  ils  prennent  place  parmi  les  premiers  dans 
l'Église  de  Dieu!  »  (i).  Oui,  à  vous,  Faculté  maî- 
tresse, qui  avez  donné  à  notre  Mère  la  Sainte 
Église  un  martyr  aux  jours  néfastes  de  la  Com- 
mune (2),  comme  votre  devancière  avait  compté 
plusieurs  disciples  parmi  les  martyrs  de  Gor- 
cum;  à  vous  qui  avez  fourni  des  missionnaires 
aux  pays  les  plus  lointains,  des  docteurs  aux 
deux  continents,  des  théologiens  et  des  cano- 
nistes  au  concile  du  Vatican,  un  Cardinal-Arche- 
vêque au  siège  de  Malines,  un  Archevêque  au 
siège  de  Varsovie,  deux  Archevêques  et  cinq 
Évêques  à  l'Amérique,  grâce  â  l'un  desquels  — 
nous  pouvons  l'espérer  —  les  États-Unis  auront 
bientôt  à  leur  tour  une  université  catholique, 
qui  vérifiera  le  mot  de  Montalembert  :  «  L'Uni- 
versité de  Louvain  est  le  modèle  des  universités 
futures.  » 

A  vous,  Faculté  de  droit,  d'où  sont  sortis  tant 
de  magistrats  intègres,  des  représentants  de  la 
nation,  des  hommes  d'État,  des  conseillers  de  la 
Couronne,  qui  avez  su  établir,  au  sein  même  de 
la  capitale,  tout  un  barreau  composé  de  vos  dis- 
ciples; à  vous  dont  les  docteurs  tiennent  toutes 
les  plumes  au  service  du  droit  et  portent  la 


(1;   The  Pastor.  Janvier  ol  mms  1883. 
1    !•  Il   P.  Tardieu.de  la  ccHigrégatioD  des  Sacrés  Cœurs  (Picpus). 


(     LVI     ) 

parole  dans  toutes  les  assemblées  où  se  débattent 
les  grands  intérêts  de  l'Eglise  et  de  la  Patrie 
belge. 

A  vous,  Faculté  de  médecine,  justement  re- 
nommée, qui  avez  occupé  tant  de  sièges  à  l'Aca- 
démie et  qui  depuis  cinquante  ans  envoyez  par- 
tout des  médecins  instruits,  des  médecins  chré- 
tiens. C'est  par  vous  que  l'Université  est  si  popu- 
laire en  Belgique  et  que  nous  avons  le  droit  de 
nous  écrier  comme  les  chrétiens  des  premiers 
siècles  :  Xous  remplissons  les  villes  et  les  vil- 
lages. 

A  vous,  Faculté  de  philosophie  et  lettres,  qui 
malgré  l'ardeur  des  controverses  brûlantes  et  au 
milieu  de  l'agitation  des  questions  les  plus  épi- 
neuses, avez  su  néanmoins  conserver  toujours 
la  soumission  dos  esprits  et  des  cœurs  à  la  sainte 
Église  romaine  ;  à  vous  qui  avez  eu  une  si  grande 
part  dans  les  travaux  sur  l'histoire  nationale  et 
sur  notre  belle  littérature  flamande,  et  qui  parmi 
vos  autres  titres  d'honneur  pouvez-vous  glorifier 
de  voir  bon  nombre  de  vos  disciples  occuper 
avec  éclat  des  chaires  de  haut  enseignement 
dans  les  Universités  officielles. 

A  vous,  Facuité  des  sciences,  que  les  acadé- 
mies ont  si  souvent  récompensée,  qui  n'avez 
peur  —  vous  l'avez  prouvé  —  d'aucun  progrès 
accompli  ou  à  accomplir,  d'aucune  découverte 
faite  ou  à  faire,  d'aucune  lutte  scientifique  sou- 
tenue ou  à  soutenir;  à  vous  qui  avez  largement 


(      LVII      ) 

contribué  à  ranger  notre  Université  parmi  ■  les 
plus  célèbres  universités  du  monde  »,  pour  em- 
ployer les  termes  mêmes  dont  se  servait  l'Uni- 
versité d'Edimbourg  lorsqu'elle  nous  invitait 
aux  fêtes  de  son  trois  centième  anniversaire 

A  vous  enfin,  Écoles  spéciales  et  Institut  agri- 
cole, deux  fondations  sœurs,  également  utiles, 
également  nécessaires,  et  j'ajouterai  également 
chères  à  tous,  qui,  jeunes  encore,  avez  déjà  jeté 
un  très  vif  éclat  et  placé  le  nom  de  Louvain  dans 
une  auréole  nouvelle  jusqu'au  delà  des  mers. 
L'antique  Aima  Mater  bénit  ces  fils  qu'elle 
n'avait  point  connus  et  qui  s'apprêtent  à  devenir 
un  des  plus  riches  fleurons  de  son  diadème. 

Ma  lâche  est  terminée. 

Quand  un  père  de  famille,  un  magistrat,  un 
prêtre  célèbrent  leur  jubilé  d'or,  il  se  mêle  à  la 
fête  un  sentiment  mélancolique  :  car  les  années 
ont  emporté  la  meilleure  partie  d'eux-mêmes, 
c'est  la  fin  qui  approche. 

Il  n'en  est  pas  ainsi  du  jubilé  d'or  d'une  insti- 
tution qui  a  ses  racines  dans  le  passé  et  dont  on 
peut  dire  qu'elle  fait  partie  intégrante  de  la  vie 
nationale.  Appuyée  sur  les  sympathies  de  la 
nation  et  de  l'étranger,  forte  comme  la  foi  dont 
elle  est  l'œuvre,  privilégiée,  l'Université  de  Lou- 
vain peut  regarder  l'avenir  d'un  œil  tranquille 
et  assuré.  Elle  marchera  de  progrès  en  progrès 
—  car  le  progrès  est  la  loi  de  la  science  comme 
elle  est  celle  de  la  vie  —  et  elle  verra,  de  gêné- 


(      LV1II      ) 

ration  en  génération,  sa  jeunesse  se  renouveler 
comme  celle  de  l'aigle,  renovabitur  ut  aquilœ 
juv entas  tua. 

Et  maintenant,  Messieurs,  je  vous  invite  tous, 
ceux  du  passé  et  ceux  du  présent,  à  rendre 
ensemble  publiquement  gloire  à -Dieu ,  senes 
cum  junioribus  laudent  nomen  Dominî,  et  à 
acclamer  Jésus-Christ.  C'est  lui ,  c'est  Jésus- 
Christ  que  nous  voulons  servir  en  servant  — 
comme  je  crois  l'avoir  prouvé  par  des  faits  — 
la  science,  la  religion  et  la  patrie! 


Liste  des  Docteurs  a  honoris  causa»). 


THEOLOGIE. 

Son  Éminence  le  cardinal  Simor,  primat  de 
Hongrie. 

Mgr  Hettinger,  professeur  à  l'Université  de 
Wurzburg. 

Don  Vicente  de  ia  Fuente,  doyen  de  la  Faculté 
de  droit  de  l'Université  de  Madrid. 

DROIT. 

M.  Lucien  Brun,  membre  du  Sénat  français, 
professeur  à  la  Faculté  catholique  de  Lyon. 

M.  Demolombe,  professeur  de  la  Faculté  de 
droit  de  Caen. 

M.  Vering,  professeur  de  droit  romain  et  de 
droit  canonique  à  l'Université  de  Prague. 

MÉDECINE. 

M.  Ceccarelli,  médecin  en  chef  de  l'hôpital  de 
l'Enfant  Jésus  et  de  l'hôpital  Fate  bene  fratelli, 
à  Rome. 

M.  St  George  Mevart,  membre  de  la  Société 
royale  de  Londres. 

PHILOSOPHIE  ET  LETTRES 

Mgr  Baunard,  professeur  à  la  Faculté  catho- 
lique de  Lille. 


(■     LX      ) 

M.  le  commandeur  de  Rossi,  conservateur  des 
musées  du  Vatican,  membre  de  l'Institut  de 
France. 

M.  le  baron  von  Ertling,  professeur  à  l'Uni- 
versité de  Munich,  membre  du  Reichsrath. 

M.  Léon  Gautier,  professeur  à  l'École  des 
chartes  de  Paris. 

Mgr  Janssen,  professeur  d'histoire  à  Franc- 
fort sur-le-Mein. 

M.  ltalo  Pizzi,  professeur  de  langues  orien- 
tales à  l'Université  de  Florence. 

M.  Schaepman,  professeur  au  Séminaire 
d'Utrecht,  membre  de  la  seconde  Chambre  des 
Pays-Bas. 

M.  Auguste  Snieders,  le  grand  romancier 
flamand. 

Mgr  Salvatore  Talamo,  préfet  des  études  du 
Séminaire  pontifical  à  Rome,  secrétaire  du  con- 
seil de  l'Académie  de  St-Thomas  d'Aquin. 

Mgr  Van  Weddingen,  aumônier  de  la  Cour, 
l'un  des  trente  membres  de  l'Académie  romaine 
de  St-Thomas  d'Aquin. 

M.  Arthur  Verhaegen,  ingénie^  honoraire 
des  ponts  et  chaussées,  auteur  de  Y  Histoire  des 
cinquante  dernières  années  de  V ancienne 
Université  de  Louvain. 

SCIENCES. 

Sa  Majesté  l'Empereur  du  Brésil,  membre  de 
l'Institut  de  France  et  de  l'Académie  royale  de 
Belgique. 


(     LXI     ) 

S  A.  Impériale  et  Royale  l'archiduc  Rodolphe, 
prince  héritier  d'Autriche,  auteur  de  savants 
travaux  sur  l'ornithologie. 

Son   Éminence  le  cardinal  Haynold.    arche 
véque  de  Colocsa  (Hongrie). 

M.  le  prince  Baldassaro  Boncompagni,  mem- 
bre de  l'Académie  des  Nuovi-Lincei. 

M.  Barré  de  Saint  Venant,  comte  romain, 
membre  de  l'Institut  de  France. 

M.  J.  B.  Dumas,  secrétaire  perpétuel  de  l'Aca- 
démie des  sciences  de  Paris,  membre  de  l'Aca- 
démie française  et  de  l'Académie  royale  de  Bel- 
gique. 

M.  D'Abbadie,  membre  de  l'Institut  de  France. 

M.  de  Lapparent,  professeur  à  la  Faculté 
catholique  de  Paris. 

M.  De  Lesseps,  membre  de  l'Institut  de  France. 

M.  Albert  Gaudry,  membre  de  l'Institut  de 
France. 

M.  Pasteur,  membre  de  l'Institut  de  France 
et  de  l'Académie  royale  de  Belgique,  professeur 
à  l'École  normale  de  Paris. 

M.  George  Ville,  professeur  et  administra  leur 
du  Musée  d'histoire  naturelle  à  Paris. 


A  ces  noms  il  faut  ajouter  deux  promotions 
qui  ont  été  faites  avant  ou  après  les  fêles,  mais 
à  l'occasion  du  Jubilé,  savoir  .- 

Docteur  honoris  causa  de  la  Faculté  de  philo- 

Ap.  —  4 


(     LXII      ) 

sophie  et  lettres,  M.  Beaune,  ancien  procureur 
général  aux  cours  d'appel  d'Alger,  d'Aix  et 
d'Alger,  professeur  à  la  Faculté  catholique  de 
droit  de  Lyon,  auteur  avec  M.  J.  d'Arbaumont  de 
l'ouvrage  intitulé  :  Les  Universités  de  Franche- 
Comté. 

Docteur  honoris  causa  de  la  Faculté  de  théo- 
logie. M.  le  chanoine  Walsh.  sénateur  de  l'Uni- 
versité royale,  secrétaire  du  synode  national 
d'Irlande,  président  du  grand  séminaire  de 
Maynooth. 


Adresse    du    Corps   académique 
à  Sa  Sainteté  LÉON  XIII 


Beatissime  Pater, 
i  minibus  sane  notura  est, 
sed  tamen  nostris  hisce 
temporibus  memoratu  di- 
gnum  Ronianos  Pontiflces, 
orthodoxae  fidei  vindices  ac 
magistros,  non  modo  reli- 
gionis  sed  litterarurn  quo- 
que  incrementis  quovis  se- 
culo  quam  maxinio  studio 
inrubuisse.  Ad  tam  salutare 
in^titutum  ab  eis  provisum 
est  sive  erectis  ubicurnque 
scholis,  efl'ormatisque  piis 
simul  ac  doctis  antecesso- 
ribus,  sive  sapientissiniis 
editisconsti  tut  ion  ibus,  sive 
conditis  etiam  universita- 
tibus  studiorum  celeberri- 
mis  :  ita  quidem  ut  eos 
historiatestetur  non  minus 
civilissocietatisbonoquam 
religioni  et  bonis  artibus 
christianae  juventutis  con- 
BUluis 


inbM-ijuaepraeclara  pon- 
tiflciae  BOllicitudinis  docu- 


Très  Saint  Perl. 

Un  fait  de  notoriété  uni- 
verselle et  qui  mérite  ce- 
pendant d'être  rappelé, 
dans  les  temps  où.  nous 
sommes,  c'est  que  les  Pon- 
tifes romains,  défenseurs 
et  maîtres  de  la  vraie  foi, 
ont  travaillé  avec  le  plus 
grand  zèle,  à  toute  époque, 
au  développement  non-seu- 
lement de  la  religion  mais 
aussi  des  sciences  et  des 
lettres.  Ils  ont  pourvu  a 
l'accomplissement  d'un  but 
si  salutaire,  soi  t  en  érigeai)  t 
partout  des  écoles  et  eu 
assurant  la  formation  de 
professeurs  à  la  fois  pieux 
et  savants,  soit  en  publiant 
les  constitutions  les  plus 
sages,  soit  encore  en  fon- 
dant les  Universités  les 
plus  célèbres.  Aussi  l'his- 
toire leur  donne-t-elle  le 
témoignage  qu'ils  n'on ! 
moins  servi  les  intérêts  d<j 
la  société  que  ceux  de  la 
religion  et  de  l'instruction 
de  la  jeunesse  chrétienne. 

Parmi    tant    de    pr<": 
éclatantes  de  la  sollicitude 


(     LXIV 


rnenta  non  inflmo  loco  re- 
censeri  débet  Lovaniensis 
illa  Academia  quae  a  Mar- 
tino  V°  S.  P.  erecta  A"  1425 
amplissimis  et  ornata  fa 
cultatibus  per  quatuor  fere 
secula  totius  Belgii  populis 
veluti  fax  praeluxit  et  rei- 
publicaeinnumera  contulit 
bénéficia.  Quae  cum  seculo 
praeterito  ad  finem  ver- 
gente  in  universa  rerurn 
perturbatione  eversa  ja- 
cuisset,  -consilio  episcopo- 
rum  nostrae  regionis,  fa- 
vente  imprimis  S.  P.  Gre- 
gregorio  XVI  feiicis  memo- 
riae.  omnium  catliolicorum 
voto  et  sumptibus  surrexit, 
egregium  spécimen  an  tiqui 
foederis  divinam  inter 
humanamque  sapientiam 
praestitura. 


Haec  igitur  per  dimidiam 
hujus  seculi  partem  ita 
adolevit,  ut  plus  quam  x 
millia  alumnorum  quorum 
mores  fidem  tuita  est  ad 
varia  societatis  civilis  vel 
etiam  sacrae  bierarchiae 
munia  obeunda  praepara- 
verit;  et  adeo  sibi  paren- 
tum  animos  devinxit,ut  in 
dies  crescat  numerus  dis- 


pontificale, ce  n'est  pas  au 
dernier  rang  qu'il  faut  men- 
tionner cette  Université  de 
Louvain  qui,  fondée  par  le 
souverain  Pontife  MartinV, 
en  1425,  et  enrichie  de  très 
larges  privilèges,  a  été, 
pendant  près  de  quatre  siè- 
cles, la  lumière  de  toute 
la  Belgique  et  la  source 
d'innombrables  avantages 
pour  l'Etat  Renversée  à  la 
fin  du  siècle  dernier  dans 
la  perturbation  universelle 
des  institutions,  elle  se  re- 
leva par  l'initiative  de  nos 
êvèques,à  la  faveur  surtout 
de  l'autorité  de  Grégoire 
xvi  d'heureuse  mémoire, 
d'après  les  vœux  et  avec  les 
générosités  de  tous  les  ca- 
tholiques, pour  fournir  un 
brillant  exemple  de  l'an- 
tique alliance  entre  la  sa- 
gesse divine  et  la  sagesse 
humaine. 

Aussi,  pendant  le  d?mi 
siècle  qui  vient  de  s'écouler, 
elle  a  pris  de  si  heureux 
développements,  que  plus 
de  dix  mille  jeunes  gens  qui 
lui  avaient  confié  le  soin 
de  conserver  leurs  mœurs 
et  leur  foi,  ont  été  prépares 
par  elle  a  l'exercice  des  di- 
verses fonctions  de  la  so- 
ciété civile  ou  même  aux 


(     LXV     ) 


cipuloruni  quorum  MDi 
anno  proxime  elapso  re- 
censebantur);  et  omnium, 
etiam  adversariorum,  con- 
sensu  non  modo  de  scientia 
deque  litteris  bene  mérita, 
sed  totius  gentis  ornamen- 
tum,  patriaeque  decus  exis- 
timetur. 


In  tanta  certe  theologo- 
rum,  jurisperitorum,  me- 
dicorum,  doctorum  philo- 
sophiae  et  scientiae  natu- 
ralis  péri  toi  uni  virorum 
etiam  ingenio  artes  exco- 
lentium  propagine  impri- 
mia  elucet  tidei  constantia, 
amor  Ecclesiae,  vita  chris- 
tianis  imbuta  principiis  : 
ita  ul  Aima  Mate)'  Lova- 
niensis  non  modo  flrmissi- 
mum  reipublicae  subsi- 
dium  per  optimos  cives 
i)Uu.s  aluit,  sed  etiam  acer- 
rimos  doctrinae  et  liber- 
tatis  ecclesiae  vindieesnec- 
non  omnis  veri  assertores 
omnisque  boni  opinces  et 
patronos  per  fllios  suos 
praestare  merito  gloriari 


devoirs   de    la    hiérarchie 

sacrée;  elle  a  su  tellement 
B'al  tacher  les  familles  que 
chaque  jour,  croit  le  nom- 
bre de  ses  élèves  le  recen- 
sement de  l'année  dernière 
en  comptait  seize  cents),  et 
que  de  l*aven  de  tous,  même 
des  adversaires,  tout  en 
ayant  bien  mérité  de  la 
science  et  des  lettres  elle 
est  considérée  comme  l'hon- 
neur du  pays  tout  entier  ht 
l'illustration  de  la  patrie. 
Dans  cette  multitude  d 
théologiens,  de  juriscon- 
sultes, de  médecins,  de 
docteurs  en  philosophie, 
d'hommes  versés  dans  la 
connaissance  des  sciences 
naturelles  ,  d'ingénieur- 
sortis  de  son  sein,  ce  qui 
brille  surtout  c'est  la  cons- 
tance de  la  foi,  l'amour  de 
l'Eglise,  une  vie  pénétrée 
des  principes  chrétiens  :  a 
ce  point  que  notre  Aima 
Matera  droit  de  se  glorifier 
non-seulement  d'être  un 
des  plus  fermes  soutiens 
de  l'Etat  par  les  excellents 
citoyens  qu'elle  a  é\> 
mais  aussi  de  fournir  dans 
la  personne  de  ses  tlls  d'ar- 
dents défenseurs  de  Te; 
gnement  et  de  la  1 
1  ' r: lt ]  i - < * .  des  protecteurs 

Ap    -  4. 


(.     LXVI     ) 


Quapropter.  quum  jam 
faventeDeoquinquagesima 
recurrat  faustissimae  in- 
staurations anniversaria 
dies.  meinores  istiusprae- 
cepti  quod  in  Levitico 
profertur  :  ••  Sanctificàbis 
annum  quinquagt  simum 
quia  et  quin- 

qjMtgesimus  a  ••  Lev. 

XXV  .  attollimus  manus 
nostras  ad  Deum  Optimum. 
Patrem  luminum,  totius 
boni  Fontem;  ad  Deum 
scientiarum  Dominum  ex- 
pandimus  gratos  animos 
pro  collatis  Academiae 
nostrae  beneîîciis;  attolli- 
mus et  oculos  ad  illam 
Pétri  sedem  undejugissol- 
lieitudo  et  benedictio  di- 
vina  iu  nos  abunde  mana- 
verunt.  In  mentem  potissi- 
mum  reeurrit.  B.  P.  quod 
Tu,  in  hac  exceisa  sollicitu- 
dine  constitutus,  quemad- 
modum  olim  et  academiam 
nostram  Tuà  praesentià 
cobonestare  non  dedigua- 
tus  es,  ita  et  mine,  licet 
totius  Orbis  obrutus  nego- 
tiis,  licet  doloribus  oppres- 
sus  universalis  Ecclesiae  et 


la  vérité  s  us  toutes  ses 
formes,  des  hommes  dé- 
voués au  bien  et  à  toutes 
ses  œuvres. 

-st  pourquoi,  profitant 
de  la  faveur  divine  qui  nous 
permet  de  célébrer  le  cin- 
quantième anniversaire 
dune  heureuse  restaura- 
tion, nous  souvenant  de  ce 
précepte  du  Lévitique  : 
■•  Vous  sanctifierez  la  cin- 
quantième année  parce  que 
c'est  Je  Jubile  et  la  cin- 
quantième année  »  .Lev. 
XXV  .  nous  levons  les 
mains  vers  le  Dieu  très  bon, 
Père  des  lumières,  Source 
de  tout  bien;  nous  nous 
répandons  envers  ce  Dieu, 
maître  des  sciences,  en  sen- 
timents de  gratitude  pour 
les  bienfaits  accorde 
notre  Université;  nous  por- 
tons aussi  nos  regards  vers 
cette  chaire  de  Pierre  d'où 
nous  sont  venus  des  gages 
d'une  incessante  sollici- 
tude et  les  flots  de  la  I 
diction  céleste. 

Une  pensée  surtout  se 
présente  à  notre  esprit, 
c'est  que  Vous,  Très  saint 
Père,  établi  dans  c 
charge  sublime,  Vous  qui, 
autrefois  avez  daigne  ho- 
norer de  votre    prés 


(      LXYII      ) 


in  ipsa  Orbe  veluti  exul. 
tamen  scientiarum  incre- 
mentis,rectae  philosophiae 
instituendae,  instaurandis 
historicis  studiis  irapense 
providere  non  desinis.  Imo 
et  nos  vehementissime  mo- 
vet  quod  nullam  deseris 
occasionem  quin  ostendas 
quanto  et  nos  et  gentem 
nostram  amore  prosequi 
digneris.  Inter  haec  tam 
praeclara  tantae  benevo- 
lentiae  documenta  illud 
quoque  recenser!  juvat 
quod  optiniam  philoso- 
phandi  tramitem  doctri- 
namque  D.  Thomae  in 
scholis  catholicis  propa- 
gare  enixe  studueris.  no- 
vumque  inde  academia 
nostra  increnientum  a  Te 
gratuletur  acceptum. 


.•Kquum  est  igitur  ut  in 
bac  solemni  opportunitate, 
B  p.  Academia  Lovaniensis 


notre    Université,   aujour 
d'hui  encore,  malgré  Vos 

accablants  soucis  pour  le 
monde  entier,  malgré   les 
douleurs  de  l'Eglise  un  ; 
selle  qui  pèsent  sur  Vous, 
tout   condamné  que  Vous 
soyez   à    une    sorte   d'exil 
dans    Votre    propre    ville 
éternelle,  Vous  ne  lais 
pas  de  pourvoir  largement 
aux  progrès  des  scieno 
l'établissement  des  fonde- 
ments d'une  saine  philoso- 
phie, à  la  rénovation  des 
études    historiqu* 
sommes    aussi    profondé- 
ment émus  en  voyant  que 
Vous  n'omettez  aucune  oc- 
casion de  témoigner  Votre 
grand  amour  pour  nous  et 
pour    notre    pays.    Parmi 
tant  de  preuves  de  Votre 
insigne  bienveillance,  nous 
aimons  aussi  à  mentionner 
Votre  zèle  à  propager  dans 
les  écoles  catholiques 
cellente  méthode  phi 
phique   et    la  doctrine  de 
St-Thomas  et  nous  tei 
a  signaler  avec  reconnais- 
sance  le   nouvel  honneur 
qui   en   est   résulté    pour 
notre  Université. 

il   est  donc  juste  qu'en 
cette  circonstance    solen 
nelle.  T.  S.  P..  l'Unive 


(     LXVII1     ) 


Tibi  grates  persolvat  dé- 
bitas :  et  sicut  Te,  aman- 
tissimuni  Patrem  Protecto- 
remque  fiâissimum  tenero 
nliorum  affectu  veneratur. 
ita  quoque  Te,  Cliristi  Vica- 
rium,  Pétri  successorem, 
totius  Ecclesiae  Pastorem 
et  infallibilem  Magistrum, 
summâ  cum  reverentià, 
surama  religione  fldeliter 
agnoseit.  in  liisce  tempo- 
rum  aerumnis  illud  certe 
non  parvam  animo  tuo 
consolationem  attulit.quod 
crescente  periculo  crescat 
etiam  in  dies  omnium  bo- 
norum  in  Pétri  sedem  fldes 
et  amor.  Nos  igitur  hodie 
LXXIV  Doctores  istius  Aca- 
demiae  Lovaniensis  ad  pe- 
des  Sanctitatis  Tuae  provo- 
luti,  liumillimum  fidei, 
pietatis,  gratissimi  et  obse- 
quentissimi  animi  testimo- 
nium  deferimus,  probe  te- 
nentesAcademiam  nostram 
quo  magis  adhaerebit  Pe- 
tro,  eo  magis  in  docendo 
adhaesuram  veritatis.  ge- 
nuinamque  gloriam  uber- 
rimumque  laboris  fructum 
consecuturam. 


de  Louvain  Vous  paie  le 
tribut  de  sa  gratitude.  En 
Vous,  elle  vénère  avec  une 
tendresse  filiale  un  Père, 
très  aimant,  le  Protecteur 
le  plus  fidèle,  mais  en  Vous 
aussi  elle  reconnaît  avec  le 
plus  profond  respect,  avec 
la  soumission  la  plus  reli- 
gieuse, le  Vicaire  de  J.  C 
le  successeur  de  Pierre,  le 
Pasteur  et  le  Docteur  infail- 
lible de  toute  l'Eglise.  Dans 
nos  temps  malheureux.  Vo- 
tre cœur  n'a  pas  dû  voir 
sans  consolation  croître  de 
jour  en  jour  avec  les  dan- 
gers le  dévouement  et  l'a- 
mour des  hommes  de  bien 
pour  le  Siège  de  Pierre.  Et, 
en  ce  jour,  nous  les  LXXIV 
professeurs  de  cette  Uni- 
versité de  Louvain,  pros- 
.  ternes  aux  pieds  de  V.  s.. 
nous  Lui  offrons  l'hom- 
mage de  notre  piété  filiale, 
de  notre  vive  reconnais- 
sance, de  notre  parfaite 
obéissance,  persuadés  que 
plus  notre  Université  s'at- 
tachera à  Pierre,  plus  aussi 
son  enseignement  s'atta- 
chera à  la  vérité  et  plus  elle 
en  retirera  une  vraie  gloire 
et  des  fruits  abondants 
pour  ses  travaux. 


(      LXVIX 

Sanctltatis  Tuae  devotis-         De  Votre  Sainteté, 
simi  obsequentissimi.  filii.  Les  fils  très   dévoués  ef 

très  obéissants, 

c.  PIERAERTS,  Univ.  Cath.  Rect.  magn. 

C.  CARTUYVELS,        »          vice-Rector. 

P.  WILLEMS,  a  Secretis. 

R.  VAN  DER  MOEREX,S.  Fac.  Theol.  p.  t.  decanus. 

J.  THONISSEN,  Fac.  Jur. 

E.  HUBERT,  Fac.  Med. 

F.  COLLARD,  Fac.  Phil. 

H.  PONTHIÈRE,  Fac.  Scient. 

Lovanii  indiefestoS.Tho-         Louvain,  jour  de  la  fête 
mae  Aquinatis,  1884.  de  St-Thomas,  L884. 


Bref  de  Sa  Sainteté  au  Corps 
académique. 


LEO  PP.  XIII. 

Dilecti  Filii,  Salutern  et 
apostolicam  Benedictio- 
nein. 

Accepimus  ex  litteris  ves- 
tris  qnas  die  sacra  S-  Tho- 
raae  Aquinati  ad  Nos  de- 
distis.  vos  quinquagesimo 
anno  jam  appetente  cuni 
Academia  ista  in  universa 
rerum  perturbatione  supe- 
riore  seculo  exeunte  ever- 
sa,  Pastoribus  istius  regio- 
nis  curantibus.sufîïagante 
in  priuiis  Gregorii  XVI 
praedecessoris  Nos  tri  aue- 
toritate  felicibus  auspiciis 
restituta  fuit,  fausti  istius 
eventus  solemnia  communi 
gratulatione  celebrare  de- 
erevisse,  ac  Deo  scientia- 
rum  Domino  debitum  ho- 
noreni  tribuere  gratamque 
voluntatem  testari.  quod 
propitio  numine  istius  no- 
tilissirni  studiorum  domi- 
cilii,  incolurnitati  et  glo- 
riae  prospexit.  Hac  occa- 
sione  muneris  vestri  pu- 
tastis.  Dilecti  Filii.  huic 
Apostolicae  Sedi  oui  Aca- 


LÉON  XIII,  PAPE, 

Chers  Fils,  Salut  et  Béné- 
diction apostolique. 

Nous  avons  appris  par  la 
lettre  que  vous  Nous  avez 
adressée  en  date  de  la  fête 
de  S.  Thomas  d'Aquin,  qu'a 
l'approche  du  cinquan- 
tième anniversaire  du  jour 
où  votre  Université,  après 
avoir  été  renversée  dans  le 
bouleversement  général 
qui  marqua  la  fin  du  siècle 
dernier,  a  été  rétablie  sous 
d'excellents  auspices  par 
les  soins  de  vos  Pasteurs 
et  surtout  par  l'appui  de 
l'autorité  de  Grégoire  XVI, 
Notre  Prédécesseur,  vous 
avez  résolu  de  célébrer  par 
de  communes  actions  de 
grâces  la  solennité  de  cet 
heureux  événement,  de  ren- 
dre à  Dieu,  le  Maitre  des 
Sciences,  l'honneur  qui  Lui 
en  revient  et  de  Lui  témoi- 
gner votre  gratitude  pour 
la  faveur  providentielle, 
avec  laquelle  II  a  veillé  a  la 
conservation  et  à  la  gloire 


(     LXXI      I 


demiae  vestrae  exordia  et 
jugl8  sollicitudinis  curas 
debere  meministis,  pecu- 
liare  testimonium  fidpi  pie- 
tatis  et  obsequii  unanimi 
studio  exhibere,  déclaran- 
tes nihil  vobis  potins  esse, 
quain  supremo  Ejus  ma- 
gisterio  firmiter  adhaerere 
ac  divinae  humanaeque  sa- 
pieutlae  foedere  sancto  ser- 
vato,  Christianae  Juven- 
tutis  bono  et  utilitati  con- 
sulere.  Gratissimae  Nobis 
fuere  hujusmodi  vestrae 
declarationes  veris  Eccle- 
?iae  tiliis  omnino  dignae, 
nec  minus  delectati  sumus 
intelligentes  ex  litteris 
vestris,  magno  alumnorum 
numéro  qui  in  spem  Pa- 
triae  et  Religionis  succres- 
cunt  sedem  istam  florere, 
severiores  ist  hic  doctrinas 
tradi  ad  eam  rationem 
quam  Nobis  cordi  esse  no- 
vlstis,  et  omnes  a  vobis  cu- 
ras impendi,  ut  cuni  scien- 
tiarum  et  artium  laude 
recta  morum  disciplina  vi- 
geat.  atque  ita  catholicum 
istud  Institutum  jure  ac 
merito  totius  gentis  orna- 
menturn  patriaeque  decus 
•'Xistimetur.Aequum  igitur 
est,  Dilecti  Filii,  ut  béné- 
ficia Dei  erga  vos.  hoc  tem- 


de  ce  très  illustre  asile  des 
études.  A  cette  occasion, 
vous  avez  cru  de  votre  de- 
voir, Chers  Fils,  d'attester 
d'une  manière  toute  parti- 
culière et  avec  un  empres- 
sement unanime  vos  senti- 
ments de  foi,  de  piété,  de 
soumission  envers  ce  Siège 
Apostolique,  auquel  votre 
Université,  ainsi  que  vous 
le  mentionnez,  est  redeva- 
ble de  son  origine  et  des 
attentions  d'une  sollicitude 
incessante;  et  vous  décla- 
rez que  vous  n'aspirez  à 
rien  tant  qu'à  rester  fer- 
mement attaches  a  son  su- 
prême enseignement  et  à 
travailler  au  bien  et  à  l'a- 
vantage de  la  jeunesse  chré- 
tienne en  respectant  scru- 
puleusement l'accord  de  la 
foi  et  de  la  science  hu- 
maine. Elles  Nous  ont  été 
très  agréables  ces  déclara- 
tions tout  à  fait  dignes  de 
vrais  fils  de  l'Eglise, et. avec 
un  non  moindre  plaisir. 
Nous  avons  conclu  de  votre 
lettre  que  votre  Institut 
fleurissait  par  le  grand 
nombre  des  élèves  dont 
les  générations  successives 
font  l'espoir  de  la  Patrie  et 
de  la  Religion;  que  le  haut 
enseignement  y  était  don  m* 


(    Lxxir    ) 


pore  potissimum  recolen- 
tes,  debitani  Ei  gloriam 
gratissimis  animis  habea- 
tis,  atque  operam  detis,  ut 
tum  ex  ea  memoria  quain 
celebratis  cujus  eo  major 
est  gloria.  çpio  majores  uti- 
litates  es  ista  Universitate 
in  sacram  et  civilem  rem 
profluxere,  tum  ex  divina 
protectione  quam  féliciter 
experti  estis,  anirni  vestri 
ad  demerendam  magis  ma- 
gisque  Dei  opem,  et  ad  par- 
tes strenue  obeundas  nobi- 
lissimi  vestri  muneris  ala- 
crius  incitentur.  De  Nobis 
autem  sic  volumus  persua- 
sum  habeatis,  Nos  Acade- 
miam  vestram  non  minori 
existimatione  ac  benevo- 
lentia  prosequi.quam  olim 
cum  in  ista  regione  versa- 
remur,  cujus  in  Nos  studia 
dulci  cum  sensu  recorda- 
mur;  inimo  eo  libentius 
liac  occassione  gratulatio- 
nem  Nostram  vobis  expro- 
niimus,  et  dilectionem  pro- 
ritemur,  quo  magis  intelli- 
gimus  Nos  in  prosequendo 
benevolentiaeXostrae  tes- 
timoniis  ordini  vestro,  uti- 
lem  in  hoc  ipso  operam 
rectae  doctrinae,virtuti  ac 
religioni  praestare.  Votis 
Hiitem  quae  bac  opportani- 


d'après  les  principes  que 
vous  savez  Nous  être  à 
cœur,  et  que  vous  consa 
criez  tous  vos  soins  à  main- 
tenir, en  même  temps  que 
votre  renom  scientifique  et 
littéraire,  une  saine  disci- 
pline morale: de  telle  sorte 
que  cette  institution  catho- 
lique mérite  d*ètre  regar- 
dée comme  l'honneur  de 
toute  la  nation  et  la  gloire 
de  la  Patrie.  Aussi  est-il 
juste,  Chers  Fils,  que.  vous 
rappelant  tout  spéciale- 
ment en  cette  circonstance 
les  bienfaits  de  Dieu  envers 
vous,  vous  lui  en  rendiez 
gloire,  le  cœur  tout  péné- 
tré de  reconnaissance, 
que,  animés  non  seulement 
au  souvenir  de  l'événement 
dont  vous  célébrez  l'anni- 
versaire et  dont  la  gloire 
est  en  proportion  des 
grands  et  nombreux  ser- 
vices rendus  par  votre  uni- 
versité à  la  société  reli- 
gieuse et  civile,  mais  en- 
core à  la  pensée  de  la  pro- 
tection divine  qui  s'est  si 
heureusement  fait  sentir 
dans  votre  œuvre,  vous 
vous  appliquiez  à  mériter 
de  plus  en  plus  le  secours 
de  Dieu  et  à  remplir  avec 
une  ardeur  toujours  plus 


(     LXXIII     ) 


îpitis  pro  incolu- 
mitate  et  dignitate  istius 
iioiiilissimaedisciplinarum 
>sedis.Nostraetiam  ex  corde 
conjungimus,  Dilecti  Filii, 
et  Patrem  luminum  ac  auc- 
torem  bonorum  omnium 
e iTuso  cordis  affectu  roga- 
mus,  ut  ili  ea  concordia 
quam  rectus  animorum 
consensus  efflcit,  in  flliali 
observantia  Episcopalis 
anctoritatis  quaesummam 
dignitatis    vestrae    curam 

b,  vestra  virti 
trina  .  pi  Jtas,  veluti  fax 
seniperpraeluceat  soi; 
quaerentibus  sapientinm, 
utque  vestrorum  alumno- 
rum  in  omni  taudis  génère 
praeclarus  ardor  spes  Pa- 
triae  et  Ecclesiae  cumulate 
iini>leat.  ac  divina  vos  be- 
nignitate  .iugiter  prose- 
quente  Academia  vestra 
novis  in  dies  inerementis 
eiïbirescat  prosperitatis  et 
gloriae.  Haec  ut  féliciter 
ex    voti-  -    contin- 

,   Apostolicam   Bene- 

ionem  vobis  Dilecti  Fi- 
lii, singulis  uni  versis.cunc- 
tisque  alumnis  disciplinae 
vestrae,  in  auspicium  om- 
nium caelestium  gratia- 
rum  et  munemni,  et  in 
pi^nuspaternaedilectionis 


vive  les  devoirs  de   votre 
mission.    Quant    a     NOUS, 

z  persuadés  que  Nous 
n'avons  pas  moins  d'estime 
et  de  bienveillance  pour 
votre  Université  qu'a  l'é- 
poque à  laquelle  NousNoub 
trouvions  dans  ce  pays  où 

s  avons  recueilli 
marques  d'attachement 
dont  Nous  gardons  l'heu- 
reux souvenir;  bien  plus, 
en  cette  occasion.  Nous 
vous  sdi  <>s  félici- 

tations et  Nous  vous  expri- 
mons    hautement     Notre 
affection  d'autant  plus  vo- 
lontiers que  Nous  compre- 
nons mieux   qu'en   accor- 
dant à  votre  corps  acadé- 
mique  le    témoignage   de 
Notre   bienveillance  > 
travaillons  utilement  par 
là  même  aux  progrès  des 
saines  doctrines,  de  la  vertu 
et  delà  Religion.  Aux 
qu'en  cette  heureuse  cir- 
constance    vous     formez 
pour  la  conservation  <J 
très     illustre     foyer 
éludes  et  pour  le  maint 
de  la  haute  considération 
dont  il  est  environné,  Nous 
joignons  les  Nôtres  de  toul 
cœur,  Cbers  Fils,  et  Nous 
demandons  ardemment  et 
avec  effusion  au  Père  des 


Ap. 


5 


(     LXXIV      ) 

Nostrae.peramanJerinDq-       Lumières,  Auteur  de  tous 
mine  impertimus.  les  biens,  que,  unis  entre 

vous  par  ce  lien  des  cœurs 
qui  resuite  de  l'accord  des 
esprits  dans  la  vérité,  fina- 
lement soumis  a  l'autorité 
de  vos  Evéques.  qui  ont  la 
haute  direction  de  votre 
digne  corps  académique, 
votre  vertu,  votre  doctrine, 
votre  piété  soient  comme 
un  flambeau  éclairant  ton- 
jours  et  guidant  ceux  qui 
cherchent  la  solide  sagesse; 
que  vos  élèves,  par  leur 
brillante  ardeur  pour  tout 
ce  qui  est  grand  et  noble,, 
comblent  les  vœux  de  la 
Patrie  et  de  l'Eglise,  et  que. 
objet  constant  des  bienfaits 
divins,  votre  Université 
fleurisse  et  croisse  de  jour 
en  jour  en  prospérité  et  en 
gloire.  Pour  que  Nos  vœux 
de  bonheur  se  réalisent, 
Nous  vous  donnons  très 
affectueusement  ChersFils. 
à  tous  et  à  chacun  de  vous 
en  particulier,  et  à  tous 
vos  élèves  la  bénédiction 
apostolique,  comme  pré- 
sage de  toutes  les  grâces  et 
faveurs  célestes  et  comme 
gage  de  notre  tendresse. 


(      LXXV      ) 


Datum  Romae  apud  S.Pe- 
trum  die  30  Martii.  An.  1884. 

PontiflcatusKostriAnno 

Septimo. 

Léo  PP.  XIII. 

Dilectis  Filiis, 

Constantino     Pieraerts , 
Rectori,    Administris     et 
oribus      Decurialibus 
Aoadeiniae  Lovaniensis. 


Donné  à  Rome,  près  de 
S.  Pierre,  le  31  mars  de  l'an 

18S4. 

De    notre    Pontiflca* 
septième. 

LÉox  XIII.  Pape. 

A  nos  Chers  î 

ConstantinPieraerts  Rec- 
teur, à  ses  aidf<.  et  au 
corps  professoral  de  l'Uni- 
versité de  Louvaiu. 


Lovanium. 


a  Louvain. 


Adresse  à  Sa  Majesté  Léopold  II. 

Sire, 

L'Université  catholique  de  Louvain  est  à  la 
veille  de  célébrer  le  cinquantième  anniversaire 
de  sa  fondation.  A  cette  heure  solennelle  la 
pensée  de  tous  les  membres  du  corps  acadé- 
mique s'élève  vers  le  Chef  auguste  de  la  dynas- 
tie qui  a  su  se  concilier  le  respect  et  1  affection 
de  la  Belgique  entière  en  demeurant  le  ferme 
soutien  de  la  paix  et  de  la  prospérité  nationales. 

La  part  que  Votre  Majesté  a  daigné  prendre  à 
nos  fêtes  jubilaires  (1),  en  nous  rappelant  bien 
d'autres  preuves  de  sa  haute  sympathie,  remplit 
les  cœurs  des  maîtres  et  des  élèves  d'un  senti- 
ment d'inaltérable  gratitude. 

Membres  d'une  institution  éminemment  natio- 
nale, nous  offrons  respectueusement  l'hommage 
de  notre  fidélité  au  Chef  de  la  nation,  au  Gardien 
suprême  de  toutes  nos  libertés  politiques  et 
religieuses,  au  Protecteur  éclairé  des  lettres  et 
des  arts,  au  Roi  qui  encourage  tous  les  nobles 
efforts,  toutes  les  tentatives  généreuses. 

Fondée  sous  le  règne  de  votre  auguste  Père, 
l'Université  catholique  de  Louvain,  fille  de  la 
religion  et  de  la  liberté,  a  continué  de  grandir 


(i)  Sa  II  jj  esté  a  gracieusement  fait   don   d'une   somme   do    nulle 
francs  pour  le  cortège  1.  storique. 


(     LXXV1I     ) 

depuis  l'avônement  de  Votre  Majesté;  pendant 
un  demi  siècle  elle  a  fourni,  à  toutes  les  car- 
rières, des  milliers  de  citoyens  unissant  aux 
lumières  de  la  science,  la  fidélité  aux  convic- 
tions religieuses  qui  sont  le  plus  ferme  appui 
des  états,  le  dévouement  à  la  patrie  et  l'amour 
de  nos  institutions  nationales. 

Nous  sommes  certains  de  répondre  aux  vœux 
de  Votre  Majesté,  Sire,  en  nous  efforçant  de 
remplir  avec  un  zèle  infatigable  la  noble  mission 
qui  nous  a  été  confiée  de  former  aux  sentiments 
qui  nous  animent  la  nombreuse  et  patriotique 
jeunesse  qu'amène  à  Louvain  la  confiance  des 
familles. 

En  déposant  au  pied  du  trône  cet  hommage 
d'inaltérable  fidélité,  nous  sommes  heureux, 
Sire,  d'associer  à  l'expression  de  notre  profond 
respect  le  nom  de  l'auguste  Souveraine  dont  les 
aimables  vertus  sont  le  plus  bel  ornement  du 
trône  et  le  digne  objet  de  l'affection  d'un  peuple 
entier. 

De  Votre  Majesté, 
Les  très  humbles  et  très  dévoués  serviteurs. 

Le  Recteur  et  les  membres  du  Conseil  rectoral 
au  nom  de  l'Université  catholique  de  Louvain. 

Louvain,  4  mars  1884  (1). 

i  Celte  adresse  a  été  remise  dans  une  audience  que  Sa  Majesté 
a  daigné  accorder  à  Mgr  le  Recteur   Le  Roi  a  exprimé  toute  sa  haute 

satisfaction  et  forme  les  meilleurs  vœux  pour  l'Université,  pour  le 
«  orps  académique  et  pour  les  étudiants. 


Adresse 
à  NN.  SS.  les  Évêques  de  Belgique. 

Messeigneurs, 

Au  moment  où  l'Université  catholique  s'ap- 
prête à  célébrer  le  cinquantième  anniversaire 
de  sa  restauration,  nos  cœurs  reconnaissants  se 
tournent  vers  les  Chefs  auxquels,  après  Dieu, 
nous  sommes  redevables  de  cinquante  années 
d'existence  et  de  prospérité. 

Ce  que  la  courageuse  initiative  de  nos  pre- 
miers évêques  avait  eu  la  gloire  de  fonder,  leurs 
dignes  successeurs  ont  eu  le  mérite  de  le  main- 
tenir et  de  le  développer,  à  l'admiration  de  l'Eu- 
rope chrétienne,  grâce  à  la  constance  éclairée 
de  leurs  sollicitudes,  à  la  sagesse  paternelle  de 
leur  direction,  à  l'inépuisable  générosité  de  leur 
concours. 

Dans  quelques  jours  il  nous  sera  donné  de 
rendre  au  Très -Haut  de  solennelles  actions  de 
grâces;  dans  quelques  jours  il  nous  sera  donné, 
Messeigneurs,  de  Vous  voir  au  milieu  de  nous 
présider  à  nos  fêtes  jubilaires  et  recevoir  l'hom- 
mage d'un  respect  filial  et  d'une  gratitude  d'au- 
tant plus  désireux  de  s'affirmer,  que  nos  évêques, 
défenseurs  de  tous  les  droits  religieux,  sont  plus 
péniblement  accablés  aujourd'hui  de  travaux, 
de  soucis,  d'anxieuses  sollicitudes. 


(     LXXIX     ) 

Parmi  tant  de  peines  il  est  au  moins  une 
préoccupation  qui  leur  est  épargnée.  Lorsqu'ils 
repassent  en  esprit  tant  de  causes  saintes  dont 
la  garde  leur  est  confiée,  nos  évêques  peuvent 
lire  que  l'Université  catholique  s'efforce  plus 
que  jamais  de  répondre  à  leurs  vœux  et  de  leur 
donner  une  consolation  exempte  d'inquiétude 
par  la  paix  dont  elle  jouit,  par  son  respect  des 

•mes  doctrines,  par  l'union  de  tous  ses  mem- 

•5,  par  le  zèle  et  le  succès  avec  lesquels  elle 
poursuit  l'alliance  salutaire  des  sciences  avec 
la  foi,  par  le  bon  esprit  qui  anime  sa  nombreuse 
jeunesse,  par  la  confiance  qu'elle  inspire  aux 
familles  et  le  renom  dont  elle  jouit  à  l'étranger. 
Affermie  dans  ces  sentiments  qui  la  rendent 
chère  à  tous  les  chrétiens,  puisse-t-elle  demeurer 
toujours  le  digne  couronnement  des  œuvres 
d'éducation  qui  sont  la  force  et  la  gloire  du 
catholicisme  dans  notre  pays!  Indissolublement 
unie  à  ceux  qu'elle  révère  comme  ses  Chefs  et 

a  Pères  dans  la  foi,  puisse-t-elle  répondre  de 
mieux  en  mieux  à  leur  paternelle  sollicitude,  et 
a  rvir  d'une  manière  de  plus  en  plus  efficace  les 
intérêts  de  la  science,  de  la  religion  et  de  la 
patrie! 

Tels  sont  les  vœux  que  nous  vous  prions, 
Messeigneurs,  d'agréer  et  de  bénir  comme  l'ex- 
pression du  profond  respect  et  de  la  vive  grati- 


(     LXXX     ) 

tude  avec  lesquels  nous  avons  l'honneur  d'être 

De  Vos  Grandeurs, 
Les  fils  très  respectueux ,  très  obéissants 
et  très  dévoués, 
Le  Recteur  et  les  membres  du  conseil  rectoral. 

Louvain,  le  19  mars,  fête  de  St-Joseph,  patron 
de  la  Belgique. 


Lettre  de  NN.  SS.  les  Evêques 
au  Corps  académique. 


A  Mgr  le  Recteur  et  à  MM.  les  Professeurs  de 
V  Université  catholique. 

Messieurs, 

Les  sentiments  exprimés  dans  la  lettre  que 
vous  nous  avez  adressée  à  l'occasion  du  jubilé 
de  l'Université  catholique,  sont  une  grande  con- 
solation de  notre  ministère  épiscopal  dans  les 
r  împs  difficiles  que  nous  traversons. 

[/Université  catholique  constitue  à  nos  yeux 
la  plus  importante  institution  destinée  à  sauve- 
garder la  foi  de  nos  contrées.  Elle  est  à  bon 
droit  l'objet  incessant  de  nos  sollicitudes  comme 
elle  est  notre  gloire  devant  l'Eglise  universelle. 
Grâces  soient  donc  rendues  au  Très-Haut  de 
nous  avoir  permis  d'assister  au  triomphe  paci 
fique  qui  a  fait  briller  à  tous  les  yeux  l'excellent 
esprit  dont  l'Université  est  animée,  la  prospérité 
croissante  de  ses  développements,  l'ordre  qui 
règne  parmi  sa  chère  et  nombreuse  jeunesse,  la 
place  qu'elle  occupe  dans  l'estime  de  la  Belgique 
et  de  l'étranger. 

En  répondant,  Messieurs,  aux  sentiments  de 
foi  et  de  dévouement  qui  respirent  dans  votre 
ac.resse,  c'est  pour  nous  un  devoir  en  même 

Ap.  —  5. 


(      LXXXII      ) 

temps  qu'un  bonheur  d'exprimer  publiquement 
au  Recteur,  au  corps  professoral  tout  entier  la 
reconnaissance  de  l'Église  et  des  familles  chré- 
tiennes. L'Université  catholique,  Messieurs,  n'est 
autre  que  vous-mêmes.  C'est  vous  qui  êtes  les 
principaux  dépositaires  de  sa  gloire  et  les  pre- 
miers auteurs  de  sa  prospérité. 

Une  mission  bien  haute  vous  a  été  dévolue. 
Appelés  en  participation  de  nos  sollicitudes, 
vous  avez  été  choisis  par  nous  pour  enseigner 
tomes  les  doctrines  de  la  vérité  divine  et  toutes 
les  traditions  de  la  sagesse  et  de  la  science 
humaines.  Tel  est  le  champ  immense  ouvert  à 
votre  activité.  Appuyés  sur  la  certitude  de  la 
vérité  chrétienne,  vous  approfondissez  toutes 
les  recherches  du  savoir  humain,  et  vous  restez 
à  la  hauteur  du  mouvement  intellectuel  de  notre 
temps.  Louvain  plus  que  jamais  doit  être  un 
foyer  de  science  sérieuse  qui  rayonne  sur  tout 
noire  pays.  C'est  le  but  que  sauront  réaliser  vos 
nobles  travaux. 

La  Providence  vous  a  réunis,  Messieurs,  dans 
un  milieu  paisible  entouré  d'honneur  afin  que 
vous  fussiez  les  infatigables  pionniers  de  la 
science  en  même  temps  que  les  gardiens  et  les 
défenseurs  de  toute  vérité.  Vous  montrerez  de 
plus  en  plus,  et  dans  toutes  les  sphères  de  l'ac- 
tiviié  intellectuelle,  qu'aujourd'hui,  comme  à 
travers  les  âges,  le  Christianisme  est  encore  le 
héraut  de  la  vérité  sociale,  de  la  vérité  scienti- 


(      I. XXXIII      ) 

ii  jue,  «le  ld  vérité  philosophique,  comme  de  la 
vérité  religieuse.  Ut  fdii  lucis  ambulate. 

Qu'ils  sont  grands  les  intérêts  qui  reposent 
sur  cette  noble  mission  d'enseigner!  Et  quel 
magnifique  devoir,  Messieurs,  que  celui  de  for- 
mer des  hommes  et  de  préparer  l'avenir  de 
notre  pays!  Car  il  y  a  plus  ici  qu'un  enseigne- 
ment d'école,  il  y  a  une  grande  œuvre  patrio- 
tique et  toute  la  gloire  d'un  apostolat.  Nous, 
Evoques,  chargés  de  pourvoir-  au  salut  des  âmes, 
à  la  conservation  du  patrimoine  religieux  de 
ces  contrées,  nous  qui  ne  pouvons  ni  ne  voulons 
rester  étrangers  à  aucun  des  intérêts  de  la  pa- 
trie, et  qui  voyons  chaque  jour  la  portée  d'une 
éducation  chrétienne  supérieure,  nous  vous 
disons  avec  toute  l'émotion  de  nos  sollicitudes 
pastorales  :  Appréciez  le  dépôt  qui  vous  est 
remis  par  la  confiance  des  familles  chrétiennes 
et  par  la  confiance  de  l'Église,  cette  mère  im- 
mortelle! Continuez  à  être  pour  vos  élèves  plus 
que  des  maîtres,  à  être  des  pères!  Vous  ne 
croyez  pas,  et  nous  vous  en  félicitons,  avoir  rem- 
pli toute  l'étendue  de  votre  devoir,  lorsque  vous 
avez  répandu  la  science  du  haut  de  vos  chaires, 
et  assuré  le  travail  par  la  sanction  d'un  examen. 
Votre  âge,  vos  travaux,  l'exemple  de  votre  vie, 
votre  légitime  renom  vous  donnent  une  immense 
action  sur  ces  jeunes  âmes.  Vous  vous  en  servez 
pour  fermer  des  hommes  et  des  chrétiens.  Ils 
vous  seront  redevables  de  quelque  chose  de  bi<  n 


(      LXXXiV      ) 

autrement  précieux  que  des  notions  profession- 
nelles et  que  la  science  même;  ils  acquièrent 
par  vos  exemples  et  dans  vos  entretiens,  par 
vos  encouragements  et  par  vos  conseils,  l'éner- 
gie virile  du  caractère,  le  dévouement  au  bien, 
l'amour  de  la  Belgique  et  de  son  glorieux  passé, 
l'attachement  à  la  divine  foi  de  nos  pères  ! 

Nous  comprenons  sans  peine ,  Messieurs  r 
l'étroite  union  qui  règne  à  Louvain  entre  les 
maîtres  et  les  disciples,  et  dont  nous  avons  été 
les  heureux  témoins  pendant  toute  la  durée  des 
fêtes  jubilaires.  A  quels  beaux  spectacles  il  nous 
a  été  donné  d'assister!  Sans  doute,  c'était  un 
splendide  cortège  que  ce  cortège  historique  pro- 
menant avec  tant  de  dignité  et  d'éclat  à  travers 
les  rues  de  la  vieille  cité  universitaire  la  glo- 
rieuse histoire  du  passé  de  Y  Aima  Muter  et 
l'apothéose  du  présent.  Mais  ce  qui  nous  a  le- 
plus  émus,  c'est  cet  autre  cortège  de  tant  de 
sociétés  universitaires  où  les  protèsseuis  con- 
fondus avec  les  élèves  s'adonnent  librement  à 
toutes  les  œuvres  de  la  piété  et  de  la  charité 
chrétiennes,  comme  aux  travaux  de  la  science 
%et  de  la  littérature;  ce  sont  ces  marques  non 
équivoques  de  l'affectueux  respect  dont  .a  jeu 
nesse  entoure  ses  maitres,  son  Recteur,  l'auto- 
rité; ce  sont  surtout  les  longues  et  unanimes 
acclamations  qui  ont  salué  dans  les  vastes 
assemblées  du  jubilé,  toutes  les  grandes  et 
saintes  causes.  Jésus-Christ,  l'Église  et  la  Pairie! 


(      LXXXV      ) 

Puisse  l'Université  persévérer  fermement  dans 
cette  voie!  C'est  ainsi  qu'elle  répondra  dans  une 
prospérité  durable  à  l'attente  de  l'Eglise,  au 
concours  que  lui  donne  la  Belgique  chrétienne, 
aux  nécessités  scientifiques  et  religieuses  de 
notre  temps,  et  qu'elle  méritera  de  plus  en  plus 
la  bénédiction  du  Ciel,  que  nous  appelons  sur 
vous  de  tout  notre  cœur. 

Malines,  le  15  mai  1884. 

t  Pierre-Lambert,  archev.  de  Malines. 

t  Jean-Joseph,  évêque  de  Bruges. 

t  Henri,  évêque  de  Oand. 

7  Victor-Jos.,  évêque  de  Liège. 

t  Isid.-Jos  ,  évêque  de  Tournai. 

f  Ed.-Jos.,  évêque  de  Namur. 


Lettre  des  étudiants  à  S.  S.  Léon  XIII. 


Sanctissimo  Domino  nos- 
tro  Leoni  PP.  XIII,  Pon- 
tifici  Maximo. 

Beatissime  Pater. 

NosalumnlAcademiaeLo- 

vaniensis  in  universalem 
coetum  congregati  arque 
quinquagesimum  ab  erecta 
111 .- 1  Acadeinia  aunum  ho- 
dierna  luce  célébrantes . 
Sanctitati  Tuae  vota  nostra 
atque  aniuii  nostri  sensus 
expromere  eupimus.  Quid 
in  Te  atque  iri  sorte  Tua, 
Beatissime  Pater,  venere- 
mur,  diligarnus,  defleamus 
atque  summis  exoptemus 
votis.  siguificare  nobis  ii- 
cent.  ut  plane  Lnnotescat 
filios  tuos  Acaderniae  Lova- 
nieusis  discipulos  pro  ge- 
nuinis  esse  habendos  ut- 
pote  qui  catholieum  e  na- 
tivo  fidei  et  caritatis  fonte 
hauriant  spiritum. 


Profecto  in  Te.  Beatis- 
sime Pater,  Petrum  vene- 
ramur,cui  tanquam  nrmis- 
-simo    fundamento,   medio 


A  Sa  Sainteté  Léon  XIII, 
Souverain  Pontife. 

Très  Saint  Père. 

Élèves  de  TUniversité  de 
Louvain.  réunis  en  Soc  i 

raie  et  célébrant  au- 
jourd'hui le  cinquantième 
anniversaire  de  la  fonda- 
tion de  l'Université,  nous 
ne  pouvons  résisier  au  plai- 
sir de  déposer  aux  pieds  de 
Votre  Sainteté  nos  vœux 
et  l'expression  de  nos  sen- 
timents. Qu'il  nous  soit 
permis  de  redire  avec  la 
vénération  et  l'amour  filial 
dont  nos  cœurs  débordent, 
tout  ce  que  la  situation  du 
Saint-àiege  nous  inspire  de 
regrets  et  de  vœux  ardent.-. 
Nous  prouverons  ainsi  que 
les  élevés  de  l'Université  de 
Louvain  sont  vos  vrais  fils, 
des  fils  qui  puisent  aux 
sources  pures  de  la  foi  et 
de  la  charité,  un  esprit 
vraiment  catholique. 

En  Vous, Très  Saint  Père, 
nous  vénérons   la   PU 

rée  qui,  au   milieu   de 
tant  d'erreurs  et  dans  le 


(      LXXXVII      ) 


In  errorumconflictu  atque 
humanarum      opiuionum 
tmine,   imitas   Eccle- 
innititur;  Pontiflcem 
.s  quera  summa  ac  ple- 
sinja   in    rébus    divinis 
ignoscenda   potes  tas; 
orem,   rjui   aniversos 
Christi  discipulos.  omnica- 
ligine  falsi  nominis  >cien- 
patefacta,  sana  doc- 
fcrina     uberrime     imbuît; 
irem  denique  qui  tum 
i  tum  exemplo  nos  in 
"lis  tutis- 
-rodit-   Quae   mil- 
ita in  Tu      -         itate 
reneramur.  ut  la  singula- 
rem  admirationem  rapia- 
mur,     considerando     qua 
animi     fortitudine    atque 

-  antiaEcclesiaeh 
vincas,    fidèles   confirmes, 
universos,  ■•  tanquam  Deo 
ante  per  Te,  «  ad  viam 

via  verae  in  terris  felici- 
perducere  coi 


Praeterea  in  Te  Patrem 

mus.  qui  nihil   inten- 

tatum  relinquit   quod  ad 

offlcium    paternae    provi- 

pertineat.   rnum 


tourbillon  des  opinions  hu- 
maines, maintient  sur  un 
fondement  inébranlable 
l'unité  de 

tife  qui  dispose  des  choses 
divines  avec  une  puissance 
et  une  autorité  qu'ici-bas 
personne  n'a  le  droit  de 
limiter;  le  Docteur  qui  dis- 
sipe les  ténèbres  amonce- 
lées par  de  fausses  théories 
et  fait  briller  dans  ton  | 
éclat  la  lumière  des  vraies 
doctrines;  le  Pasteur  enfin 
dont  la  parole  et  l'exemple 
nous  font  trouver  une 
pleine  sécurité  dans  le  ber- 
cail de  Jésus-Christ.  En 
•rant  ces  prérogatives 
de  Votre  Sainteté,  nous  ne 
pouvons  voir,  sans  être 
ravis  d'admiration,  cette 
force  d'àme.  cette  incompa- 
rable énergie  qui  triomphe 
de  tous  les  ennemis  de 
l'Eglise,  affermit  tous  les 
fidèles  et  s'efforce  d'amener 
tous  les  hommes  sur  le 
chemin  où  nous  trouvons, 
avec  le  bonheur  du  temps, 
les  promesses  du  salut 
éternel. 

En  outre,  nous  Vous  ai- 
mons.   Très    Sainl    1 
comme  le  plus  dévoué  des 
pères.    Rien    n'échappe    à 
Votre  solliciti  ne 


(     LXXXVIII      ) 


autein  est  quod,utpoteAca- 

demiae  lovaniensis  alumni, 
silentio  premere  nolumus, 
nimirum  curamillam  qua 
Doctoris  sapientissimi  ac 
Patris  providissimi  rem- 
uera miscens.  buinanarum 
disciplinarum  progressum, 
renovato  antiquaephiloso- 
pliiae  rumine,  bummopere 
fovere  atque  recto  iramite 
promoverevideris.  Sanctis- 
simum  igitur  pariter  ac 
gnitissimum  nostrum  est 
officiurn  Aiiianiissiroo  Pa- 
tri  gratias  referre  imo  ex 
corde  prolatas  neque  un- 
quam  defuturas. 


Verum,Beatissime  Pater, 
non  possumus  quin  expri- 
mendo  nostra  erga  Sancti- 
ta'tem  Tuarn.  venerationis 
ac  graiitudinis  sensa.  plu- 
rimam  luctus  causam  rere- 
riaraus.  Lugem-us  et  qui- 
dem  veliementer  monita 
Tua  quae  pro  sapientia  Tua 
saluberriina ,  ad  populos 
christianos  dirigis,  non 
raro  cum  summo  anima- 
rum  et  universae  societatis 
damno  fuisse  neglecta  ;  lu- 
gemus  in  patria  nostra 
veterem  consuetudinem, 
quae   foedere    faustissimo 


lasse  Voi;1  zèle.  Mais  il  est 
un  bienfai  t  cher  entre  tous» 
que  nous,  élèves  de  l'Uni- 
versité de  Louvain,  nous 
ne  pouvons  passer  sous  si- 
lence. Inspiré  par  la  haute 
sagesse  du  Docteur  et  la 
prévoyance  du  Père,  Vous 
avez  voulu  rendre  son  éclat 
à  l'antique  philosophie. 
C'e>t  ainsi  que  Vous  donnez 
un  essor  nouveau  aux 
sciences  humaines  et  que 
Vous  les  poussez  en  avant 
sur  la  route  du  progrès  et 
de  la  vérité.  Qu'il  nous  est 
doux  de  Vous  en  témoigner 
notre  gratitude;  cette  gra- 
titude Tous  reste  à  jamais 
acquise  ! 

Mais  à  ces  sentiments  de 
vénération,  d'amour  et  de 
reconnaissance  que  nous 
Vous  exprimons,  se  joint, 
Très  Saint  Père,  un  pro- 
fond sentiment  de  tristesse. 
Oui.  nous  le  déplorons  du 
fond  de  nos  âmes  :  les  avis, 
que  Votre  sollicitude,  tou- 
jours si  bien  éclairée  et  si 
noblement  inspirée,  envoie 
aux  peuples  chrétiens,  ont 
été,  pour  le  malheur  des 
Ames  et  de  la  société,  trop 
souvent  méconnus.  Nous 
déplorons  aussi  la  rupture 
des  relations  heureuses  et 


(     LXXX1X      ) 


Inter  Sanctifcatem  Tuam  et 
gubernium  Régis  vigebat, 
fuisse  abruptam;  lugemus 
potissimum  neque  salis  de- 
plorare  unqnam  poterimus 
dominium  Tuum  tempo- 
rale, quod  tum  origine  lé- 
gitima et  sacra,  tum  con- 
tinuis  Sanctae  Sedis  béné- 
ficias ac  populi  Romani 
votis  per  tôt  rétro  secula 
conservatum,  ad  servan- 
dam  incolumemet  ab  omni 
servitute  immunem  Tuam 
spiritualem  potestatem , 
non  modo  utile,  verum  in 
ois  rerum  adjunctis  plane 
necessarium  arbitramur, 
fuisse  vi  ereplum  a  [Que  a 
sapientissima  sanctitatis 
Tuae  providentia  contra 
jus  Pentium  penitus  avul- 
sum. 


Spes  tamen  e  medio  luctu 
exsurgit,  Beatissime  rater, 
fore  ut  Deus  qui  ••  Tecum 
est  in  Iribulatione,  inde  Te 
eripiat  atqueTeglorificet.» 
Deus  enim  «  non  delectatur 
in  perditionibus  Ecclesiae 
suae,  quia  post  tempesta- 
tem  tranquillum   facit   et 


traditionnelles,  qui  unis- 
saient dans  notre  patrie  ]. 
gouvernement  du  Roi  au 
Saint-Siège.  Mais  il  est  un 
malheur  plus  déplorable 
encore  et  que  nos  regrets 
ne  pourront  jamais  égaler  : 
la  spoliation  violente  de 
Votre  souveraineté  tempo- 
relle. Cette  souveraineté 
qu'au  mépris  du  droit  de» 
gens  et  par  un  odieux  abus 
de  la  force  on  a  osé  arra- 
cher aux  Pontifes  romains, 
a  pour  elle,  outre  la  légiti- 
mité et  le  caractère  sacre 
de  son  origine,  la  consé- 
cration dix  fois  séculaire 
que  les  bienfaits  du  Saint- 
Siège  et  les  vœux  du  peuple 
romain  lui  ont  assurée. 
Nous  la  proclamons  non- 
seulement  utile,  mais  mo- 
ralement nécessaire ,  vu 
l'état  du  monde,  pour  sau- 
vegarder l'indépendance  et 
l'intégrité  de  Votre  pouvoir 
spirituel. 

Cependant,  Très  Saint 
Père,  au  sein  des  tristesses 
de  rheure  présente, brillen  t 
les  espérances  de  l'avenir. 
Dieu  »  qui  est  avec  Vous- 
dans  la  tribulation,  Vous 
en  délivrera  et  Vous  glori- 
fiera," car  "Il  n'a  point 
plaisir  aux  ruines  de  son 


(     xc    ) 


post  lacrymationes  et  fle- 
tum  exsultationem  inflin- 
dit.  »  Procella  igitur,  qua 
nunc  vehernentissime  Ec- 
clesia  concutitur  et  cujus 
vi  erepta  est  dorninii  Tui 
temporalis  potestas.  opitu- 
lante  Deo  et  patrocinante 
iminaculata  et  gloriosa  Vir- 
gine  Maria,  ita  sedabitur 
ut  luctus  noster,  Beatis- 
sime  Pater,  in  clarissinium 
sedis  apostolicae  trium- 
phum  et  commune  orbis 
catholici  gaudium  conver- 
tatur. 


Intérim.  Beatissime  Pa- 
ter,  ad    Sanctitatis    Tuae 

pedes  provoluti,  Apostoli- 
cam  Benedictioneni  pro  se 
suisque  sociis  universis , 
implorant 


Église,  Lui  qui  ramène  le 
calme  après  la  tempête, Lui 
qui  éveille  les  ti 
ments  de  la  joie  après  les 
larmes  et  les  gémisse- 
ments. »  Avec  le  secours  de 
Dieu  et  grâce  à  la  protec- 
tion de  la  glorieuse  et  Im- 
maculée Vierge  Marie,  cette 
tourmente,  qui  main  tenant 
se  déchaîne  si  furieuse 
contre  l'Eglise  et  dont  la 
violenceVous  a  enlevé  votre 
pouvoir  temporel,  s'apai- 
sera en  dissipant  nos  dou- 
leurs et  nos  alarmes.  Le 
monde  catholique  pourra 
un  jour  célébrer  dans  une 
presse  universelle  le 
glorieux  triomphe  du  Saint 
Siège.  Telle  est  notre  ferme 
espérance. 

En  attendant  que  cette 
espérance  se  realise,  nous 
nous  prosternons  aux  pieds 
de  Votre  Sainteie  ei  nous 
Vous  demandons ,  Très 
Saint  Père,  pour  nous  et 
pour  tous  nos  compagnons. 
Votre  bénédiction  aposto- 
lique. 


Sanctitatis  Tuae 

humillimi   ac   devotissimi 

servi  ac  filii  : 


De  Votre  Sainteie 
les  très  humbles  et  très  dé- 
voues serviteurs  et  nls, 


Alph."vVYSEUR,  praeses. 


Alph.XVYSEUR., 


f     XC1      ) 


lira.  TIBBADT,   ) 
A.  LlMELETTE, 

Ed.  Pad<  on,  )       <i 

M  Van  dkAVai.le.  '  se  retis. 

A.VEIUYILGHEN.«  th<   ■>■ 

Datum  Lovanii  die  duode- 
cima  mensis  Mali,  anno 
ab  instaurata  Academia 
<,uinquasresimo 


Era.  Tibbaut,  )       vice- 
A.  Limf.lette,  S  présidents. 

Ed.  Fau<  on,  i  . , 

!  se 
M.  Van  de  "Walle.  I 

A.Yebwilghen,^ 

Fait  à  Louvain,  le  12  mai, 
cinquantième   anne< 
la  fondation  de  l'Univer- 
sité catholique. 


Bref  de  S.  S.  aux  étudiants. 


Dilectis  Filiis,  A.  yVyseur, 
Praesidi  et  sodalibiis  So- 
cietatis  UniversaeAlum- 
norum  Academiae  Lova- 
nte n  sis. 

Léo  PP.  XIII. 

Dilecti  Fil<>  Salutem  et 
Apos  to  l  ica  m  Ben  eO.  ic  tio- 
nem . 

Libenter  excepimus  litte- 
ras  vestras  .  quibus  vos 
solemnia  anni  quinquage- 
sinii  ab  instaurata  Acade- 
niia  ista  Lovaniensi  pera- 
gentes,  commun i bus  stu- 
diis  egregios  nliaiis  vestri 
animi  sensus  Nobis  expri- 
rnere  volulstis.  Cum  eas 
legeivnius  plurimum  Nos 
del<  ctavit, Dilecti Filii,tum 
sincerus  religionis  amor, 
et  veneratio  ac  obsequium 

-  N<  s  et  banc  Apostoli- 
cam  cathedram  quod  in 
illis  luculenter  enitebat, 
tum  nobilis  ardor  quo  vos 
incensos  ostenditis,  ut  in 
disciplinis  excolendis  votis 
el  curis  Nostris  respon- 
tis,  tum  firnia  illa  spes 
in  Deo.posità,quain  certa- 


A  nos  chers  Fils  AXVyseur, 
Président,  et  aux  mem- 
bres de  la  Société  Géné- 
rale des  Étudiants  de 
l'Université  de  Louvain. 

Léon  XIII,  Pape, 

Nos  chers  Fils,  Salut  et 
Bénédiction  Apostolique. 

Nous  avons  reçu  avec 
bonheur  la  lettre  par  la- 
quelle, en  célébrant  le  cin- 
quantième anniversaire  du 
rétablissement  de  l'Univer- 
sité de  Louvain,  vous  avez 
voulu  Nous  envoyer  l'ex- 
pression collective  de  vos 
sentiments  si  distingués  de 
pie  le  filiale.  La  lecture  que 
Nous  en  avons  faite,  Nos 
chers  Fils,  Nous  a  causé 
une  bien  vive  allégresse. 
Nous  avons  été  heureux  de 
voir  se  manifester  avec  tant 
d'éclat  votre  amour  sincère 
de  la  religion,  votre  respect 
et  votre  dévouement  en- 
vers Nous  et  envers  ce  Siège 
Apostolique,  la  noble  ar- 
deur qui  vous  enflamme 
pour    répondre    dans    vos 


(    xcru    ) 


mine  quod  Ecclesia  susti- 
net veslros  animos  erigitis, 
et  omnipùtentem  Deum  lu- 
cein  e  tenebrisac  tranquil- 
litateni  e  turbulenta  tem- 
pestate  adducturum  po- 
pui©  suo  plene  conflditis. 
Haec  testinionia  pietatis 
vestrae  gratissima  habui- 
nius.  ac  Nos  quivehemen- 
ter  dolemus  miserum  tôt 
juvenum  naufragium,  quos 
error  saeculi  in  impietatis 
et  nequitiae  scopulos  abri- 
puit,jucunda  ex  vobis  con- 
solatione  affecti  sumus, 
.  spem  ex  praeclaris 
voluntatibus     et     virlute 

ra  suscepimus.  Ves- 
Iruin  autem  est,  Dilecti  Fi- 
ji i,  vota  Pa terni  Nostri  cor- 
dis  implere  :  vestrum  est 
tiimo  vestigio  virtutis  et 
sanae  doctrinae  seinitam 
alacri  ter  insistera,  necullis 
difficultatibus  aut  labori- 
bus  in  muneribus  vestris 
explèndis  deterreri ,  cum 
s  iatis  labores  illos  vobis 
suo  tempore  gaudium  et 
gloriam,   et   fructus   pul- 

rrimos  parituros.  vota 
p  >rro  quae  Nobis  obtu- 
listis,  Dilecti  Filii.  digna 
oninino  pietate  vestra  in- 
venimus,  cum  ex  iis  Dei  et 
Ecclesiae     c  tusam    vobis 


études  a  Nos  vœux  et  à 
sollicitudes,  et  cette  ferme 
confiance  en  Dieu  qui  vous 
anime  dans  les  luttes  ac- 
tuelles de  l'Église  et  vous 
donne  la  pleine  assur 
que  la  Toute-Puissance  di- 
vine fera-  sortir,  pour  l'a- 
vantage de  son  peuple,  la 
lumière  des  ténèbres  et  le 
calme  du  sein  de  cette  vio- 
lente  tempête.  Ce   témoi- 
gnage  de  vos   sentiments 
chrétiens    Nous    a    ravi  : 
dans  la  profonde  douleur 
que  Nous  fait  éprouver  le 
triste  naufrage  de  tant  de 
jeunes  gens,  que  les  erreurs 
du  siècle  ont  emp( 
les  écueils  de  l'impiété  et 
de  la   licence,  vous    ? 
avez  donné  une  consola 
pleine   de  joie   et  d'espé- 
rance. Oui,  Nous  pouvons 
tout  espérer  de  vos  nobles 
résolu  lions  et  de  votre  chré- 
tienne énergie.  A  vous  donc, 
Nos  chers  Fils,  de  réaliser 
les  désirs  de  Notre  i 
paternel,  à  vous  de  marcher 
d'un  pas  viril  et  résolu 
les  chemins  du  vrai  et  du 
bien,  sans  vous  laisser 
tourner  de  l'accompli 
ment  de  vos   devoirs  par 
aucune  difficulté  ni  aucun 
péril.    Restez    convaincus 


(     XCIV      ) 


maxime  cordi  esse  probe- 
tur.  Nos  pari  ter  summo 
cordis  affectu  Deum  roga- 
mus.  ut  vos  omnes  ad  bo- 
num  certamen  certandum 
gratiae  suae  virtute  robo- 
ret,  atque  omnes  ita  suo 
praesidio  custodiat  et  ser- 
vet.  ut  religioni  et  patriae 
praeclaro  ornamento  ac 
utilitati  esse  jugiter  valea- 
tis  Sit  demum  auspex  coe- 
lestium  munerum,  et  pi- 
gnus  dilectionis  Nostrae 
ApostolicaBenedictio  quam 
vobis,  Dilecti  Filii,  singulis 
universis,  ac  Familiis  ves- 
tris.peramanter  iuDomino 
imper  timus. 


Datum  Romae  apud  S.  Pe- 
trum  die  3  junii  anno  1884. 

Pontificatus  nostri  anno 
septimo. 


que  vous  récolterez  un  jour 
sur  le  champ  de  vos  labeurs 
des  moissons  de  joie  et  de 
gloire.  Nous  n'avons  pas 
moins  retrouvé,  Nos  chers 
Fils,  votre  piété  filiale  dans 
les  souhaits  que  vous  Nous 
avez  offerts,  souhaits  qui 
témoignent  si  hautement 
de  votre  intime  attache- 
ment a  la  cause  de  Dieu  et 
de  l'Église.  En  retour  de 
ces  souhaits  Nous  prions 
Dieu  avec  toute  l'ardeur  de 
Notre  amour  pour  vous, 
que  sa  grâce  vous  affer- 
misse dans  le  bon  combat, 
qu'elle  vous  conserve  sous 
l'égide  de  sa  toute-puis- 
sante protection  et  qu'elle 
fasse  de  vous  l'honneur  do 
la  religion  et  de  la  patrie. 
Comme  présage  de  ces  fa- 
veurs célestes  et  comme 
gage  de  Notre  affection 
paternelle,  Nous  vous  en- 
voyons dans  l'effusion  de 
Notre  tendresse,  à  vous 
tous  et  à  chacun  de  vous. 
Nos  chers  Fils,  ainsi  qu'a 
vos  familles,  Notre  Béné- 
diction apostolique. 

Donne  à  Rome,  près  de 
S.  Pierre,  le  3  juin  de  Tan 
1884.  De  Notre  Pontificat  la 
septième  année. 


(S.)  LEO  PP.  XIII. 


(Signé)  Léon  XIII,  Pape. 


Cantate  Jubilaire. 


HOSANNA! 

Hosanna!  Gloire  à  Dieu!  Honneur  à  la  patrie. 
Au  Lion  de  Brabant,  à  toi,  belle  cité, 
Deux  fois  reine,  par  la  Science  et  l'Industrie! 
Honneur  à  tes  enfants,  noble  Université! 

L'APPEL 

Ministres  du  Dieu  des  Lumières, 
Soldats  du  Droit  et  du  Progrès, 
Savants  qui,  dans  mille  carrières 
Sur  vos  pas  semez  les  bienfaits, 
Frères  qu'un  jour  la  même  vie 
Rassembla  sous  un  même  ciel, 
Une  Mère  ici  vous  convie  : 
Entendez-vous  son  tendre  appel? 

«  Trêve  aux  soucis,  trêve  aux  souffrances, 
»  Trêve  aux  luttes  de  tous  les  jours! 
«  Riche  déjeunes  espérances 
»  Le  passé  revient  sur  son  cours. 
n  0  vous,  des  premières  journées 
n  Vétérans,  blanchis  par  le  temps, 
••  Venez,  dépouillez  vos  années  : 
«  ici  tous  les  cœurs  ont  vingt  ans!  » 


(      XCYI      ) 

LES  SOUVENIRS 

0  doux  printemps  de  la  jeunesse 
Aurore  pleine  de  promesse, 
Premiers  plaisirs  purs  de  tristesse, 
Premier  rayon  de  Liberté  ! 

Rêves  d'or  aux  ailes  de  flamme! 
Joyeux  devis  sans  fin  ni  trame! 
Première  et  sainte  ardeur  de  l'âme, 
Premier  vol  vers  la  Vérité! 

Amitiés  si  fraternelles 
Que  le  temps  ne  peut  rien  contre  elles  ! 
Vieux  souvenirs,  fleurs  éternelles 
Croissant  dans  les  replis  du  cœur! 

Courses  par  monts,  courses  par  plaines. 
Sous  le  ciel  bleu,  sans  frein  ni  rênes  : 
Longs  jours  vécus  libres  de  chaînes. 
Revenez  nous,  jours  de  bonheur! 

LE  RÉVEIL 

Antique  Aima  Mater,  toi  qui  dans  la  poussière 

Dors,  calme,  sous  la  croix, 
Réveille-toi!  Réveille,  en  leurs  tombes  de  pierre, 

Les  Maîtres  d'autrefois! 
Parcours  encore  la  ville  aux  quarante  collèges, 

Déployant  l'étendard 
Que,  lière,  tu  levais  dans  les  anciens  cortèges, 

Quand  le  peuple  acclamait  ton  char. 
Vivat!  Vivat!  Vivat! 


(      XGVII      ) 

LE  CORTÈGE 

Vivat!  Clairons  sonnent 
Fanfares  entonnent 
Leurs  hymnes  vainqueurs! 

Dans  l'immense  foule 
Le  flot  vivant  roule 
Ses  mille  splendeurs! 

Sur  ton  char  gothique, 
Salut,  Vierge  antique, 
Vierge  de  Louvain  ! 

Honneur  à  l'Histoire 
Célébrant  la  gloire 
Du  savoir  humain! 

Place  à  la  Science 
Versant  l'abondance 
De  sa  docte  main  ! 
Vivat!  Vivat!...  Louvain!  Louvain! 

LA  CHAINE  DE  LA  SCIENCE 

Ici,  pendant  des  siècles,  sans  relâclk-. 
De  nobles  cœurs  ont  recherché  le  Vrai, 
Toujours  suivis,  d<ms  leur  sereine  tâche,' 
Par  d'autres  cœurs  épris  du  même  attrait 
Chaine  sublime  où  tout  est  harmonie. 
Où  chaque  anneau  est  rayon  de  clarté, 
Forgée  au  feu  pur  du  Génie, 

Sous  ton  souffle  ardent,  Liberté! 

Ap  —  6 


(      XCVIII     ) 

LE  GÉNIE 

Qui  marche  sur  la  terre 
Le  front  dans  la  lumière, 
Comme  un  hôte  du  Ciel? 

Qui  domine  l'espace? 
Qui  trouve  en  ce  qui  passe 
Le  sceau  de  l'Éternel? 

A  l'éclair,  sous  les  ondes, 
Qui  trace  un  sûr  chemin? 

Qui  scrute  au  cœur  des  mondes  ? 
C'est  toi,  Génie  humain! 

LA  LIBERTÉ 

Qui  nous  prit  sous  son  aile? 
Qui  de  force  immortelle 
Arme  nos  jeunes  bras? 
Qui  sourit  à  nos  veilles? 
Qui,  semant  les  merveilles 
Et  la  Paix  sur  ses  pas, 

Dit  :  je  suis  l'Espérance! 
Je  vis  de  Loyauté? 

Qui  garde  la  Science? 
Ton  ange,  ô  Liberté! 


(      XCIX      ) 

LES  FILS  DE  L'UNIVERSITÉ 

Au  grand  soleil  de  la  Belgique, 

Fiers  et  joyeux,  gardant  au  cœur 

L'amour  du  travail  dans  l'honneur, 

Gardant  notre  devise  antique  : 

«  Pour  Dieu,  la  Patrie  et  le  Roi!  » 

Liberté,  nous  suivons  ta  Loi, 

Et  dans  l'avenir  qui  rayonne 

Nous  entrons,  la  main  dans  la  main! 

Dieu  protège  toujours  Louvain 

Et  l'Aima  Mater,  sa  couronne! 

E.  Descamps,  prof. 


Studentenlied. 

[. 

Noordzee  die  ons  kust  be.spoelt, 
Beekjes  door  ons  weiden  dartlend, 
Vooglen  die  in  't  boseh  krioelt, 
Vischjes  bont  in  't  zonlicht  spartlend, 
Steekt  uw  zang  en  vreugde  bij  ; 
Belgie's  zonen,  heft  de  stemme, 
Klinke  in  zegeharmonij 
Over  stad  en  gouw  met  klemme  : 

Vlaandren,  Walenland,  éen  land, 
Zij  aan  zij  en  hand  in  hand, 
Zingt  wie  't  hert  u  beiden  voedt  : 
Aima  Mater,  wees  gegroet! 

II. 

Midden  zee,  met  vuurgen  top, 
Staat  een  baak  in  't  wilde  weder  ; 
Springt  de  golf  de  muren  op, 
Tweemaal  ploft  zij  duizlig  neder, 
En  herglanst  't  aloude  Kruis, 
Trouw  aan  God  en  Kerkbelangen, 
WijI  het  boven  't  Reddingshuis 
Dreunt  in  grootsche  koorgezangen  : 

Immer  vast  gelijk  een  rots, 
Blinkt  ten  top  ons  leuze,  trots 
Vreemde  dwinglandspolitiek; 
Aima  Mater  katholiek  ! 


(     CI      ) 

III. 

Koningin  met  eedlen  stoet 
Van  een  aantal  gui  de  n  namen, 
Die  elke  eeuw  aanbiddend  groet. 
En  vooruitstuwl  op  haar  Famé  : 
Niets  heefl  Leuvens  Hoogesehool 
Heden  van  haar  roem  verloren  : 
Wat  de  wereld  woele  on  dool'. 
In  ons  hert  blijft  het  gezworen  : 

Nooit,  oooii  laant  uw  glorieglans, 
Styg'  hi.j  voort  t<n  heraeltrans 
I"it  uw  schitterende  ki  oon  : 
Aima  Mater,  groot  en  schoon! 

IV. 

Vijftig  jaren  vlogen  h  een, 
Sinds  in  schitterend  gewemel 
't  Vrjjheidsvaandel  weer  verscheen 
Onder  d'onbewoikten  hemel; 
Nu,  o  .Moeder,  r\jst  gij  fier, 
't  Oog  op  't  glorievol  verleden, 
In  de  hand  Gods  kruisbanier, 
Steunend  op  het  kroost  van  heden. 

Juicht  en  hoopt,  en  juicht  weerom, 
Galme  't  stad  en  wereld  om. 
Onafzienbre  zonenrij  : 
Leuvens  Hoogeschool  is  vrij! 

Ap  —  6.  H.  Lebon,  Bluck 


Louvain  ! 

Souvenir  du  cinquantième  anniversaire. 

Au  sein  bruyant  d'étudiants  en  fête 
J'ai  vu  paraître  un  homme  aux  cheveux  blancs, 
La  neige  en  vain  semble  glacer  sa  tête  : 
Son  front  rayonne  et  ses  yeux  ont  vingt  ans. 
Pendant  qu'à  tous  il  tend  la  main  d'un  frère, 
Vers  le  passé  son  cœur  s'est  reporté; 
11  dit  soudain  :  «  Honneur  à  notre  mère  ! 
Honneur  à  l'Université!  » 

«  Le  voyageur  que  le  poids  du  jour  presse 
Aime  à  chercher  un  frais  repos  le  soir. 
Louvain,  Louvain,  cité  de  ma  jeunesse, 
Dans  tes  vieux  murs,  vieillard,  je  viens  m'asseoir. 
A  ton  foyer  plein  d'images  sereines 
Si  doucement  je  me  sens  abrité! 
Un  sang  plus  chaud  circule  dans  mes  veines, 
Ton  sang,  jeune  Université!  » 

«  Ici  ma  lèvre  à  ta  coupe,  Science, 
Puisa  pour  la  première  fois!  Ici 
Germe*  l'esprit  et  fleurit  l'espérance 
En  des  cœurs  vierges  de  souci. 
Mon  âme  ici  s'abreuva  de  la  vie 
Comme  la  fleur  s'abreuve  de  clarté; 
D'un  jour  doré  chaque  aurore  est  suivie 
Au  ciel  de  l'Université!  * 


(    cm    ) 

«  Je  vois  encor  voler  dans  ma  chambrette 
Le  tourbillon  des  rêves  enchanteurs! 
Au  coin  du  manuscrit  que  je  feuillette, 
Tu  me  souris,  diplôme  de  docteur. 
On  frappe...  Au  seuil  de  ma  porte  entr'ouverte, 
Un  jeune  ami  soudain  s'est  présenté; 
Le  soleil  brille  ..  Adieu,  je  vous  déserte, 
Mes  cahiers  d'Université!  » 

«•  Et  nous  partons.  Qui  sait  où  va  la  feuille 
Qu'un  vent  mobile  emporte  dans  son  sein? 
Par  tout  chemin  que  le  caprice  accueille, 
Légers,  gaiement,  un  bâton  à  la  main, 
Nous  cheminons,  humant  l'air  frais  qui  passe, 
Dressant  au  ciel  notre  col  indompté, 
Pendant  qu'au  loin,  fantôme  qui  s'efface, 
Disparait  l'Université.  » 

«  Et  nous  causons,  heureux,  de  bagatelles, 
(Les  seuls  tourments  de  nos  jeunes  esprits!) 
Ou,  déployant  toutes  larges  nos  ailes, 
D'attraits  plus  hauts  plus  noblement  épris, 
Nous  parcourons  de  l'atome  à  l'étoile 
De  l'âme  à  Dieu,  suprême  Vérité, 
La  chaîne  d'or  que  cherche  et  que  dévoile 
Ta  science,  Université!  » 

«  Nous  confions  aux  ileurs  de  la  campagne 
Mille  projets,  fils  de  mille  désirs. 
Nous  bâtissons  des  cités...  en  Espagne 


(    civ    ) 

Ou  nous  cinglons  vers  l'ile  des  plaisirs: 
Au  bel  État  que  la  jeunesse  fonde 
Tout  est  justice,  honneur  et  loyauté. 
D'un  tour  de  main  Ton  reforme  le  monde 
Aux  bancs  de  l'Université  » 

"  Sur  le  retour,  quelque  tonnelle  ombreuse 
Par  sa  fraîcheur  semble  nous  inviter... 
Brune  liqueur,  en  ta  coupe  fumeuse 
L'étudiant  sut  toujours  te  fêter:... 
Mais  qu'eniend-il?  C'est  Un  cri  de  misère... 
Nous  te  suivons,  divine  Charité! 
Que  la  mansarde  où  la  croix  dit  :  «  Espère:  •• 
Bénisse  l'Université!  » 

-  Chers  souvenirs,  parfum,  baume,  richesse 
Qu'on  ne  perd  point,  brise  qui  va  soufflant 
L'essaim  léger  des  plus  douces  caresses 
Au  cœur  qui  saigne,  au  front  pâle  ou  brûlant. 
Passez,  passez  sur  mes  vieilles  années! 
Je  t'aime  encor,  première  liberté! 
Fleurs  du  printemps,  vou*  n'êtes  point  fanée; 
Je  revois  l'Université!  » 

"  Etudiants,  frères,  gardez  la  flamme, 
Du  Vrai,  du  Beau,  du  Juste,  du  Divin! 
Dans  le  travail  trempez,  jeunes,  votre  àme  : 
Le  temps  est  court  et  le  plaisir  est  vain. 
Fourbissez-vous  des  armes  lumineuses  : 
Ceignez  vos  fronts  de  force  et  de  fierté! 
Soyez  soldats  de  luttes  glorieuses, 
Enfants  de  l'Université  !  » 


CV      ) 

Au  sein  bruyant  d'étudiants  en  fête 
Ainsi  parlait  un  homme  aux  cheveux  blancs. 
En  vain  la  neige  a  couronné  sa  tête  : 
Son  front  rayonne  et  ses  yeux  ont  vingt  ans. 
Joyeux,  à  tous  il  tend  la  main  d'un  frère  : 
Le  passé  chante  en  son  cœur  transporté  ! 
Sa  voix -répète  :  «  Honneur  à  notre  mère! 
Honneur  à  l'Université!  » 

E.  Descamps,  prof. 


NOTICE 

sur  la  vie  et  les  travaux 
de  Mgr  BEELEN. 

La  Notice  qu'on  va  lire  retrace  brièvement  la 
vie  et  les  travaux  d'un  savant  modeste,  qui  ne 
chercha  point  à  faire  parler  de  lui  et  qui  dut 
toute  sa  réputation  à  son  mérite. 

Élève,  ami,  collègue  de  Mgr  Beelen,  son  suc- 
cesseur dans  la  chaire  d'Écriture  Sainte  et  de 
langues  sémitiques,  j'ai  pu  apprécier  les  qua- 
lités de  l'homme  privé,  l'enseignement  du  pro- 
fesseur et  les  talents  de  l'écrivain.  Le  témoignage 
que  je  rends  ici  au  prêtre  et  au  savant  est 
l'acquit  d'une  dette  de  reconnaissance  et  d'amitié 
en  même  temps  que  l'accomplissement  d'un 
devoir  académique  Pour  remplir  ma  tâche  je 
n'aurai  à  me  départir  en  rien  de  l'exactitude 
véridique  et  rigoureuse  qu'exige  l'histoire.  Si  le 
cœur  et  rattachement  à  un  maitre  vénéré  se 
montrent  dans  ces  pages,  la  vérité  n'en  sera  nul- 
lement lésée.  Toutefois,  comme  le  regretté  défunt 
a  brûlé  ses  notes  et  une  partie  de  sa  correspon- 
dance, quelques  jours  avant  de  mourir,  il  y  aura 
forcément  dans  cette  notice  bien  des  lacunes. 

Beelen  naquit  à  Amsterdam  le  12  janvier  1807, 
et  reçut  au  baptême  les  noms  de  Jean-Théodore. 
Ses  parents,  chrétiens  fermes  et  convaincus, 
appartenaient  à  cette  classe  bourgeoise  à  qui  le 


(      CVI1      ) 

travail  et  la  vertu  plus  que  la  fortune  procurent 
une  certaine  aisance  et  concilient  l'estime  pu- 
blique. Ils  inculquèrent  de  bonne  heure  à  leur 
fils  avec  l'ardeur  du  travail  les  sentiments  d'une 
vertu  simple  et  solide  et.  d'un  profond  attache- 
ment à  la  foi  chrétienne.  Us  ne  négligèrent  rien 
pour  son  éducation  et  pour  développer  ses  ta- 
lents précoces.  Car  le  jeune  Jean  montra,  dès 
ses  premières  années,  les  plus  heureuses  dispo- 
sitions pour  s'instruire.  Il  avait  aussi  une  apti- 
tude spéciale  pour  la  musique.  À  l'âge  de  dix 
ans  il  touchait  de  l'orgue  dans  une  église  d'Am- 
sterdam. Il  conserva,  au  milieu  des  plus  graves 
études,  un  goût  particulier  pour  cet  art  récréatif. 
Après  de  longues  heures  de  travail,  il  aimait  à 
reposer,  par  quelques  variations  sur  le  piano, 
son  esprit  fatigué.  Peu  de  mois  avant  de  mourir, 
dans  une  fête  académique,  cédant  à  des  instances 
réitérées,  il  montra  par  une  improvisation  qu'il 
avait  conservé  jusqu'à  la  vieillesse  le  goût  mu- 
sical et  l'aptitude  de  ses  premières  années. 

A  l'âge  de  treize  ans  il  entra  au  petit  séminaire 
de  Hageveld,  près  de  Harlem,  pour  y  faire  ses 
humanités.  Il  y  eut  pour  ami  et  pour  émule  le 
.jeune  Bernard  Hafkenscheid ,  d'Amsterdam 
comme  lui  et  du  même  àse  que  lui.  Les  deux 
jeunes  séminaristes  furent  dès  lors  liés  d'une 
amitié  qui  ne  s'éteignit  qu'avec  la  vie,  malgré  la 
distance  qui  les  sépara  plus  tard.  Bernard  devint, 
comme   on  sait,    cet  éloquent  Père  Bernard, 


(     CVIII     ) 

rédemptoriste,  dont  la  parole  puissante  ramena 
tant  d'âmes  à  Jésus-Christ  en  Hollande  et  même 
en  Amérique.  Le  séminaire  de  Hageveld  était 
alors  sous  ia  direction  d'un  homme  du  plus  haut 
mérite,  l'abbé  van  Bommel  que  le  gouvernement 
hollandais  essaya  en  vain,  cinq  ans  plus  tard. 
de  mettre  à  la  tête  du  Collège  philosophique 
établi  à  Louvain.  Il  se  forma,  dès  lors,  entre  le 
directeur  et  l'élève  des  rapports  d'estime  et 
d'affection  qui  te  manifestèrent  souvent  lorsque 
le  directeur  de  Hageveld  fut  devenu  évoque  de 
Liège. 

Beekn  ne  demeura  à  Hageveld  que  cinq  aus. 
Survinrent  les  jours  néfastes  où  le  roi  Guillaume, 
par  ses  arrêtés  du  U  juin  et  du  11  juillet  1825, 
ferma  tous  les  petits  séminaires  et  voulut  obi: 
tous  ceux  qui  se  destinaient  à  l'état  ecclésias- 
tique à  passer  par  le  Collège  philosophique. 
Le  séminaire  de  Hageveld  fut  fermé  au  mois  de 
septembre.  L'abbé  van  Bommel,  les  larmes  aux 
yeux  et  la  douleur  dans  i'àme,  fit  ses  adieux  à 
»es  élèves,  api  es  les  avoir  fortement  engagés 
â  persévérer  dans  la  piété  et  dans  leur  attache- 
ment à  la  sainte  Église  (1). 


i)  Oa  peut  vo  r  to  is  ces  détails  racontes  plus  longuement  dans 
l'ouvrage  intitule  :  fie  du  R.  P.  Bernari,  prêtre  de  la  congrégation  du 
trei  saint  Rédempteur,  docteur  en  théologie, par  M.  J.  A  Lans,  prêtre  et 
professeur  au  petit  séminaire  de  .Harlem.  Touraai,  Casteruiau.  4882. 
C'est  a  cet  ouvrage  et  a  la  correspondance  de  Beelen  que  ; 
a  vous  emprunte  les  detiiU  que  nous  donnons  sur  la  jeun;.:- 
et  :des  de  notre  regretté  défunt. 


(    cix    ) 

Beelen  et  son  condisciple  Bernard  retour- 
nèrent à  Amsterdam,  où  ils  passèrent  trois  ans 
faisant  par  leur  conduite  et  leur  piété  le  bonheur 
et  l'édification  de  leurs  parents.  Pour  utiliser 
leur  temps,  les  deux  amis  —  car  ils  étaient 
toujours  ensemble  —  prirent  des  leçons  d'hébreu 
et  de  rabbinique  auprès  d'un  juif  qui  donnait  des 
leçons  particulières.  C'est  ainsi  que  la  divine 
Providence  préparait  le  jeune  Beelen,  à  son  insu, 
à  la  chaire  qu'il  devait  occuper  plus  lard.  En 
même  temps  les  deux  séminaristes  s'initiaient  à 
l'élude  de  la  théologie  sous  l'abbé  Antoine  Bo- 
gaerts,  un  de  leurs  anciens  maîtres  de  Hageveld. 
Ils  y  mêlaient  l'étude  des  belles  lettres  et  des 
langues  étrangères.  La  vocation  sacerdotale  des 
deux  amis  s'accentuant  de  plus  en  plus,  ils 
voulurent  entrer  au  séminaire  de  Warmoni; 
mais,  comme  ils  n'avaient  pas  fait  leurs  études 
préparatoires  au  Collège  philosophique,  ils  ne 
purent  y  être  reçus.  Dès  lors,  que  faire,  sinon 
aller  étudier  la  théologie  à  l'étranger?  Il  y  avait 
cependant  un  grand  obstacle.  Un  décret  du  roi 
Guillaume  du  M  août  1825  détendait  d'admettre 
aux  fonctions  ecclésiastiques  tout  sujet  né  en 
Hollande,  qui,  après  le  1er  octobre  suivant, 
aurait  fait  ses  études  théologiques  à  l'étranger. 
Malgré  l'affligeante  perspective  que  cette  dé- 
fense faisait  naitre,  les  deux  amis,  avec  le 
consentement  .de  leurs  parents,  résolurent 
d'aller  étudier  à  Rome,  où  d'autres  Hageveldois 

Ap.  —  7 


(    ex    ) 

les  avaient  précédés.  Le  28  septembre  1828,  tout 
baignés  des  larmes  de  leurs  parents  et  de  leurs 
proches,  fortifiés  par  les  bénédictions  de  leurs 
pasteurs  et  de  leur  ancien  directeur  de  Hageveld 
yan  Bommeî,  qu'ils  virent  à  La  Haye  en  passant, 
se  confiant  aux  soins  de  la  divine  Providence, 
les  deux  séminaristes  prirent  le  chemin  de  la 
ville  éternelle. 

Ils  se  dirigèrent  d'abord  sur  Paris,  puis  sur 
Lyon,  où  les  formalités  de  passeport  les  arrê- 
tèrent durant  dix  huit  jours.  De  Lyon  ils  prirent 
le  chemin  du  mont  Cenis.  Arrivés  au  pied  de  la 
montagne,  ils  quittèrent  la  diligence  pour  faire 
une  partie  de  la  route  à  pied  et  mieux  contem- 
pler la  nature  grandiose  qu'ils  avaient  sous  les 
yeux.  «  Cette  montagne,  écrit  Bernard ,  nous 
l'avons  gravie  à  pied,  bâton  à  la  main  et  pipe  en 
bouche  (i).  Tous  les  autres  voyageurs  dormaient 
dans  la  diligence  ;  mais  moi.  j'avais  trop  entendu 
parler  du  mont  Cenis.  pour  ne  pas  sacrifier 
quelques  heures  de  repos  au  plaisir  de  le  con- 
templer. Nous  arrivâmes  à  nous  deux  jusqu'au 
sommet  de  la  montagne  en  devançant  toujours 
la  voiture  et  cependant  elle  était  tirée  par  six 
chevaux.  Autour  de  nous,  tout  dans  la  nature 
était  revêtu  d'un  habit  d'hiver,  toutes  les  cimes 
des  montagnes  et  même  notre  chemin  en  cer- 


(1)  On  sait  que  l'habitude  de  fa  mer  est  générale  en  Hollande.  Le 
clergé  ne  fait  point  exception.  Beelen  a  fumé  jusqu'à  la  fin  de  sa  vie. 


(      CXI      ) 

tains  endroits  étaient  couverts  de  neige  et  de 
glace;  mais  l'idée  que  nous  voyagions  sur  le 
mont  Cenis  faisait  que  nous  ne  songions  pas 
même  au  froid  Vous  ne  manquerez  pas  de  dire 
que  c'était  bien  téméraire  à  nous  d'entreprendre 
de  nuit  un  tel  voyage;  mais  vous  auriez  dû  voir 
quel  beau  clair  de  lune  il  faisait,  et  comment 
nous  pouvions  tout  distinguer  à  merveilie.  » 
Enfin,  après  un  voyage  de  sept  semaines,  que 
l'on  tait  aujourd'hui  en  trois  jours,  ils  entraient 
dans  Rome. 

Ils  firent  des  démarches  pour  entrer  soit  au 
séminaire  de  la  Propagande  soit  au  collège  ger- 
manique. A  leur  vif  regret,  ils  ne  purent  être 
admis  ni  dans  l'un  ni  dans  l'autre  de  ces  établis- 
sements. Ils  se  choisirent  donc  un  appartement 
via  deir  angelo  custode  et  se  mirent  immédiate- 
ment à  suivre  les  cours  du  collège  romain.  Ils 
suivirent  aussi  quelques  cours  à  la  Sapience.  Ils 
vivaient  dans  leur  appartement  comme  dans  un 
séminaire,  partageant  leur  temps  entre  la  prière 
et  l'étude  et  utilisant  même  pour  s'instruire 
leurs  récréations.  Voici  ce  que  Beelen  écrit  en 
français  à  son  frère,  sous  la  date  du  7  janvier 
1829  :  «  Je  commence  à  parler  l'italien  assez 
aisément;  je  n'ai  presque  pas  de  peine  à  entendre 
les  prosateurs.  Quand  on  est  dans  le  pays  cela 
s'apprend  presque  en  jouant.  En  général,  je  ne 
pourrais  nulle  part  rencontrer  une  occasion  plus 
favorable  pour  apprendre  les  langues.  Le  latin, 


(    cxir    ) 

cela  s'entend,  c'est  la  langue  vulgaire  des  étu- 
diants entr'eux.  Pour  l'anglais,  je  le  parle  tous 
les  jours  avec  deux  ou  trois  anglais  qui  siègent 
à  mon  côté  au  collège.  Le  dimanche,  je  vais 
presque  toujours  au  sermon  anglais.  Au  sonir 
du  sermon  je  vais  presque  toujours  me  prome- 
ner avec  un  abbé  anglais  qui  est  au  collège  de  la 
Sapience.  La  langue  vulgaire  entre  nous  est  le 
français  que  je  parle  comme  le  hollandais.  Je  ne 
parle  l'allemand  que  rarement,  faute  d'occasion. 
J'ai  été  quelquefois  aux  leçons  d'hébreu  dans 
notre  collège.  Mais  on  commençait  justement 
un  cours.  Cela  ne  nous  convient  pas  ;  nous  savons 
un  peu  trop  pour  commencer  aux  lettres  de 
l'alphabet.  Peut-être  irai-je  à  la  Propagande. 
Pour  le  grec,  je  vais  tous  les  après  midi  à  l'ex- 
plication de  Démosthène.  » 

Cette  étude  des  langues  ne  lui  faisait  pas  négli- 
ger les  éludes  théologiques.  Dans  une  lettre  à 
ses  parents  il  leur  apprend  qu'il  a  soutenu  une 
thèse  et  que  le  professeur  l'a  attendu  au  sortir 
pour  le  complimenter.  Il  ajoute  :  «Je  crois, 
chers  parents,  que  je  puis  bien  vous  dire  cela.  » 

Ils  eurent  à  Rome  pour  condisciple  et  pour 
émule  ce  grand  promoteur  des  hautes  études 
qui  est  aujourd'hui  Léon  XIII.  Au  concours  de 
1829,  Pecci  obtint  le  premier  prix  pour  la  classe 
du  matin,  et  Bernard  l'accessit,  Bernard  au 
contraire  fut  premier  pour  la  classe  du  soir  et 
le  pape  actuel  second;  dans  un  autre  concours 


(      CX1II     ) 

nous  trouvons  Bernard  Hafkenscheid  premier, 
Beelen  second,  et  Pecci  troisième.  Léon  XIII 
n'oublia  pas  son  ancien  condisciple.  La  preuve 
nous  en  est  donnée  dans  la  lettre  suivante 
qu'écrivit  à  Beelen,  le  2  mai  1878,  son  Em.  le  car- 
dinal Dechamps  :  «  Enfin,  je  suis  exaucé,  et  ce 
que  j'ai  demandé  à  Léon  XIII  dernièrement  à 
Rome  m'est  officiellement  accordé.  Le  Pape,  qui 
a  très  bien  retenu  votre  nom,  se  souvient  par- 
faitement de  vous  et  de  vos  travaux.  Il  n'est 
donc  pas  étonnant  qu'il  vienne  de  vous  nommer 
Prélat  de  sa  maison.  » 

Cependant  les  dispositions  du  gouvernement 
hollandais  étant  devenues  meilleures,  l'archi- 
prêtre  Van  Banning,  qui  gouvernait  alors  la 
Hollande  et  la  Zélande,  pensa  à  rappeler  les 
deux  étudiants  :  Beelen  pour  lui  donner  une 
chaire  au  grand  séminaire  de  ^"armond,  Ber- 
nard pour  lui  donner  la  chaire  de  philosophie  à 
Hageveld.  Mais  les  deux  amis  obtinrent  de  pou- 
voir continuer  leurs  études  à  Rome.  Beelen  fut 
promu  solennellement  au  doctorat  en  théologie 
le  10  septembre  1832  et  ordonné  prêtre  le  samedi 
.des  Quatre-temps  de  septembre  de  la  même 
année.  Bernard  avait  été  ordonné  au  mois  de 
mars  précédent,  et  il  avait  quitté  Rome  pour 
entrer  dans  la  congrégation  du  très  saint  Ré- 
dempteur. 

Beelen  continua  néanmoins  son  séjour  et  ses 
études  à  Rome  jusqu'au  mois  de  mai  de  l'année 


(      CXIV      ) 

suivante.  Il  quitta  la  ville  éternelle  le  27  mai 
1833  avec  deux  de  ses  amis  qui  avaient  aussi 
terminé  leurs  études. 

Les  trois  amis  firent  à  pied  le  voyage  de  Rome 
à  Amsterdam  à  travers  les  Etats  Pontificaux,  la 
Toscane,  le  Piémont,  la  Suisse  et  l'Allemagne. 
Ils  baisèrent  la  main  de  sainte  Rose  à  Viterbe, 
s'agenouillèrent  près  de  la  sainte  maison   de 
Nazareth  à  Lorette  et  y  invoquèrent  l'auguste 
Mère  du  divin  Rédempteur.  Le  9  juin  ils  étaient 
à  Assise  et  vénéraient  le  tombeau  du  patriarche 
séraphique  saint  François.  A  Florence  ils  admi- 
raient les  arts.  Puis,  passant  par  Gènes  ils  arri- 
vaient à  Turin  qu'ils  quittèrent  le  premier  juil- 
let. Quelques  jours  après,  nous  les  voyons  à 
Aoste  au  pied  des  Alpes.  Ici  la  police  se  montra 
fort  soupçonneuse.  Beelen,  en  même  temps  que 
la  théologie  avait  étudié  à  Rome  l'arabe  et  le 
syriaque,  outre  l'hébreu  qu'il  savait  déjà.  Pour 
utiliser,  durant  son  long  voyage,  ses  moments 
de  repos,  il  avait  pris  avec  lui  le  Nouveau  Tes- 
tament syriaque  édité  par  Gutbir.  La  police  en 
visitant  les  bagages  trouva  le  volume  syriaque 
avec  ses  caractères  étranges;  elle  crut  y  décou- 
vrir des  signes  de  Carbonari.   Beelen  discuta 
durant   trois    quarts    d'heure  avec  les  agents 
soupçonneux.  Il  eut  grande  peine  à  leur  per- 
suader que  ces    caractères    syriaques    étaient 
aussi  inoffensifs  que  les  caractères  grecs  ou 
latins. 


(     cxv    ) 

Nos  voyageurs  firent  l'ascension  du  Saint  Ber- 
nard sans  incident,  jusqu'à  l'hospice  où  ils  furent 
reçus  avec  cette  hospitalité  cordiale  que  les 
religieux  donnent  à  tous  les  voyageurs  qui  tra- 
versent cette  montagne  périlleuse.  Le  lendemain, 
après  avoir  dit  la  messe,  Beelen  voulut  tenter 
l'ascension  du  plus  haut  pic.  Je  transcris  ici  sa 
note  de  voyage  écrite  au  crayon  :  «J'écris  ceci 
assis  sur  une  pointe  de  roc  plusieurs  centaines 
de  pieds  plus  élevé  que  l'hospice.  Je  suis  monté 
plus  haut  encore,  mais  la  peur  m'a  fait  des- 
cendre. J'eus  l'intention  d'aller  jusqu'à  la  pointe 
la  plus  élevée  de  la  montagne.  Mais  j'arrivai  à 
un  roc  si  escarpé  que  je  ne  savais  où  mettre  le 
pied  pour  monter.  Je  réfléchis  que  si  jamais  le 
pied  venait  à  me  glisser,  je  serais  déchiré  en 
tombant.  J'ai  cru  que  dans  ce  cas  la  prudence 
me  ferait  plus  d'honneur  que  la  bravoure.  J'eus 
bien  de  la  peine  à  monter  jusqu'ici.  Il  nous  a 
fallu  traverser  de  vastes  neiges.  Avant  d'avan- 
cer, je  tàtais  avec  le  bâton  pour  en  sonder  la 
profondeur,  la  dureté  ou  la  mollesse.  Je  n'ai  pu 
marcher  que  fort  peu  de  temps  mesurant  mes 
pas  avec  mon  bâton.  Après  quoi  il  a  fallu  grim- 
per sur  les  genoux  et  se  traîner  en  haut  en 
accrochant  les  mains  aux  morceaux  de  roc 
détachés  qui  encombrent  le  chemin.  A  chaque 
instant  le  pied  glissait.  Je  n'apercevais  autour 
de  moi  que  des  rocs,  des  neiges  et  des  glaciers. 
Jl  semble  que  l'hiver  a  fixé  ici  son  trône  parmi 


(      CXVI      ) 

les  neiges  éternelles.  Néanmoins,  un  peu  plus 
tas  on  trouve,  par  ci  par  là,  quelques  brins 
d'herbes  et  quelques  fleurs.  Ma  vue  s'étend  ici 
au  loin.  Je  découvre  quinze  des  plus  hautes  cimes 
des  Alpes  :  elles  élèvent  leurs  têtes  glacées  au- 
dessus  des  nuages  où  leurs  pieds  se  baignent.  »■ 
Rentré  à  l'hospice,  Beelen  dîna  de  grand  appétit. 
Il  écrivit  sur  le  liber  memorialis  du  couvent 
son  nom  avec  ces  mots  ; 

Puer  sudcœit  et  alsit 

altos  dumpedibus  baculoque  ascender et  Alpes. 

Les  voyageurs  quittèrent  les  excellents  reli- 
gieux le  cœur  plein  de  reconnaissance  et  des- 
cendirent dans  le  Valais  sans  incident;  ils  furent 
bien  accueillis  chez  les  curés  des  villages  valé- 
siens  par  où  ils  passèrent.  La  Suisse  offrit  bientôt 
ses  lacs  et  ses  sites  pittoresques  à  leurs  yeux 
enchantés.  Le  18  juillet,  nous  les  voyons  à  Zurich. 
Beelen  écrit  le  24  juillet  de  Carlsruhe  à  ses 
parents  pour  leur  annoncer  son  prochain  retour. 
Le  31  juillet  il  arrive  par  le  Rhin  à  Ximègue  et 
bientôt  à  Amsterdam,  où  il  chanta  sa  première 
messe  entouré  de  toute  sa  famille.  Mgr  van 
Bommel,  évêque  de  Liège,  n'avait  pas  oublié 
son  ancien  élève  de  Hageveld  qui  avait  fait  de 
si  brillantes  études  à  Rome.  11  lui  offrit  la  chaire 
d'Ecriture  sainte  dans  son  grand  séminaire. 
Beelen  accepta  et  fut  dès  lors  attaché  au  diocèse 
de  Liège.  Il  commença  ses  leçons  par  la  Genèse. 


(      CXVII      ) 

Les  élèves  étaient  émerveillés.  L'évêque  aimait 
à  s'entretenir  avec  le  jeune  savant.  En  1834,  il  le 
prit  avec  lui  pour  assister  à  Malines  à  l'inaugu- 
ration de  l'Université  catholique. 

La  révolution  française  avait  brisé  la  tradition 
du  haut  enseignement  théologique  dans  nos  dio- 
cèses; les  prêtres  trop  peu  nombreux  pour 
suffire  aux  besoins  du  ministère,  n'avaient  ni  le 
temps  de  prolonger  leurs  études  ni  des  maîtres 
pour  les  former.  Les  prêtres  que  les  évêques 
chargeaient  de  l'interprétation  des  Livres  saints 
dans  leur  séminaire  y  apportaient  plus  de  bonne 
volonté  que  de  préparation.  Il  n'en  était  pas 
ainsi  pour  Beelen.  Le  jeune  professeur  avait  été 
formé  à  Rome  par  des  maîtres  éminents.  Il  con- 
naissait à  fond  l'hébreu  et  le  grec,  deux  langues 
dont  la  connaissance  est  indispensable  à  l'inter- 
prète de  l'Écriture.  Sa  grande  facilité  pour 
l'étude  des  langues  lui  avait  permis  d'apprendre 
l'arabe  et  le  syriaque  et  d'acquérir  quelques 
notions  du  samaritain  et  de  l'éthiopien.  Aussi  la 
chaire  d'Écriture  sainte  du  grand  séminaire  de 
Liège  jeta-t  elle  bientôt  un  vif  éclat.  L'enseigne- 
ment de  l'abbé  Beelen  attira  l'attention  de  l'épis- 
copat.  Le  5  septembre  1836  les  évêques  belges 
nommaient  l'abbé  Beelen  à  la  chaire  d'Ecriture 
sainte  de  l'Université  catholique  avec  le  titre  de 
professeur  ordinaire.  Il  avait  alors  vingt-neuf  ans. 

Dès  lors,  commença  pour  lui,  cette  vie  d'étude 
qu'il  continua  durant  quarante  huit  ans,  jusqu'à  ce 

Ap.  —  7. 


(     CXVI1I     ) 

que  les  forces  l'abandonnèrent.  D'une  belle  taille, 
d'une  constitution  robuste,  l'abbé  Beelen  jouis- 
sait d'une  santé  qui  résistait  aux  fatigues  de 
l'esprit.  Son  front  était  large  et  élevé,  ses  che- 
veux noirs,  ses  yeux  Tifs,  ses  traits  accentués. 
Des  manières  distinguées,  une  mise  propre, 
parfois  élégante ,  un  caractère  franc ,  loyal , 
sincère,  candide  jusqu'à  la  naïveté  et  toujours 
charitable,  des  réparties  fines,  une  originalité 
de  bon  aloi,  mêlée  à  de  petites  distractions  de 
savants  (1),  lui  donnaient  une  physionomie  ca- 
ractéristique que  l'on  aimait.  Lui  seul  semblait 
ignorer  qu'il  fut  savant.  Après  sa  messe  qu'il 
disait  de  bon  matin,  il  rentrait  dans  son  appar- 
tement au  collège  du  Saint-Esprit,  et  déjeûnait 
au  milieu  de  ses  livres.  Souvent  il  interrompait 
son  repas  et  quelquefois  l'oubliait  pour  faire  une 
recherche  dans  un  in-folio  couché  sur  le  parquet, 
ouvert  sur  son  bureau  ou  sur  une  chaise.  11 
était  toujours  entouré  de  livres  et  ne  savait 
guère  ménager  les  volumes,  aimant  à  répéter 
que  «  les  livres  sont  faits  pour  les  hommes  et 
non  les  hommes  pour  les  livres.  «  Toute  la 
matinée  il  étudiait  et  n'interrompait  son  étude 
que  pour  donner  son  cours  et  pour  la  récitation 
de  son  bréviaire,  à  laquelle  il  mettait  un  soin 


(1)  Une  de  ses  distractions  habituelles  était  d'oublier  son  para- 
pluie dans  ie  train.  Ce  qui  l'avait  porté  à  ne  plus  acheter  que  des 
parapluies  à  bon  marché.  C'était,  disait-il,  nue  économie. 


(      CXIX     ) 

•scrupuleux.  Malheur  à  l'importun  qui  venait 
l'interrompre  durant  son  étude  :  il  était  promp- 
tement  congédié.  C'était  une  grande  faveur,  s'il 
pouvait  s'asseoir  et  causer  quelques  instants. 
Durant  le  dîner  qu'il  prenait  en  commun  avec 
ses  collègues  de  la  Faculté  de  théologie  et  durant 
la  récréation  ou  la  promenade  qui  suivait,  il 
animait  souvent  la  conversation  par  des  obser- 
vations fines  et  des  remarques  linguistiques  qui 
montraient  un  esprit  cultivé  et  une  grande  con- 
naissance de  la  philologie.  En  effet,  outre  les 
langues  sémitiques  dont  nous  avons  parlé,  outre 
le  grec  et  le  latin  qu'il  connaissait  à  fond,  outre 
la  langue  néerlandaise  qu'il  avait  apprise  sur  les 
genoux  de  sa  môre,Beeien  savait  et  parlait  lefran- 
çais,  l'allemand,  l'anglais,  l'italien  et  l'espagnol. 
Il  étudiait  durant  les  vacances  comme  pendant 
les  cours  C'était  à  peine  si,  dans  une  année,  il 
prenait  quelques  jours  de  repos  complet.  En 
vacances  ou  en  voyage,  il  avait  toujours  dans  sa 
malle  quelques  livres  pour  utiliser  ses  loisirs. 
Cette  précaution  lui  fit  passer  sans  ennui  une 
captivité  de  cinq  semaines  qu'il  aimait  à  racon- 
ter sans  jamais  y  mêler  un  mot  d'amertume  ou 
de  récrimination 

C'était  au  moment  où  la  cession  du  Limbourg 
excitait  une  grande  animosité  entre  la  Belgique 
et  la  Hollande.  L'abbé  Beelen,  profitant  des  va 
cances  résolut  d'aller  à  Amsterdam  revoir  ses 
"vieux  parents  pour  lesquels  il  fut  toujours  un 


(    cxx    ) 

fils  dévoué.  Il  passa  par  Liège  pour  prendre  les 
ordres  de  son  évêque  Mgr  van  Bommel,  hollan- 
dais comme  lui,  mais  soupçonné  de  favoriser  le 
nouveau  royaume  de  Belgique  et,  en  consé- 
quence, noté  à  la  cour  de  Hollande  comme  un 
ennemi  de  son  pays  natal.  De  Liège  Beelen  se 
rendit  à  Aix-la-Chapelle,  puis  à  Cologne,  d'où  il 
descendit  le  Rhin  jusqu'à  Nimègue.  A  sa  sortie 
du  bateau  il  vit  sur  le  quai  une  escouade  d'agents 
de  la  force  publique  qui,  sans  mot  dire,  s'empa- 
rèrent de  lui,  le  conduisirent  au  fort  malgré  ses 
protestations  et  l'incarcérèrent  sans  qu'il  sut 
pourquoi.  Il  apprit  plus  tard  qu'on  l'avait  pris 
pour  un  émissaire  envoyé  dans  un  but  hosiile 
par  l'évêque  de  Liège.  1!  fut  huit  jours  au  secret. 
Heureusement  on  lui  avait  laissé  ses  livres.  Il 
s'en  servit  pour  préparer  ses  leçons  de  l'année 
suivante.  On  le  fit  ensuite  comparaître  devant 
une  espèce  de  tribunal.  Il  écouta  tranquillement 
la  lecture  de  l'acte  d'accusation  et  n'interrompit 
que  pour  redresser  ies  phrases  incorrectes.  Il  se 
préoccupait  moins  de  rester  en  prison  que  de 
laisser  violer  les  règles  de  la  grammaire.  Enfin, 
après  cinq  semaines,  on  le  laissa  sortir.  Deux 
gendarmes  le  conduisirent  jusqu'à  la  frontière 
et  le  mirent  en  liberté  sur  le  territoire  belge. 
En  prison  il  avait  si  bien  gagné  la  confiance  du 
gardien,  qu'il  put  sortir  deux  fois  pour  aller  dire 
sa  messe.  Les  enfants  de  ce  brave  homme  pleu- 
raient lorsque  Beelen  partit. 


(      CXXI     ) 

Le  jeune  professeur  commença  son  cours  par 
l'explication  de  l'Épitre  aux  Hébreux,  explica- 
tion qu'il  reprit  souvent  par  la  suite  et  qu'il  eu1 
même  l'intention  de  donner  au  public.  Cette 
Èpître  renferme  beaucoup  de  passages  obscurs 
et  offre  par  là  de  grandes  difficultés  à  l'inter- 
prète. A  la  grande  surprise  des  auditeurs,  elles 
disparaissaient  comme  par  enchantement  sous 
la  parole  du  professeur.  C'est  que  Beelen  possé- 
dait à  un  haut  degré  les  qualités  de  l'interprète  : 
connaissance  profonde  des  Livres  saints  et  des 
langues  dans  lesquelles  ils  sont  écrits,  ainsi  que 
de  la  théologie  dogmatique,  diction  correcte  et 
élégante,  voix  agréable.  Il  parlait  et  écrivait  le 
latin  avec  une  pureté  toute  cicéronienne  ;  jamais 
il  ne  recommençait  une  phrase;  jamais  il  ne  la 
laissait  inachevée.  Comme  il  avait  vécu  au 
milieu  des  protestants  et  des  juifs,  il  cherchait, 
avant  tout,  à  établir  le  sens  littéral  du  texte  par 
l'application  rigoureuse  des  règles  de  la  philo- 
logie aux  textes  originaux,  parcequ'il  savait  que 
c'est  le  seul  moyen  efficace  pour  les  combattre 
victorieusement.  Il  était  l'ennemi  déclaré  des 
interprétations  arbitraires,  quelque  ingénieuses 
qu'elles  fussent.  Outre  le  sens  littéral,  il  admet- 
tait néanmoins  un  sens  mystique  dans  beaucoup 
de  passages  de  l'Écriture  ;  souvent  i  l  a  fait  défen- 
dre ce  principe  dans  des  thèses  (i).  Il  avait  le 


(1)  Voyez  thèses  n.  XXXIV,  XXXIX,  XL,  LUI,  XCl.daus  la  collec- 
tion générale. 


(      CXXII     ) 

plus  profond  respect  et  la  plus  haute  estime 
pour  la  Vulgate,  que  le  Concile  de  Trente  a 
déclarée  authentique,  mais  il  voulait  qu'elle  fût 
interprêtée  d'après  les  textes  originaux.  Selon 
lui,  comme  selon  les  meilleurs  interprètes,  le 
Concile  de  Trente  en  déclarant  la  Vulgate  authen- 
tique, n'a  ni  privé  les  textes  originaux  de  leur 
autorité  ni  défendu  de  recourir  aux  sources.  La 
déclaration  d'authenticité  n'empêche  pas  qu'il  y 
ait  dans  la  Vulgate  des  expressions  fautives.  On 
peut  cependant  avec  la  Vulgate  seule  avoir  le 
sens  général  et  la  substance  de  la  parole  sacrée. 
Eeelen  n'exagérait  rien.  Un  de  ses  premiers 
élèves  devenu  un  grand  écrivain,  Mgr  Xamèche, 
a  exactement  exprimé  la  doctrine  du  maître 
dans  cette  thèse  :  «  C'est  avec  raison  qu'Estius 
déclare  que  la  connaissance  des  langues  dans 
lesquelles  les  Livres  saints  ont  été  écrits  est  très 
utile  et  même  nécessaire  pour  les  comprendre 
En  ce  sens  toutefois  qu'il  s'agit  d'une  connais 
sance  approfondie  et  complète  du  texte  sacré  » 
Beelen  expliqua  successivement  la  Loi  mo 
saïque,  un  choix  de  psaumes,  le  livre  des  Pro 
verbes,  l'Ecclésiaste,  la  Sagesse  et  presque  tout  le 
Nouveau  Testament.  Outre  ses  leçons  d'Écriture 
sainte,  Beelen  donnait,  par  semaine,  deux  ou 
trois  leçons  d'hébreu,  de  ehaldéen,  de  syriaque 
et  d'arabe.  C'est  à  lui  que  revient  l'honneur 
d'avoir  restauré  en  Belgique  l'étude  des  langues 
orientales   tombée    avec  le  collège  des    Trois- 


(      CXXIII     ) 

Langues  et  l'Université  de  Louvain  sous  les 
coups  de  la  révolution  française.  M.  P.  Burg- 
graff  commença  à  l'Université  de  Liège  son 
cours  d'arabe  et  d'hébreu  un  an  après  Beelen. 
Ce  fut  même  par  les  langues  sémitiques  que  le 
savant  professeur  inaugura  la  série  de  ses  publi- 
cations. 

Dès  1838,  Mgr  van  Bommel  pour  lui  témoigner 
sa  satisfaction  le  nomma  chanoine  honoraire 
de  sa  cathédrale. 

Dans  ses  leçons  sur  les  langues  sémitiques, 
Beelen  commençait  par  l'hébreu.  Il  autographia 
même,  pour  l'utilité  de  ses  élèves,  une  gram- 
maire et  une  chrestomathie  hébraïque  qui  sont 
demeurées  inachevées.  Aux  élèves  plus  avancés 
il  expliquait  la  langue  néo  hébraïque  des  rabbins, 
le  chaldéen,  le  syriaque  et  l'arabe. 

Durant  les  premières  années  il  s'était  contenté, 
pour  ses  leçons  de  chaldéen  et  de  rabbinique,  de 
la  dictée  et  de  l'explication  de  vive  voix.  Il  sentit 
bientôt  tout  ce  que  cette  méthode  avait  d'incom- 
mode et  de  désavantageux  pour  les  élèves.  Xe 
trouvant  pas  de  manuel  à  leur  mettre  entre  les 
mains,  il  s'occupa  d'en  rédiger  un.  Telle  est 
l'origine  de  la  Chrestomathia  rabbinica  et  chai- 
daica,  dont  les  deux  premiers  volumes  parurent 
en  1841  et  le  troisième  en  1843  (1). 


I     Non?  Montions  à  la  fin   de  la  notice  la  liste  complète  de   tous 
)*•-  ouvrages  de  Mgr  Beelen. 


(      CXXIV      ) 

Il  rédigea  ce  livre  et  choisit  lès  morceaux  de 
manière  à  donner  à  ses  élèves  une  connaissance 
suffisante  de  la  langue  et  de  la  littérature  rabbi- 
nique  et  chaldaique  en  même  temps  qu'il  leur 
fournissait  des  armes  utiles  pour  l'exégèse  et 
l'apologétique. 

Le  premier  volume  est  divisé  en  deux  parties. 
La  première  est  consacrée  à  la  littérature  rab- 
binique  et  contient  un  choix  de  réparties  spiri- 
tuelles, de  pensées,  de  proverbes,  de  paraboles, 
de  fables,  de  lettres  familières  empruntées  aux 
meilleurs  auteurs.  Viennent  ensuite  des  extraits 
historiques  tirés  principalement  du  Seder  'Olam 
et  du  PseudoGorionide,  puis  des  extraits  des 
principaux  grammairiens  et  lexicographes. 
A  ceux-ci  succèdent  les  interprètes  de  l'Ecriture 
sainte  :  Aben-Ezra,  le  premier  et  le  principal, 
Raschi,  autrement  Rabbi  Salomon  Ben  Isaac, 
David  Kimchi,  Abarbanel  long  et  prolixe,  Salo- 
mon BenMelech,  les  livres  appelés  Mechilta  et 
Siphra,  les  Midrasch  Rabbot  et  Jalhout  Schim- 
honi.  Suivent  les  philosophes,  les  théologiens  et 
les  poètes,  parmi  lesquels  Rambam  ou  Maiemo- 
nides,  le  plus  célèbre  de  tous.  La  seconde  partie 
donne  des  extraits  tirés  des  parties  chaldaiques 
des  livres  d'Esdras  et  d'Esther,  des  Targums 
d'Onkelos,  de  Jonathan  et  de  Jérusalem,  du  Mi- 
drasch Echa  Rabbathi,  du  Zohar,  ce  livre  caba- 
listique écrit  en  dialecte  Jérosolymitain  qui 
semble  tout  imprégné  d'idées  chrétiennes,  de  la 


(    cxxv    ) 

Gemara  de  Babylone  et  de  la  Gemara  de  Jéru- 
salem qui  avec  la  Mischna  forment  le  Talmud. 
Un  dernier  chapitre  donne  quelques  morceaux 
lyriques;  enfin  un  appendice  exerce  les  élè1 
à  la  lecture  des  caractères  rabbiniques.  dans 
lesquels  sont  écrits  et  souvent  imprimés  les  écrit> 
des  docteurs  de  la  synagogue. 

Le  second  volume  contient  un  choix  de  notes 
explicatives  où  l'auteur  montre  une  vaste  con- 
naissance de  la  littérature  juive.  Le  troisième, 
qui  ne  parut  que  deux  ans  après  à  raison  du 
travail  qu'il  exigea,  contient  deux  lexiques  :  le 
premier  est  pour  l'interprétation  des  morceaux 
édités  dans  la  chrestomathie;  le  second  et  Le 
plus  important  est  le  Lexique  des  abbréviations. 
Les  abbréviations  fourmillent  dans  les  livres 
des  rabbins;  c'est  ce  qui  les  rend  difficiles  à 
comprendre.  Buxtorf,  Wolf,  Sélig  avaient  déjà 
donné  des  dictionnaires  de  ces  abbréviations. 
Celui  de  Beelen  est  le  plus  complet  et  le  meilleur 
que  l'on  possède  jusqu'aujourd'hui. 

La  Chrestomathie  fut  et  reste  appréciée.  Nous 
nous  bornerons  à  un  seul  témoignage.  Le  célèbre 
rabbin  converti  P.  Drach,  juge  compétent  en  ces 
matières,  écrivait  l'année  suivante,  en  1844,  dans 
la  préface  du  premier  volume  de  L'harmonie 
entre  V Eglise  et  la  Synagogue  :  «  La  meilleure 
chrestomathie  rabbinique  publiée  jusqu'à  pré- 
sent, c'est  celle  du  savant  et  respectable  abbé 
Beelen,    professeur    d'Écriture    sainte    et    des 


(      CXXVI     ) 

langues  orientales  à  l'Université  catholique  de 
Louvain.  Ce  recueil  mérite  de  grands  éloges 
pour  le  choix  des  morceaux,  pour  les  notes  et 
le  glossaire  dont  l'auteur  l'a  enrichi.  Malheureu- 
sement M.  Beeien  n'a  pas  donné  la  version  des 
textes.  » 

En  même  temps  qu'il  achevait  la  publication 
de  sa  chrestornathie,  le  savant  orientaliste,  pour 
satisfaire  sa  piété,  éditait  une  traduction  fla- 
mande des  Visites  au  Saint  Sacrement  de 
S.  Alphonse  de  Liguori.  Ce  petit  opuscule  de 
piété  fut  souvent  réimprimé  et  lui-même  en 
donna  une  édition  corrigée  deux  ans  avant  sa 
mort. 

L'année  suivante  il  édita  avec  les  principales 
variantes  le  texte  grec  du  livre  de  la  Sagesse, 
qu'il  expliquait  alors  à  ses  élèves. 

En  1845,  le  laborieux  professeur  livra  au  pu- 
blic la  dissertation  sur  l' Unité  du  sens  littéral 
de  l'Écriture  sainte.  Il  traite  si  à  fond  cette 
question  controversée  qu'on  peut  dire  qu'il  a 
épuisé  le  sujet.  Il  se  prononce  pour  l'unité  du 
sens  littéral  et  son  opinion  est  aujourd'hui  com- 
munément adoptée.  Ce  travail  fut  bien  accueilli 
et  augmenta  encore  la  réputation  du  jeune  pro- 
fesseur qui  commençait  à  être  connu  hors  de 
son  pays. 

Quatre  années  plus  lard  parut  le  Commentaire 
sur  VÉpître  aux  Pliilippiens,  suivi  en  1850- 
1851  du  Commentaire  sur  les  Actes  des  Apôtres 


(    cxxvir    ) 

«t  en  1854  du  Commentaire  sur  VÉpître  aux 
Romains,  qui  est  son  chef  d'oeuvre.  Dans  la  pré- 
face de  son  Commentaire  sur  l'Épître  aux  Philip- 
piens,  l'auteur  nous  apprend  que,  dès  son  arrivée 
à  Louvain,  il  s'était  imposé  comme  règle  d'écrire 
brièvement  toutes  ses  leçons  d'exégèse.  Son  des- 
sein était  de  corriger,  au  fur  et  à  mesure  que 
l'occasion  se  présenterait,  ce  premier  jet,  et  de 
le  retravailler  quand  il  expliquerait  une  seconde 
fois  le  même  livre.  Quant  à  publier  ses  Com- 
mentaires ainsi  préparés  il  n'y  pensait  pas.  Il 
ne  se  décida  à  publier  que  sur  les  instances  qui 
lui  furent  faites. 

Dans  cette  même  préface  l'auteur  explique 
ainsi  sa  méthode  :  «  En  commentant  l'Écriture 
sainte,  j'ai  toujours  présente  à  la  pensée  la  règle 
si  sage  imposée  par  le  Concile  de  Trente  à  tout 
interprète  catholique  (sess.  IV).  Du  reste,  en 
observant  religieusement  cette  règle  et  en  me 
déliant  de  mes  forcer,  j'use  en  toute  liberté  de 
mon  propre  discernement,  sans  jamais  suivre  à 
l'aveugle  aucun  interprète.  Je  lis  attentivement 
les  écrits  exégétiques  des  SS.  Pères;  à  ce  pre- 
mier travail  je  joins  l'étude  des  grands  inter- 
prètes du  moyen  â?e,  d'Œcumenius,  de  Théo- 
phylacte,  d'Euthymius,  de  saint  Thomas,  et  des 
plus  illustres  commentateurs  des  temps  mo- 
dernes. Je  recueille  avec  soin  les  observations 
judicieuses  qui  ont  été  faites  par  mes  devanciers. 
Comme  je  suis  persuadé  qu'aucune  interpréta- 


(     CXXVIII     ) 

tion,  quelque  spécieuse  qu'elle  soit,  ne  saurait 
être  vraie  si  elle  pèche  contre  les  règles  du  lan- 
gage, ou  si  elle  attache  aux  mots  des  notions 
fausses,  je  mets  une  attention  particulière  à  ne 
point  m'écarter  des  règles  de  la  grammaire  et  à 
déterminer  exactement  le  sens  des  mots.  Je 
m'attache  aussi  à  saisir  et  à  faire  voir  l'enchaî- 
nement des  diverses  pensées.  » 

Le  caractère  distinctif  des  commentaires  de 
MgrBeelen  est  effectivement  cette  exactitude  ri- 
goureuse à  déterminer  le  sens  des  mots  et  des 
phrases  et  à  montrer  l'enchaînement  des  pensées 
d'après  la  connaissance  du  langage  des  Livres 
saints.  C'est  en  cela  qu'il  excelle.  Ses  vastes 
connaissances  du  grec,  de  l'hébreu  et  des  langues 
en  général  le  reniaient  éminemment  propre  à 
employer  cette  méthode  avec  fruit.  Dans  ses 
leçons  il  insistait  sur  la  nécessité  de  bien  établir 
l'enchaînement  des  pensées,  la  suite  et  le  lien 
des  phrases.  Ce  «  nexus  »,  comme  il  l'appelait, 
est  souvent  difficile  à  saisir  dans  les  Épîtres  de 
saint  Paul.  Beaucoup  d'interprètes  ont  fait  fausse 
route  pour  l'avoir  négligé.  Beelen,  pour  le  faire 
mieux  saisir,  a  placé  à  côté  du  texte  de  l'Épître 
aux  Romains  et  de  l'Épître  aux  Philippiens,  une 
paraphrase  qui  met  en  lumière  toute  la  suite  de 
l'enseignement  de  l'Apôtre  et  la  liaison  de  ses- 
pensées.  Ces  qualités  ne  sauraient  se  montrer 
avec  le  même  succès  dans  un  livre  historique. 
Aussi  le  Commentaire  sur  les  Actes  des  Apôtres 


(      CXXIX      ) 

qui  requiert  plus  de  connaissances  historiques, 
géographiques  et  chronologiques,  bien  qu'il  soit 
justement  apprécié,  est-il  inférieur  aux  deux 
■autres.  Le  P.  Patrizzi,  qui  a  écrit  sur  les  Actes 
lies  Apôtres  après  Beelen,  élève  très  haut  le 
•côté  philologique  du  commentaire  de  Beelen; 
mais  il  eût  désiré  quelque  chose  de  plus  pour  le 
côté  chronologique. 
C'est  surtout  dans  le  commentaire  sur  l'Épître 
X  Romains  que  Beelen  a  montré  ses  grandes 
qualités  d'interprète.  On  ne  sait  ce  qu'il  faut  y 
admirer  avantage  ou  sa  grande  science  du 
langage  des  Écritures  ou  sa  profonde  connais- 
sance de  la  dogmatique.  Cet  écrit  acheva  la  ré- 
putation du  professeur  de  Louvain.  C'est  son 
principal  titre  de  gloire.  La  méthode  exégétique 
de  Beelen  fut  louée  par  des  savants,  tels  que  les 
cardinaux  Wiseman  et  Mai'.  Le  premier  écrivit 
même  à  Beelen  pour  l'engager  à  commenter 
toutes  les  Épitres  de  saint  Paul.  Pie  IX  encou- 
ragea les  travaux  du  professeur,  et  dans  une 
lettre  signée  de  sa  main,  il  lui  dit  :  «  C'est  avec 
beaucoup  de  plaisir  que  Nous  avons  reçu  votre 
commentaire  sur  l'Épitre  de  saint  Paul  aux 
Romains,  que  vous  venez  de  publier;  car  Nous 
■  ons,  cher  Fils,  combien  les  plus  savants 
philologues  de  notre  siècle  estiment  votre 
jugement;  et  par  la  lettre  que  vous  Nous  avez 
a  lressée,  Nous  avons  appris  avec  beaucoup  de 
satisfaction  que  dans  l'interprétation  des  saintes 


(    cxxx    ) 

Écritures,  vous  vous  attachez  à  suivre  la  règle 
que  ie  Concile  de  Trente  a  prescrite  avec  raison 
à  tout  interprête  catholique.  » 

Beelen  termine  la  préface  de  son  commentaire 
sur  l'Epître  aux  Romains  par  une  déclaration 
de  soumission  entière  au  jugement  de  l'Église 
pour  tous  les  ouvrages  qu'il  publierait.  Il  fut 
toujours  fidèle  à  cette  déclaration;  il  en  donna 
une  preuve  toute  particulière  lorsqu'il  fut,  en 
1860,  mêlé  accidentellement  aux  questions  phi- 
losophiques qui  concernent  le  développement 
de  la  raison  humaine. 

Entretemps  l'infatigable  professeur  ne  perdait 
pas  de  vue  les  langues  sémitiques.  En  1851  il 
acheta  à  Leipzig  un  corps  complet  de  caractères 
hébreux,  syriaques,  samaritains,  arabes  et  éthio- 
piens; puis  se  faisant  ouvrier  typographe,  faute 
de  compositeurs  sachant  manier  les  caractères 
orientaux,  il  se  mit  à  Imprimer  une  grammaire 
syriaque  qui  devait  être  suivie  d'une  chresto- 
mathie.  Cet  ouvrage  est  demeuré  inachevé. 

Bientôt  Beelen,  cédant  aux  instances  de 
Mgr  de  Ram,  entreprit  un  travail  syriaque  plus 
considérable.  Les  deux  r,pitres  grecques  de  saint 
Clément  romain  sur  la  Virginité  que  saint  J  érôme 
et  saint  Épiphane  avaient  lues,  passaient  pour 
eue  entièrement  perdues  comme  tant  d'autres 
monuments  littéraires  de  l'antiquité  chrétienne 
quand,  vers  le  milieu  du  siècle  dernier,  par  un 
bonheur  inattendu,  Wetstein  les  découvrit  dans 


(     CXXXI     ) 

une  version  syriaque,  placée  à  la  fin  d'un  ma- 
nuscrit du  Nouveau  Testament  syriaque,  qui 
lui  avait  été  envoyé  d'Alep.  Wetstein  publia 
bientôt  après  cette  traduction  syriaque  en  y 
ajoutant  sa  version  latine.  Les  Êpîtres  furent 
plus  tard  insérées  dans  la  Bibliothèque  des 
Pères  de  Gallandi  et  traduites  en  diverses 
langues.  Beelen,  en  lisant  ces  Épîtres,  s'aperçut 
que  la  traduction  de  Wetstein  était  très  défec- 
tueuse et  chercha  à  se  procurer  le  manuscrit. 
Aidé  par  Iuynboll,  professeur  de  langues  orien- 
tales à  l'Université  de  Leyde,  il  le  trouva  au 
séminaire  des  Remontrants  à  Amsterdam  et 
l'obtint  en  prêt.  L'examen  qu'il  en  fit  lui  per- 
suada qu'une  nouvelle  édition  était  nécessaire. 
Il  se  mit  à  l'œuvre. 

L'ouvrage  dédié  à  Pie  IX  parut  en  185G  et 
valut  à  son  auteur  les  éloges  les  plus  flatteurs. 
Depuis  trois  siècles  on  n'avait  plus  rien  publié 
en  Belgique  en  langue  syriaque.  Le  jeune  duc  de 
Brabant,  aujourd'hui  Léopold  II,  offrit  à  l'auteur 
une  belle  tabatière  en  témoignage  de  satisfaction 
pour  le  don  d'un  livre  si  savant.  Pie  IX  le 
nomma  camérier  d'honneur.  Deux  prélats  orien- 
taux, Mgr  Bartatar,  archevêque  de  Seerd  et  un 
autre  évêque  Chaldéen  ont  joint  par  des  lettres 
et  par  une  pièce  de  vers  leurs  félicitations  à 
celles  des  savants  européens.  Dans  les  prolégo- 
mènes l'auteur  développe  avec  beaucoup  de 
science  les  arguments  qui  établissent  l'authen- 


(    cxxxu    ) 

ticité  des  deux  Èpîtres.  Ce  point  avait  à  peine 
été  effleuré  par  ses  devanciers.  Néanmoins, 
jusqu'aujourd'hui  la  démonstration  n'a  pas  fait 
taire  tous  les  doutes.  Peut-être  l'avenir  par  de 
nouveaux  documents  achèvera-t-il  l'œuvre.  Pour 
ma  part,  je  ne  désespère  pas.  Car,  aux  preuves 
que  l'on  possédait,  sont  venus  se  joindre  un  frag- 
ment de  la  première  Épître  qui  se*  trouve  dans 
un  manuscrit  syriaque  extrêmement  ancien  du 
musée  Britannique  (1)  et  le  témoignage  d'un 
prélat  oriental  fort  instruit,  Mgr  Sambiri,  autre- 
fois chef  des  Jacobites.  Après  les  prolégomènes 
vient  le  texte  syriaque  avec  la  traduction  latine 
à  côté  et  des  notes  théologiques  au  bas  des  pages. 
Puis,  l'auteur,  voulant  aider  ceux  qui  com- 
mencent l'étude  du  syriaque,  donne  de  nouveau 
le  texte  syriaque.  Cette  fois,  le  texte  est  orné  de 
points  voyelles  et  accompagné  de  notes  gram- 
maticales et  d'observations  critiques  sur  la 
version  latine  de  Wetstein  et  sur  la  version  alle- 
mande du  Père  Zingerlé.  Un  premier  appendice 
donne  ces  deux  versions,  un  second  ajoute 
quelques  fragments  exégétiques  qui  se  trou- 
vaient dans  le  manuscrit  syriaque.  Une  table  de 
matières  et  un  erratum  terminent  le  volume. 

Entretemps  Beelen  continuait  ses  leçons  d'exé- 
gèse. Il  donnait  par  semaine  une  leçon  sur  la 
grécité  du  Nouveau  Testament.  C'est  ce  qui  lui 

(1    Ce  manuscrit  est  de  l'an  502  tt  est,  côte  «  add.  mau.  12,  136.  » 


(      <  XXXIII      ) 

fit  rédiger  la  Grammatica  graecitatis  Novi 
Testament i  qui  vit  le  jour  en  1857.  Sans  doute 
le  catholique  n'est  pas  comme  le  protestant, 
obligé  de  recourir  à  l'exégèse  pour  connaître  sa 
foi  :  il  a  dans  l'autorité  infaillible  de  l'Église  une 
règle  plus  sûre  que  toutes  les  règles  de  la  gram- 
maire L'enseignement  divin  de  l'Église  et  le 
consentement  unanime  des  Pères,  forment  en 
matière  de  foi  et  de  mœurs  une  interprétation  à 
laquelle  l'exégèse  elle-même  se  sent  obligée  de 
se  soumettre.  Cependant  il  faut  remarquer  que 
le  nombre  des  passages  dont  l'Église  a  déterminé 
le  sens  dogmatique  est  très  restreint.  Au  com- 
mentateur incombe  le  devoir  de  défendre  l'in- 
terprétation de  l'Église,  et  de  rechercher. le  sens 
des  textes  obscurs.  Or,  quand  il  s'agit  du  Nou- 
veau Testament,  il  est  indispensable,  pour  com- 
battre efficacement  les  protestants  et  les  ratio- 
nalistes, de  recourir  au  texte  grec.  Mais  ce  grec 
n'est  pas  le  même  que  le  grec  classique;  il  est 
mêlé  d'hébraismes,  il  a  ses  formes  grammati- 
cales, ses  règles  de  syntaxe,  ses  tournures  de 
phrases  particulières.  C'est  le  grec  parlé  en 
Palestine,  en  Syrie  et  en  Egypte  après  les  temps 
d'Alexandre  De  nos  jours  les  protestants,  nom- 
mément Haab,  Alt,  Trollope,  et  surtout  Winer 
ont  publié  sur  la  grécité  du  Nouveau  Testament 
des  études  approfondies,  mais  trop  souvent 
imprégnées  des  préjugés  ae  leur  secte.  Du  côté 
des  catholiques  un  semblable  travail  manquait 

Ap  -  S 


(      CX  XXIV      ) 

encore.  Beelen  a  comblé  cette  lacune.  Il  s'en 
explique  ainsi  dans  la  préface  :  «J'ai  été  obligéT 
dit-il,  depuis  quelques  années  d'ajouter  chaque 
semaine  à  mon  cours  d'exégèse  une  leçon  sur 
l'idiome  grec  du  Nouveau  Testament.  Il  n'y  avait 
point  de  grammaire  de  cet  idiome  que  je  pusse 
expliquer  à  mes  élèves,  et  de  laquelle  ils  pussent 
se  servir  avec  avantage.  C'est  ce  qui  m'a  inspiré 
îe  dessein  de  composer,  d'après  la  grammaire  de 
Winer,  un  livre  qui  pût  convenir  à  mes  leçons  ; 
car  l'ouvrage  même  de  Winer  ne  pouvait  êire 
d'usage  dans  nos  cours  académiques.  En  effet, 
sans  rappeler  que  Winer  n'est  pas  catholique  et 
que  souvent  ses  paroles  blessent  les  oreilles 
fi  lèles* la :  langue  seule  dans  laquelle  est  écrite 
sa  grammaire  la  rendait  inapte  à  nos  cours.  Les 
jeunes  théologiens  qui  de  la  Belgique,  de  la 
France,  de  l'Angleterre,  de  l'Irlande  se  rendent 
à  l'Université  de  Louvain,  pour  la  plupart,  ne 
connaissent  pas  l'allemand.  En  outre,  j'avais 
trouvé  que  l'exégèse  de  Winer  n'était  point  sans 
reproche,  et  que  son  ouvrage  présentait  d'une 
part  des  lacunes  et  renfermait  d'autre  part  plu- 
sieurs choses  inutiles  à  mes  élèves.  »  Mgr  Beelen 
a  non  seulement  corrigé  Winer,  mais  il  l'a  re- 
tondu et  complété,  de  sorte  que  la  Grammatica 
graecitatis  N.  T.  est  en  somme  un  nouvel 
ouvrage  beaucoup  supérieur  au  premier. 

Durant  ses  moments  de  loisir  Beelen,  depuis 
une   dizaine   d'années   déjà,  travaillait   à    une 


(    cxxxv    ) 

version  néerlandaise  du  Nouveau  Testament. 
C'était  un  vœu  général  dans  les  Flandres  et  en 
Hollande  d'avoir  une  nouvelle  version,  et  ce 
vœu  avait  été  souvent  exprimé  au  savant  exégête 
que  l'on  regardait,  avec  raison,  comme  l'écrivain 
le  plus  capable  de  le  réaliser.  Les  versions  qui 
existaient  étaient  en  effet  insuffisantes.  La  tra- 
duction Janséniste  de  De  Witte,  celle  du  pro- 
testant Vander  Palm,  outre  qu'elles  étaient  très 
défectueuses,  n'inspiraient  aucune  confiance  au 
point  de  vue  de  l'orthodoxie.  Il  ne  restait  donc 
que  la  traduction  de  Van  Wingbe,  plus  connue 
sous  le  nom  de  Bible  de  Moerentorf.  Mais  les 
exemplaires  étaient  devenus  rares.  De  plus  cette 
version  n'était  pas  accompagnée  de  notes  expli- 
catives; elle  était  en  vieux  flamand  brabançon 
et  laissait  beaucoup  à  désirer  tant  pour  le  fond 
que  pour  la  forme  Les  pères  Smits  et  Van  Hove 
avaient  bien,  il  est  vrai,  entrepris  au  siècle 
dernier  une  nouvelle  version;  mais  la  mort  ne 
leur  avait  permis  de  traduire  qu'une  partie  de 
l'ancien  Testament.  Il  y  avait  donc  un  grand 
service  a  rendre  aux  Flandres  et  à  la  Hollande. 
L'œuvre  était  longue  et  difficile;  mais  personne 
n'était  préparé  comme  Beelen.  Lui  seul  pouvait, 
semblait  il,  la  réaliser.  Elle  allait  occuper  le  reste 
de  sa  vie.  Il  ne  recula  pas.  Aussitôt  que  sa  gram- 
maire fut  achevée,  il  consacra  à  la  traduction 
flamande  tout  le  temps  que  n'absorbaient  pas  les 
devoirs  du  professorat. 


(      CXXXYI      ) 

Comme  préparation  à  ce  long  et  important 
labeur,  il  publia  en  1858  ses  Grondregels,  voor 
het  vervaardigen  eener  nederduitsche  verta- 
ling  van  het  Nieuive  Testament  ten  gebruike 
der  katholieken.  {Régies  fondamentales  pour 
la  préparation  d'une  traduction  du  Nouveau 
Testament  à  Vusage  des  catholiques).  Cet  écrit 
avait  un  double  but.  Il  préparait  le  terrain; 
il  faisait  connaître  les  règles  qui  avaient  guidé 
l'auteur  dans  son  travail  et  les  justifiait;  en 
même  temps  il  sondait  l'opinion  et  provoquait 
les  observations  des  hommes  compétents,  parti- 
culièrement des  évêques  de  Belgique  et  de  Hol- 
lande, afin  de  pouvoir,  s'il  y  avait  lieu,  retoucher 
sa  traduction. 

Beelen  impose  au  traducteur  dix-huit  règles, 
qui  se  réduisent,  comme  l'a  observé  Mgr  Malou, 
à  ce  double  principe  :  1°  le  traducteur  doit 
rendre  fidèlement  la  Vulgate;  2°  à  ce  précepte 
il  y  a  quelques  exceptions.  L'auteur  justifie 
chacune  de  ses  règles  par  des  exemples  bien 
choisis.  Il  donne  ensuite  trois  chapitres  de  sa 
traduction  pour  montrer  comment  il  a  observé 
ses  règles,  et  termine  par  une  critique,  souvent 
juste  mais  quelquefois  trop  sévère,  des  versions 
françaises  du  Nouveau  Testament. 

Mgr  Malou,  évêque  de  Bruges  et  son  ancien 
collègue,  écrivit  à  l'auteur  la  lettre  suivante  qui 
nous  dispense  de  porter  nous  même  un  juge- 
ment dont  la  compétence  pourrait  justement  être 
contestée  : 


(      CXXXV1I      ) 

Bruges,  le  29  mars  1858. 

Mon  cher  Monsieur, 

«  Je  n'ai  pu  achever  que  ce  matin  la  lecture, 
attentive  et  scrutatrice  des  Règles  fondamentales 
que  vous  avez  publiées  en  flamand  pour  faire 
connaître  la  marche  que  vous  avez  suivie  dans 
la  traduction  flamande  du  Nouveau  Testament, 
que  vous  allez  mettre  sous  presse.  J'ai  reconnu 
et  admiré  dans  ce  travail  votre  exactitude  et 
votre  ponctualité  habituelle;  et  je  ne  doute  point 
que  la  version  flamande  composée  d'après  ces 
règles,  ne  satisfasse  les  critiques  les  plus  diffi- 
ciles, et  ne  serve  ensuite  de  modèle  aux  écri- 
vains qui  tenteraient  de  traduire  le  Nouveau 
Testament  en  d'autres  langues  modernes.  Voici 
les  seuls  points  que  j'ai  à  relever.  »  Le  savant 
prélat  relevait  ensuite  certaines  expressions  et 
certains  petits  détails  dont  le  plus  important  est 
celui  ci  :  «  J'ai  remarqué  que  vos  notes  ne  sortent 
pas  du  domaine  exégétique  et  historique.  Des 
notes  pratiques  et  ascétiques  auraient  leur 
utilité;  mais  vous  avez  redouté  sans  doute 
l'étendue.  » 

Dans  une  seconde  lettre  le  docte  évêque  en- 
gageait l'auteur  à  traduire  ses  Règles  en  latin 

Bientôt  le  savant  traducteur  reçut  une  appro- 
bation flatteuse  de  l'Épi scopat  belge  réuni  à  Ma- 
lines.  En  voici  les  termes  : 

Ap.  -  8. 


(    cxxxvin    ) 

Malines,  le  4  août  1858. 

Monsieur  le  Professeur, 

«  Après  avoir  examiné  et  fait  examiner  les 
Règles  de  traduction  que  vous  avez  rédigées 
sous  le  titre  de  Grondregels,  etc.,  nous  vous 
autorisons  à  publier  une  nouvelle  traduction  du 
.Nouveau  Testament  en  langue  vulgaire  et  nous 
sommes  disposés  à  accorder  notre  approbation 
à  votre  travail.  Vos  connaissances  étendues, 
votre  long  enseignement  à  l'Université  catho- 
lique nous  inspirent  une  entière  confiance  sur  la 
fidélité  de  cette  version;  mais  afin  de  donner 
plus  d'autorité  à  votre  important  travail,  nous 
examinerons  et  nous  ferons  examiner  toutes  les 
parties  de  cette  traduction  qui  contribuera,  nous 
l'espérons,  à  l'édification  des  fidèles  et  à  l'étude 
des  vérités  saintes. 

Recevez,  etc.  » 

t  Engelbert  Card.  Arch.  de  Malines. 
7  Gaspar  Jos. ,  évoque  de  Tournay. 
t  Nicolas  Joseph,  év.  de  Namur. 

Louis  Jos.,  év.  de  Gand. 

Joan.  Bapt ,  év.  de  Bruges, 
t  Théodore,  év.  de  Liège. 

En  conséquence  de  cette  lettre,  chaque  évêque 
nomma  un  reviseur  chargé  d'examiner,  feuille 
par  feuille,   avant    qu'elle   sortit   de  presse  la 


(     CXXXIX     ) 

traduction  et  les  notes  et  de  transmettre  ses 
observations  à  l'auteur,  afin  que  celui-ci  pût  en 
profiter.  L'évêque  de  Bruges,  Mgr  Malou,  exa- 
mina scrupuleusement  le  travail  et  adressa  à 
son  ancien  collègue  de  sagaces  et  judicieuses 
notes.  Mgr  Van  Hemel,  vicaire  général  de  Ma- 
lioes,  ajouta  les  siennes.  L'évêque  de  Gand, 
Mgr  Delebecque,  transmit  les  observation?  de 
M.  le  chanoine  Bracq,  alors  professeur  d'Ecri- 
ture sainte  depuis  vingt  neuf  ans.  Ces  obser- 
vations marquées  au  coin  d'une  grande  science 
des  Ecritures  et  tirées  des  meilleurs  commen- 
tateurs ont  plus  d'une  fois  servi  à  l'auteur  pour 
améliorer  soit  sa  traduction  soit  ses  notes. 
Malheureusement  il  ne  reste  que  quelques  f  ag- 
ments  de  cette  correspondance  exégétique. 
Ce  qui  reste  fait  regretter  ce  qui  est  détruit. 

La  traduction  de  l'Évangile  de  saint  Mathieu 
parut  en  1859;  les  autres  parties  du  Nouveau 
Testament  suivirent  successivement.  L'Apoca- 
lypse, qui  termine  la  loi  nouvelle  fut  achevée 
en  1869.  La  publication  a  donc  duré  dix  ans.  Il  a 
fallu,  pour  la  réaliser,  un  travail  long,  hérissé 
de  difficultés,  une  vaste  science,  une  connais- 
sance profonde  de  la  langue  néerlandaise  et  une 
grande  clarté  d'exposition. 

La  traduction  est  accompagnée  de  notes  expli- 
catives qui  forment  un  commentaire  solide,  clair 
et  complet  du  texte.  On  y  remarque  facilement 
la  science  vaste  et  sûre  d'elle-même  que  possé- 


(      CXL     ) 

dait  l'auteur.  Elles  sont  si  condensées  qu'elles 
valent  un  long  commentaire.  Son  Em.  le  Car- 
dinal Dechamps,  qui  appréciait  hautement  Beelen 
et  qui  eût  voulu  l'avoir  à  Rome  à  côté  de  lui 
durant  le  Concile,  insista  à  diverses  reprises  par 
des  lettres  pressantes  pour  que  l'auteur  mît  ses 
notes  en  latin  et  fit  ainsi  un  commentaire  utile 
aux  membres  du  clergé  belge  et  étranger  qui  ne 
connaissent  pas  le  flamand. 

Il  lui  écrivit  le  9  octobre  1870  :  «  J'entends 
exprimer  de  tous  côtés  un  vœu,  auquel  je  m'as- 
socie :  ne  publierez-vous  pas  vos  commentaires 
en  latin? 

<•  Je  sais  que  la  langue  flamande  ou  hollan- 
daise est  très  noble  et  très  riche,  et  qu'elle  peut 
concourir  avec  la  langue  allemande,  sa  sœur 
puînée,  mais  il  n'en  reste  pas  moins  vrai  que  la 
sphère  où  se  parle  l'allemand  primitif  n'est  pas 
très  étendue,  ne  l'est  pas  du  moins  assez  pour 
vos  travaux.  Vous  avez  très  bien  fait  de  les  pu- 
blier en  flamand,  pour  le  bien  dune  foule  d'âmes, 
mais  en  les  publiant  en  latin,  vous  seriez  utile  à 
une  foule  de  prêtres  de  toute  nation.  » 

Tous  les  évèques  de  Belgique  félicitèrent  cha- 
leureusement l'auteur  d'avoir  mené  à  bonne  fin 
sa  grande  et  difficile  entreprise  et  lui  donnèrent 
une  approbation  collective  des  plus  flatteuses, 
dans  laquelle  ils  louent  la  fidélité  de  la  version, 
l'habileté  consommée  et  la  grande  exactitude  du 
traducteur,  l'érudition  et  la  saine  doctrine  des 


(      CX1A      ) 

notes  qui  font  si  bien  saisir  le  sens  de  la  parole 
divine. 

Les  évêques  de  Hollande  se  rangèrent  à  l'ap- 
préciation àe$  évêques  belges.  Le  souverain 
Pontife  encouragea  de  sa  bénédiction  l'auteur  à, 
continuer  ses  travaux  Comme  marque  de  la 
considération  dont  il  était  l'objet  à  Rome,  Beelen 
fut  nommé  consulteur  de  la  congrégation  de 
l'Index  en  1859.  Le  savant  jésuite  Victor  De  Buck 
parla  et  écrivit  dans  le  même  sens.  Ce  ne  fut 
eulement  le  clergé  des  Flandres  qui  exalta 
le  travail  de  Beelen;  mais  ce  turent  aussi  des 
protestants.  Le  Dr  Visseriog,  protestant  e-.  liîT<>- 
rateur  hollandais,  s'exprime  ainsi  dans  le  Tyd- 
spiegel  de  juin  1861  :  »  La  traduction  de  Be 
se  distingue  par  une  fidélité,  une  exactitude  de 
détails,  une  propriété  et  une  clarté  d'expression. 
une  pureté  de  style  et  de  langage,  comme  on 
n'en  rencontre  que  très  rarement.  »  Plusieurs 
fois  cependant  ces  mêmes  personnes  qui  payaient 
au  savant  traducteur  un  juste  tribut  d'hom- 
mages, lui  exprimèrent  le  désir  de  voir  dispa- 
raître certaines  phrases,  certaines  tournures 
hollandaises,  difficiles  à  comprendre  dans  les 
Flandres.  On  trouvait  aussi  la  traduction  si 
absolument  littérale  en  certains  endroits  qu'elle 
s'éloignait  du  génie  de  la  langue  flamande  et 
qu'elle  perdait  cette  facilité  à  être  comprise  que 
le  peuple  recherche.  Mais  ce  ne  sont  là  que  de 
ces  légères  imperfections  dont  aucun  ouvrage 


(      CXLII     ) 

n'est  exempt.  "Un  de  ses  élèves  jugea  que  ses 
notes  traduites  en  français  formeraient  un  ex- 
cellent commentaire  en  cette  langue;  mais  il  ne 
consentit  pas  à  les  laisser  traduire.  Il  eut  pen- 
dant quelque  temps  l'intention  de  faire  lui-même 
ce  travail;  il  laisse  en  effet,  en  manuscrit,  des 
notes  critiques  sur  les  versions  françaises  de 
Sacy,  de  Carrières,  de  Gaume  et  de  Lallemand, 
et  un  essai  de  traduction  française  qui  comprend 
tout  le  Nouveau  Testament.  Il  ne  poussa  pas 
plus  loin  ce  travail,  pressé  qu'il  était  de  tous  côtés 
de  continuer  ses  traductions  flamandes. 

En  effet,  à  peine  Beelen  avait-il  achevé 
l'œuvre  magistrale  qui  a  rendu  son  nom  cher 
au  clergé  des  Flandres,  que  les  évêques  belges 
l'engageaient  à  un  nouveau  travail.  Depuis  des 
siècles,  il  est  d'usage  dans  nos  catholiques  con- 
trées flamandes,  que  chaque  maison  possède  un 
livre  des  Épitres  et  des  Évangiles,  destiné  soit  à 
suivre  les  offices  liturgiques,  soit  à  édifier  la 
famille  aux  pieuses  lectures  du  soir.  C'était  le 
vœu  d'un  grand  nombre  de  fidèles  et  de  pasteurs 
de  voir  Mgr  Beelen  donner  une  traduction  avec 
notes  de  ce  livre  traditionnel.  Ce  vœu  semblait 
facile  à  réaliser.  Il  n'y  avait  qu'à  ajouter  la  tra- 
duciion  des  morceaux  tirés  de  l'Ancien  Testa- 
ment et  d'y  joindre  les  annotations  requises. 
Tous  les  morceaux  tirés  du  Nouveau  Testament 
étaient  déjà  traduits  et  annotés.  Néanmoins 
quelques  personnes  auraient  voulu  un  travail 


(      CXI. III      ) 

• 

différent;  elles  auraient  voulu  des  annotations 
pieuses  qui  fissent  de  cet  ouvrage  un  livre  de 
piété  à  lire  en  famille.  C'était  un  travail  tout 
nouveau  et  rentrant  moins  dans  les  aptitudes 
spéciales  de  Beelen.  L'infatigable  écrivain  se 
mit  donc  à  l'oeuvre;  mais  il  suivit  sa  méthode 
habituelle.  Au  mois  d'août  1870,  les  Épîtres  et 
Évangiles  des  dimanches  et  des  fêtes,  traduc- 
tion néerlandaise  et  notes  avec  une  longue  pré- 
face, sortaient  des  presses  et  venaient  remplacer 
avantageusement  les  livres  de  ce  genre  dont  on 
se  servait  auparavant.  L'année  suivante  les 
Épîtres  et  Évangiles  du  carême  vinrent  com- 
pléter les  Épines  et  Évangiles  des  dimanches  et 
des  fêtes. 

Les  évêques  de  Belgique  dans  leur  approba- 
tion collective  s'expriment  ainsi  :  «Cette  nou- 
velle Traduction  des  Épitres  et  Évangiles  des 
dimanches  et  des  fêtes  de  Vannée,  avec  80 a 
commentaire  perpétuel  faite,  à  notre  invitation, 
par  l'excellent  M.  Beelen,  a  été  soumise  pai 
nous  à  un  examen  attentif.  Nous  iui  donnons 
notre  entière  approbation  et  nous  recomman- 
dons instamment  remploi  de  cette  nouvelle  ver- 
sion aussi  bien  pour  le  service  public  dans  les 
églises  que  pour  l'usage  privé  dans  les  familles  - 
Cette  approbation  est  répétée  pour  la  traduction 
des  Épitres  et  Évangiles  du  caième.  Le  langage 
épiscopal  dispense  de  tout  éloge.  Nous  ne  pou- 
vons cependant  passer  sous  silence  le  jugement 


(      CXLIV      ) 

que  le  savant  Bollandiste  Victor  De  Buck  porta, 
à  cette  occasion,  dans  les  Précis  historiques  (1) 
sur  cet  écrit  et  sur  les  ouvrages  de  Mgr  Beelen 
en  général.  «  Le  catalogue  des  livres  de  Mgr  Bee- 
len. écrit  ce  savant  religieux,  s'accroît  constam- 
ment, c'est  le  moindre  mérite  de  l'auteur.  Ce 
qui  le  distingue  de  la  foule  des  écrivains,  c'est 
que  toutes  ses  publications  sont  excellentes  dans 
leur  genre.  Or,  après  tant  de  livres  publiés  sur 
la  sainte  Écriture,  ce  n'est  pas  là  un  éloge  sans 
valeur.  Pour  dire  toute  notre  pensée,  nous  dou- 
tons que  la  Belgique  ait  produit  en  ce  siècle  des 
ouvrages  plus  savants,  plus  solides,  de  meilleur 
goût  que  ne  le  sont,  en  général,  les  écrits  de 
Mgr  Beelen,  et  nous  pensons  qu'ils  lui  survi- 
vront autant  que  ceux  d'A  Lapide,  de  Maldonat, 
de  Siapleton,  etc.,  ont  survécu  à  leurs  auteurs. 

•  Les  Êpitres  et  Évangiles  qui  viennent  de 
sortir  de  presse  sont  naturellement,  en  très 
grande  partie,  une  reproduction  de  la  traduc- 
tion annotée  du  Nouveau  Testament  par  le  même 
auteur.  Il  n'avait  pas  besoin  de  refaire  ce  qui 
avait  été  bien  fait  dès  la  première  fois.  Il  n'a  eu 
qu'à  ajouter  la  traduction  et  l'explication  dun 
nombre  restreint  de  leçons  tirées  de  l'Ancien 
Testament. 

»  La  routine  sera  peut-être  cause  que,  pendant 
quelque  temps,  la  traduction  de  Mgr  Beelen  ne 

(1)  Livraison  du  15  novembre  1870. 


(     CXLV     ) 

soit  pas  d'un  us?ge  commun,  et  qu'on  continue 
de  se  servir  au  prône 'd'anciennes  traductions 
plus  ou  moins  renouvelées;  mais  à  la  longue,  la 
raison  l'emporte  sur  la  routine,  et  il  n'est  pas 
douteux  que,  vu  l'infinie  distance  qui  sépare  la 
traduction  de  Mgr  Beelen  des  traductions  en 
vogue,  la  raison  ne  conseille  de  se  servir  du 
travail  du  savant  traducteur.  » 

Tandis  qu'il  publiait  tous  ces  savants  ouvrages 
Mgr  Beelen  continuait  ses  leçons  d'exégèse  et 
de  langues  sémitiques  et  faisait  l'admiration  de 
ses  auditeurs,  autant  par  la  pureté  «le  la  diction 
et  la  clarté  de  l'exposition  que-  par  l'étendue  et 
la  profondeur  de  sa  science.  Durant  un  long 
professorat  de  39  ans,  jamais  sa  réputation  ne 
se  démentit.  Deux  fois  .ses  élèves  lui  offrirent 
son  portrait  lithographie.  Lorsque  l'Université 
ou  la  Faculté  de  théologie  devait  rédiger  une 
pièce  latine.  Beelen  était  toujours  chargé  de  ce 
travail.  Tant  do  services  rend'.; s  à  l'enseigne- 
ment et  aux  lettres  méritaient  vaiq  récompense. 
Le  roi  le  nomma  en  1871  chevalier  de  son  ordre. 

De  divers  côtés,  on  demandait  à  Beelen  de  faire 
pour  les  Psaumes  ce  qu'il  avait  fait  pour  le  Nou- 
veau Testament.  Comme  nous  l'apprend  M.  F. 
Nève  (l),  le  savant  exégôte  avait  eu,  vingt  ans 
auparavant,  l'intention  de  publier  un  cornmen 

(Ij  Deë  travaux  d'exégèse  de  M.  J.  T.  Beelen  dans  les  Annales  de 
philosophie  chrétienne,  iBoi. 

Ap.  —  9 


(      CXLVI      ) 

taire  des  Psaumes,  mais  son  projet  avait  été 
interrompu  par  d'autres  travaux.  Il  était  donc 
déjà  préparé  à  ce  nouveau  et  difficile  travail. 
Quoiqu'il  eût  déjà  trente-cinq  années  de  profes- 
sorat, qu'il  fût  arrivé  à  l'âge  où  l'on  peut  aspirer 
à  un  légitime  repos,  il  entreprit  l'œuvre  deman- 
dée. L'ouvrage  fut  publié  en  deux  volumes  en 
1877-1878,  deux  ans  après  que  le  savant  profes- 
seur, sentant  ses  forces  diminuer,  avait  demandé 
et  obtenu  l'éméritat  bien  légitimement  acquis^ 
mais  qu'on  ne  lui  donna  qu'à  regret. 

On  retrouve  dans  la  traduction  des  Psaumes 
et  dans  les  notes  qui  l'accompagnent  toutes  les 
qualités  que  l'auteur  a  montrées  dans  ses  précé- 
dents écrits.  Il  y  a  toutefois  une  différence  à 
noter.  Le  livre  des  Psaumes  offre  des  difficul- 
tés particulières.  Il  est  quelques  endroits  des 
psaumes  qui  exigent,  pour  être  bien  élucidés, 
d'assez  longs  développements;  d'autres  sont 
l'objet  de  controverses  qu'il  est  impossible  de 
résoudre  en  quelques  mots;  d'autres  enfin  de- 
mandent la  discussion  attentive  du  texte  hébreu. 
Pour  ne  point  entraver  la  marche  du  commen- 
taire, l'auteur  a  traité  ces  questions  en  appen- 
dice C'est  là  aussi  qu'il  apporte  les  passages  îles 
Pères  qui  sont  un  peu  longs,  et  qu'il  réfute  les 
rationalistes  qui  ont  voulu  nier  le  caractère 
prophétique  des  Psaumes.  Selon  le  désir  de 
beaucoup  de  lecteurs,  il  mit  le  texte  latin  en 
regard  de  la  version. 


(     CXLVI1     ) 

C'est  alors  que  le  Souverain  pontife  Léon  XIII, 
se  souvenant  de  son  ancien  condisciple,  le 
nomma,  à  la  demande  du  cardinal  Dechamps, 
prélat  de  sa  Maison. 

Les  Psaumes  terminés,  il  commença  la  tra- 

5 

duction  des  Proverbes,  qui  parut  l'année  sui- 
vante. Il  avait  soixante-douze  ans  et  com- 
mençait à  ressentir  les  infirmités  de  la  vieil- 
lesse. Une  toux  opiniâtre  le  privait  souvent  du 
sommeil;  il  passait  des  nuits  pénibles;  ses  forces 
diminuaient.  Une  plaie  à  la  jambe  l'empêchoit 
de  faire  ses  promenades  habituelles  et  quelque- 
fois de  dire  la  messe.  Il  n'en  continua  pas  moins 
sa  traduction  néerlandaise  des  livres  de  l'Ancien 
Testament  et  ne  l'abandonna  que  lorsqu'il  fat 
lui-même  abandonné  par  les  forces  physiques. 
L'Ecclésiaste  parut  en  1880,  la  Sagesse  en  1881, 
Y  Ecclésiastique  en  1883.  Il  eommença  les  Ma 
chabées  qu'il  n'a  pu  achever.  Pendent  opéra 
interrupta.  Il  avait  choisi  de  préférence  les 
livres  qu'il  avait  autrefois  expliqués  à  ses  élèves, 
parce  qu'il  les  connaissait  mieux  et  que  ses 
forces  affaiblies  ne  lui  permettaient  plus  le  tra- 
vail ardu  d'autrefois.  En  outre  ces  livres  n'avaient 
pas  été  traduits  par  les  Pères  Smits  et  Van 
Hove.  Ainsi,  sa  traduction  comblait  un  vide  et 
offrait  une  utilité  spéciale. 

Épuisé  par  tant  de  travaux,  il  vit  approcher 
la  fin  de  sa  vie  laborieuse  et  le  moment  où  les 
joies  d'un  monde  meilleur  allaient  remplacer  les 


(      CXLVIII      ) 

Souffrances,  qui  remplirent  les  derniers  mois  de 
son  existence  sans  lui  ôter  ni  le.  courage  ni  la 
patience.  Quand  il  sut  que  ses  derniers  jours 
approchaient,  il  fit  appeler  ie  curé  de  la  paroisse, 
se  confessa  et  ne  s'occupa  plus  que  de  bien 
mourir. 

Il  avait  toujours  eu  une  grande  dévotion  au 
saint  Sacrement.  Il  aimait  à  aller,  durant  ses 
promenades,  le  visiter  dans  les  églises  où  il  y 
avait  exposition.  Lorsque  le  président  du  collège 
du  St  Esprit  lui  apporta  lé  .saint  Viatique  et  fit 
appel  à  ses  semiments  de  foi  et  de  piété,  il  se 
leva  sur  son  séant,  et  d'une  voix  vibrante  qui 
émut  tous  les  assistants  il  s'écria  :  «  0  Jésus, 
mon  créateur,  mon  rédempteur,  je  crois  en  vous, 
je  mets  en  vous  toute  ma  confiance,  je  vous 
aime  de  tout  mon  cœur.  Venez,  venez,  ô  mon 
amour,  venez  et  ne  tardez  pas.  »  Puis  levant  les 
mains,  il  articula  avec  l'ardeur  d'une  foi  vive  et 
profondément  convaincue  les  paroles  litur- 
giques :  «  Corpus  Domini  nostri  Jesu  Christi 
custodiat  animam  meam  in  vitara  seternam. 
Amen.  »  Durant  les  six  jours  qu'il  vécut  encore 
il  reçut  de  nouveau  la  Sainte  Communion  avec 
les  mêmes  sentiments  de  foi.  Plein  de  résigna- 
tion il  répétait  à  ceux  qui  venaient  encourager 
ses  derniers  moments  :  «  C'est  comme  le  bon  Dieu 
voudra.  »  Enfin,  le  31  mars  1884,  il  s'endormit 
doucement  dans  le  Seigneur,  mourant  en  paix 
avec  Dieu  comme  il  avait  vécu  en  paix  avec  les 
hommes. 


(      CXLIX     ) 

Beelen  fut  l'un  des  maîtres  les  plus  illustres 
de  la  première  génération  de  l'Université  catho- 
lique. Il  contribua,  plus  que  tout  autre,  à  la 
renaissance  des  études  d'exégèse  sacrée  en 
Belgique.  Il  fit  revivre  l'étude  des  langues  orien- 
tales, s'acquit  la  reconnaissance  des  deux  Flan- 
dres et  de  la  Hollande  par  sa  traduction  néer- 
landaise du  Nouveau  Testament  et  laisse  des 
écrits  qui  lui  survivront  et  le  feront  ranger 
parmi  les  grands  commentateurs. 

Son  corps  repose  dans  le  cimetière  bénit  de 
l'abbaye  de  Parck.  On  lit  sur  sa  modeste  tombe  : 

HIC  JACET 

ILLUSTRISSIMUS  AC  REVEREXDISSIMUS 

JOAXXES  THEODORUS  BEELEX 

S.  S.  PR.ELATUS  DOMEST. 

QUI  •  XATUS  '  AMSTELODAMI   ■    PRID.  ■  ID  ■  JANUAR 

A.  •  MDCCCVII 

PROFESSOR  •  IX  •  ALMA  ■  UNIVERS.  ■  CATH.  ■  LOVAX. 

RENUNTIATUS  ■  A.  ■  MDCCCXXXVI 

IBIDEM   •   PER   •   ÀNNOS   '   XXXIX  ■  EGREGnS 

EDITIS   *  LIBRIS 

S.  '  SCRIPTURAM  ■  EST  ■  1XTERPRETATUS  ■  El 

LINGUAS  •  ORIENTALES  ■  DOCUIT 

VARIISQUE   •   AUCTUS   ■    HOXORIBUS   '   Tl'M 

ECCLESIASTICIS  '  TTJM  '  CIVILIBUS 

PIE  "  AC  •  CAXDIDE  ■  CEI;  •  VIXIT  ■  IX  ■  DOMINO 

OBDORMIVIT 
PRIDIE  •  KALEXD     APRILIS  ■  A.  ■  MDCCCLXXXIV. 


LISTE  DES  OUVRAGES  DE  Mgr  BEELEN 


1 .  Chrestomathia  rabbinica  et  chaldaica,  cum 
notis  grammaticis,  historicis,  theologicis, 
glossario  et  lexico  abbreviaturarum,  quœ 
in  Hebrœorum  scriptis  passim  occurrunt. 

—  Lovanii,  Vanlinthout  et  Vandenzande, 
1841-1843;  3  vol.  in-8°  de  vi-322  et  170,  326  et 
201,  343  pp.,  en  5  parties. 

2  Bezoeken  bij  Jésus  Christus  in  het  Aller- 
heiligste  Sacrament  des  Altaars.  door  den 
heiligen  Alphonsus  Maria  de  Liguori.  Vit 
het  italiaansch  vertaald  door  J.  Th  Beelen . 

—  Leuven,  Ickx  en  Geets,  1843;  in- 16. 
Plusieurs  fois  réimprimé  à  Louvain  et  à 

Amsterdam.  Nouvelle  édition.  Leuven  bij  Ka- 
rel  Fonteyn,  1882. Vol.  in- 18  de  viii-156  pages. 

3.  Liber  sapientiœ  grœce  secundwn  exemplar 

Yaticanum.  In  usum  saorum  auditorum, 
addita  selecta  varietate  lectionis  codicis 
Alexandrini atque editionum  complutensis 
et  Aldinœ  —  Lovanii,  Vanlinthout  et  Van- 
denzande, 1814;  in  4°  de  16  pages. 

4.  Disserlatio  theologîca ,  qua  sententiam 
vulgo  rec^ptam,  esse  sacrœ  scripturœ  mul- 
tiplicem  interdum  sensum  litteralem,  nullo 
fundamento  satis  firmo  niti,  demonstrare 
conatur  J.    T.    Beelen.   —    Lovanii,   Van- 


(      CLI      ) 

lintliout  et  Vandenzande,  1845;  vol.  in- 8°  de 
vin  143  pages. 

5.  Interpretatio  epistolœ  S  Pauli  ad  Philip  - 
penses.  —  Lovanii,  Ickx  et  Geets,  1849;  in  4. 

Réimprimé  sons  le  titre  de  :  Comment arius 
in  epistolam  S.  Pauli  ad  Philippenses. 
Accédant  textus  grœcis  atque  latinus,  et 
continua  totius  epistolœ  paraphrasis.  Editio 
secunda.  —  lovanii,  C.  J.  Fonteyn,  1852; 
in  4°  de  iv-142  pages. 

6.  Commentarius  in  Acta  Apostolorum,  cui 
intègre  adduntur  textus  grœcuset  latinus. 
—  Lovanii,  C.  J.  Fonteyn,  1850-1851;  2  vol. 
in  4°  de  XII-272  et  266  pages.  Deuxième 
édition,  sans  les  textes  grec  et  latin.  —  Ibid. 
1864;  vol.  in  8°  de  606  pages. 

7.  Commentarius  in  epistolam  S.  Pauli  ad 
Romanos.  Accedunt  textus  grœcus  atque 
latinus,  et  continua  totius  epistolœ  para- 
phrasis. —  Lovanii,  Fonteyn  et  Vanlinthout, 
1854;  vol.  in -4°  de  xix-517  pages. 

8.  Sancti  patris  nostri  démentis  Romani 
epistolœ  binœ  de  virginitate  syriace,  ad 
/idem  codicis  manuscripti  Amstelodo- 
mensis,  additis  notis  criticis,  theologic/s, 
et  nova  interpretatione  latina.  Accedunt 
fragmenta  nonnulla  Syriaca  exegetici 
argumenti,  ex  eodem  codice  manuscripto 
deprompta,  nunc  primum  édita  et  latine 
reddita.  —  Lovanii,  C  J.  Fonteyn,  1856,  in  8° 
4e  xcvii-327  pages. 


(      CL1I      ) 

9.  Grammatica  grœcitatis  Novi  Testamenti. 

—  Lovanii,   C.  J.  Fonteyn,   1857;  in  8°  de 
VIH-5S4  pages. 

10.  Gronclregtls  voor  het  vervaardigen  esner 
nederduitsche  vertaling  van  het  Xieuice 
Testament  ten  gebruike  der  hathoJieken. 

—  Leuven,  Vanlinihout,  1858;  in-8°  de  vu- 
142  pages. 

1 1 .  Het  Xieuice  Testament  Onzes  Heeren  Jesus- 
Christus  volgens  den  latijnschen  tekst  der 
Vulgaat,  in  het  nederduitsch  vertaald  en 
indôorloopendeaanteeheningenuitgeîegd. 

—  Leuven,  C.  J.  Fonieyn,  1859-1869;  3  vol. 
in-8°  de  xi-678,  690  et  439  pages. 

12.  De  Epistels  en  Erangeliën  op  aile  de  zon- 
dagen  en  op  de  voornaamste  feestdagen 
van  het  kerhelijk  jaar,  naar  den  latijn- 
schen tekst  van  het  romeinsch  Missaal, 
opnieuw  in  het  nederduitsch  vertaald  en 
in  doorloopende  aanteekeningen  uitgelegd. 

—  Leuven,  C  J.  Fonteyn,  1870;  vol.  in  8°  de 
xlvi-332  pages. 

13.  De  lessen  en  Evangeliën  op  al  de  dagen 
van  den  heiligen  tijd  van  den  vaste,  naar 
den  latijnschen  tekst  van  het  romeinsche 
Missaal,  opnieuw  in  het  nederduitsch  ver- 
taald en  in  doorloopende  aanteekeningen 
uitgelegd.  —  Leuven,  C  J.  Fonieyn,  1871; 
vol.  in-8°  de  xn-266  pages. 

14.  Het  boeh  der  psalmen  naar  den  latijnschen 


(      CLIII      ) 

tehst  der  Vulgaat,  in  het  nederduitsch 
vertaald  en  in  doorloopende  aanteehenin- 
gen  uitgeleyd.  —  Leuven,  K.  Fonteyn,  1878; 
2  vol.  in-8°  de  xn-357  et  322  pages. 

15.  De  spreuhen  van  Salomo,  naar  den  latijn- 
schen  tehst  der  Vulgaat,  in  het  neder- 
landsch  vertaald  en  in  doorloopende  aan- 
teekeningen  uitgelegd.  —  Leuven,  Karel 
Fonteyn,  1879;  vol.  in  8°  de  vn-237  pages. 

16.  Het  boeh  genaamd  de  Prediheer,  naar 
den  latijnschen  tehst  der  Vulgaat,  in  het 
nederlandsch  vertaald  en  in  doorloopende 
aanteeheningen  uitgelegd.—  Leuven,  Karel 
Fonteyn,  1 380 ;  vol.  in-8°  de  vi-7-i  pag-js. 

17.  Het  boek  der  Wijsheid,  naar  den  latijn- 
schen tehst  der  Vulgaat,  in  het  neder  - 
landsch  vertaald  en  in  doorloopende  aan- 
teeheningen uitgelegd.  —  Leuven,  Karel 
Fonteyn,  1881;  vol   in-8°  de  vm  133  pages. 

18.  Het  boeh  genaamd  Ecclesiasticus ,  naar 
den  latijnschen  tehst  der  Vulgaat,  in  het 
nederlandsch  vertaald  en  in  doorloopende 
aanteeheningen  uitgelegd  —  Leuven,  Karel 
Fonteyn,  1883;  vol.  in  8°  de  vm  360  pages. 

19.  Grammatica  syriaca,  >ans  litre  ni  date; 
restée  inachevée,  88  pages  in-8°  imprimées 
vers  18ô4. 

20.  Grammatica  et  chrestomathia   hebraica, 
inachevée  et  autographiée  par  l'auteur  i 
1851. 

Ap.  -  9. 


.     (      (  LIV      ) 

Dayis  la  Revue  catholique  de  Louvain 

21.  Remarques  sur  la  théologie  dogmatique  du 
P.  Perrone,  iv-v.  1846  1847. 

En  manuscrit. 

22.  Archœologia  biblica.  Traité  fort  étendu» 
mais  incomplet  qui  comprend  les  leçons 
données  en  1840  1841. 

23.  Scholia  in  quatuor  Evangelia,  in  Epistolas 
ad  Gorinthios,  ad  Hebrœos,  in  psalmos,  in 
librum  Sapientiœ,  in  Isaiam.  Ces  commen- 
taires sont  inachevés;  mais  on  les  consul- 
tera avec  profit.  Le  commentaire  sur  Isaïe 
renferme  une  introduction  générale  sur  les 
prophètes  et  est  pi  as  achevé  que  les  autres. 

24.  Version  française  du  Nouveau  Testament 
avec  des  remarques  critiques  sur  les  ver- 
sions de  Sacy,  de  Carrières  et  de  plusieurs 
autres. 

T.  J.  Lamy, 
de  la  Fac  de  Théol. 


NOTICE 
sur  l'institut  de  microscopie. 


La  création  d'un  laboratoire  de  cytologie,  à 
l'Université  catholique  de  Louvain,  remonte  à 
l'année  1876.  Monsieur  le  professeur  J.  B.  Car- 
noy,  premier  titulaire  de  la  chaire  de  biologie 
cellulaire,  érigée  à  Citte  époque,  en  jeta  les 
fondements,  le  dota,  à  ses  frais,  de  cinquante 
excellents  microscopes,  y  groupa  le  mobilier, 
l'outillage  et  les  matériaux;  et,  dès  le  début,  le 
mit  à  même  de  satisfaire  aux  exigences  de  l'en- 
seignement exclusivement  pratique  qu'il  voulait 
y  donner. 

Successivement  ces  premières  installations 
furent  perfectionnées  et  enrichies. 

Rappelons  en  passant  que  Y  Aima  Mater  est 
encore  actuellement  la  seule  Université  qui 
puisse  se  glorifier  d'avoir  une  chaire  autonome 
de  biologie  cel lui  lire.  Cette  heureuse  initiative 
est  conforme  d'ailleurs  à  ses  traditions. 

Monseigneur  le  recteur  Pieraerts,  qui  appré- 
cie hautement  la  nécessité  d'un  enseignement 
intuitif  et  pratique  dans  les  sciences,  et  qui  a 
manifesté  tant  de  fois  son  estime  pour  cet  en- 
seignement par  la  création  et  l'amélioration  de 
plusieurs  laboratoires  et  musées,  n'a  pas  man- 
qué  d'accorder  à  l'institut  micrographique  la 


(      CLVI      ) 

part  de  sollicitude  que  celui-ci  réclamait.  Aussi,, 
grâce  à  ses  libéralités  éc'airées,  les  installations 
de  l'institut  furent  élargies  et  le  mobilier  consi- 
dérablement augmenté  et  approprié  aux  travaux 
des  étudiants.  Actuellement  les  laboratoires  de 
cytologie  peuvc  nt  rivaliser  avec  ceux  dont  les 
allemands  ont  tant  de  raisons  d'être  fiers. 

Nous  devons  à  l'histoire  de  l'Université  catho- 
lique de  donner  une  description  sommaire  de 
l'institut  micrographique. 

Les  locaux  en  sont  situés  au  collège  du  Pape 
Adrien  VI,  place  de  l'Université.  Ils  y  occupent 
le  premier  étage  du  corps  de  bâtiment  principal, 
au  fond  de  cet  imposant  quadrilatère  dont  l'ar- 
chitecture à  la  fois  sévère  et  grandiose  rappelle 
le  prestige  et  les  gloires  de  la  vieille  Aima 
Mater. 

Composés  de  trois  pièces  contigues,  d'inégale 
dimension  et  en  rapport  chacune  avec  sa  desti- 
nation spéciale,  ces  locaux  constituent  un  en- 
semble très  harmonieux  et  sont  admirablement 
appropriés  aux  usages  variés  quoique  connexes, 
auxquels  ils  doivent  servir. 

La  première  salle,  la  plus  vaste,  occupe  le- 
centre  ;cVst  tout  à  la  fois  le  laboratoire  et  l'audi- 
toire habitue  1  du  cours.  A  la  vue  de  cette  grande 
salle,  on  a  peine  à  croire  qu'un  professeur  puisse 
s'y  faire  entendre  aux  cent  et  quarante  étudiants 
qui  viennent  journellement  s'initier  aux  mé- 
thodes scientifiques.   Mais  la  régularité  de  la 


(      CLVII     ) 

pièce  en  rend  l'acoustique  facile.  Sa  longueur 
est  de  vingt-huit  mètres,  sa  largeur  de  dix 
mètres;  son  élévation  de  six  à  sept  mètres. 
L'aéra ge  et  l'hygiène  ne  laissent  rien  à  désirer. 

De  hau'es  fenêtres  ouver>es  au  levant,  dis- 
pensent partout  une  lumière  vive  et  abondanteT 
élément  de  première  nécessité  pour  les  observa- 
tions microscopiques. 

Ajoutons  que  des  fontaines  distribuent  de  tous 
côtés  l'eau  de  pluie  recueillie  dans  des  bassins 
placés  à  l'étage  supérieur. 

La  chaire  du  professeur  occupe  le  centre  de  la 
paroi  opposée  aux  fenêtres  ;  elle  porte  à  son 
arrière-plan  un  tableau  noir  monté  sur  pivot  et 
mobile  dans  tous  les  sens.  D'autres  tableaux 
noirs  sont  disposés  aux  extrémités  de  la  salle. 

Vingt -quatre  tables  de  très  grande  dimension, 
solides,  très  pesantes  et  bien  dressées,  sont  pla- 
cées sur  trois  rangées  perpendiculaires  à  la 
direction  du  jour  et  graduellement  plus  élevées 
de  manière  à  ménager  sur  toutes  le  libre  accès 
de  la  lumière.  Chaque  table  reçoit  d3ux  ou  trois 
microscopes  suivant  son  étendue; et  les  étudiants, 
associés  deux  par  deux  pour  travailler  ensemble 
pendant  toute  la  durée  des  exercices,  prennent 
place  devant  chaque  microscope.  Un  rasoir,  des 
aiguilles  â  dissection,  une  pince,  des  verres  de 
montre,  des  verres  porte  objets  et  couvre-objets, 
divers  réactifs  complètent  l'outillage  afférent  à 
chaque  microscope.  Ces  menus  objets  sont  re- 


(    clviii    ) 

misés,  à  la  tin  de  chaque  leçon,  dans  des  ar- 
moires spéciales  où  l'élève  trouve  une  case  qui 
lui  est  personnellement  affectée. 

Dans  un  établissement  de  cette  nature,  ce  qui 
doit  avant  tout  fixer  l'attention,  ce  pour  quoi  on 
a  le  droit  de  se  montrer  exigeant,  ce  sont  les 
instruments  d'optique.  Nous  sommes  heureux  de 
pouvoir  le  dire  :  la  collection  de  ces  instruments, 
qui  sont  mis  quotidiennement  à  l'usage  de  la 
jeunesse  laborieuse  de  l'Université  catholique, 
constitue  l'ensemble  le  plus  complet  et  le  plus 
perfectionné  qu'il  soit  possible  de  réunir;  elle 
peut,  sans  conteste,  être  proposée  comme  mo- 
dèle du  genre.  Soixante-dix  microscopes  con 
struits  sur  les  indications  de  M.  le  professeur 
Carnoy,  par  l'habile  opticien  dléna,  M  Karl 
Zeiss,  forment  la  partie  essentielle.  Ces  micros- 
copes sont  tous  munis  de  deux  oculaires  et  des 
deux  objectifs  A  et  D  du  même  constructeur,  les 
mieux  appropriés  aux  observations  ordinaires. 

A  côté  de  ces  instruments  qui  sont  d'un  usage 
constant,  le  laboratoire  dispose  d'une  foule  d'ap- 
pareils qui  prêtent  leur  concours  aux  investiga- 
tions :  le  microscope  grand  modèle  de  Zeiss,  avec 
ses  derniers  perfectionnements,  pourvu  du  con- 
densateur Abbe  et  enrichi  de  ses  multiples  ac- 
cessoires; le  stativ  IV  du  même  constructeur; 
toute  la  série  des  objectifs  si  parfaits  de  l'opti- 
cien allemand,  sans  en  excepter  ses  objectifs  à 
immersion  dans  l'eau,  et  ses  admirablas  1  12  et 


(       CL1X     ) 

1/18  de  pouce  à  immersion  homogène,  merveilles 
de  l'art,  qui  analysent  les  détails  les  plus  délicats 
de  la  cellule  et  en  surprennent  les  secrets;  le 
microscope  pétrologique  de  Voigt  et  Hochgesang 
de  Goitingen,  avec  goniomètre  et  appareils  de 
polarisation;  le  prisme  de  Hartnaek  pour  la 
lumière  monochromatique,  le  microspectroscope 
du  professeur  Abbe,  l'objectif  spectral  de  Engel- 
mann,  le  spectropolariseur  de  Rollett,  des  mi- 
cromètres, plusieurs  chambres  claires  de  Nachet 
et  du  professeur  Abbe,  un  oculaire  stéréosco- 
pique,  enfin  et  pour  ne  citer  que  les  principaux, 
le  nouvel  et  excellent  appareil  microphotogra- 
phique de  Zeiss  auquel  nous  réservons  quelques 
lignes  plus  loin. 

Tous  ces  instruments  sont  conservés  entre  les 
leçons  dans  de  spacieuses  armoires  vitrées  où 
s'accumulent  également  les  matériaux  du  cours 
empruntés  aux  deux  règnes  organisés,  des  col- 
lections intéressantes  de  préparations  types  de 
toutes  sortes,  qui  s'accroissent  chaque  jour  de 
ce  que  le  travail  quotidien  du  maître  et  des 
élèves  produit  de  meilleur;  les  nombreux  réac- 
tifs employés  dans  les  manipulations  microgra- 
phiques, d'importantes  collections  de  végétaux 
fossiles,  un  herbier  belge  complet,  etc.,  etc. 

De  petits  aquariums  en  verre,  au  nombre 
d'une  trentaine,  établis  de  distance  en  distance, 
rendent  facile  la  culture  des  organismes  infé- 
rieurs, animaux  et  végétaux,  qui  fournissent  de 
si  précieux  objets  d'étude  aux  cytologistes. 


(      CLX     ) 

Le  riche  laboratoire  que  nous  venons  de 
décrire,  est  principalement  affecté  à  l'usage  des 
étudiants  en  seconde  année  de  sciences  et  aux 
élèves  pharmaciens,  pour  le  cours  de  biologie 
cellulaire.  Son  outillage  si  complet  le  désignait 
tout  naturellement  pour  les  leçons  d'embryologie 
humaine  et  comparée  qui  s'y  donnent  depuis 
l'an  passé  par  M.  G.  Gilson,  chargé  de  cours. 
Enfin  les  démonstrations  microscopiques  y  sont 
faites  subsidiairement  aux  élèves  de  l'institut 
agronomique. 

La  seconde  pièce,  contigue  à  la  première  et  de 
dimension  moitié  moindre,  est  réservée  comme 
laboratoire  particulier  au  professeur.  C'est  là 
qu'il  s'entoure  de  ses  assistants  pour  diriger 
leurs  premiers  travaux  micrographiques  et  les 
initier  d'une  manière  pîu^  spéciale  aux  mé- 
thodes scientifiques  C'est  là  aussi  que  les  maté- 
riaux, qui  doivent  servir  aux  cours  de  cytologie 
et  d'embryologie,  subissent  les  traitements  et  la 
préparation  éloignée  qu'ils  requièrent  souvent  : 
dissection,  macération,  durcissement,  congéla- 
tion, enrobage,  distribution  en  coupes  minces, 
etc.,  etc.  On  y  trouve  un  mobilier  soigné,  de 
grandes  tables,  d'immenses  armoires  vitrées,  un 
outillage  complet  parfaitement  adapté  à  ses 
multiples  usages.  Notons  seulement  les  appareils 
d'incubation  artificielle,  les  microscopes  à  dis- 
section, tout  le  matériel  que  nécessite  la  tech- 
nique microscopique.  Une  mention  spéciale  pour 


(      CLXI      ) 

le  microtome  grand  modèle  de  Thoma  et  pour 
celui  deZeiss.  Leur  usage,  devenu  déjà  familier 
à  Louvain  à  toute  une  catégorie  d'étudiants,  ne 
contribue  pas  peu  à  y  développer  le  goût  des 
recherches  scientifiques  dont  il  donne  la  clef. 

Tous  les  jours,  à  toute  heure,  cette  seconde 
pièce  est  ouverte  à  tous  les  jeunes  gens  dont  les 
goûts  et  les  aptitudes  font  présager  une  vocation 
scientifique.  La  facilité  de  son  accès  en  augmente 
l'utilité  et  en  centuple  les  résultats  heureux. 

La  microphotographie  a  réalisé  dans  ces  der- 
nières années  des  progrès  qui  semblent  devoir 
définitivement  lui  assigner  une  place  dans  la 
science.  A  Louvain  on  a  déjà  reconnu  l'impor- 
tance de  ce  nouveau  procédé  de  reproduction. 
On  trouve  ces  installations  spéciales  dans  une 
troisième  salle,  suffisamment  spacieuse  et  atte- 
nante aux  dt-ux  autres. 

L'ingénieux  appareil  de  Zeiss  mentionné  plus 
haut  commence  à  y  fonctionner;  et  tout  fait  pré- 
voir que,  dans  un  avenir  prochain,  il  légitimera 
l'hospitalité  qu'il  reçoit,  et  dédommagera  pleine- 
ment des  sacrifices  qu'il  impose. 

Cet  aperçu,  tout  incomplet  qu'il  est,  suffira 
pour  établir  que  l'Université  catholique  est  réso- 
lument entrée  dans  la  voie  de  l'enseignement 
intuitif  et  pratique.  Par  là  elle  continue  ses  glo- 
rieuses traditions  du  passé  ;  elle  saura  réali- 
ser, n'en  doutons  point,  les  espérances  qu'on  est 
en  droit  de  fonder  sur  elle.  A.  Meunier. 


TABLE  DES  MATIÈRES 


PRELIMINAIRES. 

iJorrespondance  des  ères  anciennes,  etc.         v 

■Calendrier xi 

Planètes  principales xxxvn 

PREMIÈRE   PARTIE. 

Prière  à  la  très  sainte  Mère  de  Dieu,  pa- 
tronne de  V  Université 3 

Corps  épiscopal  de  Belgique 5 

Personnel  de  V  Université 7 

Collèges  et  établissements  académiques  .        27 
Programme  des  cours  de  Vannée  acadé- 
mique 1884-1885 38 

Société  de  Saint  Vincent  de  Paul  ...        84 
Rapport  présenté,  au  nom  du  Conseil,  sur 
les  travaux  des  Conférences  pendant 
l'année  académique  1883-1884  ....        90 
Societas philologa  Lovaniensis    ....      102 
Rapport  sur  les  travaux  de  la  Societas 
philologa  de  V  Université  catholique , 
pendant  Vannée  académique  1883-1884, 
par  M  le  baron  Léon  Béthune.  docteur 
en  philosophie  et  lettres,  secrétaire .    .       106 
Société  littéraire  de  l'Université  catho- 
lique de  Louvain 113 


(      CLXIV     ) 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société 
littéraire  de  V  Université  catholique 
pendant  Vannée  académique  1883-1884, 
présenté,  au  nom  de  la  commission  di- 
rectrice, par  M.  V.  Hanotieau,  secré- 
taire     114 

Société  de  littérature  flamande  (Taal- 
en  letterlievend  studentengenootschap 
der  katholieke  Hoogeschool,  onder  hen- 
spreuk  :  Met  Tijd  en  Vlijt) 138 

Yerslag  over  de  icerkzaamheden  van  het 
taal  en  letterlievend  studentengenoot- 
schap Met  Tijd  en  Vlijt.  gedurende 
het  verloopen  schooljaar  1883  13S4    .     .       141 

Société  juridique  de  V  Université  catho- 
lique de  Louvain 15^ 

Rapport  sur  les  travaux  de  la.  Société 
juridique  de  V  Université  catholique  de 
Louvain,  pendant  Cannée  académique 
(883- 1834,  fait  au  nom  de  la  commission 
directrice,  par  M.  l'abbé  J.  Le  naître, 
secrétaire 161 

Société  'médicale  de  l 'Université  catho- 
lique de  Louvain 179 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société 
médicale,  pendant  Vannée  1883-1884, 
fait  au  nom  de  la  commission  direc- 
trice, par  M.  A  .Yanderstraeten,  secré- 
taire sortant 181 

Cercle  industriel  des  Écoles  spéciales  de 
V  Université  catltoli que 189 


(      CLXV      ) 

Rapport  sur  les  travaux  du  Cercle  in- 
dustriel pendant  Vannée  académique 
1883-1884,  fait  au  nom  du  bureau  direc- 
teur, par  M.  L.  De  Pelsmaeker,  secré- 
taire     190 

Liste  des  étudiants  admis  aux  grades 
académiques  par  V  Université  pendant 
Vannée  1883-1884 197 

École  normale  pour  les  ecclésiastiques  qui 
se  préparent  à  V enseignement  moyen.      200 

Institut  agronomique 201 

Écoles  spéciales  des  arts  et  manufactu- 
res ,  du  génie  civil  et  des  mines    .    .     .      203 

Liste  des  étudia  nts  adm  is  aux  grades  aca- 
démiques par  les  commissions  d'exa- 
men de  V  Université  pendant  Vannée 
1883-1884 209 

Statistique  des  admissions  en  théologie 
et  en  droit  canon 242 

Statistique  des  admissions  par  les  jurys 
d'examen 244 

Statistique  des  grades  obtenus  devant  les 
jurys  d'examen 247 

Tableau  général  des  inscriptions  prises 

idant  les  années  1834t183o  à  1883-1884      250 

Statistique  des  élèves  inscrits  pendant 
Vannée  académique  1883-1884  et  repar- 
tis d'après  leur  pays  tiCorigine .    .    .    .      253 

Tableau  des  ntions  des  deux  pre- 
miers mois  co  s  avec  le  total  de 
chaque  année  académique 255 


(      CLXVI      ) 

Inscriptions  par  Facultés, prises  pendunt 
les  deux  premiers  mois  de  la  nouvelle 
année  académique  1884-1885     ....      258 

Nécrologe 259 

DEUXIÈME   PARTIE. 

Règlement  général  de  V  Université  .    .     .  263 
Liste  des  règlements  publiés  dans  les  An- 
nuaires      281 

Le  Séminaire  américain  de  Louvain  .    .  286 

APPENDICE. 

Publications in 

Nominations  et  distinctions  scientifiques  ni 
Discours  prononcé  à  la  salle  des  Promo  • 
tions  de  V  Université  catholique  de  Lou- 
vain, le  15  octobre  1884,  jour  de  V ouver- 
ture des  cours  académiques,  après  la 
messe  du  St  Esprit,  par  Mgr  Pieraerts, 
recteur  magnifique  de  V  Université  .     .  v 

Fêtes  jubilaires  célébrées  à  V occasion  du 
cinquantième  anniversaire  de  V Uni- 
versité catholique  de  Louvain,  le  lundi 

1 2  et  le  mardi  13  mai  1884 xxvn 

1°  Programme  général  des  fêtes.    ,    .     xxvm 
2°  Rapport  sur  les  cinquante  premières 
années  de  l'Université  catholique, par 
Mgr  Pieraerts,  recteur  magnifique .     xxxiv 
3°  Liste  des  docteurs  «  honoris  causa  »    .      lix 


(      CLXVII     ) 

4°  Adresse  du  Corps  académique  à  Sa 

Sainteté  Léon  XIII lxiii 

5°  Bref  de  Sa  Sainteté  au  Corps  acadé- 
mique  LXX 

6°  Adresse  à  Sa  Majesté  Léopold  II   .    .  lxxvi 
7°  Adresse  à  NN.  SS.   les  Évêques  de 

Belgique lxxvi  ir 

8°  Lettre   de  NN.  SS.  les   Évêques  au 

corps  académique lxxxi 

9°  Lettre  des  étudiants  à  S.  S.  Léon  XIII  lxxxvi 
10°  Bref  de  S.  S.  aux  étudiants  ....      xcn 

11°  Cantate  jubilaire xcv 

12°  Studentenlied c 

13°  Louvain  !  Souvenir  du  cinquantième 

anniversaire en 

Notice  sur  la  vie  et  les  travaux  de  Mgr 

Beelen cvi 

Notice  sur  V institut  de  microscopie    .    .       ci.v 


ANNUAIRE 


DE 


L'UNIVERSITÉ  CATHOLIQUE 


DE    LOUVAIN. 


1884. 


ANNUAIRE 


DE 


L'UNIVERSITE  CATHOLIQUE 


DE    LOUVAIN. 


ANNEE    BI'SSEXTILE 


1884. 


QUARANTE  HUITIÈME   ANNÉE.  — 


LOUVAIN, 
TYP.  DE  VANLINTHOUT  FRÈRES, 

1MP1UMEUHS    DE    L'UNIVERSITÉ. 


____ 


Correspondance 
des  ères  anciennes  avec  l'ère  vulgaire. 

Année  de  la  création  du  monde    ....  5890 

—  de  la  période  julienne 6597 

—  depuis  le  déluge  universel ....  4232 

—  de  la  fondation   de   Rome,  selon 

Varron 2637 

—  de  l'ère  de  Nabonassar 2631 

—  de  l'ère  chrétienne 1884 

L'année  2660  des  Olympiades,  ou  la  4e  année 

de  la  665e  Olympiade,  commence  en  juillet  1884. 

L'année  1301  des  Turcs  ou  de  l'Hégire  com- 
mence le  2  novembre  1883;  et  l'année  1302  com- 
mence le  21  octobre  1884,  selon  l'usage  de 
Constantinople ,  d'après  Y  Art  de  vérifier  les 
dates. 

L'année  1884  du  calendrier  julien  commence 
le  dimanche  13  janvier. 

Éclipses  en  1884. 

Il  y  aura  dans  l'année  trois  éclipses  de  soleil 
et  deux  éclipses  de  lune. 

I.  Le  27  mars,  éclipse  partielle  de  soleil,  à 
peine  visible  à  Louvain,  au  lever  du  soleil. 

II.  Le  10  avril,  éclipse  totale  de  lune,  invisible 
à  Louvain. 

III.  Le  25  avril,  éclipse  partielle  de  soleil, 
invisible  à  Louvain. 

IV.  Le  4  et  le  5  octobre,  éclipse  totale  de  lune, 
visible  à  Louvain. 


(      VI      ) 

Entrée  de  Ja  lune  dans  la  pénombre  le  4,  à 
7  h.  35  m.  du  soir. 

Entrée  dans  l'ombre  à  8  h.  34  m. 

Commencement  de  l'éclipsé  totale  à  9  h.  34  m. 

Milieu  de  l'éclipsé  à  10  h.  20  m.  30  s. 

Fin  de  l'éclipsé  totale  à  11  h.  7  m. 

Sortie  de  l'ombre  le  5  octobre,  à  0  h.  7  m.  du 
matin. 

Sortie  de  la  pénombre  le  5,  à  1  h.  6  m. 

Grandeur  de  l'éclipsé  =  1,525,  le  diamètre  de 
la  lune  étant  pris  pour  unité. 

V.  Le  18  et  le  19  octobre,  éclipse  partielle  de 
soleil,  invisible  à  Louvain. 

Comput  ecclésiastique. 

Nombre  d'or 4 

Epacte III 

Cycle  solaire 17 

Indiction  romaine 12 

Lettres  dominicales F,  E 

Fêtes  mobiles. 

Septuagésime 10  février. 

Les  Cendres 27  février. 

Pâques 13  avril. 

Les  Rogations 19,  20,  21  mai. 

L'Ascension 22  mai. 

La  Pentecôte 1er  juin. 

La  Sainte-Trinité 8  juin. 

La  Fête-Dieu 12  juin. 

Le  premier  dimanche  de  l'Avent  30  novembre. 


(     vu    ) 
Fêtes  de  commandement. 

Le  premier  jour  de  Noël,  l'Ascension,  l'As 
somption  et  la  Toussaint. 

La  solennité  des  fêtes  de  l'Epiphanie,  du  Saint- 
Sacrement,  des  saints  Pierre  et  Paul  et  du  Patron 
de  chaque  paroisse  est  transférée  au  dimanche 
suivant. 

Les  fêtes  abolies  ou  transférées  par  concession 
de  Sa  Sainteté  Pie  VII  sont  marquées  dans  le 
calendrier  d'un  astérique  ('),  pour  indiquer  qu'on 
célèbre  l'office  de  la  fête  dans  les  églises.  Sa 
Sainteté  exhorte  tous  les  fidèles  à  sanctifier  ces 
jours  autant  que  possible,  en  assistant  au  moins 
au  saint  Sacrifice  de  la  Messe. 

Jours  de  jeûne  d'obligation. 

Les  quarante  jours  du  Carême,  les  Quatre- 
temps,  la  veille  de  la  Pentecôte,  de  la  solennité 
des  saints  Pierre  et  Paul,  de  l'Assomption,  de  la 
Toussaint  et  de  Noël. 

Quatre-Temps. 

Les  5,  7  et  8  mars.  —  Les  4,  6  et  7  juin. 
—  Les  17,  19  et  20  septembre.  —  Les  17,  19  et 
20  décembre. 


(    vin    ) 
Indulgences. 

Sa  Sainteté  Grégoire  XVI  a  accordé,  le  18  sep- 
tembre 1838,  à  l'Université  catholique  de  Louvain 
les  indulgences  plénières  qui  suivent  : 

1°  Le  4  novembre  et  le  2  février,  pour  les 
bienfaiteurs,  les  professeurs,  les  élèves  et  les 
fonctionnaires  de  l'Université  qui,  après  s'être 
confessés  et  après  avoir  communié,  visiteront 
leur  église  paroissiale  ou  une  des  chapelles  de 
l'Université  et  y  prieront  selon  l'intention  de  Sa 
Sainteté. 

2°  Les  jours  de  la  Toussaint,  de  la  Conception 
de  la  très  sainte  Vierge  et  de  la  Nativité  de  Notre 
Seigneur,  les  dimanches  de  Quinquagésime  et  de 
Pentecôte  et  le  dimanche  pendant  l'octave  des 
apôtres  saints  Pierre  et  Pau!,  pour  les  profes- 
seurs et  les  élèves  qui,  après  s'être  confessés  et 
après  avoir  communié,  visiteront  une  des  cha- 
pelles de  l'Université  et  y  prieront  selon  l'inten- 
tion de  Sa  Sainteté. 

Sa  Sainteté  Pie  IX  a  accordé,  en  outre,  le 
23  décembre  1854,  les  faveurs  suivantes  : 

1°  Le  jour  de  la  promotion  au  grade  de  docteur 
en  théologie  ou  en  droit  eanon,  une  indulgence 
plénière  peut  être  gagnée  par  le  jeune  docteur, 
le  recteur,  le  vice-recteur,  le  secrétaire  de  l'Uni- 
versité, les  professeurs  de  la  Faculté  de  théologie 
et  le  pléban  de  Saint-Pierre,  en  priant  devant 


(    ix    ) 

l'image  de  la  sainte  Vierge  invoquée  à  l'église  de 
Saint-Pierre  sous  le  titre  de  Sedes  Sapientiœ. 

2°  Une  indulgence  de  trois  cents  jours  est 
accordée  indistinctement  à  tous  les  professeurs 
et  étudiants  de  l'Université  chaque  fois  qu'ils 
réciteront  devant  cette  image  delà  sainte  Vierge, 
à  l'église  de  Saint-Pierre,  la  prière  suivante  : 
Ave  Yirgo  beatissima  sine  labe  originali  con- 
cepta,  avec  l'oraison  dominicale  et  la  salutation 
angélique. 

3°  Une  indulgence  plénière  peut  être  gagnée  à 
la  chapelle  du  collège  du  Saint-Esprit  le  7  mars 
(fête  de  saint  Thomas  d'Aquin),  jour  auquel  il  y 
a  exposition  du  Saint-Sacrement  en  forme  de 
prières  de  quarante  heures. 


Faveur  accordée  par   le  Saint-Père  aux  élèves 
du  collège  du  St-Esprit. 


PIUS   PP.    IX. 

AD   PERPETUAM   REI   MEMORIAM. 

Supplicatum  nuper  Nobis  fuit  nomine  dilecti 
filii  hodierni  Prcesidis  Collegii  S.  Spiritus  in 
Universitate  Studiorum  Lovaniensi  Mechlinien- 
sis  diœcesis  existentis,  ut  sibi,  professoribus  et 
alumnis  in  Collegio  commorantibus  facultatem 
concedere  dignaremur  illas  indulgentias,  quibus 

a. 


(    x    ) 

acquirendis  Ecclesia  aliqua  vel  Oratorium  pu- 
blicum  visitandum  esset,  facta  ad  Sacellum 
ejusdem  Collegii  visitatione  consequendi.  Nos 
autem  Fidelium  bono  et  commoditati,  quantum 
in  Domino  possumus,  consulere  volentes,  piis 
hujusmodi  precibus  annuendum  esse  censuimus. 
Quamobrem  omnibii3  et  singulis  Ckristi  fidelibus 
in  prsefato  Collegio  Universitatis  studiorum 
Lovaniensis  nunc  et  pro  tempore  commoranti- 
bus,  ut  ilias  Iniulgentias,  quibus  acquirendis 
Ecclesia?  alicujus  aut  Oratorii  publici  Lovanien- 
sis  visitatio  prœscripta  est,  proprium  ipsius 
Sacellum  visitando,  dummodo  cetera  quse  in- 
juncta  sunt  pietatis  opéra  rite  pra?stiterint , 
consequi  possint,  auctoritate  Apostolica  tenore 
prassentium  concedimus  et  elargimur.  In  con- 
trarium  facientibus  non  obstantibus  quibus - 
cumque.  Prsesentibus,  perpetuis,  futuris  tem- 
poribus  valituris.  Datum  Roma3  apud  Sanctum 
Petrum  sub  annulo  Piscatoris  die  xxi  januarii 
mdccclxxvi,  Pontiflcatus  Xostri  anno  trigesimo. 

F.  Card.  ASQUINIUS. 

Concorclantiam  cum  autographe*  testor. 
A.  J.  NAMÈCHE, 

Rector    Universitatis. 


(     XI     ) 

Janvier. 

Le  soleil  entre  dans  le  Verseaule  20.  Pendant 
ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure  3  minutes. 

3)  P.  Q.  le  5,  à  9  h.  53  m.  du  soir. 
©  P.  L.  le  12,  à  3  h.  45  m.  du  soir. 
C  D.  Q.  le  20,  à  5  h.  42  m.  du  matin. 
9  N.  L.  le  28,  à  5  h.  20  m.  du  matin. 

1  Mard.  Circoncision  de  Notre  Seigneur*. 

2  Merc.  s.  Adélard,  abbé  de  Corbie. 

3  Jeud.  ste  Geneviève,  vierge. 

4  Vend.  s.  Tite,  évêque;  ste  Pharaïlde,  vierge. 

5  Sam.  s.  Télesphore,  pape. 

6  Dim.  Epiphanie. 

7  Lund.  ste  Mélanie,  vierge.  —  Réunion  de  la 

Faculté  des  Sciences. 

8  Mard.  ste  Gudule,  vierge.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Philosophie  et  Lettres. 

9  Merc.  s.  Marcellin,  évêque.  —  Réunion  de  la 

Fac  de  Médecine. 

10  Jeud.  s.  Agathon,  pape.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Droit. 

11  Vend.  s.  Hygin,  pape.  —  Réunion  de  la  Fac. 

de  Théologie. 

j.m.  s.  Arcade,  martyr. 

13  Dim.  Saint  Nom  de  Jésus,  ste  Véronique. 

14  Lund.  s.  Hilaire,  évêque  de  Poitiers.  —  Réu- 

nion du  Conseil  rectoral. 


(     XII     ) 

15  Mard.  s.  Paul,  ermite. 

16  Merc.  s.  Marcel,  pape. 

17  Jeud.  s.  Antoine,  abbé. 

18  Vend.  Chaire  de  s.  Pierre  à  Rome. 

19  Sam.  s.  Canut,  roi  de  Danemark. 

20  Dim.  ss.  Fabien  et  Sébastien,  martyrs. 

21  Lund.  ste  Agnès,  vierge  et  martyre. 

22  Mard.  ss.  Vincent  et  Anastase,  martyrs. 

23  Merc.  Épousailles  de  la  très  sainte  Vierge, 

s.  Raymond  de  Penuafort. 

24  Jeud.  s.  Timothée,  évêque  d'Ephèse. 

25  Vend.  Conversion  de  s.  Paul. 

26  Sam.  s.  Polycarpe,  évêque    et    martyr.  — 

A  7 1/2  heures,  à  la  chapelle  du  collège  du 
Saint-Esprit,  Messe  anniversaire  pour  le 
repos  de  l'âme  de  Mgr  Laforet,  deuxième 
Recteur  de  V  Université  catholique,  décédé 
le  26  janvier  1872. 

27  Dim.  s.  Jean  Clirysostôme,  évêque  et  docteur. 

28  Lund.  s.  Julien,  évêque  de  Cuença. 

29  Mard.  s.  François  de  Sales,  évêque  de  Genève. 

30  Merc.  ste  Martine,  vierge  et  martyre. 

31  Jeud.  s.  Pierre  Nolasque. 


(      XIII      ) 

Février. 

Le  soleil  entre  dansles Poissons  le  19. Pendant 
ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure3S  minutes. 

J)  P.  Q.  le  4,  à  6  h.  16  m.  du  matin. 

©  P.  L.  le  1 1,  à  5  h.  6  m.  du  matin. 

£  D.  Q.  le  19,  à  3  h.  31  m.  du  matin. 

m  N.  L.  le  26,  à  6  h.  53  m.  du  soir. 


1  Vend.  s.  Ignace,  évoque  et  martyr. 

2  Sam.    Purification    de    la    très    sainte 

Vierge*.  Fête  patronale  de  V  Université- 
Messe  solennelle  en  V église  primaire  de 
St-Pierre,  à  onze  heures.  —  Indulgence 
pléniére. 

3  Dim.  s.  Biaise,  évêque  et  martyr. 

4  Lund.  s.  André  Corsini,  évêque;  ste  Jeanne. 

reine  —  Réunion  de  la  Fac.  des  Sciences. 

5  Mard  ste  Agathe,  vierge  et  martyre.  —  Réu- 

nion de  la  Fac.  de  Philosophie  et  Lettres. 
—  Ouverture  de  la  première  session  ordi- 
naire des  Commissions  d'examens. 

6  Merc.  ste  Dorothée,  vierge  et  mart.  s.  Amand, 

évêque—  Réunion  de  la  Fac.  de  Médecine. 

7  Jeud.  s.  Romuald,  abbé.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Droit. 

8  Vend.  s.  Jean  de  Matha.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Théologie. 


(     XIV     ) 

9  Sam.  s.   Cyrille   d'Alexandrie,    évêque;   ste 
Apolline,  vierge  et  martyre. 

10  Dim.  Septuagésime.  ste  Scolastique,  vierge. 

11  Lund.  s.  Séverin,  abbé.  —  Réunion  du  Con- 

seil rectoral.  —  Commencement  du  second 
semestre  de  Vannée  académique  1883-1884. 

12  Mard.  ste  Eulalie,  vierge  et  martyre. 

13  Merc  ste  Euphrosine,  vierge. 

14  Jeud.  s.  Yalentin,  prêtre  et  martyr. 

15  Vend.  ss.  Faustin  et  Jovite,  martyrs. 

16  Sam.  ste  Julienne,  vierge. 

17  Dim    Seœagésime.  ss.  Théodule  et   Julien  , 

martyrs. 

18  Lund.  s.  Siméon,  évêque  et  martyr. 

19  Mard.  s.  Boniface  de  Lausanne. 

20  Merc.  s.  Éleuthère,  évêque  de  Tournai. 

21  Jeud.  b.  Pépin  de  Landen. 

22  Vend.  Chaire  de  s.  Pierre  à  Antioche. 

23  Sam.  s.  Pierre  Damien,  évêque  et  docteur. 

24  Dim.  Quinquagésime.  s.  Matnias,  apôtre.  — 

Indulgence  plénière. 

25  Lund.  ste  Walburge,  vierge. 

26  Mard.  ste  Adeltrude,  abbesse  de  Maubeuge. 

27  Merc.   Les   Cendres,  s.  Alexandre,    évêque 

d'Alexandrie. 

28  Jeud.  ss.  Julien,  Chronion  et  Bésas,  martyrs. 

29  Vend   s.  Justin,  s.  Oswald,  évêque. 


(       XV      ) 

Mars. 

Le  soleil  entre  dans  le  Bélier  (commence- 
ment du  Printemps)  le  20,  à  5  heures  3  minutes 
du  matin.  Pendant  ce  mois  les  jours  croissent 
de  1  heure  51  minutes. 

J  P.  Q.  le  4,  à  1  h.  51  m.  du  soir. 

©  P.  L.  le  11,  à  7  h.  58  m.  du  soir. 

I  D.  Q.  le  19,  à  11  h.  31  m.  du  soir. 

•  N.  L.  le  27,  à  6  h.  6  m.  du  matin. 

i  Sam.  s.  Aubin,  évêque  d'Angers 

2  Bim.  lr  dim.  du  Carême,  s.  Simplice,  pape.— 

Conformément  à  la  résolution  du  Corps 
épiscopal,  le  premier  et  le  deuxième  di- 
manche du  Carême  on  fait  dans  toutes 
les  églises  de  Belgique  une  collecte  pour 
T  Université. 

3  Lund.  steCunégonde,  impératrice.— Réunion 

de  la  Fac.  des  Sciences. 

4  Mard.  s.  Casimir,  roi.  —  Réunion  de  la  Fac. 

de  Philosophie  et  Lettres. 

5  Merc.   Quatre-temps .  s.  Théophile.  —  Réu- 

nion de  la  Fac.  de  Médecine. 

6  Jeud.  ste  Colette,  vierge.  —  Réunion  de  la 

Fac  de  Droit. 

7  Vend.  Quatre  temps,  s.  Thomas  d'Aquin.  — 

Indulgence  plénière  et  exposition  du 
Saint -Sacrement  à  la  chapelle  du  collège 
du  Saint-Esprit.  —  Réunion  de  la  Fac  de 
Théologie. 


(    xvi    ) 

8  Sam.  Quatre-temps.  s.  Jean  de  Dieu. 

9  Dim.  Reminiscere.  ste  Françoise,  veuve. 

10  Lund.  Les  40  ss.  Martyrs  de  Sébaste.  —  Réu- 

nion dulConseil  rectoral. 

11  Mard.  s.  Vindicien,  évêque. 

12  Merc.  s.  Grégoire  le  Grand,  pape. 

13  Jeud.  ste  Euphrasie,  vierge. 

14  Vend,  stepvlaihilde,  reine. 

15  Sam.  s.  Longin,  soldat. 

16  Dim.  Oculi.  ste  Eusébie,  vierge. 

17  Lund.  ste  Gertrude,  abbesse  de  Nivelles. 

18  Mard.  s.   Gabriel,  archange;  s.   Cyrille  de 

Jérusalem,  évêque. 

19  Merc.  s.  Joseph,  patron  de  la  Belgique. 

20  Jeud.  s.  Wulfran,  évêque  de  Sens. 

21  Vend.  s.  Benoît,  abbé. 

22  Sam.  s.  Basile,  martyr. 

23  Dim.  Lcetare.  s.  Victorien,  martyr. 

24  Lund.  s.  Agapet,  évêque  de  Synnade. 

25  Mard.  Annonciation    de   la    très  sainte 

Vierge*,  s.  Humbert,  évêque. 

26  Merc.  s.  Ludger,  évêque  de  Munster. 

27  Jeud.  s.  Rupert,  évêque  de  Worms. 

28  Vend.  s.  Sixte  III,  pape. 

29  Sam.  s.  Eustase,  abbé. 

30  Dim.  La  Passion,  s.  Véron,  abbé. 

31  Lund.  s.  Benjamin,  martyr. 


(      XVII     ) 

Avril. 

Le  soleil  entre  dans  le  Taureau  le  19.  Pendant 
ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure  42  minutes. 

3>  P.  Q.  le  2,  à  9  h.  35  m.  du  soir. 
©  P.  L.  le  10,  à  0  h.  2  m.  du  soir. 
£  D.  Q.  le  18,  à  4  h.  13  m.  du  soir. 
%  N.  L.  le  25,  à  3  h.  16  m.  du  soir. 

1  Mard.  s.  Hugues,  abbé. 

2  Merc.  s.  François  de  Paule. 

3  Jeud.  s.  Richard,  évêque  de  Chicester. 

4  Vend.  Notre-Dame  des  Sept -Douleurs,  s.  Isi- 

dore de  Séville. 

5  Sam.  ste  Julienne  de  Cornillon  ;  s.  Vincent 

Ferrier. 

6  Dim.  Les  Rameaux,  s.  Célestin,  pape. 

7  Lund.  s.  Albert,  ermite. 

8  Mard.  s.  Perpétue,  évêque  de  Tours.  —  Com- 

mencement des  vacances  académiques. 

9  Merc.  ste  Waudru,  abbesse.  —  Anniversaire 

de  la  naissance  de  S.  M.  Léopold  II,  Roi 
des  Belges,  né  à  Bruxelles  le  9  avril  1835. 

10  Jeud.  Jeudi-Saint,  s.  Macaire,  évêque. 

1 1  Vend.  Vendredi-Saint,  s.  Léon  le  Grand,  pape. 

12  Sam.  Samedi-Saint,  s.  Jules  I,  pape. 

13  Dim.  PAQUES,  s.  Herménégilde,  martyr. 

14  Lund.  Second  jour  de  Pâques*,  s.  Justin, 

philosophe  et  martyr;  ss.  Tiburce,  Valérien 
et  Maximien,  martyrs. 


(     XVIII     ) 

15  Mard.  stes  Anastasie  et  Basilisse,  martyres. 

16  Merc.  s.   Benoît-Joseph  Labre,  confesseur; 

s.  Drogon,  ermite. 

17  Jeud.  s.  Anicet,  pape  et  martyr. 

18  Vend.  s.  Ursmer,  évêque,  abbé  de  Lobbes. 

19  Sam.  s.  Léon  IX,  pape. 

20  Dim.   Quasimodo.  ste  Agnès  de  Monte-Pul- 

ciano,  vierge. 

21  Lund.  s.  Anselme,  archevêque  de  Cantorbéry. 

22  Mard.  ss.  Soter  et  Cajus,  papes  et  martyrs. 

23  Merc.  s.  Georges,  martyr. 

24  Jeud.  s.  Fidèle  de  Sigmaringen. 

25  Vend.  Rogations,  s.  Marc,  évangéliste. 

26  Sam.  ss.  Clet  et  Marcellin,  papes  et  martyrs. 

27  Dim.  Misericordia.  s.   Anthime,   évêque  et 

martyr. 

28  Luni.  s.  Paul-de-la  Croix;  s.  Vital,  martyr. 

29  Mard.  s.  Pierre  de  Milan,  martyr.  —  Messe 

anniversaire,  fondée  dans  la  chapelle  du 
collège  du  Saint-Esprit ,  pour  le  repos  de 
Vâme  de  M.  F.- T.  Becqué,  curé  de  Saint- 
Michel  à  Louvain,  décédé  le  29  avril  1835. 
—  Fin  des  vacances  académiques. 

30  Merc.  ste  Catherine  de  Sienne,  vierge. 


(      XIX     ) 

Mai. 

Le  soleil  entre  dans  les  Gémeaux  le  20.  Pen- 
dante ce  ynois  les  jours  croissent  de  1  heure 
19  minutes. 

J>  P.  Q.  le  2,  à  6  h.  26  in.  du  matin. 
©  P.  L.  le  10,  à  4  h.  26  m.  du  matin. 
C  D.  Q.  le  18,  à  5  h.  13  m.  du  matin. 
9  N.  L.  le  24,  à  10  h.  55  m.  du  soir. 
3>  P.  Q.  le  31,  à  5  h.  15  m.  du  soir. 

1  Jeud.  ss.  Philippe  et  Jacques,  apôtres. 

2  Vend.  s.  Athanase,  évèque  et  docteur. 

3  Sam.  Invention  de  la  ste  Croix. 

4  Dm.  Jubilate.  Patronage  de  s.  Joseph,  ste  Mo- 

nique, veuve. 

5  Lund.  s.  Pie  Y,  pape.  —  Réunion  de  la  Fac. 

des  Sciences. 

6  Mard.  s.  Jean  devant  la  Porte  Latine.  —  Réu- 

nion de  la  Fac.  de  Philosophie  et  Lettres. 

7  Merc.  s.  Stanislas,  évoque  et  martyr.  —  Réu- 

nion de  la  Fac.  de  Médecine. 

8  Jeud.  Apparition  de  s.  Michel.  —  Réunion  de 

la  Fac.  de  Droit. 

9  Vend.  s.  Grégoire  de  Nazianze,  docteur.  — 

Réunion  de  la  Fac  de  Théologie. 

10  Sam.  s.  Antonin,  archevêque  de  Florence. 

11  Dim.  Cantate,  s.  François  de  Hiéronymo. 

12  Lund.  ss.  Nérée  et  Achillée,  martyrs.  —  Réu- 

nion du  Conseil  rectoral. 


(    xx    ) 

13  Mard.  s.  Servais,  é vaque  de  Tongres. 

14  Merc.  s.  Pacôme,  abbé  de  Tabennes.  —  A 

10  heures,  à  V église  de  Saint-Pierre,  Messe 
anniversaire  pour  le  repos  de  Vâme  de 
Mgr  de  Ram,  premier  Recteur  de  l'Uni- 
versité catholique,  décédé  le  14  mai  1865. 

15  Jeud.  ste  Dymphne,  vierge  et  martyre. 

16  Vend.  s.  Jean  Népomucène,  martyr. 

17  Sam.  s.  Pascal  Baylon. 

18  Dim.  Xocem.  s.  Venance,  martyr. 

19  Lund.  Rogations,  s.  Pierre  Célestin,  pape. 

20  Mard.  Rogations,  s.  Bernardin  de  Sienne. 

21  Merc.  Rogations,  ste  Itisberge,  vierge. 

22  Jeud.  ASCENSION,  ste  Julie,  vierge  et  mart. 

23  Vend.  s.  Guibert,  fondateur  de  Gembloux. 

24  Sam.  Notre-Dame  Secours  des  Chrétiens. 

25  Dim.  Exaudi.  s.  Grégoire  VII,  pape. 

26  Lund.  s.  Philippe  de  Néri. 

27  Mard.  ste  Marie  Madeleine  de  Pazzis;  s.  Jean  I, 

pape. 

28  Merc.  s.  Augustin,  apôtre  de  l'Angleterre; 

s.  Germain,  évoque  de  Paris. 

29  Jeud.  s.  Maximin,  évêque  de  Trêves. 

30  Vend.  s.  Ferdinand  III,  roi. 

31  Sam.  ste  Angèle  de  Mérici;  ste  Pétronille, 

vierge.  Jeûne. 


(     XXI     ) 

Juin. 

Le  soleil  entre  dans  VÉcrevisse  (commence- 
ment de  VÉté)  le  21,  à  1  heure  17  minutes  du 
matin.  Pendant  ce  mois  les  jours  croissent  de 
19  minutes  jusqu'au  21,  et  décroissent  ensuite 
de  4  minutes  jusqu'au  30. 

©  P-  L.  le  8,  à  8  h.  8  m.  du  soir. 
£  D.  Q.  le  16,  à  2  h.  53  m.  du  soir. 
•  N.  L.  le  23,  à  5  h.  51  m.  du  matin. 
D  P.  Q.  le  30,  à  6  h.  33  m.  du  matin. 

1  Dim.  PENTECOTE,   s.  Justin;  s.  Pamphile, 

martyr. 

2  Lund.  Second  jour  de  Pentecôte*,  ss.  Mar- 

cellin,  Pierre  et  Erasme,  martyrs. 

3  Mard.  ste  Clotilde,  reine.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Philosophie  et  Lettres. 

4  Merc.   Quatre-temps .  s.  Optât,  évêque    de 

Milève. — Réunion  de  la  Fac.  de  Médecine. 

5  Jûud.  s.  Boniface,  apôtre  de  l'Allemagne.  — 

Réunion  de  la  Fac.  de  Droit. 

6  Vend.  Quatre  temps,  s.  Norbert,  évêque.  — 

Réunion  de  la  Fac  de  Théologie. 

7  Sam.   Quatre  temps,  s.   Robert,   eveque.    — 

Réunion  de  la  Fac  des  Sciences. 

8  Dim.  La  Sainte-Trinité,  s.  Médard,  évêque 

de  Noyon. 

9  Lund.  ss.   Prime    et  Félicien ,  martyrs.  — 

Réunion  du  Conseil  rectoral. 


(      XXII      ) 

10  Mard.  ste  Marguerite,  reine. 

11  Mère.   s.  Barnabe,    apôtre;    s.    Aleydis    de 

Schaerbeek. 

12  Jeud.  Fête-Dieu*,  s.  Jean  de  Sahagun. 

13  Vend.  s.  Antoine  de  Padoue. 

14  Sam.  s.  Basile  le  Grand,  archevêque  de  Ce- 

sarée. 

15  Dim.  Solennité  delà  Fête-Dieu. Procession 

générale,  s.  Guy,  s.  Modeste  et  ste  Cres- 
cence,  martyrs. 

16  Lund.  ste  Lutgarde,  vierge;  s.  Jean  François 

Régis. 

17  Mard.  ste  Alêne,  vierge  et  martyre. 

18  Merc.  ss.  Marc  et  Marcellin,  martyrs. 

19  Jeud.  ste  Julienne  de  Falconiéri,  vierge. 

20  Vend.  s.  Sylvère,  pape  et  martyr. 

21  Sam.  s.  Louis  de  Gonzague. 

22  Dim.  Fête  du  Sacré-Cœur  de  Jésus.  —  Fête 

du  Saint-Sacrement  de  Miracle  à  Louvain. 
s.  Paulin,  évêque  de  Noie. 

23  Lund.  ste  Marie  d1Oignies. 

24  Mard.  Nativité  de  s.  Jean  Baptiste. 

25  Merc.  s.  Guillaume,  abbé. 

26  Jeud.  ss.  Jean  et  Paul,  martyrs. 

27  Vend.  s.  Ladislas,  roi  de  Hongrie. 

28  Sam.  s.  Léon  II,  pape.  —  Jeûne. 

29  Dim.  ss.  Pierre  et  Paul,  apôtres.  —  Indul- 

gence plénière. 

30  Lund.  ste  Adile,  vierge. 


(      XXIII     ) 

Juillet. 

Le  soleil  entre  dans  le  Lion  le  22.  Pen< 
ce  mois  les  jours  décroissent  de  59  minutes. 

©  P.  L.  le  8,  à  10  h.  29  m.  du  matin. 
£  D.  Q.  le  15,  a  9  h.  57  m.  du  soir. 
ç.  N.  L.  le  22,  à  1  h.  12  m.  du  soir. 
J>  P.  Q.  le  29,  à  10  h.  20  m.  du  soir. 

1  Mard.  s.  Rombaut,  év.,  patron  de  Malines. 

2  Merc.  Visitation  de  la  Ste- Vierge. 

3  Jpud.  s.  Euloge,  martyr. 

4  Vend.  s.  Théodore,  évêque;  ste  Zoé,  vierge 

et  martyre. 

5  Sam.  ss.  Cyrille  et  Méthodius,  apôtres  des 

Slaves. 

6  Dim.  ste  Godelive,  martyre. 

7  Lund.  s.  Willebaud,  évêque  d'Aichstadt.  — 

Ouverture  de  la  seconde  session  ordinaire 
des  Commissions  d'examens. 

8  Mard.  ste  Elisabeth,  reine  de  Portugal. 

9  Merc.  ss.  Martyrs  de  Gorcum. 

10  Jeud.  les  sept  Frères  Martyrs. 

11  Vend.  s.  Pie  I,  pape. 

12  Sam.  s.  Jean  Gualbert,  abbé. 

13  Dim.  s.  Anaclet,  pape  et  martyr. 

14  Lund.  s.  Bonaventure,  évêque  et  docteur. 

15  Mard.  s.  Henri,  empereur  d'Allemagne. 

16  Merc.  Notre-Dame  de  MontCarmel.  ste  Re- 

nilde. 


(     XXIV      ) 

17  Jeud.  s.  Alexis,  confesseur. 

18  Vend.  s.  Camille  de  Lellis. 

19  Sam.  s.  Vincent  de  Paul. 

20  Dm.  Fête  du  Saint- Sac  rement  de  Miracle  à 

Bruxelles.  —  s.  Jérôme  Èmilien. 

21  Lund.  ste  Praxède,  vierge. — Anniversaire  de 

V inauguration  de  S.  M.  Léopold  I,  Roi 
des  Belges. 

22  Mard.  ste  Marie-Madeleine. 

23  Merc.  s.  Apollinaire,  évêque  de  Ravenne. 

24  Jeud.  ste  Christine,  vierge  et  martyre. 

25  Vend.  s.  Jacques  le  Majeur,  apôtre. 

26  Sam.  ste  Anne,  mère  de  la  très  sainte  Vierge 

Marie. 

27  Dm.  s.  Pantaléon,  martyr. 

28  Lund.  ss.  Nazaireet  Celse,  martyrs;  s. Victor, 

martyr. 

29  Mard.  ste  Marthe,  vierge. 

30  Merc.  ss.  Abdon  et  Sennen,  martyrs. 

31  Jeud.  s.  Ignace  de  Loyola. 


(     XXV      ) 

Août 

Le  soleil  entre  dans  la  Vierge  le  22.  Pendant 
ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure  39  mi- 
nutes. 

P.  L.  le  6,  à  11  h.  25  m.  du  soir. 
<£  D.  Q  le  14,  à  3  h.  26  m.  du  matin. 
%  N.  L.  le  20,  à  10  h.  12  m.  du  soir. 
î   P.  Q.  le  28,  à  4  h.  du  soir. 

1  Vend.  s.  Pierre  es- Liens.  —  Commencement 

des  vacances  académiques. 

2  Sam.  Portioncule.  s.  Alphonse  de  Liguori  ; 

s.  Etienne,  pape. 

3  Dim.  Invention  du  corps  de  s.  Etienne. 

4  Lund.  s.  Dominique,  confesseur. 

5  Mard.  Notre-Dame-aux-Neiges. 

6  Merc.  Transfiguration  de  Notre  Seigneur  Jé- 

sus Christ. 

7  Jeud.  s.  Gaétan  de  Thiennes  ;  s.  Donat,  évoque 

et  martyr. 

8  Vend.  s.  Cyriaque,  martyr. 

9  Sam.  s.  Romain,  martyr. 

10  Dim.  s.  Laurent,  martyr. 

1 1  Lund.  s.  Géry,  évêque  de  Cambray. 

12  Mard.  ste  Claire,  vierge. 

13  Merc.  s.  Hippolyte,  martyr;  b.  Jean  Berch- 

mans,  de  Diest,  confesseur. 

14  Jeud.  s.  Eusèbe,  martyr.  Jewie. 

b 


(     XXVI     ) 

15  Vend.  ASSOMPTION  DE  LA  TRÈS  SAINTE 

VIERGE,  s.  Arnould,  évêque  de  Soissons. 

16  Sam.  s.  Hyacinthe,  confesseur;    s.    Roch, 

confesseur. 

17  Dim.  s.  Joachim,  père  de  la  très  sainte  Vierge 

Marie;  s.  Libérât,  abbé. 

18  Lund.  ste  Hélène,  impératrice. 

19  Mard.  s.  Jules,  martyr;  b.  Urbain  II,  pape; 

b.  Louis  Florès,  d  An  ver  s,  martyr. 

20  Merc.  s.  Bernard,  abbé  de  Clairvaux,  docteur. 

21  Jeud.  ste  Jeanne  Françoise  Frémiot  de  Chan- 

tai, veuve. 

22  Vend.  s.  Timothée,  martyr. 

23  Sam.  s.  Philippe  Béniti. 

24  Dim.  s.  Barthélemi,  apôtre. 

25  Lund.  s.  Louis,  roi  de  France. 

26  Mard.  s.  Zéphyrin,  pape  et  martyr. 

27  Merc.  s.  Joseph  Calasance. 

28  Jeud.  s.  Augustin,  évêque  et  docteur. 

29  Vend.  Décollation  de  s.  Jean  Baptiste. 

30  Sam.  ste  Rose  de  Lima,  vierge. 

31  Dim.  s.  Raymond  Nonnat. 


(     XXVII      ) 

Septembre. 

Le  soleil  entre  dans  la  Balance  {commence- 
ment de  V Automne)  le  22,  à  3  heures  39  minutes 
du  soir.  Pendant  ce  mois  les  jours  décroissent 
de  1  heure  46  minutes. 

©  P.  L.  le  5,  à  11  h.  14  m.  du  matin. 

C  D.  Q.  le  12,  à  8  h.  35  m.  du  matin. 

@  N.  L.  le  19,  à  9  h.  55  m.  du  matin. 

})  P.  Q.  le  27,  à  10  h.  39  m.  du  matin. 

1  Lund.  s.  Gilles,  abbé. 

2  Mard.  s.  Etienne,  roi  de  Hongrie. 

3  Merc.  s.  Remacle,  évêque  de  Maestricht. 

4  Jeud.  ste  Rosalie,  vierge. 

5  Vend.  s.  Laurent   Justinien.  patriarche  de 

Venise. 

6  Sam.  s.  Donatien,  martyr. 

7  Dim.  ss.  Anges  Gardiens,  ste  Reine.  —  In- 

stallation de  l'Université  de  Louvain 
(1426),  érigée  par  le  pape  Martin  V  (9  dé- 
cembre 1425). 

8  Lund.  Nativité  de  la  très  sainte  Vierge*. 

s.  Adrien,  martyr. 

9  Mard.  s.  Gorgone,  martyr. 

10  Merc.  s.  Nicolas  de  Tolentino. 

11  Jeud.  ss.  Proie  et  Hyacinthe,  martyrs. 

12  Vend.  s.  Guy  d'Anderlecht. 

13  Sam.  s.  Amé,  évêque  de  Sion  en  Valais. 


(      XXVIII     ) 

14  Dim.  Saint  Nom  de  Marie.  Exaltation  de  la 

ste  Croix. 

15  Lund.  s.  Nicomède,  martyr. 

16  Mard.  ss.  Corneille  et  Cyprien,  martyrs. 

17  Merc.  Qua.tr  e- temps,  s.  Lambert,  évêque  de 

Maestricht. 

18  Jeud.  s.  Joseph  de  Cupertino. 

19  Vend.  Quatre-temps.  s.  Janvier,  martyr. 

20  Sam.  Quatre-temps.  s,  Eustache,  martyr. 

21  Dim.  CommémoraMon  des  Sept- Douleurs  de 

la  très  sainte  Vierge  Marie,  s.  Mathieu, 
apôtre. 

22  Lund.    s.   Thomas  de   Villeneuve,  évêque; 

ss.  Maurice  et  ses  compagnons,  martyrs. 

23  Mard.  ste  Thècle,  vierge  et  martyre. 

24  Merc.  Notre-Dame  de  la  Merci. 

25  Jeud.  s.  Firmin. 

26  Vend.  s.  Cyprien  et  ste  Justine,  martyrs. 

27  Sam.  ss.  Côme  et  Damien,  martyrs. 

28  Dim.  s.Wenceslas,  duc  de  Bohême,  martyr. 

29  Lund.  s.  Michel,  archange. 

30  Mard.  s.  Jérôme,  docteur. 


(      XXIX      ) 

Octobre. 

Le  soleil  entre  dans  le  Scorpion  le  23.  Pen- 
dant ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure 
48  minutes. 

©  P.  L.  le  4,  à  10  h.  18  m.  du  soir. 
£  D.  Q.  le  11,  à  2  h.  48  m.  du  soir. 
«§i  N.  L.  le  19,  à  0  h.  50  m.  du  matin. 
2>  P.  Q.  le  27,  à  5  h.  13  m.  du  matin. 

1  Merc.  s  Rémi  ;  s.  Bavon,  patron  de  Gand. 

2  Jeud.  s.  Léodegaire,  évêque  d'Autun. 

3  Vend.  s.  Gérard,  abbé. 

4  Sam.  s.  François  d'Assise. 

5  Dim.  Solennité  du  Saint-Rosaire,  s.  Placi  le* 

martyr. 

6  Lund.  s.  Brunon,   confesseur.  —  Ouverture 

de  la  session  supplémentaire  des  Commis- 
sions d'examens. 

7  Mard.  s.  Marc,  pape. 

8  Merc.  ste  Brigitte,  veuve. 

9  Jeud.  s.  Denis  et  ses  compagnons,  martyrs. 

10  Vend.  s.  François  de  Borgia. 

11  Sam.  s.  Gommaire,  patron  de  Lierre. 

12  Dim.  s.  Wilfrid,  évêque  d'York. 

13  Lund.  s.  Edouard,  roi  d'Angleterre.  —  Les 

inscriptions  et  les  recensements  se  font  à 
partir  de  ce  jour  jusqu'au  samedi  25  oc- 
tobre, à  la  salle  du  Sénat  académique,  de 
neuf  heures  à  midi,  et  de  trois  à 
heures.  b. 


(     XXX      ) 

14  Mard.  s.  Calliste.'pape  et  martyr.  —  Fin  des 

vacances  académiques. 

15  Mère,  ste  Thérèse,  vierge.— Messe  solennelle 

du  St-Esprit,  pour  l'ouverture  des  cours 
académiques,  en  V église  primaire  de  St- 
Pierre,  à  onze  heures.  —  Commencement 
du  premier  semestre  de  Vannée  acadé- 
mique 1884-1885. 

16  Jeud.  s.  Mummolin,  évêque  de  Noyon  et  de 

Tournai. 

17  Vend,  ste  Hedwige,  veuve. 

18  Sam.  s.  Luc,  évangéliste. 

19  Dim.  s.  Pierre  d'Alcantara.  —  Les  demandes 

qui  se  rapportent  aux  art.  41,  42  et  45  du 
règlement  général  doivent  être  adressées 
aux  Facultés  avant  les  réunions  de  cette 
semaine. 

20  Lund.  s.  Jean  de  Kenti.—  Réunion  de  la  Foc. 

des  Sciences. 

21  Mard.  ste  Ursule  et  ses  compagnes,  martyres. 

—  Réunion  de  la  Fac.  de  Philosophie  et 
Lettres. 

22  Merc.  s.  Mellon,  évêque.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Médecine. 

23  Jeud.  s.  Jean  de  Capistran.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Droit. 

24  Vend.  s.  Raphaël,  archange.  —  Réunion  de 

la  Fac.  de  Théologie. 

25  Sam.  s.  Crépin.  s.  Crépinien.  s.  Chrysante  et 

ste  Darie,  martyrs.  —  Clôture  des  inscrip- 


(      XXXI      ) 

tions  et  des  recensements.  Après  ce  jour 
on  ne  peut  être  inscrit  ou  recensé  que  si  le 
retard  de  Vinscription  est  dû  à  des  motifs 
légitimes.  (Règl.  gén.  art.  6.) 

26  Dim.  s.  Évariste,  pape  et  martyr. 

27  Lund.  s.  Frumence,  apôtre  de  l'Ethiopie. — 

Réunion  du  Conseil  rectoral. 

28  Mard.  ss.  Simon  et  Jude,  apôtres. 

29  Merc.  ste  Ermelinde,  vierge. 

30  Jeud.  s.  Feuillen,  martyr. 

31  Vend.  s.  Quentin,  martyr.  Jeûne. 


(     iXXII     ) 

Novembre. 

Le  soleil  entre  dans  le  Sagittaire  le  21.  Pen- 
dant ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure 
20  minutes. 

©  P.  L.  le  3,  à  8  h.  55  m.  du  matin. 

C  D.  Q.  le  9,  à  11  h.  31  m.  du  soir. 

%  N.  L.  le  17,  à  6  li.  30  m.  du  soir. 

]>  P.  Q.  le  25,  à  10  h.  34  m.  du  soir. 

1  Sam.  TOUSSAINT.  —  Indulgence  pléniêre. 

2  Dim.  Patronage  de  la  sainte  Vierge. 

3  Lund.  Les  Fidèles  Trépassés;  s.  Hubert,évêque 

de  Liège. — Réunion  de  la  Fac.  des  Sciences. 

4  Mard.  s.  Charles  Borromée,  archevêque  de 

Milan.  —  Inauguration  de  l'Université 

CATHOLIQUE   A  MaLINES  (1834),  ÉRIGÉE   PAR 

le  Corps  épiscopal  de  Belgique  avec 
l'assentiment  de  S.  S.  Grégoire  XVI.  — 
Indulgence  pléniêre.  —  Réunion  de  la 
Fac.  de  Philosophie  et  Lettres. 

5  Merc  p  ste   Odrade,  vierge  ;  s.   Zacharie    et 

ste  Elisabeth,  parents  de  s.  Jean  Baptiste. 
—  Réunion  de  la  Fac.  de  Médecine. 

6  Jeud.  s.  Winoc,  abbé.      Réunion  de  la  Fac. 

de  Droit. 

7  Vend.  s.  Willibrord,    évêque    d'Utrecht.  — 

Réunion  de  la  Fac.  de  Théologie. 

8  Sam.  s.  Godefroid,  évêque  d'Amiens. 

9  Dim.  Dédicace  de  l'église  du  Sauveur  à  Rome; 

s.  Théodore,  martyr.  —  Messe  solennelle 


(      XXXIII      ) 

pour  les  bienfaiteurs  de  V  Université,  en 
V église  primaire  de  Saint- Pierre,  d  onze 
heures. 

10  Lund.  s.  André  A vel lin.— Réunion  du  Conseil 

rectoral. 

11  Mard.  s.  Martin,  évoque  de  Tours. 

12  Merc.  s.  Liévin,  évêque  et  martyr. 

13  Jeud.  s.  Stanislas  Kostka. 

14  Vend.  s.  Josaphat,  évêque  et  martyr;  s.  Albé- 

ric,  évêque  d'Utrecht. 

15  Sam.  ste  Gertrude,  vierge;  s.  Léopold,  con- 

fesseur. —  Fête  patronale  de  Sa  Majesté  le 
Roi  Léopold  II 

16  Dim.  Dédicace   universelle   des    églises. 

s.  Edmond,  archevêque  de  Cantorbéry. 

17  Lund.  s.  Grégoire  Thaumaturge. 

18  Mard.  Dédicace  des  basiliques  de  s.  Pierre  et 

de  s.  Paul  à  Rome. 

19  Merc.  ste  Elisabeth,  duchesse  de  Thuringe. 

20  Jeud.  s.  Félix  de  Valois. 

21  Vend.  Présentation  de  la  très  sainte  Vierge. 

22  Sam.  ste  Cécile,  vierge  et  martyre. 

23  Dim.  s.  Clément  I,  pape  et  martyr. 

24  Lund.  s.  Jean  de  la  Croix. 

25  Mard.  ste  Catherine,  vierge  et  martyre. 

26  Merc.  s.  Albert  de  Louvain,  évêque  de  Liège 

et  martyr. 

27  Jeud.  s.  Acaire,  évêque  de  Noyon. 

28  Vend.  s.  Rufe,  martyr. 

29  Sam.  s.  Saturnin,  martyr. 

30  Dim.  Avent.  s.  André,  apôtre. 


(     XXXIV     ) 


Décembre. 


Le  soleil  entre  dans  le  Capricorne  {commen- 
cement  de  l'Hiver)  le  21,  à  9  heures  51  minutes 
du  matin.  Pendant  ce  mois  les  jours  décroissent 
de  20  minutes  jusqu'au  21,  et  croissent  ensuite 
de  4  minutes  jusqu'à  la  fin  du  mois. 

©  P.  L.  le  2,  à  7  h.  18  m.  du  soir. 
C   D.  Q.  le  9,  à  11  h.  49  m.  du  matin. 
m  N.  L.  le  17,  à  1  h.  43  m.  du  soir. 
D  P.  Q.  le  25,  à  1  h.  40  m.  du  soir. 


1  Lund.  s.  Eloi,  évoque  de  Noyon.—  Installa- 

tion de  l'Université  catholique  a  Lou- 
vain  (1835).  —  Réunion  de  la  Fac.  des 
Sciences. 

2  Mard.   ste  Bibienne,   vierge  et  martyre.  — 

Réunion  de  la  Fac.  de  Philosophie  et 
Lettres. 

3  Merc.  s.  François  Xavier.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Médecine. 

4  Jeud.  ste  Barbe,  martyre;  s.  Pierre  Chryso- 

logue.  —  Réunion  de  la  Fac.  de  Droit. 

5  Vend.  s.  Sabbas.  abbé.  —  Réunion  de  la  Fac. 

de  Théologie. 

6  Sam.  s.  Nicolas,  évêque  de  Myre. 

7  Dim.  s.  Ambroise,  évêque  et  docteur. 

8  Lund.  Immaculée  Conception  de  la  très 

sainte  Vierge'.  —  Indulgence plénière. 


(      XXXV      ) 

9  Mard.  ste  Léocadie,  vierge  et  martyre.   — 
Réunion  du  Conseil  rectoral. 

10  Merc  s.  Melchiade,  pape  et  martyr. 

11  Jeud.  s.  Damase,  pape. 

12  Vend.  s.  Valérie,  abbé  en  Picardie. 

13  Sam.  ste  Lucie,  vierge  et  martyre. 

14  Dim.  s.  Nicaise,  évêque. 

15  Lund.  s.  Adon,  archevêque  de  Vienne. 

16  Mard.  s.  Eusèbe,  évêque  de  Verceil. 

17  Merc.  Quatre- temps,  ste  Begge,  veuverç  steWi- 

vine.  —  Messe  d'or.  —  Anniversaire  de 
l'inauguration  de  S.  M.  Léopold  II,  Roi 
des  Belges. 

18  Jeud.  Expectation  de  la  très  sainte  Vierge. 

19  Vend.  Quatre-temjjs.  s.  Némésion,  martyr. 

20  Sam.  Quatretemps.  s.  Philogone,  évêque. 

21  Dim.  s.  Thomas,  apôtre. 

22  Lund.  s.  Hungère,  évêque  d'Utrecht. 

23  Mard.  ste  Victoire,  vierge  et  martyre. 

24  Merc.  s.  Lucien.  Jeûne. 

25  Jeud.  NOËL.  —  Indulgence plénière. 

26  Vend.  Second  jour  de  Noël*,  s.  Etienne,  pre- 

mier martyr. 

27  Sam.  s.  Jean,  apôtre  et  évangéliste. 

28  Dim.  ss.  Innocents. 

29  Lund.  s.  Thomas  de  Cantorbéry. 

30  Mard.  s.  Sabin,  évêque  et  maityr. 

31  Merc.  s.  Silvestre,  pape. 


Planètes  principales. 

Moment  du  passage  au  méridien  à  Louvain, 
le  15  de  chaque  mois. 


Le 


15  janvier 
février 


mars  .  . 
avril  .  . 
mai  .  . 
juin  .  . 
juillet.  . 
août 

septembre 
octobre  . 
novembre 
décembre 


Le  15  janvier 

—  février 

—  mars  . 

—  avril  . 

—  mai    . 

—  juin    . 

—  juillet. 

—  août    . 

—  septembre 

—  octobre  . 

—  novembre 

—  décembre 


venus. 

.  à 

.  à 

.  à 

.  à 

.  à 

.  à 

.  à 

.  à 

.  à 

.  à 

.  a 

.  à 


2  h. 
2  h. 
2  h. 

2  h. 

3  h. 
2  h. 

11  h. 
9  h. 

8  h. 

9  h. 
9  h. 
9  h. 


/  m, 
26  m 
38  m. 
58  m. 

9  m. 

23  m 
40  m, 

24  m. 
5ô  m. 

2  m 
14  m 
35  m. 


mars. 
.    à    1  h 


53  m. 
0  m. 

47  m. 
9  m. 

57  m. 

54  m. 

58  m. 
5  m. 

2  h.  19  m. 
1  h.  42  m. 
1  h.  15  m. 
0  h.  55  m. 


du  soir, 
du  soir, 
du  soir, 
du  soir. 
du  soir, 
du  soir, 
du  matin, 
du  matin, 
du  matin, 
du  matin, 
du  matin, 
du  matin. 

du  matin. 


à  11  h. 
à   8  h. 

7  h. 

5  h. 

4  h. 

3  h. 

3  h. 


du  so 
du  so 
du  so 
du  so 
du  so 
du  so 
du  so 
du  so 
du  so 
du  so 
du  so 


(     XXXVII     ) 

JUPITER. 

Le  le 

(janvier   .    . 

.    .    à   Oh. 

35  m. 

du  matin. 

— 

février    . 

.    .    .    à  10  h. 

12  m. 

du  soir. 

— 

mars  .    . 

.    .    .    à   8  h. 

11  m. 

du  soir. 

— 

avril  .    . 

.    .    .    à   6  h. 

14  m. 

du  soir. 

— 

mai     .    . 

.    .    à    4  h. 

30  m. 

du  soir. 

— 

juin    .    . 

.    .    à   2  h. 

50  m. 

du  soir. 

— 

juillet.    . 

.    .    .    à    1  h. 

17  m. 

du  soir. 

— 

août   .    . 

.    .    à  11  h. 

43  m. 

du  matin. 

— 

septembre 

.    .    .    à  10  h. 

7  m 

du  matin. 

— 

octobre  . 

,     .     .    à    8L 

31  m. 

du  matin. 

— 

novembre 

.     .    à    6  h. 

45  m. 

du  matin. 

décembre 

.     .    à    4  11. 

SATURNE. 

55  m. 

du  matin. 

Le  15 janvier   .    . 

.    .    à   8  h. 

29  m. 

du  soir. 

— 

février    .    . 

.     .    à   6  h. 

26  m. 

du  soir. 

— 

mars  .    .    . 

.    .    à   4  h. 

38  m. 

du  soir. 

— 

avril  .    . 

.    .    à    2  h. 

48  m. 

du  soir. 

— 

mai     .    . 

.    .    .    à    lh. 

4  m. 

du  soir. 

— 

juin    .    . 

.    .    .    àllh. 

19  m. 

du  matin. 

— 

juillet.    .    . 

.    .    à  9  h. 

37  m. 

du  matin. 

— 

août   .    . 

,     .    .    à    71i. 

49  m. 

du  matin. 

— 

septembre  . 

.    .    à   5  h. 

55  m. 

du  matin. 

— 

octobre  . 

.    .    .    à   3  h. 

59  m. 

du  matin. 

— 

novembre 

.    .    .    à    1  h. 

51  m. 

du  matin. 

— 

décembre 

.    .    àllh. 

39  m. 

du  soir. 

PREMIÈRE   PARTIE. 


Prière  à  la  très  sainte  Mère  de  Dieu, 
patronne  de  l'Université  1 1  . 


Souvenez -vous,  ô  bienheureuse  Vierge  Marie, 
qu'il  n'a  jamais  été  dit  que  quelqu'un  ait  eu  re- 
cours à  vous  sans  avoir  été  exaucé.  Plein  d'une 
confiance  sans  bornes  en  cette  toute-puissante 
protection,  je  viens,  ô  Marie,  avec  tous  les  fidèles 
de  Belgique  implorer  vos  bontés  sur  l'Université 
catholique,  établie  par  nos  premiers  pasteurs, 
d'un  commun  accord  avec  le  Chef  auguste  de 
l'Église.  Cette  œuvre,  ô  très  sainte  Vierge,  n'a 
d'autre  but  que  la  gloire  de  votre  Fils  chéri,  par 
la  conservation  du  précieux  don  de  la  foi,  des 
moeurs  et  de  la  vraie  science  parmi  notre  jeu- 
nesse catholique.  Bénissez-la  donc,  ô  Mère  de 
bonté,  afin  que  tous  ceux  qui  s'y  trouvent  réunis 
aient  un  cœur  pur,  une  intelligence  droite,  et 
qu'ils  soient  remplis  de  l'Esprit  Saint,  qui  est  le 
Dieu  des  Sciences.  Obtenez -moi,  ô  Marie,  ainsi 
qu'à  tous  les  fidèles  catholiques  de  Belgique,  un 
zèle  constant  pour  seconder  cet  établissement, 
afin  que  nous  devenions  tous  participants  des 
fruits  qu'il  doit  produire.  Reine  du  ciel,  votre 

l)  Nosseigneurs  le   Cardinal-Archevêque   et  les   Évoques  de  Bel 
gique  ont  accordé  40  jours  d'iudulgeuce  à  tous  les  fidèles  chaque 
lois  qu'ils  récittrool  dilvotoment  cette  prière. 


(    4    ) 

propre  gloire  est  intéressée  au  succès  de  cette 
œuvre.  Si  elle  prospère,  plus  de  cœurs  s'uniront 
à  nous  pour  chanter  vos  louanges  et  dire  sans 
cesse  avec  amour  et  reconnaissance  :  0  très 
miséricordieuse,  ô  très  bonne  et  très  douce 
Vierge  Marie!  —  Ave,  Maria. 


Corps  épiscopal  de  Belgique. 


Archevêque  nommé  de  Malines,  S.  G.  Mgr 
Pierre-  Lambert  Goossens,  né  à  Perckle  18 juil- 
let 1827,  nommé  évêque  d'Abdère  et  coadjuteur 
de  Mgr  Gravez  avec  droit  de  succession  le 
1er  juin  1883,  sacré  le  24  juin  1883,  entré  en  pos- 
session du  siège  de  Namur  le  16  juillet  1883, 
nommé  archevêque  de  Malines  à  la  fin  du  mois 
de  novembre  de  la  même  année. 

Évêque  de  Bruges,  S.  G.  Mgr  Jean  Joseph 
Faict,  né  à  Leffînghe  le  22  mai  1813,  docteur  en 
théologie  et  en  philosophie  et  lettres,  prélat 
domestique  et  évêque  assistant  au  trône  de  Sa 
Sainteté,  sacré  à  Bruges  le  18  octobre  1864,  offi- 
cier de  l'ordre  de  Léopold. 

Évêque  de  Gand,  S.  G.  Mgr  Henri  François 
Bracq,  né  à  Gand  le  26  février  1804,  docteur  en 
théologie,  sacré  à  Gand  le  1er  mai  1865,  officier 
de  Tordre  de  Léopold. 

Évêque  de  Liège,  S.  G.  Mgr  Victor-Joseph 
Doutreloux,  né  à  Chênée  le  20  mai  1837,  pré- 
conisé dans  le  consistoire  du  5  juillet  1875  en 
qualité  d'évêque  de  Gerrum  sacré  à  Liège  le 
1er  août  1875,  entré  en  possession  du  siège  épis- 
copal de  Liège  le  24  août  1879. 


(     6    ) 

Évêque  de  Tournai,  S.  G.  Mgr  Isidore-Joseph 
Du  Rousseaux,  né  à  Hal  le  19  janvier  1826, 
nommé  le  1er  décembre  1879  administrateur 
apostolique  du  diocèse  de  Tournai,  le  27  février 
1880  évêque  d'Euménie  et  sacré  à  Malines  le 
14  mars  suivant;  préconisé  évêque  de  Tournai 
le  14  novembre  l! 


Evêque  nommé  de  Namur,  Mgr  Edouard  Jo- 
seph Belin,  néàObigiesen  1821,  nommé  évêque 
de  Namur  à  la  fin  du  mois  de  novembre  1883. 

évêque  coadjuteur 

De  S.  G.  Mgr  VÉvéque  de  Gand  : 

S.  G.  Mgr  Gustave-Léonard  de  Battice, 
évêque  de  Pella,  né  à  Gand  le  19  mai  1839,  sacré 
à  Gand  le  20  janvier  1878. 


Personnel  de  l'Université. 

RECTEUR  MAGNIFIQUE. 

C.  F.  J.  Pieraerts,  prélat  domestique  de  Sa 
Sainteté,  docteur  en  théologie,  chanoine  hono- 
raire de  l'église  métropolitaine  de  Malines , 
professeur  ordinaire  à  la  Faculté  de  philosophie 
et  lettres.  Montagne  du  Collège,  n°  2. 

RECTEUR  ÉMÉRITE. 

A.  /.  Namêche,  prélat  domestique  de  Sa  Sain- 
teté, docteur  en  théologie,  chanoine  honoraire 
de  l'église  métropolitaine  de  Malines,  officier 
de  l'ordre  de  Léopold,  membre  de  la  société 
d'émulation  pour  l'étude  de  l'histoire  et  des 
antiquités  de  la  Flandre,  etc.,  professeur  émérite 
à  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres.  Abbaye  de 
Parc. 

VICE-RECTEUR. 

C  P.  E.  Cartuyvels,  prélat  domestique  de  Sa 
Sainteté,  docteur  en  théologie,  licencié  en  droit 
canon,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale  de 
Liège,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold,  profes- 
seur ordinaire  à  la  Faculté  de  philosophie  et 
lettres.  Rue  des  Récollets  (cour  St-François). 

SECRÉTAIRE. 

P.  G.  H.  Willems,  chevalier  de  l'ordre  de  Léo- 
pold, docteur  en  philosophie  et  lettres,  membre 

1. 


(    8    ) 

de  l'académie  royale  des  sciences,  des  lettres 
et  des  beaux-arts  de  Belgique,  correspondant 
de  l'académie  royale  des  sciences  des  Pays-Bas 
à  Amsterdam, de  l'institut  royal  Lombard  à  Milan, 
de  l'académie  royale  d'histoire  d'Espagne,  et 
de  l'académie  de  législation  et  de  jurisprudence 
de  Madrid,  membre  de  la  société  asiatique  de 
Paris,  président  de  la  société  «  Zuid-Neder- 
ïandsche  maatschappij  van  Taalkunde  -,  pré- 
sident du  Davids  fonds,  correspondant  de  la 
société  d'archéologie  du  duché  de  Limbourg, 
professeur  ordinaire  à  la  Faculté  de  philosophie 
et  lettres.  Rue  de  Bruxelles,  n°  192. 

CONSEIL  RECTORAL. 

C.  P.  E.  Cartuyvels,  vice-recteur. 

A.  B.  Van  der  Moeren,  doyen  de  la  Faculté  de 

théologie. 
J.  J.  Thonissen,  doyen  de  la  Faculté  de  droit. 

E.  Hubert,  doyen  de  la  Faculté  de  médecine. 

F.  Collard,  doyen  de  la  Faculté  de  philosophie 
et  lettres. 

E.  Ponthière,  doyen  de  la  Faculté  des  sciences. 
P.  G.  H.  Willems,  secrétaire  de  l'Université. 

ASSESSEURS   DU  VICE-RECTEUR. 

/.  de  Groutavs,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie  et  lettres,  chanoine  hono- 
raire de  la  cathédrale  de  Liège,  chevalier  de 


(    9    ) 

Tordre  de  Léopol  1,  directeur  de  l'école  normale 
ecclésiastique  des  humanités. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  théologie,  docteur  en  théologie,  chanoine 
honoraire  de  l'église  métropolitaine  de  Malines. 

FACULTÉ   DE  THÉOLOGIE. 

Doyen,  A.  B.  Van  der  Moeren 
Secrétaire,  T.  J.  Lamy. 

J.T.  Beelen,  professeur  émérite,  prélat  do- 
mestique de  Sa  Sainteté,  consulteurde  la  sacrée 
congrégation  de  l'index,  docteur  en  théologie, 
chanoine  honoraire  de  la  cathédrale  de  Liège, 
chevalier  de  Tordre  de  Léopold.Coll  du  St-Esprit. 

H.  J.  Feye,  professeur  ordinaire,  prélat  do- 
mestique de  Sa  Sainteté,  docteur  en  théologie  et 
en  droit  canon,  consulteur  du  concile  du  Vatican 
et  secrétaire  de  la  députation  de  discipline  ecclé- 
siastique; les  institutions  canoniques  et  les  dé- 
crétâtes. Rue  Ste-Anne,  n°  7. 

J.  B.  Lefebve,  professeur  émérite,  docteur  en 
théologie,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale 
de  Namur.  A  Sclayn  (Namur). 

F.  J.  Ledoux,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  théologie  et  en  philosophie,  chanoine  hono- 
raire de  la  cathédrale  de  Liège;  la  théologie 
dogmatique  générale.  Collège  du  St-Esprit. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire,  docteur  en 
ih^ologie,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale 


(    10    ) 

de  Namur,  membre  de  l'académie  royale  des 
sciences,  des  lettres  et  des  beaux -arts  de  Bel- 
gique, chevalier  de  l'ordre  de  Léopold,  président 
du  collège  Marie-Thérèse;  l'Écriture  Sainte  et 
les  langues  sémitiques. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  théologie,  chanoine  honoraire  de  l'église 
métropolitaine  de  Malines,  bibliothécaire  de 
l'Université,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold, 
membre  titulaire  de  l'académie  d'archéologie  de 
Belgique,  vice-président  de  la  gilde  de  Saint- 
Thomas  et  de  Saint-Luc,  membre  de  la  commis- 
sion de  surveillance  du  musée  royal  d'antiquités 
et  d'armures,  membre  correspondant  de  la  com- 
mission royale  des  monuments  et  de  l'académie 
pontificale  d'archéologie;  les  antiquités  chré- 
tiennes, l'archéologie  et  la  paléographie.  Rue 
de  Bériot,  n°  25. 

F.  J.  Moulart,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  droit  canon,  chanoine  honoraire  de  la  cathé- 
drale de  Tournai;  le  droit  civil-ecclésiastique. 
Rue  des  Bogards.  n°  76. 

A.  J.  J.  F.  Haine,  professeur  ordinaire  hono- 
raire, docteur  en  théologie,  chanoine  honoraire 
de  l'église  métropolitaine  de  Malines.  Rue  de 
Xaniur,  n°  108. 

B.  Jungmahn,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  théologie  et  en  philosophie,  chanoine  hono- 
raire de  la  cathédrale  de  Bruges,  l'histoire  ecclé- 
siastique et  la  patrologie.  Collège  Marie-Thérèse. 


(  11  ) 

A.  H.  H.  Dupont,  professeur  ordinaire,  doc- 
tour  en  philosophie  et  en  théologie,  chanoine 
honoraire  de  la  cathédrale  de  Liège  ;  la  théologie 
dogmatique  spéciale— la  métaphysique  générale 
et  spéciale  (cours  de  la  Faculté  de  philosophie). 
Collège  du  Pape. 

A.  B.  Vax  der  Moeren,  professeur  ordinaire, 
docteur  en  théologie,  président  du  collège  du 
St- Esprit,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale 
de  Gand;  la  théologie  morale. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire,  assesseur 
du  vice  recteur;  le  cours  de  haute  philosophie 
de  saint  Thomas  d'Aquin.  Collège  du  St-Esprit. 

FACULTÉ   DE    DROIT. 

Doyen,  J.  J.  Thonissen. 
Secrétaire,  A.  Nyssens. 

T.  J.  C  Smolders,  professeur  émérite,  cheva- 
lier de  l'ordre  de  Léopold,  membre  de  la  Cham- 
bre des  représentants,  ancien  membre  du  conseil 
provincial  du  Brabant,  ancien  bourgmestre  de 
Louvain.  Rue  de  Bériot,  n°  22. 

J.  B.  C.  G.  Delcour,  professeur  émérita,  com- 
mandeur de  l'ordre  de  Léopold,  grand  cordon 
de  l'ordre  du  Lion  et  du  Soleil  de  Perse,  grand- 
croix  de  l'ordre  du  Christ  de  Portugal,  chevalier 
de  l'ordre  des  SS.  Maurice  et  Lazare,  membre  de 
la  Chambre  des  représentants,  ancien  ministre 
de  l'intérieur.  Rue  Marie-Thérèse,  n°  27. 


(     12    ) 

J.  J.  Thonissen,  professeur  ordinaire,  grand 
officier  de  l'ordre  de  Léopold,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur  et  de  Charles  III  d'Espagne, 
chevalier  de  lre  classe  de  la  Branche  Ernesiine 
de  Saxe,  commandeur  de  nombre  de  l'ordre  du 
Christ,  commandeur  de  l'ordre  royal  de  Notre- 
Dame  de  Villa-Viçosa,  grand-officier  de  l'ordre 
de  St  Stanislas  (Russie),  membre  de  la  Chambre 
des  représentants,  de  l'académie  royale  des 
sciences,  des  lettres  et  des  beaux  arts  de  Bel- 
gique, de  l'institut  de  France,  de  l'académie  des 
sciences  morales  et  politiques  de  Madrid,  de 
l'académie  de  législation  et  de  jurisprudence  de 
la  même  ville,  de  l'académie  de  législation  de 
Toulouse,  de  l'académie  d'archéologie  d'Anvers, 
de  la  société  générale  des  prisons  de  France,  de 
la  société  pour  l'amélioration  des  prisons  d'Es- 
pagne et  de  la  société  d'économie  politique  de  Pa- 
ris, officier  d'académie  de  l'université  de  France, 
membre  du  conseil  d'administration  de  la  biblio- 
thèque royale,  membre  de  la  commission  cen- 
trale de  statistique,  membre  de  la  commission  de 
surveillance  du  pénitencier  central  de  Louvain; 
le  droit  criminel.  Rue  de  la  Station,  n°  88. 

E.  E.  A.  De  Jaer,  professeur  ordinaire,  che- 
valier de  Tordre  de  Léopold,  ancien  secrétaire 
de  l'Université;  le  droit  civil  approfondi.  Rue  de 
la  Station,  n°  152. 

C.  H.  X.  Périn,  professeur  émérite,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  commandeur  de  l'ordre 


(     13    ) 

de  Pie  IX,  membre  correspondant  de  l'institut 
de  France,  de  l'académie  de  législation  de  Tou- 
louse,  de  la  société  d'économie  politique  et  de  la 
société  d'économie  charitable  de  Paris,  de  la 
société  des  sciences,  des  arts  et  des  lettres  du 
Hainaut,  officier  d'académie  de  l'université  de 
France,  membre  honoraire  de  l'académie  de 
législation  de  Madrid  et  de  la  compagnie  des 
avocats  de  St-Pierre  à  Rome,  membre  cor- 
respondant du  cercle  archéologique  de  Mons. 
A  Ghlin  (Mons). 

A  Thimus,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold;  le  cours  spécial  de  droit 
civil.  Place  St  Jacques,  n°  8. 

J.  P.  A.  H.  Staedtler,  professeur  ordinaire; 
l'histoire  et  les  institutes  du  droit  romain.  Rue 
Léopold,  n°  3. 

J.  Van  Biervliet,  professeur  ordinaire;  le 
droit  civil  approfondi,  l'organisation  et  les  attri- 
butions judiciaires,  et  la  procédure  civile.  Rue 
Saint-Hubert,  n°  1. 

L.  Mabille,  professeur  ordinaire;  le  droit  civil 
approfondi.  Rue  de  Marengo,  n°  24. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire; 
l'encyclopédie  du  droit,  l'introduction  historique 
au  cours  de  droit  civil,  le  droit  naturel,  le  droit 
administratif  et  le  droit  des  gens.  Rue  de  la  Sta- 
tion, n°  114. 

F.  de  Moxge,  professeur  ordinaire;  les  pari- 
tés. Rue  des  Joyeuses  Entrées,  n°  43. 


(     14    ) 

A.  Nyssens,  professeur  extraordinaire  ;  le 
droit  commercial,  le  droit  notarial  et  le  droit 
fiscal.  Rue  des  Joyeuses -Entrées,  n°  20. 

F.  Van  den  Heuvel,  professeur  extraordi- 
naire; le  droit  public.  Rue  des  Joyeuses-Entrées, 
n»  20. 

FACULTÉ   DE  MÉDECINE. 

Doyen,  E.  Hubert. 
Secrétaire,  T.  Debaisieux. 

P.  J.  E.  Craninx,  professeur  émérite,  comman- 
deur de  Tordre  de  St-Grégoire  le  Grand,  com- 
mandeur de  l'ordre  de  Léopold  et  chevalier  de 
la  Légion  d'honneur,  membre  dé  l'académie 
royale  de  médecine.  Rue  Léopold,  n°  1. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire,  séna- 
teur, officier  de  l'ordre  de  Léopold,  chevalier 
de  3e  classe  (officier)  de  la  couronne  royale  de 
Prusse,  président  de  l'académie  royale  de  méde- 
cine de  Belgique,  membre  correspondant  de 
l'académie  nationale  de  Paris,  membre  associé 
de  la  société  de  chirurgie  de  Paris,  etc.;  la  cli- 
nique externe.  Marché  aux  Grains,  n°  16. 

F.  Hairion,  professeur  émérite,  officier  de 
l'ordre  de  Léopold ,  ex-directeur  de  l'institut 
ophtalmique  de  l'armée,  membre  et  ancien  pré- 
sident de  l'académie  royale  de  médecine  de  Bel- 
gique, membre  de  la  société  scientifique  de 
Bruxelles,  membre  correspondant  de  l'académie 


(     15    ) 

impériale  de  Rio  Janeiro  et  des  sociétés  médi- 
cales d'Anvers,  Bruges,  Bruxelles,  Malines, 
Lisbonne,  Lyon,  Paris,  Rotterdam,  Dresde, 
St-Pétersbourg,  membre  de  la  société  d'ophtal- 
mologie d'Heidelberg,  etc.  Boulevard  de  Tirle- 
mont,  n°  9. 

P.  J.  Haan,  professeur  émérite,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold,  membre  de  la  société  des 
sciences  médicales  de  Lisbonne.  Rue  de  Tirle- 
mont,  n°  127. 

E.  M.  Van  Kempen,  professeur  émérite,  offi- 
cier de  l'ordre  de  Léopold,  membre  de  l'académie 
royale  de  médecine.  Rue  de  Bruxelles,  n°  182. 

F.  J.  M.  Lefebvre,  professeur  ordinaire,  offi- 
cier de  l'ordre  de  Léopold,  chevalier  de  Tordre 
de  François  Joseph  d'Autriche,  commandeur  de 
l'ordre  de  Pie  IX,  membre  et  ancien  vice-prési- 
dent de  l'académie  royale  de  médecine,  associé 
étranger  de  la  société  médico-psychologique  de 
Paris,  membre  et  ancien  président  de  la  société 
de  médecine  mentale  de  Belgique,  membre  et 
ancien  président  de  la  société  scientifique  de 
Bruxelles,  médecin  honoraire  des  établissements 
d'aliénés  de  la  ville  de  Louvain;  la  pathologie 
générale  et  la  thérapeutique  générale.  Rue  de 
Bériot,  n°  36. 

E.  Hayoit,  professeur  ordinaire,  membre  cor- 
respondant de  l'académie  royale  de  médecine; 
la  pathologie  et  la  thérapeutique  des  maladies 
internes  y  compris  les  maladies  des  enfants,  et 
la  médecine  légale.  Rue  de  Namur,  n°  66. 


(     16     ) 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire,  membre  titu- 
laire de  l'académie  royale  de  médecine,  membre 
titulaire  et  ancien  président  de  la  société  de 
médecine  mentale  de  Belgique,  associé  étranger 
de  la  société  médico-psychologique  de  Paris, 
médecin  principal  des  établissements  d'aliénés 
de  la  ville  de  Louvain,  médecin  consultant  de 
l'asile  de  St  Joseph  à  Cortenberg;  la  physiologie 
et  les  maladies  mentales.  Marché  Ste  Anne,  n°  15. 

E.  Hubert,  professeur  ordinaire,  membre  cor- 
respondant de  l'académie  royale  de  médecine 
et  de  la  société  médico  chirurgicale  de  Liège;  le 
cours  théorique  des  accouchements,  la  clinique 
obstétricale  et  la  gynécologie.  Rue  Léopold,  n°  13. 

C  Ledresseur,  professeur  ordinaire;  l'auato- 
mie  descriptive,  l'anatomie  des  régions  et  la  po- 
liclinique obstétricale.  Voer  des  Capucins,  n°  75. 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale,  membre  correspondant 
de  l'académie  royale  de  médecine;  la  pathologie 
chirurgicale  et  la  médecine  opératoire.  Rue 
Léopold,  n°9. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire,  membre 
correspondant  de  l'académie  royale  de  méde- 
cine; la  clinique  interne,  l'hygiène.  Rue  des 
Écreniers,  n°  25. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire,  pharma- 
cien, docteur  en  sciences  chimiques,  correspon- 
dant de  l'académie  royale  de  médecine  de  Bel- 
gique; la  chimie  physiologique   et    la   chimie 


(   n  ) 

médicale,  la  pharmacie  théorique  (partie  orga- 
nique», la  pharmacie  pratique  et  l'urologie.  Rue 
Moutons,  n°  34. 

E.  Venneman,  professeur  extraordinaire;  la 
théorie  et  la  clinique  des  maladies  oculaires; 
l'histologie  et  les  exercices  d'anatomie  micros- 
copiques. Rue  Notre-Dame,  n°  12. 

FACULTÉ  DE  PHILOSOPHIE  ET  LETTRES. 

Doyen,  F.  L.  G.  Collard. 
Secrétaire,  Y.  L.  J.  L  Brants. 

F.  J.  Pieraerts,  recteur  de  l'Université, 
professeur  ordinaire. 

A.  J.  Namèche,  ancien  recteur  de  l'Université, 
professeur  émérite. 

C  P.  E.  Cartuyvels,  vice-recteur,  professeur 
ordinaire  ;  l'explication  approfondie  des  vérités 
fondamentales  de  la  Religion. 

F.  J.  B.  J.  Nève,  professeur  émérite,  chevalier 
de  Tordre  de  Léopold,  docteur  en  philosophie 
et  lettres,  membre  de  l'académie  royale  des 
sciences,  des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Bel- 
gique, correspondant  de  l'académie  impériale 
des  sciences  de  St-Pétersbourg,  membre  des 
sociétés  asiatiques  de  Paris  et  de  Londres,  mem- 
bre de  l'académie  de  la  religion  catholique  de 
Rome  et  de  l'académie  arménienne  de  Saint- 
Lazare  à  Venise,  correspondant  de  la  .société 
des  sciences  de  Lille,  de  l'académie  de  Stanislas 
à  Nancy,  etc.  Rue  des  Orphelins,  n°  5?. 


(     18    ) 

E.  Nève,  professeur  ordinaire  honoraire,  an- 
cien bibliothécaire  Je  l'Université.  A  Hauthem- 
Saint-Gerlache,  près  Maastricht. 

C.  C.  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire, 
chevalier  de  Tordre  de  Léopold,  docteur  en  phi- 
losophie et  lettres;  l'histoire  générale  et  les  an- 
tiquités grecques  et  l'histoire  politique  contem- 
poraine. Rue  des  Bogards,  n°  19. 

L.  C.  de  Monge,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  droit;  l'histoire  de  la  littérature  française  et 
l'histoire  comparée  des  littératures  européennes 
modernes.  Rue  des  Joncs,  n°  3. 

P.  G.  H.  Willems,  professeur  ordinaire,  secré- 
taire de  l'Université;  la  littérature  latine,  les 
antiquités  romaines,  la  grammaire  générale  et 
l'encyclopédie  de  la  philologie. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire,  chanoine  ho- 
noraire de  la  cathédrale  de  Tournai,  docteur  en 
philosophie  et  lettres;  le  cours  de  religion,  l'his- 
toire de  la  philosophie  et  le  cours  de  philosophie 
générale.  Rue  de  Bériot,  n°  38. 

C.  de  Harlez,  professeur  ordinaire,  camérier 
secret  de  Sa  Sainteté,  docteur  en  droit,  chanoine 
honoraire  de  la  cathédrale  de  Liège,  ancien  pré- 
sident du  collège  Juste-Lipse,  membre  titulaire 
de  l'athénée  oriental,  membre  correspondant  de 
l'académie  indo-chinoise,  membre  de  la  société 
asiatique  et  de  la  société  de  linguistique  de  Pa- 
ris, de  la  société  orientale  allemande  ;  les  langues 
et  les  littératures  sanscrites  et  éraniennes-  Rue 
au  Vent,  n°  8. 


(     19    ) 

P.  P.  M.  Alberdingk-Thijm,  professeur  ordi- 
naire, docteur  en  philosophie  et  lettres,  cheva- 
lier de  l'ordre  de  St-Grégoire-.le-Grand,  membre 
de  la  société  de  littérature  néerlandaise  de  Leyde, 
de  la  société  historique  d'Utrecht  et  de  la  société 
historique  et  archéologique  du  Bas -Rhin;  l'his- 
toire de  la  littérature  flamande.  Rue  des  Récol- 
lets, n°  5. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire,  président  du 
collège  du  Pape  Adrien  VI,  chanoine  honoraire 
de  l'église  métropolitaine  de  Malines;  l'intro- 
duction à  la  philosophie,  la  logique,  la  psycho- 
logie et  la  philosophie  morale. 

F.  L.  G.  Collari),  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  philosophie  et  lettres,  chevalier  de 
lre  classe  de  l'ordre  d'Albert  le  Valeureux  de 
Saxe,  chevalier  de  3e  classe  (officier)  de  l'ordre 
de  la  Couronne  royale  de  Prusse;  les  exercices 
pratiques  sur  la  langue  latine  et  la  traduction  à 
livre  ouvert;  l'histoire  de  la  littérature  grecque 
et  celle  de  la  littérature  latine;  les  exercices 
philologiques  sur  la  langue  grecque  (cours  du 
doctorat);  les  exercices  pratiques  et  didactiques 
sur  la  langue  grecque  (école  normale  des  huma- 
nités). Rue  Léopold,  n°  24. 

J.  de  Groutars,  professeur  ordinaire,  asses- 
seur du  vice-recteur;  la  pédagogie  et  la  métho- 
dologie, la  philologie  romane,  la  grammaire 
comparée  des  langues  grecque,  latine  et  fran- 
çaise, la  littérature  grecque  et  le  grec  moderne. 
Rue  des  Récollets,  n°  16b. 


(    20    ) 

F.  M.  E.  Lefebvre,  professeur  ordinaire,  cha- 
noine honoraire  de  l'église  métropolitaine  de 
Matines;  la  logique,  la  psychologie  et  la  philo- 
sophie morale,  pour  les  élèves  de  la  Faculté  des 
sciences.  Rue  de  Bériot,  n°  34. 

Is.  Hemeryck,  professeur  extraordinaire,  pré- 
sident du  collège  Juste-Lipse;  la  langue  et  la 
littérature  latine,  les  antiquités  romaines,  les 
langues  allemande  et  flamande  à  l'école  normale 
ecclésiastique  des  humanités. 

V.  L.  J.  L.  Braxts,  professeur  ordinaire, 
docteur  en  philosophie  et  lettres  et  en  droit, 
secrétaire  perpétuel  de  la  société  belge  d'écono- 
mie sociale,  membre  de  la  société  d'économie 
politique  de  Paris,  membre  de  l'union  de  la  paix 
sociale,  delà  société  bibliographique  et  de  la  so- 
ciété de  législation  comparée  de  Paris,  membre 
de  la  société  centrale  d'agriculture  de  Belgique, 
de  la  section  centrale  de  la  société  royale  agri- 
cole de  l'Est,  de  la  société  belge  pour  le  progrès 
des  études  philologiques  et  historiques;  l'écono- 
mie politique  et  la  statistique,  l'histoire  de  Bel- 
gique, l'histoire  politique  ?moderne  et  le  droit 
rural.  Place  du  Manège,  n°  17. 

A.  Tielemans,  professeur  agrégé,  bibliothé- 
caire-adjoint. Rue  de  la  Station,  n°  120. 


(    21     ) 

FACULTÉ  DES  SCIENCES,  ÉCOLES  SPÉCIALES  DES 
ARTS  ET  MANUFACTURES,  DU  GENIE  CIVIL  ET 
DES   MINES,    ET   INSTITUT    AGRONOMIQUE. 

Doyen,  H.  Ponthière. 
Secrétaire,  G.  Helleputte. 

P.  J.Van  Beneden,  professeur  ordinaire,  com- 
mandeur de  l'ordre  de  Léopold,  commandeur  de 
l'ordre  de  N.-D.  de  la  Conception  de  Villa-Vir-osa, 
chevalier  de  l'ordre  de  l'Étoile  polaire,  comman- 
deur de  l'ordre  de  la  Rose  du  Brésil,  docteur  en 
médecine  et  en  sciences,  docteur  en  droit  de 
l'université  d'Edimbourg,  membre  de  l'académie 
royale  des  sciences,  des  lettres  et  des  beaux-art?^ 
de  Belgique,  membre  honoraire  de  l'académie 
royale  de  médecine  de  Belgique,  de  l'Institut  de 
France,  de  la  société  royale  de  Londres,  de 
l'acalémie  de  médecine  de  Paris,  de  l'Institut  de 
Bologne,  de  l'académie  impériale  des  sciences  de 
St-Pétersbourg,  de  l'institut  royal  des  sciences, 
lettres  et  arts  de  Venise,  des  académies  royales 
de  Lisbonne,  de  Berlin  et  de  Munich,  de  l'aca- 
démie des  sciences  naturelles  de  Philadelphie  et 
de  Californie,  de  la  société  d'histoire  naturelle 
de  Boston,  de  l'Institut  des  Pays-Bas,  de  l'aca 
demie  des  sciences  de  Montpellier,  de  la  société 
Linnéenne,  de  la  société  royale  de  microscopie 
et  de  la  société  géologique  de  Londres,  de  la 
société  des  sciences  des  Indes  néerlandaises  à 


(    22    ) 

Batavia,  de  la  société  philomatique  de  Paris,  de 
la  société  des  naturalistes  de  la  Prusse  rhénane 
à  Bonn,  de  la  société  impériale  et  royale  des 
médecins  à  Vienne,  de  la  société  des  sciences  à 
Haarlem,  de  la  société  Linnéenne  de  Bordeaux, 
de  la  société  des  sciences  naturelles  de  Cher- 
bourg, de  la  société  royale  des  sciences  de  Liège, 
membre  du  conseil  d'administration  de  la  biblio- 
thèque royale,  président  du  conseil  de  surveil- 
lance du  musée  royal  d'histoire  naturelle;  la 
zoologie,  l'anatomie  comparée  et  la  paléontologie 
animale.  Collège  du  Roi,  rue  de  Namur,  n°  93. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  sciences,  an- 
cien associé  de  l'académie  royale  des  sciences, 
des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Belgique,  mem- 
bre correspondant  de  l'académie  pontificale  des 
Nuovi  Lincei  à  Rome,  de  la  société  philoma- 
thique  de  Paris,  membre  du  conseil  de  la  société 
scientifique  de  Bruxelles;  le  calcul  différentiel  et 
le  calcul  intégral,  la  mécanique  analytique,  etc. 
Rue  Notre-Dame,  n°  20. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  sciences,  corres- 
pondant de  l'académie  royale  des  sciences,  des 
lettres  et  des  beaux-arts  de  Belgique,  membre 
de  la  société  chimique  de  Paris,  de  la  société 
chimique  allemande  de  Berlin,  de  la  société 
royale  des  sciences  de  Liège,  membre  du  conseil 
de  la  société  scientifique  de  Bruxelles,  etc.;  la 


(    23    ) 

chimie  générale,  organique  et  inorganique.  Rue 
du  Manège,  n°  2. 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  sciences  et  en  médecine,  membre  du  conseil 
de  la  société  royale  de  botanique  de  Belgique, 
membre  honoraire  de  la  société  royale  d'horticul- 
ture et  d'agriculture  d'Anvers,  etc.;  la  botanique 
générale  et  spéciale  et  la  géographie  botanique. 
Rue  Marie-Thérèse,  n°  27. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire,  docteur  en  sciences;  la  minéralogie 
et  la  géologie.  Rue  de  Namur,  n°  190. 

A.  J  A.  Devivier,  professeur  ordinaire,  doc 
teur  en  sciences;  la  physique  expérimentale, 
l'astronomie  physique,  la  physique  expérimen- 
tale approfondie.  Collège  des  Prémontrés,  rue  de 
Namur,  n°  95. 

F.  De  Walque.  professeur  ordinaire,  ingé- 
nieur des  arts  et  manufactures  et  des  mines, 
membre  du  conseil  de  salubrité  publique  de  la 
province  de  Liège,  membre  du  conseil  de  la 
société  scientifique  de  Bruxelles,  vice-président 
de  la  société  géologique  de  Belgique,  membre  de 
la  société  chimique  de  Paris,  de  la  société  des 
naturalistes  de  la  Prusse  rhénane  et  de  la  West- 
phalie,  de  l'académie  nationale,  agricole  et  ma- 
nufacturière de  Paris,  membre  correspondant 
de  la  société  royale  des  sciences  de  Liège  et 
membre  honoraire  de  l'institut  royal  Grand- 
Ducal  de  Luxembourg;  la  chimie  industrielle., 

2 


(    24    ) 

les  manipulations  chimiques;  l'administration 
industrielle.  Rue  des  Joyeuses -Entrées,  n°  26. 

C  Blas,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  la  couronne  royale  de  Prusse,  docteur 
en  sciences,  correspondant  de  l'académie  royale 
de  médecine  de  Belgique,  etc.;  la  chimie  analy- 
tique (docimasie)  ;  la  chimie  pharmaceutique 
inorganique  et  toxicologique  et  la  pharmaco- 
gnosie  (cours  de  la  Faculté  de  médecine).  Rue  de 
Tirlemont,  n°  88. 

G.  Lambert,  professeur  ordinaire,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  ingénieur  des  mines  ;  l'ex- 
ploitation des  mines.  Place  de  l'Université,  n°  4. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  Charles  III  d'Espagne,  ingénieur  des 
ponts  et  chaussées,  vice -consul  d'Espagne,  mem- 
bre de  la  société  scientifique  de  Bruxelles, 
de  l'institut  royal  des  ingénieurs  de  La  Haye; 
les  constructions  du  génie  civil.  Rue  Léopold, 
n°  26. 

J.  Micha,  professeur  ordinaire,  ingénieur  mé- 
canicien, membre  de  l'association  des  ingénieurs 
allemands  de  Berlin;  la  description  générale 
et  la  construction  des  machines.  Place  du  Peu- 
ple, n°  8. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  sciences,  membre  de  la  société  scientifique 
de  Bruxelles,  de  l'académie  pontificale  des  Nuovi 
Lincei  à  Rome,  de  l'académie  royale  de  Lis- 
bonne; la  géométrie  analytique,  l'algèbre  supé- 


(    23     ; 

rieureje  calcul  des  probabilités, les  compléments 
d'analyse,  la  géométrie  supérieure  analytique. 
Rue  des  Joyeuses-Entrées,  n°  13. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire, comman- 
deur de  Tordre  du  Christ  de  Portugal,  ingénieur 
des  mines  et  des  arts  et  manufactures,  membre 
correspondant  de  l'académie  royale  des  sciences 
de  Madrid,  de  l'académie  royale  des  sciences  de 
Lisbonne,  de  l'académie  pontificale  des  Nuovi 
Lincei  à  Rome,  de  l'institut  royal  Grand-Ducal 
de  Luxembourg  et  de  la  société  royale  des 
sciences  de  Liège,  membre  de  la  société  géolo- 
gique de  Eelgique  et  de  la  société  scientifique 
de  Bruxelles;  la  géométrie  supérieure  synthé- 
tique, la  géométrie  descriptive,  ses  applications 
aux  ombres,  à  la  perspective  et  à  la  coupe 
des  pierres,  et  les  travaux  graphiques.  Rue  de 
Bruxelles,  n°  95. 

E.  L.  J.  Pasquikr,  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  sciences,  professeur  agrégé  de  l'ensei- 
gnement moyen  du  degré  supérieur  pour  les 
sciences;  la  mécanique  appliquée,  l'astronomie 
mathématique,  la  mécanique  céleste  et  la  métho- 
dologie mathématique.  Rue  Marie-Thérèse, n°  22. 

G.  Hklleputte,  professeur  ordinaire,  ingé- 
nieur honoraire  des  ponts  et  chaussées,  vice- 
consul  du  Brésil;  l'architecture,  les  construc- 
tions rurales  et  la  physique  industrielle.  Rue  des 
Récollets,  n°  IGa. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire,  docteur 


(     26     ) 

en  sciences  naturelles,  inspecteur  du  matériel  de 
l'université,  membre  correspondant  de  l'aca- 
démie pontificale  des  Nuovi  Lincei  à  Rome; 
la  paléontologie  végétale,  la  botanique  générale 
et  spéciale  (cours  de  doctorat),  la  microscopie 
théorique  et  appliquée  à  la  biologie  générale  et 
à  l'étude  des  protoorganismes,  la  botanique  et 
la  physiologie  végétale  (institut  agronomique), 
et  les  maladies  des  plantes.  Marché  aux 
Grains,  n°  11. 

H.  Ponthière,  professeur  ordinaire,  ingénieur 
des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et  des 
mines,  membre  de  l'institut  du  fer  et  de  l'acier 
de  Londres;  la  métallurgie  et  l'électricité  appli- 
quée. Rue  des  Joyeuses-Entrées,  n°  45. 

U  Wareg  Massalski,  professeur  extraordi- 
naire, docteur  en  sciences  chimiques,  ingénieur 
des  arts  et  manufactures,  membre  de  la  société 
scientifique  de  Bruxelles  et  de  la  société  centrale 
d'agriculture  de  Belgique  ;  l'économie  indus- 
trielle aux  écoles  spéciales.  Rue  Juste-Lipse,  1b. 

J.  M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire,  in- 
génieur honoraire  au  corps  des  mines,  ingénieur 
des  arts  et  manufactures,  membre  du  conseil 
administratif  de  la  société  centrale  d'agriculture 
de  Belgique,  membre  du  comité  scientifique  de 
la  société  royale  agricole  de  l'Est  de  la  Belgique, 
membre  d'honneur  de  la  société  agricole  de  la 
Flandre  Orientale,  membre  correspondant  de  la 
société  royale  des  sciences,  des  arts  et  des  lettres 


(    27    ) 

du  Hainaut,  de  l'institut  royal  Grand-Ducal  des 
sciences  de  Luxembourg,  membre  de  la  société 
scientifique  de  Bruxelles,  de  la  société  géolo- 
gique de  Belgique,  etc.  ;  l'agronomie  (l'agricultur<; 
générale,  les  cultures  spéciales,  les  industries 
agricoles).  Place  de  l'Université,  n°  12. 

A.  de  Marbaix,  professeur  ordinaire,  agro- 
nome, médecin-vétérinaire,  bourgmestre  d'Eyn- 
thout,  membre  du  conseil  provincial  d'Anvers, 
membre  du  conseil  supérieur  d'agriculture,  vice- 
président  de  la  société  centrale  d'agriculture  de 
Belgique,  de  la  société  scientifique  de  Bruxelles, 
de  la  société  agricole  du  Nord,  de  la  société 
agricole  du  Brabant-Hainaut,  etc.;  la  zootechnie. 
Rue  des  Bogards,  n°  78. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire,  docteur  en 
sciences  naturelles,  secrétaire  de  la  société  cen- 
trale d'agriculture  de  Belgique,  vice-président 
de  la  société  scientifique  de  Bruxelles,  membre 
de  la  société  de  microscopie  de  Bruxelles;  la 
chimie  agricole,  les  animaux  utiles  ou  nuisibles 
à  l'agriculture,  et  l'hygiène  rurale.  Place  de 
l'Université,  n°  4. 

J.  Marchand,  professeur  extraordinaire,  doc- 
teur en  sciences  physiques  et  mathématiques, 
ingénieur  des  arts  et  manufactures,  du  génie 
civil  et  des  mines,  directeur  de  l'institut  pré- 
paratoire; le  génie  rural  et  la  méthodologie 
mathématique.  Rue  des  Orphelins,  n°  58. 

E.  Vanderlaat,  professeur  agrégé,  ingénieur 

9 


(    S58    ) 

des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et  des 
mines,  consul  de  la  république  de  l'Equateur  à 
Anvers,  membre  de  la  société  scientifique  de 
Bruxelles,  de  la  société  de  géographie  d'Anvers, 
de  la  société  centrale  d'agriculture  de  Belgique, 
de  l'union  de  la  paix  sociale  et  de  la  société 
bibliographique  de  Paris,  de  la  société  indus- 
trielle, commerciale  et  maritime  d'Anvers,  etc.; 
la  géographie  industrielle  et  commerciale.  Rue 
des  Orphelins,  n°  49. 

A.  Lecart,  professeur  extraordinaire,  ingé- 
nieur agricole,  ancien  élève  de  l'école  forestière 
de  Nancy,  membre  du  conseil  administratif  de 
la  société  centrale  d'agriculture  de  Belgique  ; 
l'économie  rurale,  la  comptabilité  agricole  et  la 
silviculture.  Rue  des  Orphelins,  n°  49. 

A.  Theuxis,  professeur  extraordinaire,  ingé- 
nieur des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et 
des  mines,  membre  de  la  société  scientifique  de 
Bruxelles  et  de  la  société  centrale  d'agriculture 
de  Belgique;  la  chimie  générale  et  la  chimie 
analytique,  la  falsification  des  denrées  alimen- 
taires. Rue  de  Tirlemont,  n°  65. 

A.  Dumont,  professeur  extraordinaire,  ingé- 
nieur des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et 
des  mines,  président  de  l'Union  des  ingénieurs 
sortis  de  l'Université  de  Louvain.  membre  du 
conseil  de  la  société  scientifique  de  Bruxelles, 
membre  de  la  société  géologique  de  Belgique; 
suppléant  pour  le  cours  d'exploitation  des  mines. 
Anvers,  rue  d'Argile,  n°  51. 


(    29    ) 

RECEVEUR  DES  FACULTÉS. 

C.  Baguet,  docteur  en  droit,  membre  du  con- 
seil de  la  société  royale  de  botanique  de  Belgique, 
membre  de  la  société  botanique  de  France.  Rue 
des  Joyeuses-Entrées,  n°  6. 

imprimeurs  de  l'université. 
Vanlinthout  frères.  Rue  de  Diest,  n°  44. 

BUREAU   DE  RENSEIGNEMENTS. 

J.  Baguet,  agent  d'affaires,  rue  Juste  Lipse,  11. 

APPARITEURS. 

A.  Fenendael.  Krakestraat,  n°  2. 
P.  Vandeborne.  Rue  Vleminckx,  n°  15 
L.  Vanderlinden.  Rue  Ste-Anne,  n°  25. 
F.  Degrom.  Abbaye  de  Parc. 

concierge  de  l'université. 
A.  Fenendael.  Krakestraat,  n°  2. 

commis  aux  écritures. 
F.  Degrom.  Abbaye  de  Parc. 


Collèges  &  Établissements  académiques 

COLLÈGE  DES   THÉOLOGIENS  DIT  DU  SAINT-ESPRIT- 

(Rue  Je  Namur.) 

Président,  A.  B.  Yan  der  Moeren,  professeur 
à  la  Faculté  de  théologie. 
Sous-régent,  0.  Cambier,  licencié  en  théologie. 

COLLÈGE    DU    PAPE    ADRIEN  VI    :    PÉDAGOGIE    DES 

FACULTÉS   DE   PHILOSOPHIE   ET   DE   DROIT   (l). 

(Place  de  l'Université.) 

Président,  J.  Jacops,  professeur  à  la  Faculté 
de  philosophie  et  lettres. 


(l  )  Le  collège  du  Pape  Adrien  VI  est  destiné  aux  élèves  inscrit5 
dans  les  Facultés  de  philosophie  et  de  droit,  et  celui  de  Marie- 
Thérèse  aux  élèves  inscrits  dans  les  Facultés  des  sciences  el  de  mé- 
decine. Ils  ne  sont  admis  dans  ces  établissements  que  pour  le  terme 
a  courir  depuis  leur  entrée  jusqu'à  la  fin  de  l'année  académique. 

L'appartement  de  chaque  élève  se  compose  de  deux  chambres, 
•dont  une  avec  foyer.  Le  collège  fournit,  moyennant  une  rétribution 
annuelle  de  8  francs,  le  bois  de  lit  avec  rideaux,  une  table,  des 
chaises,  une  armoire  en  forme  de  commode  et  une  bibliothèque. 
Chaque  élève  doit  être  pourvu  d'un  couvert  d'argent,  de  serviettes, 
d'ess  ii^-mains,  etc.  Le  prix  de  la  pension  pour  l'année  académique 
est  de  750  francs,  payable  d'avance  et  par  trimestre.  Les  droits  d'in- 
cr:ption  et  les  rétributions  pour  les  cours  académiques  n'y  sont 
point  compris.  Il  n'est  lait  aucune  réduction  du  prix  de  la  pension 
pour  les  absences,  ni  pont  le  cas  où  l'on  se  retirerait  avant  l'échéance 
■i ii  trimestre.  Le  blanchissage,  le  raccommodage  et  les  frais  de  ma- 
ladie sont  a  la  charge  des  parents. 


(     31     ) 

Sous-régents,  J.  Lemaître,  bachelier  en  droit 
canon,  et  M.  Lecler,  étudiant  en  droit  canon. 

COLLÈGE   MARIE-THÉRÈSE;   PÉDAGOGIE 

DES    FACULTÉS    DES    SCIENCES    ET     DE    MÉDECINE. 

(Rue  St-Michel.) 

Président,  T.  J.  Lamy,  professeur  à  la  Faculté 
de  théologie. 

Sous-régent,  A.  Hebbelinck,  bachelier  en 
théologie. 

COLLÈGE  JUSTE-LIPSE. 
(Rue  des  Récollets.) 

Président,  Is.  Henieryck,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres. 

Sous-régents,  C.  Van  Coi! lie,  licencié  en  droit 
canon,  et  A.  Meunier,  candidat  en  sciences 
naturelles. 

ECOLE  N0R3IALE  ECCLÉSIASTIQUE  DES  HUMANITES. 
(Collège  du  St-Esprit.j 

Directeur,  J.  de  Groutars,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres. 

Professeurs,  F.  Collard  et  Is.  Hemeryck,  pro- 
fesseurs à  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres. 

BIBLIOTHÈQUE  (l). 
(Aux  Halles,  rue  de  Namur.) 

Bibliothécaire,  E.  H.  J.  Reusens,  professeurs 
la  Faculté  de  théologie.  Rue  de.Bériot,  n°  25. 

I)  La  bibliothèque  est  ouverte  tous  les  jours  (les  dimanche-,   les 


(    32    ) 

Bibliothécaire  adjoint,  A.  Tielemans,  profes- 
seur à  la  Faculté  de  philosophie.  Rue  de  la  Sta- 
tion, n°  120. 

Ai de  bibliothécaire,  J.  F.  Clynmans.  Grand- 
Béguinage,  n°  61. 

Concierge,  A.  Fenendael.  Krakestraat,  n°  2. 

LABORATOIRE    DE    MICROSCOPIE    ET    DE   BIOLOGIE 

GÉNÉRALE. 

(Collège  du  Pape.) 

Directeur,  J.  B.  Carnoy,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 

Préparateurs  :  l'abbé  Meunier,  H.  Glorieux, 
J.  F  Heymaiis,  F.  Giele,  R.  Doutfeligne,  Van 
Gehuchten. 

Concierge,  A.  Lenaerts. 

LABORATOIRE   DE   CHIMIE   GÉNÉRALE   (l). 
(Rue  St-Michel.) 

Directeur,  L.  Henry,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 
Assistant,  A.  Larnal.  pharmacien. 
Garçon  de  service,  Ph.  Delmot. 


le.  fêtes  et  les  samedis  exceptés'.,  de  deux  à  quatre  heures  pou- 
rtant le  semo-tre  d'hiver  et  de  deux  à  cinq  pendant  le  semestre 
d'été.  Une  salle  de  lecture  est  mise  à  la  disposition  des  étudiants  et 
du  public  aux  heures  indiquées.  Voir  le  regl.  pour  le  service  de  la 
bibliothèque,  du  18  avril  1856,  et  la  notice  ^ur  la  bibliothèque  dans 
ie<  Annuaires  de  1850,  p.  282,  et  de  1851,  p.  257. 
(1!  Voyez  la  notice  dans  V Annuaire  de  1851,  p.  21C. 


(    33    ) 

LABORATOIRE   DE   CHIMIE   ANALYTIQUE. 

(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  C.  Blas,  professeur  à  la  Facult< 
sciences. 

Assistants  :  V.André,  place  de  l'Université,  n  ; 
et  L.  De  Pelsmaeker,  collège  Juste-Lipse. 

Concierge,  J.  Vranckx. 

LABORATOIRE    POUR    LES     EXERCICES     PRATIQUES 
DE   CHIMIE. 

(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  Fr.  De  Walque,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 

Chef  des  travaux,  L.  Guislain,  ingénieur. 
Rue  Nobelus. 

Garçon  de  service,  J.  Vite. 

MUSÉE  ET  LABORATOIRE  DE  CHIMIE  INDUSTRIELLE- 

(Place  de  L'Université,  4.) 

Directeur,  Fr.  De  Walque,  professeur  a  la  Fa- 
culté des  sciences. 
Chef  des  travaux,  L.  Guislain. 
Garçon  de  service,  J.  Vits. 

LABORATOIRE  DE   CHIMIE   AGRICOLE. 
(Collège  Juste-Lipse.) 

Directeur,  A.  Theunis,  professeur  extraor- 
dinaire. 


(    34    ) 

CABINET   ET   LABORATOIRE   DE   PHYSIQUE. 
(Collège  des  Prémontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur ,  A.  Devi  vier,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 

Concierge-préparateur,  P.  Vaesen. 

JARDIN      BOTANIQUE      (l). 
(Voer  des  Capucins.) 

Professeur,  P.  E.  Martens,  professeur  à  la 
Faculté  des  sciences. 
Chef  de  culture,  J.  Giele. 

MUSÉE   ET   LABORATOIRE   DE   BOTANIQUE. 

Directeur,   P.  E.  Martens ,  professeur  à  la 
Faculté  des  sciences. 
Concierge,  P.  Vaesen. 


(1)  Le  jardin  botanique,  entretenu  par  la  ville,  est  mis  à  la  dis- 
position de  l'Université  pour  l'enseignement  de  la  botanique.  Il  est 
ouvert  tous  les  jeurs  ouvrables,  pendant  les  mois  d'avril  à  octobre 
de  six  heures  du  matin  jusqu'à  midi  et  de  deux  heures  jusqu'à  huit 
heures  du  soir;  et  pendant  les  mois  de  novembre  à  mars,  depuis 
huit  heures  du  matin  jusqu'à  quatre  heures  du  soir.  Les  diman- 
ches et  jours  de  fête,  il  est  accessible  au  public,  de  huit  heures  du 
matin  à  une  heure.  Les  étudiants  qni  désirent  obtenir  des  échan 
tUlons  pour  l'étude  doivent  en  faire  la  demande  au  chef  de  cul 
ture.  Voir  le  regl.  arrêté  par  l'Administration  communale  le 
5  r.vril  1848,  et  V Annuaire  de  1851,  p.  285. 


(    35    ) 

CABINET  DE  MINÉRALOGIE   (l). 
(Collège  des  Prémontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur \  C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin, 
professeur  à  la  Faculté  des  sciences. 
Concierge,  P.  Vaesen. 

MUSÉE   DE  MÉTALLURGIE, 
D'EXPLOITATION  DES  MINES,   ETC. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  G.  Lambert,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 
Concierge,  J.  Vranckx. 

MUSÉE    D'ARCHITECTURE. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  G.  Helleputte,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 
Concierge,  J.  Vranckx. 

MUSÉE    ARCHÉOLOGIQUE. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  E.  H-  J.  Reusens,  professeur  à  ia 
Faculté  de  théologie. 
Concierge,  J.  Vranckx. 


(1)  Voyez  V annuaire <le  1831,  p.  145. 


(    36    ) 

CABINET  ET   LABORATOIRE    DE   ZOOLOGIE, 

DE  PALÉONTOLOGIE  ET   D  ANATOMIE  COMPAREE  (l). 

(Collège  du  Roi,  rue  de  Xamur.  93.) 

Directeur,  P.  J.  Van  Beneden,  professeur  à  là 

suite  des 
Assistant,  G.  Gilson.  chargé  de  cours. 
Préparateur,  G.  Vanminsel. 
Concierge,  Eug.  Ciynmans. 

INSTITUT   VÉSALE. 
(Rue  des  Récollets,  n°  36.) 

ANATOMIE      DESCRIPTIVE. 

Directeur,  C  Ledresseur,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Assistant,  R   Sansen,  docteur  en  médecine. 
Concierge,  J.  Deleuze. 

LABORATOIRE   DE   PHYSIOLOGIE. 
Institut  Vesale,  rue  des  R.écollets,  n°  36.) 

Directeur,  E.  Masoio,  professeur  à  la  Faculté 
de  médecine. 
Assistant,  J  .F .Heymzns,  étudiant  en  médecine. 
Concierge,  J.  Deleuze. 


1     Voyez  VJnnuaire  de  18oi,  p.  ■îot. 


(    37    ) 

INSTITUT   RÉGA. 

LABORATOIRE   D'HISTOLOGIE   NORMALE. 
(Rue  des  Récollets,  n°  27.) 

Directeur,  E.  Venneman,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Assistant,  Schepens,  étudiant  en  médecine. 
Concierge,  X.  Wouters. 

LABORATOIRE   D'ANATOMIE  PATHOLOGIQUE. 
(Rue  des  Récollets,  n°  27.) 

Directeur,  A.  Denys,  chargé  de  coups. 
Concierge,  X.  Wouters. 

LABORATOIRE  DE  CHIMIE  PHYSIOLOGIQUE. 
(Rue  des  Récollets,  n°  27.) 

Directeur,  G.  Bruylauts,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Assistant,  Gilson,  étudiant  en  pharmacie. 
Concierge,  X.  Wouters. 

LABORATOIRE   DE   PHARMACIE. 
(Rue  des  Récollets,  n°  27.) 

Directeur,  G.  Bruylauts,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Assistant,  Gilson,  étudiant  en  pharmacie. 
Concierge,  X.  Wouters. 


(    38    ) 

SALLE  DE   CLINIQUE  EXTERNE. 
(A  l'hôpital  St-Pierre,  rue  de  Bruxelles.) 

Professeur,  M.  E.  M.  Michaux. 

Chefs  de  clinique  :  M.  le  professeur  T.  De- 
baisieux  et  M.  le  docteur  Dandois,  chargé  de 
cours. 

Élèves  internes  :  A.  Stordeur  et  Rossignol, 
docteurs  en  médecine. 

SALLE   DE    CLINIQUE   INTERNE. 
(A  l'hôpital  St-Pierre,  rue  de  Bruxelles.) 

Professeur,  G.  Verriest. 
Chef  de  clinique,  M.  le  docteur  Denys,  chargé 
de  cours. 
Élève  interne.  Z.  Glorieux. 

CLINIQUE    OPHTALMOLOGIQUE. 

Professeur.  E.  Venneman. 

Élève  interne,  A.  Thooft,  docteur  en  médecine. 

HOSPICE  DE   LA  MATERNITÉ    (l). 
(Rue  des  Dominicains.) 

Professeur,  E.  Hubert. 
Directrice,  A.  Peeters. 

Élèves  internes,  E.  Lauwers  et  E.  Butaye, 
docteurs  en  médecine. 

(1)  Voyez  l'Annuaire  de  185»,  p.  266. 


(    39    ) 

CLINIQUE   DES   MALADIES   MENTALES 

Professeur,  E.  Masoin. 

Chefs  des  travaux  graphiques  aux  Écoles 
spéciales. 

G.  Pardon,  ingénieur  (section  des  Arts  et  Ma- 
nufactures, du  Génie  civil  et  des  Mines). 

S.  Mortier,  lauréat  de  l'École  St-Luc  à  Gand 
(section  d'Architecture  et  Institut'agronomique). 

Répétiteur  de  calcul  infinitésimal  et  de 
mécanique  analytique. 

E.  Suttor,  ingénieur  honoraire  des  ponts  et 
chaussées. 


Programme  des  cours 
de  Tannée  académique  1883-1884 

FACULTÉ   DE   THÉOLOGIE. 

Doyen  :  M.  Van  der Moeren. — Secret.:  M.  Lamy. 
H.  J.  Feye,  professeur  ordinaire.  De  impedi- 

MENTIS  ET  DISPENSATIONIBUS   MATRIMONIALÏBUS, 

mardi,  mercredi  et  jeudi  à  11  heures,  samedi  à 
10  heures. 
F.  J.  Ledoux.  professeur  ordinaire    De  Ro- 

MAJSfO  PONTIFICE  ET  DE  LOGIS  ThEOLOGICIS,  lundi 

à  midi,  jeudi  à  10  heures,  vendredi  à  9  heures. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire  et  président 
du  collège  Marie-Thérèse.  Le  livre  de  la  Génëse 
(continuation)  et  Vépître  aux  Galates,  lundi, 
jeudi  et  samedi  à  9  heures.  —  Cours  iïHébreu, 
mardi  et  vendredi  à  10  heures.  —  Cours  de 
Syriaque,  mardi  à  9  heures. 

E.  H.  J.  Reusens.  professeur  ordinaire  et  bi- 
bliothécaire de  l'Université.  Les  Antiquités 
chrétiennes  et  VArchéologie,\endreà\  à  3  heures. 

F.  J.  Moulart,  professeur  ordinaire.  Droit 
civil-ecclésiastique  :  partie  générale,  mercredi 
et  jeudi  à  midi,  samedi  à  11  heures,  pendant  le 
premier  semestre;  mercredi  à  midi,  vendredi  et 
samedi  à  11  heures,  pendant  le  second  semastre. 

B.Jungmann,  professeur  ordinaire.  L'Histoire 
ecclésiastique  du  vme  au  xir  siècle   de  l'ère 


(    41     ) 

chrétienne,  lundi  et  mercredi  à  10  heures.,  mardi 
à  midi.  —  La  Patrologie,  vendredi  à  mi  li. 

A.  H.  H.  Dupont,  professeur  ordinaire.  Le 
traité  de  Gkatia,  lundi  à  11  heures,  mercredi  à 
9  heures,  samedi  à  8  heures. 

A.  B.  Van  der  Moeren,  professeur  ordinaire 
et  président  du  collège  du  Saint-Esprit.  La  Théo- 
logie inorale,  la  2;e  de  la  Somme  de  saint  Tho- 
mas, lundi,  mardi  et  mercredi  à  8  heures. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  et  assesseur 
du  vice-recteur.  Cours  de  haute  Philosophie 
de  saint  Thomas,  Summ.  theol.  Ia  q.  2  26;  cont. 
Gent.  lib.  I  etlib.  III,  cap.  I-XLV,  jeudi  et  ven- 
dredi à  8  heures.  —  Discussion  des  matières 
expliquées,  au  jour  et  à  l'heure  à  déterminer. 


FACULTE  DE  DROIT. 

Doyen  :  M.  Thonissen.  —  Secret.:  M.  Nyssens. 

Examen  de  Candidat. 

E.  E.  F.  .T.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
V Encyclopédie  du  Droit,  V Introduction  histo- 
rique au  cours  de  Droit  civil  et  le  Droit  natu- 
rel ou  la  Philosophie  du  Droit,  lundi  et  mardi 
de  9  heures  à  11  heures. 

J.  P.  A.  H  Staedtler,  professeur  ordinaire. 
Ij  Histoire  et  les  Institutes  du  Droit  romain. 
mercredi,  jeudi,  vendredi  et  samedi  de  1 1  heures 
à  1  heure. 


(    42    ) 

Premier  examen  de  Docteur. 

F.  de  Moxge,  professeur  ordinaire.  Les  Pan- 
dectes,  lundi,  mardi  et  mercredi  de  9  heures  et 
demie  à  11  heures. 

E.  E.  A.  De  Jaer,  professeur  ordinaire.  Le 
Code  civil,  lundi,  mardi  et  samedi  à  8  heures  et 
demie,  jeudi  à  10  heures  et  demie,  et  vendredi  à 
9  heures. 

J.Van  den  Heuvel,  professeur  extraordinaire. 
Le  Droit  public,  mardi  et  mercredi  de  11  heures 
à  midi  et  demi,  jeudi  de  11  heures  et  demie  à 
1  heure,  pendant  le  seconl  semestre. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  Droit  administratif,  mercredi  de  8  heures  à 

9  heures  et  demie,  jeudi  de  9  heures  à  10  heures 
et  demie,  pendant  le  premier  semestre  ;  jeudi 
de  9  heures  à  10  heures  et  demie,  pendant  le 
second  semestre. 

V.  L.  J.  L.  Brants.  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Philosophie.  L'Économie  politique, 
mardi  de  11  heures  à  midi  et  demi,  vendredi  de 

10  heures  à  11  heures  et  demie,  et  samedi  de 
9  heures  et  demie  à  11  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre. 

F.  J.  Moulart,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Théologie.  Droit  civil-ecclésiastique  : 
partie  générale  (cours  facultatif),  mercredi  et 
jeudi  à  midi,  samedi  à  11  heures,  pendant  le 
premier  semestre;  mercredi  à  midi,  vendredi  et 
samedi  à  11  heures,  pendant  le  second  semestre. 


(    43    ) 

Deuxième  examen  de  Docteur. 

L.  Mabille,  professeur  ordinaire.  Le  Code 
civil,  lundi  de  11  heures  à  midi  et  demi,  mardi 
de  9  heures  et  demie  à  11  heures,  mercredi  de 
8  heures  à  9  heures  et  demie. 

J.  J.  Thonissen,  professeur  ordinaire.  Le  Droit 
criminel  belge,  lundi  de  9  heures  et  demie  à 
1 1  heures,  mardi  et  samedi  de  8  heures  à  9  heures 
et  demie. 

A.  Nyssens,  professeur  extraordinaire.  Les 
éléments  du  Droit  commercial,  jeudi  et  ven- 
dredi de  9  heures  à  10  heures  et  demie,  pendant 
le  premier  semestre  ;  jeudi  de  9  heures  à  10  heures 
et.  demie,  pendant  le  second  semestre. 

J.  Van  Biervliet,  professeur  ordinaire.  Le 
Code  civil,  jeudi  et  vendredi  de  10  heures  et 
demie  à  midi,  samedi  de  9  heures  et  demie  à 
11  heures,  pendant  le  premier  semestre;  jeudi 
de  10  heures  et  demie  à  midi,  vendredi  et  samedi 
de  9  heures  et  demie  à  11  heures,  pendant  le 
second  semestre.  —  Les  éléments  de  V Organi- 
sation judiciaire,  de  la  Compétence  et  de  la 
Procédure  civile,  mercredi  de  9  heures  et  demie 
à  11  heures. 

F.  J.  Moulart,  professeur  ordinaire  de  la  Fa- 
culté de  Théologie.  Droit  civil- ecclésiastique  : 
partie  générale  (cours  facultatif),  mercredi  et 
jeudi  à  midi,  samedi  à  11  heures,  pendant  le 
premier  semestre;  mercredi  à  midi,  vendredi  et 
samedi  à  11  heures,  pendant  le  second  semestre. 


(    44    ) 

Examens  diplomatiques. 
Première  année. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  Droit  des  gens,  mercredi  de  11  lieures  à  midi 
et  demi,  pendant  le  second  semestre.  —  L'intro- 
duction historique  au  cours  de  Droit  civil  et 
le  Droit  naturel,  cours  indiqués  ci  dessus. 

J.  Van  de>~  Heuvel.  professeur  extraordinaire. 
Le  Droit  publie,  cours  indiqué  ci-dessus. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Philosophie.  V Économie  politique, 
cours  indiqué  ci-dessus. 

Deuxième  année. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
La  continuation  du  cours  de  Droit  des  gens, 
comme  ci-dessus.  —  Le  Droit  administratif. 
cours  indiqué  ci-dessus.  —  La  Législation  con- 
sulaire, aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

V.  L.  J.  L.  Braxts,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Philosophie.  La  continuation  du 
cours  d'Économie  politique,  comme  ci-dessus. 
—  La  statistique,  aux  jours  et  heures  à  déter- 
miner. 

A.  Nyssens,  professeur  extraordinaire.  Les 
éléments  du  Droit  commercial,  cours  indiqué 
ci-dessus. 


(    45    ) 

Épreuve  préparatoire  au  Doctorat  en  Sciences 
politiques  et  administratives . 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
L Encyclopédie  du  Droit,  V Introduction  histo- 
rique au  cours  de  Droit  civil  et  la  Philosophie 
du  Droit,  cours  indiqués  ci -dessus. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Philosophie.  L'Histoire  politique 
moderne,  mercredi,  jeudi  et  vendredi  à  8  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

Examen  de  Docteur  en  Sciences  politiques 
et  administratives . 

J.  Van  dex  Heuvel,  professeur  extraordi- 
naire. Le  Droit  public,  cours  indiqué  ci-dessus 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  Droit  des  gens,  cours  indiqué  ci  dessus  (cours 
de  deux  années).  —  Le  Droit  administratif. 
cours  indiqué  ci -dessus 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  1 1 
Faculté  de  Philosophie.  L'Économie  politique. 
cours  indiqué  ci  dessus  (cours  de  deux  années). 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  Théologie  et  a-se^seur  du  vice-recteur 
Cours  de  haute  Philosophie  de  saint  Thomas. 
jeudi  et  vendredi  à  8  heures.  —  Discussion  des 
matières  expliquées,  au  jour  et  à  l'heure  à 
iéterminer. 


(    46    ) 

Examen  de  Candidat  Notaire. 

Première  année. 

A.  Ntssens,  professeur  extraordinaire.  Les 
lois  organiques  du  Notariat,  mercredi  de 
11  heures  à  midi  et  demi,  pendant  toute  l'année. 

A.  Thimus,  professeur  ordinaire.  Cours  spé- 
cial de  Droit  civil  (cours  de  deux  années),  lundi 
de  11  heures  à  midi  et  demi,  jeudi,  vendredi  et 
samedi  de  9  heures  et  demie  à  11  heures. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
V Encyclopédie  du  Droit  et  T Introduction  his- 
torique au  cours  de  Droit  civil,  cours  indiqués 
ci-dessus. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  Philosophie.  L'Explication  approfondie  des 
vérités  fondamentales  de  la  Religion,  lundi  à 
8  heures,  pendant  toute  Tannée.  —  Les  principes 
de  la  Philosophie,  mardi  et  samedi  à  8  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

Deuxième  année. 

A.  Nyssexs,  professeur  extraordinaire.  Le 
Droit  fiscal,  mardi  de  11  heures  à  midi  et  demi, 
pendant  le  premier  semestre;  mardi  et  vendredi 
de  li  heures  à  midi  et  demi,  pendant  le  second 
semestre. 

A.  Thimus,  professeur  ordinaire.  Cours  spé- 
cial de  Droit  civil  (cours  de  Jeux  années),  lundi 


(    47    ) 

de  11  heures  à  midi  et  demi,  jeudi,  vendredi  et 
samedi  de  9  heures  et  demie  à  1 1  heures. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  Droit  naturel  ou  la  Philosophie  du  Droit. 
cours  indiqué  ci-dessus. 

FACULTÉ   DE   MÉDECINE. 

Doyen  :  M.  Hubert.  —  Secret.:  M.  Debaisieux- 
Premier  examen  de  Candidat. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  La  Physio- 
logie humaine  (y  compris  la  Physiologie  corn- 
parée),  jeudi,  vendredi  et  samedi  à  midi. 

E.  Venneman,  professeur  extraordinaire. 
VAnatomie  de  texture,  mardi,  mercredi  et 
samedi  à  8  heures  et  demie,  pendant  le  second 
semestre.  —  Exercices  pratiquas  d'anatomie 
microscopique,  deux  séances  par  semaine. 

C  Blas,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
des  Sciences.  La  Pharmacognosie  et  les  élé- 
ments de  Pharmacie,  lundi,  mardi  et  mercredi 
à  10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire  de 
la  Faculté  des  Sciences  Les  éléments  iïAnato- 
mie  comparée,  lundi  et  mardi  à  11  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  LAn<< 
tomie  descriptive  (ostéologie,  syndesmologie  et 
myologiej,. jeudi  et  vendredi  à  9  heures,  samedi 
à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre. 


(    48    ) 

Le  professeur  d'anatomie  descriptive  et  le  chef 
des  travaux  anatomiques  dirigeront  les  élèves 
dans  les  dissections  tous  les  jours,  de  9  heures 
à  11  heures  et  de  2  heures  et  demie  à  6  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

Deuxième  examen  de  Candidat. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  Le  cours  de 
Physiologie,  indiqué  ci-dessus.  —  Démonstra- 
tions et  Exercices  pratiques  de  Physiologie' 
une  séance  par  semaine. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  L'kna- 
tomie  descriptive  (splanchnologie,  angéiologie, 
nécrologie  et  organes  des  sens)  et  VAnatomie 
des  régions,  lundi,  mardi  et  mercredi  à  8  heures, 
pendant  le  premier  semestre  ;  mardi,  mercredi 
et  samedi  de  7  heures  à  8  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre.  — Exercices  pro  - 
tiques d"anatomie  des  régions,  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire.  LHisto- 
chimie  et  la  Chimie  physiologique ,  lundi  à 
9  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre; 
lundi  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

G.  Gilson,  chargé  de  cours.  V Embryologie, 
samedi  de  2  heures  et  demie  à  4  heures,  pendant 
le  second  semestre. 

Dissections  comme  pi  as  haut. 


(    43    ) 

Premier  examen  de  Docteur. 

F.  J.  M.  Lefebvre,  professeur  ordinaire  La 
Pathologie  générale,  mercredi,  vendre li  et 
samedi  à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre. 
—  La  Thérapeutique  générale,  y  compris  la 
Pharmacody no mique,  mercredi,  vendredi  et 
samedi  à  7  heures,  pendant  le  second  semestre. 

E.  Hayoit,  professeur  ordinaire.  La  Patholo- 
gie et  la  Thérapeutique  spéciales  des  maladies 
internes,  y  compris  les  maladies  des  enfants, 
lundi,  mercredi  et  vendredi  à  11  heures,  mardi 
à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi, 
mercredi  et  vendredi  à  10  heures,  mardi  à 
7  heures,  pendant  le  second  semestre. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  Leçons  théo- 
riques sur  les  maladies  mentales,  mardi  à 
midi,  pendant  le  second  semestre. 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale.  La  Pathologie  chirurgi- 
cale (y  compris  les  maladies  cutanées  et  syphi- 
litiques), lundi  et  jeudi  à  8  heures,  vendredi  à 
midi,  pendant  le  premier  semestre;  mardi,  ven- 
dredi et  samedi  à  1 1  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

E.  Vbnnbman,  professeur  extraordinaire.  Le- 
vons théoriques  et  cliniques  sur  V Ophtalmolo- 
gie, mardi  et  vendredi  de  2  heures  et  demie  à 
4  heures.  —  Exercices  ophtalmoscopiques,  aux 
jours  et  heures  à  déterminer. 


(    50    ) 

E.  Hubert,  professeur  ordinaire.  Exercices 
cliniques  d 'obstétrique, lundi  et  mardi  à  4  heures. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  La  Po- 
liclinique obstétricale,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire.  La  Cli- 
nique interne  et  Consultations  gratuites,  lundi, 
mercredi  et  vendredi  de  9  heures  à  11  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  de  8  heures  à 
10  heures,  pendant  le  second  semestre.  —  L'Hy- 
giène publique  et  privée,  mardi,  jeudi  et  samedi 
à  10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire.  La  Cli- 
nique externe  et  Consultations  gratuites, 
mardi,  jeudi  et  samedi  de  9  heures  à  11  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  de  8  heures  à 
10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

Exercices  cliniques,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 

J.  Denys,  chargé  de  cours.  L'Anatomie  patho- 
logique, leçons  théoriques  et  pratiques,  mardi, 
jeudi  et  samedi  de  11  heures  à  1  heure,  pendant 
le  premier  semestre.  —  (Suppléant  de  M.  Ver- 
riest). La  Clinique propédeutique .trois séances 
par  semaine,  aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

L.  Dandois,  chargé  de  cours,  chef  de  clinique 
chirurgicale. 

Deuxième  examen  de  Docteur. 
E.  Hubert,  professeur  ordinaire.  La  Théorie 


(    51    ) 

des  Accouchements,  les  Manœuvres  obstétri- 
cales et  la  Gynécologie,  lundi,  vendredi  et  sa- 
medi à  midi.  —  Exercices  cliniques  d'obsté- 
trique et  Consultations  gratuites,  lundi  et 
mardi  à  4  heures.  —  La  Clinique  obstétricale, 
aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  La  Po- 
liclinique obstétricale,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 

E.  Venneman,  professeur  extraordinaire.  Le 
cours  d1 'Ophtalmologie,  indiqué  ci-dessus. 

E.  Hayoit,  professeur  ordinaire.  La  Médecine 
légale,  lundi  à  7  heures,  mercredi  à  4  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire.  Les  cours 
à! Hygiène  et  de  Clinique  interne,  indiqués  ci- 
dessus. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  Clinique  externe,  indiqué  ci-dessus. 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale.  La  Pathologie  chirurgi- 
cale y  compris  les  maladies  cutanées  et  syphi- 
litiques, cours  indiqué  ci-dessus.  —  UAnatomie 
chirurgicale,  mercredi  à  midi,  pendant  le  pre- 
mier semestre.  —  Les  Bandages,  les  Appareils 
et  la  Petite  Chirurgie,  mercredi  et  jeudi  à 
2  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre. 
—  La  Médecine  opératoire,  lundi,  mercredi  et 
jeudi  à  2  heures  et  demie,  pendant  le  second 
semestre. 


(    52    ) 

L.  Dandois,  chargé  de  cours,  chef  de  clinique 
chirurgicale. 

Troisième  examen  de  Docteur. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  Clinique  interne,  indiqué  ci -dessus. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  Clinique  externe,  indiqué  ci-dessus. 

E.  Hubert,  professeur  ordinaire.  Exercices 
cliniques  d'Obstétrique,  etc.,  cours  indiqué 
ci-dessus.  —  La  Clinique  obstétricale,  aux  jours 
et  heures  à  déterminer. 

E.  Venneman,  professeur  extraordinaire.  La 
Clinique  ophtalmologique ,  cours  indiqué  ci- 
dessus. 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale.  L Anatomie  chirurgicale, 
les  Bandages  et  les  Appareils,  la  Petite  Chi- 
rurgie et  la  Médecine  opératoire,  cours  indiqués 
ci-dessus. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  Leçons  cli- 
niques sur  les  Maladies  mentales,  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 

L.  Dandois,  chargé  de  cours,  chef  de  clinique 
chirurgicale. 

cours  facultatif. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire.  L'urolo- 
gie (cours  théorique  et  pratique),  aux  jours  et 
heures  à  déterminer,  pendant  le  premier  se- 
mestre. 


(    53    ) 

Examen  de  Pharmacien. 

C.  Blas,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
des  Sciences.  La  Pharmacie  théorique  (partie 
inorganique);  tes  éléments  de  Chimie  analy- 
tique et  de  Chimie  toxicologique*  lundi  et  mardi 
à  1 1  heures  et  demie,  mercredi,  jeudi  et  vendredi 
a  10  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire.  La  Phar- 
macie théorique  (partie  organique),  mercredi 
et  jeudi  à  11  heures  et  demie,  pendant  le  premier 
semestre.  —  Les  Drogues  et  les  Médicaments 
en  tant  que  marchandises,  les  Altérations,  les 
Falsifications  et  les  Doses  maxima ,  lundi, 
mardi,  mercredi  et  jeudi  à  11  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre.  —  La  Pharmacie 
pratique,  les  Opérations  et  Recherches  chi- 
miques, pharmaceutiques,  analytiques  et  mi- 
croscopiques ,  lundi  de  2  heures  et  demie  à 
6  heures,  mardi  de  8  heures  et  demie  à  11  heures 
et  demie  et  de  2  heures  et  demie  à  6  heures, 
mercredi  de  2  heures  et  demie  à  6  heures,  pen- 
dant toute  l'année.       — 

FACULTÉ   DE   PHTLOSOPHŒ   ET   LETTRES. 

Doyen  :  M.  Collard.  —  Secrétaire  :  M.  Brants. 

Premier  examen 
de  Candidat  en  Philosophie  et  Lettres. 

C.  P.  E.  Cartutvels,  professeur  ordinaire  et 
-recteur    île    l'Université.    L'Explication 


(     c4     ) 

approfondie  des  vérités  fondamentales  de  la 
Religion,  jeudi  à  10  heures,  pendant  le  premier 
semestre  ;  vendredi  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

J.  Jacops.  professeur  ordinaire  et  président 
du  collège  du  Pape  La  Logique  et  la  Psycholo- 
gie, lundi,  vendredi  et  samedi  à  10  heures, 
jeudi  à  il  heures,  pendant  le  premier  semestre; 
lundi  à  8  heures,  mardi  et  samedi  à  10  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

P.  G.  H.  Willems,  professeur  ordinaire  et 
secrétaire  de  l'Université.  V Explication  d'au- 
teurs latins,  lundi,  mardi,  mercredi  et  jeudi  à 
9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

F.  Collard.  professeur  ordinaire.  Exercices 
pratiques  sur  la  langue  latine,  et  traductions  ci 
livre  ouvert,  lundi  et  mardi  à  9  heures,  pendant 
le  premier  semestre  ;  vendredi  à  10  heures , 
samedi  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

J.  de  Groutars,  professeur  ordinaire  et  asses- 
seur du  vice-recteur.  L'Explication  d'auteurs 
grecs,  mardi  à  11  heures,  mercredi  à  midi,  pen- 
dant le  premier  semestre;  et  pour  les  élèves  qui 
se  préparent  au  doctorat,  samedi  à  11  heures, 
pendant  toute  l'année. 

C.  C.  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire. 
L'Histoire  politique  de  l  antiquité  y  lundi,  mer- 
credi et  vendredi  à  11  heures,  mardi  à  8  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

V.   L.  J.   L.   Brants,    professeur    ordinaire. 


(    55    ) 

V Histoire  politique  moderne,  mercredi,  jeudi 
et  vendredi  à  8  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. 

L.  C.  de  Monge,  professeur  ordinaire.  L'His- 
toire de  la  Littérature  française,  mardi  et  mer- 
credi à  10  heures,  vendredi  et  samedi  à  9  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

P.  P.  M.  Alberdingk  Thijm,  professeur  ordi- 
naire. L'Histoire  de  la  Littérature  flamande, 
mardi  et  mercredi  à  10  heures,  vendredi  et  sa- 
medi à  9  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

Deuxième  examen 
de  Candidat  en  Philosophie  et  Lettres. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire  et  président 
du  collège  du  Pape.  La  Philosophie  morale, 
jeudi  à  10  heures,  vendredi  de  11  heures  à  midi 
et  demi,  pendant  le  second  semestre. 

C.  C.  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire. 
L'Histoire  politique  du  moyen  âge,  lundi  et 
mercredi  à  10  heures,  mardi  et  samedi  à  8  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire. 
L'Histoire  politique  interne  de  la  Belgique, 
lundi  à  8  heures,  mercredi  et  jeudi  à  9  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

P.  G.  H.  Willems,  professeur  ordinaire  et 
secrétaire  de  l'Université.  Les  Antiquités  ro- 
maine* envisagées  au  point  de  vue  des  institu- 
tions politiques  jusqu'au  règne  de  Justinien, 


(    56     ) 

mercredi,  jeudi,  vendredi  et  samedi  à  8  heures, 
pendant  ie  premier  semestre.  —  L'Explication 
d'auteurs  latins,  cours  indiqué  ci-dessus. 

F.  Collard,  professeur  ordinaire.  Exercices 
pratiques  sur  la  langue  latine  et  traductions  à 
livre  ouvert,  cours  indiqué  ci- dessus. 

L.  C.  de  Mongb,  professeur  ordinaire.  L'His- 
toire de  la  Littérature  française,  cours  indiqué 
ci-dessus. 

P.  P.  M.  Alberdingk  Thijm,  professeur  ordi- 
naire. L'Histoire  de  la  Littérature  flamande, 
cours  indiqué  ci- dessus. 

Examen  de  Candidat  en  Sciences  morales 

et  historiques, 

préparatoire  à  l'élude  des  Sciences  politiques 

et  administratives. 

C-  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  et 
vice-recteur  de  l'Université.  Le  Cours  de  Reli- 
gion, indiqué  ci- dessus. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire  et  président 
du  collège  du  Pape.  La  Logique,  la  Psychologie 
et  la  Philosophie  morale,  cours  indiqués  ci- 
dessus. 

C.  C.  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire. 
L' Histoire  politique  de  V Antiquité  et  du  Moyen 
âge,  cours  indiqués  ci-dessus. 

Examen  de  Docteur  en  Philosophie  et  Lettres. 
P.  G    H.  Willems,  professeur  ordinaire  et 


(    57    )  . 

secrétaire  de  l'Université.  Exercices  philolo- 
giques sur  la  langue  latine,  mardi  et  mercredi 
à  11  heures,  pendant  le  premier  semestre.  — 
L'Explication  d'auteurs  latins,  lundi,  mardi, 
mercredi  et  jeudi  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre.  —  Les  Éléments  de  la  Grammaire 
générale  et  V Encyclopédie  de  la  Philologie 
(cours  de  deux  années),  mercredi  et  jeudi  à 
1 1  heures,  pendant  le  second  semestre. 

F.  Collard,  professeur  ordinaire.  Exercices 
philologiques  sur  la  langue  grecque,  mardi  et 
mercredi  à  10  heures,  pendant  le  second  semestre. 
—  L'Histoire  de  la  Littérature  grecque  et  celle 
d.e  la  Littérature  latine  (cours  de  deux  années), 
mercredi,  jeudi,  vendredi  et  samedi  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

J.  de  Groutars,  professeur  ordinaire.  UEx- 
plication  d'auteurs  grecs,  samedi  à  11  heures, 
pendant  toute  l'année. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire.  L'Histoire  de 
la  Philosophie  ancienne  et  de  la  Philosophie 
moderne  tcours  de  deux  années),  mercredi, 
jeudi  et  vendredi  à  9  heures,  pendant  le  premier 
semt  stre. 

C.  C  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire. 
Les  Antiquités  grecques  (cours  de  deux  années), 
jeudi  et  vendredi  à  11  heures,  pendant  le  premier 
semestre. 

L.  C.  de  Monge,  professeur  ordinaire.  L'His- 
toire comparée  des  Littératures  européennes 


(    58     ) 

modernes  (cours  de  deux  années),  jeudi  à 
10  heures,  vendredi  à  9  heures,  pendant  le  secon  I 
semestre. 

A.  H.  H.  Dupont,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Théologie.  La  Métaphysique  géné- 
rale et  spéciale  (cours  de  deux  années),  lundi  et 
mardi  à  4  heures,  pendant  toute  l'année. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  Théologie  et  assesseur  du  vice-recteur. 
Cours  de  haute  Philosophie  de  saint  Thomas, 
jeudi  et  vendredi  à  8  heures.  —  Discussion  des 
matières  expliquées,  au  jour  et  à  l'heure  à 
déterminer. 

COURS   FACULTATIFS. 

C.  C  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire. 
L'Histoire  politique  contemporaine,  aux  jours 
et  heures  à  déterminer. 

C.  de  Harlez,  professeur  ordinaire.  La  Langue 
et  la  Littérature  sanscrites,  lundi  et  mercredi 
à  4  heures.  —  Les  Langues  iraniennes  (zend, 
pehlvi,  vieux  persan),  samedi  à  4  heures. 

J.  de  Groutars,  professeur  ordinaire  et  asses- 
seur du  vice-recteur.  La  Grammaire  comparée 
des  Langues  grecque,  latine  et  française,  jeudi 
à  midi.  —  Le  Grec  moderne,  aux  jours  et  heures 
à  indiquer. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  Théologie  et  président  du  collège  Marie- 
Thérèse.  Les  cours  dC Hébreu  et  de  Syriaque, 
indiqués  ci-dessus. 


(    59    ) 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. Les  Antiquités  chrétiennes  et  V Archéo- 
logie, cours  indiqué  ci-dessus.  —  Cours  de  Pa- 
léographie, aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

ÉCOLE   NORMALE 

pour  les  ecclésiastiques  qui  se  préparent 
à  V enseignement  moyen. 

Directeur  :  M.  de  Groutars,  professeur  ordi- 
dinaire  et  assesseur  du  Vice-Recteur. 

Professeurs  pour  les  cours  spéciaux  :  M.  Col- 
lard,  professeur  ordinaire,  et  M.  J.  Hemeryck, 
professeur  extraordinaire  et  président  du  collège 
Juste-Lipse. 

Les  cours  et  les  exercices  sont  déterminés  par 
un  programme  particulier. 

faculté  des  sciences. 

Doyen  :  M.  Ponthiêre.—  Secret.:  M.  Helleputte. 

Examende  Candidat  en  Sciences  naturelles. 

Première  année. 

C.  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  de 
la  Faculté  de  Philosophie  et  vice-recteur  de 
l'Université.  Le  cours  de  Religion,  jeudi  à 
10  heures,  pendant  le  premier  semestre;  ven- 
dredi à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

4 


(     60    ) 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  Chimie 
générale,  lundi,  mardi,  mercredi  et  jeudi  à 
9  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi, 
mardi,  mercredi  et  jeudi  à  9  heures,  vendredi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

A  T.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
Physique  expérimentale,  lundi,  mardi  et  mer- 
credi de  10  heures  à  II  heures  et  demie,  jeudi  à 
11  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi 
de  10  heures  à  11  heures  et  demie,  mardi  et 
mercredi  de  11  heures  à  midi  et  demi,  pendant 
le  second  semestre. 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  de  Botanique  générale  et  spéciale,  y 
compris  la  Botanique  médicale,  lundi  de 
Il  heures  et  demie  à  I  heure,  vendredi  et  samedi 
de  9  heures  à  10  heures  et  demie,  pendant  le 
premier  semestre  :  jeudi  et  vendredi  de  10  heures 
à  11  heures  et  demie,  et  samedi  de  11  heures  à 
midi  et  demi,  pendant  le  second  semestre.  — 
Herborisations  aux  jours  et  heures  à  déter- 
miner . 

F.  M.  E.  Lefebvre,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Philosophie.  La  Logique,  mardi  et 
mercredi  à  10  heures, pendant  le  second  semestre. 

F.  De  Walque,  professeur  ordinaire.  Exer- 
cices de  Chimie  pratique,  lundi  de  3  heures  à 
6  heures,  pendant  le  premier  semestre,  pour  les 
élèves  qui  désirent  subir  la  première  épreuve  à 
la  session  de  février;  lundi  et,  s'il  y  a  lieu,  mardi 


(    Cl     ) 

de  3  heures  à  6  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre, pour  les  auires  élèves. 

Deuxième  année. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire.  Les 
déments  de  Zoologie,  lundi,  mardi  et  mercredi 
à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre.  — 
Visite  du  Musée,  vendredi  à  2  heures,  pendant 
le  premier  semestre. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  Minéralo- 
gie et  de  Géologie,  jeudi  et  vendredi  à  8  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

F.  M.  E.  Lefebvre,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Philosophie.  La  Psychologie  et  la 
Philosophie  morale,  mardi  et  mercredi  de 
11  heures  et  demie  à  1  heure,  jeudi  à  midi, 
samedi  à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  Mi- 
croscopie  théorique;  la  Microscopie  appliquée 
d  la  biologie  générale  et  à  Vétude  des  protoor- 
ganismes, vendredi  et  samedi  de  10  heures  et  de- 
mie à  1  heure,  pour  la  première  section,  mardi  et 
mercredi  de  2  heures  à  5  heures,  pour  la  seconde 
section,  pendant  le  premier  semestre. 

N.  B.  La  première  section  comprend  les  élèves 
qui  ont  subi  la  première  épreuve.  La  seconde 
section  comprend  tous  les  autres  élèves. 


(    62    ) 

Examen  de  Candidat  en  Pharmacie. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  Le  cours  de 
Chimie  générale,  indiqué  ci-dessus. 

A.  J.  A.  Devivier.  professeur  ordinaire.  Le 
cours  de  Physique  expérimentale ,  indiqué  ci- 
dessus. 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire.  Les  élé- 
ments de  Botanique  générale  et  spéciale,  y 
compris  la  Botanique  médicale,  cours  indiqué 
ci- dessus. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  Minéralogie 
et  de  Géologie,  cours  indiqué  ci-dessus. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  Philosophie.  L'Explication  approfondie  des 
vérités  fondamentales  de  la  Religion,  lundi  à 
8  heures,  pendant  toute  l'année. —  Les  Principes 
de  la  Philosophie,  mardi  et  samedi  à  8  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

F.  De  Walque,  professeur  ordinaire.  Exer- 
cices de  Chimie  pratique,  indiqués  ci-dessus. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  Microscopie,  indiqué  ci- dessus. 

Examen  de  Candidat  en  Sciences  physiques 
et  mathématiques. 

Première  année. 

C  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  de 
la  Faculté  de  Philosophie  et   vice-recteur   de 


(    63    ) 

L'Université.  Le  cours  de  Religion,  indiqué  ci- 
dessus. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  Principes 
généraux  de  Chimie.  (Partie  du  cours  de  Chi- 
mie générale,  indiqué  ci -dessus.) 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
Physique  expérimentale,  cours  indiqué  ci- 
dessus. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  Géo- 
métrie analytique  et  l'Algèbre  supérieure, 
jeudi,  vendredi  et  samedi  à  8  heures,  pendant  le 
premier  semestre.  —  Les  compléments  de  Géo- 
métrie analytique,  lundi,  mardi  et  samedi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La 
Géométrie  descriptive,  mercredi  à  8  heures, 
vendredi  et  samedi  à  9  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre  ;  samedi  de  8  heures  et  demie  à 
10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

F.  M.  E.  Lefebvre,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Philosophie.  Les  cours  de  Logique, 
de  Psychologie  et  de  Philosophie  morale,  in- 
diqués ci-dessus. 

Deuxième  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Le  Calcul 
différentiel  et  le  Calcul  intégral,  mercredi, 
jeudi,  vendredi  et  samedi  de  8  heures  à  9  heures 
et  demie,  jusqu'au  1er  janvier.  —  Compléments 
du  cours  précédent  et  Éléments  du  calcul  des 

4. 


(    64    ) 

Variations,  aux  jours  et  heures  à  déterminer. 
—  La  Statique  analytique  et  la  Dynamique  du 
point,  parties  du  cours  de  Mécanique  des  Écoles 
spéciales,  indiqué  ci-dessous. 

■LA.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Les  com- 
pléments d'Algèbre  supérieure  et  les  éléments 
de  la  théorie  des  Déterminants,  mercredi,  jeudi 
et  vendredi  à  8  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  La  Cristallographie.  Voir  le  cours 
de  Minéralogie  des  Ecoles  spéciales. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  L'As- 
tronomie physique,  mardi  et  mercredi  à  midi, 
pendant  toute  l'année. 

Examen  de  Docteur  en  Sciences  naturelles. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire.  La 
Zoologie  proprement  dite,  lundi,  mardi  et  mer- 
credi à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre, 
avec  compléments  aux  jours  et  heures  à  déter- 
miner. —  La  Géographie  et  la  Paléontologie 
animales,  mardi  à  9  heures  et  demie,  pendant  le 
second  semestre.  —  VAnatomie  comparée , 
lundi,  mardi  et  mercredi  à  11  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

Suppléant  pour  le  cours  d'Anatomie  comparée, 
G.  Gilson,  chargé  de  cours. 

E.  Venneman,  professeur  extraordinaire  de  Ja 
Faculté  de  Médecine.  VAnatomie  de  texture. 


(    65    ) 

mardi,  mercredi  et  samedi  à  8  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  Médecine.  La  Physiologie  comparée,  jeudi, 
vendredi  et  samedi  a  midi,  pendant  toute  l'année. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire  de  la  Fa- 
culté de  Médecine.  L Histochimie  et  la  Chimie 
physiologique,  lundi  à  9  heures  et  demie,  pen- 
dant le  premier  semestre;  lundi  à  9  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  Bota- 
?iique  générale  et  spéciale,  y  compris  la  Pa- 
léontologie végétale,  mardi  et  mercredi  de 
2  heures  à  5  heures,  pendant  toute  l'année. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  La  Minéralogie,  cours  des  Écoles 
spéciales  indiqué  ci-dessous  avec  compléments 
aux  jours  et  heures  à  déterminer. — La  Géologie, 
cours  des  Écoles  spéciales  indiqué  ci-dessous.— 
La  Paléontologie  strati  graphique,  lundi  à 
11  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  Chimie 
générale,  samedi  à  6  heures. 

C  Blas,  professeur  ordinaire.  La  Chimie 
analytique,  mercredi,  jeudi  et  vendredi  à 
10  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre; 
jeudi  et  vendredi  de  10  heures  à  11  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre.  Travaux  du 
laboratoire,  mercredi  et  jeudi  à  2  heures  et 
demie. 


(    66    ) 

P.  E.  Marte  xs,  professeur  ordinaire.  La  Géo- 
graphie végétale,  lundi  de  3  heures  à  4  heures 
et  demie,  pendant  le  second  semestre. 

Examen  de  Docteur  en  Sciences  physiques 
et  mathématiques. 

Première  année 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  L'Analyse 
pure,  jeudi  et  vendredi  à  3  heures,  pendant  le 
second  semestre.  —  La  Mécanique  analytique 
des  systèmes,  V Hydrostatique  et  V Hydrodyna- 
mique. Cours  des  Écoles  spéciales  indiqué  ci- 
dessous.  —  La  Physique  mathématique  géné- 
rale,}' compris  la  Théorie  du  potentiel,  jeudi 
et  vendredi  à  3  heures,  pendant  le  premier 
semestre. 

J  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Le  Calcul 
des  probabilités,  mardi  et  mercredi  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

E.  L  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  L'As- 
tronomie mathématique,  mardi  de  11  heures  à 
midi  et  demi. 

Deuxième  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Les  Com- 
pléments d'analyse,  aux  jours  et  heures  à  dé- 
terminer.— Les  Théories  dynamiques  de  Jacobi, 
aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

A  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
Physique  expérimentale  approfondie,  jeudi  de 


(    67    ) 

8  heures  à  9  heures  et  demie,  pendant  toute 
l'année. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Les  Com- 
pléments d'analyse,  mardi  de  11  heures  à  midi 
et  demi,  pendant  toute  l'année.  —  La  Géométrie 
supérieure  analytique,  jeudi  de  11  heures  à 
midi  et  demi,  pendant  toute  l'année. 

E  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  La 
Mécanique  céleste,  mercredi  de  11  heures  à  midi 
et  demi,  pendant  toute  l'année. 

X.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La, 
Géométrie  supérieure  synthétique,  jeudi,  ven- 
dredi et  samedi  à  8  heures  et  demie,  pendant 
le  second  semestre. 

ECOLES  SPÉCIALES  DES  ARTS   ET  MANUFACTURES, 
DU  GÉNIE  CIVIL  ET  DES  MINES. 

Ingénieurs  des  arts  et  manufactures,  du  génie 
civil  et  des  mines. 

Première  année. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  Chimie 
générale,  inorganique  et  organique ,  cours 
indiqué  ci-dessus. 

a.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
Physique   expérimentale,   cours    indiqué    ci 
dessus. 

F.  De  Walque,  professeur  ordinaire.  La  Théo- 
rie   des    manipulations    chimiques,  mardi   à 


(    68    ) 

8  heures,  pendant  le  premier  semestre.  —  Des 
exercices  de  Chimie  pratique,  obligatoire?,  ont 
lieu,  mercredi  et  jeudi  de  3  heures  à  6  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  Géo- 
métrie analytique  et  Y  Algèbre  supérieure, 
cours  indiqués  ci-dessus. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La  Géo- 
métrie descriptive,  cours  indiqué  ci-dessus. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  Philosophie.  L'Explication  approfondie  des 
vérités  fondamentales  de  la  Religion  et  les 
principes  de  la  Philosophie ,  cours  indiqués 
ci-dessus. 

Ira  vaux  graphiques ,  sous  la  direction  de 
Al.  le  professeur  Breithof,  vendredi  et  samedi 
de  10  heures  à  1  heure,  pendant  toute  l'année, 
ci  vendredi  de  9  heures  à  10  heures,  pendant  le 
second  semestre. 

Deuxième  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Le  Cal- 
cul différentiel  et  le  Calcul  intégral,  cours 
indiqué  ci-dessus.  —  La  Mécanique  analytique, 
mercredi,  jeudi,  vendredi  et  samedi  de  8  heures 
â  9  heures  et  demie,  depuis  le  lr  janvier  jusqu'au 
second  semestre;  lundi  et  mardi  de  8  heures  à 

9  heures  et  demie,  pendant  le  second  semestre. 
C  L.  J.X.  delà  Vallée  Poussin,  professeur 

ordinaire.  La  Minéralogie,  mercredi  et  jeudi  de 


(    69    ) 

8  heures  à  9  heures  et  demie,  vendredi  de  8  heure  s 
à  9  heures,  pendant  le  second  semestre.  Le  ca- 
binet de  Minéralogie  est  ouvert  vendredi  c; 
samedi  de  t  heures  à  -1  heures,  pendant  le  pre 
mier  semestre,  et  de  2  heures  à  6  heures,  pendant 
le  second  semestre. 

C  Blas,  professeur  ordinaire.  La  Chimie 
analytique  (docimasie),  mercredi,  jeudi  et  ven 
dredi  à  10  heures  et  demie,  pendant  le  premier 
semestre;  jeudi  et  vendredi  de  10  heures  à 
11  heures  et  demie,  pendant  le  second  semestre. 
—  Travaux  du  laboratoire  {travaux  analy 
tiques),  mercredi  et  jeudi  de  2  heures  et  demie 
à  5  heures  et  demie;  vendredi  à  2  heures  et 
demie,  séance  facultative. 

J.  Micha,  professeur  ordinaire.  La  Description 
générale  des  Machines,  vendredi  de  11  heures 
et  demie  à  1  heure. 

X.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  Les 
Applications  de  la  Géométrie  descriptive  aux 
ombres,  à  la  perspective  et  à  la  stéréotomi> , 
lundi  et  mardi  de  8  heures  et  demie  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  La  Phti- 
sique industrielle,  mercredi  de  11  heures  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre  ; 
mercredi  et  jeudi  de  1 1  heures  et  demie  à  1  heure 
pendant  le  second  semestre. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  lundi  et  mardi  de 


(    70    ) 

10  heures  à  1  heure,  pendant  le  premier  se- 
mestre; de  9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant 
le  second  semestre. 

Troisième  année. 

P.  J.  Vax  Beneden,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  de  la  Paléontologie  animale,  partie 
du  cours  indiqué  ci-dessus,  mardi  à  9  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre.  Visite  du 
cabinet  de  Zoologie,  vendredi  à 2 heures,  pendant 
le  second  semestre. 

C  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  La  Géologie,  lundi  et  mardi  de 
8  heures  à  9  heures  et  demie,  samedi  à  11  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

F.  De  Walque,  professeur  ordinaire.  La  Chi- 
mie industrielle,  mardi  de  11  heures  et  demie 
à  1  heure  et  mercredi  de  9  heures  et  demie  à 

11  heures.  —  Travaux  du  laboratoire,  mardi 
et  mercredi  de  3  heures  à  7  heures,  jusqu'au 
15  janvier, pour  les  sections  du  Génie  civil,  de 
la  Construction  des  'machines  et  des  Mines, 
et  pendant  tout  le  premier  semestre,  pour  les 
sections  de  Métallurgie  et  de  Chimie. 

G.  Lambert,  professeur  ordinaire  (suppléant 
A.  Dumont,  professeur  extraordinaire)  L'h  - 
ploitation  des  Mines,  jeudi  et  vendredi  de 
11  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  mercredi  et  jeudi  de  11  heures 
et  demie  à  1  heure,  pendant  le  second  semestre. 


(    71     ) 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  Construc- 
tions du  Génie  civil,  mercredi,  jeudi  et  vendredi 
de  8  heures  à  9  heures  et  demie.  —  Exercices 
topographiques,  pendant  le  second  semestre. 

J.  Micha,  professeur  ordinaire  La  Construc- 
tion des  machines,  jeudi  de  9  heures  et  demie  à 
11  heures,  samedi  de  8  heures  à  9  heures  et 
demie.  Tous  les  jeudis  après  midi,  pour  la  sec- 
tion des  mécaniciens,  visite  d'un  établissement 
de  construction . 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  La 
Mécanique  appliquée,  vendredi  et  samedi  de 
9  heures  et  demie  à  11  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre  ;  vendredi  de  10  heures  à  1 1  heures 
et  demie,  samedi  de  9  heures  et  demie  à  1 1  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

H.  Poxthièrb,  professeur  ordinaire.  La  Mé- 
tallurgie, lundi  et  mercredi  de  11  heures  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre: 
vendredi  et  samedi  de  11  heures  et  demie  à 
1  heure,  pendant  le  second  semestre. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  lundi,  mardi,  mer- 
credi et  samedi  de  2  heures  et  demie  à  4  heures 
et  demie,  du  15  janvier  jusqu'à  la  fin  du  premier 
semestre,  pour  les  sections  du  Génie  civil,  de  la 
Construction  des  machines  et  des  Mines;  mardi, 
mercredi  et  samedi  de  3  heures  à  6  heures,  pen- 
dant tout  le  second  semestre,  pour  toutes  les 
sections. 


(    72    ) 

Quatrième  année. 

F.  De  Walque,  professeur  ordinaire.  La  Chi- 
mie industrielle  (cours  de  deux  années',  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci  dessus.  —  Travaux 

du  laboratoire,  mardi  de  9  heures  à  1 1  heures 
et  demie,  et  de  3  heures  à  7  heures,  mercredi  de 
3  heures  à  ô  heures  et  demie,  pendant  tout  le 
premier  semestre,  pour  la  section  de  Métallur- 
gie, et  jusqu'au  lr  avril,  pour  la  section  de 
Chimie. 

G.  Lambert,  professeur  ordinaire  (suppléant 
A.  Dumont,  professeur  extraordinaire).  L"E.:c- 
ploitation  des  Mines  (cours  de  deux  années), 
aux  jours  et  heures  indiqués  ci-dessus. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  Construc- 
tions du  Génie  civil  (cours  de  deux  années1,  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci-dessus.  —  Exercices 
topographiques,  pendant  le  second  semestre. 

J.  Micha,  professeur  ordinaire.  La  Construc- 
tion des  machines  (cours  de  deux  années',  aux. 
jours  et  heures  indiqués  ci  dessus. 

G.  Helleputte.  professeur  ordinaire  Les 
Principes  de  V Architecture,  vendredi  à  3  heures, 
pendant  le  seconl  semestre. 

H.  Ponthière,  professeur  ordinaire.  La  Mé- 
tallurgie (cours  de  deux  années),  aux  jours  et 
heures  indiqués  ci-dessus.  —  Les  Applications 
industrielles  de  V électricité,  mardi  de  8  heures 
à  9  heures,  pendant  le  premier  semestre. 


(    73    ) 

Conférences  sur  la  Législation  des  Mines  par 
M.  le  professeur  Lambert,  sur  Y Administration 
industrielle  par  M.  le  professeur  De  Walque, 
et  sur  l1 Économie  industrielle  par  M.  le  pro- 
fesseur Massalski. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  île 
M.  le  professeur  Breithof,  lundi  et  vendredi  de 
9  heures  et  demie  à  11  heures  et  demie,  mardi 
de  9  heures  à  11  heures  et  demie,  et  samedi  de 
9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre,  pour  les  sections  des  Mines,  du  Génie 
civil  etde  la  Construction  des  machines  ;  mardi 
de  8  heures  et  demie  à  11  heures  et  demie,  mer- 
credi de  3  heures  à  6  heures,  samedi  de  9  heures 
et  demie  à  11  heures  et  demie  et  de  3  heures  à 
6  heures,  pendant  tout  le  second  semestre,  pour 
les  sections  des  Mines,  du  Génie  civil,  de  la 
Construction  des  machines,  et  de  la  Métallur- 
gie, du  lr  avril, jusqu'à  la  tin  du  semestre  pour 
la  section  de  Chimie. 

COURS  FACULTATIFS. 

N.  E.  Vaxderlaat,  professeur  agrégé.  La  Géo- 
graphie industrielle,  vendredi  à  ô  heures. 

A.  Theunis,  professeur  extraordinaire  de  l'Ins- 
titut agronomique.  La  Falsification  des  denrées 
alimentaires,  aux  jours  et  heures  à  déterminer. 


(    74    ) 

Ingénieur  s- Architectes. 

Première  année. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  Chimie 
inorganique,  partie  du  cours  4e  Chimie  géné- 
rale indiqué  ci-dessus. 

A  J .  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La,  Ph y- 
sique  expérimentale,  cours  indiqué  ci-dessus. 

F.  De  Walque. professeur  ordinaire. LaThéorie 
des  manipulations  chimiques,  cours  indiqué  ci- 
dessus.  —  Exercices  de  chimie  pratique,  jeudi 
de  3  heures  à  6  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  Géo- 
métrie analytique  et  V Algèbre  supérieure, 
cours  indiqués  ci-dessus. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La  Géo- 
métrie descriptive,  cours  indiqué  ci-dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Les  Elé- 
ments d 'Architecture,  jeudi  de  3  heures  à 
4  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  Philosophie.  Le  cours  de  Religion  et  les 
Principes  de  la  philosophie,  cours  indiqués  ci- 
dessus. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  vendredi  de  10  heures 
à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre;  ven- 
dredi et  samedi  de  10  heures  à  1  heure,  pendant 
le  second  semestre. 


(    75    ) 

Exercices  d' architecture,  sous  la  direction 
Je  M.  le  professeur  Helleputte,  lundi,  mardi 
et  mercredi  de  11  heures  et  demie  à  1  heure, 
samedi  de  10  heures  à  1  heure,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  jeudi  de  10  heures  à  l  heure, 
mercredi  et  samedi  de  3  heures  à  6  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. 

Deuxième  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Le  Calcul 
différentiel  et  le  Calcul  intégral.  La  Mécanique 
analytique,  cours  indiqués  ci- dessus. 

C  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  Minéra- 
logie, partie  du  cours  de  Minéralogie,  indiqué 
ci-dessus. 

J.  Micha,  professeur  ordinaire.  La  Description 
générale  des  Machines,  cours  indiqué  ci  dessus. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  Les 
applications  de  la.  Géométrie  descriptive  aux 
ombres,  à  la  perspective  et  à  la  stéréotomie, 
cours  indiqué  ci-dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Les  Elé- 
ments d' Architecture  icours  de  deux  années),  au 
jour  et  à  l'heure  indiqués  ci  dessus.  —  La  Phy- 
sique industrielle  [chauffage  et  ventilation  des 
lieux  habités),  mercredi  de  11  heures  et  demie  à 
1  heure,  pendant  le  premier  semestre.  —  Exer- 
cices d'Architecture,  jeudi  et  samedi  de  9  heures 
et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre  ; 


(    76    ) 

jeudi  de  9  heures  à  1 1  heures  et  demie,  mercredi 
et  samedi  de  3  heures  à  6  heures  et  demie,  pen- 
dant le  second  semestre. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. L'Archéologie  chrétienne,  vendredi  à 
3  heures,  pendant  toute  l'année. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  lundi  et  mardi  de 
10  heures  à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre; 
lundi  de  9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le 
second  semestre. 

Troisième  armée. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire  Notions  élémentaires  de  Géologie, 
Partie  du  cours  de  Géologie,  indiqué  ci  dessus. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  Construc- 
tions du  Génie  civil,  cours  indiqué  ci-dessus. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  La 
Mécanique  appliquée,  cours  indiqué  ci  dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  L'His- 
toire raisonnée  de  l 'Architecture ,  mardi  de 
10  heures  à  11  heures  et  demie,  pendant  le 
second  semestre.  —  L'Architecture  civile  et 
religieuse,  mercredi  de  3  heures  à  4  heures  et 
demie,  vendredi  de  11  heures  et  demie  à  l  heure, 
pendant  le  premier  semestre.  —  Projets  d'Ar- 
chitecture, lundi  de  9  heures  et  demie  à  midi  et 
demi,  mardi  de  9  heures  et  demie  à  1  heure, 


(    77    ) 

jeudi  de  11  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant 
le  premier  semestre  ;  mardi  de  8  heures  â 
10  heures  et  de  1 1  heures  et  demie  à  l  heure, 
jeudi  et  samedi  de  11  heures  à  1  heure,  mercredi 
et  samedi  de  3  heures  à  6  heures  et  demie,  pen- 
dant le  second  semestre. 

E.  H.  J.  Rbusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. L  Archéologie  chrétienne  (cours  de 
trois  années),  au  jour  et  a  l'heure  indiqués  ci- 
dessus. 

Quatrième  année. 

L  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  Construc- 
tions du  Génie  civil  (cours  de  deux  années),  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci  dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  L'His- 
toire raisonnée  de  V Architecture  (cours  de 
deux  années),  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci- 
dessus.  —  L  Architecture  civile  et  religieuse 
(cours  de  deux  années),  aux  jours  et  heures 
indiqués  ci -dessus.  —  L'Esthétique  appliquée  à, 
l'Architecture,  mercredi  à  3  heures,  pendant  le 
second  semestre.  —  Projets  d" Architecture , 
lundi  de  9  heures  à  midi  et  demi,  mardi  de 
8  heures  à  midi  et  demi,  mercredi  de  9  heures  et 
demie  à  1  heure,  jeudi  de  11  heures  à  1  heure, 
samedi  de  9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant 
le  premier  semestre;  mardi  de  8  heures  à 
10  heures  et  de  11  heures  et  demie  à  1  heure. 


(    78    ) 

mercredi  de  4  heures  à  6  heures  et  demie,  jeudi 
de  11  heures  à  1  heure,  samedi  de  9  heures  et 
demie  à  1  heure  et  de  3  heures  à  6  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. L  Archéologie  chrétienne  (cours  de 
trois  années),  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci- 
dessus. 

H.  Ponthière,  professeur  ordinaire.  Les  Ap- 
plications industrielles  de  V  électricité 9  cours 
indiqué  ci-dessus. 

Conférences  sur  la  Législation,  V Administra- 
tion et  VÊconomie  industrielles,  indiquées  ci- 
dessus. 

Ingénieurs  des  Constructions  civiles  et  des 
Constructions  mécaniques. 

Ingénieurs  des  Arts  chimiques. 
Voir  le  programme  spécial. 

INSTITUT  AGRONOMIQUE. 
Première  année. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté  de. 
Philosophie.  V Explication  approfondie  des 
vérités  fondamentales  de  la  Religion,  lundi  à 
8  heures,  pendant  toute  l'année. 


(    79    ) 

A.Thëunis,  professeur  extraordinaire. La  Chi- 
mie générale,  mercredi  et  jeudi  de  9  heures  à 
10 heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre; 
mardi  et  mercredi  de9  heures  à  10  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre.  Exercices  de  Chimie 
pratique,  mercredi  et  jeudi  de  10  heures  et  demie 
à  midi,  pendant  toute  l'année. 

J.B.Carnoy,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
des  Sciences.  La  Botanique,  y  compris  les  dé- 
monstrations et  exercices  pratiques,  vendredi 
de  8  heures  à  11  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre; vendredi  de  8  heures  à  10  heures,  pen- 
dant le  second  semestre.  —  La  Microscopie  ap- 
pliquée, vendredi  de  10  heures  à  midi,  pendant 
le  second  semestre.  —  Herborisations. 

A.  de  Marbaix,  professeur  ordinaire.  LaZoo- 
technie  (Anatomie  comparée  et  descriptive), 
mercredi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  toute 
Tannée.  —  Démonstrations  et  exercices  pra- 
tiques, mardi  à  3  heures.  —  Excursions  zoo- 
techniques. 

J.  Marchand,  professeur  extraordinaire.  Le 
Génie  rural  (Introduction  :  Eléments  de  Phy- 
sique, Mécanique  générale),  mardi  de  9  heures 
à  10  heures,  samedi  de  11  heures  à  midi,  pendant 
le  premier  semestre;  lundi  de  11  heures  à  midi, 
samedi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre.  —  Exercices  d'Arpentage  et  de  Topo- 
graphie, aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire  de  la  Fa- 


(    80    ) 

culte  des  Sciences.  Le  Génie  rural  (Constructions 
rurales,  Notions  sommaires  d'Archéologie), 
jeudi  et  samedi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le 
premier  semestre.  —  Dessin,  lundi  et  samedi 
de  9  heures  à  11  heures,  pendant  toute  l'année. 

J  M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire. 
V Agronomie  (Introduction  :  Notions  élémen- 
taires de  Géologie,  Aperçu  de  la  Minéralogie, 
Culture  générale  ,  Climatologie  ,  Agrologie  , 
Travaux  du  sol),  mardi  de  8  heures  à  9  heures, 
pendant  toute  l'année. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire.  La  Zoologie, 
jeudi  de  9  heures  à  10  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

Deuxième  année. 

J.  M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire. 
V Agronomie  [Les  Cultures  spéciales,,  mercredi 
de  8  heures  à  9  heures,  pendant  toute  l'année.  — 
Excursions. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  Philosophie.  Les  Principes  de  la  Philosophie, 
mardi  et  samedi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant 
le  second  semestre. 

A.  le  Marbaix,  professeur  ordinaire.  La  Zoo- 
technie {Physiologie  et  Esthétique  animales), 
mardi  de  10  heures  à  11  heures,  pendant  toute 
l'année.  —  Applications,  mardi  à  3  heures. 

A.  Theunis,  professeur  extraordinaire.  La 
Chimie  analytique,  vendredi    de   8  heures   à 


(    81    ) 

9  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre  ; 
jeudi  de  8  heures  à  9  heures  et  demie,  pendant 
le  second  semestre.  —  Travaux  du  laboratoire 
(Recherches  analytiques,  qualitatives  et  quan 
titatives),  mercredi  de  10  heures  à  midi,  jeudi 
de  9  heures  à  midi,  pendant  le  premier  semestre  ; 
mercredi  de  9  heures  à  midi,  jeudi  de  9  heures 
et  demie  à  midi,  pendant  le  second  semestre. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire.  Chimie  et 
Physiologie  spéciales  des  plantes  cultivées, 
ven  Iredi  de  9  heures  à  10  heures  et  demie,  pen- 
dant le  second  semestre.--  L'Hygiène,  mardi  de 
9  heures  à  10  heures,  samedi  de  11  heures  à  midi, 
ant  le  second  semestre. 

J.  Marchand,  professeur  extraordinaire.  Le 
Génie  rural  [Mécanique  agricole,  Géodésie 
agraire ,    Hydraulique    agricole) ,    lundi    de 

8  heures  à  9  heures,  mardi  de  11  heures  à  midi, 
penlant  le  premier  semestre;  lundi  de  8  heures 
à  9  heures,  vendredi  de  11  heures  à  midi,  pen- 
dant le  second  semestre. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  des  Sciences.  Le  Génie  rural  {Construc- 
tions rurales),  jeudi  et  samedi  de  8  heures  à 

9  heures,  pendant  le  premier  semestre.  —  Dessin, 
lundi  et  samedi  de  9  heures  à  11  heures,  pendant 
toute  Tannée. 

J.  B.  Casnoy,  professeur  ordinaire  de  la  Fa- 
culté des  Sciences.  L 'Arboriculture  fruitière 
samedi  de  11  heures  à  midi,  pendant  le  premier 


(    82    ) 

semestre-  —  Les  maladies  des  plantes,  mercredi 
de  9  heures  à  10  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre; lundi  de  11  heures  à  midi,  pendant  le 
second  semestre.  —  Arboriculture  pratique, 
mercredi  à  3  heures,  pendant  le  second  semestre. 
A.  Lecart,  professeur  extraordinaire.  L'Eco- 
nomie rurale,  mardi  de  8  heures  à  9  heures, 
pendant  le  premier  semestre  ;  mardi  de  1 1  heures 
à  midi,  pendant  le  second  semestre.  —  La  Silvi- 
culture,  vendredi  de  10  heures  à  11  heures,  pen- 
dant le  premier  semestre;  vendredi  de  8  heures 
à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

Troisième  année. 

J.  M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire. 
L'Agronomie  {Les  industries  agricoles),  ven- 
dredi de  8  heures  à  9  heures,  samedi  de  1 1  heures 
à  midi,  pendant  toute  Tannée.  —  Excursions. 

A.  de  aIarbaix,  professeur  ordinaire.  La  Zoo- 
technie {Exploitation  des  Animaux  domes- 
tiques), mercredi  de  11  heures  à  midi,  jeudi  de 
9  heures  à  10  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre; mercredi  de  10  heures  à  11  heures, jeudi 
de  9  heures  à  10  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. —  Exercices  zootechniques,  mardi  à 
3  heures.  —  Excursions. 

A.  Lecart,  professeur  extraordinaire.  L'Éco- 
nomie rurale,  mardi  et  mercredi  de  8  heures  à 
9  heures,  pendant  le  premier  semestre;  mardi 
de  11  heures  à  midi,  mercredi  de  8  heures  à 


(    83    ) 

*j  heures,  pendant  le  second  semestre.  —  Lu 
Comptabilité  agricole,  mercredi  de  10  heures 
à  11  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi 
de  11  heures  à  midi,  pendant  le  second  semestre. 
—  La  Silviculture,  jeudi  de  8  heures  à  9  heures, 
pendant  toute  l'année.  —  Excursions  forestières. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire.  L'Entomo- 
logie, mercredi  de  9  heures  à  10  heures,  pendant 
le  second  semestre. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  des  Sciences.  La  Physique  industrielle. 
mercredi  de  11  heures  à  midi  et  demi,  pendant 
le  second  semestre.  —  Dessin  et  projets,  lundi, 
mardi  et  samedi  de  9  heures  à  11  heures,  pendant 
toute  l'année. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire  de  la  Fa- 
culté des  Sciences.  Les  maladies  des  plantes. 
mercredi  de  9  heures  à  10  heures,  pendant  le 
premier  semestre  ;  samedi  de  8  heures  à  9  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  Philosophie.  Le  Droit  rural  et  f'o 
restier,  lundi  et  mardi  de  8  heures  à  9  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

J.  Marchand,  professeur  extraordinaire.  Les 
Machines  agricoles,  samedi  de  8  heures  à 
9  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

A.  Theunis,  professeur  extraordinaire.  Les 
Travaux  du  laboratoire{Analyses  industrielles 
et  agricoles),  jeudi  de  10  heures  à  midi,  vendre  li 
de  9  heures  à  midi,  pendant  toute  Tannée. 


(    84    ) 

INSTITUT  PRÉPARATOIRE 

pour  V admission  aux  Écoles  spéciales  et  à 
VInstitut  agronomique. 

Directeur  :  J.  Marchand,  professeur  extraor- 
dinaire de  l'Institut  agronomique. 

Professeur  :  M.  Tielemans,  professeur  agrégé 
de  la  Faculté  de  Philosophie,  bibliothécaire- 
adjoint. 

Les  cours  et  les  exercices  sont  déterminés  par 
un  programme  particulier. 


LE  RECTEUR  DE  L  UNIVERSITE, 

C.  F.  J.  PIERAERTS. 
Le  Secrétaire,  P.  G.  H.  Willems. 


Société  de  SAINT- VINCENT  DE  PAUL. 


Président  d'honneur,  Mgr  C-  Pieraerts,  rec- 
teur magnifique  de  l'Université  catholique. 

Ancien  Président  d'honneur,  Mgr  Namèche, 
recteur  émérite  de  l'Université  catholique. 

CONSEIL  PARTICULIER  DE  LOUVÀIN. 

Président,  F.  Lefebvre,  professeur  à  la  Faculté 
de  médecine. 

Vice- Président,  N.  Stasse,  professeur  au  collège 
de  la  Sainte -Trinité. 

Secrétaire,  Ch.  Baguet,  docteur  en  droit,  rece- 
veur des  Facultés  de  l'Université. 

Trésorier,  Jos.  Boine,  docteur  en  médecine,  con- 
seiller provincial. 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE  SAINT-PIERRE. 

Président  dlionneur,  M.  De  Rpidder,  curé  doyen 

de  Saint-Pierre. 
Président,  N.  Stasse,  professeur  au  collège  de 

la  Sainte  Trinité. 
lr  Vice- Président,  Ch.  Delcour,  membre  de  la 

Chambre  des  représentants,  ancien  ministre 

de  l'Intérieur. 
2d  Vice- Président,  J.  B.  Boine,  rentier. 
Secrétaire,  Ch.  Baguet,  receveur  des  Facultés 

de  l'Université. 


(    86    ) 

Trésorier,  Jos.  Boine,  docteur  en  médecine,  con- 
seiller provincial. 
Gardien  du  vestiaire,  A.  Daniau,  rentier. 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE  NOTRE-DAME. 

Président,  T.  Debaisieux,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 

Vice-Président,  A.  Stordeur,  étud.  en  médecine. 

Secrétaire,  J.  Jacqmotte,  id. 

Trésorier,  J.  Anciaux,  étud.  en  théologie. 

Gardien  du  vestiaire,  G.  Nicolas,  étud.  en  mé- 
decine. 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE   SAINT- MICHEL. 

Président,  V.  Brants,  professeur  à  la  Faculté  de 
philosophie  et  lettres. 

Vice -Président,  L.  Ouwerx,  étudiant  en  droit. 

Secrétaire,  A.  Van  Zuylen,  id. 

Trésorier,  P.  Deckers,  id. 

Gardien  du  vestiaire,  A.  Cols,  étud.  en  philo- 
sophie. 

CONSEIL    DE   LA    CONFÉRENCE   SAINTE-  GERTRUDE. 

Président,  L.  Henry,  professeur  à  la  Faculté 

des  sciences. 
Vice -Président,  A.  Struelens,  étud.  en  médecine. 
Secrétaire,  E.  Compeeren,  id. 
Trésorier,  G.  Smets,  étud.  en  sciences. 
Gardien  du  vestiaire,  L.  Landmeeters,  étud.  en 

médecine. 


(    87    ) 

CONSEIL  DE   LA  CONFÉRENCE  SAINT- QUENTIN. 

Président,  E.  Hubert,  professeur  à  la  Facilité 

de  médecine. 
Vice-Président,  A.  Herdewyn,  étudiant  en  droit. 
Secrétaire,  baron  H.  Coppens,  id. 
Trésorier,  J.  Poliart,  id. 
Gardien  du  vestiaire,  J.  Alènus,  étudiant  en 

notariat. 

CONSEIL   DE   LA   CONFÉRENCE   SAINT-ALBERT. 

Président,  Fr.  de  Monge,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  droit. 

Vice-Président,  C.  Peeters,  étud.  en  médecine. 

Secrétaire,  J.  Verbist,  étud.  en  droit. 

Trésorier,  C.  Moereels,  étud.  en  médecine. 

Gardien  du  vestiaire,  J.  Witteveen,  étud.  en 
droit. 

CONSEIL   DE   LA  CONFERENCE   SAINT- JACQUES- 

Président,  F.  Lefebvre,  professeur  à  la  Faculté 

de  médecine. 
Vice-Président,  A.  Van  Hoonacker,  étudiant  en 

théologie. 
Secrétaire,  Em.  Pattyn,  étud.  en  médecine. 
Trésorier,  E.  Lauwers,  id. 
Gardien  du  vestiaire,  Th.  Vandromme,  étud. 

en  notariat. 


(    83    ) 

CONSEIL  DE   LA   CONFÉRENCE   SAINT-LAMBERT. 
(HÉVERLÉ  LEZ-LOUVAIN.) 

Protecteur,  Son  Altesse  Sérénissime  le  jeune 
Duc  régnant  d'Arenberg,  et,  en  son  nom,  Ma- 
dame la  duchesse  douairière  d'Arenberg,  à 
Héverlé. 

Président,  Chevalier  X.  van  Elewyck,  docteur 
en  sciences  politiques  et  administratives,  à 
Louvain. 

Vice- Président,  "* 

Secrétaire,  G.  Tombeur,  conseiller  communal, 
à  Héverlé. 

Trésorier,  A.  Ruelens,  curé  à  Héverlé. 

Gardien  du  vestiaire,  G.  Vanderborght,  fermier, 
à  Héverlé. 

CONSEIL  DE   LA   CONFÉRENCE   SAINT-JOSEPH. 
(COLLÈGE   DE   LA  SAINTE  TRINITÉ.) 

Président  d'honneur,  M.  le  Supérieur  du  collège. 
Président,  P.  Poullet,  étudiant. 
Vice  Président,  V.  De  Groote,  id. 
Secrétaire,  L.  Fin  et,  id. 
Trésorier,  G.  Ponet,  id. 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE   SAINTE- BARBE. 
(SOCIÉTÉ   DES   OUVRIERS.) 

Président,  J.  de  Trooz-van  Elewyck,  conseiller 
provincial. 


(    89    ) 

Vice  Président,  F.  Schollaert,  avocat,  conseiller 
provincial. 

Secrétaire,  P.  De  Becker,  docteur  en  droit. 

Trésorier,  l'abbé  Kennis. 

Membres  :  U.  Wareg  Massalski,  professeur  à 
l'Université  ;  Van  Olmen,  vicaire  de  la  paroisse 
St-  Pierre;  Wilryckx,  vicaire  de  la  paroisse  de 
St  Quentin;  J.  B.  Boine,  rentier;  Jules  Baguet, 
agent  de  change;  Janssens,  aumônier  de  la 
in-ison  d'arrêt;  Deckers,  vicaire  de  la  paroisse 
Ste-Gertrude. 

ÉCOLE  DOMINICALE  ET  PATRONAGE. 

lre  subdivision  (rue  des  Orphelins). 

Président,  F.  Schollaert. 

Vice  Président,  '" 

Secrétaire  trésorier,  abbé  Kennis. 

Aumônier,  Van  Olmen,  vicaire. 

Membres  :  Ch.  Peeters,  G.  Jacqmotte,  négociant; 

Van  Hoorenbeke,  étudiant;    Pels,  employé; 

Boon-Hecking,  rentier. 

2e  subdivision  (Rattemans-poort). 

Vice  Président,  P.  De  Becker. 

Aumônier,  abbé  Verhaegen,  aumônier-adjoint. 

Secrétaire-trésorier,  Peeters,  vicaire  de  la  pa- 
roisse de  N.-D.  aux  Dominicains. 

Membres  :  abbé  Janssens,  Van  Hoorenbeek,  vi- 
caire de  la  paroisse  de  Ste-Gertrude. 


(    90    ) 

Grande  section  (adultes). 

Président,  J.  de  Trooz. 

Vice- Président,  U.  Wareg  Massalski. 

Aumônier,  Wilryckx,  vicaire. 

Secrétaire-trésorier,  Jules  Baguet. 

Membres  :  J.  B.  Boine,  Deckers,  vicaire;  J.  No- 
vent,  A.  Peeters,  avocat;  baron  van  Oldeneel 
tôt  Oldenzeel. 


RAPPORT 

présenté  au  nom  du  Conseil  sur  les 
travaux  des  Conférences  pendant 
Tannée  académique  1882-1883. 

monsetgneur, 
Messieurs, 

Nous  voici  réunis  de  nouveau  pour  faire  en 
famille  notre  examen  de  conscience  annuel.  Le 
rapport  que  le  Conseil  vous  soumet  le  8  décem- 
bre ne  peut  être  considéré  comme  une  simple 
formalité  de  routine.  Ce  rapport  résume  ce  que 
nous  avons  fait  pendant  l'année  écoulée  :  il  re- 
trace les  progrès,  les  innovations,  signale  les 
points  faibles  réclamant  une  attention  sérieuse, 
atin  que  l'expérience  du  passé  ne  soit  point  jetée 
aux  vents,  afin  que  ses  leçons  précieuses  nous 
mènent  toujours  plus  avant  dans  la  perfection 
de  la  charité. 

L'année  1883,  la  grande  année  jubilaire,  a  été 
pour  notre  Société  un  temps  de  fête  et  de  béné- 
diction. En  ces  heures  solennelles,  n'en  doutons 
pas,  la  bonté  divine  a  ouvert  pour  nous  et  pour 
nos  pauvres  les  trésors  de  ses  grâces  infinies. 
Notre  Très  Saint  Père  le  Pape  a  daigné  nous 
accorder  une  indulgence  plénière  spéciale,  pour 
nous  engager  à  sanctifier  dignement  l'heureux 
cinquantenaire  de  St-Vincent  de  Paul. 


I    92     ) 

Vous  n'avez  pas  oublié,  messieurs,  la  manière 
dont  les  Conférences  de  Louvain  ont  célébré  le 
grand  anniversaire  de  la  fondation  de  notre 
Œuvre. 

Une  retraite,  prêchée  avec  autant  d'onction  et 
de  cœur  que  de  talent  par  M.  le  chanoine  Le- 
febvre,  si  dévoué  à  la  Société,  nous  a  réunis 
pendant  quatre  soirées  au  pied  de  la  chaire 
sacrée.  A  la  voix  du  sympathique  orateur,  nous 
sommes  rentrés  en  nous-mêmes.  Il  nous  a  dit, 
avec  une  énergie  toute  sacerdotale,  nos  devoirs 
d'homme  et  de  chrétien,  nous  rappelant  ce  qu'est 
la  charité,  cette  vertu  tant  agréable  à  Dieu,  qui 
doit  régir  tous  nos  actes,  toute  notre  vie.  Nous 
avons  compris  que  nous  n'avons  point  fait  assez 
et  nous  avons  pris  de  viriles  résolutions  pour 
l'avenir. 

Merci  à  M.  le  chanoine  Lefebvre,  merci  au 
nom  de  toutes  les  Conférences  de  Louvain. 

Fortifiés  par  les  enseignements  évangéliques 
que  nous  venions  de  recevoir,  nous  sommes  allé 
trouver  nos  pauvres.  Nous  les  avons  fraternel- 
lement conviés  à  s'unir  cà  nous  et  à  participer 
avec  nous  à  la  fête  religieuse  du  jubilé.  Nos 
paroles,  bénies  par  Dieu,  n'ont  pas  été  stériles  : 
les  pauvres  sont  accourus  nombreux  à  notre 
appel. 

Et  le  dimanche  suivant,  dans  la  vaste  église 
de  St-Michel,  remplie  comme  aux  grands  jours, 
protégés  et  bienfaiteurs  ont  assisté  recueillis  à 


(    93     ) 

la  messe  de  reconnaissance  que  notre  bien  aimé 
Préaident  d'honneur,  Mgr  Pieraerts ,  a  bien 
voulu  célébrer  à  notre  intention. 

A  l'Évangile,  M.  le  chanoine  Van  der  Moeren 
est  monté  en  chaire.  Inspiré  par  les  sentiments 
qui  débordaient  de  son  âme  d'apôtre,  il  a 
adressé,  en  flamand,  à  son  auditoire  une  simple, 
mais  bien  touchante  allocution.  A  ces  pauvres, 
venus  pour  prier  et  communier  à  nos  côtés,  il  a 
dit  ce  qu'est  le  pauvre  devant  Dieu;  il  a  exposé 
la  dignité  du  pauvre,  de  l'ouvrier,  ces  amis  pri- 
vilégiés de  Jésus-Christ;  et.  en  même  temps,  il 
leur  a  rappelé  leurs  devoirs  et  les  mérites  que 
leur  valent  leurs  souffrances.  M.  le  chanoine 
Van  der  Moeren  a  ému  profondément  son  audi- 
toire, quand  il  lui  a  parlé  de  la  vraie  charité,  la 
charité  chrétienne,  qui  serre  la  main  au  pauvre 
comme  à  un  frère,  qui  le  relève,  le  réhabilite 
aux  yeux  du  monde,  et  qui,  à  cette  heure  même, 
unissait,  dans  le  sanctuaire,  en  une  sainte  et 
commune  pensée,  les  rangs  les  plus  divers  de  la 
société. 

Que  M.  le  chanoine  Van  der  Moeren  veuille  bien 
recevoir  le  témoignage  public  de  sincère  grati 
tude  que  nous  aimons  à  lui  donner  aujourd'hui 

A  l'i>sue  de  la  mes3e,  les  pauvres  et  les  con 
frères  se  sont  approchés  de  la  Sainte  Table 
pour  recevoir,  des  mains  de  Mgr  le  Recteur,  le 
Dieu  vivant  de  l'Eucharistie. 

Merci  à  vous,  messieurs,  d'être  venus  si  nom- 


(    94    ) 

breux  à  cette  solennité.  Merci  à  vous  d'avoir 
ainsi  donné  à  notre  ville  un  spectacle  éclatant 
de  la  vraie  fraternité  qu'inspire  la  charité  chré- 
tienne. 

Devons-nous  ajouter  qu'en  ce  jour  heureux 
nous  n'avons  pas  manqué  de  préparer  à  nos 
pauvres  un  solide  et  joyeux  festin?  Vous  savez 
que  le  Conseil  avait  accordé  à  nos  protégés  une 
distribution  large  et  extraordinaire':  chaque  mé- 
nage a  reçu  en  abondance  café,  lard  et  gâteaux. 
11  y  a  eu  fête,  grande  fête  au  foyer  de  ceux  qui 
travaillent  et  qui  souffrent. 

Le  même  jour,  à  onze  heures,  nos  Conférences 
ont  tenu  une  assemblée  générale  sous  la  prési- 
dence de  Mgr  Pieraerts.  A  sa  droite,  nous  voyions 
avec  bonheur  l'illustre  Recteur  des  Ecoles  de 
Paris,  Mgr  d'Hulst,  qui  a  consenti  gracieuse- 
ment à  nous  adresser  la  parole,  dans  un  langage 
élevé  et  paternel,  et  dont  les  enseignements  ne 
sont  point  sortis  de  votre  mémoire. 

Dans  cette  séance  jubilaire,  nous  avons  re- 
passé ensemble  les  origines  et  les  progrès  des 
Conférences  de  Louvain.  Nous  avons  pris  de 
bonnes  et  sérieuses  résolutions.  Pensons-y  et 
sachons  les  mettre  à  exécution. 


Avant  de  rappeler  succinctement  les  travaux 
do  nos  Conférences,  pendant  l'année  1882-1883, 
nous  avons  à  remplir  un  pénible  et  pieux  devoir. 


(     ^5    ) 

La  mort  a  fait  des  vides  dans  nos  rangs;  elle 
nous  a  ravi  de  précieux  concours. 

La  Conférence  St-Michel  a  été  la  plus  éprou- 
vée. Elle  a  perdu  le  chef  aimé,  qui,  depuis  plu- 
sieurs années,  la  guidait  par  l'exemple  et  par  la 
parole.  M.  Edmond  Poullet  aimait  les  pauvres 
comme  un  chrétien  les  sait  aimer  :  son  cœur 
compatissait  à  toutes  les  souffrances  et  ses  con- 
frères peuvent  témoigner  de  la  bonté  et  de  la 
générosité  qui  remplissaient  cette  grande  âme, 
sanctifiée  par  une  religion  éclairée.  Gardons, 
messieurs,  à  notre  regretté  Président,  un  sou- 
venir reconnaissant,  devant  Dieu,  en  mémoire 
des  bienfaits  qu'il  a  répandus  sur  notre  Œuvre. 

La  Conférence  St-Michel  a  fait  une  seconde 
perte,  dans  le  courant  de  l'année.  M.  Jules  Tack, 
étudiant  en  droit,  a  été  enlevé,  par  une  mort 
douloureusement  prématurée,  à  l'affection  de  sa 
famille,  de  ses  amis  et  aux  bonnes  œuvres  de 
Louvain.  M.  Tack  était  l'un  des  membres  les 
plus  zélés  et  les  plus  actifs  de  la  Conférence. 
Aimé  de  tous,  à  cause  de  ses  vertus  et  de  son 
dévouement,  il  laisse  après  lui  des  souvenirs 
consolants  et  un  exemple  qui  n'aura  point  été 
stérile. 

Deux  de  nos  membres  bienfaiteurs  nous  ont 
été  aussi  enlevés  :  M.  Verreydt,  révérend  curé 
de  N.-D.  aux  Dominicains,  et  M.  N.  de  Behault, 
dont  la  charité  venait  depuis  longtemps  en  ai*le 
à  nos  pauvres. 

6 


(    96    ) 

L'un  de  nos  confrères,  M.  le  professeur  Mar- 
tens  a  été  cruellement  éprouvé  par  la  mort  de 
sa  Dame,  Mme  Martens-Delcour.  Mme  Martens 
était  de  toutes  les  bonnes  œuvres  ;  son  généreux 
appui  était  acquis  à  toutes  les  associations  qui 
s'occupent  de  charité  et  d'instruction  populaire. 
Aussi  cette  perte  a-t-elle  été  particulièrement 
sensible  à  nos  diverses  Sociétés  catholiques. 

Suivant  l'usage  chrétien  de  nos  familles  catho- 
liques, M.  Martens  a  fait  remettre  à  nos  pauvres 
une  somme  de  300  francs,  demandant  pour  la 
regrettée  défunte  les  prières  de  nos  patronés  et 
de  nos  Conférences. 

C'est  ici  le  lieu  de  vous  rappeler,  messieurs, 
que  lorsque  nous  perdons  l'un  de  dos  bienfai- 
teurs, le  De  Profundis  est  récité  à  la  première 
réunion  qui  suit  la  mort,  et  qu'une  messe  de 
Requiem  est  ensuite  célébrée  en  l'église  de 
St-Pierre,  dans  le  plus  court  délai.  N'oublions 
jamais,  messieurs,  ces  rendez-vous  que  nous 
nous  donnons  au  pied  des  saints  autels.  La 
reconnaissance  nous  fait  un  devoir  strict  de  n'y 
point  manquer. 


Outre  les  modifications  qui  ont  lieu  chaque 
année  dans  les  bureaux  des  Conférences,  nous 
avons  à  signaler  la  nomination  de  M.  Brants, 
professeur  à  la  Faculté  de  droit,  lequel  a  été 
appelé  à  la  présidence  de  la  Conférence  Saint- 


(    07    ) 

Michel.  Le  concours  actif  que  M.  Brants  a  bien 
voulu  accorder  à  notre  Œuvre  a  été  accueilli 
avec  une  satisfaction  et  une  sympathie  générales. 

Les  Conférences,  pour  la  visite  du  pauvre  à 
domicile,  ont  compté  387  membres,  qui  ont  se- 
couru 278  ménages;  c'est-à-dire,  32  membres  de 
moins  et  8  ménages  de  plus  qu'en  1881-82. 

Le  Conseil  a  des  raisons  d'espérer  que  la 
diminution  dans  le  nombre  des  visiteurs  n'est 
qu'accidentelle.  Il  vous  engage  à  faire  une  vail- 
lante propagande  afin  que  les  vides  laissés  par 
les  morts  et  les  départs  soient  bientôt  comblés. 

Les  réunions  hebdomadaires  sont  bien  suivies 
et  les  pauvres  généralement  visités  avec  régu- 
larité. 

Nous  avons  eu,  comme  de  coutume,  nos  as- 
semblées générales  réglementaires  et  nos  messes 
de  communion  Ne  négligeons  pas  légèrement 
l'assistance  aux  assemblées;  soyons  assidus  à 
nos  fêtes  religieuses.  Car  s'il  nous  arrivait  d'ou- 
blier d'invoquer  la  force  d'en  haut,  loin  d'édifier, 
nous  reculerions  nécessairement  dans  la  voie 
du  sacrifice  et  de  la  charité. 


Jetons  un  coup  d'œil  rapide  sur  les  dons  que 
nous  avons  reçus  et  sur  l'emploi  que  nous  en 
avons  fait. 

Nos  dépenses  se  sont  élevées  à  8284  fr.  16  c 
Hâtons  nous  de  dire  que,  dans  eette  somme,  est 


(    98    ) 

comprise  une  somme  de  779  fr.  93  c.,  qui  a  servi 
à  solder  les  dépenses  extraordinaires  votées  à 
l'occasion  du  cinquantenaire. 

Nous  avons  distribué  13,549  pains,  soit  IOjT 
pains  de  plus  qu'en  l'année  précédente.  La  dé- 
pense de  ce  chef  n'a  cependant  atteint  que 
3838  fr.  48  c,  somme  inférieure  de  316  fr.  81  c  a 
la  dépense  pour  pains  faite  en  1881-82.  Cela  s'ex- 
plique par  une  circonstance  heureuse  :  le  prix 
moyen  du  kilo  de  pain  n'a  été  que  de  28  cen- 
times 1/2,  tandis  qu'antérieurement  il  se  payait 
35  centimes.  Donc,  économie  d'un  millier  de 
francs. 

Toutes  nos  dépenses  ont  augmenté  pendant  le 
dernier  exercice.  Le  vestiaire  nous  a  coûté 
31fi  francs  de  plus  et  la  distribution  de  poêles 
41  francs  de  plus. 

Cette  augmentation  générale  indique  claire- 
ment une  grande  régularité  dans  les  visites  heb- 
domadaires. 

Mais  —  car  il  y  a  un  mais  —  les  recettes  sont 
loin  d'avoir  suivi  la  progression  des  dépenses, 
au  contraire;  elles  ont  toutes  diminué.  Et, 
n'était  le  bas  prix  du  blé  et  la  réserve  —  presque 
disparue  —  de  la  Kermesse  flamande,  notre 
compte  se  clôturerait  par  un  terrible  déficit. 

Les  recettes  ont  produit  4650  fr.  Il  c,  et  les 
dépenses  ont  absorbé  8284  fr.  16  c 


(    93    ) 

Pour  arriver  à  la  balance,  la  réserve  a  dû 
nous  fournir  3634  fr.  05  c.  !  (1). 

Comme  vous  le  voyez,  messieurs,  nos  rect 
normales  sont  devenues  de  loin  insuffisantes 
pour  payer  les  dépenses  normales.  Cette  situa- 
tion est  de  nature  à  faire  réfléchir.  Il  est  i 
pensable,  urgent,  d'augmenter  nos  ressour  :es 
et  de  mettre  tout  en  œuvre  pour  y  parvenir. 
Car,  songeons-y  :  que  deviendrions-nous  le  jour 
où  notre  réserve  sera  éteinte  et  notamment  si 
nous  nous  trouvions  en  face  d'une  année  cal >- 


I     Tableau  des  recettes  et  des 

i  dépeii 

RECETTES. 

DÉPENSES. 

S  ordinaires  :            1,756  56 

Pains  (13349)  : 

" 

Quêtes  extraordinaires  :     272  53 

VètemenU  : 

i  iplions  :                    1.732  00 

Poêles  : 

151    55 

Dons  particuliers  :               -iG5  00 

Coke  : 

U 

Sermon                                  374  20 

l'aille  : 

- 



Divers  : 

Total   :       lr.     4,C50   il 

Depeuses  spéciales  occa- 
sionnées p-'ir  la    cele- 

bratiou  du  50e  anniv. 

Total     :  fr. 

BILAN 

Total  de>  dépenses  :      fr.     8.2^ 

Total  des  recettes 

i  :                4,650   il 

Déficit 


!  e  provenant  de  ia  B  Daroande    lr.     5016  8S 

A  Me, luire  le  déficit  de  1889  1883  '   " 


; 


h      i; 


(    100    ) 

miteuse,  réclamant  des  secours  extraordinaires  ? 

Nous  disions  que  tous  nos  postes  de  recettes 
ont  faibli.  Les  collectes  aux  conférences  sont  en 
baisse  de  grès  de  200  francs.  Quant  aux  collectes 
extraordinaires,  l'écart  est  de  251  francs.  Les 
quêtes  faites  à  la  messe  et  à  la  réunion  générale 
du  8  décembre  n'ont  donné  que  1 17  fr.  22  c,  tandis 
que  les  collectes  faites  le  8  décembre  précédent 
avaient  produit  418  francs. 

Depuis  le  mois  d'octobre  1882,  nous  avons 
38  membres  souscripteurs  de  moins;  c'est  là 
une  perte  importante  pour  notre  caisse.  Il  y  a 
nécessité  absolue  de  combler  ce  vide.  Habitants 
de  Louvain,  étudiants,  donnons  nous  la  main 
pour  réunir  au  plus  tôt  de  nombreuses  recrues. 
L'avenir  de  nos  Conférences  en  dépend. 

Ajoutons  que  malheureusement  la  ressource 
si  précieuse  des  fêtes  musicales  nous  a  totale- 
ment fait  défaut. 


Le  sermon  de  charité  a  été  prêché  cette  année 
f>ar  le  R.  P.  De  la  Porte,  un  des  orateurs  les 
mieux  écoutés  de  la  chaire  française.  La  collecte 
faite  à  l'issue  du  sermon  a  produit  372  fr.  20  c. 
Nous  aimons  à  remercier  ici  publiquement  le 
H.  P.  De  la  Porte  de  la  bonté  qu'il  a  eue  de  venir 
plaider  la  cause  de  nos  pauvres  au  milieu  de 
notre  excellente  population  catholique. 


(    101    ) 

La  Société  de  St-Charles  Borromée  a  persévéré 
cette  année  dans  la  voie  que  lui  ont  tracée  ses 
fondateurs.  Les  distributions  de  viande  et  de 
bouillon  ont  pris  plus  d'extension  que  jamais. 
Ajoutons  que  l'exercice  se  clôt  par  un  déficit  de 
plus  de  2000  francs. 

Pour  combler  ce  vide  et  pour  permettre  à 
l'Œuvre  de  continuer  ses  bienfaits,  il  sera  né- 
cessaire de  faire  toucher  cette  année  les  cotisa- 
tions des  membres  souscripteurs.  Il  y  a  plusieurs 
années  que  l'on  n'a  plus  rien  demandé  aux  bien- 
faiteurs. Aujourd'hui  que  la  caisse  a  des  dettes. 
nous  comptons  sur  la  générosité  des  Louva- 
nîstes.  Ils  ne  voudront  point  sans  doute  que  la 
Société  de  St-Charles  Borromée  cesse  son  action 
utile  et  suspende  ses  distributions. 


Parlons  maintenant  de  la  Conférence  St-Lam- 
bert,  établie  à  Héyerlé,  sous  le  haut  patronage 
de  la  Sérénissime  Maison  d'Arenberg. 

Nos  confrères,  au  nombre  de  douze,  conti- 
nuent à  remplir  avec  zèle  leur  charitable  mis- 
sion parmi  les  pauvres  de  la  commune.  L'exer- 
cice écoulé  n'a  guère  rien  présenté  de  saillant. 
Recettes  et  dépenses  sont  restées  ce  qu'elles 
étaient  l'an  dernier  (1). 


(1)  Tableau  des  recettes  et  des  dépeuses  de  la  Confereuce  Saioi- 
Lambert  : 


(     102    ) 

La  Conférence  s'est  vue  privée  du  concours 
d'un  de  ses  membres  les  plus  actifs,  qui  est  venu 
habiter  Louvain.  Nous  espérons  voir  bientôt 
Dotre  zélé  confrère  prendre  place  à  notre  Con- 
férence bourgeoise.  En  revanche,  la  Conférence 
St- Lambert  a  fait  une  nouvelle  recrue;  de  sorte 
que  le  nombre  des  membres  visiteurs  n'a  pas 
diminué. 


Venons- en  à  la  Société  des  Ouvriers  (Confé- 
rence Ste-Barbe). 

Nous  avons  lieu  d'être  satisfaits  de  la  marche 
de  cette  Conférence. 

La  Grande  Section  (adultes)  se  développe  de 
jour  en  jour,  au  point  que  les  locaux  sont  deve- 
nus absolument  insuffisants.  Cela  prouve  que  le 


RECETTES. 

DÉPENSES 

Don  annuel  de  la  Sérén. 

Combustible  : 

fr. 

580 

00 

M  lison  d'Arenberg:  fr. 

500  00 

Perte    d'animaux  : 

13 

00 

Souscriu.  r>artieules  : 

252  00 

Habillements  de  lrecom.  : 

97 

5o 

Intér.  3  0  0  de  600  fr. 

Pains  : 

41 

00 

fonds  belges  : 

18  00 

Secours  en  argent  : 

'.) 

00 

Excéd  nt  de  l'exercice 

Habillements  : 

7 

00 

1  ic  t-'i'Mit  : 

82  86 





Total  : 

fr. 

579 

-■' 

Total  :     Ir. 

632  86 

BILAN. 

Totai  d 

es  recettes  :     fr.     652  86 

r  liai  '1. 

3S  dépens 

es  :            579  50 

Boni  eo  caisse  :     Ir.  75  36 


(     103    ) 

dévouement  de  nos  confrères  est  couronné  de 
succès.  Et  l'on  peut  dire  que  s'ils  étaient  dotés 
d'installations  plus  vastes,  ils  seraient  à  m 
d'étendre   considérablement  la  sphère  de  leur 
action  sociale. 

Les  ouvriers  font  chaque  année  une  excursion 
dans  quelqu'une  de  nos  provinces.  C'est  Nivelles 
cette  fois  qui  a  été  choisie  comme  but  du  voyage. 
Nos  ouvriers  flamands  ont  reçu  de  leurs  frères 
wallons  un  accueil  cordial  et  sympathique.  Cette 
fraternisation  était  vraiment  touchante.  M.  de 
Burlet,  bourgmestre  de  Nivelles,  a  bien  voulu 
présider  au  repas  offert  à  nos  braves  travail- 
leurs. Aussi  les  excursionnistes,  avant  de  partir, 
ont-ils  offert  leurs  meilleurs  remercînients  à 
M.  de  Burlet,  ainsi  qu'à  M.  Guignardé  qui  avait 
organisé  l'aimable  réception  dont  nos  Louva- 
nistes  ont  été  on  ne  peut  plus  satisfait. 

Dans  le  courant  de  l'année,  la  Société  des 
Ouvriers  de  Namur  a  rendu  visite  à  la  Société 
de  Louvain. 

Le  28  octobre  1882,  la  Société  La  Fidélité  da 
Bruxelles  est  venue  donner  une  fête  dramatique 
et  musicale  des  mieux  réussies,  au  profit  de  la 
Conférence  Ste-Barbe.  La  recette  a  été  de  1300  fr. 

L'Ecole  Dominicale  ne  reste  pas  stationnairc. 
Les  confrères  y  font  preuve  d'un  zèle  infatigable. 
On  voit  qu'ils  se  sont  attachés  à  leurs  pro 
et  qu'ils  ne  négligent  rien  pour  assurer  à  ceux-ci 
1  s  bienfaits  que  doivent,  leur  procurer  les  réu- 
nions hebdomadaires  du  dimanche. 


(     104    ) 

La  Conférence  a  vu  s'éloigner  avec  regret 
M.  le  vicaire  Meulens,  qui  maintenant  pratique 
à  Bruxelles  l'apostolat  de  la  charité  qu'il  exer- 
•  vit  si  activement  parmi  nous. 

D'autre  part,  M.  François  Bolen,  quittant  la 
ville,  a  dû  abandonner  l'École  Dominicale.  De- 
puis quarante  ans.  M.  Bolen  donnait  ses  loisirs 
à  l'institution  dont  il  avait  été,  avec  M.  le  bourg- 
mestre Van  Bockeî,  l'un  des  principaux  fonda- 
t3urs.  Ceux  qui  ont  connu  M.  Bolen  savent  que 
la  modestie,  chez  lui,  égalait  le  dévouement. 
Nos  Conférences  n'oublieront  jamais  les  longues 
années  qu'il  a  passées  parmi  nous  au  service 
de  renseignement  du  pauvre. 

La  Conférence  Ste-Barbe  accuse  en  recettes  : 
3600  fr.  73  c,  en  dépenses  :  2390  fr.  79  c.  Quel- 
ques dettes  restant  à  payer,  le  boni,  s'élevant  à 
1209  fr.  94  c,  ne  suffira  pas  pour  faire  balancer 
le  c jmpte.  Mais  nos  confrères  espèrent  combler 
le  déficit  avant  la  tin  de  l'année. 


La  Bibliothèque  des  Bons  Livres  est  toujours 
bien  suivie.  Malheureusement  ses  ressources 
sont  bornées  et  ont  diminué.  Elle  comptait,  l'an- 
née dernière  sur  une  ressource  extraordinaire, 
qui  lui  a  fait  défaut  Par  suite,  le  déficit  n'a  pu 
être  comblé  et  les  achats  de  livres  sont  restés 
-  ispendus. 

N  us  rtcommandons  à  tous  les  catholiques 


(     105    ) 

cette  œuvre  intéressante  et  importante,  que  Ton 
considère  à  bon  droit  comme  le  complément 
indispensable  des  écoles  populaires. 


Nous  avons  entretenu  nos  confrères,  dans  un 
rapport  précédent,  de  l'excellente  publication 
populaire  flamande  :  Onze  Wekker^  imprimée  à 
Louvain  et  rédigée  par  quelques-uns  de  nos  con- 
frères. Le  Wekker  paraît  tous  les  mois  par- 
livraisons  de  16  pages  chacune  :  le  prix  d'abon- 
nement est  minime  :  40  centimes  par  an  (1). 

Beaucoup  d'entre  nous  se  sont  abonnés  pour 
leurs  pauvres  à  cette  utile  revue  :  il  serait  à 
désirer  que  tous  les  membres  de  nos  Conférences 
imitassent  cet  exemple.  Le  recueil  est  instructif 
et  amusant.  Sa  propagation  serait  un  véritable 
bienfait. 


La  Conférence  St- Joseph  (collège  de  la 
T.  Ste  Trinité),  a  compté  vingt-trois  membres, 
qui  ont  patroné  120  enfants  (2).  Les  jeunes  pro- 
tecteurs ont  visité  régulièrement  les  enfants 
chaque  semaine  à  l'école  des  Frères  de  Charité; 


(!)  On  peut  s'adresser  cbez  M.  Edouard  Fokmkuli.e,  rue  du  Souci. 
ii*  15,  Louvain. 

[i)  Tableau  des  recettes  et  des  dépenses  de  la  Conférence  Sain! 
Joseph  : 


(     106    ) 

ils  ont  encouragé  l'application  des  élèves  par  des 
distributions  hebdomadaires  de  pain  et  par  des 
distributions  semestrielles  de  vêtements.  Ils  se 
sont  efforcés  de  donner  à  ces  petits,  que  la  for- 
tune a  déshérités,  quelques  jours  de  bonheur,  à 
L'instar  de  ceux  qui  luisent  si  souvent  pour  l'en- 
fant  du  riche  :  la  St  Nicolas,  la  Première  Com- 
munion, les  fêtes  champêtres  sont  en  effet  des 
jours  que,  grâce  à  la  Conférence  St-Joseph,  les 
jeunes  patronés  se  rappelleront  toujours  avec 
bonheur. 

La  bibliothèque  de  la  Conférence,  fondée  il  y 
a  trois  ans,  s'est  enrichie  d'un  bon  nombre  de 
volumes. 

L'œuvre  des  bourses  d'étude,  créées  pour 
venir  en  aide  aux  élèves  des  écoles  catholiques 


RECETTES. 

DÉPENSES. 

Membres  honoraires  :  fr.    57 

50 

Billard,  jeux,  etc.  ;       fr. 

28 

-ii 

Quêtes  ordinaires  et 

Aumônes  particulières  : 

50 

7-'i 

extraordinaires  :             49 

15 

Pains,  vêtements,  ob- 

25 

45 

jets  divers  : 

215 

20 

1/2  bénéfice  do  la  séance 

1"  communion,  li\res. 

dramatique  :                    52 

25 

chapelets  : 

110 

00 

Billards,   lenx,    ves- 

St-Nicolas, nouvel  an  : 

90 

- 

tiaire,  amendes,  etc.:      252 

18 

fr. 

474 

83 

Total          fr.     416 

55 

BILAN. 

Total  desdejenses  :  fr.  47-1  xô 

rotai  des  recette-  :           416  53 

Déficit  :     fr    5s  30 


(     107    ) 

qui  auraient  des  aptitudes  spéciales  pour  les 
études  humanitaires,  n'a  pas  prospéré  autant 
que  l'aurait  désiré  la  Conférence.  Nos  confrères 
avaient  compté  que  le  produit  d'une  fête  drama- 
tique leur  aurait  permis  d'augmenter  le  capital 
de  fondation.  Malheureusement  les  bénéfices 
n'ont  point  été  en  rapport  avec  l'organisation 
magnifique,  trop  magnifique  peut-être,  de  la 
fête,  dans  laquelle  les  jeunes  acteurs  ont  su  se 
faire,  durant  trois  soirées,  applaudir  avec  un 
enthousiasme  sincère  et  mérité. 
A  l'an  prochain,  la  revanche  financière. 


LE  CINQUANTENAIRE 

de  la  Société  de  Saint-Vincent  de  Paul 
à  Louvain. 


Messeigneurs  (1), 
Messieurs, 

Le  monde  entier  célèbre  en  ce  moment  le  cin- 
quantenaire de  la  Fondation  de  la  Société  de 
SaiDt  Vincent  de  Paul.  Dans  les  immenses  cités 
américaines,  dans  les  profondeurs  de  l'Afrique, 
aux  régions  glacées  du  Nord,  comme  dans  notre 
vieille  Europe,  les  membres  des  15000  Confé- 
rences se  réunissent,  côte  à  côte  avec  leurs 
frères  pauvres,  au  pied  des  autels;  ils  remercient 
Dieu  de  toute  la  ferveur  d'un  cœur  reconnaissant 
des  bienfaits  dont  la  Providence  a  comblé  leur 
Œuvre;  ils  demandent  à  la  divine  miséricorde 
de  lui  continuer  son  puissant  appui  et  de  la  bénir 
dans  l'avenir,  comme  elle  l'a  bénie  dans  le  passé. 

Quel  grand  et  étonnant  spectacle,  messei- 
gneurs, messieurs,  de  voir,  à  la  même  heure 
pour  ainsi  dire,  le  nom  glorieux  de  Saint-Vin- 
cent de  Paul  loué  et  honoré,  sous  tous  les  cieux, 
parmi  toutes  les  nations  de  la  terre!   Il  y  a 


(1)  Mgr  Pieraerts,  recteur  magnifique  de  l'Université  de  Louvain, 
Mgr  Cartuyvels,  vice-recteur,  et  Mgr  d'Hulst,  recteur  de  l'Institut 
catholique  de  Paris. 


(     109    ) 

cinquante  ans  notre  Société  n'existait  pas;  et 
voici  qu'aujourd'hui  elle  remplit  l'univers.  Il  n'y 
a  cependant  rien  en  cela  qui  nous  doive  sur- 
prendre. Cette  oeuvre  n'est-elle  pas  l'œuvre  de 
Dieu? 

Elle  a  surgi  à  l'heure  où  l'indifférence  et  l'in- 
crédulité se  disputaient  le  monde,  à  l'heure 
même  où  l'on  entendait  les  puissants  du  siècle 
proclamer  tout  haut  que  les  dogmes  avaient  fait- 
leur  temps. 

Effrayés  des  audaces  et  des  progrès  de  l'incré- 
dulité, huit  étudiants  des  écoles  de  Paris  se 
réunirent  dans  la  chambre  de  l'un  d'entre  eux. 
Catholiques,  croyants  et  pratiquants,  ils  vou- 
laient garder  intacts  les  trésors  de  leur  foi,  et 
ils  songèrent  à  mettre  leur  foi  sous  l'égide  de  !a 
charité.  Ils  se  dirent  aussi  qu'au  milieu  de  la 
redoutable  crise  morale  et  religieuse  dont  souf- 
frait la  France  il  ne  suffisait  plus  au  chrétien  de 
demeurer  chrétien.  Un  devoir  impérieux  s'im- 
posait à  tous  les  hommes  de  cœur  :  combattre 
l'irréligion  et  arracher  les  âmes  à  la  torpeur  de 
l'indifférence.  Et  ils  se  résolurent  de  prêcher  la 
foi  par  la  charité. 

-  Le  monde,  disait  il  y  a  peu  d'années  le  bien- 

-  aimé  Pie  IX,  en  s'adressant  au  président  gé- 
n  néral  de  la  Société  de  Saint- Vincent  de  Paul, 
n  le  monde  ne  croit  plus  à  la  prédication,  ni  au 

-  sacerdoce;  mais  il  croit  encore  à  la  charité. 
■  Prêchez  la  vérité  par  la  charité,  marchez  à  la 
»  conquête  du  monde  par  l'amour  du  pauvre.  « 


(    no   ) 

Nos  fondateurs  se  proposaient  de  venir  au  se- 
cours du  pauvre,  de  réhabiliter  le  misérable. 
Et,  ce  faisant,  ils  n'avaient  en  vue  que  Dieu  seul, 
la  gloire  de  Dieu,  le  règne  de  la  religion  divine. 
Or,  Dieu,  messeigneurs,  messieurs,  récompense 
toujours  avec  munificence  ce  que  l'on  fait  pour 
l'honneur  de  son  nom. 

Et  voilà  pourquoi  la  Société  de  Saint- Vincent 
de  Paul,  au  prix  de  beaucoup  d'efforts  et  de 
peines,  sans  doute,  n'a  cessé  de  grandir  et  de 
prospérer;  voilà  pourquoi  elle  a  traversé  victo- 
rieusement les  épreuves  les  plus  menaçantes, 
répandant  dans  les  deux  mondes  l'amour  de 
Jésus-Christ  par  la  pratique  chrétienne  de 
l'amour  du  pauvre. 

Ne  laissons  point  passer,  messeigneurs,  mes- 
sieurs, cette  solennelle  circonstance  du  grand 
triomphe  catholique,  qui  s'appelle  le  cinquante- 
naire de  Saint- Vincent  de  Paul,  sans  rendre  un 
nouvel  hommage  aux  vaillants  lutteurs  qui  ont 
créé  notre  Œuvre,  et,  avant  tout,  à  leur  illustre 
chef  Ozanam,  dont  le  nom  restera  dans  les  an- 
nales du  xixe  siècle  comme  l'expression  la  plus 
pure  du  dévouement  par  la  foi  et  par  la  charité. 
Contemplons  les  nobles  exemples  de  nos  de- 
vanciers et  promettons- nous  de  ne  jamais  faillir 
dans  ia  voie  qu'ils  nous  ont  tracée  et  dans  la- 
quelle nous  nous  sommes  engagés  à  leur  suite. 


(  111  ) 

Nous  aussi  nous  aimons  à  célébrer  solennel- 
lement notre  glorieux  cinquantenaire.  Nous  nous 
sommes  préparés  par  un  Triduum  de  médi- 
tations religieuses  à  honorer  dignement  aujour- 
d'hui notre  saint  Patron.  Ce  matin,  avec  nos 
chers  pauvres,  que  la  véritable  fraternité  avait 
mêlés  a  no3  rangs,  nous  avons  prié,  nous  avons 
communié.  Nous  avons  béni  Dieu  pour  le  passé; 
nous  avons,  en  toute  confiance,  remis  l'avenir 
aux  soins  de  Sa  miséricordieuse  bonté. 

Et  puis,  voulant  qu'en  ce  beau  jour  il  y  eût 
fête  et  joie  aux  modestes  foyers  de  nos  protégés, 
nous  leur  avons  distribué  des  bons  extraordi- 
naires, aîin  qu'une  table  abondamment  servie 
leur  fit  goûter  une  lois  au  moins  une  de  ces 
satisfactions  matérielles  que  les  enfants  du  pau- 
vre ne  connaissent  que  de  nom. 

Et  maintenant,  messeigneurs,  messieurs,  nous 
voici  réuni3  en  assemblée  générale.  L'occasion 
nous  semble  toute  naturelle  de  rappeler  briève- 
ment à  nos  confrères  et  aux  bienfaiteurs  de  nos 
familles  indigentes  les  origines  et  les  progrès 
des  Conférences  de  Louvain. 


L'œuvre  de  Saint- Vincent  de  Paul  a  vu  le  jour 
en  France,  au  mois  de  mai  de  l'année  1833.  Ses 
commencements  furent  des  plus  modestes.  Pen- 
dant neuf  ans  elle  demeura  concentrée  au  lieu 
même  de  son  berceau. 


(     U2    ) 

La  Belgique,  cette  terre  privilégiée  de  la  reli- 
gion et  de  la  charité,  fut  la  première  entre  les 
nations  à  se  ranger  sous  la  bannière  de  la  jeu- 
nesse des  écoles  de  Paris. 

En  1842,  Bruxelles  vit  s'établir  la  première 
Conférence  belge  pour  la  visite  du  pauvre. 

Dès  le  15  décembre  1844,  Louvain  se  mettait  à 
la  tête  du  mouvement  qui  allait  se  propager 
rapidement  à  travers  nos  catholiques  provinces. 

Quelques  étudiants  de  notre  Université,  in- 
spirés, comme  ils  le  disaient  eux  mêmes,  par 
la  pensée  de  travailler  à  V amélioration  du 
pauvre  et  à  leur  propre  édification,  prirent  la 
généreuse  résolution  de  mettre  leur  dévouement 
et  leurs  cœurs  au  service  des  délaissés  et  des 
malheureux.  Comme  leurs  devanciers  de  Paris, 
ils  étaient  huit  quand  ils  se  réunirent  pour  la 
première  fois.  Les  obstacles  ne  les  arrêtèrent 
point.  Ils  se  constituèrent  en  Conférence  sous  la 
présidence  d'un  de  leurs  maitres  vénérés,  M.  Ver- 
hoeven.  Les  familles  à  secourir  ne  manquaient 
pas;  le  choix  fut  fait  bien  vite.  Quant  aux  res- 
sources, pleins  de  confiance  dans  la  Providence, 
ils  étaient  persuadés  qu'il  leur  suffirait  de  de- 
mander pour  recevoir.  Et  en  effet,  à  l'appel  des 
jeunes  étudiants,  l'illustre  Recteur,  Mgr  De  Ram 
—  qui  fut  toujours  si  généreusement  dévoué  à 
nos  Conférences  —  et  le  corps  académique  tout 
entier  répondirent  par  de  nombreuses  souscrip- 
tions et  par  d'abondantes  aumônes. 


(     H3    ) 

Et  quand  vint  le  dernier  jour  de  la  première 
année,  le  rapporteur  put,  avec  une  légitime  sa- 
tisfaction, compter  22  membres  visiteurs,  30  mé- 
nages sacourus,  100  souscripteurs  et  une  recette 
de  882  francs. 

Ce  début  magnifique  donnait  les  plus  brillantes 
espérances;  l'avenir  ne  les  a  pas  démenties. 

Si  l'on  parcourt  les  procès-verbaux  de  la  jeune 
et  active  Conférence  Notre-Dame,  on  s'aperçoit 
que  nos  confrères,  dès  l'origine,  pratiquaient, 
dans  la  mesure  de  leurs  moyens,  tous  les  prin- 
cipes qui  servent  de  base  à  notre  Œuvre.  La 
visite  du  pauvre  à  domicile  était  considérée 
comme  le  plus  important  des  devoirs;  dans  cette 
visite,  on  s'occupait  certainement  des  misères 
corporelles;  mais  on  s'appliquait  en  même  temps, 
avec  beaucoup  de  sollicitude,  à  l'instruction 
religieuse  et  à  l'amélioration  morale  des  familles 
patronnées.  Les  visiteurs  exerçaient  une  sur- 
veillance hebdomadaire  sérieuse  sur  les  enfants 
en  âge  d'école  et  se  faisaient  rendre  compte  de 
l'exactitude  avec  laquelle  les  élèves  fréquentaient 
les  classes. 

Vous  le  voyez,  messeigneurs,  messieurs,  dès 
la  première  heure  on  trouve  en  germe  dans  la 
Conférence  Notre-Dame  l'Œuvre  importante  du 
patronage,  qui  ne  devait  éclore  que  plus  tard. 

Depuis  cette  époque,  messeigneurs,  messieurs, 
que  de  chemin  parcouru,  que  de  progrès  réalisé 
sous  la  protection  de  Dieu  et  avec  l'aide  de  notre 
vénéré  patron! 


(     114    ) 


Le  dévouement  appelle  le  dévouement  ;  la  cha- 
rité inspire  la  charité. 

Bientôt  de  vaillants  auxiliaires,  s'affirmant 
hautement  chrétiens,  viennent  grossir  les  rangs 
de  la  petite  phalange.  De  nombreux  élèves  de 
Y  Aima  Mater  se  font  gloire  de  suivre  l'exemple 
de  leurs  aînés.  Grâce  au  concours  du  corps  aca- 
démique et  de  la  bourgeoisie,  les  ressources 
augmentent  et,  avec  les  ressources,  croît  paral- 
lèlement le  nombre  des  ménages  patronés. 

Aussi  dès  le  23  novembre  1845,  le  dédouble- 
ment de  la  Conférence  Notre-Dame  fut-il  jugé 
nécessaire.  74  confrères  visitaient  96  ménages 
et  184  membres  honoraires  avaient  donné  en 
aumônes  la  somme  de  3679  fr.  Une  seconde  Con- 
férence fut  érigée  sous  le  nom  de  Conférence  de 
St- Jacques.  Et  le  20  avril  1846  les  deux  Confé- 
rences se  trouvèrent  affiliées  définitivement  au 
Conseil  de  Paris. 

En  1848,  nos  Conférences  firent  l'essai  d'un 
patronage  pour  les  apprentis. 

Déjà  l'institution  était  fondée,  le  règlement 
voté.  On  avait  choisi  et  admis  les  apprentis.  Les 
fonds  n'auraient  pas  fait  défaut.  Malheureuse- 
ment, il  fallut  bientôt  se  résoudre  à  ajourner 
l'exécution  du  projet  :  on  se  trouvait  devant 
l'impossibilité  absolue  de  se  procurer  un  local 
convenable. 


(     115    ) 

Pendant  la  période  qui  suivit  —  1848  à  1854  — 
il  y  eut  comme  un  temps  d'arrêt  dans  la  marche 
des  Conférences.  Certes  on  marchait,  on  pro- 
gressait, mais  lentement.  En  1854,  92  membres 
visitaient  163  familles  et  la  caisse  avait  permis 
de  distribuer  au  delà  de  5000  francs. 

Jusqu'à  ce  moment,  ia  bourgeoisie  louvaniste 
s'était  plu  à  accorder  ses  plus  vives  sympathies 
et  à  confier  de  larges  aumônes  à  l'œuvre  uni- 
versitaire, qui  répandait  ses  bienfaits  sur  la 
classe  pauvre  de  notre  ville.  L'heure  était  proche 
cependant  où  nos  concitoyens  allaient  à  leur 
tour  venir  partager,  avec  les  ouvriers  de  la  pre- 
mière heure,  l'insigne  honneur  de  servir  Jésus- 
Christ  dans  la  personne  des  déshérités  du 
"monde. 

Nos  concitoyens  comprenaient  que,  dans  nos 
temps  malheureux,  ce  n'est  point  assez  de 
donner,  même  à  profusion,  le  superflu  de  la  for- 
tune. La  voix  de  la  religion  leur  disait  qu'eux 
aussi  ils  devaient  apporter  leur  pierre  à  l'édifice 
de  la  rénovation  sociale  et  joindre  à  l'aumône 
matérielle  l'aumône  du  dévouement  personnel. 

La  Conférence  St-Pierre  était  fondée.  Elle  fut 
inaugurée  le  15  octobre  1855.  Et,  à  la  fin  de 
l'année  déjà,  grâce  à  ce  puissant  appoint,  on 
comptait  dans  nos  Conférences  133  membres 
actifs  portant  secours  à  183  ménages  ;  les  recettes 
dépassaient  6300  francs. 

Le  15  mars   1857,   grâce  au   zèle  et  aux  dé- 

7. 


(    116    ) 

marches  d'un  des  membres  actifs  de  la  nouvelle 
Conférence  St-Pierre,  nous  avions  le  bonheur  de 
voir  ériger  à  Héverlé  la  Conférence  St-Lambert 
qui,  dès  sa  fondation,  se  trouva  placée  sous  le 
haut  patronage  de  la  Sérénissime  Maison  d'Aren- 
berg. 

D'année  en  année,  notre  petite  armée  se  forti- 
fiait. Bientôt  il  fallut  songer  de  nouveau  à  diviser 
les  conférences  universitaires.  En  1860,  le  Con- 
seil créa  la  Conférence  Ste-Gertrude,  et,  plus 
tard,  en  1868  la  Conférence  St-Michel.  L'année 
1874  vit  naître  enfin  les  Conférences  St-Albert  et 
St- Quentin. 

Voilà,  messeigneurs,  messieurs,  à  quels  résul- 
tats heureux  est  arrivée  l'humble  et  modeste 
institution  de  1844.  Nous  voyons  aujourd'hui  le 
Conseil  particulier  diriger  sept  Conférences 
uniquement  dévouées  à  la  visite  du  pauvre. 
Leurs  ressources  annuelles  s'élèvent  en  moyenne 
à  6000  francs.  300  membres  souscripteurs  ali- 
mentent le  trésor  de  nos  protégés;  le  chiffre 
des  ménages  s'élève  à  280;  les  membres  actifs 
se  répartissent  comme  suit  :  Conférences  uni- 
versitaires, 354;  Conférence  bourgeoise,  66. 

Avions-nous  tort,  messeigneurs,  messieurs,  de 
dire  que  la  Providence  a  prodigieusement'béni 
nos  faibles  efforts  et  récompensé  nos  peines  au 
centuple? 


(     117     ) 

Jusqu'en  1862,  nos  confrères  s'étaient  attachés 
uniquement  à  réaliser  le  but  principal  de  la  So- 
ciété et  à  se  perfectionner,  avec  une  noble  ému- 
lation, dans  la  pratique  de  la  visite  du  pauvre. 

Mais  en  allant  voir  le  pauvre,  chez  lui,  dans 
sa  demeure,  en  s'entretenant  intimement  avec 
lui,  en  lui  donnant  le  pain  du  cœur  qui  relève 
les  courages  chancelants,  qui  remet  dans  la  voie 
droite,  qui  refait  les  ménages  chrétiens,  on  ne 
fut  pas  longtemps  sans  reconnaître  qu'il  se  ren- 
contre chez  le  pauvre,  chez  l'ouvrier,  des  besoins, 
des  nécessités,  réclamant  des  secours  spéciaux. 

L'enfant  au  sortir  de  l'école  est  trop  souvent 
livré  à  lui-même.  L'âge  des  passions  va  venir. 
L'atmosphère  de  la  famille  n'est  pas  toujours 
des  plus  pures.  Il  manque  au  pauvre  petit  un 
guide,  un  protecteur. 

Le  voilà  bientôt  a  l'atelier;  il  rencontre  des 
compagnies  dangereuses;  les  tentations  sont  là. 
D'autre  part  il  va  oublier  le  peu  qu'il  a  appris; 
il  perdra  les  vertus  du  pauvre  :  le  courage,  la 
patience,  la  foi.  Malheur  à  lui  s'il  ne  rencontre 
un  cœur  qui  le  comprenne  et  qui  le  sauve  de 
l'abîme  des  défaillances. 

La  Conférence  Saint  Joseph,  fondée  au  mois 
d'octobre  1862,  n'a  pas  cru,  qu'il  fallait  attendre 
pour  travailler  au  salut  du  pauvre  qu'il  eut 
quitté  les  bancs  de  l'école.  C'est  alors  que  nous 
avons  vu  naître  et  se  développer,  sou3  l'influence 
heureuse  de  maîtres  pieux  et  aimés,  ce  touchant. 


(    118    ) 

atronage  des  enfants  par  des  adolescents.  La 
Conférence  Saint- Joseph,  une  des  plus  belles 
efflorescences  de  la  charité  chrétienne,  a  eu  son 
berceau  au  collège  de  la  Très  Sainte-Trinité. 
Nos  rapports  annuels  vous  ont  initié,  messei- 
gneurs,  messieurs,  à  cette  œuvre  aussi  utile 
qu'intéressante.  Vous  savez  avec  quel  dévoue- 
ment nos  jeunes  confrères  s'occupent  des  élèves 
de  l'école  des  Frères  de  Charité,  comment  ils 
se  font  leurs  maîtres  dans  la  science  de  la  reli- 
gion, avec  quelle  sollicitude  ils  les  encouragent 
dans  leurs  études,  avec  quel  amour  ils  pro- 
diguent à  leurs  chers  protégés  les  innocents 
plaisirs  de  l'enfance.  Laissez-nous  vous  dire 
encore  que  la  Conférence  Saint  Joseph  réussit  à 
réunir  tous  les  ans  un  joli  budget  de  recettes, 
qui  dépasse  3000  francs. 


En  l'année  1867,  nous  avons  tu  s'établir  parmi 
nous  la  Société  des  Ouvriers,  qui  fut  bientôt 
affiliée  à  nos  Conférences  sous  le  nom  de  Confé- 
rence Sainte- Barbe. 

Le  temps  nous  manque  pour  vous  entretenir 
longuement  des  travaux  de  cette  œuvre  sociale 
si  importante.  Qu'il  nous  suffise  de  vous  rappeler 
que  cette  institution  comprend  une  école  domi- 
nicale, un  patronage  et  une  section  pour  les 
adultes.  Là  îe  jeune  ouvrier  entretient  ses  con- 
naissances acquises,  les  développe,  reçoit  d<js 


(    119    ) 

instructions  religieuses  qui  lui  gardent  la  pureté 
de  l'âme  et  la  dignité  de  la  vie;  et.  aux  jours  de 
fête,  il  trouve  au  local  de  la  Conférence  des  dé- 
lassements et  des  jeux  qui  l'arrachent  aux 
dangers  de  la  rue  et  aux  séductions  grossières 
du  cabaret. 

La  Conférence  Sainte  Barbe  compte 40membres 
actifs;  elle  exerce  son  influence  salutaire  sur  3 
à  400  ouvriers,  son  budget  de  recettes  varie 
annuellement  de  2  à  3000  francs. 


D'autres  œuvres  encore  viennent  compléter 
notre  organisation.  Voici  la  Société  de  Saint- 
François  Régis,  qui  s'occupe  de  la  légitimation 
des  unions  illicites  contractées  par  les  pauvres. 
Cette  oeuvre  doit  son  origine  à  la  sollicitude  de 
quelques  membres  de  notre  Société;  et  nos  con- 
frères continuent  à  la  soutenir  de  leurs  deniers. 
A  la  tête  de  la  direction  se  trouve  un  des  révé- 
rends vicaires  de  Louvain,  M.  Tielemans,  que 
l'on  rencontre  partout  où  il  y  a  du  bien  à  faire  et 
qui  ne  songe  jamais  à  ménager,  ni  son  temps,  ni 
ses  peines.  La  Société  de  Saint-François  Régis, 
comme  vous  le  comprenez,  rend  des  services 
signalés  à  nos  protégés. 

Voici  encore  la  Bibliothèque  des  bons  livres, 
si  utile,  indispensable  même  à  notre  époque. 
L'instruction  s'étend  de  jour  en  jour  parmi  le 
peuple.  L'ouvrier  a  soif  de  lire.  Et  quels  dangers 


(    120    ) 

offrent  pour  lui  ces  ouvrages  innombrables  qu'on 
lui  jette  en  pâture  et  dans  lesquels  pullulent 
l'immoralité  et  l'impiété!  Si  l'ouvrier  ne  lit  pas 
de  bons  livres,  si  au  contraire  il  en  dévore  de 
mauvais,  que  deviendront  son  âme,  son  avenir, 
le  bonheur  de  sa  famille  ? 

Aussi  nos  confrères  donnent- ils  tous  leurs 
soins  à  la  Bibliothèque  populaire.  Trente  à  trente- 
cinq  mille  volumes  sont  donnés  chaque  année 
gratuitement  en  lecture.  Malheureusement,  le 
budget  de  cette  œuvre  si  éminemment  morale 
a  faibli  :  il  ne  s'élève  plus  guères  qu'à  1100  fr. 
Puisse  la  charité  catholique  comprendre  qu'il 
lui  faut  relever  largement  cette  institution,  que 
l'on  doit  considérer  à  juste  titre  comme  le  com- 
plément de  V école  catholique. 


Il  est  enfin  une  autre  institution  particulière 
fondée  par  nos  Conférences,  YŒuvre  de  Saint- 
Charles  Borromée. 

Grâce  à  cette  institution,  à  tout  pauvre  qui 
vient  à  mourir  est  assurée  la  célébration  du 
S.  Sacrifice  de  la  Messe  pour  le  repos  de  son  âme. 

Grâce  à  elle  encore,  les  malades  qui  ne  peuvent 
être  soignés  à  l'hôpital  sont  pourvus  de  vin  et 
d'aliments  fortifiants  et  réparateurs. 

Nos  pauvres  ne  sont  pas  les  seuls  à  jouir  de 
ce  bienfait.  Nous  mettons  à  la  disposition  du 
clergé  de  la  ville  —  toujours  si  sympathique  et 


(     ï?l     ) 

si  dévoué  à  notre  œuvre  —  des  bons  de  bouillon 
et  de  viande,  qu'il  lui  est  loisible  de  distribuer  à 
tout  malade  indigent  qu'il  vient  à  rencontrer 
dans  ses  visites  pastorales. 


Nos  Conférences  pratiquentréglementairement 
les  réunions  et  les  visites  hebdomadaires.  Elles 
célèbrent  avec  ponctualité  les  fêtes  de  la  Société. 

Le  dimanche  de  la  Fête-Dieu,  on  est  heureux 
de  voir  nos  confrères  accompagner,  en  très 
grand  nombre,  avec  des  flambeaux  la  procession 
du  T. -S.  Sacrement,  faisant  ainsi  profession  pu- 
blique de  leur  foi. 

Lorsque  le  Conseil  songea  à  introduire  parmi 
nos  Conférences  cette  pieuse  pratique,  on  put 
facilement  compter  les  confrères  qui  répondirent 
au  premier  appel.  Ils  étaient  dix.  Aujourd'hui 
c'est  par  centaines  que  nos  membres  accom- 
pagnent le  cortège  du  Roi  des  rois. 

Quand  on  veut  pour  Dieu,  on  réussit  toujours 
avec  l'aide  de  Dieu. 

Voilà,  messeigneurs,  messieurs,  le  rapide  his- 
torique de  nos  Conférences. 

Gloire  et  reconnaissance  à  la  divine  Provi- 
dence et  à  notre  saint  Patron.  Les  bénédictions 
n'ont  pas  manqué  à  notre  œuvre. 

Mais  ces  bénédictions  ne  doivent  pas  être  seu- 


(     122    ) 

letnent  pour  nous  une  consolation  et  un  encou- 
ragement. Elles  nous  créent  d'impérieuses  obli- 
gations, le  devoir  de  ne  pas  nous  arrêter  dans 
l'exercice  de  la  charité  et  de  la  propagande 
catholiques,  le  devoir  de  marcher  résolument 
en  avant. 

Ce  qui  a  été  accompli  n'est  rien  en  présence 
de  ce  qui  reste  a  faire.  Pour  une  misère  sou- 
lagée, que  de  souffrances  non  consolées  ! 

Le  Mal,  sous  toutes  ses  formes,  élargit  son 
cercle  envahissant.  Il  veut  dépouiller  la  société 
de  l'esprit  religieux,  pour  la  pouvoir  ainsi  livrer 
impunément,  sans  défense,  à  la  merci  des  pas- 
sions les  plus  barbares. 

C'est  à  l'àme  du  chrétien  que  le  Mal  s'attaque 
et  ses  premiers  coups  sont  dirigés  contre  l'âme 
de  l'enfant.  Ne  dirait- on  pas  qu'en  proie  au  plus 
fol  délire  il  s'élance  de  nos  jours  à  un  assaut 
suprême,  qui  doive  terminer  la  lutte? 

Soldats  du  Christ,  votre  place  est  marquée 
dans  cette  mêlée  furieuse. 

Dieu  vous  a  comblé  de  ses  dons  ;  il  vous  a  pré- 
servé de  l'erreur;  il  vous  a  gardé  la  foi;  il  vous 
a  armé  des  vertus  chrétiennes  et  pacificatrices, 
afin  que  vous  vous  dépensiez  à  faire  triompher 
sa  cause  sacrée  et  à  sauver  ses  enfants  égarés  et 
opprimés. 

Fils  de  saint  Vincent  de  Paul,  voilà  votre  mis- 
sion. Cette  mission,  sachez  dignement  et  com- 
plètement la  remplir.    Et,  vous   la   remplirez 


(     123    ) 

dignement,  n'en  doutez  point,  si,  ne  vous  ap- 
puyant que  sur  Dieu,  vous  reconnaissez,  dans 
toute  l'humilité  de  vos  cœurs,  que  par  lui  même 
l'homme  ne  peut  rien  et  que  toute  force  lui  vient 
d'en  haut. 


Societas  Philologa  Lovaniensis. 

Illustrissimus  ac  Revercndissimus  Dom.  C  Pie- 
raerts,  Rector  magnificus,  Prœses  ad  hon. 

Illustrissimus  ac  Reverendissimus  Dom.A.J.  Na- 
mèche,  Rector  emeritus,  Prœses  ad  hon. 

P.  G.  H.  Willems,  professor  ordinarius,  Prœses. 

Fr.  Collard,  professor  ordinarius,  VicePrœsid. 

Léo  Bethune,  Alostanus,  phtl.  et  litt.  cand.,  p.  t. 
a  Secret. 

Socii. 

Victor  Brants,  prof,  ordin.,  ex-secret.  (1874-75). 
Johannes  Terrens,  ex  Waldbillig  (Magni  Duc. 

Lucilib.),  philos,  et  litt.  candidatus. 
Johannes  Petrus  Biwer,  ex  Remich  (Magni  Duc. 

Lucilib.),  philos,  et  litt.  candid. 
Rev.  Edmundus  Remy,  Sonegiensis,  philologie 

licentiatus. 
Rev.  Leonardus  Lootens,  ex  Anseghem,  philo- 
logie baccalaureus. 
Alphonsus  Roegiers,  Teneremundanus,  phil.  et 

iitt.  studiosus. 
Alfredus  De  Groote,  Gerardimontensis,  id. 
Augustus  Bertrand,  Bullionensis,  id. 
Rev.  Adrianus  Couwenbergh,  ex  Hoeven  (Ba- 

tavus),  id. 
Rev.  Alphonsus  Dassonville,ex  Heule,  philologie 

studiosus. 


(     125    ) 

Rev.  Ignatius  Cordonnier,  ex  Baelen,  id. 
Rev.  Theophilus  Delanote,  ex  Haringhe,  id. 
Rev.  Camillus  Depoorter,  ex  Castro  (Fland.  occ), 

id. 
Michael  Meyers,  ex  Boxnorn  (Magni  Duc.  Lu- 

cilib.),  philos,  et  litt.  stud. 
Michael   Glaesener,  ex   Wilwerdingen  (Magni 

Duc.  Lucilib.),  id. 

Qui  olim  socii  feure. 

Car.  Michel,  Tornacensis,  phil.  et  litt.  doctor, 

lector  univers.  Leodiensis,  ex-secret.  (1873-74). 
Eug.  Hubert,  Lovaniensis,  phil.  et  litt.  doctor, 

professor  athensei  Leodiensis. 
Léo  De  Bruyn,  Lovaniensis,  phil.  et  litt.  doctor. 
Petr.  Sturm,  ex  Bivange  (Magni  Duc.   Lucili- 

burg.),  phil.  et  litt.  doct.,  professor  progym- 

nasii  Dikirchensis. 
Rev.  Johannes  Vanden  Weghe,  ex  Ledeghem, 

philolog.  licentiatus,  professor  collegii  Pope- 

ringh. 
Rev.  Alf.  Segers,  ex  Appels,  philolog.  licentiatus, 

rector  coll.  Gerardimont. 
Joh.  Petr.  Bestgen,  ex  Hollerich  (Magni  Duc- 

Lucilib  ),  phil.  et  litt.  doctor,  lector  in  Athe- 

naoo  Luciliburg. 
Rev.  Celest.  Wadeleux,  ex  Brée,  philolog.  licen- 
tiatus, professor  seminarii  Sancto-Trudonen- 

sis,  ex-secret.  (1875  76). 


(     126    ) 

Rev.  Léo  Van  Dorpe,  ex  Zevecote,  philolog.  li- 
centiatus,  professor  collegii  Poperinghensis. 

Rev.  Victor  Bourmanne,  ex  Blehin,  philolog. 
lîcentiatus. 

Josephus  Habran,  ex  Sancta-Maria  (Etalle),  phil. 

et  litt.  doctor,  professor  athenaei  Bullionensis, 

ex- secret.  (1876-77). 
Eduardus  Houtart,  ex  Montibus  ad  Sabim,  phil. 

et  litt.  atque  juris  doctor,  ex-secret.  (1877-78). 
Rev.  Henricus  Eggers,  Monasteriensis,  philolo- 
gie doctor. 
Rev.  Arthur  Vermeersch,  ex  Ertvelde,  doct.  jur. 

et  scient,  polit.,  ex  secret.  (1878  79). 
Ludovicus  Simons,  Ruremondensis,  phil.  et  litt. 

doct.,  professor  athensei  Virtonensis. 
Constantinus   Gelders,  Lewensis,  phil.   et  litt. 

doct.,  professor  coll.  Diesthem. 
Desiderius  Petit,  ex  Wodecq,  phil.  et  litt.  doct., 

professor  coll.  Diesthem. 
Nicolaus  Walch,  ex  Niederpallen  (Magni  Duc. 

Luciliburg.),  phil.  et  liit.  doct.,  professor  athe- 
naei Virtonensis. 
Constantinus  Nannan,  ex  Redu,  phil.  et  litt.  doct. 

juris  stud.  in  univers.  Leodiensi. 
Gulielmus  Streel,  ex  Alleur,  phil.  et  litt.  atque 

juris  doct.,  ex  secret.  (1879-80). 
Johannes  Dubois,  ex  Barnich,  phil.  et  litt.  atque 

juris  doct.,  ex-secret.  (1880-1881). 
Julius  Van  Biervliet,  Brugensis,  phil.  et  litt.  doct. 

ex-secret.  (1881-1882). 


(     127    ) 

Edmundus  Cordewener,  Mosaetrajectinus,  phil. 

et  litt.  doct. 
Petrus  Doppler,  Mosœtrajeetinus,  phil.  et  litt. 

cand.,  ex-ag.  vices  secret.  (1882  83). 
Van  Ryckelen,   Augustus,  ex    Halle-Boyenho- 

ven,  phil.  et  litt.  doct. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIETAS  PHI- 
LOLOGA  de  l'Université  catholique, 
pendant  l'année  académique  1882- 
1883,  par  M.  P.  DOPPLER,  candidat 
en  philosophie  et  lettres,  f.  f.  de  se- 
crétaire. 

Messieurs, 

[1  a  plu  à  Dieu  de  rappeler  à  lui,  dans  la  fleur 
de  L*âge,  notre  regretté  condisciple  M.  Joseph 
Vandenbroeck,  qui  fut  le  secrétaire  de  la  Socie- 
tas  Philologa  pendant  la  dernière  année.  Cettft 
perte  sensible  et  imprévue  est  la  cause  pour 
laquelle  notre  Président  m'a  chargé  de  vous  pré- 
senter le  rapport  des  travaux  de  l'année  acadé- 
mique qui  vient  de  s'écouler. 

Conformément  au  but  que  notre  Société  se 
propose,  la  majeure  partie  de  nos  séances  a  été 
consacrée  à  l'étude  en  commun  d'un  auteur 
classique  et  à  l'analyse  d'articles  choisis,  parus 
dans  les  différentes  revues  philologiques  du 
pays  et  de  l'étranger. 

L'auteur  qui  a  été  l'objet  de  nos  études  pendant 
l'année  écoulée,  est  un  des  grands  écrivains  de 
l'antiquité  classique,  Horace.  Nous  avons  étudié 
plusieurs  odes  du  lr  livre.  Après  la  traduction 
et   les    explications    historiques    et    lexicogra- 


(    129    ) 

phiques,  nous  nous  sommes  efforcés,  pour  chaque 
ode  en  particulier,  d'en  déterminer  le  but,  d'en 
préciser  l'idée  fondamentale  pour  saisir  l'unité, 
dont  la  connaissance  est  nécessaire  à  l'intelli- 
gence des  diverses  parties.  Ensuite  nous  avons 
abordé  la  critique  du  texte  et  l'examen  des  va- 
riantes. Cette  étude  a  absorbé  bon  nombre  de 
nos  séances  et  elle  a  été  suivie  avec  autant  d'in- 
térêt que  d'utilité. 

Les  analyses  des  différentes  revues,  présentées 
par  les  membres  de  la  Société,  ont  été  nom- 
breuses. Faites  avec  zèle  et  attention,  elles  ont 
souvent  donné  lieu  à  des  observations  et  à  des 
discussions  fort  intéressantes:  aussi  n'ont-elles 
pas  peu  contribué  à  nous  tenir  au  courant  du 
mouvement  philologique. 

Diverses  circonstances  ont  empêché  les  mem- 
bres de  la  Société  de  présenter  cette  année  des 
travaux  originaux. 

Dans  une  de  nos  séances,  notre  président, 
M.  le  professeur  Willems,  nous  a  communiqué 
les  résultats  des  études  de  Keil  sur  le  classement 
des  manuscrits  de  Pline  le  Jeune. 

Ces  manuscrits  se  divisent  en  trois  groupes  : 

1°  Les  manuscrits  qui  contiennent  les  lettres. 

2°  Ceux  delà  correspondance  de  Pline  etTrajan. 

3°  Ceux  qui  comprennent  le  panégyrique. 

Quant  aux  manuscrits  de  la  première  catégo- 
rie, ils  se  divisent  en  trois  classes  :  a)  les  ma- 
nuscrits qui  contiennent  les  neuf  livres  d'épîtres  ; 


(    130    ) 

b)  les  manuscrits  appelés  -  manuscrits  des  cent 
lettres,  »  c'est-à-dire  ceux  qui  contiennent  les 
lettres  depuis  la  lre  jusqu'à  la  6me  du  5e  livre 
avec  omission  de  la  27me  du  4me  livre  ;  c)  les  ma- 
nuscrits dans  lesquels  le  8rae  livre  est  omis,  le  9me 
prenant  la  place  du  8me. 

Quant  au  second  groupe,  il  n'en  existe  plus  de 
manuscrits  connus.  Au  xve  siècle  il  y  en  avait 
un  en  France,  qui  fut  transporté  de  là  en  Italie, 
mais  que  l'on  n'a  plus  retrouvé. 

Les  manuscrits  du  troisième  groupe  se  divisent 
en  deux  classes,  dont  la  première  comprend  des 
manuscrits  assez  nombreux  du  xve  siècle,  et  la 
seconde  se  compose  de  quelques  feuilles  palimp- 
sestes découvertes  au  commencement  de  ce 
siècle.  Après  un  coup  d'œil  sur  la  valeur  rela- 
tive de  ces  différents  manuscrits,  M.  le  profes- 
seur a  terminé  cette  étude  par  un  exposé  résumé 
des  différentes  éditions  de  Pline. 

Me  conformant  à  la  tradition,  qui  veut  que 
le  secrétaire  ajoute  à  la  revue  des  travaux  de 
l'année  une  étude  personnelle,  j'ai  résolu  de 
traiter  brièvement  une  question  qui  se  rapporte 
à  l'art  militaire,  savoir  l'étude  des  sièges  chez 
les  anciens. 

L'idée  claire  et  nette  du  siège  d'une  ville  aux 
temps  héroïques  nous  est  fournie  dans  l'Iliade. 
L'ennemi  conduit  son  armée  devant  la  ville;  les 
assiégés  font  le  matin  une  sortie,  s'engagent 
avec  l'ennemi  avec  des  alternatives  de  succès  et 


(     131     ) 

de  revers,  jusqu'à  ce  que  le  soir  ils  se  retirent 
derrière  les  remparts  de  leur  ville.  Pendant  dix 
ans  les  Grecs  restèrent  en  permanence  devant  les 
murs  de  Troie,  et  cependant  la  ville  ne  fut  prise 
que  par  le  stratagème  si  connu  du  cheval  de  bois. 
L'art  de  faire  le  siège  d'une  ville  n'existait  pas 
encore.  Jusqu'à  l'époque  des  guerres  persanes  les 
grandes  villes  de  la  Grèce  n'avaient  que  des  cita- 
delles (xKpoTtoXeiç),  et  il  n'était  guère  possible  à 
l'ennemi  de  s'en  emparer  si  ce  n'est  par  strata- 
gème, surprise  ou  trahison.  Même  après  qu'A- 
thènes et  à  son  exemple  les  autres  capitales  des 
états  grecs  se  furent  entourées  de  fortifications, 
l'art  du  siège  ne  pouvait  faire  que  des  progrès 
lents  :  attendu  que  les  campagnes  ne  duraient  que 
l'été  et  qu'au  commencement  de  l'hiver  l'armée 
assiégeante  retournait  dans  son  pays.  Athènes 
même  succomba  plus  souvent  par  misère  et  par 
trahison  que  par  la  tactique  de  l'ennemi 

A  l'origine,  il  en  était  de  même  en  Italie.  Là 
aussi  chaque  ville  avait  bâti  une  citadelle 
(arx)  et  souvent  sur  des  hauteurs  inaccessibles. 
Ces  citadelles  protégeaient  les  villes  contre  les 
attaques  des  Romains,  et  à  l'approche  de  l'hiver 
la  retraite  de  l'ennemi  délivrait  les  assiégés. 

Cependant  cette  situation  fut  bientôt  modifiée. 
Le  siège  de  Veji  fut  continué  pendant  l'hiver 
malgré  l'opposition  des  tribuns  de  la  plèbe.  Pour 
se  garantir  contre  les  attaques  des  peuples  amis 
de  Veji,  l'armée  romaine  entoura  son  camp  de 


(     132    ) 

deux  remparts,  l'un  du  côté  de  la  ville,  l'autre 
du  côté  opposé.  Cette  tactique  fut  maintenue  et 
développée  dans  la  suite. 

Ces  remparts  consistaient  en  des  retranche- 
ments (loricœ),  pourvus  de  crénaux  (pinnœ). 
De  distance  à  distance  s'élevaient  des  tours.  Au 
delà  du  rempart  on  creusait  un  fossé  peu  large 
et  peu  profond,  défendu  par  des  palissades  (cippî). 
Si  l'eau  ne  faisait  pas  défaut,  on  en  remplissait 
un  second  fossé.  Devant  les  fossés  on  creusait 
des  fosses  de  trois  pieds  de  profondeur,  dans 
lesquelles  on  enfonçait  des  pieux  pointus  et  en- 
durcis au  feu,  et  à  l'entour,  des  tiges  pointues 
[stimuli).  A  certaines  distances,  en  deçà  des 
remparts,  se  trouvaient  des  postes  fortifiés, 
d'où  l'on  pouvait  venir  immédiatement  au  se- 
cours des  points  menacés  (Caes.  b.  g.  7,  69).  Un 
tel  blocus  coupant  tout  secours  du  dehors,  obli- 
geait souvent  une  ville  à  se  rendre. 

Les  assiégés  de  leur  côté  tâchaient  d'em- 
pêcher les  plans  de  l'ennemi.  Ils  creusaient  des 
voies  souterraines  qui  passaient  sous  les  lignes 
ennemies,  et  ils  détruisaient  les  travaux  à  mesure 
qu'ils  s'exécutaient.  Ou  bien  ils  faisaient  des 
sorties  pour  démolir  de  vive  force  les  remparts 
à  demi  achevés  et  peur  mettre  le  feu  aux  con- 
structions en  bois. 

Si  le  blocus  ne  réussissait  pas,  l'assiégeant 
essayait  l'assaut.  Les  soldats  marchaient  vers 
les  murs  en  rangs  serrés  et  élevant  les  boucliers 


(     133    ) 

au-dessus  de  leurs  têtes,  de  manière  à  former  un 
toit  {testudo),  pour  se  protéger  contre  les  pro- 
jectiles des  assiégés.  Arrivés  au  pied  des  rem- 
parts, ils  tâchaient  d'y  pratiquer  une  brèche 
pour  y  entrer.  De  leur  côté  les  ennemis  lançaient 
sur  les  assiégeants  des  pierres,  des  projectiles, 
etc.  Ailleurs,  on  dressait  des  échelles  (scalce) 
contre  les  remparts  pour  les  escalader.  Les 
assiégés  tâchaient  de  les  en  précipiter  au  moyen 
de  fourches  {furcœ)  et  de  crochets  {luppi),  ou  en 
jetant  sur  eux  de  l'eau  bouillante  et  de  la  poix 
fondue. 

Pour  le  siège  de  villes  mieux  fortifiées,  l'as- 
siégeant se  servait  de  machines  de  guerre,  spé- 
cialement du  bélier  (xpiôç,  aries),  il  creusait 
des  galeries  souterraines  et  construisait  des 
tour;;. 

En  travaillant  aux  galeries  souterraines,  les 
soldats  étaient  protégés  contre  les  traits  des 
assiégés  par  un  hangar  en  bois  (yô.ûvr,  dfapncrtç), 
dont  le  toit,  recouvert  de  peaux  mouillées,  des- 
cendait jusqu'à  terre.  Ces  galeries  souterraines 
(cuniculus  ùitôpuypa)  allaient  parfois  depuis  les 
remparts  du  camp  jusqu'aux  remparts  de  la 
ville.  Arrivés  là,  les  assiégeants  pratiquaient 
des  brèches  dans  les  fondations  des  remparts, 
et  étayaient  ceux-ci  au  moyen  de  poutres  pour 
prévenir  un  écroulement  immédiat.  Le  travail 
étant  achevé,  le  feu  était  mis  aux  poutres,  et  le 
mur  de  la  ville  s'écroulait.  Parfois  aussi  la  gale- 


(     134    ) 

rie  souterraine  était  continuée  jusque  dans  l'in- 
térieur de  la  ville,  et  permettait  à  l'ennemi 
d*y  entrer  pendant  la  nuit.  Les  assiégés,  de 
leur  côté,  dès  qu'ils  avaient  connaissance  des 
travaux  de  l'ennemi,  tâchaient  de  découvrir  la 
direction  de  la  galerie  souterraine  au  moyen 
de  minces  plaques  de  métal  qu'ils  plaçaient  à 
plusieurs  endroits  le  long  des  remparts  ou  dans 
les  fossés  qui  les  entouraient.  Les  coups  des 
mineurs  (cunicularii)  faisant  résonner  ces 
plaques,  l'endroit  de  la  galerie  était  découvert. 
Dès  lors  les  assiégés  allaient  au  devant  de  l'en- 
nemi en  creusant  des  contre- galeries.  Quelque- 
fois il  en  résultait  des  combats  souterrains,  mais 
le  plus  souvent  l'ennemi  était  chassé  de  la  galerie 
par  la  fumée,  par  des  abeilles  ou  des  guêpes. 
Les  grandes  machines  de  siège  étaient  la  ter- 
rasse {agger)  et  la  tour  (turris).  La  terrasse 
était  élevée  près  des  remparts  de  la  ville  assiégée 
à  une  hauteur  considérable,  de  manière  à  mettre 
les  assiégeants  de  niveau  avec  les  assiégés  qui 
défendaient  les  remparts,  et  à  leur  permettre 
d'examiner  les  mesures  de  défense  prises  à  l'in- 
térieur de  la  ville.  L'assiégé  tâchait  de  couper 
la  vue  sur  l'intérieur  de  la  ville  par  des  toiles 
{sayœ)  et  des  nattes  de  poil  de  chèvres  [cilicia) 
tendues  entre  les  crénaux  :  ou  bien  par  de  grands 
feux  entretenus  sur  les  murs,  ou  enfin  par  de 
nouvelles  constructions  qui  surpassaient  Y  agger 
ennemi.  Efforts  inutiles.  Au  bout  de  la  terrasse 


(     135    ) 

s'élevaient  l'une  après  l'autre  des  tours  qui  do- 
miuaient  absolument  les  environs.  Les  assiégés 
cherchaient,  il  est  vrai,  à  les  détruire  ou  à  les 
incendier,  soit  par  des  soldats  que  des  cordes 
descendaient  la  nuit,  soit  par  des  projectiles  in- 
flammables, dont  les  plus  petits  (malleoli)  étaient 
lancés  par  la  main,  les  plus  grands  (falarïcœ) 
par  des  machines.  Mais  les  tours  étant  solide- 
ment construites  et  garanties  contre  l'action  du 
feu,  les  assiégés  ne  parvenaient  que  fort  rare- 
ment à  leur  but. 

L'art  du  siège  et  des  fortifications  lit  de  no- 
tables progrès  par  l'invention  et  l'application  de 
grandes  machines  de  guerre.  Denys  de  Syracuse, 
se  préparant  à  faire  la  guerre  aux  Carthaginois, 
avait  ouvert  un  concours  entre  tous  les  savants, 
versés  dans  l'art  militaire.  Ce  concours  donna 
lieu  à  des  inventions  nouvelles,  qui  furent  en- 
suite appliquées  et  développées  par  les  Romains. 

Les  villes  étaient  dès  lors  fortifiées  de  la  ma- 
nière suivante  : 

Entre  deux  remparts  on  élevait  un  troisième, 
large  de  vingt  pieds,  de  telle  manière  que  l'épau- 
lement  extérieur  était  plus  élevé  et  en  pente  du 
côté  de  la  ville.  La  couronne  corona)  du  mur 
devait  être  assez  large  pour  porter  les  défenseurs 
et  les  machines.  Un  tel  mur,  dont  la  hauteur 
normale  était  de  30  pieds,  résistait  mieux  aux 
coups  du  bélier,  et  même  si  la  muraille  de  devant 
était  percée,  l'ennemi  se  heurtait  contre  la  se- 

8. 


(    136    ) 

conde.  On  construisait  en  outre  à  des  intervalles 
de  150  à  300  pieds  des  tours  d'une  structure 
solide,  de  forme  ronde  ou  angulaire  :  outre  les 
ouvertures  ordinaires,  ces  tours  en  avaient  de 
plus  grandes  'Jj'jpiâîz,  fenestrœ),  pour  le  passage 
des  projectiles  de  grand  calibre,  et  qui  se  fer- 
maient au  moyen  de  rouleaux  (xa/ûu^ara), 
pour  empêcher  l'entrée  de  l'ennemi. 

C'était  une  grande  difficulté  pour  les  assiégés 
de  bien  défendre  les  portes,  qui  ordinairement 
étaient  attaquées  en  premier  lieu.  Elles  étaient 
protégées  contre  des  tentatives  d'incendie  par 
des  ferrures  ou  par  des  aspersions  d'eau. 
De  chaque  côté  se  trouvait  une  tour  fort  solide. 
Elles  étaient  encore  protégées  par  des  remparts 
(propugnacula)  construits  devant  la  porte,  pour 
retenir  l'ennemi  qui  poursuivait  les  assiégés 
après  une  sortie  infructueuse.  Pour  empêcher 
l'ennemi  d'investir  la  ville  de  trop  près,  on  con- 
struisait des  ouvrages  avancés  \ppo~eiyj.au.cc:a.), 
auxquels  on  faisait  servir  autant  que  possible 
les  accidents  naturels  du  terrain. 

Pour  s'emparer  de  telles  forteresses,  l'assié- 
geant devait  disposer  de  plus  grandes  machines 
et  de  plus  forts  toits  de  défense.  Ces  derniers 
étaient  les  vineœ,  musculi,  plutei  et  les  testu- 
dînes. 

i)  Les  vineœ  avaient  huit  pieds  de  hauteur, 
seize  de  longueur  et  sept  de  largeur.  Elles 
étaient  composées  de  quatre  à  dix  poutres  et 


(    137    ) 

formaient  une  sorte  de  portique  (porticus.  Cœs. 
b.  g.  2.  2).  Leur  toit  était  ordinairement  plat, 
mais,  le  plus  souveDt,  double,  fait  de  planches 
et  d'argile.  Trois  côtés  étaient  fermés  par  des 
claies  de  saule  et  le  tout  était  abrité  contre  le 
feu  de  la  manière  habituelle.  Les  poutres  étant 
pointues  en  bas,  pour  être  fixées  dans  le  sol,  les 
vineœ  devaient  être  transportées  à  l'endroit 
voulu.  Plus  tard  ,  on  les  roulait.  Quelquefois 
elles  remplaçaient  les  musculi;  de  là  ces  deux 
genres  de  toits  sont  parfois  confondus  chez  les 
auteurs  anciens  {Tac.  hist.  2.  2). 

2)  Les  musculi  sont  employés. pour  les  grands 
travaux  de  creusement,  d'où  aussi  leur  nom.de 
testudines  fossariœ.  De  hauteur  peu  élevée,  ils 
ont  quelquefois  la  longueur  de  60  pieds.  Les 
deux  côtés  sont  pourvus  de  claies  et  de  peaux 
mouillées  et  le  toit  est  fait  de  briques  et  d'argile. 
Devant  il  y  a  un  toit  de  forme  triangulaire  qui 
s'avance  jusqu'à  terre.  Ils  sont  portés  sur  des 
rouleaux. 

3)  Les  plutei  n'étaient  que  de  simples  murs 
mi-circuiaires  ou  acgulaires.  Ils  se  meuvent  au 
moyen  de  trois  roues.  Derrière  eux  les  fron- 
deurs et  les  archers  s'abritent  contre  les  flèches 
des  assiégés. 

4)  Testudo.  Vitruve  dérive  le  nom  de  cette 
machine  de  son  mouvement  lent,  de  sa  ressem- 
blance avec  la  tortue,  puisque,  comme  celle-ci, 
le    bélier   qui   se   trouve  dans   cette   machine 


(     138    ) 

avance  et  retire  la  tête.  Les  testudines  ont  une 
double  destination  et  de  là  la  diversité  de  leurs 
formes,  a)  Les  testudines  arietariœ  %ekûvat 
xpiôyopot ,  littéralement  «  tortues  qui  portent  le 
bélier»,  destinées  à  abriter  le  bélier  et  le  per- 
sonnel qui  le  manœuvre.  Elles  doivent,  par  con- 
séquent, avoir  une  certaine  hauteur.  Par  devant 
elles  sont  ouvertes  pour  que  le  bélier  puisse  tra- 
vailler librement, mais  elles  sontrecouvertes  d'un 
auvent  qui  détourne  les  projectiles  de  l'ennemi. 
Souvent  au-dessus  du  toit  s'élève  encore  une 
tour  de  plusieurs  étages.  L'étage  inférieur  con- 
tient de  l'eau  pour  éteindre  l'incendie,  qui  pour- 
rait se  produire.  Les  autres  étages  sont  remplis 
d'archers  et  de  ballis'es  pour  attaquer  et  re- 
pousser les  défenseurs  du  mur.  qui  cherchent  à 
écarter  les  coups  du  bélier.  Ces  testudines  sont 
fixées  à  l'endroit  destiné  au  moyen  de  pieux 
enfoncés  dans  la  terre  pour  que  la  réaetion.  pro- 
duite par  les  coups  du  bélier,  ne  les  fasse  reculer. 
b)  Une  autre  sorte  de  tortues  étaient  les  tes- 
tudines aggestitiœ  {-/Ùmvxi  ^owrpt^eç]  qui  pro- 
tégeaient les  soldats  occupés  aux  travaux  de 
terrassement.  Elles  n'avaient  pas  la  hauteur  des 
testudines  arietariœ.  Leur  auvent  venait  jusqu'à 
terre.  Comme  elles  ne  devaient  pas  s'approcher 
aussi  près  des  murs  que  les  autres,  leur  toit  n'était 
pas  de  la  même  solidité.  Les  tours  placées  sur  les 
testudines  devenaient  de  plus  en  plus  colossales. 
Dès  lors  on  ne  les  construisait  plus  au  pied  des 


(     139     ) 

murs,  mais  derrière  la  ligne  des  retranchements, 
d'où  on  les  roulait  à  la  hauteur  voulue.  De  là 
leur  nom  de  turres  ambulatoriœ. 

Il  faut  en  distinguer  les  tours  transportables 
[nûpyot  fopyjTOi} ,  qui  d'une  structure  plus  légère 
pouvaient  être  démontées  et  amenées  pièce  par 
pièce.  On  en  faisait  usage  pour  attaquer  immé- 
diatement des  places  moins  fortes,  ce  à  quoi  les 
autres  ne  pouvaient  servir,  puisqu'elles  n'étaient 
construites  que  sous  les  murs  et  différemment 
pour  chaque  forteresse.  Il  faut  en  distinguer  en- 
core les  tours  appelées  ekeizoksiq  ,  qui  datent  de 
Démétrius  Poliorcète  et  dont  la  construction 
plus  solide  était  en  état  de  supporter  les  lourds 
projectiles  des  ballistes. 

La  hauteur  des  tours  mobiles  dépend  de  celle 
des  remparts  assiégés  et  de  la  situation  des  lieux 
où  elles  sont  érigées.  Elle  est  d'ordinaire  de  90à 
180  pieds.  Elles  ont  de  dix  à  vingt  étages  et  sont 
garanties  contre  l'incendie.  Aux  étages  infé- 
rieurs on  fait  provision  d'une  grande  quantité 
d'eau.  Plus  tard  à  l'étage  inférieur  était  placé 
un  bélier  et  aux  étages  supérieurs  de  petites 
ballistes.  Les  différents  étages  communiquaient 
entre  eux  au  moyen  d'escaliers  et  d'échelles  et 
avaient  chacun  un  couloir  de  trois  pieds  de  lar- 
geur. A  la  hauteur  des  murs,  ces  tours  avaient» 
pour  y  êire  abattu,  un  pom{sambuca,  oopjSûxq, 
£7ii(5a9p!x).  Les  assiégés  s'efforçaient  de  les  dé- 
truire, ou  d'en  arracher  les  défenseurs  par  des 


(    140    ) 

crochets  {lupi).  Ils  leur  jetaient  même  du  sable 
ardent,  qui,  pénétrant  dans  les  jointures  de  l'ar- 
mure, leur  causait  de  grandes  souffrances. 

Il  importait  à  l'assiégeant  d'avoir  une  con- 
naissance exacte  de  la  situation  intérieure 
de  la  ville.  A  cet  effet  il  employait  un  levier 
.semblable  à  ceux  avec  lesquels  on  puise  l'eau. 
A  l'une  des  extrémités  est  attachée  une  corbeille 
remplie  de  soldats.  En  déprimant  l'autre  extré- 
mité, on  élevait  la  corbeille  de  soldats,  et  ceux-ci, 
de  la  hauteur  où  ils  étaient  élevés,  planaient  sur 
l'intérieur  de  la  ville. 

Telles  sont,  messieurs,  les  différentes  phases 
par  lesquelles  l'art  du  siège  ou  la  Poliorcétique 
a  passé  dans  l'antiquité. 


SOCIETE  LITTERAIRE 
de  lUniversité  catholique  de  Louvain. 


Présidents  d'honneur,  Mgr  Namèche,  recteur 
émérite,  et  Mgr  Pieraerts,  recteur  de  l'Uni- 
versité. 

Commission  directrice. 

Président,  M.  F.  Lefebvre,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres. 

lr  Vice- Président,  M.  Descamps,  professeur  à  la 
Faculté  de  droit. 

2d  Vice- Président,  M.  Ch.  Nagels,  étudiant  en 
droit. 

Secrétaire,  M.  V.  Hanotieau,  étudiant  en  droit. 

Trésorier,  M.  Herdewyn,  étudiant  en  droit. 

Bibliothécaire,  M.  Anciaux,  étudiant  en  théo- 
logie. 

Membre,  M.  de  Monge,  professeur  à  la  Faculté 
de  philosophie  et  lettres. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  LITTÉ- 
RAIRE de  lUniversité  catholique  de 
Louvain,  pendant  l'année  académique 
1882-1883,  fait  au  nom  de  la  Commis- 
sion directrice  (t)  par  M.  Ch.  NAGELS, 
secrétaire. 

Messieurs, 

Avant  de  vous  faire  rapport  sur  les  travaux 
de  la  Société  Littéraire  pendant  Tannée  1882-1883, 
je  dois  remplir  un  devoir  douloureux,  imposé 
par  l'événement  pénible  qui  a  apporté,  cette 
année,  la  désolation  et  le  deuil  dans  la  grande 
famille  universitaire.  Si,  pour  ne  pas  attrister 
par  une  pensée  amère  le  souvenir  de  Tannée 
brillante  que  nous  venons  de  traverser,  j'avais 
pu  hésiter  à  vous  parler  du  membre  éminent 
que  nous  avons  perdu,  M.  le  professeur  Poullet, 
je  n'aurais  pu  m'empècher  de  rencontrer  son 


(1)  La  commission  c'ait  composée  comme  suit  : 

M.  le  profi  sseur  F.  M.  E.  Lei'ebvre,  président  ;  M. le  professeur  Des- 
camps,  \'  vice-présideut ,  M.Vollen,  2d  vice-président;  M.  Ch.  Nagels, 
secrétaire;  M.  Hanotieau,  trésorier;  M.  Solvyns,  bibliothécaire  ; 
M.  le  professcir  E.  Poullet,  membre.  —  Dans  la  séance  du  30  jan- 
vier, le  regrette  M.  Poullet  a  été  remplacé  par  M.  le  professeur 
L.  de  Mouge. 


(    143    ) 

souvenir  vivant  parmi  nous.  Ce  n'est  pas  mon 
silence  qui  eût  pu  dissimuler  à  votre  mémoire 
et  a  votre  cxur  le  vide  immense  qu'a  laissé  au 
milieu  de  nous  celui  qui  fut  notre  professeur 
aimé  et,  j'ose  le  dire,  notre  ami  vénéré. 

Je  ne  dirai  pas  les  qualités  et  les  talents  qui 
distinguaient  M.  EJra.  Poullet  :  ce  serait  faire 
injure  à  vos  sentiments  que  de  les  rappeler.  Je 
me  bornerai  à  dire  que  la  Société  Littéraire 
pleure  un  ami  dévoué  et  sincère;  un  membre 
éminent  dont  le  concours  lui  fut  assuré  depuis 
le  jour  déjà  lointain  où  il  lui  donna,  dans  une 
étude  remarquée,  les  prémices  des  savants  tra- 
vaux qui  devaient  plus  tard  illustrer  son  nom; 
un  maître  enfin  qui  pendant  sa  trop  courte  car- 
rière donna,  dans  sa  vie  publique  comme  dans 
sa  vie  privée,  l'exemple  de  toutes  les  vertus 
chrétiennes. 

Que  le  Très-Haut  recueille  dans  son  éternité 
cet  homme  de  bien.  Pour  nous,  messieurs,  con- 
servons précieusement  avec  son  souvenir  la 
grande  leçon  de  sa  vie,  et  retenons  de  lui  com- 
ment il  faut  aimer  et  servir  la  science,  la  patrie 
et  l'Eglise. 

L'année  qui  vient  de  s'écouler  a  été  une  des 
périodes  les  plus  brillantes  qu'ait  traversées  la 
Société  Littéraire. 

Si  j'en  crois  les  anciennes  traditions,  il  existait 
primitivement  un  cabinet  de  lecture  à  notre 
Société.  Par  suite  de  circonstances  fâcheuses, 

9 


(     144    ) 

cette  institution  éminemment  utile  cependant 
avait  disparu.  Grâce  au  soin  de  notre  président, 
M.  le  chanoine  Lefebvre,  elle  est  ressuscitée  et 
met  aujourd'hui  à  la  disposition  des  membres 
les  revues  et  les  publications  les  plus  intéres- 
santes. 

Dix  travaux  et  études  littéraires  ont  figuré 
successivement  à  nos  ordres  du  jour,  et  quatorze 
fois  l'ancien  local  a  réuni,  nombreux,  les  mem- 
bres de  notre  jeune  phalange,  pour  assister  à  des 
séances  aussi  instructives  qu'agréables.  Passons 
en  revue  les  différents  travaux  qui  ont  vu  le  jour 
parmi  nous. 

M.  Hanotieau  a  ouvert  la  série  des  analyses 
littéraires  par  une  étude  sur  Charles  Monselet. 
Après  une  introduction  dans  laquelle  il  indique 
les  origines  du  genre  abordé  par  le  poète,  il 
nous  donne  la  caractéristique  de  la  poésie  légère 
et  le  danger  qu'elle  présente.  Elle  exige  une 
imagination  vive,  une  grande  souplesse  de  talent, 
d'ingénieuses  analyses,  et  surtout  une  grande 
perfection  dans  la  forme.  L'écueil  à  éviter,  c'est 
l'affectation, le  vague, la  monotonie  des  épithèies. 
M.  Hanotieau  nous  montre  ensuite  Monselet 
auteur  d'un  recueil  de  poésies  fugitives,  tantôt 
charmantes  et  naïves  comme  le  poème  du  Medoc, 
tantôt  parsemées  de  critiques  fines  et  sagaces, 
comme  ses  sonnets  gastronomiques,  tantôt  un 
peu  bizarres,  pour  ne  pas  employer,  un  terme 
plus  sévère. 


(     H5    ) 

Le  Travail  se  termine  par  une  appréciation 
générale  de  l'écrivain.  Son  style  est  simple  et 
naturel,  plein  de  grâce  et  de  vivacité,  quelque- 
fois même  d'énergie;  mais  la  forme  et  la  langue 
manquent  assez  souvent  de  la  perfection  et  de 
la  pureté  désirables.  On  saisit  d'ailleurs  déjà 
dans  son  recueil  la  verve  de  l'humoriste  et  de 
l'écrivain  habile,  qui  nous  donnera  plus  tard 
ses  chroniques  et  ses  figurines  parisiennes. 

Les  deux  séances  suivantes  furent  occupées 
par  une  étude  de  M.  l'abbé  B.  Lefebvre  :  les  pas- 
sages de  Vénus  sur  le  disque  solaire.  En  re- 
cueillant les  échos  de  l'événement  astronomique 
du  6  décembre  1882,  la  Société  Liîtéraire  se  mon- 
trait fidèle  au  premier  article  de  sa  charte  con- 
stitutive et  à  ses  anciennes  traditions,  et  consa- 
crait une  fois  de  plus  le  principe  de  l'union  par- 
faite et  constante  des  sciences  et  des  lettres. 

Le  grand  problème  dont  le  passage  de  Vénus 
devait  amener  ou  du  moins  avancer  la  solution, 
est  le  problème  de  la  distance  du  soleil  à  la  terre. 
M.  Lefebvre  esquissa  d'abord  l'histoire  de  ce 
problème  fondamental  de  la  science  des  astres. 
Outre  son  utilité  du  moment,  les  intérêts  du 
calcul  céleste,  de  la  navigation  et  de  la  géogra- 
phie, ce  problème  offre  en  lui-môme  une  singu- 
lière grandeur.  L'homme  est  le  roi  de  la  créa- 
tion :  il  lui  importe  de  contempler,  d'étudier  et 
même  de  mesurer  l'œuvre  de  Dieu.  Il  y  a  deux  à 
trois  mille  ans,  il  a  obtenu  une  première  mesure 


(     146    ) 

sérieuse,  en  dépit  de  la  faiblesse  de  ses  mé- 
thodes, semblable  à  l'ouvrier  d'élite  qui  tire  bon 
parti  d'un  mauvais  outil.  Au  siècle  de  Newton, 
de  nouvelles  avenues  se  sont  révélées  à  lui  pour 
le  conduire  à  la  solution  du  problème  antique  : 
le  jeune  et  illustre  ami  de  Newton,  Edmond 
Halley  découvrit  la  «  méthode  des  passages  de 
Vénus  ».  M.  Lefebvre  nous  exposa  l'esprit  et  le 
génie  de  cette  découverte  de  Halley.  Il  raconta 
les  grandioses  expéditions  qui  saluèrent  les  pas- 
sages de  1761  et  de  1769  :  elles  resteront  pour  le 
dix-huitième  siècle  un  des  titres  scientifiques 
les  plus  glorieux  et  les  plus  éclatants.  Il  fit  con- 
naître par  quel  admirable  concert  d'efforts,  de 
sacrifices  et  de  dévouements  les  savants  du 
monde  entier  se  sont  préparés  aux  observations 
des  passages  de  1874  et  de  1882,  apportant  cha- 
cun son  contingent  de  science  et  de  travail,  puis 
s'expatriant  de  longs  mois  à  l'avance  et  se  trans- 
portant au  prix  de  voyages  lointains  et  parfois 
périlleux  en  des  centaines  de  stations  dissémi- 
nées sur  le  globe,  à  l'intérieur  des  continents  et 
sur  les  côtes  d'îles  inhospitalières. 

«  Si  j'ai  détaché  ce  chapitre  de  l'histoire  de 
»  l'astronomie,  j'ai  voulu,  -  nous  dit  M.  Lefebvre 
en  terminant  sa  lecture,  —  «j'ai  voulu  vous  inté- 
«  resser  au  spectacle  de  la  science  la  plus  an- 
-  cienne  et  la  plus  sublime  aux  prises  avec  son 
»  problème  fondamental,  la  recherche  de  la 
»  base  de  la  mesure  des  cieux.  » 


(     147    ) 

Après  cette  excursion  en  terrain  scientifique, 
nous  rentrâmes  dans  le  domaine  de  la  littérature 
par  une  étude  de  M.  Herdewyn  sur  Hégésippe 
Moreau.  Avant  d'abonder  ses  œuvres,  M.  Her- 
dewyn examina  le  caractère,  la  vie,  le  milieu 
dans  lequel  le  poète  a  vécu. 

Moreau  reçut  une  éducation  chrétienne,  et, 
ses  études  terminées,  entra  comme  apprenti 
chez  un  imprimeur.  Le  désir  de  briller  lui  fit 
abandonner  cette  modeste  condition  et  l'amena 
à  Paris.  Mais  bientôt,  épuisé  par  la  misère  et 
miné  par  la  maladie,  il  quitta  la  grande  ville  et 
se  réfugia  à  Provins,  chez  sa  bienfaitrice, 
madame  Guérard.  Il  y  essaya  la  publication  d'un 
journal  satirique  en  vers,  Le  Biogène,  qui  n'eut 
pas  le  succès  qu'il  en  attendait.  Découragé,  le 
poète  retourna  à  Paris  et  y  mourut  à  l'hôpital,  à 
l'âge  de  29  ans. 

Les  vers  de  Moreau  sont  un  mélange  bizarre 
de  tristesse  et  de  gaieté.  Le  poète  a  parfois  des 
accents  qui  touchent  et  d'autres  fois  des  impré- 
cations qui  révoltent.  L'imitation  de  Béranger 
est  très  sensible  dans  ses  chansons  :  comme  son 
modèle,  il  lance  la  fronde  aux  rois,  il  chante  le 
plaisir  et  la  volupté,  il  outrage  les  choses  saintes. 

Mais  il  serait  injuste  de  n'envisager  que  les 
ombres  du  tableau.  Il  y  a  aussi  bien  des  clartés 
qu'on  ne  peut  omettre  de  signaler. 

A  côté  de  ses  sarcasmes  et  de  ses  chansons, 
Moreau  a  parfois  des  vers  charmants,  empreints 


(     148    ) 

de  simplicité  et  de  fraîcheur.  Ses  contes  sont  de 
petits  chefs-d'œuvre,  d'une  pureté  de  style  re- 
marquable. On  voudrait  retrouver  plus  souvent 
dans  les  chants  du  poète  cette  expression  de 
candeur  et  de  naïveté  enfantine  qui  font  le 
charme  de  ces  récits. 

En  définitive,  la  nature  avait  doué  Moreau 
d'une  âme  grande  et  généreuse;  ce  qui  a  perdu 
le  poète,  ce  sont  ses  rêves  stériles  de  gloire  et  de 
fortune,  c'est  l'impatience  de  la  destinée,  l'imrno- 
dération  de  l'àme  et  le  sacrifice  du  devoir  reli- 
gieux et  moral  à  l'entraînement  des  passions. 

Après  M.  Herdewyn,  M.  Dijon  nous  donna  une 
étude  littéraire  sur  la  Fille  de  Roland.  M.  Dijon 
n'a  pas  entrepris  une  étude  complète  et  détaillée 
du  drame  d'Henri  de  Bornier.  Il  a  cru  que 
l'examen  des  caractères,  dans  cette  pièce,  dont 
il  fait  presqu'un  chef-d'œuvre,  lui  fournirait  une 
ample  matière. 

Il  a  pris  chacun  des  personnages  en  particulier, 
a  recherché  leur  caractéristique,  leur  rôle  dans 
l'ensemble  et  la  raison  de  l'intérêt  qu'ils  inspirent. 

Charlemagne  est  le  roi  pieux  et  valeureux  qui 
dans  sa  grandeur  et  sa  gloire  reste  toujours 
homme  -avec  toutes  les  faiblesses  de  l'huma- 
nité. " 

Ragenhardt  est  un  barbare,  incapable  d'oublier 
un  bienfait,  incapable  de  pardonner  une  offense. 
Le  rôle  de  ce  personnage  renferme  bon  nombre 
d'allusions  politiques,  de  cris  de  haine  du  vaincu 


(     149    ) 

dompté  mais  non  soumis,  qui  rappellera  les  plus 
beaux  chants  de  M.  Paul  Derou'.ède.  M.  Dijon 
étudie  ensuite  Berthe  et  Gérald,  ces  deux  jeunes 
amoureux  qui  sacrifient  leur  bonheur  à  leur 
devoir.  Le  travail  se  termine  par  une  appré- 
ciation de  la  moralité  de  la  pièce. 

M.  l'abbé  Anciaux  nous  entretint  ensuite  de 
la  vie  et  des  o'uvres  de  Vahbé  Perreyve. 

M.  Anciaux  ne  s'attache  pas  à  nous  montrer 
les  beautés  du  style  de  l'écrivain  ;  il  veut  pénétrer 
profondément  dans  sa  vie  et  nous  montrer 
dans  ses  ouvrages  le  reflet  de  sa  belle  âme. 

Ses  lettres  sont  l'histoire  de  sa  vocation,  des 
émotions  de  son  enfance,  des  alternatives  de 
joie  et  de  douleur,  mêlées  d'une  courageuse 
espérance  qui  partagèrent  sa  vie  et  lui  donnèrent 
avec  l'intelligence  des  souffrances  humaines, 
cette  exquise  délicatesse  pour  les  adoucir  et 
apprendre  à  les  sanctifier. 

Partout  on  rencontre  l'expression  de  son 
admiration  enthousiaste  pour  le  grand  livre  de 
la  nature,  surtout  dans  sa  charmante  poésie  des 
Deux  roses.  Il  garda  jusqu'à  sa  mort  le  culte  de 
l'amitié  et  trouva  dans  son  cœur,  pour  dépeindre 
ce  sentiment  chrétien,  une  vérité, une  profondeur 
et  une  élévation  que  peu  d'auteurs  ont  su 
atteindre,  parce  que  peu  l'ont  senti  comme  lui. 

Toute  sa  vie  fut  consacrée  à  montrer  l'union 
harmonieuse  de  la  raison  et  de  la  foi,  de  l'Église 
et  de  la  civilisation  moderne,  du  cœur  humain 


(    150    ) 

dans  ses  généreuses  passions  avec  les  lois  de 
l'Evangile.  C'est  dans  ce  but  qu'il  écrivit  la 
plupart  de  ses  discours  et  de  ses  biographies, 
comme  celles  d'Alfred  Tonnelé,  (ÏRerman  de 
Jouffroy,  le  Panégyrique  de  Jeanne  d'Arc  et 
le  Sermon  aux  Polonais.  C'est  cette  pensée  qui 
lui  dicta  la  délicieuse  élégie  de  Rosa  Ferrucci, 
où  l'idéal  des  amours  chrétiennes  apparait  dans 
toute  sa  pureté.  Le  zèle  pour  éclairer  l'ignorance 
et  dissiper  les  préjugés  de  notre  siècle  contre  le 
catholicisme,  lui  fit  consacrer  ses  labeurs  au 
livre  des  Entretiens  sur  V Église  catholique. 

Les  Méditations  sur  les  saints  ordres  con- 
tiennent les  élans  les  plus  sublimes,  mêlés  aux 
conseils  les  plus  pratiques  et  les  plus  sûrs,  et 
constituent  un  de  ses  plus  beaux  titres  à  la 
reconnaissance  de  ses  frères  dans  le  sacerdoce. 

Les  Méditations  sur  le  chemin  de  la  croix, 
livre  d'une  piété  solide  et  douce,  pourraient 
s'appeler  l'antidote  du  découragement. 

La  Journée  des  malades,  son  chef-d'œuvre, 
est  le  fruit  de  ses  longues  souffrances  physiques 
si  courageusement  supportées. 

Perreyve  mourut  à  l'âge  de  39  ans,  sans  avoir 
achevé  son  œuvre,  mais  laissant  aux  générations 
futures  de  grands  enseignements  et  de  grands 
exemples. 

Après  ces  études  sur  la  littérature  contempo- 
raine, M.  l'abbé  Coilinet  nous  fait  entrevoir  un 
coin  du  domaine  de   la  littérature   ancienne ,. 


(     151     ) 

inconnue  aux  regards  profanes,  en  étudiant  de- 
vant nous  trois  hymnes  du  Rigveda,  le  livre 
sacré  des  Hindous.  Ces  hymnes  nous  représentent 
trois  degrés  de  la  pensée  religieuse  et  philoso- 
phique de  l'Inde  primitive.  Le  premier  est 
adressé  à  Varuna,  dans  lequel  il  est  aisé  de  voir 
un  souvenir  assez  clair  du  vrai  Dieu.  Le  poète 
lui  attribue  les  traits  caractéristiques  de  la  puis- 
sance souveraine,  de  l'omnipotence  et  de  l'om- 
niscience. 

Le  second  hymne  est  une  invocation  d'Aslas, 
la  brillante  aurore.  Le  poète  décrit  sa  marche  et 
sollicite  ses  faveurs. 

Le  troisième  hymne  est  beaucoup  plus  philo- 
sophique et  beaucoup  plus  riant.  Il  dépeint  la 
naissance  des  dieux  et  l'origine  du  monde. 
Cette  description  est  tellement  fantastique, 
qu'il  serait  fort  difficile  de  découvrir  exac- 
tement ce  que  le  poète  a  voulu  dire,  on 
peut  même  présumer  que  le  poète  ne  le  savait 
pas  très  bien  lui-même.  Voici  en  résumé  la 
genèse  des  dieux.  Brahmanaspate  est  le  seigneur 
de  la  prière.  La  prière  étant  considérée  comme 
toute  puissante  sur  les  dieux,  cette  puissance 
elle-même  est  personnifiée  et  regardée  comme 
la  cause  première  de  tous  les  dieux.  Brahma- 
naspate produisit  les  forces  de  la  nature  et  les 
dieux  qui  y  président.  Ces  êtres  naquirent  réci- 
proquement les  uns  des  autres.  Si  cette  concep- 
tion a  un  sens  quelconque,  il  faut  supposer  un 

9. 


(     152    ) 

état  primitif  chaotique,  ou  ces  êtres  se  trouvaient 
confondus  de  telle  sorte  qu'ils  devaient  se  conte- 
nir les  uns  les  autres. 

Déjà  dans  cet  hymne  nous  voyons  poindre 
l'idée  de  l'être  indéterminé  qui  unira  par  détrô- 
ner les  conceptions  mythologiques,dont  la  stérile 
abondance  remplit  les  fastes  des  prémices  phi- 
losophiques dans  l'Inde. 

Après  les  analyses  littéraires,  nous  passons 
aux  critiques  des  différents  genres  en  littéra- 
ture. Nous  pouvons  ranger  sous  cette  rubrique 
les  travaux  de  MM.  Coucke  et  Dcstrée. 

M.  Coucke  dans  son  étude  intitulée  Natu- 
ralisme ou  idéalisme,  rencontre  les  principales 
objections  qu'on  fait  au  naturalisme. 

Il  y  a  des  naturalistes  qui  sont  «  sales  »;  il  y 
en  a  qui  forgent  des  mots  inutiles  et  bizarres: 
mais  sont-ils  seuls  à  donner  dans  ces  travers? 
Et  cela  tient-il  à  leur  système?...  Passons  donc 
rapidement  sur  ces  difficultés  de  moindre  poids 
et  abordons  le  reproche  capital  qu'on  alresse 
au  naturalisme. 

Le  naturalisme,  dit-on,  exclut  l'idéal  dans 
l'art.  L'idéal,  répond  la  théorie  naturaliste,  c'est 
l'abstraction  :  c'est  le  beau  (le  bien  et  le  vrai) 
subjectif,  avec  une  tendance  naturelle  vers  le 
mieux.  Dans  une  œuvre  d'art  il  y  a  deux  choses 
distinctes  :  l'élément  objectif,  la  nature,  et  l'im- 
pression qu'elle  communique  aux  sens  :  cet 
élément,  la  nature,  est  le  même  pour  tous; 


(     153    ) 

l'élément  subjectif,  c'est  à- dire  l'impression  coain 
muniquée  à  l'âme  et  rendue  par  l'artiste,  n'est 
pas  le  même  pour  tous  :  un  homme  sans  culture 
intellectuelle  ne  voit  pas  les  choses  de  la  même 
manière  qu'un  artiste.  L'artiste  en  reprodui- 
sant la  nature,  la  montre  sous  un  aspect  spécial, 
telle  qu'il  la  voit  ou  qu'il  veut  la  représenter.  Le 
naturalisme  n'exclut  nullement  l'idéal.  Les  deux 
éléments  de  l'art,  matière  et  idéal,  sont  aussi 
essentiels  l'un  que  l'autre.  L'idéal  peut  différer, 
il  est  vrai,  car  les  choses  ne  sont  pas  pour  nous 
telles  qu'elles  sont,  mais  telles  que  nous  voyons. 
Or,  chacun  les  voit  différemment,  d'après  ses 
idées,  son  caractère,  ses  passions,  en  un  mot, 
son  «  tempéramment  »,  comme  dit  M.  Zola.  Mais 
l'homme  est  double,  esprit  et  matière,  et  il  lui 
est  aussi  impossible  de  se  débarrasser  de  l'idéal 
que  de  séparer  en  lui  l'esprit  et  la  matière. 

Aucune  école  n'a  jamais  voulu  supprimer  l'élé- 
ment subjectif  dans  l'art.  L'artiste,  dans  ce  cas, 
aurait  dû  se  borner  à  faire  de  la  photographie. 
D'après  M.  Zola  «  le  naturalisme  est  un  coin  de 
-  nature  ou  d'humanité  vu  à  travers  un  tempé- 
»  rament.  »  Cette  définition  contenant  les  deux 
éléments,  objectif  et  subjectif,  est  complète;  le 
naturalisme  tient  compte  de  l'homme  entier  et 
prend  le  juste  milieu  entre  les  écoles  extrêmes 
qui  exagèrent  l'un  ou  l'autre  de  ces  éléments. 

M.  Coucke  conclut  en  ces  termes  :  «  Le  natura- 
lisme n'empêche  pas  l'idéal,  de  même  que  rien 


(     154    ) 

n'empêche  d'employer  à  la  fois  à  la  même  œuvre 
le  procédé  analytique  et  le  procédé  synthétique. 
Le  beau  n'a  ni  écoles  ni  systèmes,  il  est  beau 
partout  où  il  se  trouve  et  quel  que  soit  le  moyen 
employé  pour  l'obtenir.  Et  si  le  mot  naturalisme 
effraie,  n'adoptons  pour  école  que  celle  de  la 
nature,  de  la  nature  sentie  et  interprêtée  par 
l'idéal  de  l'artiste.  Quand  j'admire  la  Sainte  Fa- 
mille et  la  Descente  de  la  Croix,  je  n'ai  pas 
besoin  de  me  demander  d'abord  si  Raphaël  est 
un  idéaliste  et  Rubens  un  naturaliste.  L'art  su- 
prême est  la  région  des  égaux  ». 

Le  travail  de  M.  Coucke  donna  lieu  à  une  dis- 
cussion longue  et  animée.  Deux  points  surtout 
furent  vivement  attaqués  dans  la  théorie  du 
naturalisme.  Il  n'est  pas  vrai  que  l'idéal  ne  soit 
-  qu'une  abstraction,  le  beau  subjectif  avec  une 
tendance  vers  le  mieux.  »  Pas  plus  que  le  vrai 
et  le  bien,  le  beau  n'est  ni  une  abstraction  ni  une 
conception  purement  subjective.  Le  beau  dans 
les  êtres  créés  est  le  reflet  lointain,  mais  réel, 
des  idées  divines  suivant  lesquelles  Dieu  les  a  réa- 
lisés. Dieu  est  ainsi  la  Beauté  suprême  et  infinie, 
comme  il  est  la  Vérité  absolue  et  le  Bien  parfait. 
A  mesure  que  l'âme  humaine  s'élève  par  les 
créatures  dans  la  conception  du  beau,  elle  re- 
monte vers  Dieu,  foyer  vivant  dont  les  choses 
tirent  tout  ce  qu'elles  ont  de  vérité,  de  bonté  et 
de  beauté.  Encore  donc  que  nos  conceptions  du 
beau  ou  plutôt  nos  conceptions  des  beautés  par- 


(    155    ) 

ticulières  varient,  il  y  a  cependant  un  beau 
absolu,  objectif  et  réel,  qui,  loin  d'être  dépen- 
dant de  notre  pensée,  est,  au  contraire,  sa  loi 
suprême,  et  dès  lors  aussi  il  n'y  a  pas  de  beauté 
véritable  contre  les  immuables  lois  de  la  vérité 
et  du  bien.  Quant  à  la  définition  de  M  Zola,  qui 
fait  du  naturalisme  «  un  coin  de  nature  ou  d'hu- 
manité vu  à  travers  un  tempérament  »,  on  la 
critiqua  vivement.  L'homme  n'est  pas  seulement 
un  tempérament,  il  est  encore  et  surtout  une 
âme.  Faire  dépendre  l'idéal  artistique  du  tem- 
pérament de  l'artiste,  c'est  substituer  la  physio- 
logie à  la  psychologie,  la  matière  à  l'esprit,  et 
c'est  pousser  l'art  à  un  matérialisme  qui  est  la 
voie  d'une  irrémédiable  et  abjecte  décadence. 

Après  le  travail  de  M.  Coucke  vient  se  placer 
celui  de  M.  Destrée,  qui  entreprend  de  réfuter  la 
théorie  exposée  par  M.  E.  Leclercq  dans  son 
ouvrage  intitulé  :  L'Art  est  rationnel.  M.  Le- 
clercq soutient  que  c'est  par  le  développement 
progressif  de  la  matière  cérébrale  que  l'homme 
a  acquis  tous  les  attributs  de  la  personnalité  hu- 
maine. Les  arts  viennent  compléter  et  couronner 
ce  perfectionnement. 

Cette  théorie  est  inadmissible,  dit  M.  Désirée, 
D'où  l'homme  tiendrait  il  la  puissance  de  se 
gratifier  d'intelligence  et  de  liberté?  La  matière 
ne  peut  produire  des  effets  supérieurs  à  sa  nature. 

L'histoire  d'ailleurs  prouve  victorieusement 
que  l'homme  de  tout  temps  a  été  doué  d'int  jlli- 


(     155    ) 

gence  et  de  liberté,  et  nous  admirons  encore  les 
chefs-d'œuvre  inimitables  des  anciens.  La  loi 
du  progrès  existe  dans  le  monde,  mais  le  per- 
fectionnement qui  se  produit  dans  les  con- 
naissances humaines  n'est  pas  le  résultat  d'une 
simple  influence  physique,  c'est  l'œuvre  des 
efforts  continués  d'êtres  intelligents. 

La  recherche  de  la  beauté  idéale  et  l'expression 
de  celte  noble  préocupation  dans  les  œuvres 
d'art  n'est  certes  pas  le  résultat  d'un  dévelop- 
pement physique,  c'est  l'effet  de  l'instinct  pri- 
mitif qui  guide  l'homme  vers  sa  an  ;  mais 
l'expression  de  la  beauté  idéale  est  soumise  à 
des  influences  physiques  et  morales  des  plus 
diverses.  Rien  de  surprenant  dès  lors,  si  les 
œuvres  des  hommes  portent  l'empreinte  pro- 
fonde du  milieu  dans  lequel  elles  se  sont  épa- 
nouies. Les  naturalistes  rejettent  en  théorie  la 
recherche  de  la  beauté  idéale  dans  l'art,  bien 
qu'en  pratique  ils  nient  souvent  les  principes 
qu'ils  préconisent. 

M.  Désirée  termine  en  établissant  que  l'art 
doit  avoir  un  double  élément  :  la  recherche 
d'une  beauté  supérieure  et  l'observation;  sinon 
il  tombe  dans  la  vulgarité,  ou  est  dépourvu 
d'intérêt. 

Après  les  travaux  littéraires  qui  nous  ont 
occupés  jusqu'ici,  il  me  reste  à  analyser  deux 
études,  l'une  philosophique  et  historique,  l'autre 
purement  philosophique. 


(     157    ) 

La  première  est  «lue  à  M  Meyers,  qui  a  scruté 
devant  nous  la  méthode  historique  de  M.  Taine. 

M.  Meyers  commence  par  insister  sur  le  ca- 
ractère fataliste  de  la  méthode  philosophique  de 
l'auteur  des  Origines  de  la  France  contempo- 
raine. Ces  observations  ont  une  grande  impor- 
tance, dit-il,  car  fataliste  en  philosophie,  M. Taine 
le  sera  également  en  histoire.  Pour  lui,  un  fait 
est  la  conséquence  inévitable  d'un  autre  fait; 
une  cause  n'est  que  le  fait  primitif  d'où  sortent 
tous  les  suivants.  On  arrive  ainsi  à  la  théorie  de 
la  race,  du  milieu,  du  moment. 

M.  Meyers  critique  d'abord  le  nombre  de  ces 
causes,  qu'on  aurait  pu,  d'après  M.  Taine  lui- 
même,  réduire  à  une  seule,  le  climat  ou  le  milieu. 
Il  ajoute  que  cette  énumération,  excessive  d'un 
côté,  est  incomplète  d'un  autre  côté  :  il  faudrait 
y  ajouter  Dieu  et  la  liberté.  Et  même  alors  on 
ne  saurait  pas  encore  tout  expliquer.  Les  mêmes 
causes  en  histoire  ne  produisent  pas  fatalement 
les  mêmes  effets.  A  quoi  serviraient  les  ensei- 
gnements du  passé,  le  spectacle  des  fautes  et 
des  châtiments,  si  les  générations  à  venir  ne 
pouvaient  combattre  ou  éviter  les  dangers? 

Au  point  de  vue  historique  pur,  M.  Meyers 
n'a  plus  que  des  éloges  pour  réminent  académi- 
cien. Il  vante  ses  recherches  scrupuleuse,  sa 
marche  assurée  au  milieu  des  document-,  sa 
franchise,  son  bon  sens  qui  le  défend  des  idées 
préconçues.   L'écrivain    possède    de    brillantes 


(    158    ) 

qualités,  auxquelles  M.  Meyers  en  terminant  se 
plait  à  rendre  hommage. 

La  seconde  étude  dont  je  vous  parlais  à  l'in- 
stant est  l'œuvre  de  M.  Herdewyn,  qui,  après 
avoir  traité  devant  nous  un  sujet  purement  lit- 
téraire, va  nous  exposer  un  des  problèmes  les 
plus  intéressants  de  la  philosophie. 

M.  Herdewyn  examine  Vidée  de  l'infini,  au 
point  de  vue  de  son  origine  et  de  sa  formation. 
Deux  questions  se  présentèrent  :  l'intelligence 
est-elle  capable  de  connaître  l'infini  et  dans  quel 
sens?  Comment  arrivons-nous  à  l'idée  de  l'infini, 
quelle  est  la  marche  psychologique  que  suit 
notre  intelligence  dans  la  recherche  de  celte 
idée? 

L'auteur  examine  successivement  ces  deux 
questions.  Il  n'hésite  pas  à  résoudre  affirmati- 
vement la  première.  Sans  doute  nous  ne  con- 
naissons pas  l'infini  de  la  même  manière  que  le 
fini,  c'est-à-dire,  par  une  idée  propre,  mais  par 
négation  des  limites  et  par  analogie  ou  transcen- 
dance. Affirmer  que  la  connaissance  de  l'infini, 
dans  ce  sens  restreint,  est  au-dessus  des  forces 
de  notre  intelligence,  c'est  d'abord  nier  la  na- 
ture raisonnable  de  l'homme.  Car  l'universel  est 
l'objet  propre  de  la  faculté  intellectuelle.  En 
concevant  l'infini,  l'intelligence  ne  dépasse  donc 
pas  les  bornes  de  son  activité. 

Ensuite  la  conscience  humaine  ne  vient-elle 
pas  attester  avec  une  certitude  indéniable  que 


(    159    ) 

nous  avons  en  nous  cette  idée  de  l'infini?  De 
l'existence  on  peut,  sans  doute,  conclure  à  la 
possibilité. 

Le  langage  humain  confirme  ces  arguments. 
Ne  serait-il  pas  absurde  de  prétendre  que  nous 
ne  pouvons  avoir  l'idée  de  l'infini,  alors  que 
dans  toutes  les  langues  il  existe  un  mot  corres- 
pondant à  cette  idée  ? 

M.  Herdewyn  après  avoir  développé  ces  con- 
sidérations, entreprend  de  réfuter  l'hypothèse 
des  idées  innées  et  le  système  ontologiste. 

Ici,  messieurs,  finit  l'humble  tache  du  rappor- 
teur. J'ai  essayé  de  vous  rendre  compte  le  plus 
fidèlement  que  j'ai  pu,  des  travaux  qui  ont  vu 
le  jour  dans  notre  compagnie.  Il  me  resterait 
pourtant  à  vous  parler  d'une  œuvre  poétique 
due  à  la  plume  facile  et  harmonieuse  de 
M.  Coucke.  Mais  résumer  des  vers,  ce  serait  les 
déflorer.  Qu'il  me  suffise  de  vous  dire  que  l'idée 
maîtresse  de  cette  œuvre  charmante,  c'est  que 
l'àme  du  poète  vibre  à  toutes  les  impressions, 
toutes  les  idées,  tous  les  sentiments,  et  que  ces 
sources  d'inspiration  se  résument  en  deux  in- 
fluences opposées,  le  mal,  qui  a  ses  poètes,  hélas  ! 
et  Dieu,  qui  est  le  foyer  lumineux  et  ardent  dont 
procède  la  vraie  poésie.  Et  pour  terminer,  per- 
mettez-moi de  vous  citer  trois  strophes  qui  ré- 
sument cette  idée,  heureux  de  tempérer  par  là 
l'inévitable  sécheresse  d'un  compte-rendu  : 


(    160    ) 

EVOCATION. 

Cliante,  poète!  chante  et  qu'un  divin  délire 
Fasse  vibrer  ton  âme  aux  cordes  de  ta  lyre! 

I. 

Je  suis  la  foi  naïve  et  douce  de  l'enfance. 
Sublime  élan  du  cœur,  amour  qu'un  doute  offense, 
Confiant  abandon  de  l'être  sans  défense 

En  l'être  plus  puissant  que  soi. 
Je  suis  la  foi  de  l'ange  aux  baisers  de  sa  mère, 
La  foi  des  nrges  saints  à  l'étoile  éphémère, 
La  foi  de  Job  qui  clame  en  sa  détresse  amère  : 

«  Père,  je  crois  en  Toi!  » 
La  fui  qui  ressuscite  et  les  chairs  et  les  lombes, 
Qui  méprise  la  mort  et  fait  vivre  les  tombes. 
La  force  des  martyrs,  la  toi  des  catacombes, 
Je  suis  la  foi. 


Cliante,  poète!  chante,  et  qu'un  divin  délire 
Fasse  vibrer  ton  âme  aux  cordes  de  la  lyre. 

VI. 

Je  suis  Satan,  l'orgueil  et  l'immortelle  haine, 
Le  dompté  qui  se  cab;e  en  secouant  sa  chaîne, 
Le  maudit,  que  de  force  au  noir  abime  entraine 

La  voix  terrible  qu'il  entend  : 
La  voix  qui  des  clartés  le  rejette  dans  l'ombre, 
Eternel  naufragé  qui  se  cramponne  et  sombre, 
La  voix  qui  foudroyant,  inexorable  et  sombre, 

Lui  répète  :  a  va-t'en  !  » 


(     161     ) 

Je  suis  le  grand  vaincu  désespère  qui  souffre, 
Se  rue  au  ciel,  du  sein  de  la  flamme  et  du  soulre, 
Et  sans  cesse  plus  bas  retombe  dans  le  gouffre  : 
Je  suis  Satan. 


Chante,  poète,  chante,  et  qu'un  di  in  délire 
Fasse  vibrer  ton  âme  aux  cordes  de  ta  lyre. 

VII. 

I  moi  qui  suis  le  Dieu  qui  règne  et  qui  demeure, 
<)ui  veut  que  le  coupable  espère  et  non  qu'il  meure. 
Fils  prodigue,  c'est  moi  ton  vieux  père  qui  pleure, 

C'est  moi  la  mère  que  tu  fuis  ! 
C'est  moi  qui  dis  au  flot  impétueux  :  arrête! 
Toi,  volcan  noir,  tressaille  et  liens  ta  lave  prête  : 
Houle,  avalanche!  Frappe,  éclair!  Ilurle,  tempête  : 

Et  loi,  soleil,  reluis  ! 
Régnez,  ô  rois,  j'attends,  mua  heure  va  paraître  ; 
Je  suis  le  Fort,  je  suis  le  Seul,  je  suis  le  Maître-, 
Je  suis  le  patient  éternel,  je  suis  l'Etre  ! 

C'est  Moi  qui  suis  : 
Je  suis  le  Dieu  vivant!  Chante  et  courbe  la  télé, 
Et  jusqu'au  jour  des  jours  adore-moi,  poète! 


SOCIÉTÉ    JURIDIQUE 
de  1  Université  catholique  de  Louvain. 

Commission  directrice. 

Président,  M.  le  professeur  Descamps. 
Vice- Président,  M.  V.  Hanotieau. 
Secrétaire,  M.  J.  Lemaître. 
Trésorier,  M.  J.  Jans. 
Membres,  Hoyois,  Coppens,  Aldernaght. 

Membres  protecteurs. 

Mgr  Pieraerts,  Président  d'honneur. 

Mgr  Namèche,  iJ. 

M.  le  prc^seur  Fr.  de  Monge,  Vice- Président 

d'honneur, 
MM.  les  professeurs  De  Jaer,  Thonissen,  Jacops, 

Van  Biervliet  et  Nyssens. 

Membres  honoraires. 

MM.  Soenens,  P.  Verhaegen,  Lowet,  Leemans, 
Gilkin,  Zwaenepoel,  avocats  à  Bruxelles;  Pil 
Janssen;  Lamothe;  Losseau  ;  Moens,  in 
dustriel  à  Alost;  Sanders,  avocat  à  Bruges 
Simonard,  Jonnart,  Faucon,  avocats  à  Mons 
Michaux,  Carlier,  avocats  à  Nivelles;  Delmée 
avocat  à  Tournai  ;  Hoefnagels,  Serigiers,  de  Ra 
venne,  avocats  à  Anvers  ;  G.  Streel,  avocat  à 
Liège. 


(     163    ) 

Membres  actifs. 

MM.  les  étudiants  Fontaine,  Cappuyns,  Schicks, 
Tonnelier,    De    Walkenaere,    Rops,    Hayoit, 
Hoyois,  Mussely,  Lappan,  Ortegat,  Dermine, 
Coucke  Albert,  Coucke  St.,  Chevalier,  Joly, 
Mommaerts,    Meyers,   Verbruggen,   Vanden- 
broeck,   Hanotieau,  Christiaens,   Herdewyn, 
Parmentier,  Vande  Werve,  Gourdet,  Criquil- 
lion,  Van  Reeth,  Solvyns,  Dassy,  T'Serstevens, 
Ermel,  Diricq,  Dubois,  Tibbaut,  Coppens,  Wit- 
teveen,  Buyse,  Caprasse,  Lepaige,  Wauters, 
Leroy,  G.  Verbiest,  Van  Caster,  T.  De  Decker, 
Hecquet,  Alh^n,  Quinet,  Van  Dieren,  Boeyé, 
Mineur,  Boe\éi3rt,Aglave,Vanhara,DeGroote, 
Deville,  W\llens,  Cambresy,  abbé  Lemaitre, 
Jans,  Bartholomeussen,  Tack,  D'Heygere,  Ber- 
trand, Quirini,   Demaret,  Vanden  Wouwer, 
Butaye,  Ancot,  de  Thier,  Scheyvaerts,  Carly, 
Barbieur,  Van  Troyen,  Standaert,  Glorieux, 
Montens,  Poliart,  Decot,  Leduc,  Dupriez,  Mo- 
relle,  Singelée,  Muûls,  Empain,  abbé  Lecler, 
Decraene,   Debrie,  Goemaere,  Opsomer,  Du- 
jardin,  Aldernaght,  Noterdaeme,   Hoebeke, 
Jorion,  Jacquemin,  De  Haene,  De  Roecke, 
J.  Verbist,  Vico,  Vandeput,  Neven,  Rossay, 
Latour,  Bodeux,   Slotte,  Raes,   De  Neckere, 
Carbon,  Alb.  Parmentier,  Vander  Heyde,  Loix 
et  de  Ghélin.  . 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  JURI- 
DIQUE pendant  l'année  académique 
1882-83,  fait  au  nom  de  la  Commis- 
sion directrice,  par  M.  Victor  HANO- 
TIEAU,  secrétaire  (i). 

Messieurs. 

C'est  chaque  année  un  heureux  moment  pour 
votre  secrétaire  que  celui  où  il  peut  jeter  un 
coup-d'ceil  d'ensemble  sur  vos  travaux  et  par- 
courir à  nouveau  des  pages  pleines  d'intérêt, 
parce  qu'elles  ont  recherché'  la  vérité  juridique 
et  l'ont  défendue  avec  conviction. 

Vous  présenter,  enchâssé  dans  le  cadre  d'une 
langue  grave  et  belle  comme  le  droit,  un  rapport 
qui  fût  l'exact  reflet  de  vos  débats;  remémorer 
ces  séances  où  Ton  frappait  d'estoc  et  de  taille, 
où  la  même  discussion,  spirituelle  et  animée, 
se  prolongeait  cinq  soirées  durant,  comme  les 
combats  du  paladin  Roland,  et  d'où  les  lutteurs 
ne  sortaient  que  meilleurs  amis,  de  même  tou- 
jours qu'Olivier  et  Roland;  tirer  de  ce  riche 
passé  des  leçons  et  une  semence  pour  l'avenir  : 
ce  serait  le  devoir  partait  de  votre  rapporteur. 

(i)  La  commission  était  composée  comme  suit  : 
M.  le  professeur  Descamps,  président;  M.  Hoyois,  vice-président; 
M.  Hanotieau.  secrétaire  ;  M.  Lemaitre,  trésoriei. 


(     165    ) 

Le  travail  dont  je  vais  vous    donner   le 
n'aura,  je  le  crains,  d'autre  mérite  que  de  faire 
ressortir  par  le  contraste  ce  splendide  idéal. 
Il  n'est  qu'un  point,  messieurs,  où  je  tiei 
rester  au  premier  rang  :  je  veux  dire  l'expression 
de  nos  sentiments  envers  ceux  qui  sont  nos 
guides  dans  nos  jeunes  essais,  comme  ils  sont 
nos  maîtres  écoutés  dans  la  science.  Ce  n'est 
point  chez  nous  que 

u  Le  bien  a  pour  tombeau  l'ingratitude  humaine. 

Au  nom  de  tcute  la  Société,  merci  du  fond  du 
cœur  à  vous,  monsieur  le  président,  dont  nous 
admirons  depuis  quatre  années  le  dévouement 
à  nos  intérêts,  le  tact  exquis  et  la  souriante  in- 
dulgence dans  la  direction  de  nos  séances;  à  qui 
Thémis  a  confié,  je  pense,  une  baguette  divina- 
toire pour  découvrir  et  faire  jaillir  les  nombreux 
travaux  où  s'épanouit  notre  institution,  et  qui 
ne  cessez  de  nous  stimuler  par  l'exemple  en 
nous  offrant  ia  primeur  des  fruits  de  vos  études 
particulières. 

Sur  toutes  les  lèvres  et  dans  tous  les  cœurs, 
je  retrouve  aussi  le  nom  de  M.  le  profes- 
seur F.  de  Monge,  qui,  en  daignant  accepter 
la  vice -présidence  de  notre  Société,  lui  a 
donné  un  nouvel  et  précieux  gage  de  prospé- 
rité, et  qui,  pendant  l'absence  de  notre  président. 
a  bien  voulu  diriger  nos  travaux.  Nous  avons 
eu  alors  l'occasion  d'apprécier  mieux  que  jamais 


(    166    ) 

cette  affabilité  de  caractère  et  cette  variété  de 
connaissances  que  nous  connaissions  dès  long- 
temps. 

A  ces  deux  noms  aimés,  il  est  naturel,  mes- 
sieurs, de  joindre  celui  de  M  le  professeur 
Jacops  qui  fut,  dès  le  berceau  de  notre  Société, 
Tan  de  ses  plus  sympathiques  protecteurs  et  qui, 
cette  année  encore,  dans  l'embarras  où  nous 
étions  de  trouver  un  local,  s'est  empressé  de  nous 
accorder  l'hospitalité  dans  le  milieu  studieux  du 
collège  du  Pape. 

Sous  de  tels  auspices,  la  Société  Juridique  ne 
pouvait  que  fleurir,  et  Tannée  à  laquelle  nous 
faisons  nos  adieux  est  demeurée  à  la  hauteur 
des  précédentes.  Le  chiffre  des  membres  n'a  fait 
que  s'accroitre,  et  toutes  nos  séances  ont  été 
remplies  par  des  travaux  aussi  nombreux  que 
variés. 

Dès  le  début,  M.  l'abbé  Lemaitre,  rappelant 
des  vérités  qui  doivent  toujours  rester  présentes 
à  nos  esprits,  nous  fit  saisir  l'accord  parfait  qui 
existe  entre  « le  pouvoir  et  la  liberté  dans  la 
doctrine  catholique.  »  Dans  la  direction  des 
peuples,  il  importe  par  dessus  tout  de  concilier 
la  liberté  des  sujets  avec  l'autorité  du  souverain. 
La  condition  première  de  la  solution  de  ce 
problème  est,  non  pas  tant  la  forme  du  gouver- 
nement, que  l'observation  des  rapports  essentiels 
qui  doivent  unir  la  nation  aux  pouvoirs  publics. 
L'Église  résoudra  la  difficulté  :  elle  écartera  le 


(     167    ) 

despotisme  et  l'anarchie  pour  associer  le  pouvoir 
et  la  liberté  dans  une  harmonieuse  union. 

I.  Vis-à-vis  de  tous  les  pouvoirs  légitimes  elle 
professe  un  égal  respect,  car  ils  émanent  de  Dieu. 
Ce  qui  est  divin,  c'est  moins  le  prince  lui-môme, 
que  le  principe  qu'il  représente,  c'est-à  dire 
cette  puissance  morale  qui  a  le  droit  d'obtenir 
soumission  des  sujets  en  vue  du  bien  social. 
La  théorie  révolutionnaire,  en  affirmant  que  la 
souveraineté  comme  telle  émane  du  peuple,  en 

res  termes  du  nombre,  est  impuissante  à 
exiger  justement  cette  obéissance  :  une  volonté 
extérieure  n'a  par  elle-même  aucun  droit  sur 
ma  liberté. 

Après  avoir  signalé  la  source  élevée  de  l'au- 
torité, la  religion  s'empresse  de  marquer  aux 
princes  leur  véritable  mission.  «  Dieu,  dit-elle 
par  la  bouche  de  Bossuet,  n'a  donné  sa  puis 
sauce  aux  rois  que  pour  procurer  le  bien  public 
et  être  le  support  des  peuples.  »  L'exagération 
des  prérogatives  du  pouvoir,  la  négation  et 
l'usurpation  par  l'État  des  droits  de  Dieu  est 
■  re  du  protestantisme,  des  Parlements  et 
des  légistes.  Le  rationalisme  de  son  côté  n'a 
fait  que  ressusciter  l'idée  païenne,  et  sa  pré- 
tendue souveraineté  du  peuple  aboutit  — on  le 
sait  trop  — au  despotisme  impersonnel  et  ano- 
nyme des  majorités. 

II.  Mais  en  rendant  hommage  au  pouvoir, 
l'Église  a  reconnu  les  droits  de  la  liberté  et  a 
rixù  ses  justes  limites.  10 


(    168    ) 

Elle  a  d'abord  prudemment  et  graduellement 
aboli  l'esclavage  antique,  pour  doter  le  monde 
d'une  conquête  magnifique,  la  liberté  indivi- 
duelle. Elle  a  sauvegardé  en  même  temps  contre 
les  empiétements  de  l'État,  le  dogme  social  de 
la  propriété,  le  patrimoine  du  riche  ;  et  devant 
les  riches,  notamment  par  le  repos  dominical, 
la  conscience  et  la  liberté  du  travailleur.  Sans 
cesse  elle  dispense  aux  malheureux  les  secours 
de  sa  charité  et  conserve,  malgré  l'hostilité  de 
certains  législateurs  contemporains,  sa  place 
légitime  et  bénie  au  chevet  du  malade  et  au  foyer 
du  pauvre. 

Dans  la  famille  elle  a  relevé  la  femme  en 
extirpant  le  divorce  et  la  polygamie;  elle  a  pro- 
tégé l'enfance  par  une  sage  réglementation  de 
l'autorité  paternelle,  par  ses  anathèmes  contre 
l'infanticide  et  contre  les  scandales  :  car  l'inno- 
cence est  la  plus  sacrée  des  libertés. 

C'est  l'Église  encore  qui  a  donné  à  la  con- 
science humaine  la  liberté  en  lui  apportant  la 
vérité.  Qu'on  ne  l'accuse  donc  pas  de  vouloir 
l'opprimer  sous  la  rigueur  de  sa  morale  et  de 
ses  dogmes. 

Si  parfois,  dans  sa  lutte  éternelle  contre  l'er- 
reur et  le  mal,  sa  justice  s'est  armée  de  rigueur, 
les  mœurs  de  l'époque  et  les  criminelles  vio- 
lences de  l'hérésie  en  furent  la  cause.  On  connaît 
assez  la  mansuétude  et  l'amour  de  la  paix  qui 
régnent  dans  l'Église.  Tout  en  prêchant  la  vérité, 


(    169    ) 

tout  en  combattant  l'erreur,  elle  est  prudente  et 
tolérante  comme  Dieu.  D'où  viennent  donc  cette 
défiance  des  pouvoirs  contre  l'Église  et  leurs 
entreprises  contre  la  Papauté,  sinon  de  ce  que 
l'une  abrite  toutes  les  libertés  des  sujets  et 
l'autre,  du  haut  de  la  chaire  romaine,  censure 
les  princes  dans  leurs  excès? 

Quant  à  la  révolution  cette  arme  terrible  des 
nations,  l'Église,  toujours  sage  et  mesurée,  la 
proscrit,  ou  du  moins  elle  y  met,  pour  la  procla- 
mer légitime,  les  réserves  les  plus  graves  et 
exige  la  nécessité  la  plus  impérieuse. 

Traiter  la  grande  question  du  Principe  de  la 
justice  sociale,  était  œuvre  ardue  et  considé- 
rable. Elle  fut  consciencieusement  accomplie 
par  M.  Herdewyn. 

Le  fait  de  la  justice  est  universel.  Mais  la 
société  a-t-elle  le  droit  de  punir?  Avant  d'enta- 
mer le  fond  de  la  question,  l'orateur  fait  un 
exposé  des  différentes  manières  dont  on  a  suc- 
cessivement conçu  le  fondement  de  la  justice 
sociale  ;  puis  il  examine  les  principales  solutions 
données  au  problème  du  droit  de  punir. 

Ici  encore  la  bataille  s'engage  entre  le  maté- 
rialisme, soldat  de  l'utilité,  et  le  spiritualisme, 
champion  de  la  justice.  On  s'est  précipité  d'un 
extrême  à  l'autre;  des  systèmes  mixtes  ont 
cherché  une  conciliation  :  nous  y  découvrirons 
la  vérité. 

Dans  la  théorie  déterministe,  le  scélérat,  fata- 


(     170    ) 

lernent  entraîne  par  une  passion  irrésistible,  est 
bien  moins  coupable  que  son  juge,  lequel  sévit 
froidement  et  avec  réflexion.  Pour  réfuter  ce 
système,  il  suffit  de  prouver  la  liberté  humaine. 
La  théorie  utilitaire  n'est  qu'une  forme  mitigée 
de  la  précédente.  Les  systèmes  de  la  vengeance 
privée  et  de  la  réparation  sociale  y  continent. 
A  côté  se  place  le  système  de  la  prévention  qui, 
sous  des  formes  diverses,  l'exemplarité,  l'aver- 
tissement, la  défense  directe  ou  indirecte,  con- 
serve un  caractère  identique.  On  peut  signaler 
encore  le  ridicule  système  du  contrat  social. 

En  opposition  avec  toutes  ces  théories  plus  ou 
moins  matérialistes,  Kant  dressa  le  drapeau  spi- 
ritualiste  de  l'expiation.  Mais  cette  théorie 
absolue  repose,  comuie  toutes  les  autres,  sur 
une  confusion  du  but  et  du  principe  de  la  peine. 
Défense,  utilité,  avertissement,  tout  cela  découle 
de  la  peine,  mais  ne  la  justifie  pas  ;  la  fin,  si 
louable  qu'elle  soit,  ne  saurait  justifier  des 
moyens  contraires  au  droit.  On  fut  amené  de 
cette  façon  à  proposer  des  systèmes  mixtes  dont 
MM.  Lucas,  Haus,  de  Broglie,  Rossi  sont  les 
principaux  représent?.nts. 

Il  ne  m'a  pas  été  permis,  messieurs,  de  suivre 
les  longues  considérations  ou  les  réfutations 
complètes  dans  lesquelles  M.  Herdewyn  est 
entré  quant  à  ces  multiples  opinions.  Je  passe 
immédiatement  au  résumé  de  la  doctrine  qu'il 
professe. 


(     171     ) 

Son  point  de  départ  réside  dans  ces  deux 
principes  :  existence  d'un  ordre  moral,  existence 
d'un  ordre  social.  Justice  et  utilité,  tels  sont  les 
deux  fondements  nécessaires  et  suffisants 
droit  de  punir.  Au  point  de  vue  du  coupable,  la 
justice  violée  est  la  légitimation  de  la  souffrance 
qu'on  lui  inflige.  Deux  corollaires  en  découlent 
aussitôt  :  c'est  que  la  peine  doit  frapper  le  seul 
coupable  et  être  proportionnée  à  l'offense.  Le 
pouvoir  public  de  son  côté  fonde  son  droit 
sur  l'utilité  de  la  société  qu'il  doit  diriger  vers 
le  bien  commun,  et  où  il  doit  faire  régner 
l'ordre  extérieur.  Il  a  donc  le  droit  d'employer 
les  moyens  qui  servent  à  cette  fin;  l'un  d'eux, 
c'est  la  peine  ;  donc  la  société  a  le  droit  de  punir. 
Tous  les  autres  moyens  étant  en  définitive  intïfi- 
caces ,  la  peine  devient  nécessaire  ;  donc  la 
socié'é  a  le  devoir  de  punir.  Elle  châtiera  donc, 
quand  le  besoin  s'en  fera  sentir,  mais  seulem 
dans  des  limites  restreintes,  en  tenant  compte 
spécialement  de  cet  axiome  dont  la  politique 
impose  l'observance  :  il  faut  éviter  un  mal  puis 
grand. 

A  ce  travail  se  rattache  la  thèse,  enlevée  ;> 
l'emporte- pièce,  de  M.  de  Thier  contre  «  la  pré- 
tendue nécessité  de  la  peine  de  mort  ».  De  prime- 
abord  l'auteur  pose  la  lutte  sur  ce  terrain  :  dars 
l'état  actuel  de  la  société  européenne  presqr.e 
entière  et  spécialement  de  la  Belgique,  le  ma 
tien  de  cette  peine  est-il  née  ssaire,  par  co; 

10. 


quent  est-il  légitime?  M.  de  Thier  répond  hardi- 
ment :  non. 

La  contradiction  fut  vive,  la  réplique  fut 
ardente. 

Pour  M.  de  Thier,  il  en  est  de  la  peine  de 
mort  comme  de  tant  d'institutions  anciennes  : 
elle  doit  disparaître.  Les  cas  d'application  de- 
venus infiniment  plus  rares,  la  faculté  laissée 
au  jury  d'accorder  les  circonstances  atténuantes, 
les  commutations  fréquentes,  la  répulsion  que 
semble  inspirer  cette  peine  aux  magistrats,  aux 
législateurs  et  aux  peuples,  attestent  qu'on 
avance  à  grands  pas  vers  ce  résultat. 

L'échafaud  ne  fait  guère  reculer  le  scélérat; 
la  passion  emportée  ne  pèse  point  méticuleuse- 
ment  les  désagréments  qui  l'attendent;  elle  veut 
d'abord  atteindre  son  but,  puis  échapper  à  la 
peine. 

Objecterez-vous  la  vie  des  honnêtes  gens  à 
protéger  et  l'exemple  à  donner?  Mais  alors,  ré- 
pond M.  de  Thier.  pourquoi  les  assassinats,  au 
temps  jadis,  étaient  ils  si  fréquents?  Voulez-vous 
donc  avec  la  théorie  de  l'intimidation  nous  ra- 
mener au  régime  de  la  torture?  Et  pourquoi, 
si  vous  prétendez  faire  peur,  exécutez-vous  sou- 
vent loin  des  regards  du  public,  dans  la  cour 
sombre  d'une  prison  ? 

Nouvel  argument  :  la  peine  de  mort  est  indi- 
visible et  rarement  proportionnée  au  crime;  la 
santé  physique  et  morale,  l'hérédité,  le  milieu. 


(   m  ) 

les  circonstances  ont  souvent  influé  sur  le  cri- 
minel. Cette  peine  est  surtout  d'une  applica- 
tion incertaine,  elle  est  irréparable,  et  ce  sont 
des  juges  faillibles  qui  sont  chargés  de  la  pro- 
noncer. Aussi  combien  d'erreurs  judiciaires! 
Ainsi  en  Angleterre,  dans  la  période  de  1846  à 
1856,  il  n'y  eut  pas  moins  de  dix  exemples 
déplorables  de  ces  condamnations  injustes. 

Si  l'on  étudie  les  faits,  la  statistique  à  la  main, 
il  est  avéré  que,  dans  les  pays  où  l'on  a  eu  le 
courage  de  rayer  des  codes  la  peine  sanglante, 
la  criminalité  n'en  a  point  subi  de  fâcheux 
contre-coup.  Or,  dès  que  la  sécurité  sociale  est 
assurée,  il  ne  faut  pas  retirer  au  criminel  les 
moyens  de  s'amender. 

La  loi  peut  donc  accorder,  ne  fut-ce  que  pro- 
visoirement, l'abolition  de  la  peine  de  mort  :  la 
science  et  l'humanité  n'ont  qu'à  y  gagner,  la 
justice  n'a  rien  y  perdre. 

Passant  au  droit  civil,  nous  avons  eu  le  plai- 
sir d'entendre  M.  St.  Coucke  discuter,  avec  une 
originalité  qui  ne  mettait  que  mieux  en  relief  la 
valeur  des  arguments,  un  point  très  compliqué 
et  sur  lequel  le  Palais  et  l'École  apportent 
beaucoup  d'hésitations;  je  veux  parler  de  cette 
controverse  :  L'interdit  judiciaire  peut-il  se 
marier? 

La  thèse  est  celle-ci  :  L'interdit  est,  quant  au 
mariage,  absolument  sous  l'empire  du  droit 
commun;   c'est-adire  que   son   mariage    sera 


(     174     ) 

valable, inexistant  ou  nul  selon  les  circonstances,, 
mais  jamais  comme  conséquence  directe  de  l'in- 
terdiction. 

En  premier  lieu,  un  tel  mariage  n'est  pas 
inexistant  par  cela  seul  que  l'individu  est  inter- 
dit. Les  conditions  d'existence  se  déduisent  de  la 
nature  même  du  contrat  ;  or,  l'interdit  peut  avoir 
des  intervalles  lucides:  il  n'est  donc  point  inca- 
pable naturellement.  D'ailleurs,  en  admettant 
que  Fart.  502  du  Code  civil  s'applique  au  ma- 
riage, remarquez  que  cet  article  ne  suppose  pas 
une  impossibilité  absolue  de  consentir;  il  di* 
simplement  :  «  Les  actes  passés  par  l'interdit 
seront  nuls  de  droit.  »  Marcadé  outrepasse  donc 
la  loi  en  prétendant  appliquer  ici  l'art.  146  où  on 
lit  :  «  Pas  de  contentement,  pas  de  mariage.  - 
Il  est  bien  vrai  que  les  travaux  préparatoires 
ont  rangé  le  cas  de  l'interdit  sous  l'art.  146; 
mais  il  en  résulte  uniquement  qu'il  y  aura  ma- 
riage inexistant  au  seul  cas  où  l'interdit  aura 
été  naturellement  incapable  de  donner  son  con- 
sentement; hors  ce  cas,  le  mariage  est  valable. 

M.  Coucke  s'attache  ensuite  à  démontrer  que 
ce  mariage  n'est  pas  nul  par  lui  même.  L'art.  50> 
porte  sans  doute  que  tous  les  actes  passés  par 
l'interdit  seront  nuls  de  droit.  Mais  l'inter- 
diction ne  vise  que  les  actes  intéressant  le  patri- 
moine; peur  ceux  ci  et  pour  eux  seuls,  la  loi  en 
a  pu  déléguer  l'exercice  exclusif  au  tuteur.  Mais 
pour  un  droit  aussi  essentiellement  incessible» 


(     175    ) 

intransmissible  et  personnel  que  le  mariage,  le 
le  civil  n'a  pas  voulu  tenir  compte  des 
intermittences  lucides,  et  retirer  au  dément 
cotre  inaliénable  faculté  dans  c^  que  les  Romains 
appelaient  intervallum  perfectissimum. 
précautions  qui  entourent  le  mariage;  con  iiiions 
requises,  publications,  droit  d'opposition,  res- 
sabilité  de  l'officier,  solennité,  etc.,  sont 
alors  des  garanties  suffisamment  efficaces. 

Et  puis,  si  vous  prétendez  appliquer  l'art.  502 
au  mariage  de  l'interdit,  il  est  logique  de  lui 
appliquer  l'art.  1301  qui  donnerait  à  l'intéressé 
dix  ans  à  partir  de  la  mainlevée  de  l'interdiction 
pour  demander  la  nullité  de  son  mariage! 

De  plus,  aux  auteurs  qui  ne  prétendent  point 
admettre  de  distinction  dans  l'art.  502,  on  I 
observer  que,  dans  la  même  matière  et  malgré 
la  généralité  des  textes,  —on  est  d'accord  à  cet 
égard,  —  la  disposition  de  l'art.  504  ne  s'applique 
point  aux  testaments,  et  que  l'assimilation  éta- 
blie en  termes  si  larges  à  l'art.  509  entre  le 
mineur  et  l'interdit  est  loin  d'être  absolue. 

Deux  considérations  finales  étayaient  encore 
l'argumentation  de  l'orateur;  il  shmalait  les 
dissidences  qui  existent  entre  les  défenseurs  de 
la  doctrine  adverse,  et  relevait  la  contradiction 
où  tombent  la  plupart  d'entr'eux  en  refusant  à 
l'interdit  le  droit  de  se  marier  et  lui  aceonbnr 
par  contre  celui  de  l'aire  une  reconnaissance 
d'enfant  natui 


(    176    ) 

M.  Coucke  avait  élucidé  l'une  des  nombreuses 
difficultés  qui  hérissent  le  titre  du  mariage; 
M.  Dassy,  prenant  la  question  dans  son  en- 
semble, osa  dans  une  théorie  neuve  et  hardie 
battre  en  brèche  la  doctrine  généralement  reçue 
sur  les  nullités  de  mariage. 

Il  déplore  d'abord  l'œuvre  du  législateur  de 
1803,  dont  voici  l'idée  caractéristique  :  réduire 
le  contrat  nuptial  aux  proportions  d'un  contrat 
civil,  —  tandis  qu'il  appartient  au  domaine  du 
droit  naturel  et  du  droit  positif  chrétien.  Le  devoir 
du  jurisconsulte  chrétien  est  donc  d'essayer, 
dans  la  mesure  du  possible,  la  réconciliation 
entre  le  droit  ecclésiastique  et  le  droit  civil. 

Plus  de  ces  systèmes  échafaudés  sur  la  crou- 
lante autorité  de  textes  obscurs  ou  de  confuses 
discussions  !  Il  y  a  en  cette  matière  à  observer 
deux  règles  fondamentales  : 

I.  Quand  le  texte  contient  une  expression 
obscure,  mais  à  laquelle  est  attaché  un  sens  tra- 
ditionnel, c'est  à  celui-ci  qu'il  faut  s'en  rapporter, 
si  les  documents  législatifs  ne  prouvent  pas 
à  l'évidence  qu'on  a  voulu  y  déroger. 

II.  Quand  les  discassions  sont  obscures,  au 
lieu  d'édifier  un  système  sur  la  parole  restée 
sans  écho  d'un  novateur,  il  est  rationnel  d'ad- 
mettre que  l'intention  des  rédacteurs  du  Code  a 
été  de  maintenir  les  traditions  dont  ils  étaient 
nourris. 

Partant  de  là,  M.  Dassy  repousse  la  théorie 


(     177    ) 

classique  de  la  différence  entre  l'inexistence  et 
l'annulabilité  absolue.  D'après  les  auteurs,  il  est 
besoin  et  il  suffit,  pour  que  le  mariage  existe, 
de  trois  conditions  :  le  consentement,  la  diffé- 
rence de  sexes,  la  présence  d'un  officier  d'état- 
civil.   Mais  un  contrat  existant  peut  manquer 
d'une  condition  de  validité  et  de  ce  chef  être  an- 
nulé. Ces  conditions  de  validité  sont  du  ressort 
du  législateur,  car,  dit-on,   «  il  n'y  a  pas  de 
nullité  sans  texte.  »  Si  le  contrat  est  inexistant, 
tout  intéressé  peut  toujours  faire  constater  qu'il 
n'y  a  rien  ;  s'il  n'est  qu'annulable,  il  subsiste 
jusqu'à  ce  que  la  nullité  ait  été  prononcée-  cer- 
taines causes  peuvent  empêcher  d'agir  et  l'action 
appartient  seulement  à  ceux  que  la  loi  désigne. 
A  ce  système  l'auteur  oppose  l'ancienne  notion 
du  mariage.  Aux  conditions  essentielles  la  loi  en 
a  ajouté  d'autres  tout  aussi  essentielles  à  ses 
yeux  pour  l'existence  du  contrat.  Si  l'une  d'elle 
est  absente,  il  n'y  a  rien.  En  certains  cas,  l'élé- 
ment défaillant  était  requis    dans    un    intérêt 
général,  de  par  la  nature  des  choses  ou  les  prin- 
cipes du  droit  chrétien.  Alors  le  droit  de  faire 
constater  l'inexistence  complète,  sans  renoncia- 
tion ni  prescription,  à  quiconque  y  a  intérêt.  — 
D'autres  fois,  au  contraire,  la  condition  absente 
était  surtout  exigée  dans    l'intérêt   privé  des 
époux  ;   la  victime    alors    possédait  la  faculté 
légale  de  réaliser,  de  suppléer  cette  condition  et 
de  donner  ainsi  l'existence  au  mariage. 


(     178    ) 

Les  interprètes  distinguent  ordinairement  trois 
espèces  de  nullités  :  l'inexistence,  l'annulabilité 
absolue,  l'annulabilité  relative.  11  n'y  a  pour 
M.  Dassy  que  deux  hypothèses  possibles  :  la 

llité  absolue  et  la  nullité  relative;  dans  l'un  et 
l'autre  cas  il  n'y  a  rien;  mais  dans  le  second  ce 
rien  peut  devenir  quelque  chose. Voilà  la  théorie 
nouvelle,  eu  plutôt  la  théorie  ancienne;  voici  les 
arguments. 

En  raison,  le  droit  canon  et  les  plus  grands 
jurisconsultes  de  l'ancien  droit  confirment  cette 
opinion.— Voyez  ensuite  la  bizarrerie  de  la  notion 
d'annulabilité  :  d'après  la  science  moderne,  un 
mariage  entaché  de  polyandrie  existe  jusqu'à  ce 
qu'on  le  fasse  annuler.  Figurez-vcus  donc  un 
contrat  de  droit  naturel  qui  existe  affecté  d'un 
vice  contraire  à  cette  même  loi  naturelle  !  Et 
conçoit-on  cette  existence  que  tout  intéressé 
peut  'oujours  faire  cesser  à  son  gré?  —  En  outre, 
il  est  impossibla  d'établir  une  distinction  radicale 
entre  l'inexistence  et  la  nullité  absolue.  L'inexis- 
tence, dit-un,  découle  de  la  nature  des  choses, 
la  nullité  de  la  loi.  Est-ce  donc,  par  hasard,  que 
dans  le  silence  de  la  loi  il  serait  permis  de  con- 
stituer le  mariage  sur  les  bases  de  la  polyandrie  ? 
Pas  da  nullité  <-ans  texte  :  aphorisme  faux  et 
prétentieux!  Il  est  de  ces  nullités  évidentes  de 
droit  naturel  qu'un  législateur  ne  doit  point 
formuler  dans  ses  codes,  à  moins  qu'il  n'entende 
les  écarter. 


(     179    ) 

Le  texte  s'accorde  avec  la  raison  pour  justifier 
le  système  présenté.   L'auteur  invoque  à  son 
appui  la  terminologie  uniforme  du  code  qui  ne 
parle  que  de  nullités;  et  l'ordonnance  du  cha- 
pitre Ir  du  titre  du  mariage,  où  sont  pèle  mêle 
in  liquées  conditions  d'existence  et  conditions  de 
validité.  —  Il  se  prévaut  surtout  des  articles  180 
et  1340  du  Code  civil.  L'erreur  sur  la  personne, 
dit  l'art.  180,  est  un  cas  de  nullité  relative.  Or, 
d'après  l'une  des  règles  posées  tantôt,  M.  Dassy 
force  de  prouver,  contrairement  à  la  juris- 
prudence reçue,   que   le    Code   entend    par    là 
l'erreur  sur  l'identité  physique  ou  sociale,  c'est- 
à  dire  une  erreur  exclusive  de  consentement. 
L'art.  1340  de  son  côté,  en  permettant  aux  héri- 
tiers d'un  donateur  de  confirmer  une  donation 
dite  inexistante  pour   défaut  de  solennité,  ne 
prouve  t  il  point  aussi  que   les  rédacteurs  du 
Code  ne  professaient  nullement  la  théorie  rigou- 
reuse et  irrationnelle  de  Zacharise   et  de  ses 
successeurs?  On  objecte  les  travaux  prépara- 
toires. Mais  Bonaparte  ne  trouva  point  d'écho 
ni  de  partisan  quand  il  plaida  la  cause  de  cette 
légendaire  distinction  ;  en  la  plaidant  d'ailleurs,il 
demandait  deux  catégories  de  nullité;  mais  rien 
ne  montre  qu'il  en  demandât  trois.  Toullier, 
Duranton  nient  la  distinction  ;    Devincourt  ne 
l'aperçoit  point. 

Mais,   s'écriera  la  doctrine,  dans  le  cas  des 
nullités  relatives  il  y  a  mariage,  le  consentement 

11 


(     180    ) 

est  vicié,  mais  il  existe.  Et  du  reste,  jeune  au- 
dacieux, vous-même  dites  qu'il  n'y  a  rien;  est-ce 
qu'on  confirme  le  néant  ? 

M.  Dassy  a  la  riposte  prompte.  Un  consente- 
ment vicié*  n'est  pas  légalement  suffisant  pour 
donner  existence  au  mariage;  d'après  le  droit 
canon,  il  faut  en  effet  un  nouveau  consentement 
complet  donnJ  par  l'une  ou  par  l'autre  partie. 
«  Et  ce  consentement,  écrit  Pothier,  réhabilite 
mon  mariage...  quoiqu'il  n'ait  été  contracté  que 
depuis,  par  le  consentement  que  j'ai  donné 
depuis  l'erreur  reconnue».  Substituant  à  cette 
solution  logique  une  solution  pratique  admise 
par  le  droit  ecclésiastique  dans  des  cas  excep- 
tionnels, le  Code  reporte  Activement  la  seconde 
acceptation,  la  seule  valable,  au  jour  de  l'offre, 
et  c'est  ainsi  que  le  mariage  est  réputé  avoir 
existé  dès  le  jour  de  sa  célébration.  Telle  est  la 
vraie  notion  de  la  confirmation. 

M.  Dassy  applique  ensuite  ses  principes  aux 
controverses  relatives  aux  diverses  nullités.  C'est 
ainsi  que  notre  ami  passe  en  revue  l'exception 
préjudicielle  en  matière  de  bigamie,  les  nullités 
résultant  de  la  clandestinité  ou  de  l'incompétence 
de  l'officier,  etc. 

Je  regrette  vivement,  messieurs,  que  cette 
analyse  soit  encore  trop  succincte  et  trop  in- 
complète. Vous  avez  gardé  mémoire  de  ce 
travail  approfondi,  fruit  d'une  maturité  juri- 
dique rare  chez  un  étudiant,  et  frappant  témoi- 


(    181    ) 

gnage  de  l'indépendance  de  pensée  qu'il  convient 
de  conserver  dans  les  études.  Vous  vous  rappelez 
la  parole  du  docteur  angélique  :  Locus  ah  auc- 
toritate  quœ  fundatur  super  ratione  humanà 
est  infirmissimus . 

A  mon  tour,  dans  quelques  pages  sur  les  prin- 
cipes du  domicile  réel,  je  m'élevai  contre  la 
tendance  de  certains  jurisconsultes  à  plier  le 
texte  an  gré  de  leur  appréciation  et  à  introduire 
les  préoccupations  politiques  dans  le  calme 
sanctuaire  de  la  justice. 

Aven  le  tribun  Mouricault,  j'essayai  de  montrer 
comment  l'élasticité  de  ces  mots  :  principal  éta- 
blissement donne  à  l'art.  102  du  Code  civil  des 
limites  assez  indécises.  A  cet   article    succède 
une  série  d'articles  particuliers  dont  les  premiers 
ont  trait  au  changement  de  domicile.  Rappelant 
la  volonté  des  rédacteurs  du  code  et  la  maxime  : 
specialia  generalibus  prœvcdent,  j'en  conclus 
que,  pour  connaître  le  domicile  d'un  individu, 
il  faut  d'abord  appliquer   ces    articles    précis 
avant  de  recourir  à  l'article  général  102.  Deux 
conditions  sont  indispensables  pour  former  un 
nouveau  domicile  :  l'habitation  dans  un  autre 
lieu  et  l'intention  d'y  fixer  son  principal  établis- 
sement.  Donc  la  claire  intention    seule    suffit 
pour  conserver  un  domicile  une  fois  acquis, 
quand  même  l'on  aurait  résidence  en  un  autre 
endroit  :  le  projet  de  ce  titre  le  disait  en  termes 
exprès,  Mouricault  le  répète  et  la  pensée  des 
législateurs  fut  unanime  sur  ce  point. 


(     182     ) 

Et  cependant,  entre  plusieurs  autres,  un  arrêt 
de  notre  Cour  de  cassation  décide  le  28  fé- 
vrier 1875  :  «  La  déclaration  de  conserver  un 
domicile  que  l'on  quitte  réellement  est  inopé- 
rante... L'intention  peut  aussi  bien  s'induire  des 
circonstances  que  d'une  déclaration  expresse, 
conformément  à  la  règle  générale  sanctionnée 
par  l'art.  105.  »  Désormais  le  fait  suffira  donc 
pour  transférer  un  domicile!  J'avais  toujours 
cru  lire  à  l'art.  105  :  on  ne  recourra  aux  cir- 
constances qu'à  défaut  de  déclaration  expresse. 

Emmery  en  1803  avait  déjà  fait  ressortir  l'ar- 
bitraire auquel  expose  un  mot  si  ondoyant  : 
«  les  circonstances;  »  il  avait  protesté  d'avance 
contre  cet  arrêt  en  disant  :  «  La  loi  a  fait  de 
l'intention  une  preuve...  qu'aucune  autre  ne 
peut  balancer.  » 

Notre  Cour  suprême,  dans  maints  arrêts,  dé- 
clare encore  que  le  juge  du  fond  est  souverain 
pour  trancher  la  question  du  principal  établisse- 
ment, et  par  conséquent  du  domicile.  C'est  tout 
bonnement  se  dépouiller  du  droit  d'infirmer  des 
jugements  contraires  aux  lois.  Si  en  effet  il  plai- 
sait à  un  tribunal,  malgré  ma  volonté  indubita- 
blement prouvée  de  conserver  mon  ancien  domi- 
cile, de  m'en  imposer  un  nouveau,  ne  serait-il 
point  du  devoir  de  la  Cour  de  cassation  de 
redresser  cette  décision? 

Il  est  facile  de  toucher  du  doigt,  sur  le  terrain 
politique,  les  conséquences  de  cette  jurispru- 


(    183    ) 

dence  ?  Radiation  d'un  électeur  par  deux  Cours 
différentes,  des  listes  de  deux  communes  ;  ou,  par 
contre,  inscription  sur  deux  listes  électorales  à 
la  fois;  exercice  obligatoire  de  mon  droit  civique 
dans  telle  localité  où,  ne  connaissant  personne, 
je  ne  puis  voter  en  connaissance  de  cause;  éligi- 
bilité au  conseil  provincial  enlevée  dans  telle 
province  où  l'on  redoute  mon  influence  ;  trans- 
port à  Liège  de  mon  domicile  qui  doit  se  trouver 
à  Louvain  et  ainsi  violation  pratique  de  l'art.  8 
de  la  Constitution,  tout  cela  est  possible,  et  plu- 
sieurs de  ces  faits  sont  déjà  advenus.  Voilà  com- 
ment, en  jetant  les  principes  dans  le  creuset 
d'un  parti,  on  ébranle,  —  sans  le  vouloir,  je  le 
veux  bien,  —  les  droits  civils  les  plus  naturels 
et  les  plus  précieux. 

La  conclusion  de  ce  petit  travail,  réquisitoire 
convaincu  contre  la  jurisprudence  sur  le  domi- 
cile, était  celle-ci  :  Certes,  il  faut  soustraire  le 
domicile  à  la  mauvaise  foi  des  individus,  et  le 
Code  y  a  pris  garde;  l'intérêt  social  veut  que 
chacun  ait  un  domicile,  mais  non  pas  ici  plutôt 
que  là.  La  liberté  individuelle,  ce  principe  capi- 
tal, autorise  chacun  à  changer  à  son  gré  de 
domicile.  Le  vieux  président  Bouhier,  Emmery, 
Régnier,  un  autre  législateur  de  1803,  l'ont  pro- 
clamé avant  moi  :  «  Dans  la  question  de  domi- 
cile la  volonté  est  tout.  » 

Une  agréable  surprise  nous  échut  au  milieu 
de  nos  travaux.  M.  le  professeur  Descamps  nous 


I     184    ) 

avait  réservé  la  primeur  d'une  étude  ou  Fëlé- 
gauce  du  style  et  la  précision  du  langage  re- 
vêtent d'un  charme  lumineux  l'érudition  et 
l'élévation  de  la  pensée.  Vous  savez,  messieurs, 
que  la  ville  de  Delft  et  la  Hollande  ont  célébré 
cette  année  le  300e  anniversaire  de  la  naissance 
de  Grotius.  C'est  cet  homme  illustre  que  notre 
honorable  Président  a  voulu  saluer.  Eugo  Gro- 
tius et  le  droit  naturel,  tel  fut  le  sujet  de  ce 
travail  où  se  trouvent  caractérisées  l'œuvre  de 
Grotius  et  son  influence  sur  la  science.  Ce  qui 
fait  le  mérite  du  grand  ouvrage  de  Grotius,  ce 
n'est  point  «  d'avoir  fait  de  la  raison  un  instru- 
ment de  déductions  scientifiques  en  matière  de 
morale  et  de  droit  ;  »  ce  n'est  pas  non  plus  d'avoir 
jeté  de  nouvelles  lumières  sur  les  multiples 
questions  traitées  dans  son  De  jure  belli  ac 
pacis.  Les  grands  philosophes  anciens  et  surtout 
les  docteurs  de  l'Église  et  'es  scolastiques  avaient 
nettement  discerné  le  rôle  de  la  raison  et  résolu 
nombre  ue  problèmes  du  droit  naturel. 

Le  véritable  titre  du  savant  hollandais,  c'est 
d'avoir  rassemblé  les  règles  nombreuses  que 
découvre  la  raison  en  étudiant  la  nature  morale 
et  sociale  de  l'homme,  et  en  se  guidant  dans 
cette  étude  par  le  flambeau  du  christianisme  et 
l'expérience  de  l'histoire;  c'est  d'avoir  fait  de  ces 
règles  une  branche  distincte  et  capitale  dans  la 
vaste  science  du  droit. 

Protester  contre  le  brutal  empire  de  la  force, 


(    IS5    ) 

ramener  les  princes  et  les  peuples  à  l'observa- 
tion de  la  justice,  te   fut  le  but  que  se  fixa  Gro- 
tius.  Malheureusement,  notre  auteur  était  pro- 
testant; il  éprouvait,  sans  en  pénétrer  la  cause, 
les  douloureuses  incertitudes  du  christianisme 
du  libre  examen.  Attristé  d'autre  part  par  l'as- 
pect de  l'arbitraire  et  des  hypocrisies  d'une  poli- 
tique dont  la  morale  était  exilée,  «  Grotius  se 
cramponna,  si  l'on  peut  ainsi  parier,  de  toute  la 
vigueur  de  son  génie  à  la  nature  sociale  et  rai- 
sonnable de  l'homme  et  s'efforça  de  tirer  du 
travail  de  la  raison,  appliqué  à  cette  nature,  un 
ensemble  de  préceptes  certains,  immuables,  ac- 
ceptables par  tous,  sorte  de  minimum  des  règles 
que  doivent  observer  dans  leurs  relations  des 
êtres  raisonnables  et  sociaux.  »  Un  autre  but 
qu'il  se  proposa  fut  de  mettre  de  l'ordre  dans  le 
chaos  des  matières  juridiques,  d'y  rechercher 
les  parties  similaires,  de  distinguer,  comme  il  le 
dit,  «  ce  qui  est  d'établissement  positif  et  ce  qui 
découle  de  la  nature,  »  et  de  coordonner  enfin 
dans  un  vaste  et  splendide  corps  de  doctrine  ces 
diverses  parties. 

Cette  distinction  entre  le  droit  et  la  morale 
naturels  d'une  part,  et  la  morale  et  le  droit 
chrétiens  d'autre  part,  est  parfaitement  admis- 
sible. Mais  dans  cette  époque  d'émancipation  à 
outrance,  où  l'on  oubliait  si  facilement  toute 
donnée  purement  chrétienne,  l'entreprise  de 
Grotius   poursuivie    par  un  chrétien  du  libre 


(    186    ) 

examen,  offrait  de  graves  dangers.  Grotius  n'y 
échappa  point.  De  là  les  erreurs  qui  déparent 
son  grand  ouvrage.  Il  y  a  dans  le  monde  «  une 
loi  providentielle  qui  ne  permet  pas  qu'une  intel- 
ligence illuminée  des  splendeurs  du  christia- 
nisme méconnaisse  ou  néglige  ces  lumières  sans 
détriment  pour  elle-même,  et  qui  châtie  ceux 
qui  s'efforcent  de  trangresser  cette  loi,  en  les 
livrant  à  je  ne  sais  quel  esprit  d'imprudence  et 
d'erreur  dont  ils  sont  les  premières  victimes  ». 

Tel  fut  Grotius,  esprit  dévoyé  par  le  milieu 
religieux  de  son  siècle,  involontaire  auteur  d'une 
génération  de  rationalistes,  mais  homme  d'un 
talent  puissant  et  d'une  honnêteté  profonde,  que 
la  science  a  marqué  d'honneur  entre  les  soldats 
de  ses  glorieuses  épopées.  Aussi  nous  remercions 
M.  le  professeur  Descamps  de  nous  avoir  conviés 
à  mieux  connaître  Grotius  et  à  l'admirer. 

A  la  même  séance.  M  Schicks,  dans  un  travail 
très  soigné  et  très  apprécié,  nous  exposa  ses 
vues  sur  le  droit  délicat  et  terrible  de  la  résis- 
tance aux  actes  illégaux  des  autorités,  ce  pal- 
ladium suprême  de  la  liberté  du  citoyen,  occa- 
sion d'incidents  célèbres,  comme  celui  de  Cha- 
teaubriand en  1816  et  de  Manuel  en  1823. 

Les  lois  romaines  consacraient  déjà  cette 
garantie  ;  Grotius  la  proclamait  ;  Jousse  et  d'émi- 
nents  juristes,  ainsi  que  la  jurisprudence  dans 
l'ancien  droit,  la  reconnaissent  unanimement. 
La  législation  révolutionnaire  ne  dévia  point  du 


(     187    ) 

principe  traditionnel  :  le  Code  pénal  de  1791  la 
sanctionnait  implicitement,  et  la  Déclaration  des 
droits  de  l'homme  de  1793  l'éleva  à  la  hauteur 
d'un  dogme  politique  et  philosophique.  Le  Brésil 
et  la  Louisiane,  de  nos  jours,  n'ont  point  hésité  à 
l'inscrire  dans  leurs  Codes. 

La  thèse  de  M.  Schicks  se  résume  en  ces 
termes  :  on  peut  dans  les  limites  de  la  nécessité 
résister  aux  actes  illégaux  des  agents  du  pou- 
voir. Dès  lors,  en  effet,  que  l'agent  du  pouvoir 
outrepasse  ou  enfreint  la  loi,  son  autorité  tombe; 
il  est  licite  de  lui  résister,  tout  comme  à  un 
simple  particulier.  Comment  donc  notre  géné- 
reuse Constitution  n'a-t-elle  point  promulgué  ce 
principe?  M.  de  Robaulx  en  fit  la  proposition;  le 
rapporteur,  Al.  Fleussu,  exprima  comme  suit 
l'opinion  du  Congrès  :  «  Tout  acte  illégal  est 
nécessairement  un  attentat  contre  les  personnes 
ou  contre  les  droits  garantis  aux  Belges  par  la 
Constitution.  Il  est  donc  superflu  de  proclamer 
par  un  article  particulier  le  droit  de  résister  aux 
actes  illégaux.  »  Bref,  tout  le  monde  rendit  hom- 
mage au  principe;  mais  la  crainte  des  fausses 
applications  d'un  principe  formulé  d'une  façon 
trop  élastique,  trop  générale,  fit  trouver  peu 
prudent,  inutile  et  insuffisant  de  consigner  cette 
disposition  dans  notre  pacte  fondamental;  il 
demeura  admis  que  l'exercice  de  ce  droit  reste- 
rait soumis  à  l'arbitrage  des  tribunaux. 

A  cette  thèse  qui  ne  fait  point  difficulté  d'oc- 

11. 


(     188    ) 

troyer  le  droit  de  résistance,  on  a  opposé  le 
texte  de  Fart.  209  du  Code  pénal  de  1810  qui 
défend  ia  rébellion,  sans  faire,  dit-on,  aucune 
distinction  entre  les  actes  légaux  et  illégaux. 
M.  Leseyllier  et  MM.  Chauveau-Hélie  se  sont 
évertués  à  expliquer  cet  article  dans  le  sens 
d'une  distinction. 

Quoi  qu'il  en  soit  l'art.  209  est  aujourd'hui  sup- 
primé en  Belgique.  En  face  des  principes  de 
stricte  légalité  qui  dominent  notre  droit  positif, 
des  discours  prononcés  au  Congrès,  des  droits 
départis  aux  citoyens  par  notre  pacte  fonda- 
mental, devant  les  déclarations  faites  par  le 
législateur  de  1867  en  commentant  l'art.  269  du 
nouveau  Code,  article  conçu  dans  les  mêmes 
termes  que  l'art.  209  du  Code  de  1810,  le  droit  de 
résistance  demeure  incontestable. 

Les  rédacteurs  de  l'art.  269,  —  cela  résulte  de 
l'exposé  des  motifs  et  du  rapport  de  M.  Pirmez,— 
ont  admis  avec  nos  constituants  le  principe,  et 
laissé  l'appréciation  des  faits  au  pouvoir  judi- 
ciaire. 

Si,  de  la  doctrine  et  des  textes,  nous  passons  à 
la  jurisprudence,  il  est  peu  de  matières  où  les 
solutions  soient  aussi  contradictoires.  La  Cour 
de  cassation  de  France,  après  avoir  à  plusieurs 
reprises  nié  carrément  le  droit  qui  nous  occupe, 
nous  offre  en  1836  le  spectacle  d'un  de  ces  arrêts 
qu'on  a  nommés  les  glorieux  retours  de  la  juris- 
prudence. 


(     189    ) 

Quant  à  r,os  Cours  d'appel,  elles  se  sont  mon- 
trées très  réservées  dans  l'application  du  prin- 
cipe et  très  rigoureuses  contre  les  résistances 
des  citoyens  (1). 

De  cet  intéressant  chapitre  du  droit  criminel, 
M.  Hoyois  nous  rarneaa  au  droit  civil.  Dans  une 
véhémente  critique  de  l'art.  340  du  Code  civil, 
il  se  déclara  partisan  convaincu  de  la  recherche 
de  la  'paternité  naturelle  (2).  Se  plaçant  au 
point  de  vue  moral,  M.  Hoyois  lit  voir  comment 
cette  prohibition  de  rechercher  la  paternité  na- 
turelle viole  à  la  fois  le  droit  de  l'enfant  que  le 
père  a  la  stricte  obligation  d'élever,  et  le  droit' 
de  la  mère  déshonorée  envers  qui  le  séducteur 
est  tenu  de  réparer  sa  faute. 

Si  l'on  se  tourne  vers  l'intérêt  social,  l'infan- 
ticide, l'éducation  négligée  des  enfants  naturels, 
la  mesure  fatalement  insuffisante  dont  la  cha- 
rité peut  leur  venir  en  aide;  d'autre  part,  le  sort 
déplorable  réservé  à  la  mère,  que  la  misère,  sa 
flétrissure  et  le  remords  livrent  souvent  en  proie 
â  la  prostitution,  témoignent  de  l'urgence  d  oter 
au  père  l'espérance  de  l'impunité.  Des  statis- 
tiques d'une  source  autorisée  et  d'une  effrayante 


(1)  Voir  les  arrêts  des  Cours  de  Gand,  6  février  i833;  Liège, 
10  avril  1845;  Bruxelles,  14  février  1»46  et  27  février  1864. 

(2)  Ce  traviil  fui  extrait  d'une  brochure,  depuis  publiée  et  très 
remarquée  sous  ce  titre  .  Libtrté,  tolérance  ou  répression  en  matière 
<ie  mœurt.  Louvain,  Cb.  Peeters,  1883. 


(    190    ) 

éloquence  montrent  assez  le  nombre  d'enfants 
naturels  qui  peuplent  les  prisons  et  de  filles- 
mères  qui  vont  chercher  l'oubli  de  leur  chute 
dans  la  débauche. 

Ces  considérations  renversent  de  fond  en 
comble  la  faible  raison  qui  prétend  justifier  le 
système  inauguré  en  1804;  Ton  ne  peut  sacrifier 
des  droits  sacrés  à  la  peur  du  scandale,  à  la 
crainte  chimérique  de  compromettre  la  répu- 
tation d'honnêtes  gens,  quand  on  accorde  à  des 
infâmes  une  honteuse  immunité. 

Sans  doute,  il  est  impossible  de  connaître  avec 
•une  certitude  absolue  le  père  naturel.  Mais  con- 
naissez-vous donc  d'une  manière  indubitable  le 
père  de  l'enfant  de  telle  femme  mariée?  Vous 
avez  dans  ce  cas  une  certitude  morale;  cette 
même  certitude  existera  ici  quand  il  s'agira  de 
relations  ostensiblement  affichées  et  notamment 
d'un  concubinage  dont  plusieurs  enfants  sont 
issus. 

Le  principe  du  système  de  M.  Hoyois  est  donc 
d'une  éclatante  équité.  Il  ne  s'agit  plus  que  d'en 
régler  l'application.  Il  n'est  plus  question  de  re- 
venir aux  vieux  abus  ni  au  vieil  axiome  :  cre- 
ditur  virgini  in  partu  juranti.  Il  est  d'autres 
moyens  de  preuve  usités  en  d'autres  matières, 
d'une  efficacité  incontestable  et  qui  prévien- 
draient d'injustes  dénonciations,  à  savoir  :  la 
possession  d'état,  les  aveux,  les  écrits,  le  ser- 
ment déféré  d'office,  l'interrogatoire  sur  faits  et 


(     191    ) 

articles,  les  témoins  dans  la  limite  du  possible, 
les  présomptions  de  fait,  mais  non  de  droit;  car 
la  recherche  en  paternité  naturelle  est  une  pure 
question  de  fait.  Que  tous  les  efforts  s'unissent 
donc  pour  rayer  de  nos  lois  cette  tache  qui  s'ap- 
pelle l'art.  340!  La  conscience  publique,  les  meil- 
leurs jurisconsultes,  les  législations  de  l'Alle- 
magne, de  l'Angleterre,  des  États-Unis  sont  des 
encouragements,  des  autorités  et  des  exemples. 

Notre  année  sociale  fut  ainsi  clôturée  digne- 
ment; elle  a  été  bien  remplie  :  nous  n'avions 
point  encore  atteint  un  pareil  chiffre  de  travaux. 
La  manifestation  de  la  vie  c'est  l'aetion;  donc 
nous  vivons,  messieurs.  Les  fruits  de  cette 
année  démontrent,  mieux  qu'un  long  discours, 
la  raison  d'être  et  la  vitalité  de  la  Société  juri- 
dique. Devant  ces  résultats,  quel  est  notre 
devoir?  Continuons  ces  vaillantes  traditions; 
venons  assidûment,  venons  en  foule  à  nos  réu- 
nions. Que  ceux  qui,  par  une  vague  appré- 
hension, n'ont  pas  encore  gravi  cette  tribune, 
y  montent  hardiment;  elle  est  ouverte  à  tous  les 
efforts.  Soyons  enthousiastes,  soyons  éloquents, 
si  nous  le  pouvons;  l'éloquence  naît  de  la  foi 
et  la  communique. 

Préparés  par  un  labeur  personnel,  qu'y  a-t  il 
de  pénible  à  venir  un  soir  par  semaine,  —  en- 
tourés des  agréments  que  l'étudiant  aime  à  se 
ménager  dans  ses  travaux  les  plus  sérieux.  — 
écouter  la  conférence  sincère  et  parfois  passion- 


(    192    ) 

née  d'un  condisciple,  sentir  s'évanouir  alors  des 
erreurs  ou  des  idées  fausses,  entrevoir  avec  lui 
de  nouveaux  horizons,  pénétrer  plus  avant  en 
d'importants  problèmes  de  cette  science  haute 
et  vaste  :  le  droit,  et  admirer,  au  choc  de  la 
discussion,  la  claire  lumière  qui  s'élève  peu  à 
peu  et  resplendit  ensuite  dans  l'intelligence  ? 

Dans  la  grave  étude  de  la  science  juridique, 
on  retrouve  à  la  fois  des  souffles  pleins  de  poésie, 
la  sérénité  tranquille  et  profonde  de  la  philoso- 
phie et  des  émotions  qui  tiennent  du  drame. 
C'est  que  tous  les  intérêts  les  plus  sacrés  y  sont 
en  jeu  :  les  droits  de  Dieu  et  les  devoirs  de 
l'homme,  le  frein  de  la  force  et  la  liberté.  Faisons 
donc  de  la  méditation  de  la  justice  notre  pain 
quotidien. 

Nous  avons  au  cœur  l'idéal  et  le  culte  des 
grandes  choses.  Le  vent  desséchant  du  matéria- 
lisme contemporain  n'a  pas  flétri  chez  nous  la 
fleur  des  nobles  aspirations.  N'ayons  pas  peur, 
nous,  d'être  jeunes!  Le  droit,  dans  la  pure 
acception  du  mot,  voilà  la  cause  que  nous 
voulons  aimer  et  défendre.  Nous  assistons  à  un 
spectacle  étrange  et  douloureux.  Ce  n'est  plus 
seulement  le  triomphe  de  la  force  sur  la  justice 
qui  afflige  nos  yeux;  voici  que  l'école  révolu- 
tionnaire et  libérale  a  découvert  et  pratiqué 
l'art  de  pallier  les  iniquités  du  royal  manteau  du 
droit.  La  liberté  et  l'initiative  privée  sont  des 
épouvantails  pour  nos  jurisconsultes  statolâtres, 


(    193    ) 

et  notre  Mère,  l'Église  catholique,  se  trouve 
n'avoir  même  plus  le  bénéfice  du  droit  commun. 
Nous  pouvons  ainsi  constater  tous  les  jours 
comment  le  droit,  ce  mot  sublime  et  ce  bien 
sacré,  est  prostitué  et,  en  quelque  sorte,  tourné 
contre  lui-même. 

Plaise  à  Dieu,  ainsi  qu'en  exprimait  le  vœu 
dans  l'une  de  »es  leçons  de  l'an  dernier  M.  le 
professeur  de  Monge,  qu'il  nous  vienne  dans  la 
science  juridique  un  Newton  qui,  dissipant  les 
erreurs,  illumine  ses  immenses  profondeurs  des 
clartés  éternelles  de  la  droite  raison ,  de  la 
morale  chrétienne  et  des  doctrines  de  l'Église, — 
qui,  en  un  mot,  venge  le  droit  souffleté  et  en 
ramène  la  sereine  glorification. 

A  cette  œuvre,  chacun  de  nous  doit  se  dévouer 
pour  sa  très  humble  part,  mais  de  toute  son 
énergie.  L'un  des  moyens  qui  nous  est  offert, 
c'est  notre  chère  Société.  Permettez-moi  donc, 
en  terminant,  d'exprimer  le  souhait  et  l'espoir 
qu'elle  prendra  un  essor  nouveau. 

A  la  fin  de  cette  année  académique,  l'Univer- 
sité célébrera  le  cinquantenaire  de  son  rétablis- 
sement; la  Société  Juridique  aura  accompli  son 
premier  lustre.  Elle  est  la  cadette  parmi  ses 
sœurs;  mais  elle  n'est  pas  la  moins  florissante. 
Il  faut  donc  que,  tous,  nous  lui  préparions  bril- 
lante parure,  qu'elle  figure  noblement  aux  fêtes 
du  cinquantenaire,  et  qu'on  lui  sourie  et  qu'un 
l'aime,  —  comme  nous  l'aimona  ! 


SOCIETE     MEDICALE 
de  l'Université  catholique  de  Louvain. 

Président  d'honneur,  Mgr  Pieraerts,  recteur 

magnifique  de  l'Université. 
Président  émérite,  M.  le  professeur  Van  Kem- 

pen. 

Composition  du  bureau. 

Président,  M.  le  professeur  Masoin. 

lr  Vice-Président,  M.  le  professeur  Debaisieux. 

2d  Vice-Président,  M.Baguet,  Edm.,  étudiant  en 

médecine. 
Secrétaire,  M.  Vanderstraeten,  id. 
Membres,  MM.  Boutfeu,  Lauwers,  Coopman,id. 

Membres  actifs. 

MM.  les  professeurs  Craninx,  Michaux,  Hairion, 
Haan,  Van  Kempen,  Lefebvre,  Hayoit,  Masoin. 
Debaisieux,  Hubert,  Ledresseur,  Verriest, 
Blas,  Venneman  et  Bruylants. 

MM.  les  docteurs  Dandois,  Denys,  Sansen,  Van 
Roechoudt  G.,  Derode  Léon,  Boine. 

MM.  les  étudiants  en  médecine  Wyseur,  Demol 
Lefebvre  FI.,  Focquet,  Boutfeu,  Baguet,  Cal 
laert,'  Stordeur,  Stroobant,  Garnier,  Deroitte 
Struelens,  Moyart,  Coopman,  D'hondt,  Lau 
wers,  Evrard,  Vanderstraeten,  Thiers,  Nicolas 


(     195    ) 

Pourbaix,  Gailly,  Poliart,  Lantener,  Desneux, 
Godeau  J.,  Carlier  F.,  Tamine,  Lejear,  Bricard, 
Butaye,  Huybrechts  H.,  Giele  Fr.,  Bodart, 
Delbeke,  Glorieux,  Belvaux ,  Peeters  C. , 
Heymans,  Haers,  Declercq,  Schepens,  Cau- 
cheteux. 


RAPPORT 

sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  MÉDI- 
CALE pendant  1  année  1882-1883, 
fait,  au  nom  de  la  Commission  direc- 
trice (i),  dans  la  séance  du  24  octobre 
1883,  par  M.  BAGUET,  Edm.,  secré 
taire  sortant. 

Messieurs, 

Notre  règlement,  si  sagement  élaboré  par  les 
fondateurs  de  notre  Société  impose  au  secrétaire 
le  devoir  de  venir  dès  Ye  commencement  de 
l'année  académique  vous  remémorer,  dans  un 
rapport  général  et  substantiel,  ce  qu'a  été  et  ce 
qu'a  fait  pendant  l'année  précédente  la  Société 
Médicale.  Nous  réintégrons  ainsi  dans  notre 
mémoire  ce  que  nous  aurions  pu  oublier  des 
travaux  si  instructifs  que  nous  avons  entendu 
lire,  des  discussions  si  intéressantes  auxquelles 
nous  avons  pris  part.  C'est  cette  tâche  que  je 
remplis  aujourd'hui  dans  la  mesure  de  mes 
forces. 


(1)  La  Commission  directrice  pour  l'armée  académique  1882  1885 
était  composée  comme  suit  : 

Président,  M.  le  professeur  Masoin  ;  1' Vice-Président,  M.  le  pro 
lesseur  Debaisieux;  2d  Vice-Président,  M.  E.  Wibin,  étud.  en  méde- 
cine; Secrétaire,  M.  Edm  Baguet,  id.;  Membres,  MM.  Sansen,  Co- 
chez et  Boutfeu. 


(     197    ) 

Mais,  avant  de  l'entreprendre,  qu'il  me  soit 
permis  de  remercier,  au  nom  de  tous,  le  pré- 
cieux collaborateur  que  nous  avons  été  heureux 
de  revoir  au  milieu  de  nous,  M.  le  docteur 
Dandois.  Etudiant,  il  lit,  pendant  quatre  années, 
partie  de  no^re  Société  :  c'est  vous  dire  combien 
hautement  il  en  appréciait  le  but;  lauréat  du 
concours  de  l'enseignement  supérieur,  aussitôt 
que  l'Université  l'adjoignit  à  nos  plus  éminents 
professeurs,  l'un  de  ses  premiers  soins  en  reve- 
nant, à  Louvain  fut  de  reprendre  sa  place  dans 
nos  rangs.  De  tels  exemples,  messieurs,  sont 
bien  faits  pour  exciter  notre  zèle.  M.  le  docteur 
Dandois  a  voulu  faire  davantage  encore  :  se  rap- 
pelant que  c'est  en  étudiant  un  travail  traitant 
des  «  germes  animés  »,  pour  la  Société  Médicale 
en  1877,  qu'il  gagna  le  goût  d'approfondir  spé- 
cialement cette  vaste  question  de  la  pathogénie 
microbienne,  M.  Dandois  a  fait  don  à  notre 
bibliothèque  de  son  mémoire  sur  «  le  rôle  des 
organismes  inférieurs  dans  les  complications 
des  plaies  »,  mémoire  couronné  au  concours  de 
l'enseignement  supérieur.  Ce  savant  ouvrage 
appartient  ainsi  en  quelque  sorte  à  la  Société 
médicale  par  son  idée  première  :  nous  le  garde- 
rons avec  un  soin  jaloux. 

Que  M.  le  docteur  Dandois  veuille  bien  croire 
à  nos  plus  vifs  remerciements  pour  ces  marques 
d'intérêt  qu'il  a  daigné  donner  à  notre  Société. 

Hélas,  messieurs,  nous  allions  d'ailleurs  avoir 


(     198    ) 

bientôt  un  grand  vide  à  combler.  Pendant  l'année 
académique,  nous  avons  eu  le  regret  de  perdre 
M.  Charles  Dieudonné.  Je  ne  saurais  m'empêcher 
de  reporter  un  instant  notre  pensée  vers  l'excel- 
lent condisciple  que  la  mort  impitoyable  nous  a 
prématurément  enlevé.  Tous  nous  l'avons  connu 
et  aimé;  Charles  Dieudonné  était  l'un  des  mem- 
bres les  plus  dévoués  et  les  plus  assidus  de  notre 
Société.  D'autres  nous  ont  dit  ce  qu'était  l'ami; 
nous,  nous  avons  surtout  apprécié  l'étudiant; 
nous  avons  admiré  sa  justesse  de  vues,  son  pro- 
fond discernement;  doué  d'une  intelligence  rare, 
il  allait  au  fond  des  choses  pour  en  retirer  des 
idées  larges  et  fécondes;  plus  d'une  fois  il  nous 
a  fait  participer  au  fruit  de  ses  laborieuses  re- 
cherches :  c'est  encore  lui  qui  a  ouvert  la  série 
de  nos  travaux  par  un  mémoire  sur  L'action 
des  émissions  sanguines  sur  les  fonctions  orga- 
niques. S'appuyant  sur  des  données  rigoureu- 
sement exactes,  il  exposait  d'abord  l'état  actuel 
de  nos  connaissances  sur  le  nombre  de  globules, 
la  quantité  d'hémoglobine  et  de  sang  complet 
en  circulation  dans  les  différentes  conditions  nor- 
males et  pathologiques,  prémisses  nécessaires 
à  une  étude  aussi  profonde  et  aussi  complexe. 
Il  exposait  ensuite  les  effets  de  la  saignée  sur 
la  circulation,  la  respiration,  la  température,  la 
nutrition  générale;  mettant  à  profit  les  belles 
recherches  de  Hayeru,  un  maître  dans  la  patho- 
logie du  sang,  il  nous  parlait  surtout  des  alté- 


(    199    ) 

rations  anatomiques  et  physico  chimiques  subies 
par  le  saug  lui-même.  En  terminant  et  comme 
conclusion  pratique,  il  énonçait  les  règles  qui 
doivent  guider  le  médecin  dans  l'emploi  de  la 
saignée. 

Nous  devons  nous  borner  ici  à  l'énumération 
des  autres  travaux  présentés  à  la  Société  (i)  : 

Travail  de  M.  Cousot  :  Influence  trophique  du 
système  nerveux. 

Communication  de  M.  Créteur  sur  :  Les  cal- 
culs urinaires.  A  ce  sujet,  M.  le  professeur  De- 
baisieux  compare  la  taille  et  la  lithotritie,  et 
M.  le  docteur  Dandois  nous  parle  de  la  litho- 
tritie à  séances  prolongées. 

Travail  de  M.  Hertoghe  :  De  quelques  symp- 
tômes précurseurs  de  Vataxie  locomotrice. 

Thèse  de  M.  Wibin  :  Pathogénie  de  V albu- 
minurie. 

Notice  de  M.  Hertoghe  sur  :  Varséniate 
d'antimoine. 

Notice  de  M.  Hertoghe  :  Traitement  des  hé- 
morrhoïdespar  les  injections  d'acide  p  hé  nique. 

Communication  de  .M.  Cousot  sur  :  Les  sclé- 
roses de  ta  moelle  en  général. 

Communication  de  M.  Struelens  sur  :  Vélon- 
gation  des  nerfs  périphériques  dans  le  traite- 
ment de  Vataxie  locomotrice. 


(1)  La  Société  fait  tirer  a  put   un   rapport  détaille  sur  tous  ce» 
travaux. 


(    200 

Etude  de  M.  Sansen   :  De  la  réduction  de 
Vinversion  utérine. 

Travail  de  M.  Lauwers  :  Physiologie  patho- 
logique de  lépilepsie. 

Travail  de  M.  Le. ubre  :  Des  désinfectants. 

Etude  de  M    Créteur  :  Les  hystériques    en 
médecine  légale. 

Note  de  M.  Baguet  :  Le  lavage  de  V estomac. 

Travail  de  M.  Evrard  :  Du  régime  lacté  dans 
les  maladies. 

Travail  de  M.  Bout  feu  :  De  la  transfusion  du 
sang. 

Travail  de  M.  Hertoghe  :  Des  causes  de  la 
non-réunion  immédiate  des  plaies. 

Travail  de  M.  Baguet  :  Du  gavage  des  Phti- 
siques. 

Toute  société  scientifique  manifeste  sa  vitalité 
par  le  nombre  de  ses  séances,  la  richesse  de  ses 
oràres  du  jour,  l'intérêt  des  communications 
qu'on  y  fait;  si  nous  envisageons  notre  Société 
Médicale  à  ce  critère,  nous  trouvons  que,  loin 
de  dégénérer,  elle  a  donné  tous  les  signes  d'une 
vitalité  pleine  d'espérances.  C'est  de  notre  zèle  à 
tous  que  dépend  l'heureuse  continuation  de 
l'œuvre  de  nos  devanciers  :  aussi,  j'aime  à  le 
croire,  aucun  de  nous  ne  faillira  à  son  devoir  : 
nous  comblerons  les  vides  que  chaque  fin  d'an- 
née amène  dans  nos  rangs,  par  de  jeunes  re- 
crues dont  l'activité  est  encore  entière,  dont  le 
courage  n'a  pas  besoin  de  stimulants.  Nous  étu- 


(    201     ) 

(lierons  spécialement  chacun  quelques  points 
intéressants  des  sciences  médicales,  et  nous 
viendrons  ici,  à  c^tte  tribune  familière,  faire 
pari  à  nos  condisciples  de  nos  recherches  et  de 
nos  connaissances  nouvelles,  apporter  à  nos  dis- 
cussions courtoises  notre  contingent  d'argu- 
ments et  de  répliques. 

En  terminant,  messieurs,  qu'il  me  soit  permis, 
au  nom  de  tous,  de  remercier  nos  chers  Prési- 
dents de  la  sollicitude  éclairée,  de  la  vive  sym- 
pathie qu'ils  veulent  bien  montrer  à  notre  So- 
ciété. Grâce  à  leur  sage  direction,  la  Société 
Mé  licale  ne  peut  cesser  de  faire  des  progrès. 
Qu'ils  soient  assurés  de  notre  sincère  gratitude 
et  de  notre  profonde  reconnaissance. 


CERCLE  INDUSTRIEL 

des    Écoles    spéciales   de    l'Université 

catholique. 

Bureau  directeur  (1883-1884). 

Président  d'honneur,  M.  le  professeur  A.  De- 
vivier. 
Président  effectif,  M.  le  professeur  L.  Cousin. 
Vice- Président,  M.  H.  Nagant. 
Secrétaire,  M.  L.  De  Pelsmaeker. 
Trésorier,  M.  C.  L'Olivier. 
Bibliothécaire,  M.  A.  Siret. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  du  CERCLE  INDUS- 
TRIEL pendant  Tannée  académique 
1882-1883,  fait  au  nom  du  bureau 
directeur  (i)  par  M.  H.  NAGANT,  vice- 
président. 

Messieurs, 

Chargé  de  vous  présenter  un  résumé  des  tra- 
vaux du  Cercle  industriel  pour  l'année  acadé- 
mique qui  vient  de  s'écouler,  je  ne  puis  m'em- 
pêeher  de  vous  faire  part  de  quelques  réflexions 
que  la  lecture  de  tant  de  travaux  divers  m'a 
suggérées.  Les  études  préalables  qu'ils  ont  exi- 
gées de  la  part  de  leurs  auteurs  étaient  parfois 
difficiles,  souvent  laborieuses,  et  pour  ia  plupart 
ils  manifestent  un  examen  sérieux,  approfondi 
des  matières  exposées. 

Comme  le  disait  si  bien  Tan  dernier  notre  pré- 
sident, M.  le  professeur  Cousin,  il  est  impossible, 
du  moins  dans  le  cours  des  études  universitaires, 
à  chacun  de  nous  isolément  de  se  tenir  au  cou- 
rant des  progrès  réalisés  chaque  jour  dans  l'in- 


[i)  Le  Bureau  était  composé  de  MM.  le  professeur  Devivier,  prési 
dent  d'honneur;  \i  professeur  Cousin,  président  effect<J  ;  H.  >"agant. 
vice  président;  i  Jacquart,  secrétaire  ;  A.  Hcylen,  trésorier  ;  E.  Hura- 
berl,  bibliothécaire. 

12 


(    204    ) 

dustrie;  pour  y  parvenir  nous  devrions  disposer 
de  loisirs  qui  nous  font  défaut,  et  de  nombreux 
ouvrages  scientifiques  que  notre  modeste  biblio- 
thèque d'étudiant  ne  renferme  pas.  Mais  ce 
qu'aucun  de  nous  ne  pourrait  faire  par  lui  seul, 
nous  le  réalisons  ensemble  dans  notre  Cercle  : 
ici  chacun  profite  des  études  de  tous;  en  asso- 
ciant nos  ressources  et  nos  labeurs,  nous  venons 
sans  peine,  sans  fatigue,  dans  des  séances  char- 
mantes et  variées,  puiser  à  pleines  mains  les 
connaissances  si  multiples  et  si  nécessaires  que, 
tôt  ou  tard,  nous  aurons  pour  mission  de  mettre 
à  profit.  Notre  Cercle,  messieurs,  n'a  plus  besoin 
de  donner  des  preuves  de  son  utilité;  dix  années 
de  prospérité  nous  permettent  d'espérer  pour  lui 
un  long  et  honorable  avenir. 

Mais  si  nos  aines  nous  ont  donné  un  utile 
exemple,  si  nous  nous  trouvons  en  présence 
d'une  situation  brillante,  n'oublions  pas,  mes- 
sieurs, que  notre  Cercle  puise  sa  vitalité  et  sa 
force  dans  le  dévouement  et  le  zèle  infatigable 
de  notre  digne  président,  M.  le  professeur  Cou- 
sin :  c'est  lui  qui  est  véritablement  l'àme  et  le 
cœur  de  nos  réunions,  et  qui,  par  une  direction 
active  et  prudente,  sait  donner  de  l'attrait  à  ce 
qui,  dans  nos  séances,  pourrait  menacer  d'être 
trop  abstrait  pour  ne  pas  être  aride. 

Nous  devons  aussi  remercier  notre  bienveillant 
président  d'honneur,  M.  le  professeur  Devivier, 
de  s'être  toujours  souvenu  qu'il  s'est  intéressé 


(     205    ) 

dès  l'origine  à  notre  Société,  et  d'avoir  bien 
voulu,  après  des  journées  laborieuses,  passer 
maintes  fois  sa  soirée  au  milieu  de  nous.  La  re- 
connaissance me  fait  encore  un  devoir  d'adresser 
les  plus  vifs  remerciments  à  notre  bien-aimé 
Recteur  qui  a,  par  un  don  généreux,  contribué 
puissamment  à  la  prospérité  de  notre  Cercle,  en 
nous  mettant  à  même  de  subvenir  aux  frais  de 
notre  bibliothèque. 

J'aborde,  messieurs,  l'exposé  de  notre  bilan 
scientifique.  Le  mot  bilan  est  impropre,  car 
dans  les  bilans  d'industrie  ou  de  commerce  il 
existe  toujours  un  passif,  et  ici  il  n'y  a  point  de 
travaux  négatifs  :  chaque  effort  de  la  pensée, 
en  même  temps  qu'il  nous  remémore  des  notions 
parfois  oubliées,  nous  enrichit  de  connaissances 
nouvelles,  et  chacune  de  nos  séances  a  pour  effet 
de  nous  exciter  à  l'étude  de  nos  cours. 

Je  regrette  de  ne  pouvoir  donner  qu'un  pâle 
résumé  des  conférences  et  des  causeries  aux- 
quelles nous  avons  assisté  pendant  la  dernière 
année  académique;  je  dois  me  borner  à  indiquer 
les  sujets  de  ces  travaux,  en  y  joignant  quelques 
mots  d'explication.  Quant  aux  rapports  sur  les 
diverses  revues  industrielles  que  nous  recevons 
au  Cercle  il),  je  me  vois  bien  obligé  de  n'en 


v  (ici  les  titres  des  principales  revues  qui  se  trouvent  au  Cercle  : 
Berne  universelle  des  Mines.  The  Ingeneering,  Le  Génie  civil,  La  Lv 
mî'ie  ëteclrique,  L' Electricien,  Annales  d'Opperman,  Portefeuille  d' Ar- 


(    206    ) 

signaler  que  le  nombre  très  respectable  de 
soixante.  Ces  résumés  des  diverses  revues  pé- 
riodiques embrassent  toutes  les  questions  scien- 
tifiques, artistiques,  industrielles,  que  l'ingénieur 
peut  avoir  à  résoudre.  En  général  les  rapports 
ont  été  faits  avec  soin;  leurs  auteurs  ont  su 
choisir  les  questions  principales ,  celles  qui 
offraient  le  plus  d'intérêt  pour  nos  études,  don- 
nant aux  points  difficiles  ou  importants  quelques 
développements,  de  manière  à  faire  saisir  avec 
peu  d'effort  l'ensemble  des  faits  scientifiques 
exposés  dans  les  revues. 

Les  trois  premières  séances  de  l'année  furent 
entièrement  occupées  par  la  lecture  de  sem- 
blables rapports. 

Le  lr  décembre  une  excursion,  récemment 
faite  a  la  papeterie  de  Mont-St-Guibert  par 
M.  Beghin,  fournit  à  celui-ci  l'occasion  de  décrire 
toutes  les  phases  de  la  fabrication  du  papier,  et 
de  nous  donner  de  nombreux  et  utiles  rensei- 
gnements sur  cette  branche  de  l'industrie. 

Le  19  janvier,  M.  Heylen  présenta  un  travail 
intitulé  :  les  forces  motrices  de  V industrie. 
Quoique  très  vaste,  le  sujet  fut  très  bien  cir- 


mengaud,  Revue  des  Queutions  scientifiques,  Annales  des  Ponts  et 
Chaussées,  Revue  générale  des  chemins  de  fer,  Annales  de  la  Société  des 
ingénieurs  de  Gand,  Annales  de  l'association  des  ingénieurs  de  Louvain, 
Annales  de  la  Société  scientifique,  L'Ingénieur  conseil,  Het  tijdschrift 
de  l'Institut  royal  des  ingénieurs  hollandais. 


(    207    ) 

conscrit  par  l'orateur,  qui  classa  avec  méthode 
et  clarté  les  diverses  forces  motrices  au  point 
de  vue  de  leurs  rendements,  et  donna  son  appré- 
ciation raisonnée  sur  chaque  catégorie  de  mo- 
teurs industriels. 

M.  Kunsch,  dans  la  séance  du  26  janvier, 
étudia  la  question  si  controversée  de  l'établisse- 
ment des  grands  canaux  maritimes  qui  relie- 
raient Louvain,  Bruxelles  et  Malines  à  l'Escaut. 
Exposant  les  différents  projets  en  présence,  il 
les  discuta  et  fit  ressortir  les  avantages  que  l'un 
d'eux  assurerait  au  trafic  belge. 

Un  travail  très  intéressant  sur  les  ferments 
organisés  occupa  la  séance  du  9  février.  L'au- 
teur, M.  Guille,  qui  avait  dû  étudier  son  sujet  à 
fond  pour  nous  l'exposer  si  bien,  nous  décrivit 
les  principales  espèces  de  ferments,  et  spécia- 
lement ceux  de  la  bière;  dans  un  brillant  exposé 
il  nous  donna  l'histoire  complète  d'un  de  ces 
êtres  infiniment  petits  auxquels  les  ferments 
doivent  leur  action,  nous  fit  assister  aux  diffé- 
rentes phases  de  sa  vie,  ainsi  qu'à  ses  maladies, 
et  nous  montra  les  effets  redoutables  que  ces 
microbes  peuvent  causer. 

La  séance  du  2  mars  fut  entièrement  occupée 
par  une  remarquable  conférence  de  M  le  pro- 
fesseur Gilbert  sur  les  preuves  mécaniques  de 
la  rotation  de  la  terre.  Ce  titre  et  le  nom  «lu 
conférencier  promettaient  une  séance  du  plus 
haut  intérêt.   Les  membres  du  Cercle  étaient 

12. 


(    208    ) 

tous  présents  et  des  personnes,  qui  comptent 
parmi  les  plus  marquantes  de  la  ville,  furent  ad- 
mises sur  leur  demande.  Remontant  à  l'anti- 
quité, M.  Gilbert  nous  a  indiqué  tout  d'abord  les 
différentes  idées,  les  unes  plus  vagues  que  les 
autres,  qui  avaient  cours  chez  les  philosophes 
anciens,  sur  les  mouvements  de  notre  globe.  Ce 
fut  à  l'époque  de  Galilée  que  la  question  com- 
mença à  être  sérieusement  étudiée.  Alors  Ric- 
eioli,  l'un  des  défenseurs  de  la  doctrine  de 
Ptolémée,  ignorant  le  principe  de  l'indépen- 
dance des  mouvements  simultanés,  soutint  que, 
si  la  terre  tournait,  un  corps  tombant  du  haut 
d'une  tour  devrait  tomber  à  l'ouest  de  celle  ci, 
c'est  à  dire  en  arrière.  A  cet  égard  les  expé- 
riences de  Mersenne  et  Petit,  au  moyen  d'un 
boulet  de  canon,  amenèrent  des  résultats  qui  se 
contredisaient  et  par  conséquent  ne  purent  con- 
duire à  aucune  conclusion. 

Galilée  et  Gassendi  firent  observer  qu'une 
pierre  tombant  du  haut  d'une  tour  gardait  la 
vitesse  de  son  point  de  départ,  et  que  cette  vi- 
tesse devait  influer  sur  le  chemin  que  la  pierre 
décrivait  dans  sa  chute.  Poursuivant  leur  rai- 
sonnement, Newton  conclut  que  la  pierre  devait 
tomber  à  l'est  de  la  tour,  laquelle  possédait,  en 
vertu  de  la  rotation  de  la  terre,  une  plus  grande 
vitesse  au  sommet  qu'à  la  base.  Hooke  voulut 
confirmer  par  des  faits  la  conclusion  de  Newton, 
mais  ses  expériences  ne  furent  pas  conduites 
avec  une  précision  suffisante. 


(    209    ) 

En  1790  un  abbé  italien,  Guglielmini,  entreprit 
à  Bologne  une  série  d'expériences  dans  une  tour 
d'environ  100  mètres  de  hauteur.  Il  trouva,  vers 
l'est,  des  déviations  qui  approchaient  assez  de 
la  déviation  calculée,  mais  qui  malheureusement 
n'étaient  pas  mesurées  avec  assez  d'exactitude. 

Depuis  lors  on  a  repris  ces  essais  dans  divers 
puics  sans  obtenir  de  meilleurs  résultats.  En 
somme  ces  expériences  montraient  une  dé- 
viation vers  l'est  et  même  aussi  vers  le  sud; 
mais  toutes  manquaient  de  précision.  Les  re- 
cherches de  ce  genre  sont  à  refaire,  surtout 
pour  l'étude  de  la  déviation  vers  le  sud  qui 
parait  exister  réellement,  quoiqu'elle  n'ait  jus- 
qu'à présent  été  indiquée  par  aucune  théorie. 

En  1850  Léon  Foucault  accumula  dans  son  cé- 
lèbre pendule,  durant  un  temps  assez  long  pour 
les  rendre  bien  visibles,  les  effets  d'abord  tout- 
à-fait  inappréciables  que  lu  rotation  du  globe 
terrestre  produit  sur  le  mouvement  apparent 
des  corps,  et  rendit  par  là  cette  rotation  bien 
manifeste. 

Une  loi  remarquable,  connue  sous  le  nom  de 
loi  de  la  tendance  des  axes  de  rotation  au  pa- 
rallélisme, a  trouvé  sa  confirmation  dans  des 
expériences  faites  avec  des  appareils  ingénieux, 
notamment  avec  le  pendule  gyroscopique  inventé 
et  construit  par  M.  George  Sire,  et  a  conduit  à 
de  nouvelles  manifestations  de  la  rotation  de  la 
terre,  par  le  gyroscope  de  Foucault  et  le  baro- 


(     210    ) 

gyroscope  de  M.  Gilbert.  Cette  loi  peut  s'énoncer 
de  la  manière  suivante  :  Si  un  corps  tourne  avec 
rapidité  autour  d'un  axe  de  symétrie  supposé 
libre,  et  si  une  force  agit  pour  faire  tourner  le 
corps  autour  d'un  nouvel  axe,  ce  dernier  mou- 
vement ne  se  produit  pas,  mais  l'axe  de  symétrie 
se  déplace  et  tend  à  se  mettre  parallèlement  au 
nouvel  axe,  avec  une  orientation  telle  que  les 
deux  rotations  ont  le  même  sens. 

Ainsi  qu'il  vient  d'être  dit,  cette  loi  a  trouvé 
son  application  dans  une  manifestation  du  mou- 
vement de  la  terre  par  le  gyroscope  de  Foucault. 
Cet  instrument  fonctionne  parfaitement  bien 
quand  il  est  construit  avec  tout  le  soin  voulu; 
mais  il  doit  absolument  satisfaire  à  des  condi- 
tions extrêmement  difficiles  à  réaliser. 

En  étudiant  l'application  de  la  théorie  au  pen- 
dule gyroscopique,  M.  Gilbert  a  été  conduit  à 
l'invention  du  barogyroscope.  Il  a  eu  le  mérite 
de  vaincre  de  sérieuses  difficultés  de  calcul  et 
de  faire  ressortir,  avec  une  rare  habileté,  la 
fécondité  des  méthodes  de  la  mécanique  analy- 
tique. Son  appareil,  robuste  bien  que  peu  volu- 
mineux, se  transporte  facilement,  se  règle  sans 
difficulté  et  sans  le  secours  d'aucun  autre  appa- 
reil, il  accuse  nettement  et  immédiatement  le 
sens  de  la  rotation  de  la  terre. 

M.  le  Président  prit  ensuite  la  parole  pour 
remercier  son  savant  collègue  de  l'intérêt  que 
celui-ci  portait  au  Cercle  Industriel;  il  rappela 


(    211    ) 

que  plusieurs  fois  déjà  M.  Gilbert  avait  bien 
voulu  prêter  le  concours  de  son  talent  et  de  son 
éloquence  aux  modestes  travaux  de  ses  élèves; 
il  fit  ressortir  la  haute  valeur  du  maître  dont 
le  mémoire  sur  les  appareils  gyroscopiques  en 
général  et  le  barogyroscope  en  particulier,  avait 
été  l'objet  d'un  rapport  extrêmement  favorable 
à  l'Académie  des  sciences  de  Pans,  et  avait 
obtenu  les  honneurs  de  l'insertion  dans  le  Re- 
cueil des  mémoires  des  savants  étrangers. 
L'assemblée  toute  entière  exprima  sa  recon- 
naissance et  sa  sympathie  au  brillant  conféren- 
cier par  de  chaleureux  applaudissements. 

Je  suis  heureux  d'ajouter  que  depuis  lors  le 
barogyroscope  a  valu  à  M.  le  professeur  Gilbert 
un  diplôme  d'honneur,  la  plus  haute  récompense 
décernée  par  le  jury  de  l'exposition  interna- 
tionale d'Amsterdam. 

Après  avoir  de  grand  cœur  rendu  hommage 
au  mérite  de  notre  brillant  professeur,  je  pour- 
suis la  revue  des  séances  du  Cercle  industriel. 

Le  27  avril  M.  Humbert  nous  présenta  *on 
travail  intitulé  :  Les  unités  électriques.  Quoique 
le  sujet  fût  aride  et  plein  de  difficultés,  le  confé- 
rencier montra,  par  son  exposé  clair  et  métho- 
dique, que  toutes  les  transformations  des  unités 
électriques  lui  sont  familières  :  aussi  son  travail 
est-il  un  excellent  résumé  de  ce  que  l'élève  ingé- 
nieur doit  connaître  pour  entreprendre  avec 
fruit  l'étude  de  plus  en  plus  nécessaire  des  appli- 
cations industrielles  de  l'électricité. 


(    212    ) 

Une  excursion  laite  à  Anvers,  sous  la  direction 
de  M.  le  professeur  Cousin,  donna  lieu  à  deux 
rapports  présentés  le  18  mai,  l'un  par  M.  Kunsch, 
l'autre  par  M.  Englert.  M.  Kunseh  traita  spécia- 
lement des  travaux  aux  quais,  tandis  que  M.  En- 
glert s'occupa  surtout  des  moteurs  et  des  appa- 
reils employés  dans  ces  grands  travaux. 

Le  25  mai.  M.  le  professeur  Devivier,  qui 
présidait,  nous  donra,  pour  terminer  la  séance, 
quelques  notions  d'astronomie  relatives  aux 
passages  de  Vénus  sur  le  disque  du  soleil  :  après 
nous  avoir  rapidement  initiés  aux  mouvements 
généraux  des  astres,  il  nous  expliqua  la  manière 
d'utiliser  les  passages  de  Vénus  pour  déterminer 
la  distance  exacte  entre  la  terre  et  le  soleil, 
distance  dont  une  valeur  moyenne  sert  fréquem- 
ment d'unité  en  astronomie. 

M.  Treinen,  dans  la  séance  du  lrjuin,  nous  a 
lu  son  travail  sur  la  Graphostatique.  Il  a  par- 
faitement montré  comment,  au  moyen  de  quel- 
ques piocédés  irgéuieux,  on  peut  multiplier  et 
diviser  des  lignes,  des  rapports,  élever  des 
nombres  à  diverses  puissances  ou  en  extraire 
des  racines.  Il  termina  en  résumant  la  théorie 
qui  forme  la  base  de  la  graphostatique  appliquée, 
c'est-à-dire  celle  du  polygone  funiculaire. 

M.  Leroy  nous  parla  le  15  juin  de  l'emploi  de 
l'air  comprimé.  Après  en  avoir  fait  l'historique, 
il  arriva  à  la  construction  des  quais  d'Anvers; 
il  décrivit  spécialement  le  système  par  caissons 


(    213    ) 

et  batardeau  mobile;  puis,  faisant  ressortir  les 
avantages  de  l'emploi  de  l'air  comprimé,  il  ter- 
mina en  exposant  les  effets  physiologiques  pro- 
duits sur  les  ouvriers  par  l'air  comprimé. 

Enfin,  le  24  juin,  M.  Hissette  termina  la  série 
de  nos  conférences  par  la  communication  d'une 
étude  sur  l'architecture.  Il  parcourut  rapidement 
l'histoire  de  l'art  de  construire,  en  s'arrêtant  aux 
traits  caractéristiques  de  chaque  style  ;  mais  ce 
fut  surtout  dans  l'exposé  des  principes  du  style 
gothique  que  l'orateur  fit  preuve  de  connais- 
sances approfondies.  Grâce  à  lui,  si  cette  séance 
fut  la  dernière  de  l'année  académique,  elle  n'en 
fut  pas  la  moins  intéressante. 


Société  de  littérature  flamande  (taal-  en 
letterlievend  Studentengenootschap 
der  katholieke  Hoogeschool  onder  de 
zinspreuk    :   MET  TIJD  EN  VLIJT). 

Eere-  Voorzitter. 

Hoogeerw.  Heer  C  Pieraerts,  Rector-Magni- 
âcus. 

Oud  Eere-  Voorzitter. 

Hoogeerw.  Heer  A.  J.XAMÈCHE,rector-emeritus. 

Bestuur. 
De  Heer^n  : 

P.  G.  H.  Willems,  hoogleeraar,  Bestendige  Voor- 
zitter. 

G.  Helleputte,  hoogleeraar,  Eerste  Ondervoor- 
zitter. 

P.P.  Ai.  Alberdingk-Thij m,  hoogleeraar,  Tweede 
Ondervoor  zitter . 

Jos.  Barbieur,  Eerste  Schrijver. 

Jaak  Witteveen,  Ticeede  Schrijver. 

E.  H.  Van  Coillie,  Boekbexoaarder. 

Theod.  De  Decker,  Penningmeester. 

H.  Velikamp,  advokaat,  Raad. 

H.  Leboii,  suident,  id. 

Eerelid. 
Eerw.  Heer  Sclmermans,  pastoor  te  Wilsele. 


(    215    ) 

Werkende  leden. 

De  heeren  P.  P.  M.  Alberdingk  Thijm,  hooglee- 
raar;  Jos.  Barbieur,  student;  Bartholomeus- 
sen,  id.  ;  K.  Brants,  id.  ;  Cappuyns,  id.  ;  Th.  De- 
decker,  id.;  J.Delbecke.id.;  J.  Dekeersmaeker, 
id.;  Devisscher,  id.;  J.  Dewinter,  id.;  Dubois, 
onderpastoor;  Dupont,  hoogleeraar;  Franck, 
student;  Em.  Goetschalckx,  id.;  Helleputte, 
hoogleeraar;  Heymans,  student;  L.  Huy- 
brechts,  id.  ;  Aug.  Ingelram,  id.  ;  Aug.  Laporte, 
id.;  H.  Lebon,  id.;  Marmillon,  id.  ;  Ouwerckx, 
id.;  A.  Pauwels,  id.  ;  K.  Peeters,  id.  ;  H.  Planc- 
quaert,  id.  ;  Sehepens,  id.  ;  Schiltz,  id.  ;  E.  H. 
Schuermans,  pastoor;  Sobry,  student;  K.  Soe- 
ten,  id.;  Eug.  Standaert,  id.  ;  H.  Thiers,  id  : 
Ern.  Vancoillie,  id.;  H.  Vandevelde,  id.  ;  Van- 
linthout,  drukker  der  Hoogeschool;  Vanwinc- 
kel,  student;  H.  Veltkamp,  advokaat;  Verryt, 
student  ;  A.  Verwilghen,  id.  ;  P.  Willems,  hoog- 
leeraar; J.  Witteveen,  student;  F.  Wyseur,  id. 

Bijwonende  leden. 

De  heeren  A.  Aelbrecht,  student;  L.  Aldernacht, 
id.;  E.  Baeten,  id.;  K.  Begerem,  id.;  P.  Be- 
thune,  id.;  A.  Boeye,  id.;  K.  Borreman.  id.; 
Boutens,  id.;  Cailloux,  id.;  Cambresy,  il.; 
Mgr  Cartuyvels,  onderrector;  Cols,  student; 
H.  Colsaerts,  id.  ;  A.  Craenen,  id.;  Debiest,  id.; 
Debock,  id.;  F.  Deherdt,  id.;  E.  Delaet,  id.; 

13 


(    216    ) 

L  Denecker,  id.  ;  Devers,  id.;  L.  Dujardyn,id.; 
Fr.Gessler,  id.;  E.  H.  Henieryck,  hoogleeraar; 
P.  Hoho,  student;  J.  Indeken,  id.;  M.  Jacobs, 
advokaat;  E.  H.  Jaeops,  hoogleeraar;  Joye, 
student;  A.  Kempinck,  id.  ;  A.  Loix,  id.  ;  Luys- 
terborghs,  id.;  E.  H.  Maes,  aalmoezenier ; 
H.  Mahieu ,  student;  Martens,  hoogleeraar; 
A.  Meyers,  student;  Jos.  Michiels,  id.,-  Mgr 
Namèche,  oud-rector;  Nyssens,  hoogleeraar; 
Pattyn,  student;  K.  Peeters,  id.  ;  Cl.  Peeters, 
id.  ;  A.  Pelgrims,  id.  ;  Raemdonck,  id.  ;  J.  Raes, 
id.  ;  Roegiers,  id.  ;  Schoeters,id.;  F.  Schollaert, 
advokaat;  P.  Soetaerd,  student;  Em.  Solvyns, 
id.  ;  J.  Steenackers,  id.;  J.  Steylaers,  id.;  R. 
Stroobants,  id.  ;  Em.  Thibaux,  id.  ;  E.  Tibbau?; . 
id.  ;  J.  Vanbavel,  id.  ;  Vanbiervliet,  hooglee- 
raar ;  A.  Vandenberghe,  student  ;  Vandeput,  id  : 
A.  Vandeput,  id.  ;  M.  Vandewalle,  id  ;  Vande- 
vrouwer,  id.  ;  V.  Vaneecke,  id.  ;  Vangehuchten, 
id.;  Vanhaefte,  id.;  Vanhoorenbeek,  id.;  L.Van- 
nayen,  id.;  Vanreeth,  id.;  G.  Verbiest,  id.  : 
Em.  Verdoodt,  id.;  L.  Yerhoef,  id.  ;  R.  Ver- 
hulst,  id.;  Verriest,  hoogleeraar;  A.  Verstey- 
len,  student;  J.  Vuylsteke,  id.;  A.  Wyseur,  id. 

Deicijl  de  heer  aftredende  tweede  geheim- 
schrijver  het  verslag  over  de  avondzittingen 
niet  heeft  ingezonden,  tcerd  de  heer  eerste 
geheimschrijver  verhinderd  zijn  volledig  ver- 
slag bij  tijds  in  te  lever  en. 


LISTE  DES  ÉTUDIANTS 

admis  aux  grades  académiques  par  l'Université 
pendant  Tannée  1882-1883. 


BACHELIERS  EN  THÉOLOGIE  (l). 

1  Bockstal,  Alexandre,  de  Renaix,  prêtre  du  dio- 

cèse de  Gand;  16  juillet. 

2  Broux,  Jean,  de  Genck,  prêtre  du  diocèse  de 

Liège;  id. 

3  Hebbelynck,  Adolphe,  de  Meirelbeke,  prêtre 

du  diocèse  de  Gand;  id. 

4  Ostyn,  Gaspard,  de  Wervicq,  prêtre  du  diocèse 

de  Bruges;  id. 

5  V  mdorpe,  Evrard,  de  Cruysliautem,  prêtre  du 

(iiocèse  de  Gand;  id. 

6  Vandyck,  Libert,  de  Vosselaer,  prêtre  de  l'ar- 

cbidiocèse  de  Malines  ;  id. 

7  Vermeire,  Edouard,  de  Somergem,  prêtre  du 

diocèse  de  Gand;  id. 

8  Vosters,  Jules,  de  Vilvorde,  prêtre  de  l'archi- 

diocès'e  de  Malines;  id. 

9  Iles,  Daniel,  de  Kempsford,  prêtre  du  diocèse 

de  Clifion;  id. 


(1)  Les  grades  en  théologie  et  en  droit  canon  sont  confères  con- 
formément aux  règlements  du  15  mars  4836,  du  4  mai  4857  et  do 
49  juin  1844.  Voy.'z  plus  loin  la  Liste  des  Règlements  publiésdans 
les  Annuaires. 


(  218  ) 

BACHELIERS  EN  DROIT  CANON. 

1  Bouzin,  Léopold,  de  Béclers,  prêtre  du  diocèse 

de  Tournai;  16. juillet. 
2Wittenberg,   Jean-Baptiste,    de   Neeryssche. 

prêtre  de  l'archidiocèse  de  Malines;  id. 

LICENCIÉS   EN  THÉOLOGIE. 

1  Malecki,  Jacques,  de  Grabowo  (en  Pologne), 
prêtre  du  diocèse  de  Culm;  16  juillet. 

2Lemoine,  Jean -Louis -Marie,  de  St-Servan 
(France),  prêtre  de  la  Congrégation  des 
Sacrés-Cœurs,  professeur  d'Écriture  sainte 
et  de  droit  canon  au  séminaire  de  Versailles  ; 
id. 

LICENCIÉ  EN  DROIT   CANON. 

Van  Coillie,  Constantin,  de  Hooglede,  prêtre  du 
diocèse  de  Bruges;  16 juillet. 

DOCTEURS  EN   THÉOLOGIE. 

1  Hizette,  Ernest,  de  St-  Léger,  prêtre  du  diocèse 

de  Namur  (i);  16  juillet. 

2  Mannens,  Paul,  de  Merkelbeek,  prêtre  du  dio- 

cèse de  Ruremonde  (2);  id. 

(1)  Les  thèses  de  M.  Hizette  étaient  précédées  d'une  dissertation 
inaugurale  intitulée  :  Definitionis  taticanœ  de  infallibili  romani  pon- 
tifias magisterio,  XII -254  pp.  in  8°. 

(2)  Les  thèses  de  M.  Mannens  étaient  précédées  d'une  dissertation 
inaugurale  intitulée  :  Disquisitio  in  doctrinam  S.  Thomœ  de  voluntate 
salvifica  et  prœdestinatione,  X-218  pp.  in  8°. 


(    219    ) 

3  Lucas,  Charles,  de  Ruremonde,  prêtre  du  dio- 
cèse de  Liège  (1);  id. 

EPREUVE  PRÉPARATOIRE  AU  DOCTORAT 
EN  SCIENCES   POLITIQUES  ET  ADMINISTRATIVES. 

D'une  manière  satisfaisante. 

1  de  Bousies,  Constantin,  de  Mons. 

2  Van  Mechelen,  Maurice,  de  Louvain. 

DOCTEURS  EN  SCIENCES  POLITIQUES 
ET  ADMINISTRATIVES. 

Avec  grande  distinction. 

1  Mussely,  Jules,  de  Ledeghem. 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Criquillion,  Adolphe,  de  Lierre. 

3  Gedoelst,  Henri,  de  Louvain. 

4  Caïmo,  Adrien,  de  Tongres. 

5  Ancot,  Florimond,  de  Bruges. 

6  Empain,  François  Louis,  de  Tongres  N.-D. 

7  De  Becker,  Auguste,  d'Anvers. 

8  Ouwerx,  Lambert,  de  Hasselt. 

9  Diricq,  Louis,  de  Glabais. 


(1)  Les  thèses  de  M.  Lucas  étaient  précédées  d'une  dissertation 
inaugurale  intitulée  :  De  naturali  notlra  cognitionc  Dei,  X-268  pp. 
in  8'. 


(    220    ) 

EXAMEN   DIPLOMATIQUE  (lre  ÉPREUVE). 

Avec  distinction. 
Merry  del  Val,  Alphonse,  de  Madrid. 

DOCTEUR  EN  MÉDECINE,    CHIRURGIE 
ET   ACCOUCHEMENTS. 

D'une  manière  satisfaisante. 
Brière,  Marie  Louis  Jacq.,  de  Montbizot  (France). 

CANDIDATS  EN  SCIENCES  MORALES  ET  HISTORIQUES. 

Avec  distinction. 

1  Bivort,  Fernand,  de  Monceau-sur-Sambre. 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Walchnowski,  André,  de  Niziny  i Pologne:. 

3  Rotsart  de  Hertaing,  Paul,  de  Bruges. 

4  Biesiekirski,  Joseph,  de  Plowec  (Pologne). 

DOCTEUR  EN  SCIENCES   CHIMIQUES. 

Avec  grande  distinction. 
Aschmann.,  Camille,  de  Luxembourg  (i). 


(1)  Les  tbèscs  de  M  Âscbmann  <Hsipot  précédées  d'une  Disserta- 
tion inaugurale  intitulée  :  Sur  le  pouvoir  additionnel  des  composé* 
non  saturés  bivalents  et  Us  dérivés  ullyl-acétiques^  56  pp.  iu8". 


(    221    ) 

ÉCOLE  NORMALE 

pour  les  ecclésiastiques  qui  se  préparent 
à  l'enseignement  moyen. 


BACHELIERS   EN   SCIENCES   PHILOLOGIQUES 
ET  LITTÉRAIRES. 

1  Lootens,  Léonard,  d'Anseghem,  diacre  du  dio- 

cèse de  Bruges  ;  14  juillet. 

2  Raeymaekers,  Victor,  de  Desschel,  prêtre  de 
l'archidiocèse  de  Malines;  id. 

LICENCIÉS  EN  SCIENCES  PHILOLOGIQUES 
ET  LITTÉRAIRES. 

1  Coeckx,  Louis,  d'Edegem,  prêtre  de  l'archi- 

diocèse de  Malines,  14. juillet. 

2  Craynest,  Jean,  d'Oost-Roosebeke,  prêtre  du 

diocèse  de  Bruges;  id, 

3  Remy,  Edmond,  de  Soignies,  prêtre  du  diocèse 

de  Tournai;  id. 


INSTITUT  AGRONOMIQUE. 

I.  Élèves  réguliers. 

EXAMENS  POUR  LE   PASSAGE  DE  LA    lre  ANNÉE 

d'études  a  la  2me. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Vanderyst,  Hyacinthe,  de  Tongres. 

Avec  distinction. 

2  Rouri  y  Rovirola,  Paul,  de  Damas. 

D'une  manière  satisfaisante. 

3  Pêchon,  Léon,  de  St-Léger. 

4  François,  Prosper,  de  Ternath. 

5  Franssen,  Armand,  de  Liège. 

6  Delvaux,  Eugène,  de  Bonsin. 

7  Hancart,  Nestor,  de  Dampremy. 

8  Stock,  Joseph,  de  Menin. 

9  Rigaux,  Félix,  de  Ehein. 

EXAMENS   POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  2e  ANNÉE 

d'études  a  la  3e. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 
1  Bolle,  Oscar,  de  Louvain. 


(    223    ) 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Mattos,  Judice,  de  Campos  (Brésil). 

3  Sani,  Guello,  de  Ferrare. 

4  Dijon,  Alfred,  de  Huy. 

5  Rouri  y  Rovirola,  Paul,  de  Damas. 

6  Faucon,  Louis,  de  Frasnes  lez-Gosselies. 

7  Domingo  Call  y  Morros  (Barcelone). 

8  Deltenre,  Ernest,  de  Fayt. 

9  Pèchon,  Léon,  de  St-Léger. 

10  Fontaine,  Joseph,  de  Daussoulx  (Vedrin). 

EXAMENS  DE   SORTIE  ET  ONT  OBTENU  LE  DIPLÔME 
D'INGÉNIEUR  AGRICOLE. 

Avec  grande  distinction. 

1  Pereira  Galdino,  Rodriguez,  de  Rio-Janeiro. 

Avec  distinction. 

2  Yander  Linden,  Arthur,  de  Goefferdingen  t 

3  Desprez,  Auguste,  de  Tournai. 

4  Laurent,  Nestor,  de  Marche  lez-Ecaussines. 

5  Hizette,  Lucien,  de  St-Léger. 

D'une  manière  satisfaisante. 

6  Pâques,  Frédéric,  de  Paifve. 

7  Finie,  Adolphe,  d'Evrehailles. 

8  Poisket,  Henri,  de  Glons. 

9  Mattos,  Judice,  de  Campos  (Brésil). 

13. 


(    224    ) 
II.  Élèves  hors  cadre. 

ÉPREUVES   SUR  DIVERSES  BRANCHES. 

Avec  le  plus  grand  succès. 

1  Desseille,  Alexis,  de  Ave  et  Auffe  (Rochefort). 

Avec  succès. 

2  De  le  Hoye,  de  Bruxelles. 

3  Franssen,  Hubert,  de  Liège. 

4  Tielmans,  Emile,  d'Aerschot. 


ÉCOLES  SPÉCIALES 

des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil 
et  des  mines 

1°  Élèves  ordinaires. 

I.    EXAMENS     D'ADMISSION. 

1  Adam,  François,  de  Leffe-Dinant. 

2  Bauwens,  Louis,  de  Lierre. 

3  Bidez,  Léon,  de  Frameries. 

4  Biaise,  Charles,  de  Mons. 

5  Blondieau,  Etienne,  de  Peer. 

6  Brewer,  Charles,  de  l'île  St-Thomas  (Antilles). 

7  Brouyère,  Armille,  de  Frameries. 

8  Cornu,  Florent,  de  Bernissart. 

9  Decot,  Florestan,  de  Jumet. 

10  Delacre,  Léon,  de  Bruxelles. 

1 1  de  Liedekerke, comte  Florimond,de  Bruxelles. 

12  Dony,  Julien,  de  Rummen. 

13  Doutrepont,  Léon,  de  Hervé. 

14  Henin,  Oscar,  de  Bonsin. 

15  Liesens,  Mathieu,  de  Tongres. 

16  Mathy,  Charles,  de  Louvain. 

17  Maus,  Jules,  de  Bruxelles. 

18  Quinet,  Charles,  de  Mons. 

19  Renders,  Gustave,  de  Schaerbeek. 

20  Steylaers,  Joseph,  de  Bruges. 

21  Strick,  Eugène,  de  Noordwykerhoud  (Hol- 

lande). 


(    226    ) 

22  Tasiaux,  Alexis,  de  Schaltin. 

23  Thomas,  Emile,  de  Gouy  lez-Piéton. 

24  Van  Den  Eynde,  Hector,  de  Voorde. 

25  Vandewyer,  Gustave,  d'Anvers. 

26  Vuylsteke,  Jules,  de  Menin. 

27  Wauters,  Ernest,  de  Thielt. 

28  Wibaut,  Eugène,  de  Lille  (France). 

ÏI.  Ingénieurs  des  arts  et  manufactures, 
du  génie  civil  et  des  mines. 

EXAMENS   POUR   LE   PASSAGE   DE   LA    lre   ANNÉE 

d'études  a  la  2e. 

Avec  grande  distinction. 

1  De  Ridder,  Georges,  de  Louvain. 

2  Pepinster,  Joseph,  de  Hervé. 

3  Steylaers,  Joseph,  de  Bruges. 

Avec  distinction. 

4  Degand,  Jules,  d'Hellebecq. 

5  De  Lannoy,  Louis,  de  Messines. 

D'une  manière  satisfaisante. 

6  Dasselborne,  Léopold,  de  Bastogne. 

7  Delbruyère,  Arthur,  de  Trazegnies. 

8  Dewerpe,  Auguste,  de  Jumet. 

9  François,  Alexandre,  de  Silenrieux. 

10  Fréson,  Léon,  de  Marbais. 

11  Grognard,  Emile,  de  Baranzy. 


(    227    ) 

12  Marot,  Fortuné,  de  Rochefort. 

13  Mélard,  Hector,  d'Ixelles. 

14  Michiels,  Josse,  de  Berchem-Ste-Agathe. 

15  Moreau,  Félicien,  d'Ellezelles. 

16  Naniot,  Armand,  de  Flawinne. 

17  Poncelet,  Paul,  d'Orsinfaing. 

18  Stoesser,  Fernand,  de  Quaregnon. 

19  Vandermeulen,  Jean,  de  Brée. 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  2e  ANNEE 

d'études  a  la  3e. 

Avec  distinction. 

1  Dessery,  Nestor,  de  Paliseul. 

2  Dor.  Emile,  d'Ampsin. 

3  François,  Gaspar,  de  Braffe. 

4  Vanden  Bossche,  Alphonse,  d'Opdorp. 

D'une  manière  satisfaisante. 

5  Croisieaux,  Eugène,  de  Stambruges. 

6  Deneubourg,  Clément,  de  Châtelineau. 

7  Hoho,  Paul,  de  Wittem  (Hollande). 

8  Lemaitre,  Jules,  de  Marcinelle. 

9  Massart,  Louis,  de  Meux. 

10  Moreels,  Constant,  de  Burst. 

11  Roisin,  Louis,  de  Châtelineau. 

12  Smits,  Eugène,  de  Couillet. 

13  Stoesser,  Fernand,  de  Quaregnon. 

14  Thibaut,  Maurice,  de  Mont-sur-Marchiennes. 

15  Van  Lierde,  Camille,  d'Everbecq. 


(    228    ) 

EXAMENS  POUR  LE   PASSAGE  DE  LA  3e  ANNÉE 

d'études  a  la  4e. 
Avec  grande  distinction. 

1  De  Pelsmaeker,  Louis,  de  Denderleeuw. 

Avec  distinction. 

2  Dor,  Lucien,  d'Ampsin. 

D'une  manière  satisfaisante. 

3  Beghin,  Prosper,  de  Maeter. 

4  Bihain,  Firmin,  de  Strainchamps. 

5  De  Béer,  Edgar,  de  Leeuwergem 

6  De  Béer,  Herman,  de  Leeuwergem. 

7  De  Bruycker,  Polydore.  d'Aeltre. 

8  Deckers,  Alphonse,  d'Anvers. 

9  De  Cock,  Emile,  d'Alost. 

10  Englert,  Louis,  de  Porto- Alegre  (Brésil) 

11  Gyselinx,  Alphonse,  de  Sart-Custine. 

12  Lievens,  Joseph,  de  Binche. 

13  L'Olivier,  Camille,  de  Feluy. 

14  Périn,  Albert,  de  Louvain. 

15  Stacquet,  Alexandre,  de  Fleurus. 

16  Siret,  Alexis,  de  Mons. 

17  Verschueren,  Jacques,  de  Hofstade  lez  Ma- 

lines. 

18  Wautier,  Joseph,  d'Ittre. 


(    229    ) 

EXAMENS   DE   SORTIE. 

Avec  grande  distinction. 

1  Jacquart,  Joseph,  de  Mouscron. 

2  Piret,  Léon,  de  Mont-sur-Marchiennes. 

Avec  distinction. 

3  Bouttiau,  Antoine,  de  Thy-le-Chàteau. 

4  Fettweis,  Emmanuel,  de  Verviers. 

5  Humbert,  Emile,  de  Habay-la-Neuve. 

6  Kunsch,  Jules,  de  Beho. 

7  Leroy,  Arthur,  d'Héverlé. 

8  Renquin,  Joseph,  de  Bastogne. 

D'une  manière  satisfaisante. 

9  Adam,  Joseph,  de  Termes. 

10  Appelmans,  Louis,  de  Bodeghem-St  Martin. 

11  Bodart,  Emile,  de  Louvain. 

12  Bourgeois,  Charles,  de  Neufchâteau. 

13  de  Huidobro,  Joseph,  de  Santander  (Espagne). 

14  de  Kerckhove,  Fréd.,  de  Montpellier  (France). 

15  Hazebrouck,  Cyriaque,  de  Gand. 

16  Herrier,  Jules,  de  Havinnes. 

17  Heylen,  Auguste,  d'Itegem. 

18  Mattlet,  François,  de  Ben-Ahin. 

19  Pottier,  Raphaël,  de  Spa. 

20  Ries,  Joseph,  d'Eseh-sur-l'Alzette  (G.-D.   de 

Luxembourg). 

21  Willems,  Georges,  de  Neder-Swalm. 


(    230    ) 

III.  Ingénieurs  des  constructions  civiles 
et  des  constructions  mécaniques. 

EXAMEN  POUR   LE   PASSAGE  DE  LA   lre  ANNÉE 

d'études  a  la  2me. 
D'une  manière  satisfaisante. 
Delin,  Joseph,  de  Louvain. 

EXAMENS  POUR  LE   PASSAGE  DE  LA  2e  ANNÉE 

d'études  a  la  3e. 

D'une  manière  satisfaisante. 

1  Bodinar,  Antoine,  de  Londres. 
2CangaArgùelles,Joachim,  deMadrid(Espagne<. 

3  Ciantar,  Henri,  de  Malte  (ile  de  Malte). 

4  De  Rode,  Laurent,  de  Louvain. 

5  Hill,  Harry,  de  la  Nouvelle-Orléans  (Etats-Unis 
de  l'Amérique). 

6  Lopez  Doriga,  Joseph-Marie,  de  Santander (Es- 

pagne). 

7  Robie,  Alphonse,  de  Bruxelles. 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  3e  ANNEE 

d'études  a  la  4e. 
Avec  distinction. 

1  Michaux,  Alfred,  de  Rochefort. 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Chabot,  Victor,  de  Ciney. 


(    231    ) 

3  De  Smeth,  Maximilien,  de  Laeken. 

4  Dewalque,  Léon,  de  Chênée. 

5  Goubet,  Alfred,  de  Louvain. 

6  Pogorzelski,  Stanislas,  de  Maciejowice  (Po- 

logne). 

7  Van  Meerbeeck,  Emile,  de  Bruxelles. 

EXAMENS  DE   SORTIE. 

D'une  manière  satisfaisante. 

1  Bauwens,  Arthur,  de  Bruxelles. 

2  Charlier,  Louis,  de  Malmedy  (Prusse). 

3  Gilain,  Adolphe,  de  Dinant. 

4  Goubet,  Alfred,  de  Louvain. 

5  Hissette,  Louis,  de  St-Léger. 

6  Regout,  Louis,  de  Maestricht  (Hollande). 

IV.  Ingénieurs  des  arts  chimiques. 

EXAMENS  POUR  LE   PASSAGE  DE  LA  2e  ANNÉE 

d'études  a  la  3e. 
D'une  manière  satisfaisante. 

1  Limelette,  Arthur,  de  Gosselies. 

2  Motquin,  Louis,  de  Soignies. 

3  Ouwerx,  Charles,  de  Velm. 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  3e  ANNÉE 

d'études  a  la  4e. 
Avec  grande  distinction. 
1  Claes,  Paul,  de  Tongres. 


(    232    ) 

D'une  manière  satisfaisante. 
2  Six,  Emile,  de  Warneion 

EXAMEN  DE  SORTIE. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Guille,  Lucien,  de  Leuze. 

D'une  manière  satisfaisante, 

2  Legrand,  Jules,  de  Namur. 

3  Streel,  Hubert,  d'Alleur. 

V.  Ingénieurs  architectes. 

EXAMENS   POUR  LE  PASSAGE  DE  LA   lre  ANNÉE 

d'études  a  la  2e. 
D'une  manière  satisfaisante. 

1  SalmoD,  Clément,  de  Bruxelles. 

2  Swéron,  Oscar,  de  Haecht. 

EXAMENS   POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  2e  ANNEE 

d'études  a  la  3e. 
Avec  grande  distinction. 
1  Christiaens,  Mathieu,  de  Tongres. 

D'une  manière  satisfaisante. 

2Mélotte,  Emile,  de   Wyck-  Maestricht   (Hol- 
lande). 


(    233    ) 

EXAMENS   POUR  LE   PASSAGE   DE  LA  3e  ANNEE 
D'ÉTUDES  A  LA  4e. 

Avec  distinction. 

1  Michaux,  Alfred,  de  Rochefort. 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Lange,  Louis,  de  Marchin. 

EXAMEN   DE   SORTIE. 

D'une  manière  satisfaisante. 
Hisselte,  Louis,  de  St-Léger. 

2°  Élèves  libres. 

EXAMENS  SUR  DES  COURS  DE  LA  2e  ANNEE. 

Avec  grand  succès. 

1  Gyselinx,  Joseph,  de  Hotton. 

2  Tielemans,  Emile,  d'Aerschot. 

EXAMENS  SUR  DES  COURS  DE  LA  3e  ET  DE   LA 
4e  ANNÉE. 

Avec  grand  succès. 

1  Jimenez  y  Bonefil,  Odilon,  de  Costa-Rica  (Amé- 

rique centrale). 

Avec  succès. 

2  Sépulchre,  Joseph,  de  Perwez  (Namur). 


LISTE  DES  ETUDIANTS 

admis  aux  grades  académiques  par  les  Commis- 
sions d'examen  de  l'Université,  en  exécution  de 
la  loi  du  20  mai  1876,  dans  les  deux  sessions 
ordinaires  et  la  session  supplémentaire  de  1883. 

FACULTÉ  DE  DROIT. 

EXAMEN     DE     CANDIDAT. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Jonnart,  Orner,  de  Masnuy-St-Jean. 

2  Morelle,  François,  de  Gosselies. 

3  De  Lantsheere,  Léon,  de  Bruxelles. 

Avec  grande  distinction. 

4  Van  Casier,  Joseph,  d'Anvers. 

5  Verstraeten,  Charles,  de  Wetteren. 

6  Barbieur,  Joseph,  de  Santbergen. 

Avec  distinction. 

7  Baeten,  Ernest,  de  Nieuwerkerken. 

8  Dupriez,  Léon,  de  Peruwelz. 

9  Mineur,  Emile,  de  Charleroi. 

10  Kumps,  Auguste,  de  Limai. 

11  Gravis,  Orner,  de  Peronnes. 

12  De  Bleeckere,  Léon,  d'Audenaerde. 

13  Pecquereau,  Gustave,  de  Pottes. 


(    235    ) 

14  Van  Wintershoven,   Frédéric,    d'Amby    lez- 

Maestricht. 

15  de  Buriet,  Paul,  de  Nivelles. 

16  Tibbaut,  Emile,  de  Calcken. 

D'une  manière  satisfaisante. 

17  de  PretRoosedeCalesberg,  Daniel,  d'Anvers. 

18  Dailly,  Eugène,  de  Bruxelles. 

19  De  Groote,  Eugène,  de  Dixmude. 

20  de  Villers,  Fernand,  de  Gand. 

21  Bolle,  Emile,  de  Fleurus. 

22  De  Cooman,  Oscar,  de  Ninove. 

23  Lemaire,  Jean,  de  Mons. 

24  Declercq,  Henri,  de  Beveren. 

25  De  Vuyst,  Paul,  de  Borsbeek. 

26  de  Faudeur,  Adelin,  de  Bruxelles. 

27  Boeye,  Aimé,  de  St-Nicolas. 

28  Bartholomeussen,  Alphonse,  d'Anvers. 

29  de  Briey,  Camille,  de  Laclaireau. 

30  Savoné,  Camille,  de  Louvain. 

31  Leroy,  Auguste,  de  Wasmes. 

32  de  Pierpont,  Albert,  de  Namur. 

33  Derroitte,  Henri,  de  Ciney. 

34  Jans,  Jean,  de  Sichen. 

35  Haye,  Hector,  d'Anvers. 

36  Duguet,  Paul,  de  Liège. 

37  Kieckens,  Joseph,  de  Ninove. 

38  Lambert,  Camille,  d'Anseremme. 

39  De  Winter,  Joseph,  d'Anvers. 

40  Petit,  Ferdinand,  d'Auvelais. 


(     23G    ) 

41  Anthony,  Joseph,  d'Anvers. 

42  Thomas,  François,  de  Gouy  lez-Piéton. 

43  de  Nimal,  Edmond,  de  Marchiennes. 

44  Vanden  Staepele,  Albert,  de  Louvain. 

45  de  Patin  de  Langemarck,  vte  Carlos,  de  Lan 

geniarck. 

46  Roberti,  Max,  de  Louvain. 

47  Detilloux,  Théodore,  de  Berlingen. 

48  Wacrenier,  Paul,  d'Escanafles. 

49  D'Heygere,  Camille,  de  Courtfai. 

50  Drion,  Adolphe,  de  Gosselies. 

51  Denis,  Eugène,  de  Liernu. 

52  Simons,  Henri,  d'Ixelles. 

53  Malherbe,  Paul,  d'Andenne. 

54  Baus,  Hector,  d'Ypres, 

55  Loix,  Arthur,  d'Alken. 

56  Cambresy,  Léon,  de  Gand. 

57  De  Becker,  Camille,  d'Aerschot. 

58  Carbon,  Charles,  d'Ostende. 

59  Butaye,  Emile,  de  Messines. 

60  De  Brassine,  Léopold,  de  Wihogne. 

61  Lasalle,  Victor,  de  Gerpinnes. 

62  Goossens,  Edmond,  de  Vilvorde. 

63  Vincent,  Edgar,  d'Acoz. 

64  Inghelram,  Auguste,  de  Stype. 

65  Fontaine  de  Ghélin,  Edouard,  de  Horrues. 

66  Misonne,  Edouard,  de  Gilly. 

67  Lauwers,  Jean,  d'Ostende. 

68  Maffei,  Honoré,  de  Malines. 

69  Standaert,  Eugène,  de  Bruges. 


(    237    ) 

PREMIER  EXAMEN  DE  DOCTEUR. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Renkin,  Jules,  d'Ixelles. 

2  Ouwerx,  Lambert,  de  Hasselt. 

Avec  grande  distinction. 

3  Velghe,  Oscar,  de  Hasselt. 

4  Caprasse,  Edmond,  de  Cherain. 

5  Hanotieau,  Victor,  d'Ecaussines. 

6  Glorieux,  Paul,  de  Dottignies. 

7  Nagels,  Louis,  de  Hasselt. 

8  Diricq,  Louis,  de  Glabais. 

Avec  distinction. 

9  De  Bruyn,  Eugène,  de  St-Trond. 

10  de  Lalieux,  Emile,  de  Nivelles. 

1 1  Vander  Heyde,  Jules,  d'Ostende. 

12  Meyers,  Armand,  de  Tongres. 

13  Verbiest,  Georges,  de  St-Nicolas. 

14  Empain,  Louis,  de  Tongres  Notre-Dame. 

15  Scheyvaerts,  Léon,  de  Malines. 

16  De  Becker,  Auguste,  d'Anvers. 

17  Nagels,  Charles,  de  Hasselt. 
1S  Sobry,  Henri,  de  Furnes. 

19  Tibbaut,  Jules,  de  Calcken. 

D'une  manière  satisfaisante. 
■20  Moulart,  Léon,  de  Bruges. 


(    238    ) 

21  Streel,  François,  de  Jeneffe. 

22  Rommens,  George,  de  Poperinghe. 

23  Huybrechts,  Louis,  d'Anvers. 

24  Montens,  Louis,  de  Massenhove. 

25  Cammaert,  Odilon,  de  Lippeloo. 

26  Leroux,  Gaston,  de  Wervicq. 

27  De  Decker,  Théodore,  de  St-  Nicolas. 

28  Indekeu,  Joseph,  de  Neeroeteren. 

29  Xieter,  Louis,  de  Gand. 

30  De  Decker,  Paul,  de  Bruxelles. 

31  Deville,  Félix,  de  Huy. 

32  Vergote,  Louis,  de  Bruxelles. 

33  Cornet  d'Elzius,  cte  Charles,  de  Bruxelles. 

34  Ancot,  Florimond,  de  Bruges. 

35  De  Hert,  Félix,  d'Alost. 

36  de  Gerlache,  Alexandre,  de  Differdange. 

37  Quinet,  Abel,  de  Mons. 

38  Devos,  Michel,  d'Audenaerde. 

39  Herdewyn,  Armand,  de  Lierre. 

40  Parmentier,  Antille,  de  Bavichove. 

41  Van  Lierde,  Hubert,  de  Sotteghem. 

42  Witteveen,  Jacques,  d'Anvers. 

43  Nys,  Gustave,  de  Hasselt. 

44  Kenes,  Auguste,  de  Meensel-Kieseghem. 

45  Verbruggen,  Emile,  de  Geel. 

46  Christiaens,  Léon,  d'Ostende 

47  de  Troostembergh,  Max,  de  Louvain. 

48  Drion,  Georges,  de  Gosselies. 

49  Leunen,  Joseph,  de  St-Trond. 

50  Guelton,  Georges,  de  Namur. 


(    239    ) 

51  Mullie,  Hippolyte,  de  Staden. 

52  Matton,  Georges,  de  Nivelles. 

SECOND   EXAMEN  DE   DOCTEUR. 

Avec  la  plus  grande  distinction . 

1  Dassy,  Léon,  de  Namur. 

2  Hoyois,  Joseph,  de  Tournai. 

3  Dubois,  Jean,  de  Barnich. 

4  Gourdet,  Henri,  de  Neufchateau. 

5  Schicks,  Alfred,  de  Zèle. 

Avec  grande  distinction. 

6  Chevalier,  Jules,  d'Ogy. 

7  Desmaisières,  Camille,  de  Bruxelles. 

Avec  distinction. 

8  De  Coster,  Théodore,  de  Malines. 

9  Leboulengé,  Ernest,  de  Dinant. 

10  Vannesse,  Emile,  de  Trognée. 

11  Pringiers,  Hector,  de  Courtrai. 

12  de  Limburg-Stirum,  cte  Albert,   de  Zetrud- 

Lumay. 

13  Joly,  Edouard,  de  St-Gilles. 

14  Desmaisières,  Albert,  de  Bruxelles. 

15  Mommaerts,  Jean,  de  Bruxelles. 

16  T'Serstevens,  Jean,  de  Stavelot. 

17  Moulaert,  Léon,  de  Bruges. 

18  Van  Reeth,  Joseph,  d'Anvers. 

19  Dermine,  Alfred,  de  Huy. 

14 


(    240    ) 

20  de  Pierpont,  Albéric,  de  Bruxelles. 

21  Aglave,  Jean-Baptiste,  de  Strée. 

22  Van  Steenberghe,  Joseph,  de  Ninove. 

23  Mussely,  Jules,  de  Gand. 

24  Coucke,  Albert,  de  Courtrai. 

25  Coucke,  Stanislas,  de  Courtrai. 

D'une  manière  satisfaisante. 

26  Limage,  Oscar,  de  Monceau-sur-Sambre. 

27  Hendrickx,  Louis,  de  Tirlemont. 

28  de  Woelmont,  Herman,  de  Soiron. 

29  Le  Paige,  Edmond,  de  Herenthals. 

30  Pillons,  Alphonse,  de  Maubray. 

31  Ranwez,  Ernest,  d'Andenne. 

32  Lauwers,  Paul,  d'Ingelmunster. 

33  Feys,  Ernéric,  de  Hoogstaede. 

34  Rops,  Paul,  de  Namur. 

35  Versteylen,  Alphonse,  de  Turnhout. 

36  Vander  Banck,  Clément,  d'Audenaerde. 

37  Hecquet,  Hippolyte,  de  Dour. 

38  De  Temmerman,  Orner,  de  Leupeghem. 

39  Wauters,  Jean-Baptiste,  d'Anderlecht. 

40  Van  Dieren,  Edouard,  d'Anvers. 

41  Ortegat,  Hippolyte,  de  Dour. 

42  De  Clercq,  Joseph,  de  Bruges. 

43  Persyn,  Henri,  de  "Wynghene. 

44  de  Valkeneer,  Léon,  d'Ixelles. 

45  VandeWerve,  Ludovic,  d'An  vers. - 

46  Quirini,  Léon,  de  Velaine  sur-Sambre. 

47  Van  Zeebroeck,  Laurent,  de  Merchtem. 


(    241    ) 

48  Rommens,  Georges,  de  Poperinghe. 

49  Van  Neste,  Paul,  de  Roulers. 

50  Lebacqz,  Joseph,  de  Charleroi. 

51  Verbist,  Charles,  d'Arendonck. 

52  Berrewaerts,  Firmin,  de  Louvain. 

53  Bouquet,  Justin,  dTpres. 

54  Hayoir,  Eugène,  de  St-Ghislain. 

55  Vande  Poel,  Ghislain,  de  Stabroeck. 

lre  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  CANDIDAT  NOTAIRE. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Alenus,  Egide,  de  Baelen-sur-Nethe. 

Avec  grande  distinction. 

2  Paepen,  Edouard,  de  Deurne. 

3  Ramault.  Jules,  de  Kemmel. 

4  Jansen,  Désiré,  de  Baelensur-Nethe. 

5  Van  Eecke,  Victor,  de  Boesinghe. 

Avec  distinction. 

6  Geeraerts,  Ernest,  de  Heyst  op  den  Berg. 

7  Roose,  Alfred,  de  Courtrai. 

8  Eeman,  Edouard,  d'Idderghem. 

D'une  manière  satisfaisante. 

9  Servais,  Prosper,  de  Louvain. 

10  Vlegels,  Honoré,  de  Meire. 

11  Ceysens,  Joseph,  de  Beeringen. 

12  Van  Robais,  Firmin,  de  Sweveghem. 


(     242    ) 

13  Van  Ormelingen,  Eugène,  de  Tongres. 

14  Massart,  Jean  Baptiste,  de  Meux. 

15  Gaussin,  Jules,  de  Neufchateau. 

16  Mignolet,  Félix,  de  Louvain. 

17  Aerts,  Edgar,  de  Lierre. 

18  Back,  Auguste,  de  Lokeren. 

19  Audenaert,  François,  de  Saffelaere. 

20  Meeus,  Laurent,  de  Hove. 

21  Soetaert,  Pierre,  de  Ledeghem. 

22  Cruyt,  Ernest,  de  Lokeren. 

23  Borreman,  Léon,  de  Lessines. 

24  Lecoutre,  Emile,  de  Courtrai. 

25  Dierckx,  Louis,  de  Turnhout. 

26  Bouret,  Herman,  de  Charleroi. 

27  Begerem,  Charles,  de  Courtrai. 

28  Bruaux,  Louis,  de  Hanzinnes. 

29  Xhaflaire,  Auguste,  de  Charneux. 

30  Brosens,  Constant,  de  Hoogstraeten. 

31  Goemaere,  Adolphe,  de  Bruxelles. 

32  Haye,  Arthur,  d'Anvers. 

2e  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  CANDIDAT  NOTAIRE. 

Avec  grande  distinction. 

1  Vanderbelen.  Joseph,  de  Louvain. 

2  Vanden  Eynde,  Eugène,  d'Aerschot. 

3  Lootens,  Henri,  de  Beernem. 

4  Van  Ooteghem,  Henri,  de  Synghem. 

Avec  distinction. 

5  Dépasse,  Léon,  de  Mellet. 


(    243    ) 

6  Jouret,  François,  de  Ladeuze. 

7  Bekaert,  Henri,  de  Maldegem. 

D'une  manière  satisfaisante. 

8  Van  Oudenhove,  Auguste,  d'Appelterre. 

9  Percy,  Emile,  dé  St-Nicolas. 

10  Bollen,  Lucien,  de  Beveren. 

11  Jaminet,  Armand,  de  Stambert. 

12  Prévost,  Achille,  de  Tourpes. 

13  De  Wachter,  Charles,  de  Ruysbroeck. 

14  Fové,  Henri,  de  Wervicq. 

15  Wellens,  Florent,  d'Anvers. 

16  De  Milliano,  Théophile,  de  Watervliet. 

17  De  Keersmaecker,  Louis,  de  Londerzeel. 

18  Verhofstede,  Rémi,  de  Nieuwkerken  (Waes). 

19  Mistiaen,  Henri,  de  Buggenhout. 

20  Cousyn,  Lucien,  de  Beveren  lez-Rousbrugge. 

21  Chambille,  Ferdinand,  de  Nivelles: 

22  Van  Robais,  Firmin,  de  Sweveghem. 

23  De  Keyser,  Charles,  de  Leffinghe. 

24  Callioux,  Arthur,  de  Tirlemont. 

25  Van  Eynde,  Edmond,  de  Moll. 

26  Heylen,  Joseph,  de  Meerhout. 

27  Dufour,  Hubert,  de  Ninove. 

28  Daumerie,  Joseph,  de  Bois-de-Lessines. 

29  de  Contreras,  Gentil  François,  d'Audenardo. 

30  T'Kint,  Honoré,  de  Burst. 

31  Poupeler,  Gustave,  de  Vilvorde. 

32  Van  Cauwenberghe,  Isidore,  d'Anvers. 

33  Coppée,  Paul,  de  La  Louvière. 

14. 


(    244    ) 

EXAMEN  DE   CANDIDAT-NOTAIRE 

(DOCTEURS   EN   DROIT). 

Avec  lapins  grande  distinction 

1  Fontaine,  Théodore,  de  Tirlemont. 

2  Hoyois,  Joseph,  de  Tournai. 

3  Lauwers,  Paul,  d'Ingelmunster. 

Avec  grande  distinction. 

4  Danloy,  Henri,  de  Laroche. 

5  Faucon,  Victor,  de  Rœulx. 

Avec  distinction. 

6  Butaye,  Arthur,  de  "Warneton. 

D'une  manière  satisfaisante. 

7  Velge,  Charles,  de  Lennick-St-Quentin. 

8  Hendrickx,  Louis,  de  Tirlemont. 

9  Pillons,  Alphonse,  de  Maubray. 
10  Vander  Haeghen,  Odilon,  d'Alost. 

EXAMEN  DE  CANDIDAT -NOTAIRE 

D'après  la  loi  de  1857. 
D'une  manière  satisfaisante 
Cornesse,  Nicolas,  de  Liège. 


(    245    ) 
FACULTÉ  DE  MÉDECINE. 

lre    ÉPREUVE    DE     CANDIDATURE. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Doutreligne,  Robert,  de  Courtrai. 

2  Heymans,  Jean- François,  de  Goyck. 

Avec  grande  distinction. 

3  Bovy,  Jules,  de  Villers-le-Peuplier. 

4  Glorieux,  Henri,  de  Bruges. 

5  Louveaux,  Charles,  de  Malines. 

6  Thevelin,  Arthur,  de  Kemmel. 

7  Dutilleux,  Marcellin,  de  Coutesse  (Ancienne). 

8  Hiriart,  Pierre,  de  Montevideo  (Urugay) 

Avec  distinction. 

9  Lantmeeters,  Louis,  de  Genck. 
lOMoereels,  Céleste,  de  Willebroeck. 

11  Leuridan,  Aimable,  de  Nieppe. 

12  Standaert,  Léopold,  d'Adegem. 

13  Lamal,  Prosper,  de  Malines. 

14  Van  Bever,  Odilon,  de  Woubrechtegem. 

15  Bragard,  Henri,  de  Charneux. 

16  Depoitte,  Emile,  de  Ronquières. 

17  Cafferata,  Adolphe,  de  Waterloo  (Angleterre). 

18  Verraeylen,  Louis,  de  Louvain. 

19  Pergens,  Edouard,  de  Maeseyck. 

20  Praet,  Emile,  de  Grammont. 


(    246    ) 

21  Piret,  Jules,  d'Eghezée. 

22  Moue,  Auguste,  de  Dinant. 

23  Gillet,  Joseph,  d'Anloy. 

24  Valentin,  Eudore,  de  Gonrieux. 

25  Stryckers,  Alphonse,  de  Maeseyck. 

26  Hiriart,  Jean,  de  Montevideo  (Urugay). 

27  Turner,  Alfred,  de  Rœulx. 

D'une  manière  satisfaisante. 

28  Goedertier,  Polydore,  de  Munte. 

29  De  Leyn,  Emile,  de  Foôcy. 

30  Fortemps,  Gérard,  de  Trernbleur. 

31  Verwilghen,  Alphonse,  de  Roosendael. 

32  Caffet,  Adolphe,  de  Haine-St-Paul. 

33  Martin,  Aimé,  de  Niverlée. 

34  Yincart,  Antoine,  de  Saintes  (Wisbecq). 

35  Foucart,  Adhémar,  de  Mainvault. 

36  Verschraegen,  Jean,  de  Beirvelde. 

37  Tamine,  Edmond,  de  Nivelles. 

38  Piret,  Léopold,  de  Tournai. 

39  Lefebure,  Ernest,  de  Thieusies. 

40  De  Corte,  Victorien,  de  Hoves. 

41  De  Laet,  Eugène,  de  Wommelghem. 

42  Van  Coillie,  Edouard,  de  Gits. 

43  Lucq,  Louis,  de  Templeuve. 

44  Van  Pevenaege,  Henri,  de  Nerderbrakel. 

45  Vander  Haeghen,  Cyrille,  de  Sulsique. 

46  Joestens,  Alphonse,  d'Ixelles. 

47  De  Marbaix,  François  d'Eynthout. 

48  Jacqmotte,  Pierre,  de  Blanden. 


(    247    ) 

49  Dessy,  Jules,  de  Dion-le-Val. 

50  Buisseret,  Emile,  d'Erpion. 

51  Jobart,  Gustave,  de  Dinant. 

52  Masen,  Emile,  de  Lede. 

53  Wuyts,  François,  d'Anvers. 

54  Duperroy,  Louis,  de  Monceau-sur- Sambre. 

55  Possemiers,  Victor,  d'Anvers. 

56  Gallez,  Léon,  de  Châtelet. 

57  Opdebeeck,  Philémon,  de  Wavre  Notre-Dame. 

58  Duvellié,  Henri,  de  Mourcourt. 

59  Snyers,  Evariste,  de  Menin, 

60  Férir,  Constant,  de  Bras. 

61  Brieven,  Gustave,  de  Wasseiges. 

62  Ninon,  Toussaint,  de  Blegny. 

63  Warsage,  Lucien,  de  Verviers. 

64  Alesch,  Edouard,  de  Bacharage. 

65  Joye,  René,  de  Woumen. 

66  Hemmer,  François,  de  Clémency. 

67  Faucon,  Adolphe,  du  Rœulx. 

68  Dûren,  Nicolas,  de  Bettembourg. 

69  Vanden  Hove,  Constant,  de  St-Trond. 

70  Vilain,  Albert,  de  Pâturages. 

71  Hachez,  Victor,  d'Espinois. 

72  Blancke,  Auguste,  de  Wynghene. 

73  Luysterborghs,  Louis,  de  Lichtaert. 

2me  ÉPREUVE   DE  CANDIDATURE. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 
1  Giele,  Frédéric,  de  Lou^ain. 


(    218    ) 

2  Rubbens,  Armand,  de  Zèle. 

3  Mortiaux,  Henri,  d'Ancienne. 

4  Brusselmans,  Jules,  de  Puers. 

5  Schepens,  Auguste,  de  Bulscamp. 

Avec  grande  distinction. 

6  Lagrange,  Jules,  d'Ypres. 

7  Roose,  Arthur,  de  Courtrai. 

8  Lefebvre,  Edmond,  d'Ohey. 
Ô  Aerts,  Florent,  de  Malines. 

10  Marot,  Jules,  de  Rochefort. 

11  Sacré,  Edmond,  d'Yves  Gomzée. 

12  Cuypers,  Hubert,  de  Maestricht. 

13  Quix,  Jean  Michel,  de  Boni. 

14  Leuridan,  Aimable,  de  Nieppe. 

Avec  distinction. 

15  Hiernaux,  Emile,  de  Marchienncs-au-Pont. 

16  Haers,  Honoré,  de  Bassevelde. 

17  Maubille,  René,  de  Loupoigne. 

18  De  Mesmaecker,  Pierre,  de  Steenhuffel. 

19  Stubbe,  Lambert,  de  Bruxelles. 

20  Thoné,  Michel,  de  Reckheim. 

21  Gedoelst,  Louis,  de  Louvain. 

22  De  Naeyer,  Théodore,  d'Alost. 

23  Ingebos,  Jean,  de  Nethen. 

24  Luyten,  Louis,  dô  Beggynendyck. 

25  Coulon,  Joseph,  de  PaliseuL 

26  Dessy,  Ernest,  de  Dion-le-Val. 

27  Claes,  Jean  Baptiste,  d'Oetinghen. 


(    249    ) 

28  Volt,  Victor,  de  Bauvecbain. 

29  Wynants,  Joseph,  d'Opwyck, 

30  Thevelin,  Arthur,  de  Kemmel. 

31  Van  Vooren,  Victor,  de  Watervliet. 

Hune  manière  satisfaisante. 

32  Hottlet,  Alfred,  de  Bioul. 

33  Wibin,  Benjamin,  de  St-Georges. 

34  Delbeke,  Jules,  de  Thourout. 

33  Pasquasy,  François,  de  Beirendrecht. 

36  Strauven,  Hippolyte,  d'Engelmanshoven. 

37  Wéry,  Auguste,  de  St-Georges. 

38  Van  Krunkelsven,  Franc.,  de  Quaedmechelen. 

39  Valvekens,  Andronic,  de  Rillaer. 

40  Burton,  Cyprien,  de  Foy-Notre  Dame. 

41  Daine,  Alfred,  de  Beaumont. 

42  Guyaux,  Emile,  de  Ham-sur-Sambre. 

43  Bergen,  Louis,  de  Langdorp. 

44  Smet,  Auguste,  de  St-NTicolas. 

45  Pourbaix,  Henri,  de  Courcelles. 

46  Verhoeven,  Louis,  de  Nieuwrode. 

47  Léonard,  Emile,  de  Wauthier-Braine. 

48  Derroitte,  Nestor,  de  Ciney. 

49  Thiernagand,  Alphonse,  de  Lambermont. 

50  Caucheteux,  Anatole,  de  Thumaide. 

51  Schelfaut,  Léon,  de  Sinay. 

52  Roeder,  Mathias,  de  Breitweiler. 

53  Pratte,  Auguste,  de  Quarte. 

54  Debanit,  Emile,  de  Boesinghe. 

55  Courtoy,  Auguste,  de  Herye. 


(    250    ) 

56  Evrard,  Léon,  cTAcoz. 

57  Lejeune,  Camille.  d'Estinnes-au-Val. 

58  Lacourt,  Oscar,  de  Bruxelles. 

59  Roosens.  Louis,  d'Ocquier. 

60  Grard,  Louis,  de  Brasmenil. 

61  Lodewyckx.  Jules,  de  Hougaerden. 

62  Bodart,  Charles,  de  Namur. 

63  Vranckx.  Richard,  cle  Suerbempde. 

64  Laurent,  Edmond,  de  Daussois. 

65  Vanderhaegen,  Jean  Baptiste,  de  Tourneppe. 

66  Godeau,  Jules,  d'ittre. 

67  Iserbvt,  Alphonse  de  Cuerne. 

68  Devos,  Maurice.  d'Eecloo. 

69  Martin,  Aimé,  de  Niverlée. 

70  Roland,  Joseph,  de  Grosage. 

71  Dupagne,  Jules,  de  Pontillas. 

72  Verwilghen.  Alphonse,  de  Roosendael. 

73  Pattyn,  Emile,  de  Handzaeme. 

74  De  Vos,  Victor,  d'Ath. 

75  Goedertier,  Polydore,  de  Munte. 

76  Roosens,  Joseph,  de  Maffe. 

77  Van  Pevenaege.  Henri,  de  Nederbrakel. 

78  Van  Leeuw.  Emile.  d'Anderlecht. 

79  Sacré,  Joseph,  de  Huy. 

80  Vander  Haeghen,  Cyrique,  de  Sulsique. 

81  Morciaux,  Alfred,  de  Jodoigne. 

82  De  Wulf,  Camille.  d'Ingelmunster. 

83  Van  Mol,  Léon,  de  Malines. 

84  Lucq,  Louis,  de  Templeuve. 

85  Van  Lindeu,  Eugène,  de  Duffel. 

86  De  Thiers,  Léonce,  de  Jemmapes. 


(    251    ) 

EXAMEN   DE   DOCTEUR  EN  MÉDECINE 

CHIRURGIE  ET  ACCOUCHEMENTS  (lre  ÉPREUVE) 

(2e  SOUS-ÉPREUVE). 

D'une  manière  satisfaisante. 
Merlier,  Félix,  de  Waereghem. 

EXAMEN  DE   DOCTEUR   EN   MEDECINE 

CHIRURGIE  ET   ACCOUCHEMENTS   (lre   ÉPREUVE) 

(ÉPREUVE   UNIQUE). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Garnier,  Louis,  de  Beauraing. 

2  Baguet,  Edouard,  d'Ecaussines. 

3  Depla,  Alphonse,  de  Ruddervoorde. 

4  Vanden  Bril,  François,  de  Merchtcm. 

5  Lauwers,  Emile,  d'ingelrnunster. 

6  Servais,  Joseph,  de  Bossut-Gottechain. 

7  Glorieux,  Zenon,  de  St-Genois. 

8  Cooprnan,  Otto,  de  Verviers. 

9  Van  Yyve,  Charles,  de  Lanacken. 

Avec  grande  distinction. 

10  Nicolas,  Auguste,  de  St-Léger. 

11  Thiers,  Hippolyte,  de  Deerlyk 

12  Boutfeu,  Louis.  d'And^nne. 

13  Bruwier,  Aloïs,  d'Ichtegem. 

14  olivier,  Camille,  de  Corroy-le-Chateau. 

15  Vannesse,  Alfred,  de  Trognée. 

16  Materne,  Ernest,  de  Mallien. 


(    252    ) 

17  Desneux,  Léon,  de  Loup  oigne. 

18  Blondeau,  Emérend,  de  Gottignies. 

Avec  distinction. 

19  Gerniers,  Charles,  d'Elseghem. 

20  Lantener,  Henri,  de  Jemmapes. 

21  Evrard,  Henri,  de  Fontenelle. 

22  Decloux,  Louis,  de  Jodoigne. 

23  Vande  Velde,  Hilaire,  de  Nieuwerkerken 

24  Rossignol,  Eugène,  d'Yves- Gomezée. 

25  De  Becker,  Julien,  d'Aerschot. 

26  Hubeau,  Théophile,  de  Nukerke. 

27  Corlier,  Charles,  de  Tourinne  St-Lambert. 

28  Somers,  Louis,  de  Gierle. 

29  Walravens,  Auguste,  de  Goyck. 

30  Lefebvre,  Firniin,  de  Doissche. 

31  Gailly,  Charles,  de  Gerpinnes. 

32  Van  Cauwenbefghe,  Achille,  de  Wortegem 

33  Ost,  Zenon,  de  St  Pierre  Capelle. 

34  Struelens,  Alfred,  de  Grammont. 

35  D'Hondt,  Charles,  d'Alost. 

D'une  manière  satisfaisante. 

36  De  Laet,  François,  de  Malines. 

37  Demol,  Adhémar,  de  Deux-Acren. 

38  Callaert,  Emile,  de  Meylegem. 

39  Caluwaerts,  Emile,  de  Corbeek-Loo. 
4©  Poliart,  Charles,  de  Fontaine  l'Evêque. 

41  Godfrin,  Alexandre,  d'Aublain. 

42  Dieudonné,  Jean-Paul,  de  Malines. 


(    253    ) 

43  Lefebvre,  Florimond,  de  Kain. 

44  Pierman,  Adolphe,  de  Lens. 

45  Severin,  Luc,  de  Ciney. 

46  Van  In,  Cyrille,  de  Lierre. 

47  Coffé,  Désiré,  de  Maurage. 

48  Meyers,  Nicolas,  de  Weiswarapach. 

49  David,  Félix,  de  Caneghem. 

50  Van  Vaerenbergh,  Prosper,  d'Erembodegem. 

51  Belvaux,  Alzire,  de  Surize. 

.72  Bievez,  François,  de  Haine  St-Pierre. 

53  Huybrechts,  Henri,  de  Louvain. 

54  Glibert,  Désiré,  de  Braine  l'Alleud. 

oltftis,  Joseph,  de  Haecht. 

56  Delchevalrie,  Théophile,  de  Templouxv 

57  Wyseur,  Alphonse,  de  Menin. 

58  Wery,  Emile,  de  Waleffe  St-Pierre. 

59  Focquet,  Louis,  de  Couvin. 

60  Masen,  Aimé,  de  Lede. 

61  Schayes,  Jean-Baptiste,  de  Louvain. 
02  Jaecques,  René,  de  Zarren. 

EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN  MEDECINE 
CHIRURGIE  ET  ACCOUCHEMENTS  (2e  EPREUVE  . 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Cousot,  Georges,  de  Dinant. 

2  Lebrun,  Edouard,  de  Sorée. 

3  Denys,  Joseph,  de  Ruysselede. 

4  Canon,  Clément,  de  Horrues. 

5  Cochez,  Stanislas,  d'Onnezies. 


(    254    ) 

6  Regibo,  Pascal,  de  Renaix. 

7  Hertoghe,  Eugène,  d'Anvers. 

8  Adriaens,  René,  de  Zedelghem. 

9  Wauthier,  Laurent,  d'Alost. 

10  Huon,  Dominique,  de  Mons. 

11  Creteur,  Agricola,  de  Renaix. 

12  Sansen,  René,  de  Poperinghe. 

13  Wibin,  Ernest,  de  St-Georges. 

14  Vande  Vyver,  Jean,  de  Ledeberg, 

15  Huyberechts,  Théophile,  de  Bossut 

Avec  grande  distinction. 

16  Etienne,  Alphonse,  de  Rettigny. 

17  Bonhomme,  Jacques,  de  Sougnez-Aywailte. 

18  Lelubre,  Léon,  de  Soignies. 

19  Henrard,  Firmin,  de  Namur. 

Avec  distinction. 

20  Vriamont,  Joseph,  de  Hollogne-s/Geer. 

21  Anciaux,  Théophile,  d'Héverlé. 

22  Sarlet,  Emile,  de  Houmart. 

23  Cooreman,  Emile,  de  Lebbeke. 

24  Ruyssen,  Auguste,  de  Beveren. 

25  Lanssens,  Henri,  de  Selzaete. 

26  Robyns,  Edouard,  de  Thielt-St-Martin. 

27  Boden,  Théophile,  de  Bettincourt. 

28  Vanden  Berghe,  Odilon,  d'Okegem. 

29  Van  Laere,  Octave,  d'Avelghem. 

30  Stordeur,  Adrien,  de  Bruges. 


(    255    ) 

D'une  manière  satisfaisante. 

31  Caluwaerts,  Auguste,  de  Lubbeek. 

32  De  Herdt,  Jules,  d'Anvers. 

33  Clerx,  Ignace,  de  Tessenderloo. 

34  Vandevelde,  Théodule,  de  Dickele. 

35  Verjans,  Théophile,  de  Tongres. 

36  Vandewyer,  Vital,  de  Ranst. 

37  Cavillot,  Victor,  de  Focant. 

38  Appelmans,  Adolphe,  de  Bodeghem-St-Martin. 

39  Van  Houtte,  Edmond,  de  Snaeskerke. 

40  Van  Bever,  François,  de  Sterrebeek. 

41  Verdinne,  Louis,  d'Anthée. 

42  Van  Wyenbergh,  Chrétien,  de  Vilvorde. 

43  Costenoble,  Jules,  de  Becelaere. 

44  Van  Robais,  Gustave,  de  Zweveghem. 

45  Dujardin,  Firmin,  de  Wiers. 

46  Bribosia,  Edmond,  de  Namur. 

47  Vanden  Eynde,  Alphonse,  de  Herenthout. 

48  Louf,  Emile,  de  Dranoutre. 

49  Feys,  René,  de  Hoogstaede. 

50  Dieudonné,  Henri,  de  Malines. 

51  Ide,  Modeste,  d'Aersele. 

52  Deckers,  François,  de  Calloo. 

53  Pironnet,  Adolphe,  de  Wéris. 

54  Decorte,  Gédéon,  de  Lodelinsart. 

55  Van  Olmen,  Gustave,  de  Veerle. 

56  Godfrïn,  Alexandre,  d'Aublin. 

57  Se  vérin,  Luc,  de  Ciney. 


(    256    ) 

EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN  MÉDECINE, 
CHIRURGIE  ET  ACCOUCHEMENTS  (3e  ÉPREUVE). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Lebrun,  Edouard,  de  Sorée. 

2  Denys,  Joseph,  de  Ruysselede. 

3  Cousot,  Georges,  de  Dînant. 

4  Regibo,  Pascal,  de  Renaix. 

5  Adriaens,  René,  de  Zedelgliem. 

6  Canon,  Clément,  de  Horrues. 

7  Cochez,  Stanislas,  d'Onnezies. 

8  Huon,  Dominique,  de  Mons. 

9  Wauthier,  Laurent,  d'Alost. 

10  Wibin,  Ernest,  de  St- Georges. 

11  Creteur,  Agricola,  de  Renaix. 

12  Sansen,  René,  de  Poperinghe. 

13  Huyberechts,Théophile,deBossut-Goitechain 

Avec  grande  distinction. 

14  Etienne,  Alphonse,  de  Rettigny. 

15  Hertoghe,  Eugène,  d'Anvers. 

16  Vandevyver,  Jean,  de  Ledeberg. 

Avec  distinction. 

17  Viiamont,  Joseph,  de  Hollogne-s/Geer. 

18  De  Herdt,  Jules,  d'Anvers. 

19  Cavillot,  Victor,  de  Focant. 

20  Appelmans,  Adolphe,  de  Bodeghem-St-Martin. 

21  Anciaux,  Théophile,  de  Héverlé. 


(    257    ) 

22  Lanssens,  Henri,  de  Selzaete. 

23  Ruyssen,  Auguste,  de  Beveren. 
?4  Sarlet,  Emile,  de  Houmart. 

25  Bonhomme.  Jacques,  de  Sougnez-Aywaille. 

26  Verdinne,  Louis,  d'Antkée. 

27  Robyns,  Edouard,  de  Thielt-St-Martin. 

28  Boden,  Théophile,  de  Bettincourt. 

29  Cooreman,  Emile,  de  Lebbeke. 

30  Bribosia,  Edmond,  de  Namur. 

31  Lelubre,  Léon,  de  Soignies. 

32  Louf,  Emile,  de  Dranoutre. 

33  Henrard,  Firmin,  de  Namur. 

34  Vanden  Berghe,  Oiilon,  d'Okegem. 

35  Vanlaere,  Octave,  d'Avelghem. 

36  Feys,  René,  d'Hoogsiaede. 

D'une  manière  satisfaisante. 

37  Clerx,  Ignace,  de  Tessenderloo. 

38  Caluwaerts,  Auguste,  de  Lubbeek. 

39  Vandevelde,  Tuéodule,  de  Dickele. 

40  Vandewyer,  Vital,  de  Ranst. 

41  Costenoble,  Jules,  de  Becelaere. 

42  Van  Houtte,  Edmond,  de  Snaeskerke. 

43  Van  Weyenbergh,  Chrétien,  de  Vilvorde. 

44  Van  Bever,  François,  de  Sterrebeek. 

45  Vsn  Robais,  Gustave,  de  Zweveghem. 

46  Dujardin,  Firmin,  de  Wiers. 

47  Deckers,  François,  de  Calloo. 

48  Pironnet,  Adolphe,  de  Wéris. 

49  Decorte,  Gédéon,  de  Lodelinsart. 


(    258    ) 

50  Dieudonné,  Henri,  de  Malines. 

51  Vanden  Eynde,  Alphonse,  de  Hérenthout. 

52  Ide,  Modeste,  d'Aersele. 

53  Godfrin,  Alexandre,  d'Aublin. 

54  Van  Olmen,  Gusiave,  de  Veerle. 

55  Verjans,  Théophile,  de  Tongres. 

56  Severin,  Luc,  de  Ciney. 

lre  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN   DE  PHARMACIEN 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Lamal,  Alphonse,  de  Malines. 

2  Dulière,  Walter,  de  Dampremy. 

3  Broens,  Léonard,  de  Turnhouu 

4  Yernaux,  Nestor,  de  Berzée. 

Avec  grande  distinction. 

5  Dieudonné,  Henri,  d'Ancienne. 

6  Deneuter,  Henri,  de  Louvain. 

Avec  distraction. 

7  Adant,  Henri,  de  Merbes-Ste  Marie. 

8  Laureys,  César,  de  Tamise. 

9'  De  Poortere,  Hippolyte,  de  StNicolas. 

10  Colson,  Ernest,  de  Bruxelles. 

D'une  manière  satisfaisante. 

11  Mairiaux,  Henri,  de  Maçon. 

12  Barbieux,  Louis,  de  Wadelincourt. 

13  Jonet,  Hubert,  de  Fize-Fontaine. 


(    259    ) 

14  Escouflaire,  Emile,  de  Ghislenghien. 

15  Struyf,  Théodore,  de  Bierbeek. 

16  Devroye,  Herman,  de  Wavre. 

17  Vande  Vorst,  Emile,  de  Montenaeken. 

18  Vande  Keere,  Jean,  d'Aeltre. 

19  Verrue,  Joseph,  de  Courtrai. 

20  Lefebvre,  Albert,  de  Doissche. 

2e  ÉPREUVE  DE   L'EXAMEN  DE   PHARMACIEN 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Lamal,  Alphonse,  de  Malines. 

2  Depoortere,  Hippolyte,  de  St-Nicolas. 

Avec  grande  distinction. 

3  Dulière,  Waiter,  de  Dampremy. 

4  Yernaux,  Nestor,  de  Berzée . 

Avec  distinction . 

5  Broens,  Léonard,  de  Turnhout. 

6  Dieudonné,  Henri,  d'Andenne. 

7  Vande  Keere,  Jean,  d'Aeltre. 

8  Laureys,  César,  de  Tamise. 

9  Deneuter,  Henri,  de  Louvain. 

D'une  manière  satisfaisante. 

10  Dubuisson,  Eugène,  de  Hornu. 

1 1  Adant,  Henri,  de  Merbes. 

12  Leclercq,  Joseph,  d'Yves-Gomzée. 

13  Barbieux,  Louis,  de  Wadelincourt. 

15. 


(    260    ) 

14  Mairiaux,  Henri,  de  Maçon. 

15  Vande  Vorst,  Emile,  de  Montenaeken. 

16  Verrue,  Joseph,  de  Courtrai. 

17  Struyf,  Théodore,  de  Bierbeek. 

18  Jonet,  Hubert,  de  Fize-Fontaine. 

19  Escouflaire,  Emile,  de  Ghislenghien. 

20  De  Vroye,  Herman,  de  Wavre. 

21  Colson,  Ernest,  de  Bruxelles. 

22  Lefebvre,  Albert,  de  Doissche. 

23  Laurent,  Louis,  de  Dînant. 

FACULTÉ  DE  PHILOSOPHIE  ET  LETTRES. 

lre  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE   (SUR  5  BRANCHES). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Dumortier,  André,  de  Meerendré. 

2  De  Haene,  Joseph,  de  Furnes. 

Avec  grande  distinction. 

'à  Roegiers,  Alphonse,  de  Termonde. 

4  Plancquaert,  Hector,  de  Wortegem. 

5  Vande  Walle,  Maurice,  de  Schaerbeek. 

6  Hospied,  Albert,  de  Mouscron. 

Avec  distinction. 

7  Palmans,  Arthur,  de  Louvain. 

8  Slotte,  Nestor,  de  Quenast. 

9  Ernst,  Alexandre,  de  Louvain. 
10  Aldernaght,  Léon,  d'Anvers. 


(    261     ) 

11  Vico,  Louis,  de  Maubrai. 

12  Neveu,  Corneille,  de  Mettecoven. 

13  De  Becker,  Emile,  de  Louvain. 

14  de  Villermont,  Charles,  de  Bruxelles. 

15  De  Neckere,  Louis,  de  Courtrai. 

16  Bosinans,  Jules,  de  Louvain. 

17  Van  Kerckhoven,  Jules,  de  Louvain. 

18  De  Roeck,  Henri,  de  Bruxelles. 

19  Desomer,  Clément,  de  Turnhout. 

20  Berger,  Henri,  de  Bouvignes. 

21  Leduc,  Octave,  de  Velaines. 

D'une  manière  satisfaisante. 

22  Laval,  Charles,  de  Marche. 

23  Xève,  Auguste,  de  Maestricht. 

24  Van  Hoorde,  Henri,  de  Bruxelles. 

25  De  Kinder,  Victor,  d'Anvers. 

26  Bourlart,  Edmond,  de  St  Ghislain. 

27  Staes,  Auguste,  de  Louvain. 

28  Van  Ham,  Léon,  de  Braine -l'Alleud. 

29  Bauwens,  Léon,  d'Oostmalle. 

30  Bracq,  Arthur,  de  Gand. 

31  Demaret,  Alfred,  de  Binche. 

32  De  Groote,  Alfred,  de  Grammont. 

33  vander  Stegen  de  Schrieck,  Philippe,  de  Lou- 

vain. 

34  Vandeput,  Albert,  d'Anvers. 

35  Ketelers,  Henri,  de  Pervyse. 

36  Ravelli,  Albert,  d'Ixelles. 

37  Claes,  Raoul,  de  Bruxelles. 


(    262    ) 

38  Raemdonck,  Auguste,  de  Lokeren. 

39  Hollay,  Paul,  de  St-Hubert. 

40  Duquesne,  Léon,  de  Merbes-le-Château. 

41  Denefve,  Joseph,  de  Mons. 

42  Cols,  Alphonse,  d'Anvers. 

43  De  Kinder,  Ernest,  d'Anvers. 

44  Vanderborght,  Victor,  de  Tournai. 

45  Hanquet,  Emile,  de  Tourinnes-St-Lambert. 

46  Bettonville,  Jean,  de  Canne. 

47  Deploige,  Florent,  de  Tongres. 

48  Lannoy,  Gustave,  de  Comines. 

49  Smits,  Maurice,  de  Bruxelles. 

50  de  Limburg  Stiruin,  Henri,  de  Gand. 

51  Vilain  XII II,  Max,  de  Bruxelles. 

52  Dierckx,  Henri,  de  Turnhout. 

53  Vander  Donckt,  Edmond,  d'Elichove. 

54  Peeters,  Clément,  d'Anvers. 

55  Van  Huffel,  Paul,  de  Seeverghem. 

56  Dutrieux,  Firmin,  de  La  Hestre. 

57  Aelbrecht,  Arnold,  de  Louvain. 

58  Van  Doren,  Casimir,  de  Bruxelles. 

59  Rotsart  de  Hertaing,  Richard,  de  Bruges. 

60  de   Limburg   Stirum,    Adolphe,   de  Zetrud 

Lumay. 

61  Stouffs,  Louis,  d'Ohain. 

62  Van  Winckel,  Georges,  de  Lokeren. 

63  Gofflot,  Louis,  de  Rochefcrt. 

64  Francq,  Adrien,  de  Velaines-surSambre. 

65  Géron,  Victor,  de  Montzen. 

66  del  Marmol.  André,  d'Ensival. 


(    263    ) 

67  Toussaint,  Joseph,  de  Verviers. 

68  Lust,  Louis,  de  Bruxelles. 

69  Gilbert,  Eugène,  de  Louvain. 

70  Rouchet,  Louis,  de  Melkweser. 

71  Borel,  Jules,  de  Bruxelles. 

72  Georis,  Edgar,  de  Marcinelle. 

73  Bertrand,  Auguste,  de  Xoirefontaine. 

74  Despature,  Jules,  de  Roubaix  (France). 

75  Masselus,  Georges,  de  Belleghem. 

76  Dinon,  Waldor,  de  Ciney. 

77  Le  Tellier,  Pol,  d'Ath. 

78  Heyvaert,  Charles,  de  Bruxelles. 

79  Pycke,  Paul,  de  Gand. 

80  Allart,  Armand,  de  Wavre. 

81  Tubbax,  Joseph,  de  Turnhout. 

lre  ÉPREUVE  DE   CANDIDATURE  (SUR  8  BRANCHES) 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Lebon,  Hector,  de  Sottegem. 

Avec  distinction. 

2  Bernard,  Léopold,  de  Mons. 

3  Dujardin,  Narcisse,  de  Bastogne. 

4  De  Brie,  Alphonse,  de  Courtrai. 

5  Dyon,  Eugène,  de  Huy. 

D'une  manière  satisfaisante. 

6  Devisschere,  Emile,  de  Ruddervoorde. 

7  Noterdaeme,  Jérôme,  de  Loo. 


(    264    ) 

8  Schepens,  Louis,  de  Bulscamp. 

9  Piret,  Arthur,  de  Tarcienue. 
10  Goossens,  Hubert,  de  Laer. 

2e   ÉPREUVE   DE   CANDIDATURE    (SUR   5    BRANCHES 
Y  COMPRIS  LA  LITTÉRATURE  FRANÇAISE) 

Avec  distinction. 

1  Terrens,  Jean,  de  Waldbillig  (Luxembour 

2  Petit,  Louis,  d'Auvelais. 

3  Srnits,  Jules,  de  Louvain. 

4  Dom,  Henri,  de  Liège. 

5  Vico,  Louis,  de  Maubrai. 

6  Van  Mol,  Emile,  de  Tirlemont. 

7  De  Vis,  Paul,  de  Molenbeek-St-Jean. 

D'une  manière  satisfaisante. 

8  Frère,  Edmond,  de  Gilly. 

9  Pecquereau,  Oscar,  de  Pottes. 

10  Vincent,  Edgar,  d'Acoz. 

11  Ramlot,  Henri,  de  Perwez. 

12  De  Haen,  David,  d'Ixelles. 

13  Berrewaerts,  Alfred,  de  Louvain. 

14  dX'dekem  de  Guertechin,  Ferdinand,  de  Bos- 

sut  Gotlechain. 

15  Alhon,  Victor,  de  Thiméon. 

16  van  Elewyck,  Arnold,  de  Louvain. 

17  Snoy,  Thierry,  d'Oppuers. 

18  Seghin,  Eugène,  de  Binche. 

19  Hannecart,  Camille,  de  Souvret. 


(    265    ) 

20  Deneeff,  Albert,  de  Louvain. 

21  Jacobs,  Emile,  de  Louvain. 

22  Ermel,  Charles,  de  Frasnes-lez-Gosselies. 

23  Huhn,  Adrien,  d'Estinnes  au-Val. 

24  d'Anethan,  Jules,  de  Prague. 

25  Duchesue,  Auguste,  d'Arras. 

26  Fichefet,  Emile,  de  Sombreffe. 

27  Si  lerius,  Arthur,  de  Baillonville. 

mder  Meerschen,  Eugène,  de  Schaerbeek. 

29  de  Troostembergh,  Louis,  de  Louvain. 

30  Belle,  Fernand,  de  Louvain. 

31  Duboisdenghien,  Arthur,  de  Seneffe. 
3^  Coppens,  Hubert,  de  Waelhem. 

33  Biwer,  Jean-Pierre,  de  Remich. 

34  Lambert,  Zacharie,  de  Montigny  sur-Sambre. 
Dremel,  Albert,  de  Bruxelles. 

36  Buisseret,  René,  de  Wavre. 

37  Balot,  Victor,  de  Charleroi. 

38  Claes,  Pierre,  de  Tongres. 

39  Slotte,  Nestor,  de  Quenast. 

40  Demaret,  Alfred,  de  Binche. 

41  Hannotte,  Alphonse,  de  Battice. 

42  Quirini,  Jules,  de  Yelaines-sur-Sanibre. 

43  Bosquet,  Hervey,  de  St- Nicolas. 

44  Singelée,  Charles,  de  Schaerbeek. 

45  Wilmart,  Adolphe,  de  Gosselies. 

46  Fournier,  Victor,  de  Namur. 

47  Poliart,  Jean,  de  Fontaine  TEvêque. 
Dailly,  Jules,  de  Schaerbeek. 

40  Bôval,  Emile,  de  Frasnes-lez-Buissenal. 


(    266    ) 

50  Delfosse,  Paulin,  de  Mariage. 

51  Muûls,  Charles,  de  Bruges. 

2e    ÉPREUVE   DE    CANDIDATURE    (SUR  5  BRANCHES 
Y  COMPRIS  LA  LITTÉRATURE  FLAMANDE). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Bethune,  Léon,  d'Alost. 

Avec  distinction. 

2  Raes,  Joseph,  de  Hougaerde. 

3  Janssens,  Edouard,  d'Anvers. 

4  Maenhaut,  Jules  de  Gand. 

5  Plancquaert,  Hector,  de  Wortegem. 

6  Bauwens,  Léon,  d'Oostmalle. 

D'une  manière  satisfaisante. 

7  Donnez,  Alfred,  de  Gand. 

8  De  Voghel,  François,  de  Lennick-St-Quentin. 

9  Lambreghts,  Alfred,  de  Waterloo. 

10  Deckers,  Paul,  d'Anvers. 

11  Roelandts,  Aimé,  de  Wacken. 

12  Thienpont,  Alphonse,  de  Hoorebeke. 

13  Vermeer,  Sylvain,  d'Anvers. 

14  Van  Reeth,  Edouard,  de  Boom. 

15  De  Kesel,  Théodule,  de  Stekene. 

16  Boury,  Jules,  d'Anvers. 

17  Verwilghen,  Alphonse,  de  St-Nicolas 

18  Boutens,  Charles,  de  Bruges. 

19  Loix,  Constant,  d'Eyndhoven. 
20Masselus,  Georges,  de  Belleghem. 
21  Bruneel,  Gustave,  de  Courtrai. 


(    267    ) 

2e    ÉPREUVE    DE  CANDIDATURE  (SUR  5  BRANCHES 
Y   COMPRIS   L'HISTOIRE   MODERNE. 

D'une  manière  satisfaisante. 

1  Pêcher,  Léon,  de  Boussu. 

2  Bernard,  Arthur,  de  Xamur. 

2e  ÉPREUVE  DE   CANDIDATURE  (SUR  2  BRANCHES 

Y  COMPRIS  LA  LITTÉRATURE  FRANÇAISE». 

Avec  distinction. 

1  de  Burlet,  Paul,  de  Nivelles. 

2  Bernard,  Léopold,  de  Mons.  v 

3  Debrie,  Alphonse,  de  Courtrai. 

2e  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE  (SUR  2  BRANCHES 

Y  COMPRIS  LA  LITTÉRATURE  FLAMANDE). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Lebon,  Hector,  de  Sottegem. 

Avec  grande  distinction. 

2  Verstraeten,  Charles,  de  Wetteren. 

3  Cambresy,  Léon,  de  Gand. 

Avec  distinction. 

4  Declercq,  Henri,  de  Beveren. 

5  Noterdaeme,  Jérôme,  de  Loo. 

6  De  Visschere,  Emile,  de  Ruddervoorde. 


(    268    ) 

D'une  manière  satisfaisante. 

7  Schepens,  Louis,  de  Bulscamp. 

EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN  PHILOSOPHIE 
ET   LETTRES. 

Avec  distinction. 

1  Cordeweuer,  Edmond,  de  Maestricht 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Van  Ryckelen,  Auguste,  de  Halle-Boyenhoven. 

FACULTÉ  DES  SCIENCES. 

lre  ÉPREUVE   DE  L'EXAMEN  DE  CANDIDAT 
EN   SCIENCES   NATURELLES. 

Avec  grande  distinction. 

1  Laruelle,  Léopold,  de  For-ville. 

2  François,  Eugène,  de  Binche. 

3  Claes,  François,  d'Oetinghen. 

4  Tellier,  Arthur  de  Barbançon. 

5  Van  Biervliet,  Jules,  de  Bruges. 

6  Deschamps,  Alfred,  de  Châtelineau. 

Avec  distinction. 

7  Rubbens,  Emile,  de  Zèle. 

8  Wilmaers,  Léon,  de  Duîïel. 

9  Morren,  Emile,  de  Malines. 


(     269    ) 

10  De  Ridder,  Joseph,  de  Deurne. 

11  Billouez,  Antoine,  de  Maulde. 

12  Deleval,  Rémi,  d'Aubel. 

13  Dusollier,  Cyrille,  de  Luingnes. 

14  Dubois,  Charles,  de  Graty. 

15  Devaux,  Léon,  de  Philippeville. 

16  Xhonneux,  Jacques,  de  Lontzen. 

17  Planquart,  Cyrille,  de  Mouscron. 

18  Van  Daele,  Achille,  de  Thielt  (FI.  occ). 

19  Van  Holder,  Auguste,  de  Hérinnes. 

20  Bauwens,  François,  de  Viersel. 

21  D'Hauwer,  Pierre,  de  Castre. 

22  Brebant,  Adhémar,  de  Warquignies. 

23  Carlier,  Emile,  de  Meerbeke. 

24  Hoyois,  Jean,  de  Tournai. 

25  Lebrun,  Nestor,  de  Séloignes. 

26  Helsmoortel,  John,  d'Ostenie. 
zl  Loor,  Edmond,  de  Soignies. 

D'une  manière  satisfaisante. 

28  Verbraeken,  Henri,  de  Zwyndrecht. 

29  Cousinne,  Oscar,  de  Velaines. 

30  Schovaers,  Armand,  de  Bruxelles. 

31  Hesbeens,  Ernest,  de  Tirlemont. 

32  Chantraine,  Henri,  de  Namur. 

33  Minet,  Auguste,  de  Ronquières. 

34  Bodson,  Hubert,  de  Marchienne  au  Pont. 

35  Mahieu,  Cyrille,  de  Villerot. 

36  Nieles,  Jean-Pierre,  de  Dudelange. 

37  De  Becker,  Raymond,  d'Aerschot. 


(     270     ) 

38  Tellier,  Emile,  de  Peruwelz. 

39  Van  Eynde,  Henri,  de  Moll. 

40  Moens,  Evence,  de  Lombeek-Ste-Catherine 

41  Colsaerts,  Henri,  d'Anvers. 

42  Pelgrims,  Albérie,  de  Louvain. 

43  Duchàteau,  Alphonse,  de  Malines. 

44  Laporta,  Auguste,  de  Lierre. 

45  Hupin,  Herman,  de  Binche. 

46  Vandenbergh,  Théodore,  d'Anvers. 

47  De  Ryck,  Léon,  de  Tamise. 

48  Laduron,  Octave,  de  Warfusée. 

49  Drousie,  Jules,  de  Hornu. 

50  Cambier,  François,  de  Bury. 

51  Hertsens,  Pierre,  de  Stekene. 

52  Gielis,  François,  de  Liège. 

53  Fostée,  Antoine,  de  Signeulx. 

54  Berx,  Constant,  de  Diepenbeek. 

55  Allard,  Eloi,  de  Chàtelineau. 

56  De  Lantsheere,  Joseph,  d'Assche. 

57  De  Bock,  Louis,  de  Saffelaere. 

58  Reusens,  Georges,  de  Malines. 

59  Vanden  Wouwer,  Louis,  d'ïîegem. 

60  Van  Campenhout,  Emile,  de  Vilvorde. 

61  Theunis,  Jules,  de  Wygcaael. 

62  Mostaert.  Georges,  de  Abeele-Watou. 

63  Ameels,  Charles,  de  Renaix. 

64  Fourez,  Joseph,  de  Wasmuél. 

65  Bastin,  Paul,  de  La  Louvière. 

66  Lamal,  Louis,  de  Ninove. 

67  Gosse,  Charles,  de  Gand. 

68  Stiernet,  Jean  Baptiste,  d'Ottignies. 


(     271     ) 

69  Nothelier,  Jean,  de  Chiny. 

70  Thielemans,  Ferdinand,  de  Hingene. 

71  Maeyens,  Eugène,  de  Kne^selaere. 

72  Temmerman,  Philémon,  d'Erembodegem. 

73  Van  Reysen,  Joseph,  de  Bruxelles. 

74  Flahou,  Camille,  de  Wulveringhem. 

75  Dhainaut,  Alfred,  de  Baudour. 

76  Sonnet,  Octave,  de  Leugnies. 

77  Planquart,  Goiefroid,  de  Mouscron. 

78  Van  Gorp,  Eugène,  de  Boortmeerbeek. 

79  Fauconnier,  Edmond,  de  Mignault. 

80  Renoy, -Oscar,  de  Ciney. 

81  Kuyl,  Clément,  de  Vilvorde. 

82  Ciovini,  Jean,  de  Buenos-Ayres. 

83  Leemans,  Charles,  de  Malines. 

84  Butaye,  Désiré,  de  Stavele. 

85  Mahaux,  Léon,  de  Boignée. 

86  Rooryck,  Emile,  de  Hoogstade. 
ST  Van  Trient,  Emile,  de  Louvain. 

88  Eeckman,  Jean,  de  Tournai. 

89  Van  Baelen,  Adolphe,  de  Louvain. 

90  Parent,  François,  d'Oeudeghien. 

91  Goossens,  Edmond,  de  Malines. 

92  Lemmens,  Henri,  de  Berlaer. 

93  Mahieu,  Albert,  de  Rumbeke. 

2e  ÉPREUVE   DE  L'EXAMEN   DE   CANDIDAT 
EN  SCIENCES   NATURELLES. 

Avec  la, plus  grande  distinction. 

1  Van  Gehuchten,  Arthur,  d'Anvers, 
-mets,  Gérard,  de  Hombourg. 


(     272    ) 

Avec  grande  distinction. 

3  Meunier,  Alphonse,  de  Lessines. 

4  Castelain,  Louis,  de  Gouy-lez-Piéton. 

5  Yandermeulen,  Gérard,  de  Brée. 

6  Gits,  René,  d'Iseghem. 

7  Bernard,  Théophile,  de  Mons. 

Avec  distinction. 

8  Henault,  Emile,  de  Pontillas. 

9  Isaac,  Edmond,  de  Quaregnon. 

10  Debrun,  Octave,  d' Ancienne. 

11  Cakembergh,  Marcel,  de  Silly. 

12  Dayez,  Albert,  de  La  Bouverie. 

13  De  Bongnie,  Léon,  de  Tournai. 

14  Van  Looveren,  Henri,  de  Wuestwezel. 

15  Deman,  Jacques,  de  Lierre. 

16  Wouters,  Henri,  de  Louvain. 

17  Léonard,  Edouard,  de  Silenrieux. 

18  Leto,  Hyacinthe,  de  Baudour. 

19  Van  Ongevalle,  René,  de  Lierde-Ste-Marie. 

20  Luyckx,  Eugène,  de  Casterlé. 

21  Borreman,  Charles,  d'Alost. 

22  Dams,  Robert,  de  Pael. 

23  Keyaert,  Félix,  de  Hoeylaert. 

24  Basyn,  Georges,  de  Bruges. 

D'une  manière  satisfaisante. 

25  Philippe,  Emile,  de  Trazegnies. 

26  Lemaître,  Edouard,  de  Charleroi. 

27  Estas,  Hubert,  de  Hoves  (Graty). 


(    273    ) 

28  Pattyn,  Camille,  de  Hooglede. 

29  De  Boeck,  Pierre  Joseph,  de  Hofstade. 

30  Aleseh,  Edouard,  de  Bacharage. 

31  Faucon,  Adolphe,  de  Rœulx. 

32  Buyle,  Alphonse,  d'Exaerde. 

33  Wullaert,  Victor%  de  Courtrai. 

34  Blancke,  Auguste,  de  Wynghene. 

35  Van  Lierde,  Aimé,  de  Sotteghem. 

36  Laloyaux,  Paul,  de  Gosselies. 

37  Van  Velsen,  Prosper.  de  Malines. 

38  Vander  Planeken,  Louis,  de  Lierre. 

39  Smets,  Henri,  de  Malines. 

40  Crochelet,  Hector,  de  Gourdinne. 

41  Turner,  Alfred,  de  Rœulx. 

42  Vanderhoeydonck,  Louis,  de  Heusden. 

43  Vermeren,  François,  de  Denderwindeke. 

44  Laenen,  Romain,  de  Heyst-op-den-berg. 

45  De  Ruyter,  Joseph,  de  Lovendeghem. 

46  Rombauts,  Jean,  de  Malderen. 

47  Laurent,  Louis,  d'Irchonwelz. 

48  Franck,  Léopold,  de  Hoevenen. 

49  Janssens,  Alexandre,  de  Lillo. 

50  d'Hooghe,  Félix,  d'Anvers. 

51  Crombé,  Désiré,  d'Audenhove-Ste-Mane. 

52  Donny,  Frédéric,  de  Vellhem. 

53  Veys,  Eugène,  de  Bruges. 

54  Linard,  Libert,  de  Wauthier-Braine. 

55  Allard,  Léon,  de  Boussu-en  Fagne. 

56  Royer,  Emile,  de  Lens  St-Remy. 

57  Moulart,  Charles,  de  StSauveur. 


(    274    ) 

58  De  Gheselle,  Gustave,  d'Ingelmunster. 

59  Devers,  Eugène,  de  Dixmude. 

60  Lecomte,  Fernand,  de  Ham  sur- Heure. 

61  Willems,  Jean,  de  Louvain. 

62  Van  Geersdaele,  Eugène,  de  Dampremy. 

63  Balot,  Charles,  de  Charleroi. 

64  Govaerts,  Adrien,  de  Bar-le-Duc. 

65  Cordier,  Herman,  de  Rixensart. 

66  Meert,  Alfred,  de  Moorsel. 

67  Trussart,  Louis,  de  Tombes. 

68  De  Bie,  Joseph,  de  Lichtaert. 

69  Dotremont,  Arthur,  de  Tirlemont. 

70  Rademaekers,  Joseph,  de  Maeseyck. 

71  François,  Alphonse,  de  Bruges. 

72  Colot,  Frédéric,  de  Namur. 

73  De  Wever,  Joseph,  de  Warnbeke. 

74  Cousinne,  Oscar,  de  Velaines. 

75  Verbraeken,  Henri,  de  Zwyndrecht. 

76  Willocx,  Gustave,  de  Merchtem. 

77  Xieles,  Jean- Pierre,  de  Dudelange. 

78  Heugebaert,  Aloïs,  de  Dickebusch. 

79  Baudhuin,  Léon,  de  Bois  de-Villers. 

80  Vermylen,  Florent,  de  Schrieck. 

81  Lomrnen,  Ferdinand,  de  Moll. 

82  Mahieu,  Cyrille,  de  Villerot. 

83  Kerkhofs,  Pierre,  de  Veliwezelt. 

84  De  Herdt,  Ernest,  de  Lebbeke. 

85  De  Becker,  Raymond,  d'Aerschot. 

86  Van  Tomme,  Joseph,  de  Roulers. 

87  Schovaers,  Armand,  de  Bruxelles. 


(    27r»    ) 

88  Bodson,  Hubert,  de  Marchiennes. 
80  Gérard,  Arthur,  de  Dinant. 

90  Colsaerts,  Henri,  d'Anvers. 

91  Chantraine,  Henri,  de  Namur. 

92  Lamelle,  Léopold,  de  Forville. 

93  Nothelier,  Jean-François,  de  Chiny. 

94  Gosse,  Charles,  de  Gand. 

95  Delvaux,  Emile,  de  Wavre. 

96  Laurent,  Hadelin,  de  Dinant. 

97  Burghgraeve,  Arthur,  de  St-Nicolas. 

EXAMEN  DE   CANDIDAT  EN   SCIENCES   NATURELLES 
(EXAMEN    SUPPLÉMENTAIRE). 

Avec  distinction. 
Vilain,  Albert,  de  Pâturages. 

EXAMEN  DE  CANDIDAT   EN  PHARMACIE. 

Avec  distinction. 

1  Duthoo,  Jules,  de  Wevelgem. 

2  Dellandre,  Fernand,  de  Thuin. 

3  Milcamps,  Léon,  de  Chàtelet. 

4  Verlaine,  Louis,  d'Andenne. 

D'une  manière  satisfaisante. 

5  Coupez,  Joseph,  de  Saintes. 

6  Lebacq,  Amand,  de  Ghoyck. 

7  fréteur,  Armand,  de  Renaix. 

8  Ceressia,  Jules,  de  Fleurus. 

9  Bertrand,  Alphonse,  de  Dinant. 

16 


(    276    ) 

10  Van  Eyndlioven,  Auguste,  de  Weelde. 

11  Van  Cleemput,  Julien,  d'Eccloo. 

12  Vanderyst,  Henri,  de  Tongres. 

13  Roegiers,  Firmin,  d'Eccloo. 

14  Roman,  François,  de  Termonde. 

15  De  Stoop,  Alphonse,  de  Roulers. 

16  Derneville,  Albert,  de  Houdeng-Goegnies. 

17  Nilioul,  Edouard,  de  Boneffe. 

18  Pivont,  Georges,  de  Charleroi. 

19  Rigaux,  François,  de  Grammont. 

20  Carnel,  Robert,  d'Anvers. 

21  Siroe,  Constant,  de  Malines. 

22  Van  Meensel,  Florent,  d'Anvers. 

23  De  Jonckheere,  Joseph,  de  Thielt. 

24  Enckels,  Emile,  de  Halen. 

25  Tihon,  Camille,  de  Viemme. 

26  Nerinckx,  Joseph,  de  Lennick-St-Quentin. 

27  Broutoux,  Augustin,  de  Boussu. 

28  Huart,  Louis,  de  Bouvignes. 

29  Slootmans,  Auguste,  de  Duffel. 

30  François,  Augustin,  de  Silenrieux. 

31  Devos,  Alfred,  de  Grammont. 

32  Drousie,  Louis,  de  Hornu. 

33  Fonder,  Eugène,  de  Couvin. 

2me  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  CANDIDAT  EN 
SCIENCES  PHYSIQUES  ET  MATHÉMATIQUES. 

Avec  grande  distinction. 
Van  Hoonacker,  René,  de  Bruges. 


(    277    ) 

lre  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN 
SCIENCES   NATURELLES. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Giele,  Frédéric,  de  Louvain. 

Avec  grande  distinction. 

2  Heymans,  Jean-François,  de  Goyek. 

Avec  distinction. 

3  Pergens,  Edouard,  de  Maeseyck. 

4  Gedoelst,  Louis,  de  Louvain. 

2me   ÉPREUVE   DE   L'EXAMEN  DE   DOCTEUR    EN 
SCIENCES   NATURELLES. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Gilson,  Gustave,  de  Boitsfort. 

Avec  distinction. 

2  Pergens,  Edouard,  de  Maeseyck . 

D'une  manière  satisfaisante. 

3  Warlomont,  René,  de  Bruxelles. 

lre    ÉPREUVE    DE   L'EXAMEN    DE    DOCTEUR    EN 
SCIENCES   PHYSIQUES   ET   MATHÉMATIQUES. 

D'une  manière  satisfaisante. 
Van  Butsel,  Edmond,  de  Vracene. 


C   278    ) 

STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS  EN  THÉOLOGIE 
ET  EN  DROIT  CANON. 




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1 

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1859 

9 

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16. 

1860 

7 

2 

2 

1 

1 

n 

13 

Totaux 

!  142 

35 

42 

15 

6 

4 

244 
1 

(    279    ) 

«UITE  DE  LA  STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS  EN  THÉOLOGIE 
ET  EN  DROIT  CANON. 


ANNÉE 

Bachelier! 

en 

théologie. 

Bacheliers 
en  droit 

canon 

en 

t  licologie 

5  S  o 

c  —  = 

Docteurs 
en 

i  Urologie 

Docteurs 

en  droil 
canon 

TOTAL 

142 

35 

42 

15 

6 

4 

244 

1861 

3 

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2 

2 

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1 

8 

1862 

9 

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1 

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1 

1 

12 

1863 

8 

3 

1 

1 

n 

1 

14 

1864 

5 

1 

4 

rt 

2 

1 

13 

i6'35 

6 

1 

3 

r> 

1 

.•5 

11 

1866 

6 

1 

3 

n 

y> 

r> 

10 

18(37 

7 

4 

2 

1 

1 

r> 

15 

1868 

6 

1 

3 

>» 

»» 

T> 

10 

1869 

5 

2 

2 

2 

1 

n 

12 

1870 

3 

3 

1 

» 

rt 

r> 

7 

1871 

8 

3 

2 

»» 

1 

>» 

14 

1872 

3 

3 

1 

2 

» 

» 

9 

1873 

9 

1 

4 

1 

» 

1 

16 

1874 

5 

3 

1 

» 

» 

1 

10 

1875 

4 

2 

4 

1 

1 

r> 

11 

1876 

6 

2 

2 

1 

n 

» 

12 

1877 

10 

2 

2 

1 

1 

1 

17 

1878 

7 

2 

3 

» 

j» 

y> 

12 

1879 

10 

1 

4 

2 

jî 

1 

18 

1880 

7 

2 

3 

1 

2 

>» 

15 

1881 

5 

1 

6 

•» 

î 

j» 

13 

1882 

4 

2 

4 

1 

1 

« 

12 

1883 

9 

2 

2 

1 

3 

» 

17 

Totaux 

287 

11 

102 

32 

22 

12   ' 

532 

16. 


(    280    ) 

STATISTIQUE    DES    ADMISSIONS    PAR    LES   JURYS 
D'EXAMEN  (4). 


Philos. 

|l 

ANNÉE 

Droit 

Médecine 

et 
Lettrés 

Sciences 

TOTAL 

1836 

15 

6 

38 

12 

71 

1837 

11 

33 

39 

13 

96 

1838 

28 

58 

78 

8 

172 

1839 

31 

24 

59 

19 

133 

1840 

42 

46 

63 

24 

175 

1841 

24 

41 

59 

19 

143 

1842 

24 

60 

74 

22 

180 

1843 

32 

50 

84 

22 

188 

1844 

48 

75 

80 

23 

226 

1845 

61 

52 

66 

25 

204 

1846 

41  • 

72 

77 

20 

210 

1847 

54 

66 

76 

37 

233 

1848 

50 

53 

84 

14 

201 

1849 

26 

61 

81 

18 

186 

1850 

54 

38 

99 

25 

216 

1851 

81 

61 

68 

54 

264 

1852 

88 

75 

58 

39 

260 

1853 

96 

70 

67 

28 

261 

1854 

92 

62 

62 

29 

245 

1855 

78 

70 

67 

28 

243 

1856 

93 

103 

108 

36 

340 

Totaux 

1069 

1176 

|  1487 

r  ■xr- 

OlD 

'   4247 

(1)  Dans  cette  statistique  et  dans  celle  qui  suit  ne  sont  pas  com- 
prises les  promotions  aux  grades  scientifiques  qui  ont  été  faites  à 
Université.  Voyez  les  listes  nominatives  insérées  dans  les  Annuaire*. 


(    281    ) 


SUITE   DE  LA  STATISTIQUE  DES   ADMISSIONS    PAR   LES 
JURYS  D'EXAMEN. 


' 

r 

; 

Philos. 

1 

~ — ■ 

ANNÉE  j 

1 

Droit 

1 

Médecine  i 

et 
Lettres 

Sciences  1 

TOTAL. 

4247 

1069 

1176 

1487 

515 

1857 

104 

85 

58W 

54 

301 

1858 

129 

93 

52 

89 

363 

1859 

120 

110 

36 

59 

325 

1860 

104 

88 

47 

58 

297 

1861 

136 

93 

48 

79 

356 

1862 

114 

119 

38 

47 

318 

1863 

135 

139 

30 

45 

349 

1864 

117 

125 

42 

41 

325 

1865 

122 

143 

44 

56 

365 

1866 

97 

114 

41 

64 

316 

1867 

114 

100 

44 

56 

314 

1868 

122 

106 

38 

49 

315 

1869 

124 

107 

42 

71 

344 

1870 

135 

118 

32 

43 

328 

1871 

144 

145 

56 

79 

424 

1872 

148 

129 

40 

65 

382 

1873 

157 

162 

61 

97 

477 

1874 

173 

147 

46 

71 

437 

1875 

187 

163 

59 

80 

489 

1876 

178 

193 

37 

76 

484  (* 

Totaux 

3729 

3655 

2378 

1794 

11556 

(4)  Il  est  à  remarquer  que  l'épreuve  préparatoire  à  la  candidature 
en  sciences ,  qui  avait  pour  objet  des  matières  philosophiques,  a  été 
supprimée  par  la  loi  du  i"  mai  1857. 

(2)  Dans  ces  ehiflres  sont  compris  les  résultats  de  la  session  extra 
ordinaire  de  décembre  4876,  la  première  qui  se  soit  faite  d'après  la 
toi  du    20  mai  1876. 


(    282    ) 
SUITE  de  la  statistique  DES  admissions  par  les 

JURYS  D'EXAMEN. 


Philos. 

ANNEE 

Dru  t 

Médecine 

et 
Lettres 

Science 

TOTAL 

3729 

3655 

2378 

1794 

11556 

1877 

207 

267 

64 

104 

642' 

1878 

197 

292 

123 

163 

775 

1879 

189 

284 

138 

186 

797 

1880 

201 

335 

146 

214 

896 

1881 

247 

335 

158 

210 

950 

1882 

270 

291 

168 

208 

937 

1883 

252 

37S 

177 

233 

1040 

Totaux 

5292 

5837 

3352 

3112 

17593 

(i  |  Il  est  à  remarquer  que  le  nombre  des  épreuves  dans  les  <i  •  P. rr - 
rentes  Facultés  a  été  considérablement  augmenté  à  la  suite  de  la  !«* 
do  -20  mai  1876 


(    283    ) 

STATISTIQUE  DES  GRADES  OBTENUS  DEVANT  LES  JURYS 
D'EXAMEN   (1). 


ANNÉE 

Manière 

satis- 

Di-iiuc- 

Graude 
distinc- 

La pL  gr. 

distiuc- 

'  TOTAL 

faisante 

llOD 

tion  p) 

tiou 

1836 

54 

1     <° 

K 
O 

2 

71 

1837 

62 

17 

15 

2 

96 

1838 

112 

28 

20 

12 

172 

1839 

93 

25 

12 

3 

133 

1840 

108 

35 

22 

10 

175 

1841 

92 

27 

18 

6 

143 

1842 

114 

30 

30 

6 

180 

1843 

121 

38 

23 

6 

188 

1844 

129 

58 

26 

13 

226 

1845 

120 

31 

32 

21 

204 

1846 

116 

37 

47 

10 

210 

1847 

151 

55 

20 

7 

233 

1848 

129 

46 

16 

10 

201 

1849 

135 

27 

19 

5 

186 

1850 

141 

48 

20 

7 

216 

1851 

162 

62 

34 

6 

264 

1852 

156 

66 

33 

5 

260 

1853 

157 

63 

33 

8 

261 

1854 

154 

62 

21 

8 

245 

1855 

145 

57 

28 

13 

243 

Totaux 

2606 

765 

446 

147 

3664 



(!)  V.  la   note,  p.  280. 

(2)  Il  est  à  remarquer  que  le  grade  de  la  grande  distinction  a  ete 
supprime  par  11  loi  du  I"  mai  1857.  ])  u'a  donc  plus  été  confère 
iprèj  la  t"  session  de  1857. 


(    284    ) 


SUITE  jDE    LA   STATISTIQUE  DES  GRADES   OBTENUS  DEVANT 
LES  JURYS  D'EXAMEN. 


Manière 

Grande 

La  pi.  gr.  I 

ANNÉE. 

satis- 

Distinc- 

distinc- 

dLstinc- 1 

TOTAL 

faisante 

tion 

tion 

tiou 

2606 

765 

446 

147 

3664 

1856 

227 

73 

29 

11 

340 

1857 

187 

89 

7 

18 

301 

1858 

253 

94 

(1)" 

16 

363 

1859 

216 

92 

n 

17 

325 

1860 

218 

66 

j» 

13 

297 

1861 

247 

93 

» 

16 

356 

1862 

211 

88 

n 

19 

318 

1863 

234 

93 

j» 

22 

349 

1864 

213 

95 

j» 

17 

325 

1865 

232 

102 

n 

31 

365 

1866 

208 

90 

n 

18 

316 

1867 

198 

93 

y> 

23 

314 

1868 

208 

83 

r> 

24 

315 

1869 

216 

97 

r> 

31 

344 

1870 

205 

88 

n 

35 

328 

1871 

260 

125 

n 

39 

424 

1872 

235 

118 

n 

29 

382 

1873 

283 

146 

n 

48 

477 

1874 

278 

117 

» 

42 

437 

1875 

297 

141 

n 

51 

480 

.1876 

319 

126 

n 

39 

484 

Totaux 

7396 

2931 

482 

709 

11556 

[4)  Voyez  note  2,   p.  283. 


(    285    ) 


SUITE  DE  LA   STATISTIQUE   DES  GBADES    OBTENUS   DI 
LES  JURYS  D'EXAMEN. 


ANNÉE 

Manière 

satis- 
faisante 

Distinc- 
tion 

Grande 
distinc- 
tion 

La  pi.  gr.  1 
diitinc-       TOTAL 
tion 

1877 

1878 
1879 
1880 
1881 
1882 
1883 

7.396 
389 
472 
492 
53-4 
582 
596 
666 

2931 
179 
180 
180 
210 
221 
208 
226 

482 
(i)  28 
70 
67 
81 
82 
89 
75 

■      709 
46 
53 
58 
81 
65 
44 
73 

1155o 
(2)  642 
775 
797 
896 
950 
937 
1040 

Totaux 

11127 

4335 

1002  1     1129 

1 

17593 

H)  Lp  grade  de  la  grande  distinction  a  été  rétabli  à  la  suite  de  la 
loi  du  20  mai  1876. 
(2)  Voyez  note  p.  280. 


) 

r.ABLE.VU  GÉNÉRAL  DES    INSCRIPTIONS  PRISES  PENDAM 
LES    ANNÉES   1834—55  a   1831—82. 


VNNÉE 

e 

«3 

S* 

^  -■ 

-y. 

_• 

'S 

TOTAL 

ACADÉMIQUE 

— 

—  an 

"S  Q« 
X 

5 

- 

H 

1834-351 

r> 

65 

r> 

n 

r> 

21 

86 

1835-36 

n 

97 

26 

28 

46 

37 

27 

261 

183&-37 

n 

95 

33 

42 

70 

79 

40 

362 

7-38 

» 

101 

60 

63 

78 

89 

52 

443 

1838-392 

125 

105 

82 

62 

64 

102 

50 

590 

1839-40 

154 

136 

89 

59 

62 

100 

44 

644 

1840-41 

163 

129 

95 

84 

79 

101 

40 

691 

1841-42 

165 

155  92 

88 

84 

111 

50 

745 

1842-43 

170  153 

81 

84 

73 

137 

46 

744 

1843-44 

161 

136 

85 

99 

77 

163 

55 

776 

1844-45 

154 

137 

89 

94 

81 

170 

52 

777 

1845-46 

159 

133 

94 

97 

88 

176 

62 

809  1 

1840-47 

161 

121 

101 

89 

92 

168 

60 

792  j 

1847-48 

160 

i 

111 

83 

80 

99 

150 

54 

737  ( 

1 
Totaux  1572(1674!  1013 

969 

993 j 1583 

653 

8457  ! 

i  !  Pendant  la  première  année  académique  1854-55  on  s'est  borne 
dans  l'euseiguement ,  aux  cours  de  première  année  de  Philosophie  et 
des  Sciences  et  a 'eux  de  la  faculté  de  Théologie.  Les  cours  depre 
mière  année  de  Médecine  et  de  Droit  ont  ete  ouTerts  l'année  soixante. 

i)  Le  collège  des  Humanités,  ouvert  an  mois  d'octobre  1858,  a  été 

supprimé  le  6  septembre  1850  (voyez  Y  Annuaire   de  1851,  p.  225  >. 

Les  1895  inscriptions  prises  pour  les  Humanités  pendant  ces  douze 

-  ne  sont  plus  comprises  dans  la  suite  du  Tableau  geneial  des 

insi  riptions  p.  287. 


(    287    ) 

SUITE    DU    TABLEAU    GÉNÉRAL    DES     INSCRIPTIONS     PRISES 
PENDANT  LES   ANNÉES    483*— 35  a    1882-83. 


m 

ANNÉE 

n 

-  ;' 

0 

_© 

— ■ 

- 

■g 

ACADÉMIQUE 

3 

-  00 

00 

-   1 

s 

1 

TOTAL 

1572 

1674  1013 

969 

993 

1583 

653 

8457 

1848-49 

159 

130 

75 

66 

75 

139 

61 

705 

1849-50 

162 

128 

90 

74 

95 

161 

64 

774 

1850-51 1 

» 

» 

132 

113 

112 

202 

56 

615 

1851-52 

» 

n 

106 

110 

142 

231 

58 

647 

1852-53 

r> 

n 

91 

127 

134 

222 

55 

629 

1853-54 

» 

n 

65 

143 

126 

214 

54 

602 

1854-55 

n 

r> 

49 

144  150 

204 

53 

600 

1855-56 

y> 

T) 

67 

194  144 

169 

57 

631 

1856-57 

t 

» 

96 

186  145 

200 

66 

693 

ia57-58 

» 

» 

167 

1051  155 

220 

75 

722 

1858-59 

n 

n 

161 

92!  192 

997 

82 

754 

1859-60 

» 

y> 

158 

107  j  205 

239 

84 

793 

1860-61 

» 

n 

179 

113'  215 

257 

79 

843 

1861-62 

» 

n 

106 

119  245 

245 

98 

813 

1862-63 

n 

n 

91 

128,  246 

218 

111 

794 

1863-64 

» 

n 

111 

102  230 

204 

121 

768 

1864-65 

» 

rt 

133 
1 

100  213 

! 

206 

112 

764, 

Totaux 

- 

1893 

193212890 
1 

2992  3817 

5141 

1939  20604! 

(1)  A  dater  de  l'année  1830-51 ,  par  snite  des  modifications  appor 
tées  pai  la  loi  du  15  juillet  1849  à  la  répartition  des  matières  d'exa- 
men, les  inscriptions  pour  les  Sciences  et  pour  la  Philosophie  ont  été 
complètement  séparées  les  unes  des  autres. 

17 


(    288    ) 


SUITE    DU    TABLEAU    GÉNÉRAL    DES    INSCRIPTIONS 
PENDANT  LES  ANNÉES  1854-35  à  1882-85. 


PRISES 


: 

jr 

ANNÉE 

2,  a 

1£  n 

O 
O 

c 

_© 

'P 

*© 

' TOTAL. 

ACADÉMIQUE. 

«1 

5:8 

■■J 

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s 

Q 

H 

n 

1932 

2890 

2992 

3817 

1 

5141 

1939 

20604 

1865-661 

42 

n 

126 

86 

199 

197 

118 

768 

1866-67 

71 

n 

125 

91 

195 

194 

108 

784 

1867-68 

90 

n 

133 

81 

210 

199 

125 

838 

1868-69 

92 

» 

133 

77 

211 

213 

123 

849 

1869-70 

125 

n 

131 

92 

227 

208 

124 

907 

1870-71 

139 

» 

165 

106 

227 

207 

142 

986 

1871-72 

144 

j» 

182 

107 

245 

251 

116 

1045 

1872-73 

140 

j» 

187 

103 

255 

245 

125 

1055 

1873-74 

160 

n 

178 

113 

277 

247 

125 

1100 

1874-75 

187 

n 

179 

112 

282 

258 

142 

1160 

1875-76 

225 

n 

183 

92 

290 

275 

135 

1200 

1876-77 

217 

n 

200 

110 

304 

341 

139 

1311 

1877-78 

214 

y> 

263 

157 

271 

286 

70 

1261 

1878-79 

225 

n 

297 

193 

275 

286 

64 

1340 

1879-80 

204 

i   " 

351 

209 

307 

i  320 

60 

1451 

1880-81 

194 

» 

331 

212 

340 

377 

58 

1512 

1881-82 

206 

!    » 

343 

205 

380 

401 

57 

1592 

1882-83 

193 

n 

325 

|  202 

402 

374 

62 

1558 

1  Totaux 

! 

2868 

1932 

6722 

5340 

8714 

10020 

3832 

41321 

(1)  En  organisant  les  Écoles  spéciales  des  arts  et  manufactures,  du 
génie  civil  et  des  mines,  on  s'est  borné,  pendant  l'année  académique 
1865-66,  aux  cours  de  la  1"  et  de  la  2*  année  d'études.  Les  c«urs  des 
années  subséquentes  n'ont  été  organisés  que  successivement.  En 
1867-68,  l'enseignement  des  Écoles  spéciales  comprenait  les  quatre 
années  d'études. 


statistique  des  élèves  inscrits  pendant 
l'année  académique  1882-1883  et  répartis 
d'après  leur  pays  d'origine. 

Des  1558  élèves  inscrits  pendant  l'année  1882  83 
1451  sont  Belges;  107,  étrangers. 

Les  étudiants  belges  se  répartissent  entre  nos 
provinces  de  la  manière  suivante  : 

Province  d'Anvers 178 

—  de  Brabant 325 

—  de  Flandre  occidentale.    ...  172 

—  de  Flan  Ire  orientale    ....  175 

—  de  Hainaut 280 

—  de  Liège 82 

—  de  Limbourg 62 

—  de  Luxembourg 41 

—  de  Namur 136 

Total  1451 

Les  étudiants  étrangers  se  classent  comme 
suit  d'après  leurs  nationalités  respectives  : 

Allemagne  du  Nord 9 

Angleterre 5 

Autriche 3 

Brésil 8 

Costarica I 

Chili 1 


(    290    ) 

Espagne     6 

Egypte : 1 

États-Unis 3 

France 12 

Irlande 1 

Italie 1 

Luxembourg  (grand-duché) 19 

Malte 1 

Mexique 1 

Pays-Bas 17 

Pologne 6 

République  Argentine 1 

Russie 1 

Turquie 1 

Uruguay    5 

Suisse 4 

Total  107 


TABLEAU  DES  INSCRIPTIONS  DES  DEUX  PREMIERS 
MOIS  COMPARÉES  AVEC  LE  TOTAL  DE  CHAQUE 
ANNÉE  ACADÉMIQUE  (l). 


Annéet.                    Deux  premier»  mois. 

Total  de  l'année 

1834-35    .     . 

.     .      86    .     . 

.    .      86 

1835-36    .    . 

.    .    261    .    . 

.    .    261 

1836—37    .    . 

.     .    350    .    . 

.    .    362 

1837-38    .     . 

.     .    416    .     . 

.     .    443 

1838—39    .    . 

.     .    451     .     . 

.     .    465 

1839—40    .     . 

.    468    .    . 

.    490 

1840—41     .     . 

.    .    503    .     . 

.    528 

1841-42    .     .     . 

.    550    .    . 

.    580 

1842-43    .     . 

.    555    .    . 

.     .    574 

1843-44    .     . 

.    602    .    . 

.    615 

1844—45    .     . 

.    613    .    .    . 

.    623 

1845—46    .     . 

.    617    .    . 

.    650 

1846-47    .     .    . 

.    605    .    . 

.    631 

1847—48    .     . 

.    562    .    .    . 

.    577 

(4)  Dans  les  chiffres  de  ce  tableau  comparatif  ne  se  trouve  pas 
compris  celui  des  étudiants  de  l'ancien  collège  des  Humanités ,  de 
4838  a  4850,   mentienné  dans  la  première  colonne  du  tahleaa  ci 
Wessus  p.  286  288. 


(  292  ) 


Année». 

1848—49 

1849—50 

1850—51 

1851—52 

1852—53 

1853—54 

1854—55 

1855 — 56 

1856—57 

1857-58 

1858—59 

1859—60 

1860—61 

1861—62 

1862-63 

1863—64 

1864—65 

1865-66 

186&-67 

1867-68 

1868—69 

1869—70 

1870—71 

1871—72 

1872-73 

1873—74 

1874—75 

1875-76 

1876—77 


Deux  premiers  mois.       Total  de  l'unnét 


538 

552 

556 

574 

576 

562 

541 

584 

648 

694 

717 

750 

803 

776 

760 

751 

744 

746 

750 

785 

816 

882 

935 

K)05 

1024 

1064 

1111 

1147 

1257 


.  546 

.  612 

.  615 

.  647 

.  629 

.  602 

.  600 

.  631 

.  693 

.  722 

.  754 

.  793 

.  843 

.  813 

.  794 

.  768 

.  764 

.  768 

.  784 

.  838 

.  849 

.  907 

.  986 

.  1045 

.  1055 

.  1100 

.  1160 

.  1200 

.  1311 


(    293    ) 


Années. 

Deuœ  premiers  mois. 

Total  de  l'amc 

1877—78    . 

.     .     .  1201(1)     . 

.    .  1261 

1878-79    . 

...  1267     .     . 

.     .  1340 

1879—80    . 

,     .     .  1375    .     . 

.     .  1451 

1880-81     . 

.    ,     .  1408    .     . 

.     .  1512 

1881—82    . 

...  1451    .     . 

.     .  1592 

1882—83    . 

...  1427    .    . 

.     .  1558 

1883—84    . 

...  1438 

(1)  Cette  diminution  du  chiffre  provient  de  la  suppression  des 
cours  élémentaires  dans  la  Faculté  de  Théologie,  suppression  qui  a 
*u  pour  effet  de  réduire  de  moitié  le  nombre  des  étudiants  de  cette 
Faculté. 


INSCRIPTIONS  PAR  FACULTÉS  PRISES  PENDANT  LES 
DEUX  PREMIERS  MOIS  DE  LA  NOUVELLE  ANNÉE 
ACADÉMIQUE  1883-84  (l). 

Théologie 59 

Droit 298 

Médecine 395 

Philosophie  et  lettres 191 

Sciences 321 

Écoles  spéciales 174 

Total    1438 


(1)  L'Annuaire  devant  être  mis  sous  presse  an  commencement  de 
i'ar.née  académique,  on  doit  se  borner  adonner  les  inscription? 
prises  pendant  les  deux  premiers  mois  (octobre  et  novembre)  de 
cette  année.  Les  tableaux  pp.  286,  28"  et  288  donnent  le  cbiflre 
total  de  chaque  année. 


NÉCROLOGE. 


Sancta  et  sàlubris  est  cogitatio  pro  defunctis 
exorare  ut  a  peccatis  solvantur. 

II  Machab.  xii,  45. 


2  Janv.  1883.  Van  den  Steen,  Jean  Marie,  cha 
noine  de  la  cathédrale  de  Gand, 
docteur  en  théologie,  ancien  pro- 
fesseur de  théologie  morale, 
ancien  sous  régent  du  collège 
du  St-Esprit,  né  à  Termonde  le 
2  mai  1825,  décédé  à  Gand. 

18  janvier.  Buisseret,  Henri  D.  I.,  démon- 
strateur d'arboriculture  agrégé 
à  l'Institut  agricole,  né  à  Lan- 
delies  le  30  juillet  1824,  décédé 
à  Louvain. 

9  février.  Tack,  Jules,  élève  de  la  Faculté 
de  droit,  né  à  Courtrai  le  28  oc- 
tobre 1861,  y  décédé. 

30  mars.  Jacquemart, Auguste Ch.  D.,  élève 

du  doctorat  en  médecine,  né  à 
Mouscron  en  mars  1858,  décédé 
à  Louvain. 

4  avril.  Deville,  Florent,  élève  de  la  Fa- 

culté de  droit,  né  à  Huy  le 
16  janvier  1861,  y  décédé. 

13. 


(    296    > 

9  avril.  Dieudonné,  Charles  M-,  élève  du 

doctorat  en  médecine,  né  à  An- 
denne  le  15  mars  1860,  décédé  à 
Louvain. 

24  avril.  Bocquè,  A.  Zenon,  élève  de  la  Fa- 

culté des  sciences,  né  à  Ghoy  le 
lr  août  1861,  décédé  à  Enghien. 

9  juin.  Van  den  Broeck,  P.  M.  Joseph, 

élève  du  doctorat  en  philoso- 
phie, né  à  Louvain  le  23  février 
1860,  y  décédé. 

23  juin.  De  Bruyne,  Frédéric  Hubert  M., 

étudiant  en  droit,  né  à  Mae- 
seyck  le  15  août  1861,  décédé  à 
Louvain. 

16  juillet.  Sa  Grandeur  Monseigneur  Théo- 

dore Joseph  GRAVEZ,  Évêque 
de  Namur,  prélat  domestique  de 
Sa  Sainteté,  Évêque  assistant 
au  trône  pontifical,  né  à  Sivry 
le  10  septembre  1810,  décédé  à 
Namur.  (V.  aux  andlectes.} 

29  septembre.  Son  Éminence  Victor  Auguste 
Isidore,  Cardinal  DECHAMPS, 
du  titre  de  Saint  Bernard  aux 
Thermes,  Archevêque  de  Ma- 
lines,  Primat  de  Belgique,  etc., 
né  à  Melle  le  6  décembre  1810, 
décédé  à  Malines.  (Y.  aux  ana- 
lectes.) 


(    297    ) 

septembre.  Von  Giovanelli,  baron  Henri, 
étudiant  en  droit,  né  à  Bozen 
(Tyrol),  y  décédé. 

7  octobre.  Declercq,  Henri,  élève  de  la  Fa- 
culté de  droit,  né  à  Beveren  le 
13  juillet  1862,  y  décédé. 

18  octobre.  Ghyoot,  Jean  Ch.  A.  M.,  étudiant 
en  sciences,  né  à  Courtrai  le 
8  octobre  1855,  décédé  à  Louvain. 

24  octobre.  Asselman,  François,  étudiant  en 
pharmacie,  né  à  Merchtem  le 
16  mai  1860,  y  décédé. 

30  octobre.  Vaes,  Achille,  élève  du  doctorat 
en  médecine,  né  à  Baelen  le 
30  octobre  1855,  décédé  à  Ma,- 
lines. 

28  novembre.  Motte,  Auguste  P.  E.,  élève  du 
doctorat  en  médecine,  né  à  Bi- 
nant le  31  décembre  1861 ,  y 
décédé. 

1 1  décembre.  Toussaint,  Joseph ,  étudiant  en 
philosophie,  né  à  Verviers  le 
28  janvier  1863,  y  décédé. 


R. 


I. 


P. 


DEUXIÈME  PARTIE. 


Règlement  général  de  lUniversité. 
Titre  Ir. 

De  V Inscription  et  du  Recensement. 
article  lr. 

Pour  être  porté  au  rôle  des  étudiants,  on  doit 
se  présenter  devant  la  commission  d'inscription 
présidée  par  le  Recteur,  produire  un  certificat 
de  bonne  conduite  et  justifier  qu'on  a  régulière- 
ment terminé  les  études  préliminaires. 

Les  étudiants  de  la  Faculté  de  Théologie  pro- 
duisent un  certificat  de  leur  Ordinaire. 

art.  2. 

L'inscription  doit  être  renouvelée  tous  lesaos. 

Il  sera  versé  dans  la  caisse  de  l'Université 
10  francs  pour  la  première  inscription,  et  la 
même  somme  pour  le  recensement  ou  renouvel- 
lement de  l'inscription  (1).  Il  sera  payé  en  outre 
aux  appariteurs  5  francs  par  inscription  et  par 
recensement. 


(i)  Cet  article  a  été  modifié  au  commencement  de  l'an  uee  1872-1873 
L'étudiant  paye,  de  plus,  une  cotisation  de  cinq  francs  poui  l'usage 
du  la  Bibliothèque. 


(    302    ) 

ART.  3. 

Pour  être  admis  au  recensement,  l'étudiant 
doit  présenter  son  acte  d'inscription.  En  outre 
il  doit  être  favorablement  mentionné  dans  les 
rapports  annuels  du  Vice-Recteur  et  des  Facultés. 

art.  4. 

Les  étudiants  inscrits  ou  recensés  le  sont  pour 
les  cours  ordinaires  d'une  faculté  ou  d'une  année 
d'études,  comme  ces  cours  sont  déterminés  par 
les  art.  33,  35,  37  et  39.  Ceux  qui  ne  se  proposent 
pas  de  prendre  des  grades  ni  de  faire  un  cours 
complet  d'études  et  qui  en  font  la  déclaration, 
peuvent  seuls  être  inscrits  pour  des  cours 
spéciaux. 

ART.  5. 

Les  étudiants  qui  se  proposent  de  prendre  les 
grades  académiques  ne  peuvent  être  inscrits  en 
Sciences,  en  Médecine  ou  en  Droit  qu'après  avoir 
subi  les  examens  préparatoires,  prescrits  par  la 
loi  ou  par  les  règlements  universitaires. 

art.  6. 

Les  inscriptions  et  les  recensements  se  font 
annuellement  depuis  le  lundi  qui  précède  le  jour 
de  l'ouverture  des  cours  jusqu'au  deuxième  sa- 
medi suivant. 

Après  l'expiration  de  ce  terme,  on  ne  peut  être 
inscrit  ou  recensé  que  pour  des  motifs  légitimes 


(    303    ) 

ART.  7. 

Lors  de  l'inscription  et  du  recensement  les 
étudiants  promettent  d'observer  le  règlement  et 
confirment  cette  promesse  par  leur  signature 
sur  le  registre  des  inscriptions. 

Titre  IL 

Des  Autorités  académiques. 
art.  8. 

Les  autorités  académiques  sont  :  le  Recteur 
magnifique,  le  Vice-Recteur,  le  Secrétaire,  les 
Doyens  des  Facultés,  les  Présidents  des  collèges 
universitaires,  le  Conseil  rectoral  et  le  Sénat 
académique. 

ART.    9. 

Le  Vice-Recteur,  le  Secrétaire,  les  Professeurs 
de  l'Université  et  les  Présidents  des  collèges 
universitaires,  convoqués  par  le  Recteur  et  as- 
semblés sous  sa  présidence,  constituent  le  Sénat 
académique. 

art.  10. 

Les  Doyens  des  Facultés,  conjointement  avec 
le  Vice-Recteur  et  le  Secrétaire,  forment  le  Con- 
seil rectoral. 

La  réunion  ordinaire  du  Conseil  a  lieu  le 
deuxième  lundi  de  chaque  mois.  Lorsque  le  lundi 
est  un  jour  de  fête,  la  réunion  est  remise  au 
lendemain. 


(    304    ) 

ART.  H. 

Les  réunions  ordinaires  des  Facultés  ont  lieu, 
au  commencement  de  chaque  mois,  dans  l'ordre 
suivant  : 

Le  premier  lundi,  Faculté  des  Sciences  ; 

Le  mardi,  Faculté  de  Philosophie  et  Lettres  ; 

Le  mercredi,  Faculté  de  Médecine  ; 

Le  jeudi,  Facultw  de  Droit  ; 

Le  vendredi.  Faculté  de  Théologie. 

Lorsque  l'un  ou  l'autre  de  ces  jours  coïncide 
avec  une  fête,  la  réunion  est  remise  au  samedi 
suivant. 

Titre  III. 

De  la  Discipline  académique  en  général. 

art.  12. 

Le  maintien  de  la  discipline  est  spécialement 
confié  au  Vice-Recteur,  qui  pourra  être  aidé  d'un 
ou  de  plusieurs  Assesseurs  désignés  à  cet  effet. 

ART.   13. 

Tous  les  étudiants  doivent  professer  la  religion 
catholique  et  en  remplir  les  devoirs. 

art.  14. 

Les  dimanches  et  les  jours  de  fête,  les  étudiants 
externes  assisteront,  autant  que  possible,  aux 


(    305    ) 

offices  de  leur  église  paroissiale.  On  leur  recom- 
mande instamment  le  fréquent  usage  des  sacre- 
ments. 

Des  conférences  religieuses,  obligatoires  pour 
tous  les  étudiants,  auront  lieu  à  différentes 
époques  de  l'année. 

L'explication  approfondie  des  vérités  fonda- 
mentales de  la  religion  fait  partie  des  cours  obli- 
gatoires de  la  première  année  de  Philosophie  (i). 

art.  15. 

Les  étudiants  externes  doivent,  dans  les  trois 
jours  de  la  prise  de  leur  domicile,  remettre  au 
Vice-Recteur  leur  adresse  portant  le  nom  de  la 
rue,  le  numéro  de  la  maison,  le  nom  et  la  pro- 
fession des  personnes  chez  lesquelles  ils  se  sont 
logés. 

Les  mômes  instructions  devront  être  données 
à  chaque  changement  de  domicile. 

art.  16. 

Ils  doivent  rentrer  chez  eux  à  dix  heures  du 
soir. 

Les  habitants  de  la  ville  qui  louent  des  appar- 
tements à  des  étudiants  sont  engagés  à  prêter 
leur  concours  au  maintien  de  cette  disposition 


(i)  Ce  cours  esl  également  obligatoire  pour  les  élèves  de  la  pie- 
mière  année  des  Sciences,  des  Écoles  spéciales  et  du  Notariat 


(    306    ) 

ART.  17. 

Les  étudiants  internes  observeront  les  règle- 
ments particuliers  de  leur  collège. 

art.  18. 

Les  étudiants  ne  peuvent  former  des  associa- 
tions ni  donner  des  fêtes  ni  faire  des  démonstra- 
tions collectives  sans  une  autorisation  préalable. 

art.  19. 
La  fréquentation  du  théâtre  est  interdite. 

art.  20. 

L'entrée  de  toute  maison  dont  la  réputation  ne 
serait  pas  reconnue  irréprochable  est  rigoureu- 
sement défendue. 

Titre  IV. 

Des  Peines  académiques. 

art.  21. 

Les  peines  académiques  sont  : 

1.  Les  admonitions; 

2.  La  suspension  du  droit  de  fréquenter  les 
cours  ou  l'un  d'eux. 

3.  La  suspension  du  droit  de  fréquenter  les 
cours,  avec  renvoi  temporaire. 

4.  Le  coîisilium  abeundi,  ou  renvoi  simple, 
mais  illimité  ; 


(    307    ) 

5.  L'exclusion  de  l'Université,  ou  renvoi  défi- 
nitif et  irrévocable. 

Ces  peines  sont  appliquées  conformément  aux 
dispositions  des  articles  suivants. 

art.  22. 

Les  admonitions,  parles  autorités  académiques 
ou  par  le  professeur; 

La  suspension  du  droit  de  fréquenter  un  cours, 
par  le  professeur  de  concert  avec  la  Faculté; 

La  suspension  du  droit  de  fréquenter  tous  les 
cours  ou  quelques-uns  d'entre  eux,  par  le  Rec- 
teur, le  Vice-Recteur  ou  les  Présidents  des  col- 
lèges et  par  la  Faculté; 

Le  renvoi  temporaire,  par  le  Recteur,  le  Vice- 
Recteur  ou  les  Présidents  des  collèges. 

art.  23. 

La  suspension  du  droit  de  fréquenter  les  cours 
emporte  pour  l'étudiant  la  défense  de  sortir  de 
son  domicile,  si  ce  n'est  pour  des  causes  à  déter- 
miner par  le  Vice  Recteur. 

art.  24. 

Le  renvoi  temporaire  emporte  pour  l'étudiant 
l'obligation  de  rentrer  dans  sa  famille. 

art.  25. 

Le  consilium  abeundi  est  prononcé  par  le 
Conseil  rectoral. 


(    308    ) 

ART.   26. 

L'exclusion  de  l'Université  est  prononcée  par 
le  Sénat  académique. 

art.  27. 

Lorsqu'une  faute  paraîtra  de  nature  à  provo- 
quer soit  le  consilium  abeundi,  soit  l'exclusion 
de  l'Université,  le  Recteur  en  informe  l'étudiant 
et  lui  accorde  un  délai  moral  pour  présenter,  s'il 
le  juge  nécessaire,  un  mémoire  justificatif.  Ce 
mémoire  est  transmis  au  corps  saisi  du  jugement. 

L'étudiant  inculpé  pourra  être  entendu  lorsque 
le  Conseil  rectoral  ou  le  Sénat  académique  le 
trouvera  convenable. 

art.  28. 

La  remise  proportionnelle  des  rétributions 
payées  pour  la  fréquentation  des  cours  est  faite 
à  l'étudiant  soumis  au  consilium  abeundi  eu  à 
l'exclusion. 

Titre  V. 

Des  Moyens  d'encouragement. 

art.  29. 

Les  faveurs  qui  sont  à  la  disposition  de  l'Uni- 
versité ne  sont  accordées  qu'aux  étudiants  qui 
se  distinguent  par  la  régularité  de  leur  conduite, 
par  leur  application  et  par  le  succès  qu'ils  ob- 
tiennent dans  leurs  études- 


(    309    ) 

art.  30. 

L'exemption  des  rétributions  des  cours  fixées 
par  les  art.  34, 36  et  38  est  accordée  annuellement 
à  cinq  étudiants  de  chaque  Faculté.  Ceux  qui 
croiront  avoir  des  titres  à  cette  faveur  adres- 
seront leur  demande  au  Recteur,  qui  accorde 
l'exemption  après  avoir  pris  l'avis  des  Facultés. 

L'exemption  pourra  être  retirée  à  l'étudiant 
qui  ne  continuerait  pas  à  se  distinguer  par  la 
régularité  de  sa  conduite  et  par  son  application. 

art.  31. 

Les  certificats  de  bonne  conduite,  de  fréquen- 
tation des  cours  et  de  succès  dans  les  études 
sont  délivrés  par  le  Recteur. 

La  demande  de  ces  certificats  doit  être  appuyée 
sur  une  déclaration  du  Vice-Recteur  et  du  Doyen 
de  la  Faculté,  constatant  que  rien  ne  s'oppose  à 
ce  qu'ils  soient  accordés. 

En  ce  qui  concerne  les  étudiants  internes,  la 
déclaration  est  donnée  par  le  Président  de  leur 
collège  et  par  le  Doyen  de  la  Faculté. 

Titre  VI. 

De  la  Distribution  et  des  Rétributions  des  cours . 

art.  32. 
Un  programme  annonce  l'ordre  et  la  distribu- 
tion des  cours  de  chaque  semestre. 


(    310    ) 

ART.  33  (1). 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Philosophie  et 
Lettres  et  ceux  de  la  Faculté  des  Sciences  com- 
prennent deux  années  et  sont  réglés  de  la  ma- 
nière suivante  : 

Première  année.  —  Cours  ordinaires  ou  obli- 
gatoires pour  ceux  qui  se  préparent  à  V étude 
du  Droit  ou  de  la  Médecine  :  l'introduction  à  la 
Philosophie  et  la  Logique,  l'Anthropologie  phi- 
losophique, la  Philosophie  morale,  l'histoire  de 
la  Philosophie  ancienne,  les  Langues  grecque  et 
latine,  l'Algèbre,  la  Géométrie  et  la  Trigonomé- 
trie rectiligne. 

Seconde  année.  —  Cours  obligatoires  pour 
ceux  qui  se  préparent  à  V étude  du  Droit  :  l'in- 
troduction à  l'Histoire  universelle  et  l'Histoire 
ancienne,  les  Antiquités  romaines,  l'Histoire  du 
moyen  âge,  l'Histoire  politique  moderne,  l'His- 
toire nationale,  la  Littérature  française  et  l'His- 
toire des  Littératures  modernes,  l'Économie 
politique  et  la  Statistique,  la  Physique  élémen- 
taire. 

Seconde  année.  —  Cours  obligatoires  pour 
ceux  qui  se  préparent  à  V  étude  de  la  Médecine  : 
exercices  d'Algèbre  et  de  Géométrie,  la  Physique 


(1)  Plusieurs  dispositions  de  cet  article  et  des  articles  suivantsont 
dû  être  modifiées  pour  être  |mises  en  rapport  avec  nos  lois  succes- 
sives sur  l'enseignement  supérieur,  et  en  dernier  lieu  avec  la  loi 
du  80  mai  1876.  Voir  le  programme  annuel  des  cours. 


(    311     ) 

expérimentale,  la  Chimie  générale,  organique 
et  inorganique,  et  ses  applications  aux  arts  et  à 
la  médecine,  la  Zoologie,  l'Anatomie  comparée, 
la  Minéralogie,  la  Botanique,  la  Physiologie  des 
plantes,  la  Géographie  physique  et  ethnogra- 
phique. 

Cours  extraordinaires  ou  facultatifs  de  la 
Faculté  de  Philosophie  et  Lettres  :  la  Métaphy- 
sique générale  et  spéciale,  l'Archéologie,  la  Lit- 
térature et  les  Langues  orientales,  les  Littéra- 
tures grecque  et  latine,  la  Littérature  flamande. 

Cours  facultatifs  de  la  Faculté  des  Sciences  : 
l'introduction  aux  Mathématiques  supérieures, 
la  Géométrie  analytique,  le  Calcul  différentiel  et 
le  Calcul  intégral,  la  Théorie  analytique  des 
Probabilités,  la  Mécanique  analytique,  la  Méca- 
nique céleste,  la  Physique  mathématique,  l'As- 
tronomie physique  et  la  Géologie. 

Les  étudiants  qui  se  proposent  de  suivre  un 
ou  plusieurs  cours  facultatifs  doivent  se  faire 
inscrire  chez  les  professeurs  respectifs,  immé- 
diatement après  la  publication  du  programme. 

art.  34  (1). 

Les  rétributions  pour  les  cours  ordinaires  et 
extraordinaires  de  chacune  des  deux    années 


(1)  Cet  article   et   les  suivants  ont  dû  être  modifiés  d'après  le> 
exigences  de  la  loi  du  20  mai  1870. 

18 


(    312    ) 

dans  les  Facultés  de  Philosophie  et  Lettres  et 
des  Sciences  s'élèvent  à  220  francs. 

La  rétribution  particulière  d'un  cours  annuel 
est  de  60  francs,  celle  d'un  cours  semestriel  de 
30  francs. 

art.  35. 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Médecine  com- 
prennent trois  années  et  sont  réglés  de  la  ma- 
nière suivante  : 

Première  année  :  l'Anatomie  (générale,  des- 
criptive, pathologique  (î)  embryologie),  la  Phy- 
siologie, l'Hygiène,  la  Pathologie  et  la  Théra- 
peutique générale. 

Deuxième  année  :  la  Pathologie  et  la  Thé- 
rapeutique spéciale  des  maladies  internes,  la 
Pathologie  externe,  la  Pharmacologie  et  la  Ma- 
tière médicale,  la  Clinique  interne  et  la  Clinique 
externe,  le  cours  théorique  et  pratique  des  Ac- 
couchements. 

Troisième  année  :  la  continuation  des  Cliniques 
interne  et  externe,  des  cours  de  Pathologie  et  de 
Thérapeutique  spéciale  des  maladies  internes, 
de  Pathologie  externe  et  du  cours  théorique  et 
pratique  des  Accouchements,  la  Médecine  opé- 
ratoire, la  Médecine  légale  et  la  Police  médicale, 
l'Encyclopédie  et  l'Histoire  de  la  Médecine. 


(4)  V.  le  règlement  pour  l'amphithéâtre  d'anatomie  et  les  salles  de 
tion,  du  15  janvier  1856. 


(    313    ) 

ART.  36  (1). 

Tous  les  cours  de  la  Faculté  de  Médecine, 
mentionnés  à  l'article  précédent,  ^ont  obliga- 
toires. Il  est  payé  30  francs  par  cours  semestriel 
et  60  francs  par  cours  annuel.  Les  rétributions 
des  cours  de  la  première  année  s'élèvent  à 
180  francs,  de  la  deuxième  à  210  francs,  de  la 
troisième  à  240  francs. 

Les  étudiants  en  Médecine,  qui  n* ont  pas  suivi 
les  cours  de  la  deuxième  année  des  Sciences  et 
qui  désireraient  fréquenter  les  cours  d'Anatoniie 
comparée,  paieront  la  rétribution  semestrielle 
de  30  francs. 

art.  37. 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Droit  comprennent 
trois  années  et  sont  réglés  de  la  manière  suivante  : 

Première  année  :  l'Encyclopédie  du  Droit  et 
l'Histoire  du  Droit  romain,  les  institutes  du  Droit 
romain,  le  Droit  naturel  ou  la  Philosophie  du 
Droit  et  les  éléments  du  Droit  civil  moderne. 

Deuxième  année  :  les  Pandectes,  le  Droit  civil 
moderne  approfondi,  le  Droit  public  et  le  Droit 
administratif,  le  Droit  commercial. 

Troisième  année  :  la  continuation  des  Pan- 
dectes et  du  Droit  civil  moderne  approfondi,  le 
Droit  criminel  y  compris  le  Droit  militaire,  l'His- 

(i)  Voir  la  note  6  l'art    54. 


(    314    ) 

toire  du  Droit  coutumier  de  Belgique  et  les  ques- 
tions transitoires,  la  procédure  civile  y  compris 
l'organisation  et  les  attributions  judiciaires,  et 
la  Médecine  légale. 

Xotariat  :  le  Droit  naturel,  les  éléments  du 
Droit  civil  moderne  et  le  Droit  notarial. 

ART.  38(1). 

Tous  les  cours  de  la  Faculté  de  Droit,  men- 
tionnés à  l'article  précédent,  sont  obligatoires. 

Il  est  payé  40  francs  par  cours  semestriel  et 
80  francs  par  cours  annuel.  Les  rétributions  des 
cours  de  la  première  année  s'élèvent  ainsi  à 
200  francs,  de  la  deuxième  à  280  francs,  de  la 
troisième  à  190  francs,  du  Notariat  à  160  francs. 

Les  étudiants  en  Droit  qui  n'ont  pas  suivi  les 
cours  de  la  deuxième  année  de  Philosophie  et 
qui  désireraient  fréquenter  les  cours  d'Économie 
politique  et  de  Statistique,  et  le  cours  d'Histoire 
politique  moderne  paieront  la  rétribution  semes- 
trielle de  30  francs  pour  chacun  de  ces  deuxcours. 

art.  39. 

La  distribution  des  cours  de  la  Faculté  de 
Théologie  est  déterminée  par  un  règlement  par- 
ticulier. 


1    Voir  la  notp  a  l'art,  "i. 


(    315    ) 

ART.  40. 

Les  rétributions  fixées  par  les  art.  34,  36  et  38, 
sont  payées  intégralement  entre  les  mains  du 
receveur  des  Facultés,  au  moment  de  l'inscrip- 
tion ou  du  recensement. 

Le  receveur  remet  aux  étudiants  avec  la  quit- 
tance une  carte  d'entrée,  portant  un  numéro 
d'ordre  qui  indique  la  place  à  occuper  par  eux 
dans  les  auditoires. 

art.  41. 

Les  Facultés  peuvent  accorder,  à  la  demande 

expresse  des  parents,  un  délai  pour  le  paiement 

des  rétributions.  Les  étudiants  qui  auront  obtenu 

un  délai  se  présenteront  avec  la  déclaration  de 

la  Faculté  chez  le  receveur,  qui  leur  remettra  la 

carte  d'entrée. 

art.  42. 

L'étudiant  qui  a  payé  la  rétribution  pour  un 
cours  ou  pour  les  cours  d'une  année  peut  être 
autorisé  par  la  Faculté  à  fréquenter  de  nouveau 
les  mêmes  cours,  sans  être  tenu  à  une  nouvelle 
rétribution. 

Titre  VII. 

De  la  Fréquentation  des  cours. 

art.  43. 

La  durée  de  chaque  leçon  est  d'une  heure  au 
moins  et  d'une  heure  et  demie  au  plus  ;  personne 

18. 


(    316    ) 

ne  peut  sortir  de  l'audiioire  avant  que  la  leçon 
soit  terminée. 

Les  professeurs  peuvent  s'assurer  des  progrès 
des  étudiants  en  leur  adressant  des  questions 
sur  les  matières  de  l'enseignement. 

ART.    44. 

Les  étudiants  sont  tenus  de  fréquenter  avec 
exactitude  tous  les  cours  pour  lesquels  ils  sont 
inscrits  et  qui  sont  mentionnés  dans  le  pro- 
gramme. La  même  obligation  existe  pour  ceux 
qui  se  font  inscrire  pour  des  cours  extraordi- 
naires ou  facultatifs. 

art.  45. 

Les  étudiants  qui  désirent  être  dispensés  de  la 
fréquentation  d'un  ou  de  plusieurs  cours  doivent 
adresser  une  demande  motivée  à  leur  Faculté. 

art.  46. 

Les  étudiants  qui  désirent  fréquenter  un  cours 
appartenant  à  une  année  ou  à  une  Faculté  ^utre 
que  celle  dans  laquelle  ils  sont  inscrits,  doivent 
en  demander  par  écrit  l'autorisation  à  la  Faculté 
compétente. 

art.  47. 

Les  étudiants  ne  peuvent  s'absenter  des  leçons- 
ni  sortir  de  la  ville  pour  un  ou  plusieurs  jours, 
sans  l'autorisation  du  Vice-Recteur  ou  du  Pic  si- 
dent  de  leur  collège. 


(     317     ) 

ART.   48. 

Les  étudiants  externes  qui,  pour  cause  de 
maladie  sont  empêchés  d'assister  aux  leçons, 
doivent  en  informer  le  Vice- Recteur. 

art.  49. 

Avant  l'entrée  du  Professeur  dans  l'auditoire 
chacun  aura  soin  de  s'y  trouver  à  la  place  qui 
lui  est  assignée.  Pendant  les  leçons  le  silence  et 
le  bon  ordre  doivent  être  rigoureusement  obser- 
vés. Si  quelqu'un  se  permettait  de  les  troubler, 
le  professeur  peut  lui  enjoindre  de  sortir  de  l'au- 
ditoire et  provoquer  selon  l'exigence  du  cas, 
l'application  des  peines  académiques. 

Le  silence  et  le  bon  ordre  doivent  être  égale- 
ment observés  pendant  la  durée  des  leçons,  dans 
les  locaux  où  elles  se  donnent. 

art.  50. 

Ne  sont  admis  à  fréquenter  les  cours  que  ceux 
qui  ont  été  portés  au  rôle  des  étudiants,  confor- 
mément aux  prescriptions  du  Titre  lr,  et  qui 
sont  munis  de  leur  carte  d'entrée. 

art.  51. 

Ceux  qui,  sans  avoir  été  inscrits,  veulent  sui- 
vre un  cours,  doivent  s'adresser  par  écrit  au 
professeur  qui  transmet  leur  demande  au  Rec- 
teur. Le  professeur  leur  communique  ce  qui  a 
été  arrêté. 


(    318    ) 

Ceux  qui  désirent  assister  à  une  leçon  doivent 
en  faire  la  demande  au  professeur  soit  directe- 
ment, soit  par  l'entremise  de  l'appariteur. 

art.  52. 

Il  y  a  annuellement  deux  vacances,  l'une  du 
mardi  qui  précède  la  fête  de  Pâques  jusqu'au 
troisième  mardi  qui  la  suit,  l'autre  du  premier 
vendredi  d'août  jusqu'au  premier  mardi  d'oc- 
tobre. 

Fait  et  revisé  à  Louvain,  le  19  novembre  1835 
et  le  3  août  1848. 

LE  RECTEUR  DE  L'UNIVERSITÉ. 

P.  F.  X.  DE  RAM. 
L.  t  S.  Le  Secrétaire,  Baguet. 

Vu  et  approuvé  dans  la  réunion  annuelle  de 
l'Épiscopat,  à  Malines,  le  4  août  1848. 

ENGELBERT,  Card.  Arch.  de  Malines. 


RÈGLEMENT 
pour  le  service  de  la  Bibliothèque. 

ART.  1er. 

La  Bibliothèque  est  ouverte  tous  les  jours  (les 
dimanches,  les  jours  de  fête  et  les  samedis  excep- 
tés) de  deux  à  quatre  heures,  pendant  le  semestre 
d'hiver,  et  de  deux  à  cinq  heures  pendant  le  se- 
mestre d'été. 

art.  2. 

Les  catalogues  de  la  Bibliothèque  peuvent  être 
consultés  dans  le  cabinet  du  Bibliothécaire. 

art.  3. 

L'entrée  des  salles  de  la  Bibliothèque  n'est 
permise  aux  étudiants  et  au  public  qu'avec  l'au- 
torisation du  Bibliothécaire  et  en  présence  d'un 
employé  de  la  Bibliothèque. 

art.  4. 

Une  salle  de  lecture  est  mise  à  la  disposition 
des  étudiants  et  du  public  aux  heures  indiquées 
à  l'art.  1er. 

Pour  obtenir  des  livres,  on  doit  remettre  à  l'un 
des  employés  de  la  Bibliothèque  un  bulletin  por- 
tant l'indication  de  l'ouvrage  que  l'on  désire 
avec  la  signature  de  celui  qui  fait  la  demande. 


(    320    ) 

ART.  5. 

On  doit  garder  le  silence  dans  la  salle  de  lec- 
ture et  éviter  tout  ce  qui  pourrait  distraire  les 
lecteurs. 

art.  6. 

Il  n'est  permis  de  prendre  des  notes  qu'au 
crayon.  Le  calque  pouvant  endommager  les  gra- 
vures ou  les  estampes,  il  est  défendu  de  calquer. 

art.  7. 

Aucun  livre  ne  sera  communiqué  pendant  la 
demi  heure  qui  précède  la  clôture  de  la  Biblio- 
thèque. 

art.  8. 

Les  Professeurs  et  les  Fonctionnaires  de  l'Uni- 
versité peuvent  entrer  dans  les  salles  de  la  Bi- 
bliothèque et  y  faire  des  recherches.  Ils  sont 
priés  de  remettre  à  leur  place  les  ouvrages  qu'ils 
auront  consultés. 

art.  9. 

Ils  ont  le  droit  d'avoir  chez  eux  les  ouvrages 
qui  leur  sont  nécessaires  pour  leurs  études.  Ils 
les  obtiennent  en  signant  un  bulletin  qui  con- 
tient l'indication  du  titre,  du  nombre  des  vo- 
lumes, du  format  de  l'ouvrage  et  la  date  de  la 
sortie  de  la  Bibliothèque. 

Ce  bulletin  sera  immédiatement  transcrit  sur 
un  registre  particulier,  dans  lequel  la  date  de  la 
rentrée  des  livres  sera  également  annotée. 


(    321    ) 

ART.  10. 

Les  livres  peuvent  être  gardés  pendant  la  du- 
rée du  semestre  jusqu'à  l'époque  de  la  remise 
générale,  fixée  ci-après  à  l'art.  13. 

Si  un  ouvrage  déjà  confié  à  un  Professeur  est 
demandé  par  un  de  ses  collègues,  le  Bibliothé- 
caire invitera  celui  qui  a  l'ouvrage  à  le  faire 
rapporter  dans  la  huitaine  ou  à  se  concerter 
avec  celui  qui  en  fait  la  demande,  afin  de  pou- 
voir s'en  servir  alternativement.  Néanmoins  le 
signataire  du  bulletin  demeure  responsable. 

art.  11. 

Les  étudiants  de  l'Université  et  les  personnes 
domiciliées  en  ville  peuvent  obtenir  des  ouvrages 
de  la  Bibliothèque  pour  en  faire  usage  chez  eux, 
en  présentant  un  bulletin  revêtu  de  la  signature 
d'un  Professeur  de  l'Université,  qui  sera  respon- 
sable des  livres  obtenus. 

Il  convient  que  les  étudiants  présentent  la 
signature  d'un  Professeur  de  la  Faculté  à  laquelle 
ils  appartiennent. 

Les  ouvrages  pourront  être  gardés  pendant 
quinze  jojrs.  A  l'expiration  de  ce  terme,  ils 
doivent  être  remis  à  la  Bibliothèque.  On  peut  les 
obtenir  pour  une  seconde  quinzaine  en  faisant 
renouveler  la  signature  du  bulletin  (î). 

(!)  L'article  11  accorde  aux  étudiants  la  faculté  d'obtenir  <V>  livres 

t 


(    322    ) 

ART.    12. 

Il  ne  sera  plus  accordé  de  livres  à  ceux  qui  ne 
se  seraient  pas  conformés  aux  dernières  dispo- 
sitions de  l'article  précédent. 

art.  13. 

Tous  les  ouvrages  prêtés  doivent,  sans  aucune 
exception,  rentrer  à  la  Bibliothèque  dans  la 
quinzaine  qui  précède  les  vacances  de  Pâques  et 
dans  celle  qui  précède  les  vacances  du  mois 
d'août. 

art.  14. 

Les  Professeurs,  qui  auront  satisfait  à  l'article 
précédent,  peuvent  reprendre,  en  signant  un 
nouveau  bulletin,  les  ouvrages  dont  ils  auraient 
besoin  pendant  les  vacances. 

art.  15. 

Les  ouvrages  de  prix,  les  collections  de 
planches,  les  grands  dictionnaires,  les  encyclo- 
pédies et  autres  ouvrages  de  cette  nature  ne 
peuvent  jamais  sortir  de  la  Bibliothèque.  On  ne 

de  la  Bibliothèque  pour  en  faire  usage  chez  eux,  en  présentant  un 
bulletin  revêtu  de  la  signature  d'un  de  leurs  Professeurs.  Il  est 
essentiel  de  remarquer  qu'il  faut  combiner  cet  article  avec  l'art.  4, 
d'après  lequel  une  salle  de  lecture  est  mise  à  la  disposition  des 
étudiants,  et  qu'il  résulte  de  cette  combinaison  qu'il  n'est  permis 
d'emporter  à  domicile  que  l'un  ou  l'autre  ouvrage  dont  on  voudrait 
faire  l'objet  d'une  étude  suivie.  Avis  rect.  du  ii  mai  1837. 


(    323    ) 

peut  les  consulter  qu'à  la  salle  de  lecture  ou 
dans  le  cabinet  du  Bibliothécaire. 

art.  16. 

Si  un  Professeur  avait  besoin,  pendant  la 
leçon,  d'un  des  ouvrages  mentionnés  à  l'article 
précédent,  le  Bibliothécaire  pourra  le  lui  confier 
contre  reçu  et  sous  la  condition  de  le  faire  rap- 
porter par  un  appariteur  immédiatement  après 
la  leçon. 

art.  17. 

Celui  qui  aura  dégradé  ou  perdu  tout  ou  partie 
d'un  ouvrage  quelconque  sera  tenu  de  fournir  à 
ses  frais  un  autre  exemplaire  du  même  ouvrage. 

art.  18. 

Les  livres  de  la  Bibliothèque  ne  peuvent  être 
prêtés  ou  emportés  hors  de  la  ville  qu'avec  une 
autorisation  spéciale  de  la  Régence  et  du  Rec- 
teur de  l'Université. 

art.  19. 

La  Bibliothèque  est  fermée  pendant  la  durée 
des  vacances. 

Fait  à  Louvain,  le  18  avril  1836. 

le  recteur  de  l'universitk. 
P.  F.  X.  DP:  RAM. 

L.  f  S.  Le  Secrétaire,  Baguet. 

—  19 


Liste  des  Règlements 
publiés  dans  les  Annuaires. 


1.  Documents  relatifs  à  V érection  de  V Uni- 
versité catholique.  —  V.  l'Annuaire  de  1869, 
pp.  405  s. 

2.  Règlement  concernant  les  pensions  des 
professeurs ,  des  veuves  ou  des  enfants  de 
professeurs  de  T  Université  catholique  de  Lou- 
vain;  25  octobre  1866.  —  V.  l'Annuaire  de  1869. 

3.  Ordinatio  pro  disputationibus  sabbatinis 
S.  Facultdtis  Theologicœ;  6  juin  1835.  —  V.  le^ 
Annuaires  de  1837  à  1840. 

4.  Prœscripta  ad  obtinendum  gradum  Bac- 
calaurei  in  S.  Theologia  et  Jure  Canonico  ; 
15  mars  1836.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840, 
de  1858  et  de  1870. 

5.  Prœscripta  ad  obtinendum  gradum  Licen- 
tiati  in  S,.  Theologia  et  Jure  Canonico;  4  niai 
1837.  —  V.  les  Annuaires  de  1838  à  1840,  de  1858 
et  de  1870. 

6.  Prœscripta  ad  obtinendam  Lauream  doc- 
toralem  in  S.  Theologia  vel  Jure  Comonico  ; 
19  juin  1841.  —  V.  les  Annuaires  de  1842,  de  1858 
et  de  1870. 


(    325    ) 

7.  Cérémonial  de  la  promotion  au  doctorat 
en  théologie  et  en  droit  canon.  —  V.  les  Annuai- 
res <io  1842,  de  1858  et  de  1870. 

8.  Juramentumprœstandum  ab  lis  qui  gradu 
academico  in  S.  Facultate  Theologica  insi- 
gniuntur.  —  V.  les  Annuaires  de  1840,  de  1858  et 
de  1870. 

9.  Juramentum  prœstandum  ab  Us  qui  Lau- 
rea  doctoràli  in  S.  Theologia  vel  Jure  Cano- 
nico  insigniuntur .  —  V.  les  Annuaires  de  1842. 
de  ia58  et  de  1870. 

10.  Formula  promotionis  ad  Lauream  docto- 
ralem  in  S.  Theologia  vel  Jure  Canonico.  — 
V.  les  Annuaires  de  1842,  de  1858  et  de  1870. 

11.  Régula?  Collegii  Theologorum;  30  juillet 
18:36.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  et  de  1857. 

12.  Règlement  pour  V obtention  des  grades 
dans  la  Faculté  de  droit;  8  février  1858.  —  V.  les 
Annuaires  de  1859,  de  1864  et  de  1871. 

13.  Règlement  pour  l'admission  aux  examens 
diplomatiques;  17  octobre  1862.  —  V.  les  Annuai- 
res de  1863,  de  1864  et  de  1871. 

14.  Règlement  pour  V obtention  des  grades 
dans  la  Faculté  de  médecine;  13  février  1837.  — 
V.  les  Annuaires  de  1838  à  1840,  de  1859,  de  1864 
et  de  1871. 


(    326    ) 

15.  Juramentumprœstandum  àb  lis  quigradu 
Doctoris  in  Facultate  medica  insigniuntur.  — 
V.  les  Annuaires  de  1840,  de  1859,  de  1864  et  de 
1871. 

16.  Règlement  pour  V amphithéâtre  d'anato- 
mie  et  les  salles  de  dissection  ;  15  janvier  1836. 
—  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 

17.  Règlement  pour  les  étudiants  en  méde- 
cine admis  au  cours  de  clinique  interne  et 
externe  à  l'hôpital  civil;  7  novembre  1836.  — 
V.  les  Annuaires  de  18:37  à  1840. 

18.  Règlement  pour  les  étudiants  en  méde- 
cine admis  à  l'hospice  de  la  maternité;  7  no- 
vembre 1836.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 

19.  Règlement  pour  les  élèves  internes  de  Vhô- 
pital civil;  7  novembre  1836.  —  V.  les  Annuaires 
de  1837  à  1840. 

20.  Règlement  pour  Vélève  interne  de  Vhos- 
pice  de  la  maternité  ;  7  novembre  1836.  —  V.  les 
Annuaires  de  1837  à  1840. 

21.  Règlement  pour  l'obtention  des  grades 
dans  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres;  8  mars 
1858.  —  V.  les  Annuaires  de  1859,  de  1864  et  de 
1871. 

22.  Idem,  dans  la  Faculté  des  sciences  ;  8  mars 
1858.  —  V.  les  Annuaires  de  1859,  de  1864,  de 
1873  et  de  1879. 


(    327    ) 

23.  Règlement  pour  le  service  de  la  biblio- 
thèque ;  18  avril  1836.  —  V.  les  Annuaires  de 
1837  à  1861,  de  1865,  de  1870,  de  1873  et  de  cette 
année. 

24.  Règlement  organique  pour  l'Institut  phi- 
lologique, fait  le  15  octobre  1844,  revisé  le  30  oc- 
tobre 1849.  —  V.  les  Annuaires  de  1845,  de  1847  et 
de  1849  à  1855. 

25.  Statuts  de  la  Société  littéraire;  8  décem- 
bre 1839.  —  V.  les  Annuaires  de  1841  et  de  1875. 

26.  Statuts  de  la  Basoche,  société  des  étu- 
diants en  droit;  14  mars  1860.  —  V.  les  Annuai- 
res de  1861  et  de  1862. 

27.  Statuts  de  la  Société  médicale  de  V  Uni- 
versité; 1863.  —  V.  l'Annuaire  de  1864. 

28.  Règlement  des  Écoles  spéciales  des  arts 
et  manufactures,  du  génie  civil,  et  des  raines. 
— V.  les  Annuaires  de  1872,  1873,  1874,  1879  et  de 
1880. 

29.  Statuts  du  Cercle  industriel  des  Écoles 
spéciales  de  V  Université  catholique.  —  V.  l'An- 
nuaire de  1875. 

30.  Écoles  spéciales  des  arts  et  manufac- 
tures, du  génie  civil  et  des  mines.  —  Attribu- 
tions de  la  commission  executive,  et  Règlement 
d'ordre  intérieur;  19  novembre  1873.  —  V.  l'An- 
nuaire de  1875. 


(    328    ) 

31.  Loi  suri  la  collation  des  grades  acadé- 
miques et  le  programme  des  examens  univer- 
sitaires.—V.  l'Annuaire  de  1877. 

32.  Règlement  organique  pour  la  collation 
des  grades  académiques,  adopté  principale- 
ment en  exécution  de  la  loi  du  20  mai  1876.  — 
V.  les  Annuaires  de  1878  et  de  1881 

33.  Concours  de  l'enseignement  supérieur 
organisé  en  vertu  de  V article  44  de  la  loi  du 
20  mai  1876.  (Arrêté  royal  du  11  octobre  1877.)— 
V.  l'Annuaire  de  1878. 

34.  Programme  de  l 'École supérieure  d'ag 'ri - 
culture.  — V.  les  Annuaires  de  1879  et  de  1880. 

35.  Instructions  ^ministérielles  concernant 
les  bourses  de  voyage.  —  V.  l'Annuaire  de  1881. 

36.  Statuts  déjà  Société  juridique.  —  V.  l'An  - 
nuaire  de  1881. 

37.  Bourses  de  voyage.  —  Règlement.  — 
Modifications.  (Arrêté  royal  du  25  juillet  1882.) 
-  V.  l'Annuaire  de  1883. 


Le    Séminaire   américain  de  Louvain. 

En  1857,  plusieurs  évêques  d'Amérique,  mus 
par  la.  considération  des  avantages  que  présente 
Louvain,  y  ont  établi,  avec  le  consentement  et 
l'approbation  de  S.  Em.  le  Cardinal  Archevêque 
de  Malines,  sous  le  patronage  des  Évêques  de  la 
Belgique  et  sous  les  auspices  de  personnes  cha- 
ritables, un  Séminaire  américain.  Il  a  pour  objet 
de  procurer  aux  jeunes  gens  de  la  Belgique  et 
des  pays  limitrophes,  désireux  de  se  consacrer 
à  la  belle  œuvre  des  missions  de  l'Amérique  du 
Nord,  un  moyen  sûr  et  facile  de  suivre  leur 
sainte  vocation. 

La  lettre  pastorale  des  illustres  Prélats  réunis, 
le  28  avril  1861,  dans  le  concile  provincial  de 
Cincinnati  contient  le  passage  suivant  par  rap- 
port à  ce  séminaire  :  «  C'est  aussi  avec  une  joie 
*  profonde  que  nous  remercions  nos  vénérables 
»  Vrères,  le  Cardinal  Archevêque  et  les  Évêques 
»  de  la  catholique  Belgique,  pour  le  zèle  si  noole 

-  et  si  chrétien  avec  lequel  ils  ont  coopéré  à 
•'  l'établissement  du  Séminaire  américain  de 
"  l'Immaculée  Conception  dans  la  ville  de  Lou- 

-  vain,  siège  de  cette  ancienne  et  célèbre  Uni- 
»  versité  catholique,  qui  a  répandu  tant  de  lustre 

-  sur  la  sainte  Église  notre  Mère.  Ce  Séminaire, 

-  fondé  avec  le  louable  concours  de  quelques 

-  Evêques  de  notre  province,  a  déjà  envoyé 

-  onze  missionnaires  pleins  de  zèle  et  de  pru- 


(    330    ) 

»  dente  activité.  Son  existence  prospère  nous  est 
»  un  sûr  garant  de  tout  le  bien  qu'il  est  appelé 
y  à  rendre  à  notre  sainte  Religion;  c'est  là  le 
»  résultat  que  nous  en  attendions.  Nous  prions 
»  les  Prélats  belges  de  daigner  lui  continuer 
"  leur  bienveillant  appui.  » 

Et  le  second  concile  de  Baltimore,  tenu  en 
1866,  où  étaient  présents  trente- sept  Évoques  et 
sept  Archevêques,  s'exprime  en  ces  termes  : 

«  Nous  devons  aussi  faire  mention  du  collège 
»  établi  pour  les  missionnaires  de  ce  pays  près 
»  l'Université  de  Louvain,  ce  très  célèbre  siège 
»  des  lettres  et  des  sciences,  par  les  Évêques  de 
*  Belgique,  et  dont  nous  avons  déjà  recueilli  des 
»  fruits  fort  nombreux  et  très  salutaires.  Car, 
»  depuis  neuf  ans  que  ce  collège  est  fondé,  il 
«  nous  a  envoyé  plus  de  cinquante  missionnaires 
»  pour  travailler  à  la  culture  de  la  vigne  du 
»  Seigneur.  » 

Les  vastes  bâtiments  de  l'ancien  collège  d'Aine 
ou  Aulne,  fondé  en  1629  par  Dom  Edmond  Jou- 
vent,  abbé  d'Aine,  près  de  Thuin  en  Hainaut, 
ont  été  acquis  et  appropriés  pour  le  Collège 
américain  et  sont  devenus  ainsi  une  nouvelle 
pépinière  de  missionnaires. 

Pour  les  conditions  d'admission  comme  élève, 
on  doit  s'adresser  à  Mgr  J.  De  Nève,  prélat 
domestique  de  Sa  Sainteté,  vicaire  général  de 
révêché  de  Détroit  et  président  du  collège,  rue 
de  Namur,  n°  110. 


APPENDICE. 


ANALECTES 


POUR    SERVIT. 


h  L'HISTOIRE  DE  L'UNIVERSITE  DE  LOUVAIN. 


19. 


PUBLICATIONS 


Pendant  Tannée  académique  écoulée  le  corps 
enseignant  a  fait  de  nombreuses  publications. 
En  voici  la  liste  : 

Dans  la  Faculté  de  théologie. 

.1.  T.  Beelen.  —  Het  boek  genaamd  Eccle- 
siasticus,  naar  clen  latijnschen  tekst  der  Yul- 
gaat  in  het  Nederlandsch  vertaald  en  in  door- 
loopende  aanteeheningen  uitgelegd. 

T.  J.  Lamy.  —  Comment arium  in  libruni 
geneseos.  Mechliniss,  Dessain,  1883,  vol.  in  8°  de 
VIII-400  pages.  Il  sera  mis  en  vente  avec  le 
second  volume  qui  paraîtra  en  janvier  1884. 

Le  christianisme  en  Roumanie  {Revue  catho- 
lique de  Louvain,  c°  de  septembre  1883). 

Le  prophète  Jonas  (Controverse,  n°  de  décem- 
bre 1882,  Lyon). 

L'universalité  du  déluge  {Controverse,  n°  de 
septembre  1883). 

5.  Ephrœm  Syri  hymni  et  sermones  inédit?', 
quos  e  codicibus  londinensibus,  parisiensibus 
et  oxoniensibus  descriptos  edidit,  latinitate 
donavit,  variis  lectionibus  instruxit,  notis  et 
prolcgomenis  illustravit.  Mechlinise,  1882,  t.  2, 
gr.  in  8°. 


(    334     ) 

E.  H.  J.  Reusens-  —  Eléments  d'archéologie 
chrétienne.  Deuxième  édition,  t.  1,  première 
partie. 

Analectes  pour  servir  à  Thistoire  ecclésias- 
tique de  la  Belgique,  t.  XIX,  1883,  1  vol.  in  8°. 

Cimetières  à  fleur  du  sol  pendant  les  trois 
premiers  siècles  de  Vêre  chrétienne.  Article 
dans  la  Revue  catholique,  n°  de  novembre  1883. 

Plusieurs  notices  dans  la  Bibliographie  na- 
tionale. 

Articles  bibliographiques  dans  la  Revue  ca- 
tholique et  dans  la  Revue  de  ïart  chrétien. 

A.  J.  J.  F.  Haine.  —  Theologiœ  Moralis  Ele- 
menta  ex  S.  Thoma  aliisque  probatis  Docton- 
bus  collegit  ordineque  disposuit  A.  Haine, 
t.  I,  II,  III.  —  Le  tome  IV  est  sous  presse.  Lou- 
vain,  Fonteyn. 

B.  Jungmann.  —  Bissertationes  selectœ  in 
Historiam  ecclesiasticam,  t.  III,  in  8°.  Ratis- 
bonse,  F.  Pustet,  1882. 

Institutiones  theologiœ  dogmaticœ  specialis. 

—  Tractatus  de  Beo  Creatore,  editio  quarta, 
in  8°.  Ratisbonœ.  F.  Pustet,  1883. 

Dans  la  Revue  catholique  de  Louvain,  juin 
1883  ;  «  Saint   Gilles  «  compte  rendu  sur  la 

-  vie  de  saint  Gilles,  par  M.  le  chanoine  Rem- 
hry.  »  —  Des  articles  biographiques  dans  le  Kir- 
chenlexicon  de  Fribourg,  2e  édit. 

A.  H.  H.  Dupont.  —  La  philosophie  de  saint 
Augustin.  Louvain,  Peeters. 


(    335    ) 

Dans  la  Revue  catholique  :  La  prédétermi- 
nation physique  et  la  doctrine  de  saint  Tho- 
mas. —  Vidée  de  l'infini.  —  Plusieurs  articles 
bibliographiques. 

Dans  la  Controverse  :  Les  objections  de  M. 
Stuart  Mill  contre  les  preuves  de  Vexistence 
de  Dieu.  —  Les  objections  de  M.  Hartmann 
contre  le  dogme  de  la  Rédemption.  —  L'âme 
humaine  est  une  substance. 

D.  Mercier.  —  Discours  d'ouverture  du 
cours  de  philosophie  de  saint  Thomas. 

Étude  sur  le  déterminisme  mécanique  et  le 
libre  arbitre,  dans  la  Revue  catholique ,  octobre 
et  décembre  1883. 

Dans  la  Faculté  de  droit. 

J.  J..  Thonissen.  —  La  poésie  française  dans 
la  révolution  brabançonne.  Notice  lue  à  la 
séance  publique  de  la  classe  des  lettres  de 
l'Académie  royale  de  Belgique,  du  9  mai  1883. 
Bruxelles,  Hayez,  1883,  in  8°. 

Rapport  fait  à  )a  classe  des  lettres  de  l'Acadé- 
mie royale ,  sur  un  mémoire  concernant  les 
institutions  politiques  et  civiles  de  la  Belgique 
sous  la  dynastie  mérovingienne  (dans  le  t.  V, 
3e  série,  du  Bulletin  de  l'Académie). 

Mémoire  sur  les  tnoyens  de  réduire  le  nom- 
bre des  individus  qui,  tels  que  les  receleurs, 
favorisent   la   perpétration    des   infractions. 


(    336    ) 

Rome,  1883,  in  8°.  (Dans  le  Bulletin  de  la  com- 
mission pénitentiaire  internationale.) 

C  H.  X.  Perîn.  —  Les  doctrines  économiques 
depuis  un  siècle.  Paris.  Lecoffre 

Une  traduction  allemande  de  cet  ouvrage  a 
été  publiée  sous  ce  titre  :  Die  Lehren  der  Xa- 
tionalokonornie  seit  einem  Jahrhund.erte .  Frei- 
burg  im  Breisgau.  Herder. 

Le  modernisme  dans   V Église  d'après    des 

lettres  inédites  de  La  Mennais.  Paris,  Lecoffre. 
V association  ouvrière,  discours  prononcé  à 
l'assemblée  générais  des  catholiques  du  Nord  et 
du  Pas-de-Calais,  le  12  novembre  1881.  Lille, 
Desclée  et  Cie. 

L'État  et  VÉglise  dans  la  société  internatio- 
nale. Rapport  présenté  au  congrès  des  juris- 
consultes catholiques,  tenu  à  Reims,  du  6  au 
8  octobre  1882,  publié  dans  la  Revue  catholique 
des  institutions  et  du  droit,  décembre  1882. 

De  la  richesse  dans  les  sociétés  chrétiennes. 
Troisième  édition,  Paris,  Lecoffre. 

Mélanges  de  politique  et  d'économie.  Paris, 
Lecoffre. 

E.  E.  F.  J.  Descamps.  —  Etudes  sur  les  fon- 
dateurs de  la  science  du  droit.  Première  par- 
tie :  Hugo  Grotius  et  le  droit  naturel.  Louvain. 
Peeters,  1883. 


(    337     ) 

A.  Nyssbns.  —  A.  Nyssens  et  H.  Debaets. 
Commentaire  législatif  du  Code  de  commerce 
belge.  4e  livraison. 

Revue  catholique  de  Louvain,  n°  du  15  août  : 
La  représentation  proportionnelle  des  pa 

J.  Vandbnheuvel.  —  La  liberté  d'association 

et  la  personnalité  civile.  Bruxelles,  Larcier. 
1882. 

Revue  générale,  octobre  et  décembre  1882  : 
De  la  situation  légale  des  associations  en  Bel- 
gique. —  Avril  1883  :  La  liberté  d'association 
et  b>  projet  de  code  civil  de  M.  Laurent. 

Muséon,  15  janvier  1883  :  Le  jury  anglais  au 
XII*  et  XI  P«  siècle. 

Rivista  Pénale,  juin  1883  :  Apologia  del  giuri 
in  Inghilterra. 

Belgique  judiciaire,  lr  et  5  octobre  1882  :  De 
la  propriété  des  dunes.  —  25  juillet  1883  :  Les 
titres  de  noblesse  étrangers. 

Revue  des  questions  historiques,  octobre  1882. 
L'Angleterre,  soji  gouvernement,  ses  institu- 
tions par  De  Foublanque.  Paris  1882. 

Polxjbiblion,  novembre  1882.  Code  de  com- 
merce allemand  par  P.  Gide  et  Lyon  Caen. 
Paris,  1881.  Code  de  procédure  pénale  du 
royaume  d'Italie  par  H.  Marcy.  Paris.  1881. 

Gerichtssaal,  t.  XXXV.  L'organisation  judi- 
ciaire et  le  droit  pénal  de  la  loi  sadique,  par 
J.  Thonissen.  Bruxelles,  1882. 


(    338    ) 

Dans  la  Faculté  de  médecine. 

F.  J.  M.  Lefebvre.  —  Communication  à  l'Aca- 
démie royale  de  médecine  sur  le  choléra  asia- 
tique. Bulletin  de  V Académie,  t.  XVI,  p.  867. 

Seconde  communication  sur  le  choléra  asia- 
tique. Même  Bulletin,  t.  XVII,  p.  760. 

Rapport  sur  les  documents  sanitaires  adressés 
au  gouvernement  belge  par  ses  agents  sanitaires 
à  l'étranger  et  communiqués  à  l'Académie  par 
M.  le  ministre  de  l'intérieur.  Bulletin  de  V 'Aca- 
démie, t.  XVII,  p.  973. 

Cours  de  médecine  opératoire  fait  à  V Uni- 
versité catholique  par  F.  Lefebvre  et  T.  De- 
haUieux,  t.  second  in  8°,  1000  pages. 

Leçons  de  pathologie  générale,  fascicules  au- 
tographiés. 

Leçons  de  thérapeuthique  générale  et  de 
pharmacodi/namique,  fascicules  autographiés. 

Le  père,  la  mère  et  T enfant,  2e  édition.  Sous 
presse. 

E.  Masoin.  —  Rapport  académique  au  nom 
de  la  commission  chargée  de  l'examen  du  mé- 
moire de  M.  Semai  sur  les  psycho-névroses  dys- 
crasiques.  Bulletin  de  V Académie  royale  de 
médecine  de  Belgique,  1882,  p.  583  et  suivantes. 

Rapport  de  la  commission  chargée  d'apprécier 
les  mémoires  envoyés  en  réponse  à  la  question 
de  concours  ayant  pour  objet  de  déterminer  la 
nature  de  l'influence  de  l'innervation  sur  la  nu- 


(    339    ) 

trition  des  tissus.  Bulletin  de  V Académie  royale 
de  médecine  de  Belgique,  1882,  p.  623  et  suiv. 

Traitement  du  diabète  sucré  par  le  permanga- 
nate de  potasse.  Bulletin  de  V Académie  royale 
de  médecine  de  Belgique^  1882,  p.  1099  et  suiv. 

Rapport  adressé  à  M.  le  ministre  de  l'intérieur 
par  le  jury  chargé  de  l'examen  des  ouvrages 
publiés  dans  le  royaume  par  des  auteurs  belges 
pendant  la  période  1876-1880,  pour  l'obtention 
du  prix  quinquennal  des  sciences  médicales. 
Moniteur  belge  du  25  décembre  1882,  n°  359,  et 
Bulletin  de  V Académie  royale  de  Belgique, 
1883,  p.  99  et  suivantes  (partie  physiologique), 
respectivement  p.  6  à  18  et  8  à  29  des  tira, 
part. 

Analyse  des  «  Études  sur  les  caractères  cra- 
niologiques  d'une  série  d'assassins  exécutés  en 
Belgique  »,  travail  de  MM.  Héger  et  Dallemagne. 
Bulletin  de  la  Société  de  médecine  mentale  de 
Belgique,  1883,  2e  fascicule,  p.  66  et  suivantes. 

E.  Hubert.  —  Leçons  de  gynécologie  (auto- 
graphie). 

La  Revue  médicale  (en  collaboration  avec 
M.  G.  Vernest). 

Principaux  articles  publiés  dans  la  Revue 
médicale  : 

Observation  obstétricale  :  un  cas  de  tr  ans- 
for  at  ion  du  crâne  ;  guérison. 

Inversion  utérine  chronique;  amputation  de 
a  van  tri  ce  ;  guérison. 


(    310    ) 

Étude  sur  V appareil  élytro-ptérygoïde  de 
M.  le  DT  Cliassagny,  de  Lyon. 

Étude  sur  les  déchirures  du  périnée  et  du 
vagin. 

Traitement  du  moignon  utérin  après  Vam- 
putation  utéro-ovarique. 

A  l'Académie  de  médecine  :  Une  communica- 
tion sur  V appareil  élytro  ptérygoïde .  (Bulletin 
t.  XVII,  3e  série,  n°  10.) 

T.  Debaisieux.  —  Le  second  volume  du  Cours 
de  médecine  opératoire,  en  collaboration  avec 
M.  le  professeur  Lefebvre.  Louvain,  Cn.  Peeters, 
éditeur. 

Les  deux  premiers  volumes  du  Cours  de  Pa- 
thologie chirurgicale.  Autographiés. 

Communication  imprimée  aux  Bulletins  de 
V Académie  de  médecine  sur  le  traitement  du 
goitre. 

G.  Verriest.  —  Dans  la  Revue  médicale  de 
Louvain  :  Nutrition  et  alimentation.  —  Jeu  et 
position  du  Diaphragme  dans  la  fièvre  ty- 
phoïde. Clinique  interne  :  Discours  d'ouverture. 
Clinique  interne  :  Cas  d'anémie  pernicieuse 
aiguë.  Le  pavillon  du  DT  Koch  à  V exposition 
d hygiène  de  Berlin.  Articles  et  analyses  divers. 

G.  Bruylants.  —  Le  dosage  de  VUrée  {Revue 
des  sciences  médicales  de  Louvain).  Les  Pep- 
tônes  fibid.)- 


(    341    ) 

La  chimie  physiologique,  lre  partie.  Autogra- 
phie de  L.  Ghysbrechts,  Louvain. 

E.  Venneman.  —  L'Atropine;  étude  physio- 
logique expérimentale  de  oatalcaloïde,  formant 
six  chapitres  ou  articles  dans  la  Revue  médicale 
de  Louvain. 

Leçons  d'histologie  humaine,  professées  par 
le  Dr  E.  Venneman,  professeur  à  l'Université  de 
Louvain.  1882  1883.  Autographie  de  H.  Ghys- 
brechts. 

Sur  la  contagion  des  conjonctivites,  en  par- 
ticulier de  la  conjonctivite  diphtéritique ;  ar- 
ticle publié  dans  les  Annales  de  la  Société 
scientifique  de  Bruxelles,  1882  (paru  .en  1883). 

Dans  la  Faculté  de  philosophie. 

C.  Pieraerts.  —  Science  et  Foi.  Discours 
prononcé  à  l'ouverture  des  cours  académiques. 
Louvain,  Vanlinthout. 

Éloge  funèbre  de  M.  le  professeur  Poidlet. 
Louvain,  Ch.  Peeters. 

L'emploi  du  temps.  Allocution  prononcée  au 
collège  de  la  Très  Sainte  Trinité,  Louvain,  Ch. 
Peeters. 

Oraison  funèbre  de  Son  Eminence  le  Cardi- 
nal Dechamps,  XIVe  Archevêque  de  Malines. 
Malines,  Ch.  Dessain. 

A.  J.  Namèche.  —  Les  tomes  IX,  X  et  XI  du 


(     342    ) 

Cours  d'histoire  nationale.  Louvain,  Ch.  Fon- 
teyn. 

F.  J.  B.  J.  Nève.  —  Les  époques  littéraires 
de  VInde.  Études  sur  la  poésie  sanscrite  Bru- 
xelles-Paris (Louvain,  typographie  de  Charles 
Peeters),  1883,  1  volume  in  8°,  pp.  VIII-520. 

L.  C.  de  Monge.  —  Dans  la  Revue  générale  : 
Notice  sur  M.  Edmond  Poullet. 

Dans  le  Muséon  :  Étude  sur  le  Cid  et  Roland. 

P.  G.  H.  Willbms.  —  Le  Sénat  de  la  Répu- 
blique romaine,  t.  II.  —  Les  attributions  du 
Sénat.  Louvain,  1883,  784  pages,  in  8°. 

Le  droit  public  romain  ou  les  institutions 
politiques  de  Rome  depuis  V origine  de  la  ville 
jusqu'à  Justinien,  5e  édition.  Louvain ,  1883, 
695  pages,  in  8°. 

Redevoering  uitgesproken  in  naam  der  Aca- 
démie, ten  sterfhuize  van  E.  Conscience,  sui- 
vie de  la  traduction  en  langue  française,  dans  le 
Bulletin  de  V Académie  royale  de  Belgique, 
3e  série,  t.  VI,  pp.  290-300.  Bruxelles,  1883. 

C.  de  Harlez.  —  Les  principes  de  VExégése 
et  de  la  correction  des  textes  avestiques  ; 
Yesht  I  et  XII,  in 8°,  pp.  264.  Leipzig. 

Le  commentaire  de  M.  Darmesteter  sur  le 
Vendidôd,  in  12.  Louvain. 

Le  Ilan  gurun  i  suduri  bithe  ;  proœmium  et 
lr  chap.  traduit  du  mandchou.  Journal  asia- 
tique (septembre). 


(    343    ) 

Quelques  traits  de  la  vie  du  Céleste- Empire. 
Décrets  de  JongCheng  (textes  mandchous  iné- 
dits), traduction.  Bulletin  de  V Académie  royale 
de  Belgique. 

Les  dernières  études  Avestiques  {Beitrage 
zum  Studium  der  Ig.  Sprachen.  Heft  3). 

Avestische  Stùdien.  Zeitschrift  D.  M.  G.  Heft 
II,  IV. 

H.  Geldnér's  Studien  zum  Avesta  {Philolo- 
gische  Wochenschrift,  mai). 

V origine  de  Cyrus  et  des  Achiménides  {Mu- 
séon,  n08  2  et  3). 

La  Bible  et  Vunité  originaire  de  Vhumanité 
{Controverse,  mai). 

Limité  primitive  de  langage  de  Vhumanité 
(7d.,juin). 

L infanticide  en  Chine  {Id.,  décembre). 

La  croisade  de  pénitence  à  Jérusalem  {Revue 
catholique,  février). 

La  civilisation  de  VEran  antique  {Bulletin 
de  V Athénée  oriental,  n°  4). 

P.  P.  M.  Alberdingk-Thijm.  —  Ph  van  Mar- 
nix,  Herr  van  Sanct  Aldegonde,  vol.  in  8°,  pu- 
blié par  la  Société  historique  catholique,  dite 
Gorres-  Gesellschaft . 

Les  hôpitaux  en  Belgique  au  moyen  âge, 
brochure  in  8°,  Louvain,  Ch.  Peeters. 

De  gesticliten  van  liefdadigheid  in  Bel<ii<;, 
van  Karel  den  Groote  tôt  op  de  XVIe  eeuic. 


(    344    ) 

Mémoire  couronné  par  l'Académie  royale  de  la 
Belgique,  vol.  in  4°.  Bruxelles,  Hayez. 

Belgiën  (Histoire  ecclésiastique  de  la  Bel- 
gique) publiée  dans  l'Encyclopédie  deS.Em.  le 
Gard.  Hergenrôther,  continuée  par  M.  le  prof. 
Kaulen.  Fribourg,  B.  Herder. 

Articles  sur  :  saint  Bavon,  le  Frère  Comelis, 
etc.,  dans  la  même  collection. 

Articles  bibliographiques  et  esthétiques  dans 
diverses  revues  belges  et  étrangères. 

J.  Jacops.  —  Revue  catholique.  Article  biblio- 
graphique. Octobre  1883. 

F.  L.  G.  Collard.  —  Trois  universités  aile- 
mondes  considérées  au  point  de  vue  de  V en- 
seignement de  la  'philologique  classique  (Stras- 
bourg, Bonn  et  Leipzig).  Louvain,  typographie 
de  Ch.  Peeter,-. 

V.  D.  J.  L.  Brants.  —  Lois  et  méthode  de 
V économie  politique.  Précis  des  leçons  d'intro- 
duction au  cours  d'économie  politique.  1  vol. 
in  12.  Louvain,  Ch.  Peeters.  Paris,  Champion, 
1883. 

Dans  la  Revue  catholique  des  institutions 
et  du  droit.  Grenoble  :  Un  manuel  français 
du  socialisme  cathédrant. 

Dans  le  Bulletin  de  la  Société  de  Législation 
comparée  (Paris)  :  La  forme  du  budget  belge 
pour  1884. 


(    345    ) 

Dans  la  Revue  de  V Instruction  publique  en 
Belgique  (Gand)  :  La  condition  du  travailleur 
libre  dans  l'industrie  athénienne. 

Dans  le  Muséon,  revue  internationale  (Lou- 
vain)  :  Propriété  et  communauté  dans  le  droit 
athénien.  —  Les  formes  juridiques  de  Vexploi- 
tation  du  sol  dams  la  Grèce  antique. 

Dans  la  Réforme  sociale  (Paris)  :  Rapports 
sur  les  travaux  de  la  société  belge  d'économie 
sociale. 

Dans  la  Faculté  des  sciences. 

P.  J.  Van  Beneden.  —Art.  Filaire.  [Diction- 
naire encyclopédique  des  sciences  médicales. 
Paris.) 

Dans  les  Bulletins  de  V Académie  royale  de 
Belgique,  3e  série,  t.  IV,  n°  11,  novembre  1882  : 
Note  sur  des  ossements  de  la  baleine  de  Biscaye 
au  Musée  de  la  Rochelle. 

Dans  Y  Annuaire  de  V Académie,  1883  :  B.  A. 
L.  vicomte  du  Bus  de  Gisignies,  notice  sur  sa 
vie  et  ses  travaux. 

Dans  les  Archives  de  Biologie,  v.  III,  fasc.  IV  : 
Sur  l'articulation  temporo-max  Maire  chez 
les  cétacés. 

Bulletin  de  l'Académie  royale  de  Belgique, 
3e  série,  t.  VI,  n°  7,  juillet  1883  :  Sur  quelques 
ossements  de  cétacés  fossiles  recueillis 
d>?s  couches  phosphatées. 


(    346    ) 

Bulletin  de  V Académie  royale  de  Belgique, 
tom.  VI,  n°  7  :  Sur  ce  qu'il  faut  entendre  par 
découverte  à  propos  des  Iguanodons  de  Ber- 
nissart. 

Dans  les  Bulletins,  t.  VI,  n°  8,  1883  :  Sur 
quelques  formes  nouvelles  des  terrains  ter- 
tiaires du  pays. 

Dans  le  Muséon,  revue  internationale,  t.  Il, 
n°  3  :  Les  Basques  et  la  baleine  franche. 

Dans  V  Atheneum,  15  septembre  1883  :  La  ba- 
leine de  Y Atlantique. 

P.  L.  Gilbert.  —  Rapport  sur  une  note  de 
M.  le  comte  de  Sparre  (Annales  de  la  Société 
scientifique  de  Bruxelles,  t.  VII,  1883J. 

Rapport  sur  un  mémoire  de  M.  Gomez  Texeira, 
intitulé  :  Sur  la  théorie  des  imaginaires  (ibid.). 

Rapport  sur  une  note  du  P.  Delsaux  relative 
à  la  diffraction  par  une  ouverture  circulaire 
(ibid.). 

Énoncé  des  divers  théorèmes  sur  les  accélé- 
rations (ibid.). 

Propriétés  nouvelles  du  potentiel  (ibid.). 

Mémoire  sur  une  transformation  des  équa- 
tions de  VYiydrodynamique  (ibid.). 

Mémoire  sur  Y  application  de  la  méthode  de 
Lagrange  à  divers  problèmes  de  mouvement 
relatif.  (Extrait  des  Annales  de  la  Société  scien- 
tifique de  Bruxelles,  tomes  VI  et  VII  ) 

Démonstration  simplifiée  des  formules  de 


(    347     ) 

Fourrier.  (Extrait  des  Aïinales  de  la  Société 
scientifique  de  Bruxelles,  t  Vin.) 

Les  preuves  mécaniques  de  la  rotation  de  la 
terre.  {Journal  de  Physique  de  M.  Bouty.  mars 
1883.) 

Louis  Henry.  —  Dans  les  Comptes  rendus  de 
V Académie  des  Sciences  de  Paris  : 

1°  Sur  la  différence  d'aptitude  réactionnelle 
des  corps  halogènes  dans  les  composés  orga- 
niques. 

a)  Sur  le  chloro -bromure  Méthylène,  tome  96, 
p.  1052. 

b)  Sur  le  chloro  iodure  et  le  brômo-iodure 
d'etlv/lène,  tome  96,  p.  1149. 

c)  Sur  le  bi-brômure  d'éthylêne  mono -chloré 
et  divers  dérivés  de  Vèthane,  tome  97. 

d)  Sur  l'acétate  d'éthyle  M- chloré  bi-pri- 
maire,  tome  97,  p.  1308. 

2°  Sur  divers  dérivés  de  Vheocylêne  manni- 
tique,  tome  97,  p.  260. 

3°  Sur  divers  dérivés  éthérés  phénoliques, 
tome  96,  p.  1233. 

Dans  les  Annales  de  Chimie  et  de  Physique 
de  France  : 

Sur  deux  types  distincts  oVoccydes  glycol- 
liques,  tome  XXIX  i5e  série),  p.  543. 

Sur  le  bibrômure  de  méthylène,  tome  XXX 
(5e  série),  p.  266. 

Dans  les  Annales  de  la  Société  scientifique 
de  Bruxelles  :  20 


(     348    ) 

Sur  remploi  des  pentachlorures  de  phosphore 
et  d'antimoine  en  chimie  organique,  t.  VII,  p. 76. 

C.  L.  .1.  X.  de  la.  Vallée  Poussin.  —  Le  sys- 
tème silurien  du  centre  de  la  Bohême,  par 
J.  Barrande.  Les  4  volumes  in  4°  du  volume  VI. 
(Revue  des  questions  scientifiques.) 

Le  traité  de  géologie  par  M.  de  Lappare  nt . 
(Revue  des  questions  scientifiques.) 

Principes  élémentaires  de  paléontologie,  par 
A.  Briart.  (Revue  des  questions  scientifiques.) 

Note  sur  la  répartition  des  terrains  crétacés 
et  tertiaires  des  environs  de  Fauquemont. 
(Annuaire  de  la  Société  scientifique) 

F.  De  Walque.  —  Dans  les  Annales  de  la 
Société  scientifique  de  Bruxelles,  année  1882- 
1883,  page  74  —Communication  sur  la  question 
du  chauffage  par  le  gaz  de  V éclairage. 

Dans  la  Revue  des  questions  scientifiques, 
7e  année,  t.  XIV,  pages  611  à  613. —  Deux  notices 
bibliographiques  sur  des  ouvrages  de  photo- 
graphie. 

Dans  les  Annales  de  la  Société  géologique  de 
Belgique,  tome  X,  partie  bibliographique.—  Sur 
le  gisement  et  l'exploitation  de  la  strontianite 
en  Westp)halie. 

Manuel  de  chimie  opératoire,  2e  édition. 

C  Blas.  —  Application  de  Vélectrolyse  à 
V analyse  chimique,  avec  un  Essai  d'une  mé- 


(    349    ) 

thode  générale  d'analyse  électroly tique.  Louv. 
Peeters-Ruelens,  1881 

Méthode  de  V analyse  qualitative,  2e  édr 
augmentée  d'un  Essai  de  méthode  d'analyse 
électroly  tique.  Louvain,  Peeters-Ruelens,  1882. 

Essai  d'application  de  Vélectrolyse  à  la  mé- 
tallurgie, avec  un  procédé  nouveau  pour  le 
traitement  électrolytique  des  minerais  sulfu- 
rés (en  collaboration  avec  M.  l'ingénieur  Miest). 
Louvain,  Peeters-Ruelens.  1882. 

L.  Cousin.  —  Flottage  et  échonage  d'un  si- 
phon en  fonte  ;  dans  les  Annales  de  la  Société 
scientifique. 

Rapport  sur  une  question  de  statique  gra- 
phique; ibidem. 

N.  E.  Breithof.  —  1°  Traité  de  géométrie 
descriptive,  tome  II,  —  Surfaces  courbes,  2e  édi- 
tion, 1883.  Paris,  Gauthier- Villars,  et  Louvain, 
Peeters-Ruelens. 

2°  Traité  de  géométrie  descriptive,  tome  III. 

Projections  asconomé  trique  s .  —  Projectio>  is 
obliques.  —  Projections  centrales,  2P  édition, 
1883.  Paris,  Gauthier- Villars,  et  Louvain.  Pee- 
ters-Ruelens. 

E.  L.  J.  Pasquier.  —  Étude  des  machines  a 
vapeur,  principalement   basée  sur  les  expé- 
riences de  MM.    G.  A.  Hirn  et  0.  Hall' 
Louvain,  Peeters-Ruelens,  et  Paris,   Gauthier- 
Villars,  1883,  in  8°. 


(    350    ) 

Dans  la  Revue  universelle  des  raines,  de 
Liège,  t.  IX,  2e  séria,  1882.  —  Réponse  à  M.  G. 
Zeuner. 

A.  Proost.  —  Dans  les  Annales  de  la  Société 
scientifique  de  Bruxelles  :  Darwin  et  les  pro- 
grès de  la  zoologie  (tiré  à  part  broch.  86  pages), 
décembre  1882.  (Des  extraits  de  ce  travail  ont 
paru  dans  le  journal  Le  Français  de  Paris  et  le 
Journal  de  Québec  (Canada),  octobre  1883.) 

Dans  la  Revue  des  questions  scientifiques  : 
Les  parasites  de  V agriculture  en  Europe  et 
aux  États-Unis.  Bulletin,  avril  et  juillet;  tra- 
duit en  partie  de  l'anglais,  de  YAgricultural 
Report  of  Washington,  broch.  68  p.  Dessin  de 
l'auteur. 

Dans  la  Revue  générale  : 

L'avenir  de  V agriculture  en  Belgique,  tiré  à 
part,  2  éditions,  mars  1883.  Edit.  Ramlot,  Brux. 

L'agriculture  progressive  en  Europe  et  aux 
États-  Unis.  —  Lingénieur  agricole,  2e  édition, 
septembre  1883. 

Dans  le  Constitutionnel  de  Paris  :  quatre 
études  sur  la  situation  économique  de  l'agri- 
culture,  V  et  24  novembre  1882,  6  janvier  et 
19  février  1883. 

Dans  le  Journal  de  Bruxelles  :  une  étude  sur 
la  culture  intensive  et  Venseignement  supé- 
rieur de  l'agriculture,  19  novembre  1882. 

Articles  dans  le  Journal  de  la  Société  cen- 
trale d'agriculture  de  Belgique. 


(    351    ) 

A.  Theunis.  —  Emploi  agricole  de  V acide 
phosphorique.  (Annales  de  la  Société  scienti- 
fique de  Bruxelles.,) 

La  falsification  des  denrées  alimentaires. 
(Revue  catholique,  septembre  1883) 


20. 


Nominations  et  distinctions 
scientifiques. 

F.  J.M.  Lefebvre.— Nommé  membre  associé 
de  la  Société  de  statistique  de  Paris. 

P.  L.  Gilbert.  —  Dipîôme  d'honneur  à  L'ex- 
position internationale  d'Amsterdam,  pour  un 
appareil  propre  à  manifester  la  rotation  ter- 
restre. 

P.  G.  H.  Willems.  —  Nommé  membre  associé 
de  l'Académie  royale  des  sciences  des  Pays-Bas, 
à  Amsterdam;  membre  correspondant  de  L'Insti- 
tut royal  Lombard,  à  Milan;  membre  correspon- 
dant de  l'Académie  royale  d'histoire  d'Espagne, 
à  Madrid. 

X.  E.  Breithof.  —  Nommé  membre  corres- 
pondant de  la  Société  royale  des  sciences  de 
Liège. 

C.  de  Harlez.  —  Nommé  membre  étranger 
de  l'Institut  ethnographique  de  France,  et  mem- 
bre correspondant  de  l'Académie  royale  de  Bel- 
gique. 

V.  L.  J.  L.  Brants.  —  Élu  secrétaire  perpé- 
tuel de  la  Société  belge  d'économie  sociale,  et 
membre  de  la  Société  d'économie  politique  le 
Paris. 


DISCOURS 

prononcé  à  la  salle  des  Promotions  de  lLniver- 
sité  catholique  de  Louvain,  le  10  octobre  1883. 
jour  de  l'ouverture  des  cours  académiques, 
après  la  messe  du  Saint-Esprit,  par  Mgr  P1E- 
RAERTS.  Recteur  Magnifique  de  l'Université. 
—       • 

Messieurs  les  Professeurs, 
Messieurs  les  Étudiants, 

Chaque  année  académique,  comme  chaque 
année  de  l'existence  humaine,  nous  offre  l'image 
de  la  vie,  mélange  de  joie  etde  douleur,  d'épreuve 
et  de  consolation. 

Deux  des  vénérés  chefs  de  l'Université,  S.  E.  îe 
cardinal  Dechamps,  l'illustre  archevêque  de  Ma- 
tines, et  S.  G.  Mgr  Gravez,  le  généreux  et  infa- 
tigable évêque  de  Namur,  ont  été  appelés  à  Dieu. 
Ensemble  ils  avaient  assisté,  comme  étudiants 
en  théologie,  à  l'ouverture  des  cours  de  l'Uni- 
versité catholique,  en  1834;  ensemble  ils  avaient 
reçu  à  Malines  l'onction  sacerdotale;  ensemble, 
plusieurs  années  durant,  ils  ont  porté  le  poids 
de  l'Episcopat,  et  l'on  peut  dire  qu'ensemble  ils 
se  sont  endormis  dans  le  Seigneur  :  en  sorte 
qu'il  n'y  a  pas  témérité  à  leur  appliquer  ces  mots 
tirés  de  l'office  des  Saints  Apôtres  :  «quomodo 
in  vita  dilexerunt  se,  ita  et  in  >norte  non  sunt 
separati,  de  même  qu'ils  se  sont  aimés  dans  la 


(    354    ) 

vie,  ainsi  ils  n'ont  pas  non  plus  été  séparés  dans 
la  mort.  »  L'un  et  l'autre  ont  été  honorés  de  fu- 
nérailles qui  furent  un  spectacle  émouvant 
pour  la  terre  et  pour  le  ciel,  et  le  pays  a  pu  voir 
tout  ce  que  le  peuple  catholique  leur  avait  voué 
de  respect,  d'amour  filial,  de  vive  gratitude. 
Pour  nous,  plus  que  tous  les  autres,  nous  por- 
tons le  deuil  de  cesdeux  pontifes,  qui,  «  devenus 
les  pères  de  Y  Aima  Mater  —  c'est  la  propre 
expression  de  Mgr  Dechamps,  —  n'ont  jamais 
oublié  qu'ils  avaient  d'abord  été  ses  fils.  »  0  mon 
Dieu,  écoutez  notre  prière  pour  eux.  Ils  ont  eu 
de  si  grands  labeurs  à  soutenir  :  donnez  leur  le 
salaire  du  «  bon  et  fidèle  serviteur,  «  en  les  ad- 
mettant «  dans  la  joie  de  leur  Maître  !"  Seigneur, 
accordez-leur  le  repos  qu'ils  ont  mérité,  l'éternel 
repos  du  Paradis. 

Un  nombre  exceptionnel  d'étudiants,  tous 
jeunes  gens  pieux  et  pleins  d'avenir,  nous  ont 
également  été  enlevés  par  la  mort,  avec  ce  cher 
et  éminent  professeur  Poullet,  notre  ami  et  notre 
modèle,  dont  la  mémoire  ne  périra  jamais.  Paix 
à  lui  et  paix  à  eux;  car  «  bienheureux  ceux  qui 
meurent  dans  le  Seigneur.  » 

M.  le  professeur  Craninx,  le  respectable  doyen 
du  corps  académique,  a  demandé  son  éméritai. 
quittant  ainsi,  après  un  demi- siècle  de  glorieux 
services,  un  enseignement  qu'il  a  illustré  par  sa 
science  reconnue  et  par  son  expérience  con- 
sommée. Je  n'ai  pas  besoin  de  dire  que  toute 


(    355    ) 

notre  fidèle  reconnaissance  est  acquise  au  maître 
qui  n'a  cessé  de  nous  donner  l'exemple  de  l'acti- 
vité, du  zèle,  de  la  ponctuelle  exactitude,  de  la 
bienveillance  pour  les  collègues  et  de  l'attache- 
ment aux  étudiants. 

L'année  académique  1882-1883  a  rivalisé  avec 
les  précédentes  parles  travaux  et  par  les  succès 
des  professeurs.  Je  ne  puis  les  énumérer  tous; 
mais  il  ne  m'est  pas  permis  de  passer  sous  si- 
lence les  hautes  distinctions  que  l'académie  des 
sciences  de  Paris  et  l'exposition  d'Amsterdam 
ont  accordées  à  M.  le  professeur  Gilbert  pour 
son  barogyroscope ,  merveilleux  appareil,  témoi- 
gnage de  la  force  et  des  progrès  de  la  mécanique 
analytique,  destiné  à  fournir  un  signe  sensible 
de  la  rotation  de  la  terre.  Que  notre  excellent 
collègue  veuille  bien  agréer  l'hommage  public 
de  nos  plus  vives  félicitations. 

Les  inscriptions  se  sont  élevées,  pendant  Tan- 
née écoulée,  au  chiffre  de  1558  étudiants.  Ce 
chiffre  eût  été  de  loin  dépassé,  si  nous  avions 
voulu  supprimer  la  sage  mesure  qui  exige 
comme  condition  d'admission  un  certilicat  d'hu- 
manités régulières  complètes,  ou,  à  leur  défaut. 
mais  par  exception  et  pour  des  raisons  réelles, 
un  examen  d'entrée  sur  les  principales  matières 
de  rhétorique. 

La  conduite,  le  travail  et  l'application  de  la 
très  grande  majorité  des  étudiants;  leurs  habi- 
tudes d'ordre,  de  dignité  et  de  calme;  leur  fidélité 


(    356    ) 

àremplir  les  devoirs  de  la  religion  ;  leur  dévoue- 
ment aux  œuvres  de  charité  fondées  au  sein  de 
l'Université,  nous  ont  été  une  édification  et  un 
puissant  encouragement.  Nous  engageons  en 
père  nos  chers  jeunes  gens  à  persévérer  dans 
cette  noble  voie,  où  ils  marcheront  de  succès  en 
succès,  s'ils  se  prémunissent  toujours  contre  le 
fléau  du  siècle,  j'entends  la  passion  du  plaisir  et 
surtout  de  ce  plaisir  redoutable  et  funeste,  triste 
apanage  des  grandes  villes,  né  de  l'oisivité  et 
des  besoins  du  luxe  moderne,  pour  le  malheur, 
la  déconsidération  et  la  ruine  des  individus  et 
des  familles. 

Nos  écoles  spéciales  des  arts  et  manufactures» 
du  génie  civil  et  des  mines  ont  continué  à  donner 
les  meilleurs  résultats.  Nous  les  recommandons 
avec  instance,  nous  recommandons  aussi  nos 
ingénieurs,  si  instruits  et  si  laborieux,  aux  admi- 
nistrateurs et  grands  actionnaires  catholiques 
des  sociétés  industrielles,  et  tout  particulière- 
ment aux  hommes  éclairés  et  influents  qui  ont 
demandé  en  1864  et  décidé  avec  Nos  Seigneurs 
les  Evoques  la  création  de  nos  écoles. 

L'école  normale  des  humanités,  quijouit  de  la 
confiance  du  corps  épiscopal,  a  fourni  à  l'ensei- 
gnement moyen  des  divers  diocèses  plusieurs 
professeurs  bien  formés  et  bien  préparés. 

L'institut  agronomique  a  conquis  les  témoi- 
gnages les  plus  flatteurs  en  Belgique  et  au  dehors. 
Les  propriétaires  et  les  cultivateurs  commencent 


(    357    ) 

à  apprécier  toute  l'importance  de  cette  insti- 
tution universitaire.  On  ne  doit  pas  se  faire  illu- 
sion :  la  science  n'est  pas  seulement  une  chose 
utile  à  l'agriculture,  elle  est  devenue  une  néces- 
sité de  premier  ordre,  une  question  vitale  pour 
l'industrie  agricole.  C'est  ce  qu'a  parfaitement 
compris  l'honorable  commission  qui  s'est  consti- 
tuée dans  le  but  de  protéger  et  de  diriger  prati- 
quement notre  institut,  sous  la  présidence  d'un 
de  nos  anciens  étudiants,  dont  nous  sommes 
justement  tiers,  Mgr  le  prince  de  Rubempré, 
comte  Henri  de  Mérode,  un  nom  national  et 
illustre. 

Quelques  mots  maintenant  sur  la  partie  maté 
rielle  de  notre  enseignement.  La  bibliothèque 
B'est  enrichie  d'ouvrages  scientifiques  impor- 
tants; un  cabinet  de  lecture  et  de  travail,  où 
seront  déposées  exclusivement  les  principales 
publications  périodiques  et  qui  sera  accessible 
aux  étudiants,  vient  de  s'établir;  des  instruments 
et  appareils  nouveaux  destinés  à  l'enseignement 
de  la  clinique  interne  ont  été  acquis;  le  cabinet 
de  physique  et  les  collections  des  écoles  spéciales 
se  sont  notablement  accrus;  le  cours  de  bota- 
nique a  reçu  un  nouveau  développement  par 
l'adjonction  d'une  salle  de  musée  et  de  labora- 
toire; des  tables  de  travail  outillées  conformé- 
ment aux  besoins  de  la  science  ont  été  pla 
dans  notre  cabinet  de  zoologie;  l'électricité  ap- 
pliquée s'est  définitivement  installée,  et,  grâce  à 


(    358    ) 

ces  installations,  la  salle  de  dissection  sera 
éclairée  par  des  lampes  électriques,  ce  qui  per- 
mettra à  messieurs  les  étudiants  d'utiliser  les 
soirées,  même  en  hiver;  le  laboratoire  de  bio- 
logie générale  a  été  agrandi  et  plusieurs  audi- 
toires nouveaux  ont  été  aménagés;  l'institut 
biologique  est  maintenant  tout  à  fait  terminé  et 
prendra  le  nom  d'institut  Réga;  enfin  l'institut 
anatomique,  qui  s'appellera  désormais  Institut 
Vésale,  a  vu  s'ajouter  un  local  spécial  pour  la 
physiologie,  un  autre  pour  l'embryologie  et  un 
troisième  pour  les  préparations  et  études  d'ana- 
tomie.  Réga,  Vésale,  deux  noms  célèbres,  qui 
appartiennent  à  l'Université  de  Louvain,  et  que 
nous  voulons  conserver  avec  un  soin  jaloux,  car 
ils  nous  redisent  :  noblesse  oblige. 

Ces  divers  développements  et  ces  améliora- 
tions nécessaires  nous  les  devons  à  des  bienfai- 
teurs qui,  comprenant  les  multiples  exigences 
de  la  science  et  toute  la  haute  importance  de 
l'enseignement  supérieur,  se  sont  imposés  des 
sacrifices  pour  nous  venir  en  aide.  Je  les  re- 
mercie avec  effusion  au  nom  de  l'Université. 

J'achève  la  revue  de  l'année  par  l'indication 
des  changements  apportés  dans  la  distribution 
des  cours  et  dans  la  composition  du  personnel 
enseignant. 

M.  le  professeur  Verriest  a  été  chargé  des 
cours  de  clinique  interne;  il  donnera  en  même 
temps  le  cours  de  clinique  propédeutique,  in- 


(    359    ) 

stitué  pour  les  étudiants  de  la  première  année 
de  doctorat  en  médecine. 

Les  cours  d'histoire  politique  interne  de  la  Bel- 
crique  et  d'histoire  politique  moderne  ont  été 
confiés  à  M.  le  professeur  Brants,  qui  est  promu 
au  rang  de  professeur  ordinaire  et  qui  a  passé 
de  la  Faculté  de  droit  à  la  Faculté  de  philosophie 
et  lettres. 

Le  cours  de  droit  public  est  remis  aux  mains 
de  M.  Van  den  Heuvel,  du  barreau  de  Gand  De 
solides  études  laites  et  achevées  avec  la  plus 
grande  distinction,  la  collaboration  fort  remar- 
iée à  plusieurs  revues  scientifiques  de  renom, 
des  publications  dénotant  de  vastes  connais- 
sances juridiques,  et  en  tout  premier  lieu  son 
Etude  comparée,  historique  et  théorique  du 
jury  en  France  et  en  Angleterre,  ouvrage  cou- 
ronné par  l'Institut  de  France,  avaient  attiré  sur 
M. Van  den  Heuvel  l'attention  du  corps  épiscoi 
•l'ai  le  devoir  de  déclarer  que  notre  nouveau 
collègue,  professeur  extraordinaire  à  la  Faculté 
de  droit,  a  pleinement  répondu  à  l'attente  de  Nos 
Seigneurs  les  Evêques. 

M.  André  Dumont,  fils  du  célèbre  profes-.eur 
auquel  l'université  et  la  ville  de  Liège  ont  élevé 
une  statue,  a  été  accordé  comme  suppléant  à 
M.  le  professeur  Lambert  pour  le  cours  d'exploi- 
tation des  mines.  Ingénieur  distingué,  sorii  de 
nos  Écoles,  zélé  président  de  l'Association  de  nos 
ingénieurs,  M.  Dumont  a  appris  parla  pratii 

21 


(    360    ) 

à  exploiter  les  mines,  et  des  voyages  à  l'étranger, 
entrepris  dans  un  but  scientifique,  lui  ont  donné 
cette  préparation  immédiate  indispensable  à 
quiconque  veut  monter  avec  honneur  dans  une 
chaire  universitaire. 

M.  l'abbé  Tielemans,  professeur  à  l'Institut 
préparatoire,  et  qui  nous  a  rendu  depuis  plu- 
sieurs années  avec  une  entière  abnégation, 
comme  bibliothécaire- adjoint,  des  services  que 
nous  apprécions,  a  reçu  le  titre  de  professeur 
agrégé  à  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres. 

Trois  chargés  de  cours,  pris  parmi  nos  doc- 
teurs, qui  ont  déjà  été  se  perfectionner  à  l'é- 
tranger et  qui  ont  donné  des  preuves  de  leurs 
connaissances  spéciales,  ont  été  désignés  pour 
l'embryologie,  pour  l'anatomie  pathologique,  et 
pour  la  suppléance  de  la  clinique  propédeutique 
et  de  l'anatomie  comparée  dans  le  doctorat  en 
sciences  naturelles. 

Un  chargé  de  cours  a  également  été  attaché  à 
la  clinique  chirurgicale.  L'Université  veut  de 
plus  en  plus  étendre  l'enseignement  démonstratif 
si  développé  à  notre  époque,  et  à  si  juste  titre. 

L'an  dernier  Nos  Seigneurs  les  évoques  fon- 
daient le  cours,  prospère  dès  le  début  et  déjà 
hautement  estimé  ^de  philosophie  supérieure 
selon  saint  Thomas. 

Cette  année,  messieurs,  —  et  c'est  la  dernière 
communication  à  vous  faire,—  le  corps  épiscopal 
a  décidé  la  création  d'un  cours  d'histoire  con- 
temporaine, confié  à  M.  le  professeur  Mœller» 


(  :«i   ) 

L'histoire  est  entre  toutes  une  étude  catho- 
lique. Jésus-Christ  est  le  centre,  le  nœud,  la  clef 
de  voûte  de  l'histoire.  «  Il  était  hier,  il  est  au- 
jourd'hui, il  sera  dans  tous  les  siècles  ».  «  Etre 
attendu  —  dit  Bossuet  —  être  venu,  être  reconnu 
par  une  postérité  qui  dure  autant  que  les  siècles, 
c'est  le  caractère  de  Celui  en  qui  nous  croyons.» 

Quant  à  l'histoire  contemporaine,  elle  demande 
une  place  à  part  dans  le  cadre  de  l'enseignement 
historique.  Si  on  juge  mieux  le  présent  à  la  lu- 
mière du  passé,  il  est  également  vrai  de  dire 
qu'on  juge  mieux  le  passé  à  la  lumière  du  pré- 
sent. 

L'époque  contemporaine  mérite  d'ailleurs  une 
étude  spéciale.  Vit-on  jamais  des  temps  plus  fé- 
conds en  découvertes  de  toute  nature,  en  luttes 
ardentes,  en  événements  qui  ont  remué  le  monde? 
D'autre  part,  que  de  mensonges,  que  de  calom- 
nies, accumulées  par  «  ceux  qui  s'efforcent 
—  comme  s'exprime  Sa  Sainteté  Léon  XIII  dans 
sa  mémorable  lettre  aux  cardinaux  de  Lucca, 
Pitra  et  Hergenrœther  —  de  rendre  suspectes 
l'Eglise  et  la  Papauté!  »  Il  importe  que  ces  men- 
songes soient  anéantis  et  ces  calomnies  vengées. 
Malheur  à  l'historien  qui  répéterait  avec  le 
dédain  de  Pilate  :  Qu'est-ce  que  la  vérité?  ou 
qui  prendrait  pour  guide  le  mot  de  Voltaire  : 
«  Il  faut  mentir,  non  pas  timidement,  non  pas 
pour  un  temps,  mais,  hardiment  et  toujours.» 
(Lettre  à  Thiériot,  21  octobre  1736).  Notre  StPère 


(     362    ) 

le  Pape  nous  fait  observer,  dans  les  ternies  de 
Cicéron,  «  que  la  première  loi  de  l'histoire  est  de 
ne  pas  oser  dire  le  faux,  d'oser  dire  le  vrai  et 
d'être  à  l'abri  de  tout  soupçon  d'hostilité  ou  de 
faveur.  » 

A  nous  en  particulier  la  vérité  doit  être  chère 
Notre  divin  Maitre  s'est  défini  la  Vérité  même, 
Ego  sur/1  veritas.  Qu'importe  si  à  la  suite  de 
l'élément  humain  inséparable  des  choses  d'ici- 
bas,  il  nous  arrive  parfois  de  rencontrer  des 
scandales  que  l'Eglise  réprouve!  Magis  arnica 
rpvitas,  la  vérité  avant  tout!  Il  faut  toujours 
rendre  témoignage  à  la  vérité  reconnue  et 
établie,  dégagée  de  toutes  les  exagérations  et  de 
toutes  les  conséquences  qu'on  voudrait  en  tirer 
contre  nous  :  «  Qui  jamais  jugea  de  l'Océan,  dit. 
1  a  :ordaire,|par  l'écume  qu'il  rejette  sur  ses  bords 
ou  par  les  tempêtes  qui  agitent  ses  flots?  L'Océan 
n'est  pas  dans  les  impurs  débris  de  ses  rives  ni 
dan?  l'inclémence  de  ses  orages;  il  est  dans  la 
profondeur  et  l'étendue  de  ses  eaux,  dans  les 
chemins  qu'il  ouvre  au  commerce  de  toutes  les 
races,  dans  la  solennité  de  son  repos,  dans  la 
magnificence  de  ses  émotions;  et  lorsque  le  ma- 
telot, porté  sur  ses  voûtes  tranquilles,  les  voit 
tout  à  coup  trembler,  il  n'accuse  pas  le  Dieu  qui 
a  fait  cette  immensité  sublime,  il  n'accuse  que 
sa  faiblesse,  et,  le  front  sur  la  planche  de  son 
navire,  il  implore  l'Etoile  qui  conduit  tout  et 
j  acide  tout  », 


(    363    ) 

Si,  comme  chrétiens,  nous  ne  pouvons  jeter  la 
première  pierre  à  personne  —  et  nos  adversaires 
le  peuvent-ils  plus  que  nous?  —  comme  histo- 
riens, nous  avons  pour  mission  de  proclamer  la 
vérité.  L'élude  —je  ne  dirai  pas  neutre  :  il  n'y  a 
pas  de  neutralité  historique;  il  est  impossible, 
Tacite  l'affirme,  de  regarder  d'un  œil  égal  les 
actes  de  vertu  et  les  crimes,  —  mais  l'étude  im- 
partiale, sine  ira  et  studio  de  la  vérité  histo- 
rique, de  celle  qu'on  a  dû  nommer  la  vérité  vraie 
(tant  on  a  contrefait  la  vérité  elle-même!)  cette 
étude  n'a  jamais  nui  à  l'Eglise;  elle  a  réhabilité, 
avec  le  secours  des  protestants  sincères,  S.  Gré- 
goire VII,  Innocent  III,  S.  Pie  V  et  Sixte  Quint; 
elle  a  ramené  au  catholicisme, —je  n'en  nom- 
merai que  quelques-uns  —  le  comte  de  Stolberg, 
Louis  de  Haller,  Frédéric  Hurter,  Lsemmen,  qui 
a  publié  lui-même,  dans  un  livre  intitulé  Mise- 
ricordias  Domine,  les  motifs  de  son  retour,  et 
Donoso  Cortès,  qui  écrivait  à  M.  de  Montalem- 
bert,  le  26  mai  1849  :  «  Ma  conversion  aux  bons 
principes  est  due  premièrement  à  la  miséri- 
corde de  Dieu,  et  ensuite  à  l'élude  profonde  des 
révolutions  »,  c'est-à-dire  de  l'histoire. 

L'histoire  a  un  élément  matériel  qui  sont  les 
faits  établis  dans  leur  vrai  jour,  sur  la  foi  des 
documents  et  après  les  travaux  d'une  saine  et 
sévère  critique.  Et  le  fait  le  plus  remarquable 
des  annales  de  Ihumanité,  le  fait  véritablement 
dominant,  c'est  le  christianisme,  c'est  l'Eglise. 


(    364    ) 

Mais  les  faits  seuls  ne  constituent  pas  l'histoire. 
Celle-ci  a  de  plus  un  élément  que  j'appellerais 
philosophique;  elle  recherche  l'explication  des 
faits  par  leurs  causes  prochaines  et  éloignées, 
par  leurs  rapports  et  par  leurs  résultats.  La  mé- 
thode d'observation  appliquée  dans  les  sciences 
naturelles,  l'est  aussi  et  doit  l'être  dans  l'histoire. 
Ainsi  se  forme  la  synthèse,  et  par  conséquent  la 
science;  ainsi  s'obtient  cette  vue  d'ensemble  où 
le  penseur  découvre  les  lois  de  l'histoire  et  le 
doigt  de  Dieu  à  côté  de  la  liberté  de  l'homme. 
«  L'homme  dispose  ses  voies,  mais  Dieu  conduit 
ses  pas  »,  a  dit  le  Psalmiste.  Et  il  en  est  de  même 
de  la  société  qui  a,  comme  l'homme,  Dieu  pour 
auteur.  «  Dieu  a  sa  route  sur  la  terre,  et  son 
action  de  salut  au  milieu  des  peuples  »,  a  dit  en- 
core le  Psalmiste.  D'Aguesseau  avait  donc  raison 
d'écrire  :  «  Je  regarde  l'étude  de  l'histoire  comme 
l'étude  de  la  Providence...  Si  Dieu  ne  parle  pas 
toujours,  il  agit  toujours  en  Dieu.  » 

Sublime  spectacle,  messieurs,  que  le  christia- 
nisme seul  a  pu  contempler  dans  sa  large  éten- 
due, à  la  suite  de  S.  Augustin  et  de  Bossuet, 
mais  que  l'antiquité  païenne  avait  pourtant  en- 
trevu, lorsque  Senèque  dans  son  Dialogue  de 
Providentiel,  montrait  Dieu  présent  au  milieu 
des  hommes,  et  que  Virgile,  au  livre  X  de 
l'Enéide,  nous  dépeignait  Jupiter,  au  sommet  du 
ciel,  abaissant  son  regard  sur  toutes  les  terres 
et  sur  la  mer  couverte  de  voiles. 


(    3Ô5    ) 

L'histoire  sans  Dieu  ne  saurait  jamais  être 
qu'une  science  incomplète.  «  La  vraie  science  de 
l'histoire  —  c'est  Bossuet  qui  parle  —  est  de  rea 
marquer  dans  chaque  temps  ces  secrètes  dispo- 
sitions qui  ont  préparé  les  grands  événements 
et  les  conjonctures  importantes  qui  les  font 
arriver...  Le  long  enchaînement  des  causes  qui 
font  et  défont  les  empires  dépend  des  ordres 
secret3  de  la  divine  Providence.  Dieu  tient  du 
plus  haut  des  Cieux  les  rênes  de  tous  les 
royaumes...  C'est  lui  qui  frappe  ces  grands  coups 
dont  le  contre-coup  porte  si  loin.  » 

Et,  dans  sa  Politique  tirée  de  V Evangile  : 
*.  On  a  beau  compasser  dans  son  esprit  tous  ses 
discours  et  tous  ses  desseins,  l'occasion  apporte 
toujours  je  ne  sais  quoi  d'imprévu;  en  sorte 
qu'on  dit  ou  qu'on  fait  toujours  plus  ou  moins 
qu'on  ne  pensait.  Et  cet  endroit  inconnu  à 
l'homme  dans  ses  propres  actions  et  dans  ses 
propres  démarches,  c'est  l'endroit  secret  par  où 
Dieu  agit,  et  le  ressort  qu'il  remue.  S'il  gouverne 
de  la  sorte  les  hommes  en  particulier,  a  plus 
forte  raison  les  gouverne-t-il  en  corp3  d'état  et 
en  royaumes.  » 

Il  est  inutile,  messieurs,  de  développer  ici  tous 
les  fruits  que  l'on  peut  retirer  des  études  histo- 
riques. Je  me  contenterai  de  rappeler  que  l'his- 
toire offre  d'immenses  ressources  à  l'éloquence, 
à  tous  les  arts;  qu'elle  procure  la  maturité  de 
l'esprit  et  supplée  à  l'expérience.  «  Sans  elle 
—  dit  Cicéron  —  nous  vivons  dans  une  honteuse 


(    366    ) 

ignorance  de  tout  ce  qui  nous  a  précédé.  Et  est- 
ce  là  autre  chose  qu'une  puérilité  éternelle  qui 
fait  de  nous  des  enfants  et  des  étrangers  pour  le 
reste  de  l'univers?»  —  Mais  que  sont  tous  ces 
avantages  à  côté  de  ceux  que  l'histoire  procure 
aux  chrétiens,  aux  sages,  aux  hommes  d'Etat? 
Que  de  leçons  contenues  dans  ce  livre  toujours 
ouvert  pour  éclairer  et  diriger  le  présent  et  pour 
préparer  l'avenir!  Oui,  pour  préparer  l'avenir. 
Car  «  le  soleil  se  lève,  atteint  son  midi  et  revient 
à  l'orient;  les  fleuves  se  perdent  dans  la  mer, 
puis  leurs  eaux  retour  nent  alimenter  leur  source. 
Ainsi  une  génération  passe  et  une  autre  arrive. 
Qu'adviendra-t-il?  ce  qui  est  advenu  déjà  :  il  n'y 
a  rien  de  nouveau  sous  le  soleil.  »  C'est  le  lan- 
gage du  Sage  dans  nos  divines  Ecritures. 

Or,  qu'est-il  advenu  et  quels  sont  les  avertisse 
ments  du  passé  ?  Ecoutez  Ips  témoignages  sacr  es  : 
«La  piété  est  utile  à  tout;  elle  a  pour  elle  les 
promesses  de  la  vie  présente  comme  de  la  vie 
future.  —  La  justice  élève  une  nation  et  l'iniquité 
la  couche  au  tombeau.  —  Il  n'y  a  de  salut  en  nul 
autre  qu'en  Jésus-Christ.  Il  est  avec  nous  jus  ]u'à 
la  consommation...  et  les  portes  de  l'enfer  ne 
prévaudront  point  contre  son  Eglise.  » 

Ecoutez  les  témoignages  des  grands  esprits  : 

■  Dieu  venge  tôt  ou  tard  son  saint  nom  blasphémé... 
Il  sait  quand  il  lui  plaît  faire  éclater  sa  gloire, 
Et  son  peuple  est  toujours  présent  à  sa  mémoire,  i 

Vous  avez,  messieurs,  reconnu  Racine. 


(    367    ) 

Voici  Bossuet  :  «  Lorsqu'une  fois  on  a  trouvé 
le  moyen  de  prendre  la  multitude  par  l'appât  de 
la  liberté,  elle  suit  en  aveugle,  pourvu  qu'elle  en 
entende  seulement  le  nom,  sans  regarder  qu'elle 
va  à  la  servitude.  »  Et  dans  un  autre  endroit  : 
«  Quand  Dieu  laisse  sortir  du  puits  de  l'abîme  la 
fumée  qui  obscurcit  le  soleil,  selon  l'expression 
de  l'Apocalypse,  c'est  à  dire  l'erreur  et  l'hérésie  ; 
quand,  pour  punir  les  scandales  ou  pour  ré- 
veiller les  peuples  et  les  pasteurs,  il  permet  à 
l'esprit  de  séduction  de  répandre  partout  un 
esprit  de  révolte,  il  détermine  dans  sa  sagesse 
profonde  les  limites  qu'il  veut  donner  aux  mal- 
heureux progrès  de  l'erreur  et  aux  souffrances 
de  son  Eglise  « 

Voici  Donoso  Cortès  : 

«  La  foi,  qui  remue  les  montagnes,  remue  aussi 
les  nations;  les  empires  sans  croyances  vivent 
et  passent  ignorés.  ■  Et  encore  :  «  Lorsque  le 
thermomètre  religieux  s'élève,  le  thermomètre 
de  la  répression  politique  baisse  proportionnel- 
lement; et  réciproquement,  lorsque  le  thermo- 
mètre religieux  baisse,  le  thermomètre  politique, 
la  tyrannie  monte.  ■ 

Voici  Napoléon  Ir  :  «  Dieu  et  les  siècles  ont  fait 
la  souveraineté  pontificale,  et  ils  ont  bien  fait.  * 

Voici  Léon  XIII,  dans  sa  lettre  citée  plus  haut  : 

«  L'histoire  proclame  que,  malgré  les  combats 
et  les  assauts  violents,  le  pontificat  romain  est 
toujours  resté  victorieux,  et  que  ses  adversaires, 

•21. 


(     368    ) 

déçus  de  leurs  espérances,  n'ont  fait  que  provo- 
quer leur  perte.  « 

Ce  ne  sont  pas  là  les  seuls  enseignements  de 
rhistoire.  On  ne  saurait  en  épuiser  la  longue 
série!  Il  en  est  deux  pourtant  que  je  voudrais 
citer  encore,  parce  qu'ils  sont  plus  propres  à 
notre  pays  et  à  notre  temps. 

J'emprunte  donc  la  voix  patriotique  du  véné- 
rable président  du  Congrès  national  de  1830  pour 
rappeler  que  «  la  Belgique  puise  sa  force  et  son 
existence  comme  nation  dans  le  catholicisme  et 
dans  la  royauté.  »  Et  M.  le  baron  de  Gerlacbe 
ajoutait  :  «  Celui  qui  attenterait  à  l'un  attenterait 
à  l'autre.  » 

J'emprunte  enfin  la  voix  de  Victor  Hugo  alors 
qu'il  était  l'auteur  des  Odes  et  Ballades,  pour 
nous  avertir  tous  en  présence  des  récentes  ca- 
tastrophes : 

Quand  la  terre  engloutit  les  cités  qui  la  couvrent, 
Que  le  vent  sème  au  loin  un  poison  voyageur, 
Quand  l'ouragan  mugit,  quand  les  monts  brûlants  s'ouvrent, 
C'est  le  réveil  du  Dieu  vengeur! 

Le  poète  latin  avait  dit  avant  Victor  Hugo  : 
«  Parce  que  le  cuite  de  la  divinité  a  été  négligé, 
les  désastres,  comme  un  torrent,  se  sont  dé- 
chaînés sur  la  patrie  et  sur  le  peuple.  » 


(    369    ) 

Messieurs  les  Professeurs. 
Messieurs  les  Étudiants, 

Nous  terminions  l'année  académique  1882  83 
sous  la  présidence  de  S.  G.  Mgr  Doutreloux, 
évéque  de  Liège,  en  accompagnant  nos  troi3 
docteurs  en  théologie  aux  pieds  de  Marie,  siège 
de  la  sagesse,  patronne  de  l'Université  catho- 
lique. C'est  encore  sous  les  auspices  de  Marie 
qu'au  nom  de  Nos  Seigneurs  les  évêques,  j'ouvre 
cette  année  nouvelle,  l'année  de  notre  glorieux 
cinquantenaire,  où  le  pays  et  l'étranger  s'uniront 
à  nos  anciens  professeurs  et  étudiants  comme  à 
nos  professeurs  et  étudiants  actuels,  pour  cé- 
lébrer les  heureux  fruits  de  la  liberté  d'ensei- 
gnement garantie  par  notre  Pacte  fondamental, 
et  pour  entonner  joyeux  le  Te  Deum  de  la  recon- 
naissance. 


ORAISON  FUNÈBRE 

de  son  Éminence  le  Cardinal  DECHAMPS.  Ar- 
chevêque de  Malines.  prononcée  en  l'église  mé- 
tropolitaine de  St-Rombaut  par  Monseigneur 
PIERAERTS.  Recteur  magnifique  de  l'Univer- 
sité catholique  de  Louvain. 

Qui  fecerit  et  docuerit,  hic  magnus 
vocabitur  in  regno  Cœlorum. 

Celui  qui  aura  pratiqué  et  enseigne, 
celui-là  sera  appelé  grand  dans  le 
royaume  des  Cieux.         Math.  V,  19. 

Messeigneurs, 
Mes  Frères, 

Elle  était  donc  un  testament,  la  lettre  à  la  fois 
si  élevée  et  si  simple  par  laquelle,  il  y  a  quel- 
ques mois  à  peine,  Son  Éminence  adressait  au 
clergé,  avec  ses  conseils  suprêmes,  une  si  pres- 
sante invitation  à  prier  pour  Elle,  afin  que  sa 
fin  prochaine  fût  la  tranquille  fin  des  justes! 

Le  grand  Archevêque,  l'illusire  Cardinal  est 
mort,  mort  sans  que  nous  ayons  pu  recueillir 
de  sa  bouche  expirante  ces  dernières  paroles 
de  la  séparation  qui  ne  s'oublient  jamais. 

Pour  entendre  notre  Père  bien-aimé,  nous 
devons  prêter  l'oreille  à  la  voix  qui  sort  du  cer- 
cueil où  il  parle  encore  :  car  l'âme  demeure, 
«rien  ne  l'empêche,  au  témoignage  de  saint 


(    371    ) 

Eplirem,  de  venir  nous  donner  encore  des  ensei- 
gnements et  des  préceptes.  » 

Ou  plutôt,  levons  les  yeux  au  Ciel.  C'est  <i  ; 
Ciel  que  désormais  la  parole  de  notre  Pontife 
nous  viendra  :  car  le  Ciel  et  ses  grandeurs  sont 
à  ceux  qui,  non  contents  d'enseigner  la  justice, 
l'auront  pratiquée  devant  Dieu  et  devant  1^-s 
hommes.  Qui  fecerit  et  docuerit,  hic  magnus 
vocabitur  in  regno  cœlorum. 

Le  seul  enseignement  de  la  justice  ne  saurait 
suffire.  Il  faut  qu'il  soit  précédé  et  appuyé  de 
l'au>têre  exercice  et  de  la  pratique  quotidienne, 
pour  ouvrir  les  portes  du  Paradis.  Ainsi  en  fut-il 
de  Jésus-Christ  lui-même,  dont  il  est  écrit  qu'il 
commença  à  pratiquer  et  à  enseigner,  cœpit 
Jésus  facere  et  docere.  Divin  exemple  qui  il  u 
mine  toute  la  noble  carrière  de  science  et  de 
vertu  et  qui  explique  toute  la  vie  si  pleine  de 
mérites  et  si  sainte  de 

Son  Éminence  Révérendissime  le  Cardinal 
Dechamps,  XIVe  Archevêque  de  Matines,  Pri- 
mat de  Belgique,  de  la  Coîigrégation  du  Très 
Saint  Rédempteur,  grand- officier  de  V Ordre 
de  Léopold,  grand  croix  de  V Ordre  du  Saint- 
Sépulcre  de  Jérusalem. 

Victor  Auguste- Isidore    Dechamps    naquit    à 
Melle,  dans  notre  catholique  Flandre,  le  10  de 
cembre   1810.   Son   pore,  qui  dirigeait  avec  le 
plus  grand  succès  un  établissement  d'éducation 
religieuse,  et  sa  mère,  femme  distinguée  par 


(    372    ) 

l'esprit  autant  que  par  le  cœur,  donnèrent  à 
celui  qui  devait  être  un  docteur  dans  Israël,  les 
premières  leçons  de  la  foi,  en  l'habituant  à  prier 
au  pied  du  crucifix,  où  l'on  apprend  plus  que 
dans  tous  les  livres. 

Le  père  du  futur  cardinal  avait  conquis  la  se- 
conde palme  de  la  Faculté  de  philosophie  dans 
l'ancienne  université  brabançonne.  Ce  fut  lui 
qui  initia  de  bonne  heure  son  plus  jeune  fils  au 
goût  des  études  sérieuses,  en  même  temps  qu'il 
lui  apprit  cette  distinction  de  manières,  cette 
aisance  de  parole,  cette  conversation  facile,  spi- 
rituelle et  pleine  d'intérêt,  dont  le  charme  devait 
être  si  puissant 

L'éducation  religieuse  et  intellectuelle  de  Vic- 
tor et  de  ses  deux  frères  Adolphe  et  Joseph, 
s'acheva  dans  le  paisible  manoir  de  Scailmont,  à 
Manage,  devenu  la  propriété  de  M  Dechamps. 

Bientôt  arrivèrent  les  événements  de  1830. 
Ah!  quel  souvenir  cette  date  de  notre  histoire 
éveille  dans  les  temps  présents  !  Et  que  l'àme  se 
serre  en  voyant  disparaître  l'un  après  l'autre 
ceux  dont  l'union  a  fait  la  patrie  belge! 

Victor  et  Adolphe,  les  deux  frères  insépa- 
rables, le  futur  archevêque  et  le  futur  homme 
d'Etat,  voulant  servir  leur  pays,  se  firent  publi- 
cistes.  Les  grands  journaux  de  l'époque  ont  été 
le  théâtre  des  premières  luttes  de  ces  deux 
athlètes  pour  les  droits  et  les  libertés  de  l'Eglise. 

Ces  luttes  d'une  plume  qui  valait  une  épée, 


(    373    ) 

révélèrent  au  jeune  Victor  ses  forces,  ses  apti- 
tudes,  ses  goûts  de  prédilection  et  déterminèrent 
l'objet  de  sa  vie  entière.  Il  était  né  pour  com- 
battre l'erreur  et  pour  instruire  les  hommes. 
Dieu  l'avait  prédestiné  à  être  docteur,aZios  autem 
doctores;  il  l'avait  compris  parmi  ceux  à  qui  il 
confie  la  grande  mission  :  Euntes  docete,  allez 
et  enseignez  ! 

Mgr  Dechamps  nous  a  raconté  lui  même  sa 
vocation  dans  une  admirable  œuvre  dogmatique 
et  ascétique,  la  Nouvelle  Eve,  témoignage  de  sa 
piété  envers  Marie. 

C'était  le  21  juillet  1831,  à  l'entrée  de  Léopold  Ier 
dans  sa  capitale.  Appuyé  sur  un  balcon,  Victor 
vit  passer  le  souverain  au  milieu  de  l'enthou- 
siasme de  son  peuple  et  la  foule  accompagner 
le  monarque  comme  -une  mer  dont  les  vagues 
s'éloignent  avec  le  bruit  qui  les  suit.  Bientôt  le 
silence  et  la  solitude  se  firent,  et  le  publiciste 
néophyte  rentra  dans  le  salon  où  une  nombreuse 
société  le  railla  de  l'air  grave  dont  sa  physio- 
nomie était  empreinte.  C'est  qu'il  se  disait  inté- 
rieurement :  «Je  veux  servir  la  cause  éternelle 
d'un  Roi  qui  ne  passe  pas.  » 

Il  entra  donc  au  grand  séminaire  de  Tournai 
au  mois  d'octobre  1832;  et  c'est  ici,  dans  cette 
église  métropolitaine  aujourd'hui  voilée  de 
deuil,  près  de  ce  trône  pontifical  où  il  ne  re- 
montera plus,  que  Mgr  Dechamps  reçut  ta  prè- 
trise,  le  20  décembre  1834.  Il  avait  une  âme 


(    374    ) 

sacerdotale,  douée  de  cette  bonté  qui  doit  être  le 
véritable  caractère  des  ministres  de  Dieu, 
comme  elle  est  celui  de  Dieu  lui-même,  du  bon 
Dieu,  bon  par  essence,  Bonté  absolue  dont  J.-C. 
a  dit  :  Personne  n'est  bon  que  Dieu  seul,  Nemo 
bonus  nisi  solus  Deus.  Et  avec  la  bonté,  Victor 
possédait  l'amour  et  le  zèle  des  âmes,  cet  autre 
caractère  de  ceux  que  le  Christ  veut  oindre  à  sa 
place  pour  le  salut  des  hommes. 

«  Le  sacerdoce  —  ainsi  s'exprime  un  grand 
serviteur  de  Jésus-Christ  —  est  une  immolation 
de  l'homme  ajoutée  à  celle  de  Dieu,  et  celui-là  y 
est  appelé,  qui  sent  dans  son  cœur  le  prix  et  la 
beauté  des  âmes.  Quiconque  ici  bas,  sous  l'enve- 
loppe douloureuse  qui  nous  presse  et  nous 
obscurcit, reconnaît  l'image  immortelle  de  Dieu; 
quiconque  y  discerne  malgré  le  péché,  la  ruine, 
la  désolation,  un  tel  et  si  cher  objet  d'amour, 
qu'il  en  voudrait  mourir,  celui-là  porte  dans  un 
vase  fragile  un  grand  trésor.  Il  est  du  sang  qui 
se  verse  pour  le  salut  ;  il  entend  quelque  part, 
plus  haut  que  toute  chose,  cette  douce  et  péné- 
trante parole  :  Tu  es  sacerdcs  in  œternum,  tu  es 
prêtre  pour  toujours  ». 

Cependant  l'épiscopat  belge  —  et  ce  sera  son 
éternel  honneur  —  avait  ouvert  à  Malines  l'Uni- 
versité catholique,  qui  devait  peu  après  être 
transférée  à  Louvain ,  pour  y  recueillir  avec 
éclat  la  glorieuse  succession  de  Y  Aima  Mater. 
Victor  Dechamps  et  Théodore   Gravez   furent 


(    375    ) 

parmi  les  premiers  inscrits  aux  cours  supérieurs 
de  la  Faculté  de  théologie.  Hélas!  l'un  et  l'autre 
seront  absents  au  jubilé  dont  nous  avons  com- 
mencé les  préparatifs  avec  leur  bénédiction  et 
sous  leurs  auspices.  Mais  j'entends  l'un  et  l'attire 
nous  dire  de  la  maison  de  leur  éternité  :  Absens 
quidem  corpore,  prœsens  autem  spiritu. 

Ici  nous  entrons  plus  profondément,  dans  les 
vues  de  la  Providence  sur  Victor  Decbamps. 
Le  jeune  prêtre,  qu'agitait  l'esprit  de  Dieu,  se 
sentit  promptement  attiré  vers  la  vie  de  per- 
fection. Il  redoutait  avant  tout  les  honneurs. 
C'est  pour  y  échapper  qu'ayant  entendu  l'appel 
d'en  haut,  il  ne  tarda  pas  à  embrasser  la  vie  reli- 
gieuse. 

Ah!  le  cloître  :  tout  y  porte  aux  pensées  sé- 
vères et  aux  vues  étendues.  On  y  passe  ses  jours 
dans  le  silence  qui  laisse  la  liberté  à  l'âme  et  lui 
permet  d'entendre  Dieu,  Dieu  qui  n'est  pas  dans 
le  bruit,  Non  in  commotione  Dominus.  On  y  est 
seul,  dans  «  cette  solitude  de  Dieu,  où  il  parle  au 
cœur  ».  Là  on  médite,  et  «  dans  la  méditation 
s'allume  le  feu  sacré».  Là  on  exerce  la  mortifi- 
cation du  corps,  par  laquelle,  pour  employer  le 
langage  de  l'Eglise,  Dieu  comprime  les  passions, 
élève  l'esprit,  accorde  la  vertu  et  de  magnifiques 
récompenses.  Là  on  prie  :  et  la  prière  est  une 
communication  ineffable  avec  l'esprit  de  Dieu, 
avec  Celui  qui  est  la  sagesse  éternelle.  Là  on 
est  protégé  par  la  règle  contre  les  visites,  les 


(    376    ) 

distractions  incessantes  et  la  dissipation;  on  est 
maitre  de  ses  heures,  on  peut  se  donner  entière- 
ment à  son  œuvre,  sans  l'interrompre.  C'est  la 
grande  atmosphère  de  la  science  et  de  la  sainteté. 

La  sainteté  et  la  science,  c'est  ce  que  notre 
nouveau  prêtre  recherchait  avant  tout;  il  vou- 
lait apprendre  à  pratiquer,  afin  d'apprendre  à 
enseigner,  et  c'est  pour  cela  qu'il  demandait 
ardemment  —  selon  sa  propre  expression  —  «  une 
cellule  et  l'obéissance,  la  solitude  et  la  liberté.  « 

Il  les  trouva  dans  la  Congrégation  du  Très 
Saint  Rédempteur,  dont  la  règle,  si  bien  appro- 
priée aux  temps  actuels,  offrait  un  vaste  champ 
à  son  zèle  apostolique.  Admirons,  mes  Frères, 
cette  touchante  sollicitude  de  Dieu,  qui  suscite 
des  ordres  religieux  pour  répondre  aux  divers 
besoins  des  âmes  et  aux  diverses  situations  de 
l'Église  et  du  monde.  Leur  histoire  est  comme 
le  résumé  de  l'histoire  même  du  catholicisme. 

Simple  religieux,  professeur  de  théologie,  rec- 
teur, provincial,  on  vit  le  Père  Dechamps  pra- 
tiquer toujours  avec  la  plus  entière  humilité 
ce  qu'il  était  appelé  à  enseigner  à  tant  d'âmes 
dans  la  correspondance  privée,  dans  le  secret  du 
confessionnal,  dans  les  entretiens  particuliers 
avec  les  hommes  les  plus  marquants  du  siècle, 
comme  aussi,  du  haut  des  chaires  de  nos  grandes 
cités,  aux  multitudes  qui  se  sont  pressées  avides 
d'entendre  de  sa  bouche  la  parole  de  vie  et  de 
salut. 


(    377     ) 

Étrange  et  merveilleuse  disposition  de  Celui 
qui  -  arrange  tout  pour  ses  élus.  »  Ce  que  le 
Père  Deehamps  avait  :>urtout  en  vue,  lorsqu'il 
entra  au  couvent,  c'était,  nous  l'avons  dit,  de  fuir 
les  honneurs;  et  c'est  précisément  au  couvent 
que  les  honneurs  vinrent  le  trouver;  ou  plutôt, 
ce  fut  Jésus  Christ  lai-même  qui  vint  par  l'or- 
gane de  son  Vicaire. 

Une  première  fois,  à  la  mort  de  Mgr  van  Boni- 
mel,  l'illustre  évéque  de  Liège,  il  réussit  à  dé- 
cliner le  poids  glorieux  de  l'Épiscopat;  mais 
quand  le  siège  de  Namur  fut  devenu  vacant,  il  y 
eut  de  la  part  de  Pie  IX  un  ordre  formel. 

L'obéissant  religieux  s'inclina,  mais  grand  fut 
le  sacrifice,  quand  il  fallut  quitter  «  la  cellule  et 
l'obéissance,  la  solitude  et  la  liberté.  » 

Saint  prêtre,  saint  religieux,  le  P.  Deehamps, 
ai-je  besoin  de  le  dire  ?  l'ut  aussi  un  saint  évêque, 
rappelant  par  plus  d'un  trait  le  grand  évêque 
d'Agathe,  saint  Alphonse,  dont  il  était  et  dont  il 
resta  le  digne  fils.  Ses  lettres  intimes  conti- 
nuèrent à  porter  les  initiales  des  noms  de  Jésus, 
de  Marie,  de  Joseph  et  d'Alphonse;  il  observa 
au  palais  épiscopal ,  dans  la  mesure  de  ses 
forces,  les  pratiques  du  cloître;  pour  armoiries 
il  avait  choisi  la  Vierge  de  Gennazano,  spécia- 
lement honorée  par  saint  Alphonse,  et  pour 
légende  une  prière  de  l'Église  lui  rappelant  à 
quelle  Mère  il  était  redevable  de  sa  vocation  : 
«  Pervia  CoHi  porta  mânes,  ô  Marie,  vous  îvs- 


(     378    ) 

tez  à  jamais  la  porte  du  Ciel;  »  c'est  un  prêtre  de 
la  Congrégation  du  Très  Saint  Rédempteur  qui 
fut  jusqu'au  bout  le  confident  de  sa  conscience; 
son  testament  porte  ces  mots  :  «  Je  meurs  Ré- 
demptoriste;  »  et  enlin  sa  volonté  suprême  est 
de  reposer  à  Rumillies,  dans  le  caveau  des  Pères 
du  Très  Saint  Rédempteur,  en  attendant  la  ré- 
surrection. 

Nommé  évêque  de  Namur  en  1865,  Mgr  De- 
champs  fut  transféré,  deux  années  plus  tard,  au 
siège  métropolitain  de  Malines,  pour  y  succéder 
à  S.  E.  le  cardinal  Sterckx,  de  grande  et  bien- 
aimée  mémoire. 

A  Namur  et  à  Malines  il  exerça  un  gouverne- 
ment paternel  semblable  au  gouvernement  loué 
dans  nos  livres  saints,  de  Moïse  et  de  David. 

«  Pontife  pris  du  milieu  des  hommes  et  établi 
pour  eux  dans  les  choses  qui  regardent  Dieu,  » 
il  réunissait  en  sa  personne  toutes  les  vertus 
que,  dans  ses  Lettres  à  Timothée  et  à  Tito, 
l'apôtre  Paul  exigeait  d'un  évêque.  Il  est  néces- 
saire —  tel  est  le  texte  sacré  —  que  l'évêque  scit 
irréprochable,  grave,  hospitalier,  bienveillant, 
équitable  et  modéré,  capable  d'instruire,  forte- 
ment attaché  aux  vérités  de  la  foi,  afin  qu'il 
puisse  exhorter  selon  la  saine  doctrine  et  con- 
vaincre ceux  qui  s'y  opposent. 

Quel  éclat  Mgr  Dechamps  jetait  sur  l'Église 
de  Belgique!  Comme  eile  était  fière  de  se  voir 
représentée  avec  tant  d'autorité  à  Rome,  lors  du 


(    379    ) 

dix-huitième  centenaire  du  martyre  de  saint 
Pierre,  aux  fêtes  de  la  canonisation  des  martyrs 
de  Gorcum,  et  surtout—  faut-il  le  rapporter? 
tout  l'univers  le  sait  et  l'histoire  le  proclamera 
—  à  ces  solennelles  assises  du  Vatican,  où  il  fut 
le  champion  reconnu  ei  l'infatigable  vengeur  de 
1  infaillibilité  pontificale! 

Quel  autre  a  été  plus  puissant  par  la  parole  et 
par  les  œuvres,  Potens  verbo  et  opère?  Comme 
il  aimait  tout  ce  que  Jésus-Christ  a  aimé  :  l'Eglise, 
Pierre,  la  Patrie,  ceux  qui  sont  faibles  ou  ceux 
qui  souffrent,  les  pécheurs  et  les  petits  enfants! 
Oh!  oui,  les  petits  enfants,  combien  il  les  a 
aimés!  Pour  eux  il  a  sacrifié  ses  forces;  il  s'est 
constitué  leur  protecteur,  leur  père,  leur  Provi- 
iciice;  il  les  a  sauvés,  en  leur  ouvrant  partout, 
grâce  à  la  charité  et  à  l'esprit  de  foi  de  ses 
diocésains  et  au  zèle  de  ses  prêtres,  des  écoles 
franchement  chrétiennes,  espoir  et  gage  de  l'ave- 
nir. C'était  son  devoir  de  Pasteur,  c'était  son 
droit  de  citoyen,  droit  formellement  reconnu  par 
notre  Pacte  fondamental,  qui  a  garanti  la  liberté 
de  l'enseignement. 

Je  n'ajouterai  plus  qu'un  mot  de  l'Évêque. 
Clergé  du  diocèse  de  Namur,  et  vous  en  particu- 
lier, clergé  de  l'archidiocèse  de  Malines,  qu'il  a 
si  souvent  loué  comme  l'avait  fait  son  vénéré 
prédécesseur,  c'est  à  vous  que  je  m'adresse. 
N'est-il  pas  vrai  que  tous  ses  soins,  tous  ses 
soucis  étaient  pour  vous?  Vous  étiez  sa  princi- 


(    380    ) 

pale  préoccupation.  Sans  cesse  il  pensait  à  votre 
lourde  charge,  à  vos  travaux,  à  votre  avance- 
ment dans  la  vie  spirituelle.  Il  savait  que  plus 
les  temps  sont  durs,  plus  le  clergé  doit  être  le 
sel  de  la  terre,  la  lumière  du  monde,  la  cité  qui 
s'élève  sur  la  montagne.  Ses  mandements,  ses 
réunions  synodales  avaient  pour  but  constant 
de  vous  rendre  de  plus  en  plus  parfait,  à  l'imi- 
tation de  Jésus-Christ,  notre  maître  et  notre 
modèle. 

Mais  que  sont  les  efforts  de  l'homme  sans  la 
prière?  Et  les  prières  isolées  ne  suffisent  plus.  Il 
faut,  pour  fléchir  Dieu,  en  ces  jours  troublés, 
l'association  puissante  et  l'invincible  assaut  de 
la  prière  perpétuelle.  Le  pieux  Archevêque  n'a 
été  content  que  lorsqu'il  fut  parvenu  à  l'établir 
dans  son  vaste  diocèse  d'un  million  et  demi 
d'àmes,  et  parmi  les  personnes  du  monde  et  à 
l'ombre  du  cloître,  là  où  les  vierges,  objet  parti- 
culier de  ses  sollicitudes,  soupirent  vers  Dieu  et 
s'offrent  en  holocauste.  Cela  fait,  il  a  pu  s'écrier, 
confiant  dans  de  meilleurs  jours  à  venir:  «  Main- 
tenant, Seigneur,  laissez  partir  votre  serviteur... 
J'ai  terminé  ma  tâche  en  conservant  le  dépôt  de 
la  foi...  Il  me  tarde  d'être  délié  de  mes  chaînes 
et  d'habiter  avec  le  Christ.  » 

Après  vous  avoir  montré,  mes  Frères,  par  le 
spectacle  de  sa  vie  de  prêtre,  de  religieux-  et 
d'évêque,  comment  Mgr  Dechamps  a  pratiqué  la 
justice,  qu'il  me  soit  permis  de  développer  en 


(    381    ) 

peu  de  mots  comment  il  l'a  enseignée,  avec 
quelle  autorité  et  avec  quels  fruits! 

C'est  toujours  une  haute  mission  que  celle 
d'enseigner  les  hommes  Mais  combien  elle 
grandit  encore,  quand  il  faut  leur  enseigner 
Jésus-Christ  et  sa  doctrine,  et  cette  science  des 
Sciences  où  les  lumières  divines  s'allient  aux 
lumières  de  la  raison  :  science  difficile  entre 
toutes,  qui  requiert  de  longues  études,  de  vastes 
méditations,  un  esprit  éclairé  et  juste,  un  parfait 
équilibre  des  facultés  et  une  constante  modéra- 
tion de  pensées  et  de  jugement.  Pas  plus  que 
dans  la  conduite,  la  modération  n'est  ici  la  fai- 
blesse. Elle  est  la  pleine  possession  de  soi-même, 
sans  enthousiasme  irréfléchi,  sans  passion  qui 
porte  aux  excès  opposés,  gardant  toujours  ce 
sage  milieu  qui  est  la  mesure  du  vrai  comme 
elle  est  celle  du  juste.  Léon  XIII  a' écrit  à  ce 
sujet  dans  une  Lettre  mémorable  :  «  Benoît  XIV 
a  laissé  aux  hommes  d'étude  des  règles  pleines 
de  sagesse  et  d'autorité.  Il  leur  a  même  proposé, 
comme  un  modèle  à  imiter  en  cette  matière, 
saint  Thomas  d'Aquin,  dont  la  modération  de 
langage  et  la  maturité  de  style  se  maintiennent 
autant  dans  la  lutte  et  l'attaque  à  l'égard  des 
adversaires  que  dans  l'exposition  de  la  doc- 
trine et  des  preuves  destinées  à  la  défendre.  » 

Si  les  lèvres  du  prêtre  doivent  être  les  dépo- 
sitaires de  la  science  sacrée,  que  faut-il  juger  du 
devoir  des  évêques,  préposés  comme  gardiens, 
témoins  et  juges  de  la  doctrine! 


(    c82    ) 

Il  nous  suffira  de  rappeler  que  les  œuvres  de 
l'archevêque  de  Malines  ont  mérité  les  éloges 
publics  de  deux  grands  Papes,  de  Pie  IX  et  de 
Léon  XIII.  A  nous,  à  qui  cette  science  orthodoxe 
et  sûre  a  si  souvent  apporté  lumière  et  force, 
il  ne  nous  reste  qu'à  crier  avec  larmes  vers 
réminent  docteur  que  noas  avons  perdu,  comme 
criait  le  prophète  Elisée  lorsqu'il  vit  Elie  enlevé 
au  Ciel  :  «  Pater  mi,  Pater  mi,  currus  Israël  et 
auriga  ejus,  mon  Père,  mon  Père,  ô  char  et 
conducteur  d'Israël!  « 

Personne  de  nous  ne  l'ignore.  Notre  savant 
archevêque  avait  un  cœur  sensible  et  une  âme 
d  artiste,  et  l'on  peut  s'étonner  qu'un  tel  homme 
ait   toujours    eu  un  si  vif  penchant  pour  les 
abstractions    philosophiques    et   les   profondes 
investigations  de  la  théologie.  Mais  il  y  avait  été 
formé  très  jeune  par  la  lecture  de  Bossuet,  de 
Pascal  et  de  de  Maistre.   Seules,  les  sciences 
philosophiques  et  théologiques  allaient  complè 
lement  à  la  trempe  de  son  esprit,  il  s'y  mouvait 
à  l'aise,  le  plus  souvent  sans  le  secours  de  l'éru- 
dition :  car  il  aimait  à  penser  par  lui-même,  et 
ce  don  n'a  pas  peu  contribué  à  l'originalité  de 
ses  œuvres  d'apologétique,  de  polémique,  et  de 
ses  œuvres  oratoires 

C'est  l'apologiste  qui  domine  en  lui.  Ses  œuvres 
apologétiques  forment  une  étude  complète  de 
la  démonstration  de  la  foi.  L'apologiste  écarte 
d'abord  d'une  main  ferme  et  assurée  tous  les 


(    383    ) 

tèmes  philosophiques  incertains  ou  faux  sur 
lesquels  on  a  voulu,  dans  ces  derniers  temps, 
édifier  la  défense  de  l'Eglise.  Tout  en  approuvant 
l'ancienne   méthode    d'apologie   comme   vraie, 
rigoureusement  scientifique  et  nécessaire,  l'au- 
teur estime  qu'il  en  est  une  plus  facile  et  plus 
rapide,  à  savoir  l'observation  du  fait  même  de 
l'Eglise;  et  que  ce  fait  étudié  dans  tous  ses  ca- 
ractères   donne    d'un    coup    la    démonstration 
chrétienne  et  catholique.  L'Eglise,  dit  il,  se  tient 
debout  par  elle-même,  par  sa  masse,  mole  sua 
stat.  C'est  là,  pour  Mgr  Dechamps,  l'apologie 
populaire  de  notre  foi,  ce  qu'il  appelle  la  mé- 
thode de  la  Providence;  et  c'est,  en  effet,  par 
cette  route  que  le  plus  souvent  l'on  revient  à  la 
foi.  -  La  première  Constitution  doctrinale   du 
Concile  du  Vatican  a  fait  à  l'éminent  métropo- 
litain de  Malines  —  ce  sont  les  propres  paroles 
d'une  lumière  de  l'Eglise,  le  cardinal   Pie,  de 
Poitiers  —  l'honneur  très  mérité  de  reproduire 
le  fond  et  à  peu  près  la  forme  de  son  argument  -. 
Toutefois,  le  célèbre  apologiste  ne  se  contente 
pas  du  fait  de  l'Église.  A  la  suite  d'Augustin  et 
de  Bonaventure,  il  entre  dans  le  temple  et  mon- 
tre la  divine  harmonie  entre  la  foi  et  la  raison. 
Le  temple,  vu  de  l'extérieur,  a  sans  doute  d'ad- 
mirables lignes  qui  dénotent  un  architecte  divin, 
mais  il  faut  y  pénétrer  pour  en  saisir  les  magni- 
fiques proportions  et  les  éclatantes  splendeurs. 
Alors  l'enthousiasme  vous  saisit,  et  vous  vous 
écriez  :  Ecce  Deus,  voilà  Dieu  !  22 


(    384    ) 

Et  tout  cela  est  dit  par  Mgr  Dechamps  clans 
son  langage  à  lui,  sobre  et  clair,  visant  avant 
tout  à  instruire,  à  frapper  l'esprit,  mais  toujours 
embaumé  de  poésie  et  de  prière.  Vous  avez  lu, 
mes  Frères,  le  traité  de  l'amour  de  Dieu  par  saint 
François  de  Sales.  Je  ne  sais  si  je  me  trompe, 
mais  il  me  semble  que  le  souffle  harmonieux  du 
tendre  évoque  d'Annecy  a  plus  d'une  fois  passé 
sous  la  plume  de  notre  Archevêque.  Prenez,  par 
exemple,  dans  le  Christ  et  les  antechrists,  le 
dialogue  vivant  et  suave  entre  le  divin  Maître  et 
l'àme.  Celle-ci,  pleine  d'inquiétude,  a  révélé  ses 
troubles  aux  sages  qui  passent,  les  suppliant  de 
lui  donner  la  vérité.  Mais  toutes  les  réponses  de 
la  science  humaine  n'ont  pu  la  satisfaire  pleine- 
ment. Alors  elle  s'est  adressée  à  Jésus-Christ,  et 
Jésus-Christ  lui  a  fourni  la  simple  et  divine  so- 
lution à  tous  les  problêmes  qui  l'agitaient.  Cette 
complète  harmonie  entre  les  besoins  et  les  aspi- 
rations de  l'àme  d'une  part,  et  la  doctrine  de 
Jésus  Christ  de  l'autre,  prouve  à  l'évidence  que 
Jésus-Christ  est  le  vrai  lien  qui  unit  l'àme  à  Dieu, 
qu'il  est  l'Auteur  de  la  vraie  religion,  Dieu  lui- 
même.  L'àme  vaincue  se  jette  à  ses  pieds,  répé- 
tant avec  l'apôtre  Thomas  :  Dominus  meus  et 
Deus  meus,  ô  mon  Seigneur  et  mon  Dieu! 

J'ai  résumé  les  œuvres  apologétiques,  je  ne 
ferai  qu'effleurer  les  œuvres  de  polémique,  en 
me  bornant  aux  plus  récentes. 

Ce  n'est  ni  le  moment  ni  le  lieu  de  rappeler 


(    385    ) 

les  tristes  circonstances  qui  les  provoquèrent. 
Mgr  Dechamps,  qui  l'ignore  et  qui  pourrait  le 
lui  reprocher?  admettait  loyalement,  comme 
patriote  et  citoyen  fidèle,  les  institutions  établies 
île  son  pays.  Mais  chaque  fois  qu'il  a  été  néces- 
saire de  défendre  les  principes  du  droit  chrétien 
—  ce  serait  une  injustice  de  ne  pas  le  recon- 
naître —  il  s'est  trouvé  au  premier  rang,  sans 
peur  et  sans  reproche.  Les  injures  de  certaine 
presse  jetées  sur  une  tombe  encore  ouverte 
parlent  plus  haut  que  mes  discours.  Je  pourrais 
nj'arréter  la.  Mais  il  est  opportun  de  rappeler  le 
témoignage  d'un  homme  dont  nul  ne  récusera 
l'autorité  :  -  J'ai  lu,  dit-il,  à  propos  des  œuvres 
y>  que  j'analyse  sommairement,  j'ai  lu  tous  ces 
»  livres.  Bien  souvent,  en  lisant  ces  pages,  j'ai 
»  été  tenté  de  dire  :  C'est  cela!  Voilà  qui  est  bien 
»  frappé!  Il  n'est  pas  possible  de  mieux  réfuter 
»  la  grande  hérésie  de  notre  temps».  L'auteur 
de  ces  lignes,  c'est  un  évêque  mort  dans  l'exil, 
Mgr  Martin  de  Paderborn,  qui  a  soutenu,  lui 
aussi,  -  le  poids  du  jour  et  de  la  chaleur  ». 

Il  De  me  reste  plus,  mes  Frères,  qu'à  jeter  un 
rapi  le  regard  sur  les  œuvres  oratoires. 

Guizot  a  porté  sur  l'oraison  funèbre  de  notre 
bien  aimée  reine  Louise  Marie,  par  le  père  De 
champs,  ce  jugement  remarquable  :  -  C'est  une 
des  plus  belles  pages  de  littérature  religi 
écrite  depuis  vingt  ans  ».  Bien  d'autres  discours 
du  même  orateur  mériteraient  un    semblable 


(    386    ) 

éloge,  ceux-là  par  exemple  dans  lesquels  il  dé- 
fend l'indépendance  et  la  souveraineté  ponti- 
ficale. Le  Père  Dechamps  était,  on  peut  l'affirmer 
sans  exagération  et  aujourd'hui  sans  flatterie, 
un  prince  de  la  parole,  l'émule  de  Ravignan,  dont 
il  rappelait  la  simplicité,  l'onction,  la  gravité  et 
l'élévation  pieuse. 

Si  grande  était  la  célébrité  oratoire  du  Père 
Dechamps,  qu'il  fut  invité  à  prêcher  partout  à 
l'étranger,  à  Naples,  à  Frascati,  à  Rome  même. 
Il  nous  semble  l'entendre  et  le  voir  encore  avec 
sa  pose  majestueuse,  son  ample  geste,  sa  voix 
sympathique  et  sonore.  Chacune  de  ses  stations 
du  Carême  et  de  l'Avent  à  Sainte  Gudule,  à  Saint- 
Jacques  et  à  Saint- Joseph  à  Bruxelles,  ses  confé- 
rences à  Liège  lors  du  jubilé  de  la  Fête-Dieu 
en  1846,  sa  mission  aux  étudiants  de  Louvain  ont 
été  autant  de  triomphes.  C'est  par  là  que  le  car- 
dinal-archevêque ne  fera  jamais  oublier  le  Père 
Dechamps. 

Hélas!  C'est  consommé,  Consummatum  est! 
La  mort  nous  a  ravi  l'orateur,  le  prêtre,  le  reli- 
gieux, l'évêque.  Mais  elle  n'a  pu  nous  le  ravir 
entièrement.  Dieu  a  laissé  à  son  serviteur  le 
temps  de  nous  préparer  un  souvenir  durable 
dans  ses  Œuvres  complètes,  monument  de  sa 
science,  de  ses  labeurs,  de  son  long  apostolat. 

Œuvres  complètes  :  le  mot  nous  trempe,  la 
langue  humaine  est  toujours  défectueuse  par 
quelqu'endroit.  Dieu  seul  connait  les   oeuvres 


(    387    ) 

complètes  de  l'homme.  Dans  celles  de  Mgr  De 
champs,  que  nous  appelons  de  ce  nom,  ne  sont 
pas  inscrites  ses  prières,  ses  pratiques  de  tendre 
dévotion  envers  Marie,  ses  abondantes  aumônes, 
ses  souffrances  physiques  supportées  avec  une 
héroïque  résignation,  et,  les  peines  de  l'âme 
qu'il  versait  dans  le  cœur  de  Dieu.  Là  non  plus 
ne  sont  pas  inscrites  les  conversions  dont  il  fut 
l'instrument  providentiel,  et,  pour  n'en  citer 
qu'une,  la  conversion  du  Général  Lamoricière, 
le  héros  de  Constantine  et  le  glorieux  vaincu  de 
Castelfidardo  :  car  «  il  y  a,  dit  Bossuet,  des  dé- 
faites triomphantes  à  l'envi  des  victoires  -. 

Hatons-nous  de  le  proclamer  bien  haut  devant 
son  cercueil;  sous  quelque  côté  qu'on  l'envisage, 
celui  que  nous  pleurons  a  été  une  gloire  de  la 
Patrie  et  de  l'Église. 

S  M.  Léopold  II,  dont  le  P.  Dechamps  fut  le 
précepteur  d'enfance,  a  daigné  reconnaître  les 
mérites  signalés  du  citoyen  en  accordant  le 
grade  de  grand-officiir  de  l'ordre  de  Léopold  à 
celui  qui  a  été  honoré,  sous  deux  règnes,  de  la 
confiance  du  Roi  et  de  la  haute  estime  de  la 
Reine  et  de  la  Famille  royale. 

LHglise,  à  son  tour,  par  l'organe  du  Saint-Pon- 
tife Pie  IX,  a  glorifié  son  fils  chéri  en  le  créant 
prince,  par  son  élévation  à  la  dignité  suprême  de 
cardinal-prêtre,  du  titre  de  Saint-Bernard-anx- 
Thermes. 

Plus  grand  encore,  éminemment  plus  grand 

22. 


(    388    ) 

sera  Victor-Auguste-Isidore  Dechamps  dans  le 
Ciel  :  car  celui  qui  aura  pratiqué  et  enseigné, 
celui-là  on  L'appellera  grand  là-haut. 

Il  s'était,  dans  son  testament,  recommandé  à 
Saint-Michel  :  et  c'est  le  jour  même  de  la  fête  de 
l'Archange  qu'il  s'est  tranquillement  endormi. 
La  mort  ne  l'a  pas  surpris,  il  était  prêt.  Il  n'a 
pas  eu  d'agonie  ou  de  lutte,  il  avait  assez  com- 
battu, il  s'était  levé  assez  souvent  pour  s'écrier 
avec  saint  Michel  :  «  Qui  est  semblable  à  Dieu  »? 
Nous  n'avons  pas  eu  la  consolation  d'entourer, 
comme  les  enfants  de  Jacob,  le  lit  de  noire  Père 
mourant;  il  s'est  éteint  dans  sa  cellule  entre  les 
bras  d'un  de  ses  frères  en  religion. 

Et  voilà  qu'il  n'ira  pas  rejoindre  son  prédé- 
cesseur sous  les  dalles  de  sa  cathédrale!  Les 
pasteurs  ne  peuvent  plus  reposer  au  milieu  de 
leur  troupeau!  C'est  là-bas,  loin  de  Malines,  que 
nous  devrons  porter  sur  son  humble  tombe  nos 
couronnes,  nos  prières,  nos  pleurs. 

0  Pasteur,  ô  guide,  ô  Père,  permettez  moi  de 
vous  adresser  en  finissant  ces  paroles  de  saint 
Ephrem  : 

«  O  vous  qui  avez  toujours  été  pour  nous  le 
modèle  accompli  du  bon  Pasteur;  vous  aux 
prières  duquel  nous  devons  le  salut  de  nos  âmes  ; 
vous,  nouveau  Moïse,  qui  avez  gouverné  notre 
Eglise  avec  tant  de  modération  et  de  mansué- 
tude, d'une  main  à  la  fois  si  ferme  et  si  tranquille : 
Ah  !  nous  n'en  doutons  pas,  vous  partagez  au- 


(    389    ) 

jourd'hui  avec  le  chef  du  peuple  d'Israël  la  glo- 
rieuse récompense  décernée  par  Dieu  au  labeur 
Non  nous  ne  sommes  pas  dans  l'angoisse,  votre 
éternelle  félicité  est  assurée.  Mais  vous,  là  haut, 
pensez  à  nous,  vos  ouailles,  aidez-nous  de  vos 
supplications,  demandez  à  Dieu  la  conservation 
et  le  bonheur  de  votre  troupeau;  faites,  par 
votre  intercession,  que  nous  tous  qui  nous  près 
sons  ici  en  foule  pour  honorer  votre  grande  mé- 
moire, nous  partagions  un  jour  votre  félicité,  et 
que,  réunis  à  vous  dans  le  séjour  des  bienheu- 
reux, nous  béoissions  ensemble  Celui  qui  vous  a 
élevé  à  la  gloire  du  Ciel  »!  Ainsi  soit-il  ! 


Notice  sur  l'institut  Vésale 
par  M.  le  professeur  MASO  IN 
de  la  Faculté  de  médecine. 


Dans  les  premiers  mois  de  l'année  1877,  l'Uni- 
versité catholique  abandonnait  les  installations 
qui  avaient  été  fondées  par  Réga  pour  le  service 
des  sciences  anatomiques  un  siècle  et  demi 
auparavant,  et  que  l'on  désignait  dans  le  monde 
universitaire  sous  le  nom  à! Amphithéâtre. 
Malgré  tout  l'attachement  que  l'on  pouvait  avoir 
pour  ces  locaux  d'ailleurs  excellents  où  des 
maîtres  illustres  avaient  professé,  —  (MM.  Win- 
dischmann,  Schwann,  Van  Kempen,  Michaux, 
Lefebvre,  pour  ne  citer  que  des  professeurs  de 
la  nouvelle  Université  catholique)  —  où  de  nom- 
breux élèves  avaient  fait  leur  premier  appren- 
tissage, il  était  impossible  d'y  rester  plus  long- 
temps :  la  famille  universitaire  s'agrandissant 
chaque  année,  il  fallait  lui  fournir  des  locaux 
plus  vastes  ;  et  puis,  la  science  formulant  des 
exigences  croissantes,  on  voulait  créer  de  nou- 
veaux instituts  dont  l'utilité  avait  été  hautement 
signalée  par  la  Faculté  de  médecine;  —  redisons- 
le  encore  ici,  car  il  importe  de  le  faire  :  avant 
même  que  la  dernière  loi  sur  l'enseignement 


(    391    ) 

supérieur  (loi  du  20  mai  1876)  eut  rendu  obli- 
gatoires les  travaux  pratiques  d'histologie  nor- 
male et  d'anatomie  pathologique,  l'Université 
de  Louvain  avait  décidé  d'organiser  les  travaux 
de  cette  espèce  et  de  leur  affecter  des  labora- 
toires spéciaux. 

A  quelques  pas  de  l'ancien  Amphithéâtre,  dans 
un  quartier  tranquille  et  près  de  vastes  jardins 
offrant  une  communication  directe  avec  l'hôpital 
civil,  on  vit  bientôt  s'élever  des  bâtiments  nou- 
veaux, d'après  les  plans  de  M.  le  professeur 
Helleputte;  les  constructions  existantes  sur  le 
terrain  furent  aménagées  convenablement,  et 
enfin,  le  21  avril  1877,  les  portes  du  nouvel 
institut,  désigné  alors  sous  le  nom  ^Institut 
anatomique,  s'ouvrirent  au  large  :  les  autorités 
académiques,  des  membres  nombreux  du  corps 
professoral,  les  étudiants  en  foule  s'assemblèrent 
dans  la  grande  salle  octogone  aux  lignes  archi- 
tecturales si  belles,  qui  élève  sa  coupole  gothique 
au-dessus  de  tous  les  bâtiments  voisins;  pour 
une  fois,  peut-être  la  dernière,  la  Société  des 
fanfares  fit  entendre  ses  notes  éclatantes  et 
joyeuses  en  ces  lieux  de  recueillement  et  d'étude 
où  une  science  austère  entre  toutes  allait  cher- 
cher les  secrets  de  la  vie  dans  les  dépouilles  de 
la  mort;  Mgr  Namôche,  alors  recteur  de  l'Uni- 
versité, revêtu  de  ses  habits  sacerdotaux,  pro- 
céda à  la  bénédiction  des  locaux  et  prononça 


(    392    ) 

une  allocution  pleine  de  vues  élevées  ;  après  lui, 
M.  le  professeur  Ledresseur,  qui  avait  surveillé 
les  travaux  au  point  de  vue  de  la  destination 
spéciale,  s'étendit  avec  complaisance  sur  les 
conditions  matérielles  du  nouvel  Institut,  ce 
qui  nous  dispense  d'y  revenir  (1). 

Mais  ce  qu'il  faut  consigner  ici,  pour  l'histoire 
de  nos  institutions  universitaires,  ce  sont  les 
changements  survenus  dans  ces  locaux  et  la 
dénomination  récente  sous  laquelle  ils  vont  être 
dorénavant  connus. 

L'enseignement  de  l'anatomie  descriptive  et 
de  la  médecine  opératoire  y  conserve  naturelle- 
ment son  siège;  signalons  seulement  une  inno- 
vation toute  récente,  la  première  de  son  genre 
en  Europe,  à  notre  connaissance  du  moins;  nous 
voulons  dire  l'empioi  de  la  lumière  électrique 
pour  les  travaux  sur  le  cadavre;  grâce  à  la 
lumière  brillante  que  versent  des  lamp  s-soleil 
actionnées  par  un  moieur  à  gaz  remisé  au  collège 
des  P remontrés,  rue  de  Namur,  les  exercices 
d'anatomie  descriptive  et  de  médecine  opératoire 
peuvent  se  continuer  pendant  les  longue*  soirées 
d'hiver. 

Le  Musée  anatomique  reste  fixé  dans  l'ancien 
Làtiment;  de  nouvelles  salles  vont  lui  être  ad- 
jointes pour  l'organisation  d'une  espèce  d'expo- 


(1(  Voir  son  disi-our»  daus  Y  Annuaire  de  V  Université  catholique  de 
Louiain,  1878,  4-2e  aimée,  p.  447  et  suivantes. 


(    393    ) 

sition  permanent  où  les  étudiants  pourront 
vérifier  à  leur  aise  la  disposition  dos  organes; 
car.  on  le  sait  : 

«  Segnius  irritant  animos  demissa  per  aurem 
»  Quam  quai  sunt  oculis  subjecta  tidelibus. 

(Horace.) 

Par  certains  cours  l'Institut  agronomique  oc- 
cupe encore  le  rez-de-chaussée  du  même  bâti- 
ment, mais  d'une  manière  provisoire,  jusqu'à 
l'achèvement  prochain  de  l'installation  spéciale 
qu'il  réclame. 

Les  laboratoires  de  microscopie  pour  l'histo- 
logie normale  et  l'anatomie  pathologique  sont 
transférés  à  l'Institut  Réga;  la  physiologie  est 
venue  les  remplacer  :  la  grande  salle  gothique, 
qui  se  prête  si  bien  aux  démonstrations  pu- 
bliques, lui  sert  d'auditoire;  comme  laboratoire 
elle  possède  l'élégante  construction  qui  s'est 
élevée  pendant  l'été  dernier  le  long  de  la  rue, 
sur  le  flanc  même  de  la  grande  salle  octogone; 
l'espace  et  l'air,  la  lumière,  l'eau  et  le  gaz,  ces 
conditions  ou  matières  premières  de  toutes  les 
installations  de  l'espèce  ne  lui  font  plus  défaut 
aujourd'hui,  et  la  collection  va  s'enrichir  d'ap- 
pareils nouveaux,  mobilier  indispensable  pour 
diverses  recherches. 

Tout  cet  ensemble  est  placé  aujourd'hui , 
comme  Mgr  Pieraerts  l'a  dit  dans  son  discours 
de  rentrée,  sous  le  patronage  de  Vésale.  Ce  nom 


(     304     ) 

seul,  si  populaire,  si  cher  à  la  science,  à  la  Bel- 
gique, à  Louvain,  évoque  les  plus  glorieux  et  les 
plus  attendrissants  souvenirs;  est- il,  en  effet,  une 
carrière  plus  digne  d'intérêt  et  d'admiration  que 
celle  de  ce  médecin  brabançon  qui  par  son 
travail  et  son  génie  jeta  un  éclat  si  vif  sur  le 
nom  belge  et  tant  de  lumière  sur  la  science  de 
l'homme? 

Rejeton  d'une  famille  de  médecins  qui  avait 
iourni  à  l'Université  de  Louvain  un  recteur 
magnifique,  André  Vésale  nait  à  Bruxelles  vers 
1514;  successivement  élève  (au  collège  du  Châ- 
teau), puis  professeur  à  l'antique  Alma-Mater, 
il  s'adonne  aux  recherches  anatomiques  avec 
une  ardeur  que  rien  ne  déconcerte  ;  marchant  à 
la  suite  des  armées  d'un  autre  belge  illustre,  de 
Charles-Quint,  dont  il  était  le  premier  médecin, 
ou  entraîné  par  l'amour  de  la  science,  il  parcourt 
l'Allemagne,  la  Suisse,  la  France,  l'Italie,  l'Es- 
pagne, la  Hollande;  il  donne,  pour  ainsi  dire, 
d'une  main  ses  soins  aux  plus  grands  person- 
nages de  l'époque  ;  de  l'autre  main,  arrachant  les 
cadavres  aux  cimetières  et  au  gibet,  obéissant 
ainsi  aux  instincts  de  son  génie,  il  fouille  pen- 
dant des  nuits  entières  dans  les  profondeurs  de 
l'organisme  humain  et  s'apprête  à  renouveler  la 
face  de  l'anatomie.  A  vingt-quatre  ans  il  est  pro- 
fesseur à  l'université  de  Padoue;  bientôt  après 
Bologne  et  Pise  le  réclament,  et  les  villes  ita- 
liennes voient  avec  étonnement  ce  jeune  belge,  no- 


(    395    ) 

vateur  éloquent  et  hardi,  enchaîner  à  ses  leçons 
des  foules  d'auditeurs  émervei.lés.  Secouant  le 
joug  de  la  routine,  il  lutte,  pièces  en  mains,  contre 
l'autorité  de  Galien  devant  laquelle  on  s'inclinait 
aveuglément  en  immobilisant  la  science  anato- 
mique;  des  attaques  inouïes,  des  intrigues  de 
toutes  sortes  empoisonnent  sa  carrière  triom- 
phale; dans  des  conditions  mal  déterminées,  où 
la  légende  est  intervenue,  il  s'embarque  un  jour 
pour  la  Terre- Sainte,  et  au  retour  il  s'en  va 
mourir  tristement,  loin  de  son  pays  et  de  tous 
les  sien?,  sur  la  côte  d'une  petite  île  (Zante)  où  le 
naufrage  l'avait  jeté.  Vésale  n'était  alors  âgé 
que  d'environ  cinquante  ans;  mais  il  avait  assez 
fait  pour  que  sa  mémoire  fût  impérissable  et  que 
la  science  qu'il  avait  tant  cultivée  fût  lancée  dans 
une  voie  nouvelle.  La  postérité  a  conservé  et 
gardera  toujours  le  souvenir  de  son  génie  et  de 
ses  malheurs,  de  ses  travaux  immortels,  et  même 
de  sa  beauté  noble  et  virile  que  les  arts  ont 
popularisée. 

On  ne  pouvait  imposer  au  nouvel  institut 
d'anatomie  et  de  physiologie  un  nom  à  la  fois 
plus  illustre  et  plus  sympathique  :  ce  nom  est 
entouré  d'une  auréole  de  gloire  dont  la  patrie 
belge  et  l'Université] de  Louvain  peuvent  être 
justement  flères  ;  il  attire  la  pitié,  quand  on 
songe  aux  injustices  'dont  le  pauvre  Vésale  fut 
abreuvé  et  quand  on  le  suit  jusque  sur  la  plage 
lointaine  où   il  mourut  délaissé,  brisé  par  la 

23 


(    396    ) 

fatigue,  ie  froid  et  la  faim;  ce  nom  rappelle  enlin 
un  exemple  de  ce  que  peut  l'énergie  jointe  au 
talent;  que  tous  ceux  qui  entreront  et  travail- 
leront dans  l'Institut  s'inspirent  du  zèle  et  de  la 
vaillance  du  rénovateur  de  l'anatomie,  car  tel 
est  le  titre  que  l'histoire  décerna  à  notre  glo- 
rieux Vésale 


Notice  sur  l'Institut  Réga, 

?ar    M.    le    professeur   BRUYLANTS , 

de  la  Faculté  de  médecine. 

Le  couvent  des  Ursulines  à  Louvain  se  trou- 
vait dans  l'île  de  la  Dyle,  rue  des  Récollets, 
între  les  deux  ponts,  à  gauche  de  la  dite  voie, 
it  était  bâti  dans  le  style  qui  régnait  à  la  fin  du 
[vne  siècle.  Il  fut  reconstruit  en  partie  en  1753 
./église,  élevée  en  1671,  et  qui  était  placée  le 
ong  de  la  rue  des  Récollets,  était  très  petite. 
,e  couvent  fut  supprimé  le  1er  juin  1798,  et  immé- 
liatement  vendu.  L'église  avec  d'autres  con- 
itructions  fut  démolie  en  1799  (î). 

Sur  une  partie  de  l'emplacement  du  couvent 
ie  trouve  actuellement  le  collège  Juste-Lipse- 
-,'autre  partie  qui  était  devenue  une  habitation 
)articulière  occupée  par  divers  locataires  entre 
tutres  :  par  M.  le  professeur  Nève,  par  M.  le  pro- 
fesseur Arendt,  et  en  dernier  lieu  par  Mgr  Na 
nèche,  est  depuis  le  départ  de  celui-ci  convertie 
m  laboratoire  de  pharmacie  et  en  salle  de  cours 
ît  a  reçu  le  nom  d'Institut  Réga,  pour  rappeler 
'ancien  et  bel  amphithéâtre  de  dissection  con- 
itruit  par  Réga  dans  la  rue  des  Récollets  près 
lu  jardin  botanique  et  aujourd'hui  abandonné. 


(i     Vau  Kven,  Louvain  monumental. 


(    398    ) 

A  ce  propos  il  ne  sera  pas  sans  intérêt  de  rap- 
peler à  nos  lecteurs  les  quelques  lignes  que  l'on 
trouve  dans  la  Biographie  universelle  concer- 
nant ce  grand  homme. 

Rega, Henri-Joseph, docteur  en  médecine,naquit 
à  Louvain  le  26  avril  1600.  Ses  parents  le  firent 
élever  avec  beaucoup  de  soin  dans  les  collèges 
les  plus  célèbres  de  la  ville,  et  il  ne  manqua  pas 
d'y  obtenir  bientôt  les  premières  places.  Son  goût 
L'ayant  porté  vers  la  médecine,  il  fut  admis  dès 
1712,  au  rang  de  professeur.  Il  se  rendit  bientôt 
après  à  Paris  et  commença  à  y  travailler  à  son 
traité  De  sympathia,  ouvrage  qui  a  fondé  sa 
réputation.  Nous  ne  parlerons  pas  de  tous  les 
honneurs  académiques  qu'il  obtint  dans  sa 
ville  natale,  mais  nous  dirons  qu'il  était  d'un 
désintéressement,  d'une  générosité  extraordi- 
naire, et  qu'il  refusa  les  offres  des  grands  afin 
de  pouvoir  mieux  donner  tous  ses  soins  aux 
malheureux  et  profiter  des  moments  de  loisir 
qui  lui  restaient  pour  se  livrer  à  l'étude  dans  sa 
grande  bibliothèque.  Il  mourut  célibataire  le 
22  juillet  1754,  léguant  une  partie  de  sa  fortune 
pour  la  fondation  de  deux  bourses  destinées  aux 
étudiants  en  médecine  et  plusieurs  milliers  de 
florins  à  la  bibliothèque  de  l'Université  (i). 


(1)  Voir  la  notice  et  le  supplément  sur  la  vie  et  les  ouvrages  de 
Henri-Joseph  Iléga,  d'odeur  et  professeur  de  la  Faculté  de  médecine 
rtc   ITu'versité  de  Lonvnin.   par  M.  le  prof.>-^eiM    Hartens,  publiés 

-■  >..,.'        le  isi.j  ,--t  w;. 


(    399    ) 

Décrivons  maintenant  l'Institut  Réga  : 

Au  rez-de-chaussée  se  trouvent  les  installations 
suivantes  pour  l'enseignement  de  la  chimie  phy- 
siologique et  des  diverses  branches  de  la  phar- 
macie : 

Un  laboratoire  de  chimie  d'une  superficie  de 
deux  cents  mètres  carrés  et  d'une  élévation  de 
cinq  mètres,  largement  éclairé  sur  trois  faces  et 
abondamment  pourvu  de  moyens  d'aérage  et  de 
ventilation.  Chaque  table  de  travail  porte  une 
cage  de  dégagement  et  des  conduites  de  gaz  et 
d'eau  sous  pression.  Cinquante  étudiants  y 
peuvent  à  l'aise  se  livrer  aux  travaux  pratiques 

De  ce  laboratoire  on  se  rend  par  un  couloir 
vitré  à  une  salle  bien  orientée  et  bien  éclairée, 
destinée  aux  travaux  de  microscopie  appliquée 
à  la  pharmacie,  à  l'urologie  et  aux  recherches 
d'altérations  et  falsifications  des  denrées  alimen- 
taires; là  aussi  sont  conservées  les  collections 
de  pharmacologie. 

Puis  viennent  un  cabinet  ou  se  trouvent  les 
balances  de  précision;  un  second  cabinet  pou- 
vant être  transformé  en  chambre  obscure  pour 
les  exercices  d'optique  chimique;  un  laboratoire 
pour  le  professeur;  un  laboratoire  affecté  à  la 
préparation  et  au  maniement  des  substances 
dangereuses;  de3  magasins  et  des  caves  pour 
les  instruments  et  les  produits.  Enfin  pour  com- 
pléter cet  ensemble,  une  salle  de  cours  de  cent 
cinquante  places  disposée  pour  un  enseignement 

23. 


(     400    ) 

pratique,  et  un  jardin  botanique  où  sont  cul- 
tivées les  plantes  médicinales. 

Au  premier  étage  sont  installés  les  services 
de  Yhistologie  normale  et  de  Yanatornie  patho- 
logique; ils  comprennent  une  vaste  salle  qui 
correspond  au  laboratoire  du  rez  de-chaussée  et 
dans  laquelle  les  étudiants,  ayant  chacun  un  mi- 
croscope à  leur  disposition,  reçoivent  leur  en- 
seignement dont  ils  font  aussitôt  l'application: 
des  cabinets  de  travail  pour  les  professeurs  et 
leurs  assistants,  et  une  salle  de  collection 

Une  sage  économie  a  présidé  à  l'établissement 
purement  matériel  de  l'Institut  Réga;  on  en  a 
rigoureusement  banni  l'ornementation  architec- 
turale à  laquelle  on  sacrifie  trop  souvent  de  nos 
jours  les  besoins  mêmes  de  la  science.  Ici  point 
de  luxe  de  construction,  point  de  salle  des  pas 
perdus  aux  riches  colonnes,  point  de  corridors 
spacieux  au  bout  desquels  se  trouvent  parfois 
des  salles  étriquées  et  des  laboratoires  mal  amé- 
nagés. En  revanche  rien  n'a  été  épargné  pour 
acquérir  un  mobilier  instrumental  aussi  complet 
que  possible  et  pour  établir  tout  ce  qui  peut 
concourir  au  développement  scientifique. 


TABLE  DES  MATIÈRES 

PRÉLIMINAIRES. 

Correspondance  des  ères  anciennes,  etc.         v 

Calendrier xi 

Planètes  principales xxxvi 

PREMIÈRE   PARTIE. 

Prière  à  la  très  sainte  Mère  de  Dieu,  pa- 
tronne de  V  Université 3 

Corps  épiscopal  de  Belgique 5 

Personnel  de  V  Université 7 

Collèges  et  établissements  académiques  .        30 
Programme  des  cours  de  Vannée  acadé- 
mique 1883-1884 40 

Société  de  Saint-  Vincent  de  Paul   .    .     .        83 
Rapport  présenté,  au  nom  du  Conseil,  sur 
les  travaux  des  Conférences  pendant 
Vannée  académique  1882-1883  ....        91 
Le  cinquantenaire  de  la  société  de  Saint- 
Vincent  de  Paul  à  Louvain 108 

Societas  philologa  Lovaniensis   ....      124 
Rapport  sur  les  travaux  de  la  Societas 
philologa  de  V  Université  catholique , 
pendant  Vannée  académique  1882-1883, 
par  M.  P.  Doppler,  candidat  en  philo- 
sophie et  lettres,  ff.  de  secrétaire    .    .      128 
Société  littéraire  de  V  Université  catho- 
lique de  Louvain m 


(    402    ) 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société 
littéraire  de  V Université  catholique 
pendant  Vannée  académique  1882-1883, 
présenté,  au  nom  de  la  commission  di- 
rectrice, par  M.  Ch.  Nagels,  secrétaire.      142 

Société  juridique  de  V  Université  catho- 
lique de  Louvain 162 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société 

juridique  de  V Université  catholique  de 

Louvain,  pendant  l'année  académique 

1882-1883,  fait  au  nom  de  la  commission 

directrice,  par  M.  V.  Hanotieau,  secret.      164 

Société  médicale  de  V  Université  catho- 
lique ô.e  Louvain 194 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société 
médicale,  pendant  Vannée  1882-1883, 
fait  au  nom  de  la  commission  direc- 
trice, par  M.  Edm.  Baguet,  secrétaire 
sortant 19^) 

Cercle  industriel  des  Écoles  spéciales  de 
l'Université  catholique     ......      202 

Rapport  sur  les  travaux  du  Cercle  in- 
dustriel pendant  Vannée  académique 
1882-1883,  fait  au  nom  du  bureau  direc- 
teur, par  M.  H.  Nagant,  vice-président      20 J 

Société  de  littérature  flamande  (Taal- 
en  letterlievend  studentengenootschap 
der  hatholieke  Hoogeschool,  onder  ken- 
spreuk  :  Met  Tijd  en  Vlijt) 214 


(    403    ) 

Liste  des  étudiants  admis  aux  grades 
académiques  par  V  Université  pendant 
Tannée  1882-1883 217 

École  normale  pour  les  ecclésiastiques  qui 
se  préparent  à  V  enseigne  ment  moyen.      221 

Institut  agronomique 222 

Écoles  spéciales  des  arts  et  manufactu- 
res, du  génie  civil  et  des  mines    .    .     .      225 

Liste  des  étudiants  admis  aux  grades  aca- 
démiques par  les  commissions  dexa- 
men  de  V  Université  pendant  Vannée 
1882-1883 234 

Statistique  des  admissions  en  théologie 
et  en  droit  canon 278 

Statistique  des  admissions  par  les  jurys 
d'examen 280 

Statistique  des  grades  obtenus  devant  les 
jurys  d'examen 283 

Tableau  général  des  inscriptions  prises 
pendant  les  années  1834-1835  à  1882-1883      286 

Statistique  des  élèves  inscrits  pendant 
Vannée  académique  1882-1883  et  répar- 
tis d'après  leur  pays  d'origine ....      289 

Tableau  des  inscriptions  des  deux  pre- 
miers -mois  comparées  avec  le  total  de 
chaque  année  académique 291 

Inscriptions  par  Facultés, prises  pendu/it 
les  deux  premiers  mois  de  la  nouvelle 
année  académique  1883-1884     ....      294 

Nécrologe 295 


(     404     ) 
DEUXIÈME   PARTIE. 

Règlement  général  de  V  Université  .    .    .  301 

Règlement  pour  le  service  de  la  biblio- 
thèque.   319 

Liste  des  règlements  publiés  dans  les  An- 
nuaires      324 

Le  Séminaire  américain  de  Louvain  .    .  329 

APPENDICE. 

Publications 333 

Nominations  et  distinctions  scientifiques      352 
Discours  prononcé  à  la  salle  des  Promo- 
tions de  V  Université  catholique  de  Lou- 
vain, le  10  octobre  1883,  jour  de  V ouver- 
ture des  cours  académiques,  après  la 
messe  du  St  Esprit,  par  Mgr  Pieraerts, 
recteur  magnifique  de  V  Université .    .      353 
Oraison   funèbre   de  Son  Éminence   le 
Cardinal  Dechamps,  archevêque    de 
Malines,  prononcée  en  V église  métro- 
politaine de  St-Rombaut,  par  Mgr  Pie- 
raerts,  recteur  magnifique  de  V  Uni- 
versité catholique  de  Louvain ....      370 
Notice  sur  VInstitut    Vésale  par  M.  le 
professeur  Masoin,  de  la  Faculté  de 

médecine 390 

Notice  sur  VInstitut  Régapar  M.  le  pro- 
fesseur Bruylants,  de  la  Faculté  de 
médecine 397 


ANNUAIRE 


DE 


L'UNIVERSITÉ  CATHOLIQUE 


DE    LOUVAIN. 

1885. 


ANNUAIRE 


DE 


L'UNIVERSITÉ  CATHOLIQUE 


DE    LOUVAIN. 


\  885. 


QUARANTE  NEUVIEME   ANNÉE. 


LOUVAIN, 

TYP.  DE  VANLINTHOUT  FRÈRES. 

IXPKIMEl'IiS    DE    l'ONIVBRSITÉ. 


Correspondance 
des  ères  anciennes  avec  1ère  vulgaire. 

Année  de  l'ère  chrétienne 1885 

L'année  2661  des  Olympiades,  ou  la  Ie  année 
de  la  666e  Olympiade,  commence  en  juillet  1885. 
L'année  1302  des  Turcs  ou  de  l'Hégire  com- 
mence le  21  octobre  1884  ;  et  l'année  1303  com- 
mence le  10  octobre  1885,  selon  l'usage  de 
Constantinople,  d'après  Y  Art  de  vérifier  les 
dates. 

Éclipses  en  1885. 

Il  y  aura  dans  l'année  deux  éclipses  de  soleil 
et  deux  éclipses  de  lune. 

I.  Le  16  mars,  éclipse  annulaire  de  soleil,  in- 
visible à  Louvain. 

II.  Le  30  mars,  éclipse  partielle  de  lune,  en 
petite  partie  visible  à  Louvain. 

Entrée  de  la  lune  dans  la  pénombre  à  2  h.  8  m. 
du  soir. 

Entrée  de  la  lune  dans  l'ombre  à  3  h.  17  m. 

Milieu  de  l'éclipsé  à  4  h.  52  m. 

Sortie  de  l'ombre  à  6  h.  27  m. 

Sortie  de  la  pénombre  à  7  h.  36  m. 

Grandeur  de  l'éclipsé  =  0,880,  le  diamètre  de 
la  lune  étant  pris  pour  unité. 

III.  Le  8  septembre,  éclipse  totale  de  soleil, 
invisible  à  Louvain. 


(      VI     ) 

IV.  Le  24  septembre,  écli[  se  partielle  de  lune, 
à  peine  visible  à  Louvain. 

Entrée  de  la  lune  dans  la  pénombre  à  5  h.  21  m. 
du  matin. 

Entrée  dans  l'ombre  à  6  h.  33  m. 

Milieu  de  l'éclipsé  à  8  h.  7  m. 

Sortie  de  l'ombre  à  9  h.  41  m. 

Sortie  de  la  pénombre  à  10  h.  53  m. 

Grandeur  de  l'éclipsé  =  0,784,  le  diamètre  de 
la  lune  étant  pris  pour  unité. 

Comput  ecclésiastique. 

Nombre  d'or 5 

Epacte XIV 

Cycle  solaire 18 

Indiction  romaine 13 

Lettre  dominicale D 

Fêtes  mobiles. 

Septuagésime lr  février. 

Les  Cendres 18  février. 

Pâques 5  avril. 

Les  Rogations 11,12,  13  mai. 

L'Ascension 14  mai. 

La  Pentecôte 24  mai. 

La  Sainte-Trinité 31  mai. 

La  Fête-Dieu 4  juin. 

Le  premier  dimanche  de  l'A  vent.  29  novembre. 


(     VII     ) 

Fêtes  de  commandement. 

Le  premier  jour  de  Noël,  l'Ascension,  l'As- 
somption et  la  Toussaint. 

La  solennité  des  fêtes  de  l'Epiphanie,  du  Saint- 
Sacrement,  des  saints  Pierre  et  Paul  et  du  Patron 
de  chaque  paroisse  est  transférée  au  dimanche 
suivant. 

Les  fêtes  abolies  ou  transférées  par  concession 
de  Sa  Sainteté  Pie  VII  sont  marquées  dans  le 
calendrier  d'un  astérisque  (*),  pour  indiquer  qu'on 
célèbre  l'office  de  la  fête  dans  les  églises.  Sa 
Sainteté  exhorte  tous  les  fidèles  à  sanctifier  ces 
jours  autant  que  possible,  en  assistant  au  moins 
au  saint  Sacrifice  de  la  Messe. 

Jours  de  Jeûne  d'obligation. 

Les  quarante  jours  du  Carême,  les  Quatre- 
temps,  la  veille  de  la  Pentecôte,  de  la  solennité 
des  saints  Pierre  et  Paul,  de  l'Assomption,  de  la 
Toussaint  et  de  Noël. 

Quatre-Temps. 

Les  25,  27  et  28  février.  —  Les  27,  29  et  30  mai. 
—  Les  16,  18  et  19  sepiembre.  —  Les  16,  18  et 
19  décembre. 


(      VIII     ) 

Indulgences. 

Sa  Sainteté  Grégoire  XVI  a  accordé,  le  18  sep- 
tembre 1838,  à  l'Université  catholique  de  Louvain 
les  indulgences  plénières  qui  suivent  : 

1°  Le  4  novembre  et  le  2  février,  pour  les 
bienfaiteurs,  les  professeurs,  les  élèves  et  les 
fonctionnaires  de  l'Université  qui,  après  s'être 
confessés  et  après  avoir  communié,  visiteront 
leur  église  paroissiale  ou  une  des  chapelles  de 
l'Université  et  y  prieront  selon  l'intention  de  Sa 
Sainteté. 

2°  Les  jours  de  la  Toussaint,  de  la  Conception 
de  la  très  sainte  Vierge  et  de  la  Nativité  de  Notre 
Seigneur,  les  dimanches  de  Quinquagésime  et  de 
Pentecôte  et  le  dimanche  pendant  l'octave  des 
apôtres  saints  Pierre  et  Paul,  pour  les  profes- 
seurs et  les  élèves  qui,  après  s'être  confessés  et 
après  avoir  communié,  visiteront  une  des  cha- 
pelles de  l'Université  et  y  prieront  selon  l'inten- 
tion de  Sa  Sainteté. 

Sa  Sainteté  Pie  IX  a  accordé,  en  outre,  le 
23  décembre  1854,  les  faveurs  suivantes  : 

1°  Le  jour  de  la  promotion  au  grade  de  docteur 
en  théologie  ou  en  droit  canon,  une  indulgence 
plénière  peut  être  gagnée  par  le  jeune  docteur, 
le  recteur,  le  vice-recteur,  le  secrétaire  de  l'Uni- 
versité, les  professeurs  de  la  Faculté  de  théologie 
et  le  pléban  de  Saint  Pierre,  en  priant  devant 
l'image  de  la  sainte  Vierge  invoquée  à  l'église  de 
Saint-Pierre  sous  le  titre  de  Sedes  Sapientiœ. 


(     IX     ) 

2°  Une  indulgence  de  trois  cents  jours  est 
accordée  indistinctement  à  tous  les  professeurs 
et  étudiants  de  l'Université  chaque  fois  qu'ils 
réciteront  devant  cette  image  de  la  sainte  Vierge, 
à  l'église  de  Saint- Pierre,  la  prière  suivante  : 
Ave  Virgo  beatissima  sine  làbe  originali  con- 
cepta,  avec  l'oraison  dominicale  et  la  salutation 
angélique. 

3°  Une  indulgence  plénière  peut  être  gagnée  à 
la  chapelle  du  collège  du  Saint-Esprit  le  7  mars 
(tête  de  saint  Thomas  d'Aquin),  jour  auquel  il  y 
a  exposition  du  Saint- Sacrement  en  forme  de 
prières  de  quarante  heures. 


Faveur  accordée  par  le  Saint-Père  aux  élèves 
du  collège  du  Saint-Esprit. 


PIUS  PP.  IX. 
AD   PERPETUAM  REI  MEMORIAM. 

Supplicatum  nuper  Nobis  fuit  nomine  dilecti 
fllii  hodierni  Prœsidis  Collegii  S.  Spiritus  in 
Universitate  Studiorum  Lovaniensi  Mechlinien- 
sis  dioecesis  existentis,  ut  sibi,  professoribus  et 
alumnis  in  Collegio  commorantibus  facultatem 
concedere  dignaremurillas  indulgentias,  quibus 
acquirendis  Ecclesia  aliqua  vel  Oratorium  pu- 
blicum   visitandum   esset,  facta    ad    Sacellum 

a.. 


(    x    ) 

ejusdern  Collegii  visitatione  consequendi.  Nos 
autem  Fidelium  bono  et  commoditati,  quantum 
in  Domino  possumus,  consulere  volentes,  piis 
hujusmodi  precibus  annuendum  esse  censuimus. 
Quamobrem  omnibus  et  singulis  Christi  âdelibus 
in  prœfato  Collegio  Universitatis  studiorum 
Lovaniensis  nunc  et  pro  tempore  commoranti- 
bus,  ut  illas  Indulgentias,  quibus  acquirendis 
Ecclesise  alicujus  aut  Oratoiii  publici  Lovanien- 
sis visitatio  prœscripta  est,  proprium  ipsius 
Sacellum  visitando,  dummodo  cetera  quse  in- 
juncta  sunt  pietatis  opéra  rite  praestiterint, 
consequi  possint,  auctoritate  Apostolica  tenore 
prsesentium  concedimus  et  elargimur.  In  con- 
trarium  facientibus  non  obstantibus  quibus  - 
cumque.  Praeseniibus  perpetuis  futuris  tem- 
poribus  valituris.  Datum  Romse  apud  Sanctum 
Petrum  sub  annulo  Piscatoris  die  xxi  januarii 
mdccclxxvi,  Pontificatus  Ncstri  anno  trigesimo. 

F.  Card.  ASQUINIUS. 

Concordant  iam  cum  autographo  testo>\ 

A.  J.  NAMÈCHE, 
Rector  Universitatis. 


(     XI     ) 

Janvier. 

Le  soleil  entre  dans  le  Verseau  le  19. Pendant 
ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure  6  minutes 

C  D.  Q.  le  8,  à  3  h.  55  m.  du  matin. 
•  N.  L.  le  16,  à  8  h.  55  m.  du  matin. 
D  P.  Q.  le  24,  à  1  h-  45  m.  du  matin. 
©  P.  L.  le  30,  à  4  h.  37  m.  du  soir. 

1  Jeud.  Circoncision  de  Notre  Seigneur". 

2  Vend.  s.  Adélard,  abbé  deCorbie. 

3  Sam.  ste  Geneviève,  vierge. 

4  Dim.  s.  Tite,  évêque;  ste  Pharaïlde,  vierge. 

5  Lund.  s.  Télesphore,  pape.  —  Réunion  de  la 

Faculté  des  Sciences. 

6  Mard.  Epiphanie*. 

7  Merc  ste  Mélanie,  vierge.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Médecine. 
S  Jeud.  ste  Gudule,  vierge.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Droit. 
9  Vend.  s.  Marcellin,  évêque.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Théologie. 

10  Sam.   s.  Agathon,   pape.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Philosophie  et  Lettres. 

11  Dim.  Solennité  de  l'Epiphanie,  s.   Hygin, 

pape. 

12  Lund.   s.   Arcade,  martyr.   —   Réunion   du 

Conseil  rectoral. 

13  Mard.  ste  Véronique. 


(      XII      ) 

14  Merc.  s.  Hilaire,  évêque  de  Poitiers. 

15  Jeud.  s.  Paul,  ermite. 

16  Vend.  s.  Marcel,  pape. 

17  Sam.  s.  Antoine,  abbé. 

18  Dim.  Saint  Nom  de  Jésus.  Chaire  de  s.  Pierre 

à  Rome. 

19  Lund.  s.  Canut,  roi  de  Danemark. 

20  Mard.  ss.  Fabien  et  Sébastien,  martyrs. 

21  Merc.  ste  Agnès,  vierge  et  martyre. 

22  Jeud.  ss.  Vincent  et  Anastase,  martyrs. 

23  Vend.  Épousailles  de  la  irès  sainte  Vierge. 

s.  Raymond  de  Pennafort. 

24  Sam.  s  Timothée,  évoque  d'Éphèse. 

25  Dim.  Conversion  de  s.  Paul. 

26  Lund.  s.   Polycarpe,   évêque  et  martyr.  — 

A  7  i,2  heures,  à  la  chapelle  du  collège  du 
Saint-Esprit,  Messe  anniversaire  pour  le 
repos  de  Vâme  de  Mgr  La  foret,  deuxième 
Recteur  de  V  Université  catholique,  décédé 
le  26  janvier  1872. 

27  Mard.  s.  Jean  Chrysostôme.  évêque  et  docteur. 

28  Merc.  s.  Julien,  évêque  de  Cuença. 

29  Jeud.  s.  François  de  Sales,  évêque  de  Genève. 

30  Vend,  ste  Martine,  vierge  et  martyre. 

31  Sam.  s.  Pierre  Nolasque. 


(      XIII      ) 

Février. 

Le  soleil  entre  dans  les  Poissons  le  18.  Pendant 
ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure  33  minutes. 

C   D.  Q.  le   6,  à  10  h.  56  m.  du  soir. 
%  N.  L.  le  15,  à    2  h.  40  m.  du  matin. 
J>  P.  Q.  le  22,  à  10  h.  49  m.  du  matin. 

1  Dim.  Septuagésime.  s.   Ignace,    évêque    et 

martyr. 

2  Lund.    Purification    de    la    très    sainte 

Vierge*.  Fête  patronale  de  V  Université. 
Messe  solennelle  en  Véglise  primaire  de 
St-Pierre,  à  onze  heures.  —  Indulgence 
pléniêre. 

3  Mard.  s.  Biaise,  évêque  et  manyr.  —  Réunion 

de  la  Faculté  de  Philosophie  et  Lettres. 
—  Ouverture  de  la  première  session  ordi- 
naire des  Commissions  d'examens. 

4  Merc.  s.  André  Corsini,  évoque;  ste  Jeanne, 

reine.  —  Réunion  de  la  Fac  de  Médecine. 

5  Jeud.  ste  Agathe,  vierge  et  martyre.  —  Réu- 

nion de  la  Faculté  de  Droit. 

6  Vend,  ste  Dorothée,  vierge  et  mart.  s.  Amand, 

évoque.— Réunion  de  la  Fac  de  Théologie. 

7  Sam.  s.   Romuald,  abbé.  —  Réunion  de  la 

Faculté  des  Sciences. 

8  Dim.  Sexagésime.  s.  Jean  de  Matha. 

9  Lund.   s.  Cyrille  d'Alexandrie,   évêque;   ste 

Apolline,  vierge  et  martyre.  —  Réunion 
du  Conseil  rectoral.  —  Commencement  du 


(      XIV     ) 

second  semestre  de  l'année  académique 
1884-1885. 

10  mard.  ste  Scolastique,  vierge. 

11  Merc.  s.  Séverin,  abbé. 

12  Jeud.  ste  Eulalie,  vierge  et  martyre. 

13  Vend,  ste  Euphrosine,  vierge. 

14  Sam.  s.  Valentin,  prêtre  et  martyr. 

15  Dim.  Quinquagésime.  Indulgence  plénière. 

ss.  Faustia  et  Jovite,  martyrs. 

16  Lund.  ste  Julienne,  vierge. 

17  Mard.  ss.  Théodule  et  Julien,  martyrs. 

18  Merc.   Les   Cendres,  s.   Siméon,   évêque  et 

martyr. 

19  Jeud  s   Boniface  de  Lausanne. 

20  Vend.  s.  Eleuthère,  évêque  de  Tournai. 

21  Sam.  b.  Pépin  de  Landen. 

22  Dim.   Quadragésime     lr  dim.   du   Carême. 

Chaire  de  s.  Pierre  à  Antioche.  —  Confor- 
mément à  la  résolution  du  Corps  épisco- 
pal,  le  premier  et  le  deuxième  dimanche 
du  Carême  on  fait  dans  toutes  les  églises 
de  Belgique  une  collecte  pour  V  Université. 

23  Lund.  s.  Pierre  Damien,  évêque  et  docteur. 

24  Mard.  s.  Mathias,  apôtre. 

25  Merc.  Quatre-temps.  ste  Walburge,  vierge. 

26  Jeud.  ste  Adeltrude,  abbesse  de  Maubeuge. 

27  Vend.   Quatre-temps.   s.  Alexandre,  évêque 

d'Alexandrie. 

28  Sam.  Quatre-temps.  ss.  Julien,  Chronion  et 

Bésas,  martyrs. 


(    xv    ) 

Mars. 

Le  soleil  entre  dans  le  Bélier  (commencement 
du  Printemps)  le  20,  à  10  heures  48  minutes 
du  matin.  Pendant  ce  mois  les  jours  croissent 
de  I  heure  52  minutes. 

©  P.  L.  le    1,  à  4  h.  19  m  du  matin. 
C   D.  Q.  le   8,  à  7  h.  12  m.  du  soir. 
#  N.  L.  le  16,  à  5  h.  55  m.  du  soir. 
J)  P.  Q.  le  23,  à  5  h.  41  m.  du  soir. 
©  P.  L.  le  30,  à  4  h.  58  m.  du  soir. 

1  Dim.  Reminiscere.  s.  Aubin,  évêque  d'Angers. 

2  Lund.   s.   Simplice,   pape.  —  Réunion  de  la 

Faculté  des  Sciences. 

3  Mard.  ste  Cunégonde,  impératrice.  —  Réu- 

nion de  la  Fac.  de  Philosophie  et  Lettres. 

4  Merc.  s.  Casimir,  roi.  —  Réunion  de  la  Fac. 

de  Médecine. 

5  Jeud.  s.  Théophile.  —  Réunion  de  la  Faculté 

de  Droit. 

6  Vend,  ste  Colette,  viei  ge.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Théologie. 

7  Sam.    s.    Thomas    d'Âqain.   —    Indulgence 

pléniére  et  exposition  du  Saint-Sacre- 
ment à  la  chapelle  du  collège  du  Saint  - 
Esprit. 

8  Dim.  Oculi.  s.  Jtan  de  Dieu. 

9  Lund.  ste  Françoise,  veuve.  —  Réunion  du 

Conseil  rectoral. 


(      XVI      ) 

10  Mard.  Les  40  ss.  Martyrs  de  Sébaste. 

11  Merc.  s.  Vindicien,  évêque. 

12  Jeud.  s.  Grégoire  le  Grand,  pape. 

13  Vend,  ste  Euphrasie,  vierge. 

14  Sam.  ste  Mathilde,  reine. 

15  Dim.  Lœtare.  s  Longin,  soldat. 

16  Lund.  sle  Eusébie,  vierge. 

17  Mard.  ste  Gertrude,  abbesse  de  Nivelles. 

18  Merc.   s.   Gabriel,  archange;   s.   Cyrille    de 

Jérusalem,  évêque. 

19  Jeud.  s.  Joseph,  patron  de  la  Belgique. 

20  Vend   s   Wulfran,  évêque  de  Sens. 

21  Sam.  s.  Benoît,  abbé 

22  Dim.  Judica.  La  Passion,  s.  Basile,  martyr. 

23  Lund.  s.  Victorien,  martyr. 

24  Mard.  s.  Agapet,  évêque  de  Synnade. 

25  Merc.    Annonciation   de   la   très    sainte 

Vierge*,  s  Humbert,  évêque. 

26  Jeud.  s.  Ludger,  évêque  de  Munster. 

27  Vend.  Notre  Dame  des  Sept -Douleurs,  s.  Ru- 

pert,  évêque  de  Worms. 

28  Sam.  s.  Sixte  III,  pape. 

29  Dim.  Les  Rameaux,  s.  Eustase,  abbé. 

30  Lund.  s.  Véron,  abbé. 

31  Mard.  s.  Benjamin,  martyr.  —  Commence- 

cément  des  vacances  académiques. 


(      XVII      ) 

Avril. 

Le  soleil  entre  dans  le  Taureau  le  19. Pendant 
ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure  ^minutes. 

£   D.  Q.  ie   7,  à   3  h.    1  m.  du  soir. 
•  N.  L.  le  15,  à   6  h.  10  m  du  matin. 
D  P.  Q.  le  21,  à  1 1  h.  39  m.  du  soir. 
©  P-  L.  le  29,  à   6  h.  33  m.  du  matin. 


1  Merc.  s.  Hugues,  abbé. 

2  Jeud.  Jeudi  saint,  s.  François  de  Paule. 

3  Vend.  Vendredi  saint,  s.  Richard,  évêque  de 

Chicester. 

4  Sam.  Samedi  saint,  s.  Isidore  de  Séville. 

5  Dim.  PAQUES,   ste  Julienne  de  Cornillon  ; 

s.  Vincent  Ferrier. 

6  Lund.  Second  jour  de  Pâques*,  s.  Célestin, 

pape. 

7  Mard.  s.  Albert,  ermite. 

8  Merc.  s.  Perpétue,  évêque  de  Tours. 

9  Jeud.  ste  Waudru,  abbesse.  —  Anniversaire 

de  la  naissance  de  S.  M.  Léopold  II,  Roi 
des  Belges,  né  à  Bruxelles  le  9  avril  1835. 

10  Vend.  s.  Macaire,  évêque. 

11  Sam.  s.  Léon  le  Grand,  pape. 

12  Dim  Quasimodo.  s.  Jules  I,  pape. 

13  Lund.  s.  Herménégilde,  martyr. 

14  Mard.  s.  Justin,  philosophe  et  martyr;  ss.  Ti- 

burce,  Valérien  et  Maximien,  martyrs. 


(     XVIII     ) 

15  Merc.  stes  Anastasie  et  Basilisse,  martyres. 

16  Jeud.    s.   Benoît-Joseph    Labre,   confesseur; 

s.  Drogon,  ermite. 

17  Vend.  s.  Anicet,  pape  et  martyr. 

18  Sam.  s.  Ursmer,  évêque,  abbé  de  Lobbes. 

19  Dim.  Misericordia.  s.  Léon  IX,  pape. 

20  Lund.  ste  Agnès  de  Monte-Pulciano,  vierge. 

21  Mar.  s.  Anselme,  archevêque  de  Cantorbéry. 

—  Fin  des  vacances  académiques. 

22  Merc.  ss.  Soter  et  Cajus,  papes  et  martyrs. 

23  Jeud.  s.  Georges,  martyr. 

24  Vend  s.  Fidèle  de  Sigmaringen. 

25  Sam.  Rogations,  s.  Marc,  évangéliste. 

26  Dim.  Jubilate.  ss.  Clet  et  Marcellin,  papes  et 

martyrs. 

27  Lund.  s  Anthime,  évêque  et  martyr. 

28  Mard.  s.  Paul-de-la  Croix;  s.  Vital,  martyr. 

29  Merc.  s.  Pierre  de  Milan,  martyr.  —  Messe 

anniversaire,  fondée  dans  la  chapelle  du 
collège  du  Saint-Esprit,  pour  le  repos  de 
Vâme  de  M.  F.-  T.  Becqué,  curé  de  Saint- 
Michel  à  Louvain,  décédé  le  29  avril  1835. 

30  Jeud.  ste  Catherine  de  Sienne,  vierge. 


(    xix    ) 

Mai. 

Le  soleil  entre  dans  les  Gémeaux  le  20.  Pen- 
dant ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure 
19  minutes. 

£   D.  Q.  le   7,  à  9  h.    1  m.  du  matin. 

•  N.  L.  le  14,  à  3  h.  36  m.  du  soir. 

J)  P.  Q.  le  21,  à  6  h.    3  m.  du  matin. 

©  P.  L.  le  28,  à  8  h.  49  m.  du  soir. 

1  Vend.  ss.  Philippe  et  Jacques,  apôtres 

2  Sam.  s.  Athanase,  évêque  et  docteur. 

3  Dim.    Cantate.    Patronage    de    s.    Joseph , 

s.  Alexandre    Invention  de  la  ste  Croix. 

4  Lund.  ste  Monique,  veuve.  —  Réunion  de  la 

Fac.  des  Sciences. 

5  Mard.  s.  Pie  V,  pape.  —  Réunion  de  la  Fac. 

de  Philosophie  et  Lettres. 

6  Merc.  s.  Jean  devant  la  Porte  Latine  —Réu- 

nion de  la  Faculté  de  Médecine. 

7  Jeud.  s.  Stanislas,  évêque  et  martyr.  —  Réu- 

nion de  la  Faculté  de  Droit. 

8  Vend    Apparition  de  s.  Michel.  —  Réunion 

de  la  Faculté  de  Théologie. 

9  Sam.  s.  Grégoire  de  Nazianze,  docteur. 

10  Dim.    Vocem.    s.    Antonin ,    archevêque    de 

Florence. 

11  Lund.  Rogations,  s.  François  de  Hiéronymo. 

—  Réunion  du  Conseil  rectoral. 

12  Mard.    Rogations,    ss.    Nérée    et    Achilléo, 

martyrs. 


(      XX      ) 

13  Merc.   Rogations,    s.    Servais,    évêque    de 

Tongres. 

14  Jeud.  ASCENSION,  s.  Pacôme,  abbé  de  Ta- 

bennes. 

15  Vend,  ste  Dimphne,  vierge  et  martyre.  —  A 

10  heures,  à  V église  de  Saint -Pierre,  Messe 
anniversaire  pour  le  repos  de  l'âme  de 
Mgr  de  Ram,  premier  Recteur  de  V  Uni- 
versité catholique,  décédé  le  14  mai  1865. 

16  Sam.  s.  Jean  Népomucène,  martyr. 

17  Dim.  Exaudi.  s.  Pascal  Baylon. 

18  Lund  s.  Venance,  martyr. 

19  Mard.  s.  Pierre  Célestin,  pape. 

20  Merc.  s.  Bernardin  de  Sienne. 

21  Jeud.  ste  Itisberge,  vierge. 

22  Vend,  ste  Julie,  vierge  et  martyre. 

23  Sa.m.Jeiine.  s.Guibert,fondateurdeGembloux. 

24  Dim.    PENTECOTE.    Indulgence   plénière. 

Notre-Dame  Secours  des  Chrétiens. 

25  Lund.  Second  jour  de  Pentecôte,  s.  Gré- 

goire VIT,  pape. 

26  Mard.  s.  Philippe  de  Néri. 

27  Merc.  Quatre-temps.  ste  Marie  Madeleine  de 

Pazzis;  s.  Jean  I,  pape. 

28  Jeud.   s.  Augustin,  apôtre  de  l'Angleterre; 

s.  Germain,  évêque  de  Paris. 

29  Vend.  Quatre-temps.  s.  Maximin,  évêque  de 

Trêves. 

30  Sam.  Quatre-temps.  s.  Ferdinand  III,  roi. 

31  Dim.  La  Sainte  Trinité,  ste  Angèle  de  Mé- 

rici;  ste  Pétroniile,  vierge. 


(     XXI     ) 

Juin. 

Le  soleil  entre  dans  VÉcrevisse  (commence- 
ment de  l'Été)  le  21,  à  7  heures  9  minutes  du 
matin.  Pendant  ce  mois  les  jours  croissent  de 
19  minutes  jusqu'au  21,  et  décroissent  ensuite 
de  4  minutes  jusqu'au  30. 

£  D.  Q.  le   6,  à   0  h.  23  m.  du  matin. 

§  N.  L.  le  12,  à  1 1  h     0  m.  du  soir. 

J>  P.  Q.  le  19,  à   2  h.    7  m.  du  soir. 

©  P.  L.  le  27,  à  11  h.  36  m.  du  matin. 

1  Lund.  s.  Justin;  s.  Pamphile,  martyr.  —  Réu- 

nion de  la  Faculté  des  Sciences. 

2  Mard.  ss.  Marcellin,  Pierre  et  Erasme,  mar- 

tyrs. —  Réunion  de  la,  Fac.  de  Philosophie 
et  Lettres. 

3  Merc.  ste  Clotilde,  reine.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Médecine. 

4  Jeud.   La  Fête-Dieu',   s.   Optât,  évèque  de 

Milève. 

5  Vend.  s.  Boniface,  apôtre  de  l'Allemagne.  — 

Réunion  de  la  Faculté  de  Théologie. 

6  Sam.  s.  Norbert,  évêque.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Droit. 

7  Dim.  Solennité  de  la  Fête-Dieu.  Procession 

générale,  s.  Robert,  évèque. 

8  Lund.  s.  Médard,  évêque  de  Noyon.  —  R 

nion  du  Conseil  rectoral. 


(      XXII      ) 

9  Mard.  ss.  Prime  et  Félicien,  martyrs. 

10  Merc.  ste  Marguerite,  reine. 

11  Jeud.   s.   Barnabe,    apôtre;    s.    Aleydis    de 

Schaerbeek. 

12  Vend.  s. Jean  de  Sahagun. 

13  Sam.  s.  Antoine  de  Padoue. 

14  Dim.  Fête  du  Sacré-Cœur  de  Jésus.  —  Fête 

du  Saint  Sacrement  de  Miracle  à  Louvain. 
s.  Basile  le  Grand,  archevêque  de  Césarée. 

15  Lund.  s.  Guy,  s.  Modeste  et  ste  Crescence, 

martyrs. 

16  Mard.  ste  Lutgarde,  vierge;  s.  Jean  François 

Régis. 

17  Merc.  ste  Alêne,  vierge  et  martyre. 

18  Jeud.  ss  Marc  et  Marcellin,  martyrs. 

19  Vend,  ste  Julienne  de  Falconiéri,  vierge. 

20  Sam.  s.  Sylvère,  pape  et  martyr. 

21  Dm.  s.  Louis  de  Gonzague. 

22  Lund.  s.  Paulin,  évêque  de  Noie. 

23  Mard.  ste  Marie  d'Oignies. 

24  Merc.  Nativité  de  s.  Jean  Baptiste. 

25  Jeud.  s.  Guillaume,  abbé. 

2ô  Vend.  ss.  Jean  et  Paul,  martyrs. 

27  Sam.  s.  Ladislas,  roi  de  Hongrie. 

28  Dim.  s.  Léon  II,  pape. 

29  Lund.  ss.  Pierre  it  Paul*,  apôtres.—  Indul- 

gence pléniére. 

30  Mard.  ste  Adile,  vierge. 


(      XXIII      ) 

Juillet. 

Le  soleil  entre  dans  le  Lion  le  22.  Pendant 
ce  mois  les  jours  décroissent  de  58  minutes. 

1  D.  Q.  le    5,  à  0  h.  44  m.  du  soir. 

•  N.  L.  le  12,  à  5  h.  34  m.  du  matin. 

3>  P.  Q.  le  19,  à  0  h.  38  m.  du  matin. 

©  P.  L.  le  27,  à  2  h.  41  m.  du  matin. 

1  Merc.  s  Rombaut,  ev  ,  patron  de  Malines. 

2  Jeud.  Visitation  de  la  Ste-Vierge. 

3  Vend.  s.  Euloge,  martyr. 

4  Sam.  Jeûne,  s.  Théodore,  évoque;  ste  Zoé, 

vierge  et  martyre. 

5  Dim.  Solennité  des  ss.  Pierre  et  Paul.  — 

Indulgence  plénière.  ss.  Cyrille  et  Métho- 
dius,  apôtres  des  Slaves. 

6  Lund.  ste  Godelive,  martyre.  —  Ouverture 

de  la  seconde  session  ordinaire  des  Com- 
missions d'examens. 

7  Mard.  s.  Willebaud,  évêque  d'Eichstadt. 

8  Merc.  ste  Elisabeth,  reine  de  Portugal. 

9  Jeud.  ss.  Martyrs  de  Gorcum. 

10  Vend,  les  sept  Frères  Martyrs. 

11  Sam.  s.  Pie  I,  pape. 

12  Dim.  s.  Jean  Gualbert,  abbé. 

13  Lund.  s.  Anaclet,  pape  et  martyr. 

14  Mard.  s.  Bonaventure,  évoque  et  docteur. 

15  Merc.  s.  Henri,  empereur  d'Allemagne. 


(     XXIV     ) 

16  Jeud.  Notre-Dame  du  Mont-Carmel;  ste  Re- 

nilde. 

17  Vend.  s.  Alexis,  confesseur. 

18  Sam.  s.  Camille  de  Lellis. 

19  Dim.  Fête  du  Saint -Sacrement  de  Miracle  à 

Bruxelles,  s-.  Vincent  de  Paul. 

20  Lund.  s.  Jérôme  Émilien. 

21  Mard.  ste  Praxède,  vierge. — Anniversaire  de 

V inauguration  de  S.  M.  Léopold  I,  Roi 
des  Belges. 

22  Merc.  ste  Marie-Madeleine. 

23  Jeud.  s.  Apollinaire,  évoque  de  Ravenne. 

24  Vend,  ste  Christine,  vierge  et  martyre. 

25  Sam.  s.  Jacques  le  Majeur,  apôtre. 

26  Dim.  ste  Anne,  mère  de  la  très  sainte  Vierge 

Marie. 

27  Lund.  s.  Pantaléon,  martyr. 

28  Mard.  ss.  Nazaire  et  Celse,  martyrs;  s. Victor, 

martyr. 

29  Merc.  ste  Marthe,  vierge. 

30  Jeud.  ss.  Abdon  et  Sennen,  martyrs. 

31  Vend.  s.  Ignace  de  Loyola. 


(      XXV      ) 

Août. 

Le  soleil  entre  dans  la  Vierge  le  23.  Pendant 
ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure  39  mi- 
nutes. 

1  D.  Q.  le    3,  à  10  h.  14  m.  du  soir. 

«  N.  L.  le  10,  à    0  h.  32  m.  du  soir. 

J)  P.  Q.  le  17,  à   2  h.    5  m.  du  soir. 

©  P.  L.  le  25,  à    5  h.  44  m.  du  soir. 


1  Sam.  s.  Pierre  es- Liens.  —  Commencement 

des  vacances  académiques. 

2  Dim.  Portioncule.  s.  Alphonse  de  Liguori; 

s.  Etienne,  pape. 

3  Lund.  Invention  du  corps  de  s.  Etienne. 

4  Mard.  s.  Dominique,  confesseur. 

5  Merc.  Notre-Dame-aux-Neiges. 

6  Jeud.    Transfiguration     de    Notre -Seigneur 

Jésus-Christ. 

7  Vend.  s.  Gaétan  de  Thiennes;  s.  Donat,  évêque 

et  martyr. 

8  Sam.  s.  Cyriaque,  martyr. 

9  Dim.  s.  Romain,  martyr. 

10  Lund.  s.  Laurent,  martyr. 

11  Mard.  s.  Géry,  évêque  de  Cambray. 

12  Merc.  ste  Claire,  vierge. 

13  Jeud.  s.  Hippolyte,  martyr;  b.  Jean  Bereh- 

mans,  de  Diest,  confesseur. 

14  Vend.  Jeûne,  s.  Èusèbe,  martyr. 

b 


(     XXVI      ) 

15  Sam.  ASSOMPTION  DE  LA  TRÈS  SAINTE 

VIERGE,  s.  ArnouM,  évêque  de  Soissons. 

16  Dim.    s.    Hyacinthe,    confesseur;   s.   Roch , 

confesseur. 

17  Lund.  s.  Joachim,  père  de  la  très  sainte  Vierge 

Marie;  s.  Libérât,  abbé. 

18  Mard.  ste  Hélène,  impératrice. 

19  Merc.  s.  Jules,  martyr;  b.  Urbain  II,  pape; 

b   Louis  Florès,  d'Anvers,  martyr. 

20  Jeud.  s.  Bernard,  abbé  de  Clairvaux,  docteur. 

21  Verni,  ste  Jeanne  Françoise  Frémiot  de  Chan- 

tai, veuve. 

22  Sam.  s.  Tirnethée.  martyr. 

23  Dim.  s.  Philippe  Béniti. 

24  Lund.  s.  Barthélemi,  apôtre. 

25  Mard.  s.  Louis,  roi  de  France. 

26  Mère.  s.  Zépbyrin,  pape  et  martyr. 

27  Jeud.  s.  Joseph  Calasance. 

28  Vend.  s.  Augustin,  évêque  et  docteur. 

29  Sam.  Décollation  de  s.  J^an  Baptiste. 

30  Dim.  ste  Rose  de  Lima,  vierge. 

31  Lund.  s.  Raymonj  Nonnat. 


(      XXVII      ) 

Septembre. 

Le  soleil  entre  dans  la  Balance  (commence- 
ment de  V Automne)  le  22,  à  9  heures  34  minutes 
du  soir.  Pendant  ce  mois  les  jours  décroissent 
de  [  heure  45  minutes. 

£  D.  Q.  le   2,  à  5  h.  33  m.  du  matin. 

•  N.  L.  le    8,  à  9  h.    2  m.  du  soir. 

J)  P.  Q.  le  16,  à  6  h.  33  m.  du  matin. 

©  P.  L.  le  24,  à  8  h.  13  m,  du  matin. 

1  Mard.  s.  Gilles,  abbé. 

2  Merc.  s.  Etienne,  roi  de  Hongrie. 

3  Jeud.  s.  Remacle,  évèque  de  Maestricht. 

4  Vend,  ste  Rosalie,  vierge. 

5  Sam.  s.   Laurent   Justinien,  patriarche   de 

Venise. 

6  Dim.  ss.  Anges-Gardiens,  s.  Donatien,  mart. 

7  Lund.  ste  Reine.  —  Installation  de  l'Uni- 

versité DE  LOUVAIN  (1426),  ÉRIGÉE   PAR  LE 

pape  Martin  V  (9  décembre  1425). 

8  Mard.  Nativité  de  la  très  sainte  Vierge'. 

s.  Adrien,  martyr. 

9  Merc.  s.  Gorgone,  martyr. 

10  Jeud.  s.  Nicolas  de  Tolentino. 

11  Vend.  ss.  Prote  et  Hyacinihe,  martyrs. 

12  Sam.  s.  Guy  d'Anderlecht. 

13  Dim.  Saint  Nom  de  Marie,  s.  Amé,  évêque 

de  Sion  en  Valais. 


(     XXVIII     ) 

14  Lund.  Exaltation  de  la  ste  Croix. 

15  Mard.  s.  Nicomède,  martyr. 

16  Merc.  Quatre  temps,  ss.  Corneille  et  Cyprien, 

martyrs. 

17  Jeud.  s.  Lambert,  évêque  de  Maestricht. 

18  Vend.  Quatre-temps.  s.  Joseph  de  Cupertino. 

19  Sam.  Quatre  temps,  s.  Janvier,  martyr. 

20  Dim.  Commémoration  des  Sept-Douleurs  de 

la  très  sainte  Vierge  Marie,  s.  Eustache, 
martyr. 

21  Lund.  s.  Mathieu,  apôtre. 

22  Mard.   s.  Thomas   de  Villeneuve,    évêque; 

ss.  Maurice  et  ses  compagnons,  martyrs. 

23  Merc.  ste  Thècle,  vierge  et  martyre. 

24  Jeud.  Notre-Dame  de  la  Merci. 

25  Vend.  s.  Firmin. 

26  Sam.  s.  Cyprien  et  ste  Justine,  martyrs. 

27  Dim.  ss.  Côme  et  Damien,  martyrs. 

28  Lund.  s.  Wenceslas,  duc  de  Bohême,  martyr. 

29  Mard.  s.  Michel,  archange. 

30  Merc.  s.  Jérôme,  docteur. 


(     XXIX     ) 

Octobre. 

Le  soleil  entre  dans  le  Scorpion  le  23.  Pen- 
dant ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure 
48  minutes. 

I   D.  Q.  le    1,  à  11  h.  47  m,  du  matin. 

@  N.  L.  le   8,  à   7  h.  50  m.  du  matin. 

3>   P.  Q.  le  16,  à    1  h.  39  m.  du  matin. 

©  P.  L.  le  23,  à   9  h.  41  m.  du  soir. 

£   D.  Q.  le  30,  à   6  h.  16  m.  du  soir. 

1  Jeud.  s.  Rémi;  s.  Bavon,  patron  de  Gand. 

2  Vend.  s.  Léodegaire,  évèque  d'Autun. 

3  Sam.  s.  Gérard,  abbé.. 

4  Dim.  Solennité  du  Saint-Rosaire,  s.  François 

d'Assise. 

5  Lund.  s.  Placide,  martyr.  —  Ouverture  de  la 

session  supplémentaire  des  Commissions 
d'examens. 

6  Mard.  s.  Brunon,  confesseur. 

7  Merc.  s.  Marc,  pape. 

8  Jeud.  ste  Brigitte,  veuve. 

9  Vend.  s.  Denis  et  ses  compagnons,  martyrs. 

10  Sam.  s.  François  de  Borgia. 

11  Dim.  s.  Gommaire,  patron  de  Lierre.  , 

12  Lund.    s.   Wiifrid,    évêque    d'York.   —  Les 

inscriptions  et  les  recensements  se  font  à 
partir  de  ce  jour  jusqu'au  samedi  24  oc- 
tobrey  à  la  salle  du  Sénat  académiqw,  de 
neuf  heures  à  midi,  et  de  trois  a  cinq 
heures.  b. 


(      XXX      ) 

13  Mard.  s.  Edouard,  roi  d'Angleterre.  —  Fin 

des  vacances  académiques. 

14  Merc.  s.  Calliste,  pape  et  martyr.  —  Messe 

solennelle  du  St-Esprit,  pour  Vouverture 
des  cours  académiques,  en  V église  pri- 
maire de  St-Pierre ,  à  onze  heures.  — 
Commencement  du  premier  semestre  de 
Vannée  académique  1885-1886. 

15  Jeud.  ste  Thérèse,  vierge. 

16  Vend.  s.  Mummolin,  évêque  de  Noyon  et  de 

Tournai. 

17  Sam.  ste  Hedwige,  veuve. 

18  Dim.  s.  Luc,  évangéliste.  —  Les  demandes 

qui  se  rapportent. aux  art.  41,  42  et  45,  du 
règlement  général  doivent  être  adressées 
aux  Facultés  avant  les  réunions  de  cette 
semaine. 

19  Lund.  s-  Pierre  d'Alcantara.  —  Réunion  de 

la  Faculté  des  Sciences. 

20  Mard.   s.  Jean   de  Kenti.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Philosophie  et  Lettres. 

21  Merc.  ste  Ursule  et  ses  compagnes,  martyres 

—  Réunion  de  la  Faculté  de  Médecine. 

22  Jeud.   s.   Mellon,  évêque.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Droit. 

23  Vend.  s.  Jean  de  Capistran.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Théologie. 

24  Sam.   s.   Raphaël,   archange.  —  Clôture  des 

inscriptions  et  des  recensements.  Après  ce 
jour  on  ne  peut  être  inscrit  ou  recensé  que 


(      XXXI      ) 

si  le  retard  de  V inscription  est  dû  à  des 
motifs  légitimes.  (Regl.  gén.  art.  6) 

25  Dim.  s.  Crépin.  s.  Crépinien.  s.  Chrysante  et 

ste  Darie,  martyrs. 

26  Lund.  s.  Évariste,  pape  et  martyr.— Réunion 

du  Conseil  rectorcd. 

27  Mard.  s.  Frumeiice,  apôire  de  l'Eihiopie 

28  Merc.  ss.  Simon  et  Jude,  apôtres. 

29  Jeud.  ste  Ermelinde,  vieige. 

30  Vend.  s.  Feuillen,  maityr. 

31  Sain.  Jeune,  s.  Quentin,  martyr. 


(      XXXII     ) 

Novembre. 

Le  soleil  entre  dans  le  Sagittaire  le  22.  Pen- 
dant ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure 
21  minutes. 

M  N.  L.  le  6,  à   9  h.  21  m.  du  soir. 
5)  P.  Q.  le  14,  à  10  h.  18  m.  du  soir. 
©  P.  L.  le  22,  à   9  h.  58  m.  du  matin. 
£   D.  Q.  le  29,  à   2  h.  15  m.  du  matin. 


1  Dim.  TOUSSAINT.  —  Indulgence pléniêre. 

2  Lund.  Les  Fidèles  Trépassés.  —  Réunion  de 

la  Faculté  des  Sciences. 

3  Mard.  s.  Hubert,  évêque  de  Liège.—  Réunion 

de  la  Faculté  de  Philosophie  et  Lettres. 

4  Merc.  s.  Charles  Borromée,  archevêque  de 

Milan.  —  Inauguration  de  l'Université 
Catholique  a  Malines  (1834),  érigée  par 
le  Corps  épiscopal  de  Belgique  avec 
l'assentiment  de  S.  S.  Grégoire  XVI.  — 
Indulgence  pléniêre.  —  Réunion  de  la 
Faculté  de  Médecine. 

5  Jeud.  ste  Odrade,    vierge;    s.    Zacharie   et 

ste  Elisabeth,  parents  de  s.  Jean  Baptiste. 
—  Réunion  de  la  Faculté  de  Droit. 

6  Vend.  s.  "Winoc,  abbé.  —  Réunion  de  la  Fac. 

de  Théologie. 

7  Sam.  s.  Willibrord,  évêque  d'Utrecht. 


(      XXXIII      ) 

8  Dim.  Patronage  de  la  sainte  Vierge,  s.  Gode- 

froid,  évêque  d'Amiens.  —  Messe  solennelle 
pour  les  bienfaiteurs  de  V Université,  en 
V église  primaire  de  St-Pierre,  à  onze 
heures. 

9  Lund.  Dédicace  de  l'église  du  Sauveur  à  Rome; 

s.  Théodore,  martyr.  —  Réunion  du  Con- 
seil rectoral. 

10  Mard.  s.  André  Avellin. 

il  Merc.  s.  Martin,  évêque  de  Tours. 

12  Jeud.  s.  Liévin,  évêque  et  martyr. 

13  Vend.  s.  Stanislas  Kostka. 

14  Sam.  s.  Josaphat,  évêque  et  martyr;  s.  Albé- 

ric,  évêque  d'Utrecht. 

15  Dim.   Dédicace    universelle    des    églises. 

ste  Gertrude,  vierge;  s.  Léopold,  con- 
fesseur. —  Fête  patronale  de  Sa  Majesté  le 
Roi  Léopold  II. 

16  Lund.  s.  Edmond,  archevêque  de  Cantorbéry. 

17  Mard.  s.  Grégoire  Thaumaturge. 

18  Merc.  Dédicace  des  basiliques  de  s.  Pierre  et 

de  s.  Paul  à  Rome. 

19  Jeud.  ste  Elisabeth,  duchesse  de  Thuringe. 

20  Vend.  s.  Félix  de  Valois. 

21  Sam.  Présentation  de  la  très  sainte  Vierge. 

22  Dim.  ste  Cécile,  vierge  et  martyre. 

23  Lund.  s.  Clément  I,  pape  et  martyr. 

24  Mard.  s.  Jean  de  la  Croix. 

25  Merc.  ste  Catherine,  vierge  et  martyre. 


(      XXXIV      ) 

26  Jeud.  s.  Albert  de  Louvain,  évèque  de  Liège 

et  martyr. 

27  Vend.  s.  Acaire,  évoque  de  Noyon. 
^8  Sam.  s.  Rufe,  martyr. 

29  Dim.  Avent.  s.  Saturnin,  martyr. 

30  Lund.  s.  André,  apôtre. 


(      XXXV      ) 

Décembre. 

Le  soleil  entre  dans  le  Capricorne  (commen- 
cement de  l'Hiver)  le  21,  à  3  heures  46  minutes 
du  soir.  Pendant  ce  mois  les  jours  décroissent 
de  21  minutes  jusqu'au  21,  et  croissent  ensuite 
de  4  minutes  jusqu  à  la  fin  du  mois. 

%  N   L.  le    6,  à  1  h.  35  m.  du  soir. 

3)  P.  Q   le  14,  à  6  h.  40  m.  du  soir. 

x)  P.  L.  le  21,  à  9  h.  17  m.  du  soir 

C  D.  Q.  le  28,  à  0  h.  40  m.  du  soir. 

1  Mard.  s.  Éloi,  évêqne  de  Noyon.—  Installa- 

tion de  lTniversité  catholique  a  LOU- 
vain  (1835). 

2  Merc  ste  Bibienne,  vierge  et  martyre. 
:3  Jeud.  s.  Fr.tneois  Xavier. 

4  Vend,  ste  Barbe,  martyre;  s.  Pierre  Chryso- 

logue. 

5  Sam.  s.  Sabbas,  abbé. 

6  Dim.  s.  Nicolas,  évéque  de  Myre. 

7  Lund.  s.  Ambroise,  évéque  et  docteur. — Réu- 

nion de  la  Faculté  des  Sciences. 

8  Mard.  Immaculée  Conception  de  la  très 

sainte  Vierge*.  —  Indulgence  pléniêre. 

9  Merc.  ste  Léocadie,  vierge  et  martyre.  — 

Réunion  de  la  Faculté  de  Médecine. 
10  Jeud.  s.  Melchiade,  pape  et  martyr.  —  Réu- 
nion de  la  Faculté  de  Droit. 


(     XXXVI     ) 

11  Vend.  s.  Darnase,  pape.   —   Réunion  de  la 

Faculté  de  Théologie. 

12  Sam.  s  Valérie,  abbé  en  Picardie.— Réunion 

de  la  Faculté  de  Philosophie  et  Lettres. 

13  Dm.  ste  Lucie,  vierge  et  martyre. 

14  Lund.  s.   Nicai.se,  évêque.   —   Réunion   du 

Conseil  rectoral. 

15  Mard.  s.  Adon,  archevêque  de  Vienne. 

16  Merc.  Quatre  temps,  s.  Eusèbe,  évêque  de 

Verceil.  —  Messe  d'or. 

17  Jeud.  ste  Begge,  veuve;  ste  Wivine.  —  Anni- 

versaire de  Vinauguration  de  S.  M.  Léo- 
pold  II,  Roi  des  Belges. 

18  Vend.  Quatre- temps.  Expectation  de  la  très 

sainte  Vierge. 

19  Sam.  Quatre  temps,  s.  Némésion,  martyr. 

20  Dim.  s.  Philogone,  évêque. 

21  Lund.  s.  Thomas,  apôtre. 

22  Mard.  s.  Hungère,  évêque  d'Utrecht. 

23  Merc.  ste  Victoire,  vierge  et  martyre. 

24  Jeud.  Jeûne,  s.  Lucien. 

25  Vend.  NOËL.  — Indulgence plénière. 

26  Sam.  Second  jour  de  Noël*,  s.  Etienne,  pre- 

mier martyr. 

27  Dim.  s.  Jean,  apôtre  et  évangéliste. 

28  Lund.  ss.  Innocents. 

29  Mard.  s.  Thomas  de  Cantorbéry. 

30  Merc.  s.  Sabin,  évêque  et  martyr. 

31  Jeud.  s.  Silvestre,  pape. 


Planètes  principale». 

Moment  du  passage  au  méridien  à  Louvain, 
le  15  de  chaque  mois. 


VENUS 

Le  15  janvier  .    . 

.    .    à  10  h 

14  m 

.  du  matin 

— 

février    .    . 

.    .    à  10  h. 

57  m 

du  matin 

— 

mars  .    .    . 

.    à  II  h. 

23  m. 

du  matin 

— 

avril  .    .    , 

.    .    à  11  h 

43  m 

du  matin 

— 

mai    .    .    . 

.    .    à 

Oh. 

8  m. 

du  soir. 

— 

juin    .    .    . 

.    .    â 

Oh 

49  m 

du  soir. 

— 

juillet.    .    . 

.    .    à 

l  h 

28  m 

du  soir. 

— 

août    .    .    . 

.    .    à 

1  h 

50  m. 

du  soir. 

— 

septembre  . 

.    à 

2b. 

4  m. 

du  soir. 

— 

octobre  .    . 

.     .    à 

2  h 

27  m 

du  soir. 

— 

novembre   . 

.     .     A 

3  h. 

<rra 

du  soir. 

décembre    . 

.    .    à 

MARS. 

3  h. 

19  m. 

du  soir. 

Le  15  janvier  .    . 

.     a 

Oh. 

3ô  m. 

du  soir. 

— 

février    .    . 

.    à 

0  h. 

12  m. 

du  soir. 

— 

45  m. 

du  matin 

— 

avril  .     .    . 

.    .    à  11  li. 

Il  m. 

du  matin 

— 

mai    .    .    .    . 

.    à  10  h. 

38  m. 

du  matin 

— 

juin     .    .    . 

.     .     à  10  h. 

6  m. 

du  matin 

— 

.     à 

9  h. 

37  m. 

du  mati-; 

— 

août    .    .    . 

à 

g  h. 

5  m . 

du  matin 

— 

septembre  . 

.    à 

8  h. 

28  m. 

du  matin. 

— 

octobre  .    .    . 

.     à 

7  h. 

43  m. 

du  matin 

— 

novembre  . 

.    à 

6  h. 

46  m. 

du  matin. 

— 

décembre    . 

.     .    à 

5h. 

38  m. 

du  malin. 

1 

(     XXXVIII     ) 

JUPITER. 

Le  i5 janvier    . 

.    .    à    2  h. 

50  m. 

du  matin 

—    février    . 

.     .    à    Oh. 

35  m 

du  matin 

—    mars  .    . 

.    .    à  10  h. 

27  m. 

du  soir. 

—    avril  .    . 

.    .    à    8  h. 

18  m. 

du  soir. 

—    mai     .    . 

.    .    à    6  h. 

23  m. 

du  soir. 

—   juin     .    . 

.     .     à    4  h. 

34  m. 

du  soir. 

—    juillet.    . 

.     .    à    2  li 

54  m. 

du  soir. 

—    août    .     . 

.     .     à    1  h. 

16  m. 

du  soir 

—    septembre 

.    ..."   à  II  h 

33  m 

du  ma' in 

—    octobre   . 

.    .    .    à  10  h. 

4  m 

du  matin 

—    novembre 

.    .    à   8h 

23  m. 

du  malin 

— .  décembre 

.     .     à    6  h. 

SATURNE. 

40  m. 

du  matin 

Le  15 janvier   .    . 

.    .    à    9  h. 

27  m. 

du  soir. 

—    février    .    . 

.     .    à   7  h. 

22  m. 

du  soir. 

—    mars  .    .    . 

.    .    à    5  h. 

34  m. 

du  soir. 

—    avril  .    .    . 

.    .    à    3  h. 

42  m. 

du  soir. 

—    mai     .    . 

.     .    .    à    1  h. 

58  m. 

du  soir. 

-    juin    .    . 

.    .    à£0h. 

13  m. 

du  soir. 

—    juillet.    .    . 

.     .    à  10  h. 

31  m. 

du  malin 

—    août    .    . 

.    ...   à   81!. 

45  m. 

du  matin 

—    septembre  . 

.    .    à    6  h. 

54  m. 

du  matin 

—    octobre  . 

.    .    .    à   5  h. 

l  m. 

du  matin 

—    novembre 

.    .    à  2  h. 

56  m. 

du  malin 

—    décembre 

'.    .    à  "Oh. 

50  m. 

du  matin 

PREMIÈRE   PARTIE. 


Prière  à  la  très  sainte  Mère  de  Dieu, 
patronne  de  l'Université  (\). 


Souvenez  vous,  ô  bienheureuse  Vierge  Mario, 
qu'il  n'a  jamais  été  dit  que  quelqu'un  ait  eu  re- 
cours à  vous  sans  avoir  été  exaucé.  Plein  d'une 
confiance  sans  bornes  en  cette  toute  puissante 
protection,  je  viens,  ô  Marie,  avec  tous  les  fidèles 
de  Belgique  implorer  vos  bontés  sur  l'Université 
catholique,  établie  par  nos  premiers  pasteurs, 
d'un  commun  accord  avec  le  Chef  auguste  de 
l'Église.  Cette  œuvre,  ô  très  sainte  Vierge,  n'a 
d'autre  but  que  la  gloire  de  votre  Fils  chéri,  par 
la  conservation  du  précieux  don  de  la  foi,  des 
mœurs  et  de  la  vraie  science  parmi  notre  jeu- 
nesse catholique.  Bénissez  la  donc,  ô  Mère  de 
bonté,  afin  que  tous  ceux  qui  s'y  trouvent  réunis 
aient  un  cœur  pur,  une  intelligence  droite,  et 
qu'ils  soient  remplis  de  l'Esprit  Saint,  qui  est  le 
Dieu  des  sciences.  Obtenez -moi,  ô  Marie,  ainsi 
qu'à  tous  le  fidèles  catholiques  de  Belgique,  un 
zèle  constant  pour  seconder  cet  établissement, 
afin  que  nous  devenions  tous  participants  des 
fruits  qu'il  doit  produire.  Reine  du  ciel,  votre 

1)  Nosseigneurs  \c   Cardinal-Archevêque   et  les   Évéques         I 
gique  ont  accordé  40  jours  d'indulgence  à  tons  les  6déle«  chaque 
lois  'ju'il-  récitereat  dévotement  cette  prim 


(     4    ) 

propre  gloire  est  intéressée  au  succès  de  cette 
œuvre.  Si  elle  prospère,  plus  de  cœurs  s'uniront 
à  nous  pour  chanter  vos  louanges  et  dire  sans 
cesse  avec  amour  et  reconnaissance  :  0  très 
miséricordieuse,  ô  très  bonne  et  très  douce 
Vierge  Marie!  —  Ave,  Maria. 


Corps  épiscopal  de  Belgique 


Archevêque  de  Malines,  S.  G.  Mgr  Pierre- 
Lambert  Goossens,  né  à  Perek  le  18  juillet  1827, 
nommé  évêque  d'Abdère  et  coadjuteur  de  Mgr 
Gravez,  évêque  de  Namur,  avec  droit  de  succes- 
sion le  1er  juin  1883,  sacré  le  24  juin  1883,  entré 
en  possession  du  siège  de  Namur  le  16  juillet 
1883,  et  du  siège  archiépiscopal  de  Malines  le 
12  avril  1884. 

Évoque  de  Bruges,  S.  G.  Mgr  Jean-Joseph 
Faict,  né  à  Leffinghe  le  22  mai  1813,  docteur  en 
théologie  et  en  philosophie  et  lettres,  prélat 
domestique  et  évêque  assistant  au  trône  de  Sa 
Sainteté,  sacré  à  Bruges  le  18  octobre  1864,  ofti 
cier  de  l'ordre  de  Léopold. 

Évêque  de  Gand,  S.  G.  Mgr  Henri  François 
Bracq,  né  à  Gand  le  26  février  1804,  docteur  rn 
théologie,  sacré  à  Gand  le  1er  mai  186"),  officier 
de  l'ordre  de  Léopold. 

Évêque  de  Liège,  S.  G.  Mgr  Victor-Joseph 
Doutreloux,  né  à  Chênée  le  20  mai  1837,  nommé 
évêque  de  Gerrum  et  coadjuteur  de  Mgr  de  Mont  • 
pellier  avec  droit  de  succession  le  5 juillet  1875, 
sacré  à  Liège  le  1er  août  suivant,  entré  en  pos- 
session du  siège  épiscopal  de  Liège  le  24  août  1879. 


(    6    ) 

Évêque  de  Tournai,  S.  G.  Mgr  Isidore-Joseph 
Du  Rousseaux,  né  à  Hal  le  19  janvier  1826, 
nommé  le  Ier  décembre  1879  administrateur 
apostolique  du  diocèse  de  Tournai,  le  27  février 
1880  évêque  d'Euménie  et  sacré  à  Malines  le 
14  mars  suivant;  préconisé  évêque  de  Tournai 
le  14  novembre  1880. 

Évêque  de  Namur,  S.  G.  Mgr  Edouard-Joseph 
Beltn,  né  à  Obigies  en  1821,  sacré  à  Namur  le 
14  avril  1884. 

ÉVÊQUE   COADJUTEUR 

De  S.  G.  Mgr  V Évêque  de  Gand  : 

S.  G.  Mgr  Gustave-Léonard  de  Battice. 
évêque  de  Pella,  né  à  Gand  le  19  mai  1839,  sacré 
à  Gand  le  20  janvier  1878. 


Personnel  de  l'Université. 


RECTEUR  MAGNIFIQUE. 

C.  F.  J.  Pieraerts,  prélat  de  la  maison  de  Sa 
Sainteté,  docteur  en  théologie,  chanoine  hono- 
raire de  l'église  métropolitaine  de  Malines, 
membre  de  l'académie  de  la  religion  catholique 
de  Rome,  commandeur  de  l'ordre  de  François- 
Joseph  d'Autriche,  professeur  ordinaire  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres.  Montagne  du 
Collège,  2. 

RECTEUR  ÉMÉRITE. 

A.  /.  Namêche,  prélat  domestique  de  Sa  Sain- 
teté, docteur  en  théologie,  chanoine  honoraire 
de  l'église  métropolitaine  de  Malines,  officier 
de  l'ordre  de  Léopold,  etc.,  professeur  émérite 
a  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres.  Abbaye  de 
Parc. 

VICE-RECTEUR. 

C  P.  E  Cartuyvels,  prélat  domestique  de  Sa 
Sainteté,  docteur  en  théologie,  licencié  en  droit 
canon,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale  de 
Liège,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold.  profes- 
seur ordinaire  à  la  Faculté  de  philosophie  et 
lettres.  Rue  des  Récollets  (cour  St- François). 

1. 


SECRETAIRE. 

P.  G.  H.  Willems,  chevalier  de  l'ordre  de  Léo- 
pold,  docteur  en  philosophie  et  lettres,  membre 
de  l'académie  royale  des  sciences,  des  lettres 
et  des  beaux-arts  de  Belgique,  membre  étranger 
de  l'académie  royale  des  sciences  des  Pays-Bas 
à  Amsterdam,  correspondant  de  l'institut  royal 
Lombard  à  Milan,  de  l'académie  royale  d'histoire 
d'Espagne,  et  de  l'académie  royale  de  législation 
et  de  jurisprudence  de  Madrid,  président  de  la 
société  «  Zuid  Nederlandsche  rnaatschappij 
van  Taalhunde  »,  professeur  ordinaire  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres.  Rue  de  Bru- 
xelles, 192. 

CONSEIL   RECTORAL. 

C.  P.  E.  Cartuyvels,  vice- recteur. 

D.  Mercier,  doyen  de  la  Faculté  de  théologie. 
F.  de  Monge,  doyen  de  la  Faculté  de  droit. 

C.  Ledresseicr,  doyen  de  la  Faculté  de  médecine. 

F.  M.  E.  Lefebvre,  doyen  de  la  Faculté  de  phi- 
losophie et  lettres. 

P.  J.  Van  Beneden,  doven  de  la  Faculté  des 
sciences. 

P.  G.  H.  Willems,  secrétaire  de  l'Université. 

ASSESSEURS  DU  VICE-RECTEUR. 

/.  de  Groutars,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie  et  lettres,  chanoine  hono- 


(  y  ) 

raire  de  la  cathédrale  de  Liège,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold,  directeur  de  l'école  normale 
ecclésiastique  des  humanités. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  théologie,  docteur  en  théologie,  chanoine 
honoraire  de  l'église  métropolitaine  de  Mali  nés. 

FACULTÉ  DE  THÉOLOGIE. 

Doyen,  D.  Mercier. 
Secrétaire,  T.  J.  Lamy. 

H.  J.  Feye,  professeur  ordinaire,  prélat  do- 
mestique de  Sa  Sainteté,  docteur  en  théologie  et 
en  droit  canon,  consulteur  du  concile  du  Vatican 
et  secrétaire  de  la  députation  de  discipline  ecclé- 
siastique; les  institutions  canoniques  et  les  dé- 
crétâtes. Rue  Ste  Anne,  7. 

J.  B.  Lefebve,  professeur  émérite,  docteur  en 
théologie,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale 
de  Namur.  A  Sclayn  (Namur). 

F.  J.  Ledoux,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  théologie  et  en  philosophie,  chanoine  hono- 
raire de  la  cathédrale  de  Liège;  la  théologie 
dogmatique  générale.  Collège  du  St-Esprit. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire,  docteur  en 
théologie,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale 
de  Namur,  membre  de  l'académie  royale  des 
sciences,  des  lettres  et  des  beaux-ans  de  Bel- 
gique, chevalier  de  l'ordre  de  LéopoLl,  membre 
•de  la  société  d'archéologie  biblique  de  Londres, 


(     10    ) 

président  du  collège  Marie-Thérèse;  l'Écriture 
Sainte  et  les  langues  sémitiques. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  théologie,  chanoine  honoraire  de  l'église 
métropolitaine  de  Malines,  bibliothécaire  de 
l'Université,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold, 
membre  titulaire  de  l'académie  d'archéologie  de 
Belgique,  membre  de  la  commission  de  surveil- 
lance du  musée  royal  d'antiquités  et  d'armures, 
membre  effectif  de  la  commission  royale  des 
monuments  et  membre  correspondant  de  l'aca- 
démie pontificale  d'archéologie;  les  antiquités- 
chrétiennes  ,  l'archéologie  et  la  paléographie. 
Rue  Neuve,  22. 

F.  J.  Moulart,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  droit  canon,  chanoine  honoraire  de  la  cathé- 
drale de  Tournai;  le  droit  civil  ecclésiastique 
Rue  des  Bogards,  76. 

A.  J.  J.  F.  Haine,  professeur  ordinaire  hono- 
raire, docteur  en  théologie,  chanoine  honoraire 
de  l'église  métropolitaine  de  Malines.  Rue  de 
Namur,  108. 

B.  Jungmann.  professeur  ordinaire,  docteur 
en  théologie  et  en  philosophie,  chanoine  hono- 
raire de  la  cathédrale  de  Bruges,  l'histoire  ecclé- 
siastique et  la  patrologie.  Collège  Marie  Thérèse. 

A.  H.  H.  Dupont,  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  philosophie  et  en  théologie,  chanoine 
honoraire  de  la  cathédrale  de  Liège;  la  théologie 
dogmatique  spéciale  -  -  la  métaphysique  générale 


(  Il  ) 

et  spéciale  (cours  de  la  Faculté  de  philosophie). 
Collège  du  Pape. 

A.  B.  Van  der  Moeren,  professeur  ordinaire, 
docteur  en  théologie,  président  du  collège  du 
St  Esprit,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale 
de  Gand;  la  théologie  morale. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire,  assesseur 
du  vice-recteur;  le  cours  de  philosophie  supé- 
rieure selon  saint  Thomas  d'Aquin.  Collège  du 
St-Esprit. 

FACULTÉ   DE  DROIT. 

Doyen,  F.  de  Monge. 
Secrétaire,  A.  Nyssens. 

T.  J.  C.  Smolders,  professeur  émérite.  officier 
de  l'ordre  de   Léopold,   ancien  membre  de  la 
Chambre  des  représentants  et  du  conseil  pro- 
vincial du  Brabant,  ancien  bourgmestre  de  Lou 
vain.  Rue  de  Bériot,  22. 

J.  B.C.  G.  Delcour,  professeur  émérite,  com- 
mandeur de  l'ordre  de  Léopold,  grand  cor  Ion 
de  Tordre  du  Lion  et  du  Soleil  de  Perse,  grand- 
croix  de  l'ordre  du  Christ  de  Portugal,  chevalier 
de  l'ordre  des  SS.  Maurice  et  Lazare,  membre  do 
la  Chambre  des  représentants,  ancien  ministre 
de  l'intérieur.  Rue  Marie-Thérèse,  27 

J.  J.  Tiionissen,  professeur  émérite,  ministre 
de  l'intérieur  et  de  l'instruction  publique,  mi- 
nistre d'État,  grand  officier  de  l'ordre  de  Léopold .. 


(     12    ) 

chevalier  delà  Légion  dhonneur  et  de  Charles  III 
d'Espagne,  chevalier  de  lre  classe  de  la  Branche 
Erne&tine  de  Saxe,  commandeur  de  nombre  de 
Tordre  du  Christ,  commandeur  de  l'ordre  royal 
de  Notre  Dame  de  Villa- Viçosa,  grand  officier  de 
l'ordre  de  St-Slanislas  (Russie),  membre  de  la 
Chambre  des  représentants,  de  l'académie  royale 
des  sciences,  des  lettres  et  des  beaux  arts  de  Bel- 
gique, de  l'institut  de  France,  de  l'académie  des 
sciences  morales  et  politiques  de  Madrid,  de 
l'académie  de  législation  et  de  jurisprudence  de 
la  même  ville,  de  l'académie  de  législation  de 
Toulouse,  de  l'académie  d'archéologie  d'Anvers, 
de  la  société  générale  des  prisons  de  France,  de 
la  société  pour  l'amélioration  des  prisons  d'Es- 
pagne, de  la  soc'iété  de  statistique  de  Paris, 
officier  d'académie  de  l'université  de  France, 
membre  du  conseil  d'administration  de  la  biblio- 
thèque royale,  membre  de  la  commission  cen- 
trale de  statistique,  membre  de  la  commission, 
de  surveillance  du  pénitencier  central  de  Loti- 
vain.  Rue  de  la  Station,  88. 

E.  E.  A.  De  Jaer,  professeur  ordinaire,  che- 
valier de  l'ordre  de  Léopold;  le  droit  civil  ap- 
profondi. Rue  de  la  Station,  152 

C.  H.  X.  Périn,  professeur  émérite,  chevalier 
-de  l'ordre  de  LéopolJ,  commandeur  de  l'ordre 
de  Pie  IX,  membre  correspondant  de  L'institue 
de  France,  de  l'académie  de  législation  de  Tou- 
louse, officier   d'académie    de    l'université   de 


{     13    ) 

France,  membre  honoraire  de  l'académie  de 
législation  de  Madrid  et  de  la  compagnie  des 
avocats  de  St-Pierre  à  Rome.  A  Ghlin  iMonsr 

A.  Thimus,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold;  le  cours  spécial  de  droit 
civil.  Place  St-Jaeques,  8. 

J.  P.  A.  H.  Staedtler,  professeur  ordinaire-, 
l'histoire  et  les  institutes  du  droit  romain  Rue 
Léopold,  3. 

J.  Van  Biervliet,  professeur  ordinaire;  le 
droit  civil  approfondi,  l'organisation  et  les  attri- 
butions judiciaires,  et  la  procédure  civile.  Rue 
Saint  Hubert,  1. 

L.  Mabille,  professeur  ordinaire;  le  droit  civil 
approfondi.  Rue  de  Marengo,  24. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire; 
l'encyclopédie  du  droit,  l'introduction  historique 
a,u  cours  de  droit  civil,  le  droit  naturel,  le  droit 
administratif,  le  droit  international  et  la  légis- 
lation consulaire.  Rue  de  la  Station,  114. 

F.  de  Monge  vicomte  de  Franeau,  professeur 
ordinaire;  les  pandectes.  Rue  de  l'Abreuvoir,  lJ. 

A.  Nyssens,  professeur  extraordinaire,  che- 
valier  de  l'ordre  de  la  Couronne  de  chêne;  le 
droit  criminel  (droit  pénal),  le  droit  cunmier- 
cial,  le  droit  notarial  et  le  droit  fiscal.  Rue  des 
Joyeuses-Entrées,  20. 

J.  Van  den  Heuvel,  professeur  ordinaire;  le 
droit  public  et  le  droit  criminel  (procédure 
pénale).  Rue  des  Joyeuses-Entrées,  20. 


(     14    ) 

FACULTÉ  DE  MÉDECINE. 

Doyen,  C.  Ledresseur. 
Secrétaire,  G.  Verriest. 

P.  J.  E.  Craninx,  professeur  émérite,  comman- 
deur de  l'ordre  de  Si  Grégoire  le  Grand,  com- 
mandeur de  l'ordre  de  Léopold  et  chevalier  de 
la  Légion  d'honneur,  président  de  l'académie 
royale  de  médecine.  Rue  Léopold,  I. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire,  séna- 
teur, officier  de  l'ordre  de  Léopold,  chevalier 
de  3e  classe  (officier)  de  la  couronne  royale  de- 
Prusse,  membre  et  ancien  président  de  l'académie 
royale  de  médecine  de  Belgique,  membre  corres- 
pondant de  l'académie  nationalede  Paris,  membre 
associé  de  la  société  de  chirurgie  de  Paris,  etc.; 
la  clinique  externe.  Marché  aux  Grains,  16. 

F.  Hairion,  professeur  émérite,  officier  de 
l'ordre  de  Léopold,  ex-directeur  de  l'institut 
ophtalmique  de  l'armée,  membre  et  ancien  pré- 
sident de  l'académie  royale  de  médecine  de  Bel- 
gique, membre  correspondant  de  l'académie  im- 
périale de  Rio-Janeiro,  etc.  Boulevard  deTirle- 
mont,  9. 

P.  J.  Haan,  professeur  émérite,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold,  membre  de  la  société  des 
sciences  médicales  de  Lisbonne.  Rue  de  Tirle- 
mont,  127. 

E.  M.  Van  Kempen,  professeur  émérite,  offi- 


(     15    ) 

cier  de  l'ordre  de  Léopold,  membre  de  l'académie 
royale  de  médecine.  Rue  de  Bruxelles,  182. 

F.  J.  M.  Lefebvre.  professeur  ordinaire,  offi 
cier  de  l'ordre  de  Léopold,  chevalier  de  l'ordre 
de  François  Joseph  d'Autriche,  commandeur  de 
l'ordre  de  Pfe  IX,  membre  et  ancien  vice-prési- 
dent de  l'académie  royale  de  médecin,  membre 
de  la  société  de  statistique  de  Paris  ;  la  patholo- 
gie générale  et  la  thérapeutique  générale.  Rue 
de  Bériot,  36. 

E.  Hayoit,  professeur  ordinaire,  membre  de 
l'académie  royale  de  médecine;  la  pathologie  et 
lathérapeutique  des  maladies  internes  y  compris 
les  maladies  des  enfants,  et  la  médecine  légale. 
Rue  de  Namur.  66. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire,  membre  titu- 
laire de  l'académie  royale  de  médecine;  la  phy- 
siologie et  les  maladies  mentales.  Marché  Ste- 
Anne,  15. 

E.  Hubert,  professeur  ordinaire,  membre  cor- 
respondant de  l'académie  ro)Tale  de  médecine- 
de  Belgique  ;  le  cours  théorique  des  accouche- 
ments, la  clinique  obstétricale  et  la  gynécolo 
gie.  Rue  Léopold,  13. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire;  l'ana- 
tomie  descriptive,  l'anatomie  des  régions  et  la 
policlinique  obstétricale.  Voer  des  Capucins,  75 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale,  membre  correspondant 
de  l'académie  royale  de  médecine  de  Belgique; 


(     16    ) 

la  pathologie  chirurgicale  et  la  médecine  opéra- 
toire. Rue  Léopold,  9. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire,  membre 
correspondant  de  l'académie  royale  de  méde- 
cine de  Belgique;  la  clinique  interne,  l'hygiène. 
Rue  des  Écreniers,  25. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire,  pharma- 
cien, docteur  en  sciences  chimiques,  correspon- 
dant de  l'académie  royale  de  médecine  de  Bel- 
gique; la  chimie  physiologique  et  la  chimie 
médicale,  la  pharmacie  théorique  (partie  orga- 
nique^, la  pharmacie  pratique  et  l'urologie.  Rue 
des  Moutons,  34. 

E.  Vbnneman,  professeur  ordinaire;  la  théorie 
et  la  clinique  des  maladies  oculaires;  l'histologie 
et  les  exercices  d'anatomie  microscopique.  Rue 
du  Canal,  23. 

FACULTÉ  DE  PHILOSOPHIE  ET  LETTRES. 

Doyen,  F.  M.  E.  Lefebvre. 
Secrétaire,  A.  Tielemans. 

C.  F.  J.  Pieraerts,  recteur  de  l'Université, 
professeur  ordinaire. 

A.  J.  Namèche,  ancien  recteur  de  l'Université, 
professeur  émérite. 

C.  P.  E.  Cartuyvels,  vice-recteur,  professeur 
ordinaire;  l'explication  approfondie  des  vérités 
fondamentales  de  la  Religion. 


1     17     ) 

F.  J.  B.  J.  Nève,  professeur  émérite,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  philosophie 
et  lettres,  membre  de  l'académie  royale  des 
sciences,  des  lettres  et  des  beaux  arts  de  Bel- 
gique, correspondant  de  l'académie  impériale 
des  sciences  de  St-Pétersbourg,  membre  de 
l'académie  de  la  religion  catholique  de  Rome  et 
de  l'académie  arménienne  de  Saint  Lazare  a 
Venise,  etc.  Rue  des  Orphelins,  52. 

E.  Nève,  professeur  ordinaire  honoraire,  an- 
cien bibliothécaire  de  l'Université.  A  Hauthem- 
Saint-Gerlac,  près  Maestricht. 

C.  C.  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire, 
chevalier  de  l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  phi- 
losophie et  lettres;  l'histoire  générale,  les  an- 
tiquités grecques  et  l'histoire  politique  contem- 
poraine. Rue  des  Bogards,  19. 

L.  C.  de  Monge  vicomte  de  Franeau,  profes- 
seur  ordinaire;  l'histoire  de  la  littérature  fran- 
çaise et  l'histoire  comparée  des  littératures  eu- 
ropéennes modernes.  Rue  des  Joncs,  3. 

P.  G.  H.  Willems,  professeur  ordinaire,  secré- 
taire de  l'Université;  la  littérature  latine,  les 
antiquités  romaines,  la  grammaire  générale  et 
l'encyclopédie  de  la  philologie. 

L  Bossu,  professeur  ordinaire,  chanoine  ho- 
noraire de  la  cathédrale  de  Tournai,  docteur  en 
philosophie  et  lettres;  le  cours  de  religion,  l'his- 
toire de  la  philosophie  et  le  cours  de  philosophie 
générale.  Rue  de  Bériot,  38. 


(    18    ) 

C  de  Harlez,  professeur  ordinaire,  caroérier- 
de  Sa  Sainteté,  chanoine  honoraire  de  la  cathé- 
drale de  Liège,  membre  correspondant  de  l'aca- 
démie royale  des  sciences,  des  lettres  et.  des 
beaux-arts  de  Belgique,  membre  de  la  Royal 
asiatic  Society  de  Londres,  de  la  société  asia- 
tique et  de  la  société  linguistique  de  Paris,  de 
l'institut  ethnographique  de  France,  de  l'acadé- 
mie indo  chinoise,  de  la  société  des  textes  pâlisr 
de  la  société  américaine  de  France:  les  langues 
et  les  littératures  sanscrites  et  éraniennes,  chi- 
noise et  mandchoue.  Rue  au  Vent,  8. 

P.  P.  M  Alberdingk-Thijm,  professeur  ordi- 
naire, docteur  en  philosophie  et  lettres,  cheva- 
lier de  l'ordre  de  St  Grégoirele  Grand;  l'his- 
toire de  la  littérature  flamande.  Rue  des  Récol- 
lets, 5. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire,  président  du 
collège  du  Pape  Adrien  VI,  chanoine  honoraire- 
de  l'église  métropolitaine  de  Malines  ;  l'intro- 
duction à  la  philosophie,  la  logique,  la  psycho- 
logie et  la  philosophie  morale. 

F.  L  G.  Collard.  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  philosophie  et  lettres,  chevalier  de 
lre  classe  de  l'ordre  d'Albert  le  Valeureux  de- 
Saxe,  chevalier  de  3*  classe  de  l'ordre  de  la  Cou- 
ronne royale  de  Prusse;  les  exercices  pratiques 
sur  la  langue  latine  et  la  traduction  à  livre- 
ouvert;  l'histoire  de  la  littérature  grecque  et 
celle  de  la  littérature  latine  ;  les  exercices  philo- 


(     19    ) 

logiques  sur  la  langue  grecque  (cours  du  doc- 
torat); les  exercices  pratiques  et  didactiques  sur 
la  langue  grecque  (école  normale  des  humanités). 
Hue  Léopold,  24. 

J.  de  Groutars,  professeur  ordinaire,  asses- 
seur du  vice  recteur;  la  pédagogie  et  la  métho- 
dologie, la  philologie  romane,  la  grammaire 
■comparée  des  langues  grecque,  latine  et  fran- 
çaise, la  littérature  grecque  et  le  grec  moderne. 
Hue  des  Récollets,  55. 

F.  M.  E.  Lefebvre,  professeur  ordinaire,  cha- 
noine honoraire  de  l'église  métropolitaine  de 
Malines;  la  logique,  la  psychologie  et  la  philo- 
sophie morale,  pour  les  élèves  de  la  Faculté  des 
sciences.  Rue  de  Bériot,  34. 

Is.  Hemery*  k,  professeur  extraordinaire,  pré- 
sident du  collège  Juste  Lipse;  la  langue  et  la 
littérature  latine,  les  antiquités  romaines,  les 
langues  allemande  et  flamande  à  l'école  normale 
ecclésiastique  des  humanités. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire, 
docteur  en  philosophie  et  lettres  et  en  droit; 
l'économie  politique  et  la  statistique,  l'histoire 
de  Belgique,  l'histoire  politique  moderne  et  le 
droit  rural.  Place  du  Manège,  17. 

A.  Tielemans,  professeur  agrégé,  bibliothé- 
caire-adjoint. Rue  de  la  Station,  120. 


(    20    ) 

FACULTÉ  DES  SCIENCES,  ÉCOLES  SPÉCIALES  DES 
ARTS  ET  MANUFACTURES,  DU  GÉNIE  CIVIL  ET 
DES   MINES,   ET   INSTITUT   AGRONOMIQUE. 

Doyen,  P.  J.  Van  Beneden. 
Secrétaire,  J.  B.  Carnoy. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire,  com- 
mandeur de  l'ordre  do  Léopold,  commandeur  de 
l'ordre  de  N.-  D.  de  la  Conception  de  Villa-Viçosa, 
chevalier  de  l'ordre  de  i'Ètoile  polaire,  comman- 
deur de  l'ordre  de  la  Ro:«e  du  Brésil,  docteur  en 
médecine  et  en  sciences,  docteur  en  droit  de 
l'université  d'Edimbourg,  membre  de  l'académie 
royale  des  sciences,  des  lettres  et  des  beaux- arts 
de  Belgique,  membre  honoraire  de  l'académie 
royale  de  médecine  de  Belgique,  de  l'Institut  de 
France,  de  la  société  royale  de  Londres,  de  l'aca- 
démie royale  des  sciences  de  Stockholm  et 
d'Edimbourg,  de  l'académie  de  médecine  de 
Paris,  correspondant  de  l'académie  voldarnese 
del  Poggio,  membre  honoraire  de  l'Institut  de 
Bologne,  de  l'académie  impériale  des  sciences 
de  St-  Pétersbourg,  de  l'institut  royal  des  sciences, 
lettres  et  arts  de  Venise,  des  académies  royales 
de  Lisbonne,  de  Berlin  et  de  Munich,  de  l'aca- 
démie des  sciences  naturelles  de  Philadelphie  et 
de  Californie,  de  la  société  d'histoire  naturelle 
de  Boston,  de  l'Institut  des  Pays-Bas,  de  l'aca- 
démie des  sciences  de  Montpellier,  de  la  société 


(     2!     ) 

Linnéenne,  de  la  société  royale  de  microscopie 
et  de  la  société  géologique  de  Londres,  de  la 
société  des  sciences  des  Indes  néerlandaises  à 
Batavia,  de  la  société  philomatique  de  Paris,  de 
la  société  impériale  et  royale  des  médecins  à 
Vienne,  de  la  société  des  sciences  à  Haarlem, 
de  la  société  Linnéenne  de  Bordeaux,  président 
de  la  commission  académique  chargée  de  la  pu- 
blication de  la  Biographie  nationale,  membre 
du  conseil  d'administration  de  la  bibliothèque 
royale,  président  du  conseil  de  surveillance  du 
musée  royal  d'histoire  naturelle;  la  zoologie, 
l'anatomie  comparée  et  la  paléontologie  animale. 
Collège  du  Roi,  rue  de  Namur.  03. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  sciences,  an- 
cien associé  de  l'académie  royale  des  sciences, 
des  letires  et  des  beaux  arts  de  Belgique,  mem- 
bre correspondant  de  l'académie  pontificale  des 
Nuovi  Lincei  à  Rome,  de  la  société  philoma- 
thique  de  Paris;  le  calcul  différentiel  et  le  calcul 
intégral,  la  mécanique  analytique,  etc.  Rue 
Noire  Dame,  20. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  sciences,  corres- 
pondant de  l'académie  royale  des  sciences-,  des 
lettres  et  des  beaux- arts  de  Belgique,  eic  ;  la 
chimie  générale,  organique  et  inorganique  !;  .<■ 
du  Manège,  2. 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire,  docteur 


(    22    ) 

en  sciences  et  en  médecine,  etc.;  la  botanique 
générale  et  spéciale  (cours  de  .candidature)  et  la 
géographie  botanique.  Rue  Marie-Thérèse,  27. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire,  docteur  en  sciences;  la  minéralogie 
et  la  géologie.  Rue  de  Namur,  190. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  sciences;  la  physique  expérimentale* 
l'astronomie  physique,  la  physique  expérimen- 
tale approfondie.  Collège  des  Prémontrés,  rue  de 
Namur,  95. 

F.  De  Walque,  professeur  ordinaire,  ingé- 
nieur des  arts  et  manufactures  et  des  mines  ;  la 
chimie  industrielle,  les  manipulations  chimiques; 
l'administration  industrielle.  Rue  des  Joyeuses- 
Entrées,  26. 

C  Blas,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  la  couronne  royale  de  Prusse,  docteur 
en  sciences,  correspondant  de  l'académie  royale 
de  médecine  de  Belgique,  etc  ;  la  chimie  analy- 
tique (docimasie);  la  chimie  pharmaceutique 
inorganique  et  toxicologique  et  la  pharmaco- 
gnosie.  Rue  de  Tirlemont,  88. 

G.  lambert,  professeur  ordinaire,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  ingénieur  des  mines;  l'ex- 
ploitation des  mines.  Place  de  l'Université,  4. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  Charles  III  d'Espagne,  ingénieur  des 
ponts  et  chaussées,  vice -consul  d'Espagne; 
les  constructions  du  génie  civil.  Rue  Léopold,  26. 


(    23    ) 

J.  Micha,  professeur  ordinaire,  ingénieur  mé- 
canicien; la  description  générale  et  la  construc- 
tion des  machines.  Place  du  Peuple,  8. 

J.  A.  Cahnoy,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  sciences,  membre  de  l'académie  pontificale 
des  Nuovi  Lincei  à  Rome,  de  l'académie  royale 
de  Lisbonne;  la  géométrie  analytique,  l'algèbre 
supérieure,  le  calcul  des  probabilités,  les  com- 
pléments d'analyse,  la  géométrie  supérieure  ana- 
lytique. Rue  des  Joyeuses- Entrées,  13. 

N.  E.  Breithof,  professeurordinaire,  comman- 
deur de  l'ordre  du  Christ  de  Portugal,  ingénieur 
des  mines  et  des  arts  et  manufactures,  membre 
correspondant  de  l'académie  royale  des  sciences 
de  Madrid,  de  l'académie  royale  des  sciences  de- 
Lisbonne,  de  l'académie  pontificale  des  Nuovi 
Lincei  à  Rome;  la  géométrie  supérieure  synthé- 
tique, la  géométrie  descriptive,  ses  applications 
aux  ombres,  à  la  perspective  et  à  la  coupe 
des  pierres,  et  les  travaux  graphiques.  Rue  de 
Bruxelles,  95. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  sciences;  la  mécanique  appliquée,  l'as- 
tronomie mathématique,  la  mécanique  céleste  et 
la  méthodologie  mathématique.  Rue  Marie- 
Thérèse,  22. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire,  ingé- 
nieur honoraire  des  ponts  et  chaussées,  vice- 
consul  du  Brésil  ;  l'architecture,  les  construc- 
tions rurales  et  la  physique  industrielle.  Rue  des 
Récollets,  16a.  2 


(    *4     ) 

J.  B.  Carxoy,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  sciences  naturelles,  inspecteur  du  matériel  de 
l'université,  membre  correspondant  de  l'aca- 
démie pontificale  des  Nuovi  Lincei  à  Rome; 
la  paléontologie  végétale,  la  botanique  générale 
et  spéciale  (cours  de  doctorat),  la  microscopie 
théorique  et  appliquée  à  la  biologie  générale  et 
à  l'étude  des  protorganismes,  la  botanique,  la 
physiologie  végétale  et  les  maladies  des  plantes 
(institut  agronomique)    Marché  aux  Grains,  11. 

H.  Ponthière,  professeur  ordinaire,  ingénieur 
des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et  des 
mines;  la  métaUurgie  et  l'électricité  appliquée. 
Rue  dos  Joyeuses  Entrées,  45. 

U.  Wareg  Massalski,  professeur  extraordi- 
naire, docteur  en  sciences  chimiques,  ingénieur 
des  arts  et  manufactures;  l'économie  industrielle 
aux  écoles  spéciales.  Rue  Juste  Lipse,  1b. 

J.  M.  A.  Caiitl'yvels,  professeur  ordinaire. 
ingénieur  honoraire  au  corps  des  mines,  etc.; 
l'agronomie  (l'agriculture  générale,  les  cultures 
spéciales,  les  industries  agricoles).  Rue  de  Bé- 
riot,  25 

A.  de  Marbaix,  professeur  ordinaire,  agro- 
nome, médecin-vétérinaire,  bourgmestre  d'Eyn- 
thoui,  membre  du  conseil  provincial  d'Anvers, 
etc.;  la  zootechnie.  Rue  des  Bogards,  78. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire,  docteur  en 
sciences  naturelles;  la  chimie  et  la  géologie 
agricoles,  les  animaux  utiles   ou   nuisibles  à 


(    25    ) 

l'agriculture,  et  l'hygiène  rurale.  Rue  Notre- 
Dame,  19. 

J.  Marchand,  professeur  extraordinaire,  doc- 
teur en  sciences  physiques  et  mathématiques, 
ingénieur  des  arts  et  manufactures,  du  génie 
civil  et  des  mines,  directeur  de  l'institut  pré- 
paratoire; le  génie  rural  et  la  méthodologie 
mathématique.  Rue  des  Orphelins,  58. 

E.  Vanderlaat,  professeur  agrégé,  ingénieur 
des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et  des 
mines,  consul  de  la  république  de  l'Equateur  à 
Anvers,  etc.;  la  géographie  industrielle  et  com- 
merciale. Rue  des  Orphelins,  49. 

A.  Lecart,  professeur  extraordinaire,  ingé- 
nieur agricole;  l'économie  rurale,  la  compta- 
bilité agricole,  la  silviculture  et  l'arboriculture 
praJque.  Rue  des  Orphelins,  49. 

A.  Theunis,  professeur  extraordinaire,  ingé- 
nieur des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et 
des  mines;  la  chimie  générale  et  la  chimie 
analytique,  la  falsification  des  denrées  alimen- 
taires. Rue  de  Tirlemont,  65. 

A  Dumont,  professeur  extraordinaire,  ingé- 
nieur des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et 
des  mines;  suppléant  pour  le  cours  d'exploitation 
<\os  mines.  Anvers,  rue  d'Argile,  51. 


RECEVEUR   DES   FACULTES. 

C  Baguet,  docteur  en  droit,  rue  des  Joyeuses 
Entrées,  6. 


(    26    ) 

IMPRIMEURS   DE   L'UNIVERSITÉ. 

Yanltnthout  frères.  Rue  de  Diest,  44. 

BUREAU   DE  RENSEIGNEMENTS. 

J.  Baguet,  rue  Juste-Lipse,  II. 

APPARITEURS. 

A.  Fenendael.  Krakestraat,  2. 
P.  Vandeborne.  Rue  Vleminckx,  15. 
L.  Vanderlinden.  Rue  Ste-Anne,  25 
F.  Degrom.  Abbaye  de  Parc. 

CONCIERGE   DE   L'UNIVERSITÉ. 

A   Fenendael  Krakestraat,  2. 

COMMIS  AUX   ÉCRITURES. 

F  Degrom.  Abbaye  de  Parc. 


Collèges  &  Établissements  académiques 

COLLÈGE  DES  THÉOLOGIENS  DIT  DU  SAINT-ESPRIT. 

(Rue  de  Namur.) 

Président,  A.  B.  Van  der  Moeren,  professeur 
à  la  Faculté  de  théologie. 

Sous-régent,  F.  Ceulemans,  licencié  en  théo- 
logie. 

COLLÈGE    DU    PAPE    ADRIEN  VI    :    PÉDAGOGIE    DES 
FACULTÉS  DE   PHILOSOPHIE   ET   DE   DROIT  (l). 

(Place  de  l'Université.) 

Président,  J.  Jacops,  professeur  à  la  Faculté 
de  philosophie  et  lettres 

(1J  1. «collège  du  Pape  Adkien  VI  est  destine  jiix  élèves  inscrits 
dans  les  Faculté*  de  philosophie  et  de  droit,  et  celui  de  Haain- 
Thérêse  aux  élèves  inscrits  dans  les  Facultés  des  sciences  et  de  me- 
ieune.  Ils  ne  sont  admis  ilius  ces  établissements  que  pour  le  terme 
*  courir  depuis  leur  entrée  jusqu'à  la  tin  de  l'année  académique. 

L'appartement  de  chaque  eleve  se  compose  de  deux  chambres. 
Jont  une  avec  foyer.  Le  collège  fournit,  moyennant  une  rctributicn 
i du uolte  de  8  francs,  le  bois  de  lit  avec  rideaux,  ute  table,  des 
chaises,  une  armoire  en  forme  de  commode  et  une  bibliothèque 
Chaque  élève  doit  être  pourvu  d'an  couvert  d'argent,  de  serviettes, 
d'essnie-mains,  etc.  Le  prix  de  la  pension  pour  l'année  académique 
est  de  750  Irancs,  payable  d'avance  et  par  trimestre.  Les  droits  d'in 
cnption  et  les  rétributions  pour  les  cours  académiques  n'y  sont 
point  compris.  Il  n'est  fait  aucune  réduction  du  prix  de  la  pensiOD 
pour  les  absences;,  ni  pour  le  cas  où  l'on  se  retirerait  avant  l'échéance 
•lu  trimestre.  Le  blanchissage,  le  raccommodage  et  les  frais  de  nia 
lidie  sont  a  la  charge  des  parents.  O 


(     28    ) 

Sous-régents,  M.  Lecîer,  bachelier  en  droit 
canon,  et  G.  Ostyn,  bachelier  en  théologie. 

COLLÈGE  MARIE-THÉRÈSE;   PÉDAGOGIE 

DES    FACULTÉS    DES    SCIENCES    ET    DE    MÉDECINE. 

(Rue  St-Michel.) 

Président,  T.  J.  Laniy,  professeur  à  la  Faculté 
de  théologie. 

Sous  régent,  A.  Hebbelinck,  bachelier  en  théo- 
logie. 

COLLÈGE  JUSTE  LIPSE. 

(Rue  des  Récollets.) 

Président,  Is.  Hemeryck,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres. 

Sous  régents,  A.  Meunier,  docteur  en  sciences 
naturelles,  et  J.  Caïmo,  étudiant  en  théologie. 

ÉCOLE  NORMALE  ECCLÉSIASTIQUE  DES  HUMANITÉS. 

(Collège  du  St-Esprit.) 

Directeur,  J.  de  Groutars,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres.. 

Professeurs,  F.  Collard  et  Is.  Hemeryck,  pro- 
fesseurs à  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres. 

BIBLIOTHÈQUE  (l). 
(Aux  Halles,  rue  de  Namur.) 

Bibliothécaire,  E.  H.  J.  Reusens,  professeur  à 
la  Faculté  de  théologie.  Rue  Neuve,  22. 

(4)  Li  luhliotlirque  est  ouverte  tous  les  jours  (les  dimanche?,  les 


(    29    ) 

Bibliothécaire  adjoint,  A.  Tielemans,  profes- 
seur à  la  Faculté  de  philosophie.  Rue  de  la  Sta- 
tion, 120. 

Aide-bibliothécaire,  J.  F.  Clynmans.  Mon- 
tagne du  Bélier,  19. 

Concierge,  A.  Feuendael.  Krakestraat,  2. 

LABORATOIRE    DE    MICROSCOPIE    ET    DE   BIOLOGIE 

CELLULAIRE. 

(Collège  du  Pape.) 

Directeur,  J.  B.  Carnoy,  professeur  à  la  Fa 
culte  des  sciences. 

Préparateurs,  l'abbé  Meunier, Van  Gehuclnen, 
Wilmaers,  Van  Biervliet,  Morren. 

Concierge,  A.  Lenaerts. 

LABORATOIRE    D'EMBRYOLOGIE   HUMAINE 

ET    COMPARÉE. 

(Collège  du  Pape.) 

Directeur,  G.  Gilson,  chargé  de  cours. 
Préparateurs,  A.  Van    Gehuchten ,    J.   Van 
Biervliet. 

Concierge,  A.  Lenaerts. 


jours  di!  fêtes  el  les  samedis  exceptés  .  de  deui  à  quatre  heures  peu 
fiant  le  semestre  d'hiver  et  de    leus  a  <m|  pendant  le  sem 

l'été*  Une  salle  de  lecture  est  mise  à  la  disposition  des  étudiants  el 
du    public  aux  heures  indiquées.  Voir  le  rcgl.  pour  le  service  de  la 
bibliothèque,  du  18  avril  I85G,  et  la  notice  -ur  la  bibliothèque  dans 
>.t  annuaire*  de  I80O,  p.  -2s-2,  et  de  iSoi,  p.  toi. 


(    30    ) 

LABORATOIRE  DE  CHIMIE  GÉNÉRALE  (l). 
(Rue  St-Michel.) 

Directeur,  L.  Henry,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 
Assistant,  M.  De  Laere,  pharmacien. 
Garçon  de  service,  Ph.  Delmot. 

LABORATOIRE   DE   CHIMIE  ANALYTIQUE. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  C.  Blas,  professeur  à  la  Faculté  des 
sciences. 

Assistants,  V  André.  Place  de  l'Université,  4 
et  T.  Moreau,  rue  au  Vent,  5. 

Concierge,  J.  Vranckx. 

LABORATOIRE    POUR    LES     EXERCICES    PRATIQUES 

DE   CHIMIE. 

(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur.  Fr.  De  Walque,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 

Chef  des  travaux,  L.  Guislain,  ingénieur. 
Rue  Nobelus. 

Garçon  de  service,  J.  Vits. 


(1    Voyez  la  notice  ilan*  V.lnnnnire  >\c  1851,  p.  240 


31 


SEE  ET  LABORATOIRE  DE  CHIMIE  INDUSTRIELLE. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  Fr.  De  Walque,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 
Chef  des  travaux,  L.  Guislain. 
Garçon  de  service,  J.  Vits. 

LABORATOIRE  DE  CHIMIE  AGRICOLE. 
(Collège  Juste-Lipse.) 

Directeur,  A.   Theunis,  professeur    extraor- 
dinaire. 

CABINET   ET   LABORATOIRE    DE   PHYSIQUE. 
(Collège  des  Prémontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur,  A.  Devivier,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 
Concierge-préparateur ,  P.  Vaesen. 

JARDIN      BOTANIQUE      (l). 
(Voer  des  Capucins.) 

Professeur,  P.  E.  Martens,  professeur  à  la 
Faculté  des  sciences. 
Chef  de  culture,  J.  Giele. 


(i)  l.e  jardin  botanique,  entretenu  |ini  la  wille,  est  nu?  à  la  dis- 
position de  l'DnWor*ité  [>f>ur  l'ensi-i^nemi-nl  d<-  la  hotauiqne.  Il  est 
ouvert  tous  les  jours  ii-ivr.ii.U'.-.  pendant  les  mois  J'avril  a  octobre 
■1  ■  m\  heures  du  matin  jusqu'à   midi  et  de  deux  heures  jusqu'à  huit 


(    32    ) 

MUSÉE   DE  BOTANIQUE. 
(Collège  des  Préuaontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur,  P.   E.  Martens,  professeur   à   la 
Faculté  des  sciences. 
Concierge,  P.  Yaesen. 

CABINET    DE  MINÉRALOGIE   (l). 
(Collège  des  Prémontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur,  C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin, 
professeur  à  la  Faculté  des  sciences. 
Concierge,  P.  Vaesen. 

MUSÉE   DE  MÉTALLURGIE, 
D'EXPLOITATION  DES  MINES,  ETC. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  G.  Lambert,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 
Concierge,  J.  Vranckx. 


heures  du  soir;  et  pendant  les   mois  de  novembre  à  mars,  depuis 
huit  heures  du  matin  jusqu'à    quatre  heures  du  soir.   Les  diman 
ohes  et  jours  de  fête,  il  est  accessible  au  public,  de  huit  heures  du 
matin  à  une  heure.  Les  étudiants  qni  désirent  obtenir  des  échan 
lillons  pour  l'étude  doivent  en  faire   la   demande  au  chefde  cul 
'  ure.    Voir    le    régi,    arrêté    par    l'Administration    con  niunale   le 
5  avril  18*8,  et  V Annuaire  de  1851,  p.  285. 
(1)  Voyez  P Annuaire  de  1851,  p.  145. 


(    33    ) 

MUSÉE    D'ARCHITECTURE. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  G.  Helleputte,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 
Concierge,  J.  Vranckx. 

MUSÉE    ARCHÉOLOGIQUE. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  E.  H.  J.  Reusens,  professeur  à  la 
Faculté  de  théologie. 
Concierge,  J.  Vranckx. 

CABINET  ET   LABORATOIRE   DE   ZOOLOGIE, 

DE  PALÉONTOLOGIE  ET  D'ANATOMIE  COMPARÉE  (l). 

(Collège  du  Roi,  rue  de  Namur,  93.) 

Directeur,  P.  J.  Van  Beneden,  professeur  à  la 
Faculté  des  sciences. 
Assistant,  G.  Gilson,  chargé  de  cours. 
Préparateur,  G.  Vanminsel. 
Concierge,  Eug.  Clynmans. 

INSTITUT   VÉSALE. 
(Rue   des    Récollels,    36.) 

ANATOMIE  DESCRIPTIVE. 
AMPHITHÉÂTRE   DE   DISSECTION. 

Directeur,  C  Ledresseur,  professeur  à  la,  Fa- 
culté de  médecine. 

(1)  Voyez  V Annuaire  de  1851 ,  p.  267. 


(    34    ) 

Assistant,  R.  Sansen,  docteur  en  médecine. 
Concierge,  J.  Deleuze. 

MUSÉE  ANATOMIQUE  ET  SALLE  DE  TRAVAIL 
PRATIQUE. 

Directeur,  C.  Ledresseur,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Prosecteur,  F.  Giele. 
Concierge,  J.  Deleuze. 

LABORATOIRE  DE   PHYSIOLOGIE. 
(Institut  Vésale,  rue  des  Récollets,  36.) 

Directeur,  E.  Masoin,  professeur  à  la  Faculté 
de  médecine. 

Assistant  principal,  J.  F.  Heymans,  étudiant 
en  médecine,  docteur  en  sciences  naturelles. 

Assistants  adjoints,  A.  Van  Gehuchten,  E.  Char- 
lier,  H.  Smets,  J.  Nothelier,  0.  Laduron,  étudiants 
en  médecine. 

Concierge,  J.  Deleuze. 

INSTITUT   RÉGA. 

LABORATOIRE  D'HISTOLOGIE  NORMALE. 

(Rue  des  Récollets,  27.) 

Directeur,  E.  Venneman,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 

Assistant,  Van  Gehuchten,  étudiant  en  méde- 
cine. 

Concierge,  X.  Wouters. 


(    35    ) 

LABORATOIRE   DANATOMIE   PATHOLOGIQUE. 

(Rue  des  Récollets,  27.) 

Directeur,  A.  Denys,  chargé  de  cours. 
Concierge,  X.  Wouters. 

LABORATOIRE   DE   CHIMIE   PHYSIOLOGIQUE. 
(Rue  des  Récollets,  27.) 

Directeur,  G.  Bruylants,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Assistant,  A.  Créteur. 
Concierge,  X.  Wouters. 

LABORATOIRE   DE    PHARMACIE. 
(Rue  des  Récollets,  27.) 

Directeur,  G.  Bruylants,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Assistant,  A.  Créteur. 
Concierge,  X.  Wouters. 

SALLE   DE   CLINIQUE   EXTERNE. 
(A  l'hôpital  Si-Pierre,  rue  de  Bruxelles 

Professeur,  M  R.  Michaux. 

Chefs  de  clinique,  M.  le  professeur  T.  De- 
baisieux  et  M.  le  docteur  Dandois,  chargé  de 
coui  s. 

Élèves  internes,  Rossignol  et  Scohy,  docteurs 
en  médecine. 

3 


(    36    ) 

SALLE   DE   CLINIQUE   INTERNE. 
(A  rhôpital  St-Pierre,  rue  de  Bruxelles. 

Professeur,  G.  Verriest. 

Chef  de  clinique,  M.  le  docteur  Denys,  chargé 
de  cours. 
Élèves  internes,\<à  Dr  Z.  Glorieux  et  A.  Roosen. 

CLINIQUE   OPHTALMOLOGIQUE. 

Professeur,  E.  Venneman. 
Élève  interne,  A.  Schepens,  docteur  en  méde- 
cine. 

HOSPICE   DE   LA   MATERNITÉ   (l). 
(Rue  des  Dominicains.) 

Professeur,  E.  Hubert. 
Directrice,  A.  Peeters. 

Élèves  internes,  E.  Butaye  et  J.  Brusselmans. 
docteurs  en  médecine. 

POLICLINIQUE   OBSTÉTRICALE. 

Directeur,  C.  Lcdre>seur,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Assistant,  R.  Sansen,  docteur  en  médecine. 
Élève  attaché  au  service.  Ch.  Peeters. 

CLINIQUE   DES   MALADIES   MENTALES- 

Professeur,  E.  Masoin. 

(1)  Vov^z  VAm.uaire  de  1851,  p.  2H6. 


(    37     ) 

Chefs  des  travaux  graphiques  aux  Écoles 
spéciales. 

Q.  Pardon,  ingénieur  (section  des  Arts;  et  Ma- 
nufactures, du  Génie  civil  et  des  Mines). 

S.  Mortier,  lauréat  de  l'École  St-Luc  à  Gand 
(section  d'Architecture  et  Institut  agronomique). 

Répétiteur  de  calcul  infinitésimal  et  de 
mécanique  analytique. 

E.  Suttor,  ingénieur  honoraire  des  ponts  et 
chaussées. 


Programme  des  cours 
de  l'année  académique  1884-1885. 

FACULTÉ  DE  THÉOLOGIE. 

Doyen  :  M.  Mercier.  —  Secrétaire  :  M.  Lamy. 
H.  J.  Feye,  professeur  ordinaire.  De  dispf.n- 

SATIONIBUS  MATRIMONlALIBUS.TlTULI   SELECTI  E 

libris  i  et  in  decretalium,  lundi,  mardi  et 
mercreii  à  1 1  heures,  jeudi  à  10  heures. 

F  J.  Ledoux,  professeur  ordinaire.  De  verbo 
incarnato,  lundi  et  jeudi  à  10  heures,  vendredi 
à  9  heures. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire  et  président 
du  collège  Marie  Thérèse.  L'Évangile  de  S.Mat- 
thieu, lundi  et  samedi  à  9  heure?,  jeudi  à 
11  heures.  —  Cours  d'hébreu  :  grammaire  et 
explication  de  quelques  psaumes,  mardi  et 
vendredi  à  10  heures.  —  Cours  de  syriaque, 
mardi  à  9  heures. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  et 
bibliothécaire  de  l'Université.  Les  antiquités 
chrétiennes  et  l'archéologie  ,  vendredi  à 
3  heures. 

F.  J.  Moulart,  professeur  ordinaire.  Droit 
civil-ecclésiastique  :  partie  spéciale,  Vadmi- 
nistration  du  temporel  du  culte,  mercredi  et 
jeudi  à  midi,  samedi  à  11  heures,  pendant  le 


(    39    ) 

premier  semestre;  mercredi  à  midi,  vendredi  et 
samedi  à  il  heures,  pendant  le  second  semestre. 

B.  Jungmann,  professeur  ordinaire.  L'histoire 
ecclésiastique  du  xie  au  xve  siècle  de  l'ère 
chrétienne,  lundi  et  mardi  à  midi,  mercredi  à 
10  heures.  —  Patrologie,  vendredi  à  midi. 

A.  H.  H.  Dupont,  professeur  ordinaire.  Le 
traité  De  Deo  uno  et  trino,  mercredi  à  9  heuies, 
vendredi  à  1 1  heures,  samedi  à  8  heures. 

A.  B.  Van  der  Moeren,  professeur  ordinaire 
et  président  du  collège  du  Saint-Esprit.  La  théo- 
logie MORALE  :  DE  CONSCIENTIA  (S.  Al  pli.  de  Lîg. 

theol.  mor.  lib.  i,  tract.  1);  de  Temperantia 
(S.  Thom.  Sumrn.  theol  2.  2.  q.  141  171),  lundi, 
mardi  et  mercredi  à  8  heures. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  et  assesseur 
du  vice  recteur.  Cours  de  philosophie  supé- 
rieure selon  saint  Thomas  :  Théorie  de  la 
connaissance  et  de  la  certitude  (Qq  disp.  de 
verit.,  in  II  post.  anal.,  in  XII  Met.,  etc.),  jeudi 
et  vendredi  à  8  heures.  —  Discussion  des  ma- 
tières expliquées,  au  jour  et  à  l'heure  à  déter- 
miner. — 

faculté  de  droit. 

Doyen  :  M.  de  Monge  —  Secrétaire  :  M   Xj/ssens. 

Examen  de  candidat. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
L'encyclopédie  du  droit,  V introduction  histo 


(     40    ) 

ri  que  au  cours  de  droit  civil  et  le  droit  naturel 
ou  la  philosophie  du  droit,  lundi  et  mardi  de 
9  heures  à  11  heures. 

J.  P.  A.  H.  Staedtler,  professeur  ordinaire. 
L'histoire  et  les  institut  es  du  droit  romain, 
mercredi,  jeudi,  vendredi  et  samedi  de  1 1  heures 
à  1  heure. 

Premier  examen  de  Docteur. 

F.  de  Monge,  professeur  ordinaire.  Les  pan- 
dectes,  lundi,  mardi  et  mercredi  de  9  heures  et 
demie  à  1 1  heures. 

E.  E.  A.  De  Jaer,  professeur  ordinaire.  Le 
code  civil,  lundi,  mardi  et  samedi  à  8  heures  et 
demie,  jeudi  à  10  heures  et  demie,  et  vendredi  à 
9  heures. 

J.  Van  den  Heuvel,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  public,  mardi  et  mercredi  de  1 1  heures 
à  midi  et  demi,  jeudi  de  11  heures  et  demie  à 
1  heure,  pendant  le  second  semestre. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  administratif,  mercredi  de  8  heures  à 
9  heures  et  demie,  jeudi  de  9  heures  à  10  heures 
et  demie,  pendant  le  premier  semestre;  jeudi  de 

9  heures  à  10  heures  et  demie,  pendant  le  second 
semestre. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  L  économie  politique, 
mardi  de  11  heures  à  midi  et  demi,  vendredi  de 

10  heures  à   11  heures  et  demie,  et  samedi  de 


(    41     ) 

9  heures  et  demie  à  11  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre. 

F.  J.  Moulart,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie.  Droit  civil-ecclésiastique  : 
partie  spéciale,  V  admit' ist  rat  ion  du  temporel 
du  culte  (cours  facultatif),  mercredi  et  jeudi  à 
midi,  samedi  à  11  heures,  pendant  le  premier 
semestre;  mercredi  à  midi,  vendredi  et  samedi 
à  1 1  heures,  pendant  le  second  semestre. 

Deuxième  examen  de  Docteur. 

L.  Mabille,  professeur  ordinaire.  Le  code 
civil,  lundi  de  11  heures  à  midi  et  demi,  mardi 
de  9  heures  et  demie  à  11  heures,  mercredi  de 
S  heures  à  9  heures  et  demie. 

A.  Nyssens,  professeur  extraordinaire.  Les 
éléments  du  droit  commercial,  jeudi  et  vendredi 
de  9  heures  à  10  heures  et  demie,  pendant  le 
premier  semestre;  jeudi  de  9  heures  à  10  heures 
et  demie,  pendant  le  second  semestre  —Le  droit 
criminel  (droit  pénal),  lundi  de  9  heures  et 
demie  à  1 1  heures,  et  samedi  de  8  heures  à 
9  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre: 
samedi  de  8  heures  à  9  heures  et  demie,  pendant 
le  second  semestre. 

J.  Van  den  Heuvel,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  criminel  (procédure  pénale),  Trois 
leçons  par  semaine,  pendant  le  second  semestre. 
aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

.1.  Van  Biervliet,   professeur  ordinaire.  Le 


(     42    ) 

code  civil,  jeudi  et  vendredi  de  10  heures  et 
demie  à  midi,  samedi  de  9  heures  et  demie  à 
11  heures,  pendant  le  premier  semestre;  jeudi 
de  10  heures  et  demie  à  midi,  vendredi  et  samedi 
de  9  heures  et  demie  à  1 1  heures,  pendant  le 
second  semestre.  —  Les  éléments  de  Vorganisa 
tion  judiciaire,  de  la  compétence  et  de  la  pro- 
cédure civile,  mercredi  de  9  heures  et  demie  à 
11  heures. 

F.  J.  Moclart,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie.  Droit  civil-ecclésiastique  : 
partie  spéciale,  l'administration  du  temporel 
du  culte  (cours  facultatif»,  mercredi  et  jeudi  à 
midi,  samedi  à  11  heures,  pendant  le  premier 
semestre;  mercredi  à  midi,  vendredi  et  sam<  di 
à  11  heures,  pendant  le  second  semestre. 

Examens  diplomatiques. 
Première  année. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  des  gens,  mercredi  de  11  heures  à 
midi  et  demi,  pendant  le  second  semestre.  — 
L'introduction  historique  au  cours  de  droit 
civil  et  le  droit  naturel,  cours  indiqués  ci- 
dessus. 

J.  Van  den  Heuvel,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  public,  cours  indiqué  ci-dessus. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  L'économie  politique %. 
cours  indiqué  ci-dessus. 


(    43    ) 

Deuxième  année. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
La  continuation  du  cours  de  droit  des  gens, 
comme  ci -dessus.  —  Le  droit  administratifs 
cours  indiqué  ci -dessus.  —  La  législation  con- 
sulaire, aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  La  continuation  du 
cours  d'économie  politique,  comme  ci-dessus  — 
La  statistique,  aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

A.  Nyssens,  professeur  extraordinaire.  Les 
éléments  du  droit  commercial,  cours  indiqué 
ci -dessus. 

Épreuve  préparatoire  au  Doctorat  en  Sciences 
politiques  et  administratives . 

E.  È.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
L'encyclopédie  du  droit,  l'introduction  histo- 
rique au  cours  de  droit  civil  et  la  philosojjhie 
du  droit,  cours  indiqués  ci- dessus. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie,  L'histoire  politique 
moderne,  mercredi,  jeudi  et  vendredi  à  8  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

Examen  de  Docteur  en  Sciences  politiques 
et  administratives. 

J.  Van  den  Heuvel,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  public,  cours  indiqué  ci  dessus. 

3. 


(     44    ) 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  des  gens,  cours  indiqué  ci-dessus 
(cours  de  deux  années).  —  Le  droit  administra- 
tif, cours  indiqué  ci-dessus. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  L'économie  politique, 
cours  indiqué  ci-dessus  (cours  de  deux  années). 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  théologie  et  assesseur  du  vice-recteur.  Cours 
de  philosophie  supérieure  selon  saint  Thomas, 
jeudi  et  vendredi  à  8  heures.  —  Discussion  des 
matières  expliquées,  au  jour  et  à  l'heure  à  dé- 
terminer. 

Examen  de  Candidat  Notaire. 

Première  année. 

A.  Nyssbns,  professeur  extraordinaire.  Les 
lois  organiques  du  notariat,  mercredi  de 
11  heures  à  midi  et  demi,  pendant  toute  Tannée. 

A.  Thimus,  professeur  ordinaire.  Cours  spé- 
cial de  droit  civil  (cours  de  deux  années),  lundi 
de  11  heures  à  midi  et  demi,  jeudi,  vendredi  et 
samedi  de  9  heures  et  demie  à  11  heures. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
L'encyclopédie  du  droit  et  l'introduction  his- 
torique au  cours  de  droit  civil,  cours  indiqués 
ci-dessus. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie.   L'explication  approfondie  des 


(    45    ) 

vérités  fondamentales  de  la  religion,  jeudi  à. 
midi,  pendant  le  premier  semestre  ;  mardi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre.  —  Les 
principes  de  la  philosophie,  mercredi  et  jeudi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

Deuxième  année. 

A.  Nyssens  ,  professeur  extraordinaire.  Le 
droit  fiscal,  mardi  de  1 1  heures  à  midi  et  demi, 
pendant  le  premier  semestre;  mardi  et  vendredi 
de  11  heures  à  midi  et  demi,  pendant  le  second 
semestre. 

A.  Thimus,  professeur  ordinaire.  Cours  spé- 
cial de  droit  civil  (cours  de  deux  années),  lundi 
de  11  heures  à  midi  et  demi,  jeudi,  vendredi  et 
samedi  de  9  heures  et  demie  à  1 1  heures. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  naturel  ou  la  philosophie  du  droit, 
cours  indiqué  ci- dessus. 

FACULTÉ   DE   MÉDECINE. 

Doyen  :  M.  Ledresseur.  —  Secret.:  M.  Verriest. 
Premier  examen  de  Candidat. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  La  physio- 
logie humaine  (y  compris  la  physiologie  com- 
parée), jeudi,  vendredi  et  samedi  à  midi. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire.  L'ana- 
tomie  de  texture,  mardi,  mercredi  et  samedi 


(    46    ) 

à  8  heures  et  demie ,  pendant  le  second 
semestre.  —  Exercices  pratiques  d'anatomie 
microscopique,  deux  séances  par  semaine. 

C  Blas,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
des  sciences.  La  pharmacognosie  et  les  élé- 
ments de  pharmacie,  lundi,  mardi  et  mercredi 
à  10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  des  sciences.  Les  éléments  d'anatomie 
comparée,  lundi  et  mardi  à  11  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  Vana 
tomie  descriptive  (ostéologie,  syndesmologie  et 
myologie,  jeudi  et  vendredi  à  9  heures,  samedi 
à  8 heures,  pendant  le  premier  semestre.. 

Le  professeur  d'anatomie  descriptive  et  le 
chef  des  travaux  anatomiques  dirigeront  les 
élèves  dans  les  dissections  tous  les  jours,  de 
9  heures  à  1 1  heures  et  de  2  heures  et  demie  à 
6  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

Deuxième  examen  de  Candidat. 

E  Masoin,  professeur  ordinaire.  Le  cours  de- 
physiologie),  indiqué  ci-dessus.  —  Démonstra- 
tions et  exercices  pratiques   de  physiologie. 
uce  séance  par  semaine. 

C  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  Vana- 
tomie  descriptive  {splanchnologie,  angéiologie, 
névrologie  et  organes  des  sens)  et  V anatomie 
des  régions,  lundi,  mardi  et  mercredi  à  8  heures*. 


(     47    ) 

pendant  le  premier  semestre;  mardi,  mercredi 
et  samedi  de  7  heures  a  8  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre.  —  Exercices  pra- 
tiques cCanatomie  des  régions,  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 

G.  Brtjylants,  professeur  ordinaire.  Vhisto 
chimie  et  la    chimie  physiologique ,  lundi   A 
9  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre; 
lundi  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

G.  Gilson,  chargé  de  cours.  L'embryologie. 
samedi  de  2  heures  et  demie  à  4  heures,  pendant 
le  second  semestre. 

Dissections  comme  plus  haut. 

Premier  examen  de  Docteur. 

F.  J.  M.  Lefebvre,  professeur  ordinaire.  La 
pathologie  générale,  mercredi,  vendredi  et  sa- 
medi à  8  heures,  pendant  le  premier  seraesire. 
—  La  thérapeutique  générale,  y  compris  la 
pharmacodynamique ,  mercredi,  vendredi  et 
samedi  à  7  heures,  pendant  le  second  semesire 

E.  Hayoit,  professeur  ordinaire.  La  patholo- 
gie et  la  thérapeutique  spéciales  des  maladies 
internes,  y  compris  les  maladies  des  enfants. 
lundi,  mercredi  et  vendredi  à  11  heures,  mardi 
à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi, 
mercredi  et  vendredi  à  10  heures,  mardi  A 
7  heures,  pendant  le  second  semestre. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  Leçons  théc. 
riques  sur  les  maladies    mentales,  mardi  à 
midi,  pendant  le  second  semestre. 


(     48     ) 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale.  La  pathologie  chirurgi- 
cale (y  compris  les  maladies  cutanées  et  syphi- 
litiques), lundi  et  jeudi  à  8  heures,  vendredi  â 
midi,  pendant  le  premier  semestre;  mardi,  ven- 
dredi et  samedi  à  1 1  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire.  Leçons 
théoriques  et  cliniques  sur  V ophtalmologie, 
mardi  et  vendredi  de  2  heures  et  demie  à 
4  heures.  —  Exercices  ophtalmoscopiques,  aux 
jours  et  heures  à  déterminer. 

E.  Hubert,  professeur  ordinaire.  Exercices 
cliniques  d'obstétrique,  lundi  et  mardi  à4  heures. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  La  po- 
liclinique obstétricale,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 

G.Verriest,  professeur  ordinaire.  La  clinique 
interne  et  consultations  gratuites,  lundi,  mer- 
credi et  vendredi  de  9  heures  à  11  heures,  peu 
dant  le  premier  semestre;  de  8  heures  à  10  heures, 
pendant  le  second  semestre.  —  L'hygiène  pu- 
blique et  privée,  mardi,  jeudi  et  samedi  ù 
10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire.  La  cli- 
nique externe  et  consultations  gratuites, 
mardi,  jeudi  et  samedi  de  9  heures  à  1 1  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  de  8  heures  à 
10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

Exercices  cliniques,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 


(    49    ) 

J.  Denys,  chargé  de  cours.  Vanatoraie  pa- 
thologique, leçons  théoriques  et  pratiques, mardi, 
jeudi  et  samedi  de  11  heures  à  1  heure,  pendant 
le  premier  semestre.  —  (Suppléant  de  M.Ver- 
riest.)  La  clinique propédeutique ',  trois  séances 
par  semaine,  aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

L.  Dandois,  chargé  de  cours,  chef  de  clinique 
-chirurgicale. 

Deuxième  examen  de'  Docteur. 

E.  Hubert,  professeur  ordinaire.  La  théorie 
des  accouchements,  les  manœuvres  obstétri- 
cales et  la  gynécologie,  lundi,  vendredi  et  sa- 
medi à  midi.  —  Exercices  cliniques  d'obsté- 
trique et  consultations  gratuites,  lundi  et  mardi 
a  4  heures.  —  La  clinique  obstétricale,  aux 
jours  et  heures  à  déterminer. 

C  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  La  po 
liclinique  obstétricale,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 

E.Venneman,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
^ophtalmologie,  indiqué  ci- dessus. 

E.  Hayoit,  professeur  ordinaire.  Lamédecine 
légale,  lundi  à  7  heures,  mercredi  à  4  Ueui 
pendant  le  second  semestre. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire.  Les  cours 
(Xhygiêne  et  de  clinique  interne,  indiqués  ci- 
dessus. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  clinique  externe,  indiqué  ci-dessus. 


(    50    ) 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale.  La  pathologie  chirurgi- 
cale, y  compris  les  maladies  cutanées  et  syphi- 
litiques, cours  indiqué  ci  dessus.  —  Vanatomie 
chirurgicale,  mercredi  à  midi,  pendant  le  pre- 
mier semestre.  —  Les  bandages,  les  appareils 
et  la  petite  chirurgie ,  mercredi  et  jeudi  à 
2  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre. 
—  La  médecine  opératoire,  lundi,  mercredi  et 
jeudi  à  2  heures  et  demie,  pendant  le  second 
semestre. 

L.  Dandois,  chargé  de  cours,  chef  de  clinique 
chirurgicale. 

Troisièyne  examen  de  Docteur. 

G  Verriest.  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  clinique  interne,  indiqué  ci-dessus. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  clinique  externe,  indiqué  ci- dessus. 

E.  Hubert,  professeur  ordinaire.  Exercices 
cliniques  d'obstétrique,  etc  ,  cours  indiqué  ci- 
dessus.  —  La  clinique  obstétricale,  aux  jours 
et  heures  à  déterminer. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire.  La  cli- 
nique ophtalmologique,  cours  indiqué  ci-dessus. 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale.  Vanatomie  chirurgicale^ 
les  bandages  et  les  appareils,  la  petite  chirur- 
gie et  la  médecine  opératoire,  cours  indiqués 
ci-dessus. 


(    51    ) 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  Leçons  cli- 
niques sur  les  maladies  mentales,  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 

L.  Dandois,  chargé  do  cours,  chef  de  clinique 
chirurgicale. 

cours  facultatif. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire.  L'urolo- 
gie (cours  théorique  et  pratique),  aux  jours  et 
heures  à  déterminer,  pendant  le  premier  se- 
mestre. 

Examen  de  Pharmacien. 

C  Blas,  professeur  ordinaire  de  la  Faculié- 
des  sciences.  La  pharmacie  théorique  (partie 
inorganique);  les  éléments  de  chimie  analy- 
tique et  de  chimie  toxicologique,  lundi  à 
11  heures,  mardi  à  8  heures  et  demie,  mercredi 
et  jeudi  à  10  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire.  Laphar- 
macie  théorique  {partie  organique),  mercredi 
et  jeudi  à  11  heures  et  demie,  pendant  le  pre- 
mier semestre.  —  Les  drogues  et  les  médica 
ments  en  tant  que  marchandises,  les  altéra- 
tions, les  falsifications  et  les  doses  maxima, 
lundi,  mardi,  mercredi  et  jeudi  à  11  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre.  —  La  phar- 
macie pratique,  les  opérations  et  recherches 
chimiques,  pharmaceutiques ,  analytiques  et 


(    52    ) 

microscopiques,  lundi  de  2  heures  et  demie  à 
6  heures,  mardi  de  10  heures  à  1  heure  et  de 
2  heures  et  demie  à  6  heures,  mercredi  de  2  heures 
et  demie  à  6  heures,  pendant  toute  l'année. 


FACULTÉ   DE   PHILOSOPHIE   ET   LETTRES- 

Doyen  :  M.  Lefebvre.  —  Secret.  :  M.  Tielemans. 

Premier  examen 
de  Candidat  en  Philosophie  et  Lettres. 

C.  P.  E  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  et 
vice-recteur  de  l'Université.  L'explication  ap- 
profondie des  vérités  fondamentales  de  la  re- 
ligion, jeudi  à  10  heures,  pendant  le  premier 
semestre;  vendredi  à  9  heures,  pendant  le  se- 
cond semestre. 

.1.  Jacops,  professeur  ordinaire  et  président  du 
collège  du  Pape.  La  logique  et  la  psychologie, 
lundi,  vendredi  et  samedi  à  10  heures,  jeudi  à 
11  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi 
à  8  heures,  mardi  et  samedi  à  10  heures,  pendant 
le  second  semestre. 

P.  G.  H.  AVillems,  professeur  ordinaire  et 
secrétaire  de  l'Université.  V explication  d'au- 
teurs latins,  lundi,  mardi,  mercredi  et  jeudi  à 
9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

F.  Collard,  professeur  ordinaire.  Exercices 
pratiques  sur  la  langue  latine  et  traductions 
à  livre  ouvert,  lundi  et  mardi  à  9  heures,  pen- 


(    53    ) 

dant  le  premier  semestre;  vendredi  à  10  heures, 
samedi  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

J.  de  Groutars,  professeur  ordinaire  et  as- 
sesseur du  vice-recteur.  L'explication  d'auteurs 
grecs,  mardi  à  11  heures,  mercredi  à  midi, 
pendant  le  premier  semestre;  et  pour  les  élèves 
qui  se  préparent  au  doctorat,  samedi  à  1 1  heures, 
pendant  toute  l'année. 

C  C.  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire. 
L'histoire  politique  de  l 'antiquité,  lundi,  mer- 
credi et  vendredi  à  11  heures,  mardi  à  8  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire. 
L'histoire  politique  moderne,  mercredi,  jeudi 
et  vendredi  à  8  heures ,  pendant  le  second 
semestre. 

L.  C.  de  Monge,  professeur  ordinaire.  L'his- 
toire de  la  littérature  française ,  mardi  et 
mercredi  à  10  heures,  vendredi  et  samedi  à 
9  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

P.  P.  M.  Alberdingk  Thijm,  professeur  ordi- 
naire. L'histoire  de  la  littérature  flamande, 
mardi  et  mercredi  à  10  heures,  vendredi  et  sa- 
medi à  9  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

Deuxième  examen 
de  Candidat  en  Philosophie  et  Lettres. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire  et  président 
du  collège  du  Pape.  La  philosophie  morale, 
jeudi  à  10  heures,  vendredi  de  11  heures  à  midi 
et  demi,  pendant  le  second  semestre. 


(    54    ) 

C.  C.  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire. 
L'histoire  politique  du  moyen  âge,  lundi  et 
mercredi  à  10  heures,  mardi  et  samedi  à  8  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

V.  L.  J.  L.  Bran'ts,  professeur  ordinaire. 
L'histoire  politique  interne  de  la  Belgique7 
lundi  à  8  heures,  mercredi  et  jeudi  à  9  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

P.  G.  H.  VVillems,  professeur  ordinaire  et 
secrétaire  de  l'Université.  Les  antiquités  ro- 
maines envisagées  au  point  de  vue  des  institu- 
tions politiques  jusqu'au  règne  de  Justinieny 
mercredi,  jeudi,  vendredi  et  samedi  à  8  heures, 
pendant  le  premier  semestre.  —  L'explication 
d'auteurs  latins,  cours  indiqué  ci-dessus. 

F.  Collard,  professeur  ordinaire.  Exercices 
pratiques  sur  la  langue  latine  et  traductions  à 
livre  ouvert,  cours  indiqué  ci  dessus. 

L.  C.  de  Monge,  professeur  ordinaire.  Lhis 
toire  de  la  littérature  française,  cours  indiqué 
ci-dessus. 

P.  P.  M.  Alberdingk  Thijm,  professeur  ordi- 
naire. L  histoire  de  la  littérature  flamande* 
cours  indiqué  ci-dessus. 

Examen  de  Candidat  en  Sciences  morales 

et  historiques, 

préparatoire  à  l'étude  des  Sciences  politiques 

et  administratives. 

C.  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  et 


(    55    ) 

vice-recteur  de  l'Université.  Le  cours  de  reli- 
gion, indiqué  ci -dessus. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire  et  président 
du  collège  du  Pape.  La  logique,  la  psychologie  et 
la  philosophie  morale,  cours  indiqués  ci-dessus. 

G.  C.  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire. 
L histoire  politique  de  V antiquité  et  du  moyen 
âge,  cours  indiqués  ci-dessus. 

Examen  de  Docteur  en  Philosophie  et  Lettres. 

P.  G.  H.  Willems,  professeur  ordinaire  et 
secrétaire  de  l'Université.  Exercices  philolo- 
giques sur  la  langue  latine,  mardi  et  mercredi 
à  11  heures,  pendant  le  premier  semestre.  — 
L'explication  d'auteurs  latins,  lundi,  mardi, 
mercredi  et  jeudi  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre.  —  Les  éléments  de  la  grammaire 
générale  et  l'encyclopédie  de  la  philologie 
(cours  de  deux  années),  mercreli  et  jeu  li  à 
11  heures,  pendant  le  second  semestre. 

F.  Collard,  professeur  ordinaire.  Exercices 
philologiques  sur  la  langue  grecque,  lundi  et 
mardi  à  11  heures,  pendant  le  second  semestre. 
—  L'histoire  de  la  littérature  grecque  et  celle 
de  la  littérature  latine  (cours  de  deux  années), 
mercredi,  jeudi,  vendredi  et  samedi  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

J.  de  Groutars,  professeur  ordinaire.  Vex- 
plication  d'auteurs  grecs,  samedi  à  1 1  heures, 
pendant  toute  l'année. 


(    56    ) 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire.  L'histoire  de 
la  philosophie  ancienne  et  de  la  philosophie 
moderne  (cours  de  deux  années),  mercredi, 
jeudi  et  vendredi  à  9  heures,  pendant  le  premier 
semestre. 

C.  C.  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire. 
Les  antiquités  grecques  (cours  de  deux  années), 
mardi  à  midi,  mercredi  à  8  heures,  pendant  le 
second  semestre. 

L.  C.  de  Monge,  professeur  ordinaire.  L'his- 
toire comparée  des  littératures  européennes 
modernes  (cours  de  deux  années),  jeudi  à 
10  heures,  vendredi  à  9  heures,  pendant  le  se- 
cond semestre. 

A.  H.  H.  Dupont,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie.  La  métaphysique  générale 
et  spéciale  (cours  de  deux  années),  lundi  et 
mardi  à  4  heures,  pendant  toute  l'année. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Fa- 
culté de  théologie  et  assesseur  du  vice-recteur. 
Cours  de  philosophie  supérieure  selon  saint 
Thomas,  jeudi  et  vendredi  à  8  heures. —  Discus- 
sion des  matières  expliquées,  au  jour  et  à  l'heure 
à  déterminer. 

COURS   FACULTATIFS. 

C.  C.  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire. 
L'histoire  politique  contemporaine ,  jeudi  à 
3  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

C.  de  Harlez,  professeur  ordinaire.  La  langue 


(    57    ) 

et  la  littérature  sanscrites,  lundi  et  mercredi 
a  4  heures.  —  Les  langues  iraniennes  (zend, 
pehlvi,  vieux  persan),  samedi  à  4  heures. 

J.  de  Groutars,  professeur  ordinaire  et  as- 
sesseur du  vice  recteur.  La  grammaire  com- 
parée des  langues  grecque,  latine  et  française, 
jeudi  à  midi.  —  Le  grec  moderne,  aux  jours  et 
heures  à  indiquer. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire  de  !a  Faculté 
de  théologie  et  président  du  collège  Marie  - 
Thérèse.  Les  cours  d'hébreu  et  de  syriaque, 
indiqués  ci-dessus. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. Les  antiquités  chrétiennes  et  Varchéo- 
logie,  cours  indiqué  ci -dessus.  —  Cours  de  pa- 
léographie, aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

ÉCOLE   NORMALE 

pour  les  Ecclésiastiques  qui  se  préparent 
à  V enseignement  moyen. 

Directeur  :  M.  de  Groutars,  professeur  ordi- 
naire et  assesseur  du  vice- recteur. 

Professeurs  pour  les  cours  spéciaux  :  M.  Col- 
lard,  professeur  ordinaire,  et  M.  J.  Hemeryi  k. 
professeur  extraordinaire  et  président  du  col- 
lège Juste-Lipse. 

Les  cours  et  les  exercices  sont  déterminés  par 
un  programme  particulier. 


(    58    ) 

FACULTÉ  DES   SCIENCES- 

Doy.:  M.  Van  Beneden  —Secret. :M.  J . B .Carnoy . 

Examen  de  Candidat  en  Sciences  naturelles 

Première  année. 

C.  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  de 
ta  Faculté  de  philosophie  et  vice  recteur  de 
l'Université.    Le   cours    de    religion ,  jeudi    à 

10  heures,  pendant  le  premier  semestre;  ven- 
dredi à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
générale,  lundi,  mardi,  mercredi  et  jeudi  à 
9  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi, 
mardi,  mercredi  et  jeudi  à  9  heures,  vendredi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale,  lundi,  mardi  et  mer- 
credi de  10  heures  à  1 1  heures  et  demie,  jeudi  à 

11  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi 
de  10  heures  à  11  heures  et  demie,  mardi  et 
mercredi  de  11  heures  à  midi  et  demi,  pandant 
le  second  semestre. 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  de  botanique  générale  et  spéciale* 
y  compris  la  botanique  médicale,  lundi  de 
1 1  heures  et  demie  à  1  heure,  vendredi  de  9  heures 
à  10  heures  et  demie,  et  samedi  de  10  heures  et 
demie  à  midi,  pendant  le  premier  semestre  ; 
jeudi  et  vendredi,  de  10  heures  à  11  heures  et 


(    39    ) 

demie,  et  samedi  de  1 1  heures  à  midi  et  demi, 
pendant  le  second  semestre.  —  Herborisations, 
aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

F.  M.  E.  Lefebvre,  professeur  ordinaire  de 
la  Faculté  de  philosophie.  La  logique,  mardi  et 
mercredi  à  10  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. 

F.  Dewalque,  professeur  ordinaire.  Exercices 
de  chimie  pratique,  lundi  de  3  heures  à  6  heures, 
pendant  le  premier  semestre,  pour  les  élèves  qui 
désirent  subir  la  première  épreuve  à  la  session 
de  février;  lundi  de  3  heures  à  6  heures,  pendant 
le  second  semestre,  pour  les  autres  élèves. 

Deuxième  année. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  de  zoologie,  lundi,  mardi  et  mercredi 
à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre.  — 
Visite  du  musée,  vendredi  à  2  heures,  pendant 
le  premier  semestre. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  minéralo- 
gie et  de  géologie,  jeudi  et  vendredi  à  3  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

F.  M.  E.  Lefebvre,  professeur  ordinaire  de 
la  Faculté  de  philosophie.  La  psychologie  et  la 
philosophie  morale,  mardi  et  mercreai  de 
11  heures  et  demie  à  1  heure,  jeudi  et  samedi  à 
midi,  pendant  le  premier  semestre. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  mi- 

4 


(    £0    ) 

croscopie  théorique,  la  microscopie  appliquée 
à  la  biologie  générale  et  à  V étude  des  proto- 
organismes, mardi  et  mercredi  de  2  heures  a 
5  heures,  pour  la  première  section,  vendredi  de 
10  heures  et  demie  à  1  heure,  samedi  de  9  heures 
à  10  heures  et  demie,  pendant  le  premier  se- 
mestre. 

Examen  de  Candidat  en  Pharmacie . 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  Le  cours  de 
chimie  générale,  indiqué  ci-dessus. 

A.  J.  A.   Devivier,  professeur  ordinaire.   Le 
cours  de  physique  expérimentale,  indiqué  ci 
dessus. 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire.  Les  élé- 
ments de  botanique  générale  et  spéciale,  y 
compris  la  botanique  médicale,  cours  indiqué 
ci-dessus. 

C  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  minéralogie 
et  de  géologie,  cours  indiqué  ci  dessus. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie.  L'explication  approfondie  des 
vérités  fondamentales  de  la  religion,  jeudi  à 
midi,  pendant  le  premier  semestre;  mardi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre.— Les  prin- 
cipes de  la  philosophie,  mercredi  et  jeudi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

F.  Dewalque,  professeur  ordinaire.  Exer- 
cices de  chimie  pratique,  lundi  de  3  heures  à 


(    61     ) 

6  heures,  pendant  le  premier  semestre,  pour 
les  élèves  qui  désirent  se  présenter  à  l'examen 
au  mois  de  février;  lundi  de  3  heures  à  6  heures, 
pendant  le  second  semestre,  pour  les  autres 
élèves. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  microscopie,  indiqué  ci  dessus. 

Examen  de  Candidat 
en  Sciences  physiques  et  mathématiques . 

Première  année. 

C  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  de 
la  Faculté  de  philosophie  et  vice-recteur  de 
l'Université.  Le  cours  de  religion,  indiqué  ci- 
dessus. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  Principes 
généraux  de  chimie.  (Partie  du  cours  de  chimie 
générale,  indiqué  ci-dessus.) 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale,  cours  indiqué  ci- 
dessus. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie analytique  et  Valgèbre  supérieure, 
jeudi,  vendredi  et  samedi  à  8  heures,  pendant  le 
premier  semestre.  —  Les  compléments  de  géo- 
métrie analytique,  lundi,  mardi  et  samedi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire  La  géo- 
métrie descriptive,  mercredi  à  8  heures,  ven- 


(    62    ) 

drodi  et  samedi  à  9  heures,  pendant  le  premier 
semestre;  samedi  de  8  heures  et  demie  à  10  heures,, 
pendant  le  second  semestre. 

F.  M.  E.  Lefebvre,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  Les  cours  de  logique,  de 
psychologie  et  de  philosophie  morale,  indiqués 
ci-  dessus. 

Deuxième  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Le  calcul 
différentiel  et  le  calcul  intégral,  jeudi,  vendredi 
et  samedi  de  8  heures  à  9  heures  et  demie,  pen- 
dant le  premier  semestre.  —  Compléments  du 
cours  précédent  et  éléments  du  calcul  des  va 
riations,  aux  jours  et  heures  à  déterminer.  — 
La  statique  analytique  et  la  dynamique  du 
point,  parties  du  cours  de  mécanique  des 
Écoles  spéciales,  indiqué  ci-dessous. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Les  corn 
pléments  d'algèbre  supérieure  et  les  éléments 
de  la  théorie  des  déterminants,  mercredi,  jeudi 
et  vendredi  à  8    heures,    pendant    le    second 
semestre. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  La  cristallographie.  Voir  le  cours  de 
minéralogie  des  Écoles  spéciales. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  L'as- 
tronomie physique,  mardi  et  mercredi  à  midi» 
pendant  toute  Tannée. 


(    G3    ) 

E.camen  de  Docteur  en  Sciences  naturelles 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire.  La 
zoologie  proprement  dite,  lundi,  mardi  et  mer- 
credi à  ?  heures,  pendant  le  premier  semestre, 
avec  compléments  aux  jours  et  heures  à  déter- 
miner. —  La  géographie  et  la  paléontologie 
animales,  mardi  à  9  heures  et  demie,  pendant 
le  second  semestre  •—  Lanatomie  comparée, 
lundi,  mardi  et  mercredi  à  11  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

Suppléant  pour  le  cours  d'anatomie  comparée, 
G.  Gilson,  chargé  de  cours. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  médecine.  Vanatomie  de  texture, 
mardi,  mercredi  et  samedi  à  8  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  médecine.  La  physiologie  comparée,  jeudi, 
vendredi  et  samedi  à  midi,  pendant  toute  l'année. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  médecine.  Uhistochimie  et  la  chimie 
physiologique,  lundi  à  9  heures  et  demie,  pen- 
dant le  premier  semestre;  lundi  à  9  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  bota- 
nique générale  et  spéciale  y  compris  la  paléon- 
tologie végétale,  mardi  et  mercredi  de  2  heures 
à  5  heures,  pendant  toute  l'année. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 

4. 


(    64    j 

ordinaire.  La  minéralogie,  cours  des  Écoles 
spéciales  indiqué  ci-dessous  avec  compléments, 
aux  jours  et  heures  à  déterminer.— La  géologie, 
cours  des  Écoles  spéciales  indiqué  ci-dessous. 
—  La  paléontologie  strati graphique,  lundi  à 
11  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
générale,  samedi  à  6  heures. 

C.  Blas,  professeur  ordinaire.  La  chimie  ana- 
lytique, mercredi  et  jeudi  à  10  heures,  pendant 
le  premier  semestre;  mercredi,  jeudi  et  vendredi 
a  10  heures  et  demie,  pendant  le  second  se- 
mestre. Travaux  du  laboratoire ,  mercredi  et 
jeudi  à  2  heures  et  demie. 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
graphie végétale,  lundi  de  3  heures  à  4  heures 
et  demie,  pendant  le  second  semestre. 

Examen  de  Docttur 
en  Sciences  physiques  et  mathématiques. 

Première  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  L'ana- 
lyse pure,] eudi  et  vendredi  à  3  heures,  pendant 
le  second  semestre.  —  La  mécanique  analy- 
tique des  systèmes,  V hydrostatique  et  l'hydro- 
dynamique, cours  des  Ecoles  spéciales  indiqué 
ci  dessous.  —  La  physique  mathématique  gé- 
nérale, y  compris  la  théorie  du  potentiel,  jeudi 
et  vendredi  à  3  heures,  pendant  le  premier 
semestre. 


(     65    ) 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Le  calcul 
des  probabilités,  mardi  et  mercredi  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

E.  L.  J.  Pasquier.  professeur  ordinaire.  L'as- 
tronomie mathématique,  mardi  de  II  heures  à 
midi  et  demi 

Deuxième  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Les  com- 
pléments d'analyse,  aux  jours  et  heures  à  dé- 
terminer.—  Les  théories  dynamiques  de  Jacob? ', 
aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale  approfondie,  jeudi  de 
8  heures  à  9  heures  et  demie,  pendant  toute 
l'année. 

J.  A  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Les  com- 
pléments d'analyse,  mardi  de  1 1  heures  à  midi 
et  demi,  pendant  toute  l'année.  —  La  géométrie 
supérieure  analytique,  jeudi  de  11  heures  à 
midi  et  demi, "pendant  toute  l'année. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  La 
mécanique  céleste,  mercredi  de  11  heures  a 
midi  et  demi,  pendant  toute  l'année. 

N.  E.  Breiïhof,  professeur  ordinaire  La 
géométrie  supérieure  synthétique,  jeudi,  ven- 
dredi et  samedi  à  8  heures  et  demie,  pendant  le 
second  semestre. 


(     66    ) 

ÉCOLES   .SPÉCIALES  DES  ARTS  ET  MANUFACTURESr 
DU   GÉNIE   CIVIL   ET   DES  MINES. 

Ingénieur  des  arts  et  manufactures,  du  génie 
civil  et  des  mines. 

Première  année. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
générale,  inorganique  et  organique,  cours 
indiqué  ci-dessus. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale,  cours  indiqué  ci- 
dessus. 

F.  Dewalque,  professeur  ordinaire.  La,  théorie 
des  manipulations  chimiques,  mardi  à  8  heures, 
pendant  le  premier  semestre.  —  Des  exercices 
de  chimie  pratique,  obligatoires,  ont  lieu  mer- 
credi et  jeudi  de  3  heures  à  6  heures,  pendant  le 
second  semestre. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie analytique  et  V algèbre  supérieure, 
cours  indiqués  ci- dessus. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie descriptive,  cours  indiqué  ci-dessus. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie.  L  "explication  approfondie  des 
vérités  fondamentales  de  la  religion  et  les 
principes  de  la  philosophie,  cours  indiqués  ci- 
dessus. 

Travaux  graphiques,  sous  la   direction  de 


(    67    ) 

M.  le  professeur  Breithof,  vendredi  et  samedi 
de  10  heures  à  1  heure,  pendant  toute  l'année, 
et  vendredi  de  9  heures  à  10  heures,  pendant  le 
second  semestre. 

Deuxième  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Le  calcul 
différentiel  et  le  calcul  intégral,  cours  indiqué 
ci-dessus.  —  La  mécanique  analytique,  lundi, 
mardi  et  mercredi  de  8  heures  à  9  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  La  minéralogie,  jeudi  et  vendredi  do- 
8  heures  à  9  heures  et  demie,  samedi  de  8  heures 
à  9  heures,  pendant  le  second  semestre.  Le  ca- 
binet de  minéralogie  est  ouvert  vendredi  et 
samedi  de  2  heures  à  4  heures  pendant  le  pre- 
mier semestre  et  de  2  heures  à  6  heures  pendant 
le  second  semestre. 

C.  Blas,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
analytique  (docimasie),  mercredi  et  jeudi  de 
10  heures  à  11  heures  et  demie,  pendant  le 
premier  semestre;  mercredi,  jeudi  et  vendredi 
à  10  heures  et  demie,  pendant  le  second  semestre. 
—  Travaux  du  laboratoire  {travaux  analy- 
tiques), mercredi  et  jeudi  de  2  heures  et  demie  â 
5  heures  et  demie  ;  vendredi  à  2  heures  et  demie 
séance  facultative. 

J.  Micha,  professeur  ordinaire  La  description 
générale  des  machines,  vendredi  de  9  heures  et 
demie  à  11  heures. 


(    63    ) 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  Les 
applications  de  la  géométrie  descriptive  aux 
ombres,  à  la  perspective  et  à  la  stéréotomie, 
lundi  et  mardi  de  8  heures  et  demie  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

G.  Hellefutte,  professeur  ordinaire.  La  phy- 
sique industrielle,  mercredi  de  11  heures  et 
demie  a  I  heure,  pendant  le  premier  semestre  ; 
mercredi  et  jeudi  de  1 1  heures  et  demie  à  1  heure, 
pendant  le  second  semestre. 

Travaux  graphiques ,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  lundi  et  mardi  de 
10  heures  à  l  heure,  pendant  le  premier  semestre; 
de  9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le 
second  semestre. 

Troisième  année. 

P.  J.  Van  Bbnbdbn,  professeur  ordinaire  Les 
éléments  de  la  paléontologie  animale,  partie 
du  cours  indiqué  ci-dessus,  mardi  à  9  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre.  Visite  du 
cabinet  de  zoologie,  vendredi  à  2  heures,  pen- 
dant le  second  semestre. 

C.  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  La  géologie,  lundi  et  mardi  de  9  heures 
et  demie  à  11  heures,  pendant  le  premier 
semestre. 

F.  Detvalque,  professeur  ordinaire.  La  chi 
mie  industrielle,  mardi  de  11  heures  et  demie  à 
1   heure  et  mercredi  de  9  heures  et  demie  à 


(    G9    ) 

11  heures.  —  Travaux  du.  laboratoire,  mai 

et  mercredi  de  3  heures  à  7  heures,  jusqu'au 
15  janvier,  pour  les  sections  du  génie  civil,  de 
la  construction  des  machines  et  des  mines,  et 
pendant  tout  le  premier  semestre,  pour  les  sec- 
tions de  métallurgie  et  de  chimie. 

G  Lambert,  professeur  ordinaire  (suppléant 
A.  DUMONT,  professeur  extraordinaire).  L'ex- 
ploitation des  mines,  jeudi  et  vendredi  de 
11  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  pre 
mier  semestre;  mercredi  et  jeudi  de  11  heu 
et  demie  à  1  heure,  pendant  le  second  semestre. 
L  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  construc- 
tions du  génie  civil,  lundi,  mardi  et  mercredi 
de  8  heures  à  9  heures  et  demie,  pendant  le 
premier  semestre;  mercredi,  jeudi  et  vendreii 
de  8  heures  â  9  heures  et  demie,  pendant  le 
second  semestre  —  Exercices  topographiques. 
pendant  le  second  semestre. 

J  Micha,  professeur  ordinaire  La  construc 
tion  des  machines,  jeudi  deV  heures  et  demie  â 
1 1  heures,  samedi  de  8  heures  à  9  heures  et 
demie.  Tous  les  jeudis  après  midi,  pour  la  sec- 
tion des  mécaniciens,  visite  d'un  établissement 
de  construction. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  La 
mécanique  appliquée,  vendreii  et  samedi  du 
9  heures  et  demie  à  11  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  vendredi  de  lOheuresàll  heures 
et  demie,  samedi  de  9  heures  et  demie  à  1 1  heu  i 
pendant  le  second  semestre. 


(    ~0    ) 

H.  Ponthière,  professeur  ordinaire.  La  mé- 
tallurgie, lundi  et  mercredi  de  11  heures  et 
demie  à  l  heure,  pendant  le  premier  semestre  ; 
vendredi  et  samedi  de  11  heures  et  demie  à 
1  heure,  pendant  le  second  semestre. 

Travaux  graphiques ,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  lundi,  mardi,  mer- 
credi et  samedi  de  2  heures  et  demie  à  4  heures 
et  demie,  du  15  janvier  jusqu'à  la  fin  du  premier 
semestre,  pour  les  sections  du  génie  civil,  de  la 
constructioïi  des  machines  et  des  mines;  mardi, 
mercredi  et  samedi  de  3  heures  à  6  heures, 
pendant  tout  le  second  semestre,  pour  toutes 
les  sections. 

Quatrième  année. 

F.  Dewalque,  professeur  ordinaire.  La  chi- 
mie industrielle  (cours  de  deux  années),  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci-dessus.  —  Travaux 
du  laboratoire,  mardi  de  9  heures  à  1 1  heures 
et  demie,  et  de  3  heures  à  7  heures,  mercredi  de 
3  heures  à  6  heures  et  demie,  pendant  tout  le 
premier  semestre,  pour  la  section  de  métallur- 
gie, et  jusqu'au  lr  avril,  pour  la  section  de 
chimie. 

G.  Lambert,  professeur  ordinaire  (suppléant 
A.  Dumont,  professeur  extraordinaire).  L'ex- 
ploitation des  mines  (cours  de  deux  années), 
aux  jours  et  heures  indiqués  ci  dessus. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  construc- 


(    71     ) 

'fions  du  génie  civil  (cours  de  deux  années), 
aux  jours  et  heures  indiqués  ci-dessus.—  Exer- 
cices topographiques ,  pendant  le  second  se- 
mestre. 

J.  Micha,  professeur  ordinaire.  La  construc- 
tion des  machines  (cours  de  deux  années;,  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci-dessus. 

G^  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Les 
principes  de  l'architecture,  vendredi  à  3  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

H  Ponthière,  professeur  ordinaire.  La  mé- 
tallurgie (cours  de  deux  années),  aux  jours  et 
heures  indiqués  ci  dessus.  —  Les  applications 
industrielles  de  V électricité,  mardi  de  8  heures 
a  9  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

Conférences  sur  la  législation  des  raines  par 
M.  le  professeur  Lambert,  sur  l'administration 
industrielle  par  M.  le  professeur  Dewalque,  et 
sur  ['économie  industrielle  par  .M.  le  professeur 
Massalski. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  lundi  et  ven  Iredi  de 
^heures  et  demie  à  11  heures  et  demie,  mardi 
de  9  heures  à  11  heures  et  demie,  et  samedi  de 
9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre,  pour  les  sections  des  mines,  du  génie 
civil  et  de  la  construction  des  machines  ;  mardi 
de  8  heures  et  demie  à  1 1  heures  et  demie,  mer- 
credi de  3  heures  à  6  heures,  samedi  de  9  aeui  es 
et  demie  à  11  heures  et  demie  et  de  3  heu: 

5 


(  ri  ) 

6  heures,  pendant  tout  le  second  semestre,  pour 
les  sections  des  mines,  du  génie  civil,  de  la 
construction  des  machines  et  de  la  métallurgie, 
et  du  lr  avril  jusqu'à  la  fin  du  semestre  pour  la 
section  de  chimie. 

COURS    FACULTATIFS- 

N.  E.  Vanderlaat  ,  professeur  agrégé.  La 
géographie  industrielle,  vendredi  à  6  heures. 

A.  Thhunis,  professeur  extraordinaire.  La 
falsification  des  denrées  alimentaires,  aux 
jours  et  heures  à  déterminer. 

Ingénieurs  -Architectes . 
Première  année. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
inorganique,  panie  du  cours  de  chimie  géné- 
rale indiqué  ci-dessus. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale,  cours  indiqué  ci- 
dessus. 

F.  Dewalque,  professeur  ordinaire.  La  théo- 
rie des  manipulations  chimiques,  cours  indiqué 
ci  dessus  —  Exercices  de  chimie  pratique, 
jeudi  de  3  heures  à  6  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie analytique  et  ï algèbre  supérieure, 
cours  indiqués  ci-dessus. 


(    73    ) 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie descriptive,  cours  indiqué  ci-dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  et  architecture,  jeudi  de  3  heures  à 
4  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie.  Le  cours  de  religion  et  les 
principes  de  la  philosophie,  cours  indiqués  ci- 
dessus. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  vendredi  de  10  heures 
à  1  heure,  pendant  !e  premier  semestre;  ven- 
dredi et  samedi  de  10  heures  à  1  heure,  pendant 
le  second  semestre. 

Exercices  d'architecture,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Helleputte,  lundi,  mardi  et 
mercredi  de  11  heures  et  demie  à  1  heure,  sa- 
:  de  10  heures  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre;  jeudi  de  10  heures  à  1  heure,  mercredi 
et  samedi  de  3  heures  à  6  heures  et  demie,  pen- 
dant le  second  semestre. 

Deuxième  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Le  calcul 
différentiel  et  le  calcul  intégral.  La  mécanique 
analytique,  cours  indiqués  ci-dessus. 

J.  Micha,  professeur  ordinaire.  La  description 
générale  des  machines,  cours  indiqué  ci  dessus. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  Les  ap- 
plications de  la   géométrie   descriptive   aux 


74     ) 

ombres,  à  la  perspective  et  à  la  stéréotomie, 
cours  indiqué  ci  dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Les  élé- 
ments  d'architecture  (cours  de  deux  années), 
au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci-dessus.  —  La 
physique  industrielle  {chauffage  et  ventilation 
des  lieux  habités),  mercredi  de  11  heures  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre. 
—  Exercices  d'architecture,  jeudi  et  samedi  de 

9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre  ;  jeudi  de  9  heures  à  1 1  heures  et  demie, 
mercredi  et  samedi  de  3  heures  à  6  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. V archéologie  chrétienne,  vendredi  à 
'6  heures,  pendant  toute  Tannée. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  lundi  et  mardi  de 

10  heures  à  1  heure,  pendant  le  premier  se- 
mestre; lundi  de  9  heures  et  demie  à  1  heure, 
pendant  le  second  semestre. 

Troisième  année. 

C  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  minéralo 
gie  et  de  géologie,  cours  indiqué  ci-dessus. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  construc- 
tions du  génie  civil,  cours  indiqué  ci-dessus. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  La 
mécanique  appliquée,  cours  indiqué  ci-dessus. 


(     75    ) 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  L his- 
toire raisonnée  de  l 'architecture,  mardi  de 
10  heures  à  11  heures  et  demie,  pendant  le  se- 
cond semestre.  —  L'architecture  civile  et  reli- 
gieuse, mercredi  de  3  heures  à  4  heures  et 
demie,  vendredi  de  11  heures  et  demie  à  l  heure, 
pendant  le  premier  semestre.  —  Projets  d'ar- 
chitecture, lundi  de  9  heures  et  demie  à  midi  et 
demi,  mardi  de  9  heures  et  demie  à  1  heure, 
jeudi  de  1 1  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant 
le  premier  semestre;  mardi  de  8  heures  à 
10  heures  et  de  11  heures  et  demie  à  1  heure, 
jeudi  et  samedi  de  11  heures  à  1  heure,  mercredi 
et  samedi  de  3  heures  à  6  heures  et  demie,  pen- 
dant le  second  semestre. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. L'archéologie  chrétienne  (cours  de  trois 
années),  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci-dessus. 

Quatrième  année. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire  Les  construc- 
tions du  génie  civil  (cours  de  deux  années),  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci- dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  L  his- 
toire raisonnée  de  l'architecture  (cours  de 
deux  années),  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci- 
dessus.  —  L'architecture  civile  et  religieuse 
(cours  de  deux  années),  aux  jours  et  heures 
indiqués  ci-dessus.  —  L'esthétique  appliquée  à 


(     T6    ) 

V architecture,  mercredi  à  3  heure?,  pendant  le 
second  semestre.  —  Projets  d'architecture , 
lundi  de  9  heures  à  midi  et  demi,  mardi  de 
8  heures  à  midi  et  demi,  mercredi  de  9  heures 
et  demie  à  1  heure,  jeudi  de  11  heures  à  1  heure, 
samedi  de  9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant 
le  premier  semestre;  mardi  de  8  heures  à 
10  heures  et  de  1 1  heures  et  demie  à  1  heure, 
mercredi  de  4  heures  à  6  heures  et  demie,  jeudi 
de  11  heures  à  l  heure,  samedi  de  9  heures  et 
demie  à  1  heure  et  de  3  heures  à  6  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. 

E.  H.  J.  Reusens,  profepseur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. V archéologie  chrétienne  (cours  de  trois 
années),  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci-dessus. 

H  Ponth;ère,  professeur  ordinaire.  Les  ap- 
plications industrielles  de  V électricité,  cours 
indiqué  ci-dessus. 

Conférences  sur  la  législation,  V administra- 
tion et  V économie  industrielles,  indiquées  ci- 
dessus. 

Ingénieurs  des  Constructions  civiles  et  des 
Constructions  mécaniques. 

Ingénieurs  des  Arts  chimiques. 
Voir  le  programme  spécial. 


(     77     ) 

INSTITUT   AGRONOMIQUE. 

Première  année. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie.  Religion,  jeudi  à  midi,  pendant 
le  premier  semestre;  mardi  à  8  heures,  pen  lant 
le  second  semestre. 

A.  Theunis,  professeur  extraordinaire.  La 
chimie  générale,  mercredi  et  jeudi  de  9  heures 
à  10  heures  et  demie,  pendant  le  premier  se- 
mestre; mercredi  de  9  heures  à  10  heures  et 
demie  et  jeudi  de  8  heures  à  9  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre.  —  Exercices  de 
chimie  pratique,  mercredi  de  10  heures  et  demie 
à  1  heure,  et  jeudi  de  10  heures  et  demie  à  midi, 
pendant  le  premier  semestre  ;  mardi  de  10  heures 
à  midi,  et  jeudi  de  9  heures  et  demie  à  midi, 
pendant  le  second  semestre. 

J.B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  bota- 
nique, y  compris  les  démonstrations  et  e 
cices  pratiques,  vendredi  de  8  heures  à  1 1  heures, 
pendant  le  premier  semestre  ;  vendredi  de 
8  heures  à  10  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. —  La  microscopie  appliquée,  vendredi 
de  10  heures  à  midi,  pendant  le  second  semestre. 
—  Herborisations. 

A.    De  Marbaix,   professeur    ordinaire.    La 
zootechnie  (Anatomie  comparée  et  descript 
mercredi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre,  et  de  1 1  heures  à  midi,  pendant  le 


(    78    ) 

second  semestre.  —  Démonstrations  et  exer- 
cices pratiques,  mardi  à  3  heures.  —  Excur- 
sions zootechniques. 

J.  Marchand,  professeur  extraordinaire.  Le 
génie  rural  (introduction  :  éléments  de  physique, 
mécanique  générale) ,  mardi  de  8  heures  à 
9  heures  et  samedi  de  1 1  heures  à  midi,  pendant 
le  premier  semestre;  lundi  de  11  heures  à  midi 
et  samedi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le 
second  semestre.  —  Mathématiques,  mardi  de 
9  heures  à  10  heures,  pendant  toute  l'année.  — 
Exercices  d'arpentage  et  de  topographie,  aux 
oïirs  et  heures  à  déterminer. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Le 
génie  rural  [constructions  rurales,  notions 
sommaires  d'archéologie^,  jeudi  et  samedi  de 

8  heures  à9  heures,  pendant  le  premier  semestre. 
—  Dessin,  lundi  de  9  heures  à  midi,  et  samedi  de 

9  heures  à  11  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre ;  lundi  de  9  heures  à  11  heures,  et  samedi 
de  9  heures  à  midi,  pendant  le  second  semestre. 

J.  M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire. 
L'agronomie  (culture  générale,  climatologie, 
agrologie,  travaux  du  sol),  lundi  de  8  heures  à 
9  heures,  pendant  toute  l'année. 

A.  Proost.  professeur  ordinaire  Les  éléments 
de  zoologie,  mercredi  de  8  heures  à  9  heures- 
pendant  le  second  semestre. 


(     79     ) 

Deuxième  année. 

L .  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie.  La  philosophie  générale,  mer- 
credi et  jeudi  a  8  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

J.  M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire. 
L  agronomie  {les  cultures  spéciales),  mercredi 
de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre, mardi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le 
second  semestre. 

A.  De  Marbaix,  professeur  ordinaire.  La 
zootechnie  (physiologie  et  esthétique  animales) , 
mardi  de  10  heures  à  1 1  heures,  pendant  le 
premier  semestre,  et  de  11  heures  à  midi, 
pendant  le  second  semestre.  —  Applications, 
mardi  à  3  heures. 

A.  Theunis,  professeur  extraordinaire.  La 
chimie  analytique,  vendredi  de  8  heures  à 
9  heures  et  demie,  pendant  toute  l'année.  — 
Travaux  du  laboratoire  {recherches  analy- 
tiques, qualitatives  et  quantitatives),  mercredi 
de  9  heures  à  midi,  pendant  toute  l'année;  jeudi 
de  9  heures  à  midi,  pendant  le  premier  semestre, 
et  de  9  heures  et  demie  à  midi,  pendant  le  second 
semestre. 

A.  Proost.  professeur  ordinaire  Chimie  et 
physiologie  spéciales  des  plantes  cultivées,  et 
géologie,  jeudi  de  8  heures  à  9  heures  et  demie, 
pendant    le    second    semestre.    —    L'hygiène, 


(    80    ) 

mercredi  et  vendredi  de  10  heures  à  1 1  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

J.  Marchand,  professeur  extraordinaire.  Le 
génie  rural  {mécanique  agricole,  géodésie 
agraire,  hydraulique  agricole),  mardi  de 
11  heures  à  midi,  pendant  le  premier  semestre; 
lundi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre.  —  Mathématiques,  lundi  de  9  heures 
à  10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Le 
génie  rural  {constructions  rurales),  jeudi  et 
samedi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre.  —  Dessin,  lundi  et  samedi  de 

9  heures  à  midi,  pendant  le  premier  semestre; 
lundi  et  samedi  de  10  heures  à  l  heure,  pendant 
le  second  semestre. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Les  ma- 
ladies   des    plantes,    samedi    de    8    heures    à 

10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

A.  Lecart,  professeur  extraordinaire.  L" éco- 
nomie rurale,  mardi  de  8  heures  à  9  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  mercredi  do 
8  heures  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 
—  La  silvi 'culture,  vendredi    de    10  heures  à 

11  heures,  pendant  le  premier  semestre;  mardi 
de  9  heures  à  10  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. 

Troisième  année. 
J.   M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire. 


(    81     ) 

L'agronomie  (les  industries  agricoles),  mardi 
et  vendredi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le 
premier  semestre;   mercredi    et    vendredi    de 

8  heures  a  9  heures,  pendant  le  second  semesire. 

—  Excursions. 

A.  De  Marbaix,  professeur  ordinaire.  La  zoo- 
technie {exploitation  des  animaux  domes- 
tiques), mer cr edi  de  11  heures  à  midi,  et  jeudi 
de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  premier 
semestre;  mercredi  de  9  heures  à  10  heures,  et 
jeudi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre.  —  Exercices  zootechniques,  mardi  à 
3  heures.  Excursions. 

A.  Lecart,  professeur  extraordinaire.  V éco- 
nomie rurale,  mercredi  de  8  heures  à  9  heures, 
pendant    le    premier    semestre;    vendredi    de 

9  heures  à  10  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. —  La  comptabilité  agricole,  mercredi 
de  10  heures  à  II  heures,  pendant  toute  L'année. 

—  La  silvicullure,  samedi  de  8  heures  à  9  heures 
pendant  le  premier  semestre;  jeudi  de  9  heures 
à  10  heures  et  demie,  pendant  le  second  semestre. 

—  Arboriculture  pratique,  mercredi  à  3  heures. 

—  Excursions  forestières. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire.  Leniomolo- 
gic,  mercredi  de  11  heures  à  midi,  pendant  le 
second  seme-tre. 

G.  Hellfputte,  professeur  ordinaire.  Laphy- 
sique  industrielle,  mardi  de  8  heures  à  9  heures 
et  demi.*,  [ion  lant  le  s«  cou  1  semestre.  —  I* 


(    82    ) 

et  projets,  lundi  de  10  heures  à  1  heure,  mard: 
de  neuf  heures  à  midi,  samedi  de  10  heures  à 
1  heure,  pendant  le  premier  semestre;  lundi  de 

9  heures  à  midi,  et  samedi  de  1 1  heures  à  1  heure, 
pendant  le  second  semestre. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Les  ma- 
ladies des  plantes,  samedi  de  8  heures  à  lOheures, 
pendant  le  second  semestre. 

V.  L.  J.  L.  Bkants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  Le  droit  rural  et  fores- 
tier, lundi  de  8  heures  à  9  heures,  et  mardi  de 

10  heures  à  11  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

J.  Marchand,  professeur  extraordinaire.  Gé- 
nie  rural  {les  machines  agricoles),  samedi  de 

8  heures  à  9  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre, et  de  10  heures  à  11  heures,  pendant  le 
second  semestre.  —  Mathématiques,  lundi  de 

9  heures  à  10  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre; mardi  de  11  heures  à  midi,  pendant  le 
second  semestre. 

A  Theunis,  professeur  extraordinaire.  Les 
travaux  du  laboratoire  (analyses  industrielles 
et  agricoles),  jeudi  et  vendredi  de  9  heures  à 
mi  li,  pendant  le  premier  semestre,  et  de  10  heure- 
à  1  heure,  pendant  le  second  semestre. 


(    83    ) 

INSTITUT   PRÉPARATOIRE 

pour  l'admission  aux  Écoles  spéciales  et  à 
l'Institut  agronomique. 

Directeur  :  J.  Marchand,  professeur  extraor- 
dinaire de  la  Faculté  des  sciences. 

Professeur  ;  M.  Tielemans,  professeur  agrégé 
de  la  Faculté  de  philosophie,  bibliothécaire- 
adjoint. 

Les  cours  et  les  exercices  s:  nt  déterminés  par 
un  programme  particulier. 

LE  RECTEUR  DE  L'UNIVERSITÉ, 

C.  F.  J.  PIERAERTS. 
Le  Secrétaire.  P.  G.  H.  Willem* 


Société  de  SAINT- VINCENT  DE  PAUL. 


Président  d'honneur,  Mgr  C  Pieraerts,  rec- 
teur magnifique  de  l'Université  catholiqu-j. 

Ancien  Président  d'honneur ,  Mgr  Namèciîe, 
recteur  émérite  de  l'Université  catholique. 

CONSEIL   PARTICULIER   DE   LOUVAIN. 

Président,  F.  Lelebvre,  professeur  à  la  Fac;hé 
de  médecine. 

Vice- Président,  G.  Cappeilen  Smolders,  avocat, 
conseiller  provincial. 

Secrétaire,  Ch.  Baguet,  docteur  en  droit,  rece- 
veur des  Facultés  de  l'Université. 

Trésorier,  Jos.  Boine,  docteur  en  médecine,  con- 
seiller provincial. 

CONSEIL   DE   LA   CONFERENCE   SAINT-PIERRE- 

Président  d'honneur,  M.  De  Ridder,  curé-doyen 
de  Saint  Pierre. 

Président,  G.  Cappeilen  Smolders,  avocat,  con- 
seiller provincial 

ir  Vice-Président,  Ch.  Delcour,  membre  de  la 
Chambre  des  représentants,  ancien  minisfe 
de  l'Intérieur. 

2d  Vice  Président,  J.  B.  Boine,  rentier. 

Secrétaire,  Ch.  Baguet,  receveur  des  Facultés 
de  l'Université. 


(    85    ) 

Trésorier,  Jos.  Boine,  docteur  en  médecine,  con- 
seiller provincial. 
Gardien  du  vestiaire,  G.  Jacqmotte,  négociar.t. 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE  NOTRE-DAME. 

Président,  T.  Debaisieux,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Vice- Président,  P.  Jacqmotte,  industriel. 
Secrétaire,  L.  Debougnie,  étudiant  en  médecine. 
Trésorier,  J.  Helsmortel,  id. 
Gardien  du  vestiaire,  J.  Godeau,  id. 

CONSEIL   DE   LA   CONFÉRENCE   SAINT-MICHEL. 

Président,  V.  Brants,  professeur  à  la  Faculté  de 

philosophie  et  lettres. 
YicePrésideyit,  P.  Deckers,  étudiant  en  droit. 
Secrétaire,  A.  Cols,  id. 
Trésorier,  F.  Wilmart,  id. 
Gardien  du  vestiaire,  P.  Van  Culsem,  étudiant 

en  philosophie. 

CONSEIL    DE   LA    CONFÉRENCE   SAINTE- GERTRUDK. 

Président,  L.   Henry,  professeur  a  la  Faculté 
des  sciences. 

Vice -Président,  E.  Compeeren,  étudiant  en  mé- 
decine. 

Secrétaire,  J.  Vuylstyke,  étudiant  aux  Eco 

spéciales. 
Trésorier,  G.  Smets,  étudiant  en  sciences. 


(    86    ) 

Gardien  du  vestiaire ,  L.  Landmeesters ,  étu- 
diant en  médecine. 

CONSEIL  DE   LA   CONFÉRENCE   SAINT-QUENTIN. 

Président,  E.  Descamps,  professeur  à  la  Faculté  . 
de  droit. 

Vice  Président,  J.  Poliart,  étudiant  en  droit. 

Secrétaire,  baron  H.  Coppecs,  id. 

Trésorier,  F.  Vandersmissen,  étudiant  en  nota- 
riat. 

Gardien  du  vestiaire,  C.  Jorian,  étudiant  en  phi- 
losophie. 

CONSEIL  DE  LA   CONFÉRENCE   SAINT-ALBERT. 

Président,  Fr.  de  Monge,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  droit 

Vice-Président, C.Peeiers, étudiant  en  médecine. 

Secrétaire,  J.  Verbist,  étudiant  en  droit. 

Trésorier,  A.  Bartholomeussen,  id. 

Gardien  du  vestiaire,  C.  Moereels,  étudiant 
en  médecine. 

CONSEIL   DE  LA   CONFÉRENCE   SAINT-JACQUES. 

Président,  F.  Lefebvre,  professeur  à  la  Faculté 

de  médecine. 
Vice-Président,  A.  Van  Hoonacker,  étudiant  en 

théologie. 
Secrétaire,  Em.  Pattyn,  étudiant  en  médecine. 
Trésorier,  G.  Mostaert,  id. 
Gardien  du  vestiaire,  A.  Laporta,  id. 


(    87     ) 

CONSEIL   DE   LA   CONFÉRENCE   SAINT-LAMBERT. 
(HÉVERLÉ  LEZ-LOUVAIN.) 

Protecteur,  Son  Altesse  Sérénissime  le  jeunt 

Duc  régnant  d'Arenberg,  et,  en  son  nom.  Ma 

dame  la  duchesse  douairière  d'Arenberg,  à 

Héverlé. 
Président,  Chevalier  X.  van  Elewyck,  docteur 

en  sciences  politiques  et  administratives,   â 

Louvain. 
Vice- Président,  "* 
Secrétaire,  G.  Tombeur,  conseiller  communal, 

à  Héverlé. 
Trésorier,  A.  Ruelens,  curé  à  Héverlé. 
Gardien  du  vestiaire,  G.  Vanderborght,  fermier, 

à  Héverlé. 

CONSEIL  DE   LA   CONFÉRENCE   SAINT-JOSEPH. 
(COLLÈGE   DE   LA  SAINTE  TRINITÉ.) 

Président  d'honneur,  M.  le  supérieur  du  collège 
Président,  L.  Finet,  étudiant. 
Vice -Président,  V.  De  Groote,  id. 
Secrétaire,  E.  Lauwers,  id. 
Trésorier,  A.  Houyoux,  id. 
Gardien  des  jeux,  J.  De  Cleene,  id. 
Gardien  du  vestiaire,  J.  Baeckelmans,  id 

CONSEIL   DE   LA   CONFÉRENCE   SAINTE  BARBE. 
(SOCIÉTÉ   DES   OUVRIERS.) 

Président,  J.  de  Trooz-van  Elewyck,  conseiller 
provincial. 


(    88    ) 

Vice  Président,  F.  Schollaert,  avocat,  conseiller 
provincial. 

Secrétaire,  P.  De  Becker,  avocat. 

Trésorier,  l'abbé  Kennis. 

Membres  :  Jules  Baguet,  agent  de  change;  J.  B. 
Boine,  rentier;  M.  Boon,  rentier;  Deckers, 
vicaire  de  Ste-Gertrude;  J.  Novent,  professeur,- 
A.  Peeters,  avocat;  Van  Olmen,  vicaire  de 
St- Pierre;  Wilryckx,  vicaire  de  St-Quentin. 

ÉCOLE   DOMINICALE   ET   PATRONAGE. 

lre  subdivision  (rue  des  Orphelins). 

Président,  F.  Scbollaert. 
Vice  Président,  *" 
Secrétaire-trésorier,  abbé  Kennis. 
Aumônier.  Van  Olmen,  vicaire. 
Membres  :  M.  Boon;  J.  Jacqmotte,  négociant  ; 

Ch.  Peeters;  Pels,  employé;  Van  Hoorenbeke 

frères,  étudiants. 

2e  subdivision  (Rattemanspoort) . 

Vice  Président,  P.  De  Becker. 

Aumônier,  abbé  Verhaegen,  aumônier-adjoint 

au  pénitencier. 
Secrétaire-trésorier,  Peeters,  vicaire  de  N.-D. 

aux  Dominicains. 
Membres  :  Janssens,   aumônier  de  la  maison 

d'arrêt,  et  Van  Hoorenbeek,  vicaire  de  Sainte- 

Gertrude. 


(    89    ) 

Grande  section  {adultes). 

Président,  J.  de  Trooz. 

Vice- Président,  J.  No  vent. 

Aumônier  :  Wilryckx,  vicaire. 

Secrétaire  trésorier,  '*' 

Membres  :  J.  Baguet;  J.  B.  Boine;  Deckers,  vi 
caire;  J.  No  vent;  A.  Peeters;  baron  van  Olde- 
neel  tôt  OMenzeel;  U.  Wareg  Massalski. 


RAPPORT 
présenté   au   nom   du  Conseil   sur   les 
travaux    des    Conférences    pendant 
Tannée  académique  1883-1884. 


Monseigneur, 
Messieurs, 

Notre  première  pensée,  en  rappelant  ce  qui 
s'est  passé  pendant  cette  année  1884  au  sein  de 
notre  Société,  doit  être  de  songer  à  ceux  d'entre 
nos  frères  que  la  mort  nous  a  ravis. 

Les  uns  sont  tombés  l'arme  au  bras,  membres 
encore  actifs  de  la  grande  armée  de  la  charité 
chrétienne;  d'autres  que  leurs  forces  avaient 
trahi,  continuaient  à  soutenir  de  leur  bourse  les 
malheureux.  Tous  aimaient  le  pauvre  et  le 
déshérité  d'un  égal  amour,  et  c'est  à  ce  titre 
qu'ils  ont  compté  parmi  nos  coopérateurs. 

Laissez-moi  vous  citer  parmi  nos  membres 
actifs  décédés  cette  année,  les  noms  de  M.  Motte, 
étudiant,  un  des  membres  les  plus  zélés  de  la 
Conférence  Ste-Gertrude  ;  de  M.  Vuylsteke,  étu- 
diant, membre  de  la  Conférence  St  Jacques;  de 
M.  Josse  Evrard,  membre  de  la  Conférence  St- 
Pierre,  homme  d'un  dévouement  à  toute  épreuve, 
qui  est  mort  en  semant  l'aumône  autour  de  son 
lit  de  douleur. 


(    91     ) 

Les  pauvres  secourus  par  la  Conférence  St- 
Pierre  ont  encore  fait  une  grande  perte  dans  la 
personne  de  M.  Doniau,  membre  actif  et  gardien 
du  vestiaire,  un  des  vétérans  de  notre  Société  à 
Louvain. 

N'oublions  pas  M.  Ocreman,  membre  sous- 
cripteur et  ancien  membre  fondateur  do  la  Con- 
férence St- Pierre,  qu'il  n'a  quittée  que  quand  sa 
santé  ne  lui  a  plus  permis  de  fréquenter  assidû- 
ment les  réunions. 

Nous  avons  à  déplorer  la  perte  de  plusieurs 
membres  honoraires  :  M.  Oscar  Pecqueroau, 
dont  j'ai  pu  apprécier  personnellement  l'àme 
charitable:  M.  Dubois,  vicaire  de  l'église  de  Ste- 
Gertrude,  un  des  membres  de  ce  clergé  flamand 
qu'on  trouve  toujours  sur  la  brèche  quand  il  y  a 
une  infortune  à  adoucir.  Nous  lui  devons  une 
reconnaissance  spéciale,  car,  nous  pouvons  L» 
dire  maintenant  —  sa  modestie  ne  pourra  plus, 
hélas,  s'en  offenser  —  à  mainte  reprise,  M.  Du- 
bois se  plut  à  nous  aider  à  rétablir  par  des  dons 
anonymes  l'équilibre  de  notre  budget. 

Vous  vous  rappelez  avec  quelle  générosité 
Madame  Torné,  continuant  les  traditions  de  son 
charitable  mari,  soutenait  notre  œuvre.  La  mort 
l'a  ravi  cette  année  à  nos  pauvres. 

Récemment,  nous  avons  encore  perdu  on 
Madame  la  Baronne  Dre  d'Udekem  d'Acoz,  une 
bienfaitrice  de  longue  date  de  notre  œuvre.  Il 
est  beau  de  porter  un  gran 1  nom;  il  est  plus 
beau  de  l'illustrer  par  une  noble  générosité. 


(    92    ) 

Nous  avons  eu  plus  d'une  fois  le  bonheur  de 
nous  retrouver  aux  pieds  des  autels,  aux  ser- 
vices célébrés  pour  nos  chers  défunts.  C'est 
M.  le  chanoine  Carnoy  qui,  suivant  une  ancienne 
et  généreuse  habitude  que  nous  aimons  à  rap- 
peler ici,  a  célébré  tous  ces  services. 

Jetons  maintenant  un  rapide  coup  d'œil  sur  la 
situation  de  nos  Conférences. 

Le  nombre  total  de  nos  membres  actifs  est  de 
382.  Le  nombre  des  familles  secourues  est  de  269. 

Signalons  —  en  la  déplorant  —  une  certaine 
diminution  dans  le  nombre  de  nos  membres 
actifs.  Le  feu  de  la  charité  que  J.  C.  lui-même  a 
allumé  dans  nos  âmes,  tendrait-il  à  s'affaiblir? 
La  visite  à  domicile  des  pauvres  est  un  assujet- 
tissement parfois  pénible,  j'en  conviens.  Ce  n'en 
est  pas  moins  un  devoir  pour  tout  bon  chrétien 
que  son  labeur  journalier  ne  retient  pas  absolu- 
ment. Disons  plus,  au  point  de  vue  social,  n'est-ce 
pas  un  bonheur  de  pouvoir  se  faire  pardonner 
sa  richesse  en  devenant  le  serviteur  du  pauvre? 

Les  occupations  multiples  de  M.  le  professeur 
Eug.  Hubert,  président  de  la  Conférence  St- 
Quentin,  l'ont  forcé  de  se  démettre  de  ses  fonc- 
tions. Qu'il  veuille  bien  recevoir  ici  l'expression 
de  notre  reconnaissance  et  de  celle  de  nos 
pauvres  pour  les  services  qu'il  a  rendus  pen- 
dant une  carrière  de  charité  déjà  longue.  Son 
successeur  est  M.  le  professeur  Descamps  qui 
ne  s'  st  jamais  refusé  à  mettre  au  service  des 


(    93    ) 

malheureux  sa  fortune  et  l'appui  plus  précieux 
d'un  dévouement  à  toute  épreuve. 

L'assiduité  des  membres  actifs  aux  réunions 
n'a  pas  laissé  trop  à  désirer.  Néanmoins,  je  ne 
puis  laisser  passer  cette  question  sans  y  insister 
d'une  façon  toute  particulière.  Il  est  en  effet  de 
la  plus  haute  importance  que  les  membres  soient 
instruits  de  toutes  les  décisions  du  comité  cen- 
tral; que  la  visite  des  pauvres  et  la  remise  des 
secours  se  fasse  régulièrement;  que  chacun 
enfin  reste  dans  le  mouvement.  Le  plus  sûr 
moyen  d'obtenir  ce  résultat  n'est-il  pas  dès  lors 
de  pratiquer  le  moins  possible  l'absentéisme? 

L'Aima  Mater  n'a  pas  voulu  célébrer  les  fêtes 
glorieuses  du  cinquantenaire  de  sa  reconstitu- 
tion sans  faire  participer  à  l'allégresse  générale 
les  pauvres  de  Louvain. 

Mgr  le  Recteur  nous  a  fait  parvenir  une  somme 
de  mille  francs,  au  moyen  de  laquelle  une  dis- 
tribution extraordinaire  de  comestibles  choisis 
a  été  faite  à  nos  protégés.  Le  matin  du  11  mai, 
une  messe  solennelle  les  réunit  à  l'église  Saint- 
Michel,  et  beaucoup  de  membres  actifs  vinrent, 
en  s'approchant  des  SS.  Sacrements  avec  leurs 
pauvres,  sceller  une  fois  de  plus  l'alliance  de  la 
religion  et  de  la  charité. 

Une  des  plus  belles  œuvres  de  notre  Société, 
est  la  distribution  d'un  St-Nicolas  aux  pauvres. 
Venant  au  milieu  de  l'hiver,  ces  secours  extra- 
ordinaires sont"de  la  plus  grande  utilité.  N'est-il 


(    94    ) 

pas  touchant,  du  reste,  de  faire  participer  le 
déshérité  de  la  fortune  aux  fêtes  de  la  famille; 
de  faire  rayonner  de  joie  au  moins  une  fois  ces 
fronts  courbés  par  un  travail  incessant?  C'est  à 
M.  Stasse,  président  de  la  Conférence  St- Pierre, 
que  nous  devons  d'avoir  pu  organiser  cette  belle 
fête  des  années  précédentes.  Espérons  qu'au 
milieu  de  sa  vie  de  plus  en  plus  occupée, 
M.  Stasse  n'oubliera  pas  son  œuvre  de  prédi- 
lection. 

Voici  l'exposé  de  la  situation  financière  pen- 
dant l'exercice  écoulé  (1884). 

Le  total  des  recettes  s'est  élevé  à  fr.  6430  63. 
Elles  se  répartissent  comme  suit  : 

Quêtes  ordinaires  fr.  1479-48.  C'est  le  produit 
des  quêtes  hebdomadaires  faites  aux  séances. 
Ce  chiffre  de  1479  fr.  est  inférieur  de  277  fr.  à 
celui  de  l'année  précédente  (1883).  Cette  dimi- 
nution est  tout  entière  le  fait  de  la  Conférence 
St-Pierre,  où  le  zèle  financier  des  membres 
semble  se  ralentir.  Nous  sommes  persuadés 
qu'on  ne  devra  pas  rappeler  au  dévouement 
cette  vaillante  bourgeoisie  brabançonne  dont  les 
membres  ont  toujours  payé  largement  de  leur 
bourse  et  de  leur  personne. 

Parmi  les  Conférences  d'étudiants,  honneur 
aux  Conférences  de  Ste-Gertrudeet  de  St  Michel, 
qui  sont  visiblement  en  progrès.  Puisse  l'exem- 
ple de  ces  deux  Conférences  être  contagieux. 

Une  seconde  source  de  revenus,  ce  sont  les 


(    95    ) 

quêtes  extraordinaires  qui  se  sont  élevées  à 
fr.  218-10,  soit  une  diminution  d'une  cinquan- 
taine de  francs  sur  l'exercice  écoulé. 

Rappelons  ici  que  depuis  plusieurs  années, 
une  ressource  importante  de  notre  budget  a 
disparu.  Je  veux  parler  de  la  fête  de  charité 
dont  le  produit  nous  aidait  autrefois  à  combl»  r 
le  déficit.  Nous  faisons  un  appel  pressant  aux 
sociétés  catholiques  de  la  ville.  Elles  qui  s'en- 
tendent si  bien  à  faire  agréablement  le  bien,  ne 
peuvent  oublier  la  grande  œuvre  de  la  bienfai- 
sance libre  et  chrétienne. 

Nos  souscriptions  se  sont  élevées  à  1789  fr., 
chiffre  qui  ne  diffère  pas  sensiblement  de  celui 
que  nous  avons  obtenu  en  1883. 

Mentionnons  parmi  nos  plus  fidèles  souscrip- 
teurs, M.  Henri  de  Kerchove  qui,  établi  depuis 
bien  des  années  à  Gand,  n'a  jamais  négligé  ses 
anciens  pauvres  de  Louvain. 

MUe  la  baronne  Constance  de  Dieudonné  ap- 
partient à  une  famille  que  les  malheureux  con- 
naissent de  longue  date. 

Si  je  ne  craignais  de  blesser  une  noble  humi- 
lité, je  soulèverais  le  voile  de  l'anonyme  que 
s'obstine  à  garder  un  de  nos  bienfaiteurs  les 
plus  zélés,  ancien  professeur  à  l'Université.  Les 
pauvres  qu'il  a  secourus  tant  de  fois,  le  bénissent, 
et  ce  nom  qu'il  m'est  interdit  de  vous  dire  est 
écrit  sur  le' Livre  de  Vie. 

Malgré  ces  beaux  exemples  d'une  générosité 

6 


(    96    ) 

persistante,  il  semble  nécessaire  d'augmenter 
le  nombre  de  nos  souscripteurs. 

Mgr  Cartuyvels  a  bien  voulu  nous  prêter  le 
concours  de  sa  parole  éloquente  pour  le  sermon 
de  charité  prêché  tous  les  ans  à  la  collégiale  de 
St-Pierre.  Le  sermon  a  produit  633  fr.,  soit  258  fr. 
de  plus  que  l'année  précédente. 

Enfin  comme  produit  de  dons  particuliers  nous 
trouvons  une  somme  de  2311  fr.  Nous  sommes 
heureux  de  pouvoir  rendre  hommage  ici  à  la 
famille  de  feu  M.  Maes,  qui  a  tenu  à  continuer 
les  traditions  généreuses  du  défunt.  Un  don  de 
500  fr.  vient  enfin  nous  rappeler  le  souvenir 
d'un  homme  de  bien,  Edmond  Poullet.  La  géné- 
ration d'étudiants  qui  a  eu  le  bonheur  de  le  con- 
naître quittera  bientôt  les  bancs  de  l'Université. 
Mais  qu'il  me  soit  permis  de  le  dire,  avec  une 
émotion  que  je  ne  veux  pas  maîtriser,  son  nom 
restera  gravé  dans  le  cœur  de  chacun  de  ses 
anciens  élèves. 

Le  chapitre  de  nos  dépenses  comprend  : 

D'abord  13,360  pains,  payés  fr.  3589-17,  soit  une 
diminution  de  249  fr.  sur  ce  poste.  Notons  que  ce 
chiffre  élevé  et  consolant  de  distributions  de 
pains  n'a  pu  être  obtenu  que  grâce  au  bas  prix 
du  blé.  Une  hausse  éventuelle  et  toujours  pos- 
sible de  cette  denrée  de  première  nécessité 
augmenterait  nos  dépenses  dans  une  notable 
proportion.  Nous  prions  nos  coopérateurs  de  ne 
jamais  perdre  de  vue  ce  fait  économique. 


(  97  ) 

Les  Conférences  ont  ensuite  dépensé  en  vête- 
ments la  somme  de  3094  fr.  82  c.  Ce  chiffre  est 
tout-à  fait  anormal,  et  nous  croyons  nécessaire 
de  rappeler  à  ce  propos  aux  membres  des  diffé- 
rentes Conférences,  quelles  sont  les  règles  fixées 
par  le  Conseil  à  ce  sujet.  Chaque  famille  ne 
peut  recevoir  en  moyenne  des  vêtements  que 
pour  une  valeur  de  six  francs  —  ce  qui  porte 
le  chiffre  total  de  nos  dépenses  de  ce  chef  à 
1800  ou  2000  fr.  au  plus.  Au  contraire,  nous 
voyons  que  pendant  l'hi  ver  extrêmement  doux  de 
1884,  nos  dépenses  de  vêtements  se  sont  élevées 
à  3094  fr.  82  c.  La  modération  s'impose  donc. 

Nos  autres  dépenses  dont  le  total  est  de  991  fr. 
10  c,  sont  restées  sensiblement  les  mêmes. 

N'oublions  pas  de  porter  à  ce  chapitre  la  dé- 
pense de  fr.  1008.72,  occasionnée  par  le  cinquan- 
tenaire de  l'Université.  Nous  avons  expliqué 
plus  haut  l'origine  et  l'emploi  de  cette  somme. 

Le  total  de  nos  recettes  comparé  à  celui  de 
nos  dépenses,  accuse  un  déficit  de  2252  fr.  18c.(i). 

(1)  Tableau  des  recettes  et  des  dépenses  : 

RECETTES.                                        DÉPENSES. 
Quêtes  ordinaires:           1.470  48     Pains  (13560)  :  S,M 
Quêtes  extraordinaires  :     418  H'     Vêtements:  3,0!U  83 
Souscriptions  :                   1.7»9  00     Poêle»  :  MS  90 
Dons  particulier.-                3,311   00     Coke:  181    *'» 
Sermon                                    035  05     l'aille  :  348  S0 
Reliquat  de   la  Kermesse                    Hivers:  541    70 
flamande                         1381  80    Cinquantenaire  de  l'Uni- 
versité 1,(08  72 

Total   :        lr.      7,811  43  

Total     :   fr.  8,685  81 


(    98    ) 

Heureusement,  que  le  dernier  reliquat  de  la 
réserve  fournie  par  notre  part  dans  le  produit 
de  la  kermesse  flamande  nous  permet  de  com- 
bler une  partie  de  ce  déficit. 

Quoi  qu'il  en  soit,  notre  budget  de  1884  se  solde 
par  un  mali  de  870  fr.  38  c.  Il  y  a  là  une  menace 
pour  l'avenir.  A  votre  charité,  Messieurs,  à  votre 
esprit  de  prosélytisme  à  la  conjurer. 

Quelques  détails  sur  la  Conférence  St-Josepli 
établie  au  collège  de  la  Ste-Trinité  en  cette  ville. 
Cette  utile  institution,  où  se  fait  peut-on  dire 
l'apprentissage  de  la  charité,  continue  à  porter 
les  meilleurs  fruits.  Nos  jeunes  confrères,  ap- 
préciant justement  le  bienfait  d'une  éducation 
chrétienne,  ont  spécialement  en  vue  dans  leur 
œuvre  de  procurer  ce  bienfait  aux  enfants  dés- 
hérités, comme  le  budget  ci-annexé  le  prouve  (i). 

Mentionnons    également    la    Conférence    St- 


BILAN. 

Total  des  dépenses  :      fr.     8,683  81 
Total  des  recettes  :  7,812  H 

Déficit  :     fr.         870  38 
(1)  Tableau  des  recettes  et  des  dépenses  de  la  Conférence  Saint- 
Joseph  : 

Recettes        fr.     2,24e  77 
Dépenses        -      2,242  96 

Boni   fr.  5  81 

Mais  il  est  à  remarquer  que  parmi  les  2242,96  de  dépenses  est 
comjroe  une  somme  de  800  fr.  destinée  à  la  fondation  de  bourses 
d'études. 


(    99     ) 

Lambert  à  Heverlé  qui  continue  sous  les  aus- 
pices d'une  famille  illustre  à  adoucir  les  souf- 
frances parfois  si  cruelles  et  les  misères  cachées 
de  notre  prolétariat  agricole  (1). 

Une  œuvre  profondément  sympathique,  parce 
qu'elle  répond  à  un  besoin  social  do  la  plus 
haute  importance  —  la  préservation  de  la  jeu- 
nesse ouvrière  — c'est  l'École  Dominicale-Patro- 
nage (2),  établie  à  Louvain  sous  le  vocable  de 
Ste-Barbe. 

Cent  cinquante  enfants  sont  inscrits  à  la  sec- 
tion inférieure.  Chaque  dimanche  on  constate 
environ  cent  vingt  présences.  Des  fêtes  variées 
servent  d'attrait,  de  récompense  et  de  stimulant 
à  toute  cette  jeunesse.  L'instruction  religieuse, 
ce  condiment  nécessaire  de  la  paix  sociale  et 
domestique,  est  donnée  chaque  dimanche  par  les 
RR.  PP.  de  la  Société  de  Jésus. 

La  Grande  Section  comprend  cent  cinq  mem- 


!     Tableau  «les  receltes  et  des  dépenses  de  la  Couféreuce  Saint 
Lambert  : 

Recettes  fr.     580  56 

Dépens'-*  »      556  00 

Boni   fr.       30  56 
(*)  Budget  de  la  Conférence  Ste  Barbe  : 

Recettes         fr.     1,072  8* 
Dépenses        »      3,018  61 


Boni  fr.        54  45 
Le  dclicit  qui  était  l'an  dernier  de  1444.41  est  rédnit  celte  SBoëe 
a  1051-18. 

6. 


(     100    ) 

bres.  Quaire-vingt-dix  sont  des  plus  assidus.  Le 
programme  est  analogue  à  celui  de  l'École  Do- 
minicale, mais  approprié  à  l'âge  plus  avancé 
des  sociétaires.  Une  excursion  à  Lierre  leur  a 
permis  de  fraterniser  avec  les  Xavériens  de 
cette  jolie  petite  ville  catholique. 

Si  je  pouvais  personnellement  émettre  un 
vœu,  ce  serait  celui  d'étendre  cette  œuvre  dans 
de  plus  vastes  proportions  Au  lieu  de  deux  cent 
cinquante  jeunes  gens,  n'en  pourrait-on  pas 
préserver  cinq  cents  ou  plus  de  la  mauvaise 
compagnie  et  des  habitudes  du  cabaret? 

Quoi  qu'il  en  soit,  je  me  plais  à  rendre  un 
hommage  légitime  à  cette  œuvre  toute  d'actua- 
lité, que  je  voudrais  voir  fleurir  dans  tous  nos 
centres  ouvriers.  Suivons  dans  cette  voie  nos 
frères  allemands  qui,  ayant  à  sauver  l'ouvrier 
d'un  double  danger ,  celui  de  l'hérésie  et  de 
l'irréligion,  ont  donné  la  plus  grande  extension 
aux  œuvres  ouvrières.  Dans  toutes  les  réunions 
plénières  des  catholiques  allemands,  cette  ques- 
tion est  traitée  avec  la  plus  grande  compétence  : 
les  solutions  pratiques  ne  manquent  pas.  A 
nous  flamands  à  profiter  de  l'exemple  et  de 
l'expérience  de  nos  frères  allemands. 

Car,  Messieurs,  nous  devons  aimer  les  pauvres, 
c'est  la  voix  de  Jésus -Christ  qui  le  proclame, 
mais  c'est  aussi  la  voix  de  la  nature  qui  le  crie. 
Eh  quoi  !  n'aurions  nous  pas  honte  de  n'être  iei- 
bas  que  des  jouisseurs  inutiles,  de  passer  l'œil 


(     101     ) 

sec  à  côté  de  nos  frères  malheureux,  de  les  écla- 
bousser quelquefois  d'un  luxe  insolent.  Ce  serait 
bien  mal  comprendre  les  enseignements  de  la 
charité  chrétienne  et  les  leçons  de  l'histoire 
contemporaine. 

Et  ici,  Messieurs,  permettez  moi  une  dernière 
réflexion. 

Quand  le  socialisme  promet  à  courte  échéance 
une  transformation  sociale  dont  la  perspective 
séduit  les  uns  et  inquiète  les  autres,  ne  devons- 
nous  pas  remercier  la  Providence  d'avoir  mis 
entre  nos  mains  dans  la  Société  de  St  Vincent, 
un  instrument  de  pacification  et  de  fraternisa- 
tion qui  comble  l'abîme  qu'on  vise  à  creuser  de 
nos  jours  entre  le  riche  et  le  pauvre? 

Puissions-nous  le  saisir,  Messieurs,  ce  rôle, 
puissions-nous  le  mettre  à  exécution,  en  adou- 
cissant les  trop  brusques  transitions  qui  séparent 
les  classes.  Agissons  partout,  au  sein  de  la  so- 
ciété de  St- Vincent  et  dans  ces  œuvres  qui  sont 
ses  filles  et  qui  gravitent  autour  d'elle  Agissons 
dans  les  cercles  d'ouvriers,  les  patronages,  sous 
la  direction  éclairée  de  notre  admirable  clergé. 
Là  se  trouve  le  vrai  progrès  de  l'humanité. 
Là  se  trouve  à  la  fois  la  régénération  du  pauvre 
et,  ne  l'oublions  pas,  la  nôtre. 


Societas  Philologa  Lovaniensis 


Iilustrissimus  ac  Reverendissimus  Dom.  C  Pie- 
raerts,  Rector  magnificus,  Prœses  ad  hon. 

Il  lusti  issimus  ac  Reverendissimus  Dom.  A.  J.  Na- 
mèche,  Rector  emeritus,  Prœses  ad  hon. 

P   G.  H.  Willems,  professor  ordinarius,  Prœses. 

Fr.  Collard,  professor  ordinarius,  Vice-Prœsid. 

Johannes  Terrens,  ex  Waldbillig  (Magni  Duc. 
Lucilib.),  philos,  et  litt.  doct..p.  t.  a  Secret. 

Sociï. 

Victor  Brants,  prof,  ordin  ,  ex-secret.  (1874  75). 
Baro  Léo  Bethune,  Alostanus,  phil.  et  litt.  doct. 

ei  juris  candid.,  ex-secret.  (1883-84). 
Alphonsus  Roegiers,  Teneraemundanus,  phil.  et 

litt.  candidatus. 
Augustus  Bertrand,  Bullionensis,  id. 
Rev.   Adrianus  Couwenbergh,  ex  Hoeven  (Ba- 

tavus),  phil.  et  litt.  id. 
Rev.  Alphonsus  Dassonville,  ex  Heule,  philolo- 
gie baccalaureus. 
Eugenius   Herbecq,   Dionantensis,  phil.  et  litt. 

candidatus. 
Rev  Josephus  Van  Hove,  Thiletanus,  philologie 

stud. 
Rev.  Ludovicus  Reyter,  ex  Âltwies  (Magni  Duc. 

Lucilib.),  phil.  et  litt.  stud. 
-Emilius  Godineau,  ex  Wiers,  id. 


<     103    ) 

Qui  olim  socii  fuere. 

Car.  Michel,  Tornacensis,  phil.  et  litt.  doctor, 
lector  univers.  Leodiensis,  ex- secret.  '1873-74). 

Eug.  Hubjrt.  Lovaniensis,  phil.  et  litt.  doctor, 
professor  univers.. Leodiensis. 

Léo  De  Bruyn,  Lovaniensis,  phil.  et  litt.  doctor. 

Petr.  Sturm,  ex  Bivange  (Magni  Duc.  Lucili- 
burg.),  phil.  et  litt.  doct.,  professor  progym- 
nasii  Dikirchensis 

Rev.  Jchannes  Vanden  Weghe,  ex  Ledeghem, 
philolog.  licentiatus,  professor  collegii  Pope- 
ringh. 

Rev.  canunicus  Alf.  Scgers,  ex  Appels,  philolog. 
licentiatus,  inspector  studiorum  humaniorum 
in  diœcesi  Gandavensi. 

Joh.  Petr.  Bestgen.  ex  Hollerich  (Magni  Duc. 
Lucilib.),  phil.  et  litt.  doctor,  lector  in  Athe- 
naeo  Luciliburg. 

Rev.  Celest.  Wadeleux,  ex  Brée,  philolog.  licen- 
tiatus, professor  seminarii  Sancto  Trudonen- 
sis,  ex-secret.  (1875-76). 

Rev.  Léo  Van  Dorpe,  ex  Zevecote,  philolog.  li- 
centiatus, vicarius  in  oppido  Brugensi. 

Rev.  Victor  Bourmanne,  ex  Blehin,  philolog. 
licentiatus. 

Eduardus  Houtart,  ex  Montibus  ad  Sabim,  phil. 
et  litt.  atquejuris  doctor,  ex-secret.  (1877-78). 

Rev.  Henricus  Eggers,  Monasteriensis,  philolo- 
gie doctor. 


(    104    ) 

Rev.  Arthur  Vermeersch,  S.  J.,   ex  Ertvelde, 

doct.  jur.  et  scient,  polit.,  ex-secret.  (1878  79), 

professor  in  collegio  Pacis  Namurcensi. 
Ludovicus  Simons,  Ruremondensis,  phil.  et  litt. 

doct.,  professor  athensei  Lovaniensis. 
Constantinus  Gel  lers,  Lewensis,  phil.   et  litt. 

doct.,  professor  coll.  Diesthem. 
Desiderius  Petit,  ex  Wodecq,  phil.  et  litt.  doct., 

professor  coll.  Diesthem. 
Nicolaus  Walch,  ex  Niederpallen  (Magni  Duc. 

Luciiiburg.),  phil.  et  litt.  doct.,  professor  col- 

legii  Yirtonensis. 
Constantinus  Nannan,  ex  Redu,  phil.  et  litt.  doct. 
Gulielnius  Sireei,  ex  Alleur,  phil.  et  litt.  atque 

juris  doct.,  ex-secret.  (1879  80). 
Johannes  Dubois,  ex  Barnich,  phil.  et  litt.  atque 

juris  doct.,  ex-secret.  (1880  81). 
Julius  Van  Biervliet,  Brugensis.  phil.  et  litt.  doct. 

et  scient,  nat.  candidatus.  ex  secret.  (1881-82). 
Eimundus  Cordewener,  Mosastrajectinus,  phil. 

et  litt.  doct. 
Petrus  Doppler,  Mosastrajectinus,  phil.  et  litt. 

doct.,  ex-ag.  vices  secret.  -.1882  83). 
Augustus  Van  Ryckelen,  ex  Halle-Boyenhoven, 

phil.  et  litt.  doct. 
Johannes  Petrus  Biwer,  ex  Remich  (Magni  Duc 

Lucilib.),  phil.  et  litt.  cand.,  jam  in  unir.  Bon- 

nensi  studiosus. 
Rev.  Edmundus  Remy,  Sonegiensis,  philologiae 

doct.,  professor  in  collegio  oppidi  La  Louvière. 


(    103    ] 

Rev.  Leonardus  Lootens,  ex  Anseghem,  philolo- 

giae  licentiatus,  professor  in  seminario  Rola- 

riensi. 
Alfredus  De  Groote,  Gerardimontensis,  phil.  et 

litt.  candid.,  stud.  in  seminario  Gandavensi. 
Michael  Meyers,  ex  Boxhorn  (Magni  Duc.  Lu- 

cilib),  phil.  et  litt.  cand. 
Michael  Glaesener,  ex  Wilwerdingen  (Magni 

Duc.  Lucilib),  phil.  et  litt.  cand. 


RAPPORT 

sur  les  travaux  de  la  SOCIETAS  PHI- 
LOLOGA  de  l'Université  catholique, 
pendant  l'année  académique  1883- 
1884,  pr  M.  lebaron  Léon  BÉTHUNE, 
docteur  en  philosophie  et  lettres,  se- 
crétaire. 

Messieurs, 

Le  12  mai  1884  —  premier  jour  des  fêtes  jubi- 
laires de  L'Université  —  le  bureau  de  la  Société 
Philologique  a  été  appelé  à  présenter  ses  res- 
pectueux hommages  à  NN.  SS.  les  Évoques. 
M.  François  Collart,  vice  président  de  la  Société, 
s'est  fait  l'interprète  de  nos  sentiments  recon- 
naissants à  l'égard  de  l'épiseopat  belge.  Son 
discours  éloquent  retrace  l'histoire,  et  explique 
d'une  façon  succincte  le  but  de  notre  Société. 

Je  crois  donc  répondre  à  vos  vœux  en  insé- 
rant dans  notre  rapport  annuel  un  passage  de 
ce  discours. 

Voici  les  paroles  de  M.  Collart  : 

Création  toute  spontanée  et  libre,  la  Société 
Philologique,  Messeigneurs,  reproduit,  dans  ses 
traits  fondamentaux,  cette  institution  féconde 
qui  fait  la  gloire  des  universités  allemandes,  et 
qui  est  connue  sous  le  nom  de  séminaire  philo- 


(    107    ) 

logique.  Dans  sa  sollicitude  constante  pour  son 
doctorat  en  philosophie  et  lettres,  notre  chère 
Université,  devançant  les  réclamations  de  la 
presse  pédagogique,  a  reconnu,  il  y  a  douze  ans 
déjà,  qu'un  enseignement  philologique  complet 
doit  comprendre  non  seulement  des  cours  théo- 
riques, qui  communiquent  à  la  jeunesse  la 
science  toute  faite,  mais  encore  des  cours  pra- 
tiques, où  l'éiève,  sous  l'œil  vigilant  d'un  maître, 
apprend  à  travailler,  à  chercher  et  à  découvrir. 
Et  grâce  au  dévouement  de  l'un  de  ses  profes- 
seurs les  plus  éminents,  M.  Willems,  elle  a  créé 
dès  lors  une  société  d'un  caractère  tout  intime, 
dont  les  membres  interprêtent  des  auteurs 
grecs  et  latins,  font  des  travaux  originaux  et 
s'initient  au  mouvement  philologique,  en  ana- 
lysant les  revues  et  les  publications  les  plus 
importantes  qu'ils  tiennent  en  grande  partie  de 
votre  générosité. 

Malgré  les  difficultés  de  toute  innovation,  la 
Société  Philologique  croit  avoir  répondu,  Mes- 
seigneurs,  dans  la  mesure  de  ses  faibles  forces, 
à  votre  haute  confiance.  Chaque  année,  elle  a 
compté  des  membres  nombreux  et  zélés,  qu'ani- 
mait un  véritable  amour  pour  l'étude  de  l'anti- 
quité classique;  plusieurs  fois  déjà,  elle  a  reçu 
publiquement  les  éloges  les  plus  flatteurs  de 
savants  distingués;  et  ce  n'est  pas  sans  un  légi- 
time orgueil  qu'elle  a  vu,  en  un  si  petit  nombre 
d'années,  plusieurs  de  ses  membres  entrer  dans 


(     108    ) 

l'enseignement  supérieur  :  elle  semble  avoir  eu 
ainsi  la  bonne  fortune  de  résoudre,  presque  à 
son  insu,  le  problème  de  la  formation  des  pro- 
fesseurs de  nos  Universités  belges. 

Nosseigneurs  les  Èvêques  ont  adressé  leurs 
plus  chaleureux  remerciements  au  professeur 
éminent,  qui  est  le  fondateur  de  notre  Société 
et  qui  continue  à  présider  cette  utile  institution 
avec  un  zèle  que  nous  avons  tous  apprécié  et 
que  l'étranger  nous  envie. 

En  voulez -vous  la  preuve,  Messieurs?  Lais- 
sons parler  M.  Paul  Frédericq,  professeur  à 
l'université  de  Liège.  Voici  ce  qu'il  disait  dans 
un  ouvrage  publié  cette  année  (1)  : 

«  Si  l'Université  catholique  de  Louvain  ne 
possède  pas  de  cours  pratique  d'histoire,  elle 
peut  être  flore  de  sa  «  Societas  Philologa  »  que 
dirige  depuis  douze  ans  M.  le  professeur  Wil- 
lems  avec  un  dévouement  et  un  tact  admirables. 
Cette  société  philologique,  qui  se  réunit  dans  la 
maison  du  Professeur,  s'efforce  de  combler  les 
lacunes  du  doctorat  belge  en  philosophie  pour 
ce  qui  concerne  la  philologie  classique  qui, 
dans  sa  véritable  acception,  embrasse  la  langue, 
l'histoire,  les  institutions  et  les  beaux -arts  de  la 
Grèce  et  de  Rome.  Son  objet  principal  est  l'exa- 


(i     Travaux  du  cours  pratique  d'histoire    nationale,  Gaud,  J.Vuyl- 
iteke,  1885,  p.  XL11. 


(     109    ) 

men  des  articles  les  plus  importants  des  revues 
philologiques  belges  et  étrangères  (allemandes, 
hollanlaises,  françaises,  italiennes,  anglaises  et 
danoises).  D'après  le  règlement,  les  membres  de 
la  Société  sont  chargés  à  tour  de  rôle  de  lire 
quelques  articles  et  d'en  rendre  compte.  De 
cette  façon,  tous  sont  à  même  de  suivre,  dans 
uns  certaine  mesure,  le  mouvement  général  des 
sciences  philologiques.  De  plus,  chaque  année 
on  explique  en  commun  un  auteur  grec  ou  latin 
d'une  manière  approfondie.  Deux  jeunes  col- 
lègues de  M.  Willerns,  MM.  les  professeurs 
Brants  et  Collard,  font  partie  de  la  Société  et 
aident  à  son  succès  par  d'importantes  communi- 
cations. 

«  La  «  Societas  Philologa  ■  de  M.  Willerns  a 
déjà  contribué  à  former  des  savants  distingués, 
parmi  lesquels  je  citerai  mon  collègue  de  Liège, 
M.  Charles  Michel,  et  MM.  Brants  et  Collard 
eux-mêmes.  Pour  les  détails,  je  renvoie  aux 
petits  rapports  annuels  de  la  «  Societas  Philo- 
loga Lovaniensis  ...  » 

»  Les  livres  de  M.  Willerns  jouissent  d'une  ré- 
putation européenne  bien  méritée,  mais  à  mes 
yeux  sa  «  Societas  Philologa  »  est  son  œuvre  la 
plus  belle  et  la  plus  féconde.  » 

Jetons  maintenant,  Messieurs,  un  coup  d'œil 
sur  la  situation  intérieure  de  la  Société  et  résu- 
mons ses  travaux  pendant  Tannée  1883  84. 

Le  nombre  des  membres  actifs  s'est  élev-j 
cette  année  à  dix  huit. 


{     110    ) 

Le  bureau  de  la  Société  n'a  pas  subi  de  chan- 
gements, sauf  le  remplacement  de  M.  le  DrDopp- 
ler  comme  secrétaire  par  le  Dr  bn  Léon  Béthune. 

Comme  les  années  précédentes,  l'explication 
d'un  auteur  classique  nous  a  occupés  pendant 
une  majeure  partie  de  nos  séances.  Nous  avons 
lu  et  commenté  une  partie  du  VIe  Livre  de  Po- 
lybe.  M.  le  professeur  Coliard  nous  a  donné  lec- 
ture d'une  savante  notice  sur  Polybe  destinée  à 
faciliter  l'étude  de  cet  auteur. 

La  séance  d'ourerture  a  été  occupée  en  partie 
par  la  lecture  du  rapport  de  M.  Doppler,  auquel 
était  joint  un  aperçu  sommaire  sur  certains 
points  d'art  militaire  chez  les  anciens. 

Ensuite,  M.  le  professeur  Willems  nous  com- 
muniqua ses  impressions  sur  le  travail  du  Rév. 
Vanden  G-heyn,  intitulé  :  Les  participes  latins 
en  minus,  amaminus,  etc  La  discussion  qui 
s'ouvrit  à  ce  sujet  fut  reprise  pendant  une  partie 
de  la  séance  suivante. 

N'oublions  pas  de  mentionner  une  nouvelle 
communication  de  M.  Willems  au  sujet  de  l'ou- 
vrage récent  de  Cagnat  :  Les  impôts  indirects 
chez  les  Romains.  M.  le  président  traita  ensuite 
d'une  manière  approfondie  la  question  des  cir- 
conscriptions douanières  dans  l'empire  romain. 

Dans  une  des  séances  suivantes,  M.  Remy, 
aujourd'hui  docteur  spécial  en  sciences  philolo- 
giques, nous  communiqua  quelques  fragments 
intéressants  de  son  mémoire  de  Doctorat,  sur 


(   111  ) 

l'emploi  du  subjonctif  et  de  l'infinitif  dans  Pline 
le  Jeune. 

J'eus  enfin  l'honneur  de  vous  dire  quelques 
mots  au  sujet  du  livre  de  M.  Des  Chesnes,  sur  la 
législation  foresiière  romaine.  Ce  livre  comme 
celui  de  M.  Cagnat  traite  de  points  un  peu  spé- 
ciaux touchant  à  l'histoire  et  à  l'économie  poli- 
tique. Il  est  du  reste  intéressant  de  présenter 
dans  son  ensemble  et  son  développement  une 
question  comme  celle  qu'étudie  M.  Des  Chesnes. 
Peut  être  eût-on  pu  réclamer  un  peu  plus  de 
clarté,  et  ce  scrupule  qui  semble  l'apanage  de 
notre  esprit  germanique,  et  auquel  notre  vénéré 
président  a  tenu  à  nous  habituer. 

Une  partie  de  nos  réunions  a  été  absorbée  par 
les  rapports  mensuels  des  membres  sur  les 
Revues  mises  à  notre  disposition  par  la  muni- 
ficence de  l'Université. 

Citons  quelques  unes  des  revues  étudiées  spé- 
cialement : 

Le  Hermès,  le  Jahresbericht  ûber  die  Fort- 
schritte  der  classischen  Alterthùmsivisschen- 
schaft,  le  Zeitschrift  far  die  osterreichischen 
Gymnasien,  et  les  Blàtter  fur  das  baierische 
Gymnasialschidwezen  représentent  spéciale- 
ment le  mouvement  philologique  allemand. 

M.  le  professeur  Collard  nous  fit  une  savante 
analyse  de  l'année  1881  (tome  9)  du  Jahresbe 
richt,  en  taisant  connaître  le  but  de  la  revue,  le 
caractère  général  de  chacune  de  ses  parties  et 


(     U2    ) 

les  travaux  les  plus  importants  publiés  dans  ce 
volume. 

La  Mnernosyné,  organe  de  la  philologie  néer- 
landaise, reste  fidèle  encore  à  cette  langue  latine 
qui  fut  jadis  l'instrument  scientifique  universel. 

L'Italie  nous  envoie  la  Rivista  di  FQologia, 
de  Turin,  et  la  France,  la  Revue  de  Philologie, 
de  Littérature  et  d'Histoire  anciennes,  et  le 
Bulletin  épi  graphique  de  la  Gaule  Ce  dernier 
nous  fournit  souvent  l'occasion  de  nous  exercer 
à  l'art  difficile  de  lire  les  inscriptions. 

Voilà,  Messieurs,  le  résumé  succinct  de  nos 
travaux  pendant  l'année  1883  84.  Puisse-t-il  nous 
encourager  à  recommencer  nos  études  avec  une 
nouvelle  ardeur! 


SOCIÉTÉ  LITTERAIRE 
de  lUniversité  catholique  de  Louvain. 


Présidents  d'honneur,  Mgr  Namèchb,  recteur 
érnérite,  et  Mgr  Pieraerts,  recteur  de  l'Uni- 
versité. 

Commission  directrice. 

Président,  M.  F.  Lefebvre,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres. 

lr  Vice  Président,  M.  L.  de  Monge,  professeur 
à  la  Faculté  le  philosophie  et  lettres. 

2d  Vice- Président,  M.  E.  Standaert,  étudiam  en 
droit. 

Secrétaire,  M.  G.  Vanden  Gheyn,  étudiant  en 
théologie. 

Trésorier,  M.  E.  Dijon,  étudiant  en  droit. 

Bibliothécaire,  M.  Gilbert,  étudiant  en  droit. 

Membre,  M.  D.  Mercier,  professeur  à  la  Faculté 
de  théologie. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  LITTÉ- 
RAIRE de  l'Université  catholique  de 
Louvain,  pendant  l'année  académique 
1883-1 884,  fait  au  nom  de  la  Commis- 
sion directrice  (i)  par  M.  V.  HANO- 
TIEAU,  secrétaire. 

Messieurs, 

Il  est  d'usage  d'ensevelir  en  quelques  pages 
les  souvenirs  de  toute  une  année. 

Ces  sérieux  travaux,  fruits  de  longues  re- 
cherches ou  de  graves  et  profondes  méditations, 
ces  études  spirituellement  pensées,  alertement 
écrites,  toutes  vos  œuvres,  viennent  se  confondre 
mélancoliquement  sous  une  même  poussière  et 
dans  un  même  oubli,  sans  flamme,  sans  couleur, 
sans  vie,  dans  C3S  tristes  reliquaires  qu'on 
appelle  des  rapports. 

Encore,  Messieurs,  si,  pour  ces  fils  de  vos 
veilles,  vous  aviez  la  certitude  qu'on  vous 
offrira  un  coffret  délicatement  ouvragé,  peut- 


(\)  La  commission  était  composée  comme  suit  : 

II.  le  professeur  F.  M.  E.  Lefebvre,  président  ;  M. le  professeur  Des- 
camps, V  vice-président;  M.  Cb.  N'agels,  1à  vice-président;  M  V.  Ha- 
notieau,  secrétaire  ;  M.  A.  Herrîewyo,  trésorier;  M.J.  Anciaux,  bi- 
bliothécaire ;  M.  le  professeur  L.  de  Monge,  membre. 


(    115    ) 

être  vos  cœurs  >.aterneis  seraient-ils  légèrement 
consolés.  Il  voua  faudrait  un  fin  joaillier  :  voulez- 
vous  du  forgeron  qui  vous  revient  de  la  cam- 
pagne? 


Il  me  souvient  avoir  lu  qu'au  moyen  âge  Flo- 
rence avait  gravé  au  frontispice  d'un  palais  cette 
noble  dédicace  : 

«  A  Jésus  Christ,  Roi  de  Florence,  l'élu  du 
Sénat  et  du  Peuple!  »  Cette  royauté  du  Christ 
célébrée  par  une  cité,  cette  glorification  par  la 
foule  de  la  foi  catholique  a  gardé  en  ce  siècle 
des  soldats  et  des  apôtres;  parmi  les  plus  dé- 
voués et  les  plus  illustres  figurait  l'un  de  nos 
membres  d'honneur,  Mgr  Dechamps,  à  la  mé- 
moire vénérée  duquel  je  veux,  au  nom  de  notre 
Société,  rendre  ici  un  hommage  d'admiration  et 
de  gratitude.  Le  Cardinal  Archevêque  de  Ma- 
lines  s'intéressait  à  notre  association;  il  lui  écri- 
vait un  jour  ces  lignes  :  «  C'est  en  faisant  la 
petite  guerre  dans  la  Société  littéraire  que  ses 
membres  se  préparent  à  faire  plus  tard  la  grande 
guerre  à  l'erreur,  à  l'injustice,  à  l'arbitraire, 
pour  donner  la  victoire  à  la  raison,  à  la  foi,  au 
droit  et  à  la  liberté  chrétienne.  - 

Que  notre  compagnie  entende  rester  fidèle  à 
ce  programme,  notre  président,  M.  Lefebvre, 
l'attestait  dans  une  solennelle  circonstance  de- 
vant le  successeur  de  Mgr  Dechamps,  entoura 

7. 


(    116    ) 

de  ses  vénérables  collègues  de  PEpiscopat  Lors 
des  fêtes  grandioses  qui  ont  marqué  le  cinquan- 
tenaire de  la  restauration  de  VAlma  Mater,  vous 
savez  en  quels  termes  excellents  M.  le  président, 
en  remerciant  NN.  SS.  les  Évêques  de  leur  solli- 
citude pour  notre  Société,  rappelait  son  passé, 
son  rôle,  ses  bienfaits,  et  comment  à  notre  mo- 
deste tribune,  toutes  les  sciences  cultivées  à 
l'Université  catholique  se  rencontrent,  pour 
rendre  ensemble  témoignage  à  la  vérité. 

Avons  nous,  cette  année  encore,  comme  le 
voulait  Mgr  Dechamps,  fait  la  petite  guerre 
pour  la  foi,  pour  la  science  et  pour  la  justice? 
Oui,  certes;  un  coup  d'oeil  jeté  sur  les  mémoires 
présentés  nous  en  fournira  la  meilleure  preuve. 

M.  Herdewyn  inaugura  nos  séances  en  réfu- 
tant certaines  erreurs  philosophiques. 

L'apparition  d'une  brochure  intitulée  :  Maté- 
rialisme et  Spiritualisme  lui  suggéra  d'intéres- 
santes observations  sur  ce  phénomène,  étrange 
à  première  vue,  d'un  professeur  comme  M.  Ti- 
berghien,  que  d'aucuns  accusent  d'être  spiritua- 
liste  et  qui  forme  cependant  des  élèves  qui  font 
profession  ouverte  de  matérialisme  et  qui  abou- 
tissent à  cette  aberration  horrible,  mais  inéluc- 
table :  l'athéisme! 

Frappé  de  ce  fait,  M.  Herdewyn  en  recherche 
la  cause  et  nous  fait  saisir  les  affinités  logiques 
qui  existent  entre  V athéisme  et  le  panenthéismey 
entre  la  théorie  de  M.  Berlier  et  la  théorie  de 


(    117    ) 

M.  Tiberghien.  Et  en  effet,  si  le  monde  e.4  infini, 
nécessaire,  éternel,  qu'a  ton  besoin  de  Dieu 
pour  l'expliquer?  Voici  venir  le  temps  souhaité 
»  par  un  libre  penseur,  «  où  l'on  enseignera  une 
psychologie  indépendante  de  l'entité  âme  et  une 
philosophie  indépendante  de  la  cause  première  !  » 

Dans  un  autre  travail,  notre  ami  a  entrepris 
de  nous  exposer  le  système  et  la  méthode  de 
Hegel.  Ce  philosophe  identifie  complètement 
l'être  et  là  pensée;  il  les  comprend  sous  une 
seule  dénomination  :  l'Idée  L'Idée  est  un  prin- 
cipe indéterminé  qui  se  détermine  suivant  une 
loi  nécessaire  pour  devenir  toutes  choses.  De* 
lors,  Messieurs,  n'est -il  pas  évident  que  l'âme 
humaine  perd  toute  personnalité!  Et  s'il  en  est 
ainsi,  «si  l'homme  moral,  comme  parle  Hegel,  a 
conscience  de  son  action  comme  de  quelque 
chose  de  nécessaire  »,  que  devient  notre  liberté? 

Dans  cette  doctrine,  l'homme,  comme  toutêtre„ 
subit  les  lois  de  l'évolution  naturelle.  Mais  alors, 
encore  un  coup,  où  donc  est  la  liberté?  où  le 
droit?  où  le  devoir?  Et  le  fait  accompli,  et  toutes 
les  actions  de  l'homme  ne  sont-ils  pas,  tout  sim- 
plement, le  devenir  de  l'être?! 

Dans  sa  Philosophie  du  Droit,  Hegel  poursuit 
la  conciliation  de  la  réalité  existante  avec  le 
droit.  Il  pose  cet  axiome  en  principe  :  «  Tout  ce 
qui  est  réel  est  rationnel,  et  tout  ce  qui  est 
rationnel  est  réel;  ce  qui  est,  est  la  raison 
même  »  Et  le  droit,  pour  le  philosophe  allemand» 


(    118    ) 

est  «  le  règne  de  la  liberté  réalisée".  En  déve- 
loppant cette  définition,  M.  Herdewyn  fait  voir, 
avec  beaucoup  de  science,  comment  elle  se  lie  à 
la  théorie  générale  de  Hegel  et  combien  est 
fausse  cette  idée  qu'il  donne  du  droit. 

Au  point  de  vue  politique,  selon  Hegel,  la  loi 
et  la  force  ne  sont  pas  distinctes  du  droit  et  de 
la  justice.  La  liberté  individuelle  est  annihilée; 
la  nation  est  tout,  elle  se  développe  fatalement; 
au  citoyen  de  fléchir  devant  elle  :  l'Etat  est 
omnipotent.  Dans  les  relations  internationales, 
les  traités  ne  sont  plus  qu'un  vain  mot  ;  chacun 
les  apprécie  à  sa  guise;  ce  n'est  plus  la  droite 
raison,  ni  l'équité,  ni  la  bonne  foi  qui  interprête- 
ront les  pactes  conclus;  ce  soni  les  soldats  et  les 
canons.  La  force,  encore  et  toujours,  est  la 
grande  souveraine! 

«  Voilà  l'idéal  prussien  dont  on  veut  faire  l'idéal 
humain!  Est-ce  l'avenir  ou  le  passé?  » 

Après  ces  doctes  spéculations,  Messieurs, 
j'eus  l'honneur  de  vous  égrener  quelques  rimes, 
votre  attention  fut  ainsi  reportée  vers  ce  qui 
constitue  l'essence  même  de  la  véritable  poésie, 
vers  le  beau. 

C'est  encore  du  beau  qu'on  vint  vous  parler 
à  quelques  jours  de  là  avec  une  éloquence 
pleine  d'humour  et  de  profondeur. 

Sous  le  titre  Idéalisme  et  Naturalisme.  M.  le 
professeur  Léon  de  Monge  a  donné  lecture  d'une 
étude  sur  une  tendance  littéraire  qu'on  érige  en 


(     119    ) 

système.  De  tout  temps  les  romanciers  et  les 
poètes  se  sont  vantés  de  connaître  la  nature  et 
de  peindre  les  passions  humaines.  De  tout  temps, 
ils  ont  distingué  dans  l'œuvre  de  l'écrivain  et  de 
l'artiste  un  élément  personnel,  subjectif.  En 
reproduisant  la  nature,  le  poète,  comme  le 
peintre,  la  transforme;  il  donne  à  ses  tableaux 
la  marque  de  sa  propre  personnalité. 

Lorsque  les  «  naturalistes  »  disent  que  «  l'art, 
c'est  la  nature  vue  à  travers  un  tempérament»», 
ils  disent  une  banalité  vieille  comme  le  monde, 
à  moins  que  le  mot  de  tempérament  n'implique 
pour  eux  une  impulsion  fatale,  irrésistible,  irres- 
ponsable, c'est  à-dire  un  déterminisme  absolu. 

Il  en  est  bien  ainsi.  Les  apôtres  de  la  nouvelle 
doctrine  sont  déterministes,  en  effet.  C'est,  en 
théorie,  la  seule  différence  entre  eux  et  les 
grands  génies  d'autrefois,  romanciers  ou  poètes. 

Je  cède  la  parole  à  M.  de  Monge. 

«  l'immanence,  le  monisme  et  le  déterminisme 
leur  étant  inconnus ,  ces  romanciers  et  ces 
poètes  ne  savaient  pas  que  le  phénomène  humain 
n'est  qu'une  phase  de  la  vie  diffuse,  universelle, 
impersonnelle.  Chacun  d'eux  s'imaginait  avoir 
son  moi  particulier  à  lui  tout  seul,  ce  qu'il  nom- 
mait son  âme;  de  plus,  il  s'imaginait  que  cette 
âme  est  libre,  et  que,  par  son  libre  effort,  elle 
peut  se  perfectionner  elle  même,  c'est  à-dire  se 
rapprocher  de  Dieu... 

-  Mais,  pour  un  naturaliste  convaincu,  tous  les 


(     120    ) 

goûts,  tous  les  tempéraments  sont  légitimes. 
Tout  ce  qui  existe  est  dans  la  nature.  Tout  le 
monde  a  le  droit  de  suivre  son  tempérament; 
le  tout  est  d'en  avoir  un,  bien  marqué,- riche  et 
plantureux.  Es-tu  fauvette?  Gazouille.  Es  tu 
singe?  Grimace.  Es-tu  lion?  Rugis.  Te  sens-tu 
cochon?  Vite,  saisis  le  moment  de  l'inspiration; 
grogne  ..  Un  beau  grognement,  qui  gargouille, 
magistral  et  grave,  au  profond  du  ventre,  ronfle 
en  trémolo  dans  ton  large  gosier,  puis  tout  à- 
coup  s'exaspère,  vibre  et  monte  en  gamme  chro- 
matique furieuse  pour  éclater  en  cri  suraigu?  — 
Bien  grogné,  grand  artiste!  Tu  peux  te  vanter 
d'être  un  fier  cochon,  mon  ami!  « 

Dans  une  autre  lecture,  M.  de  Monge  oppose 
l'idéalisme  au  naturalisme. 

L'idéaL  c'est  la  perfection  de  la  nature.  Dans 
ce  qui  est  fatal  et  déterminé  par  des  lois  irrésis- 
tibles comme  le  mouvement  des  astres  dans 
l'espace,  l'idéal  se  confond  avec  la  réalité. 

Mais  l'homme,  intelligent  et  libre,  n'accomplit 
la  loi  de  sa  nature  que  par  l'effort  volontaire 
vers  le  mieux,  vers  la  perfection. 

L'art,  c'est  l'effort  libre  de  l'homme  vers  la 
perfection  du  beau. 

M.  de  Monge  s'occupe  ensuite  de  quelques 
unes  des  tentatives  faites  par  les  philosophes 
pour  définir  le  beau  :  les  meilleures  définitions 
en  approchent,  mais  nulle  ne  l'enserre  et  ne  le 
contient  tout  entier.  Malgré  tout,  il  reste  dans  le 


(      121     ) 

sentiment  du- beau  quelque  chose  de  mystérieux 
et  d'inconnu. 

Mais  s'il  parait  impossible  de  saisir  l'essence 
même  de  la  beauté,  peut-être  n'est-il  pas  com- 
plètement impossible  d'en  connaître  la  fonction 
naturelle  et  sociale  dans  l'ordre  providentiel. 

Il  est  un  fait  incontestable,  universel  :  tout 
être  vivant  se  pare  pour  la  fécondité.  Avant  le 
fruit  qui  conservera  l'espèce,  la  plante  produit 
l'éclat  et  la  symétrie  de  la  fleur.  Mais  c'est 
surtout  l'animal  que  les  lois  de  la  nature  parent 
pour  la  fécondité  de  l'avenir.  C'est  pour  cela  que 
la  chenille  devient  papillon  et  que  le  rossignol 
chante. 

Cette  parure  est  celle  d'une  victime.  L'amour 
tue,  vite  ou  lentement,  mais  il  tue.  Un  instinct 
irrésistible  sacrifie  l'être  vivant  à  la  perpétuité 
de  sa  race  :  et  la  beauté  vient  parer  le  sacrifice. 
Il  est  d'autant  plus  impitoyable  et  plus  prompt 
que  l'on  descend  l'échelle  animale.  Beaucoup  de 
vertébrés  voient  plusieurs  générations  de  leurs 
enfants.  Ils  sont  très  rares,  au  contraire,  les 
insectes  qui  voient  naître  leurs  (ils. 

Si  l'attrait  du  plaisir  et  l'aiguillon  de  la  douleur 
sont  les  seuls  guides  de  la  bête,  à  quoi  servent 
l'éclat  métallique  de  l'aile  du  colibri,  le  chant  de 
la  fauvette?  D'ailleurs,  dans  les  animaux  supé- 
rieurs, dans  le  lion  qui  meurt  pour  défendre  sa 
lionne  et  dans  la  lionne  qui  meurt  pour  défendre 
ses  petits,  l'affection,  qui  semble  se  rapprocher 


(     122    ) 

de  la  beauté  morale,  ne  purifie-t-elle  pas  déjà 
l'attrait  égoïste  du  plaisir? 

Maintenant,  parcourez  l'histoire,  parcourez 
les  œuvres  des  poètes  et  des  artistes  les  plus 
admirés  et  les  plus  aimés  du  genre  humain  :  et 
vous  verrez  que  le  beau,  qui  provoque  chez 
l'animal,  le  sacrifice,  le  dévouement,  spontané 
mais  inconscient,  aux  intérêts  de  l'espèce,  pro- 
voque chez  l'homme  le  sacrifice  et  le  dévouement 
volontaire,  conscient  et  libre. 

Les  poètes  chantent  l'amour,  et  les  plus  grands 
ont  célébré  l'amour  chaste  et  fidèle,  l'amour 
d'une  seule  compagne  pour  toute  la  vie,  l'amour 
dévoué  jusqu'au  sacrifice  du  bonheur,  jusqu'à 
l'acceptation  de  la  souffrance  et  de  la  mort  : 
l'amour  qui  fonde  la  famille,  qui  transmet  aux 
générations  nouvelles  la  sève  de  force  et  de  vie, 
d'enthousiasme  et  de  noble  passion  pour  le  bien; 
l'amour  qui  fait  le  courage  des  fils  et  la  pudeur 
des  filles. 

Mais  l'amour  humain  ne  s'arrête  pas  à  la  fa- 
mille; il  s'étend  plus  loin  et  monte  plus  haut. 

Le  poète  chante  la  vaillance  et  la  mort  hé- 
roïque du  soldat.  Et  ses  vers  sont  redits  par  la 
vierge  timide... 

La  guerre  est  déclarée.  L'armée  va  partir, 
demain  peut  être,  pour  arrêter  l'ennemi  sur  les 
frontières  menacées.  Le  régiment  défile  dans  la 
rue,  paré  comme  pour  une  fête  :  et  la  fanfare, 
ardente  et  martiale,  jette  aux  fatigues,  aux  souf- 


(     123    ) 

frances,  aux  périls,  à  la  mort  son  superbe  et 
joyeux  défi. 

Le  jeune  homme  passe,  droit  sur  son  cheval, 
le  front  pâle  et  fier.  Il  salue  de  son  épée.  Et  de 
sa  fenêtre,  la  fiancée  se  penche  vers  lui,  l'œil 
rempli  d'orgueil  et  de  passion  sous  ses  larmes. 
L'éclat  et  le  bruit;  l'or  des  uniformes  et  l'acier 
des  armes;  les  hourras  de  la  foule  et  la  voix 
stridente  des  cuivres  la  mordent  au  cœur  d'une 
angoisse  délicieuse  et  terrible.  Ah!  comme  ella 
l'aime,  cet  homme  qui  sacrifie  l'amour  à  la  patrie, 
et  la  quitte  pour  chercher  la  mort.  Et  Dieu  le 
veut  ainsi.  La  race  des  braves  ne  doit  point 
s'éteindre  :  il  est  digne  de  vivre,  le  peuple  où  la 
femme  sait  aimer  l'homme  qui  sait  mourir. 

Mais  il  est  un  dévouement  plus  beau,  plus 
noble  encore. 

Les  plus  grands,  les  plus  purs  des  poètes,  les 
seuls  vraiment  inspirés  ont  célébré  la  gloire  in- 
comparable des  apôtres  et  des  martyrs. 

Le  missionnaire  va  partir.  Il  va  verser  son 
sang  pour  des  hommes  féroces  et  stupides, 
souillés  de  vice  et  de  fange,  qui  le  haïssent  déjà 
sans  le  connaître.  Jeune,  il  va  quitter  sa  mère 
et  n'a  pas  voulu  de  fiancée.  Cet  homme  a  du 
génie  peut-être;  il  pourrait  prétendre  à  la  gloire, 
il  sacrifie  sa  réputation  même.  On  rit  de  son 
dévouement;  on  le  calomnie,  on  l'abreuve  de 
persécutions  viles  et  mesquines,  plus  dures  à 
supporter  pour  un  homme  de  cœur  que  les  sup- 
plices qu'il  va  chercher  au-delà  des  mers. 


(    124    ) 

Mais  qu'il  est  beau,  son  dévouement!  Il  sème 
la  foi  qui  fait  la  vie  des  nations;  il  enfante  des 
âmes  à  Jésus- Christ  «  Qu'ils  sont  beaux,  les 
pieds  de  ceux  qui  portent  l'Evangile!  » 

L'amour  qui  fonde  la  famille  est  digne  d'admi- 
ration. Plus  admirable  encore  est  le  courage, 
l'abnégation  qui  fondent  la  patrie.  Plus  grand  et 
plus  noble  encore,  le  zèle  qui  fonde  le  Royaume 
de  Dieu. 

Plus  j'étudie  l'histoire  littéraire  à  travers  les 
âges  et  mieux  je  vois  que  ce  sentiment  de  la 
beauté,  de  l'admiration,  le  plus  désintéressé  des 
sentiments  humains,  de  plus  en  plus  pur  à  me- 
sure qu'il  s'élève,  a  pour  fonction  divine  de  pro- 
voquer le  dévouement  de  l'homme  à  la  grandeur 
et  au  progrès  du  genre  humain. 

Ce  sentiment  qui  s'éveille  confusément  avec  la 
vie,  et  qui  va  se  développant  de  plus  en  plus 
dans  l'échelle  des  êtres,  c'est,  pour  parler  avec 
Leibnitz,  un  des  leviers  dont  Dieu  se  sert  dès 
l'origine  des  choses  pour  faire  marcher  l'univers, 
d'un  mouvement  de  plus  en  plus  libre,  vers  un 
ordre  de  plus  en  plus  parfait. 

Le  sentiment  du  beau  doit  être  fécond,  comme 
l'amour.  Le  poète  qui,  volontairement  perverti, 
verse  l'enthousiasme,  l'émotion,  le  génie,  la  vie 
de  l'âme  enfin  dans  une  œuvre  stérile  et  funeste, 
une  œuvre  qui  arrête  le  développement  humain 
ou  le  fait  rétrograder  vers  la  brute,  celui-là,  de 
même  que   celui    qui    corrompt   et   déshonore 


(     125    ) 

l'amour,  celui  là  commet  un  crime  contre  la  na- 
ture et  contre  Dieu.  — 

De  ces  radieux  sommets,  laissez-moi  vous  ra- 
mener dans  l'Inde  :  il  y  a  là-bas  tant  de  mines 
précieuses,  à  peine  explorées,  où  les  savants 
promènent  curieusement  leur  lampe  investiga- 
trice! M.  Colinet  va  nous  dire,  pour  cette  fois, 
la  conception  que  Ton  se  faisait  de  la  divinité 
personnelle  dans  l'Inde  ancienne.  C'est  dans  le 
Rig-Yéda  qu'il  faut  étudier  la  première  phase 
historique  de  la  religion  indienne,  car  plus  tard 
l'idée  d'un  principe  supérieur  et  d'un  dieu  per- 
sonnel finira  par  s'évacouir  dans  ridée  de 
l'unité  universelle  et  indéterminée. 

Mais  d'abord,  quelle  est  la  valeur  des  rensei- 
gnements puisés  dans  la  littérature  védique? 
Tout  en  admettant  avec  Wiihney  Barth,  que  la 
plupart  des  hymnes  portent  un  cachet  artificiel, 
l'auteur  du  travail  défend  leur  valeur,  comme 
sources  authentiques  et  fécondes  pour  la  con- 
naissance de  la  religion  populaire.  Il  ne  s'occupe 
dans  cette  étude  que  des  dieux  éléments  du 
Rig  Véda. 

Ces  divinités  représentent  quelque  chose 
d'analogue  à  la  personne  humaine  où  !e  principe 
intelligent  et  le  principe  matériel  forment  un 
être  unique.  Les  Dévas  sont  des  êtres  personnels, 
intelligents  et  actifs,  indépendants  et  absolus 
dans  leur  nature  et  dans  leur  action,  inmiortels, 
mais  non  sans  naissance  en  général,  et  doués 


(     126    ) 

d'une  perfection  illimitée.  Où  faut-il  chercher 
l'origine  de  cette  conception  des  dieux  védiques 
Ce  n'est  pas  dans  le  fétichisme.  Serait-ce  dans  le 
mythisme  ou  dans  l'anthropomorphisme?  L'idée 
de  la  divinité  ne  serait-elle  que  le  résultat  de  ia 
pensée  humaine  attribuant  aux  forces  de  la 
nature  l'intelligence  que  l'homme  reconnaît  en 
sa  propre  activité?  M.  Coîinet  ne  le  pense  pas. 
Le  caractère  le  plus  saillant  des  dévatâs,  celui 
qui  les  élève  au-dessus  du  monde  visible  et  force 
l'homme  à  se  prosterner  devant  eux  dans  des 
hommages  religieux,  c'est  leur  suprême  et  ab- 
solue indépendance.  Mais  qui  ne  voit  qu'on  ne 
peut  expliquer  ce  caractère  des  dieux  du  Rig- 
Véda  qu'en  admettant  une  notion  antérieure  de 
la  divinité  comme  cause  première? 

Puisque  nous  parlons  d'histoire  des  religions. 
je  veux  placer  ici  le  mémoire  de  M.  Hebbelynck 
sur  une  publication  de  M.  Goblet  d'Alviella  : 
L'évolution  religieuse  contemporaine  chez  les 
anglais,  les  américains  et  les  hindous. 

Cet  ouvrage  n'est  qu'une  manifestation  nou- 
velle de  ce  procédé  des  écrivains  rationalistes 
qui  se  plaisent  à  nous  représenter  la  religion 
comme  subissant  une  continuelle  transformation 
sous  l'influence  du  progrès  humain.  M.  l'abbé 
Hebbelynck,  après  avoir  donné  un  aperçu  gé- 
néral du  livre  de  M.  Goblet,  étudie  de  plus  près 
quelques  pages  de  sa  conclusion.  Appliquant  au 
christianisme  sa  théorie  de  l'évolution,  l'écrivain 


(     127    ) 

prétend  expliquer  l'origine  et  le  développement 
de  la  Religion  du  passé.  Malheureusement  pour 
M.  Goblet,  cette  explication  n'a  aucun  fonde- 
ment dans  l'histoire  religieuse  des  peuples  chez 
lesquels  le  christianisme  se  développa  tout 
d'abord;  elle  est  en  désaccord  avec  les  données 
de  l'histoire  de  la  philosophie  et  ne  saurait 
justifier  la  propagation  du  christianisme  sans 
recourir  à  des  hypothèses  inadmissibles. 

Selon  M.  Goblet,  une  évolution  semblable  à 
celle  qui  prépara  l'avènement  du  christianisme 
amènera  bientôt  le  règne  d'une  religion  nou- 
velle. Dans  la  seconde  partie  de  son  mémoire. 
M.  Hebbelynek  examine  les  caractères  que  l'au- 
teur prête  cà  cette  foi  de  l'avenir,  et  il  conclut 
qu'elle  ne  réunit  pas  les  conditions  essentielles 
à  toute  religion.  Enfin  il  démontre  que  M  Goblet 
d'Al  viella  répudie  à  tort  le  christianisme  comme 
l'ennemi  des  arts  et  de  la  science.  Non  seule- 
ment, notre  foi  donne  à  la  loi  morale  sa  plus 
haute  sanction,  mais,  aujourd'hui  comme  tou- 
jours, elle  répond  parfaitement  à  la  triple  ten- 
dance de  l'homme  vers  le  vrai,  vers  le  beau  et 
vers  le  bien. 

M.  Deschamps  nous  a  donné  lecture  de  quel- 
ques pages  où  il  retrace  la  Chute  de  Napoléon  III. 
Il  nous  a  fait  le  sombre  tableau  de  la  décadence 
du  second  empire  et  des  fautes  accumulées 
comme  à  plaisir  pour  mériter  enfin,  ainsi  qu'un 
châtiment,  les  hontes  et  les  désastres  qui  abou- 
tirent au  renversement  de  la  dynastie. 


(     128    ) 

A  son  tour,  Messieurs,  votre  secrétaire  voulut 
étudier  la  Situation  de  l'Irlande  et  de  V An- 
gleterre. 

Les  malheurs  séculaires  de  l'Irlande  reten- 
tissent à  travers  l'histoire.  Rappelez  vous  les 
conquérants  anglais  prétendant  substituer  tout 
d'un  coup  à  la  propriété  familiale,  collective  de 
l'Hibernie  primitive  la  féodalité  normande,  et 
ensuite  à  la  religion  catholique  une  religion 
ennemie.  Au  prix  de  quels  crimes  l'Angleterre 
consomma  son  œuvre,  on  ne  le  sait  que  trop. 

Au  xvme  siècle  cependant,  l'Irlande  put  saluer 
l'aurore  des  mesures  réparatrices  :  Grattan, 
Burke  et  William  Pitt  y  ont  attaché  leurs  noms. 
Peu  après  O'Connell,  cette  glorieuse  incarnation 
de  la  patrie,  ouvre  à  ses  concitoyens  les  hautes 
fonctions  civiles  et  militaires  et  force  rentrée 
du  Parlement.  Enfin  en  1869,  les  catholiques 
irlandais  obtiennent  la  liberté  de  leur  foi  et  la 
pacification  religieuse.  Mais  Albion  égoïste  et 
cupide  n'a  pas  encore  effacé  toutes  les  souillures 
de  son  passé.  La  question  agraire,  la  réglemen- 
tation des  rapports  entre  les  propriétaires  et 
leurs  fermiers,  reste  toujours  debout.  Le  péril 
social  est  là,  terrible  et  non  encore  conjuré. 
Ici,  Messieurs,  je  me  suis  appliqué  à  préciser  la 
position  des  deux  parties,  l'organisation  de  la 
propriété,  en  un  mot  les  misères  et  les  revendi- 
cations de  l'Irlande. 

A  cet  état  de  choses,  la  législation  de  1860  et 


(     U9    ) 

celle  de  1870  furent  presque  impuissantes  à  re- 
médier. Aucun  mouvement  contre  le  régime 
agraire  n'atteignit  autant  d'énergie  et  d'univer- 
salité que  celui  de  ces  dernières  années.  Le 
22  août  1881,  tst  voté  le  Land  Act,  qui  consacre 
l'adoption  du  programme  des  trois  F  :  fixité  de 
la  tenure,  fermage  modéré,  garantie  -contre 
l'éviction  arbitraire.  Mais  chaque  jour  fait 
tomber  les  illusions  qu'on  s'était  formées  sur 
'efficacité  de  cette  loi.  Comme  je  pense  l'avoir 
prouvé  dans  mon  travail,  le  fond  du  problème 
n'est  point  encore  touché. 

Pour  conclure  j'indiquais  timidement  comme 
remède  l'expropriation  des  landlords,  la  forma- 
tion d'une  classe  de  paysans  propriétaires,  la 
création  de  l'industrie  :  toutes  réformes  que 
devrait  opérer  sous  le  contrôle  anglais,  un  par- 
lement autonome.  Assez  longtemps,  Messieurs, 
l'Angleterre  a  traité  111e  sœur  en  paria  et  en 
victime;  qu'elle  le  veuille  ou  non,  une  solution 
radicale  s'imposera  tôt  ou  tard.  Comme  l'a  dit 
M.  Paul  Fournier,  "  c'est  à  l'État,  auteur  des 
confiscations,  d'en  réparer  les  conséquences". 

Nous  rentrons  dans  les  sereines  régions  de 
l'art,  et  c'est  M.  Vanden  Gheyn  qui  sera  notre 
guide.  Dans  une  double  étude  :  Uart  chrétien 
VIII  premiers  siècles  de  l'Église  et  Les 
origines  du  style  ogival,  il  nous  esquisse  l'his- 
toire de  l'architecture  chrétienne  depuis  les  pre- 
miers temps  de  i'i^lise  jusqu'à  la  Renaissance. 


(    130    ) 

S'inspirant  de  cette  maxime  :  «  le  style,  c'est 
l'homme  »,  il  insiste  surtout  sur  la  manière  dont 
l'architecture  est  devenue  chrétienne,  de  païenne 
qu'elle  était.  Quand  le  temps  fut  passé  où  les 
premiers  convertis  devaient  cacher  leurs  mys- 
tères dans  les  catacombes,  nous  voyons,  avec  le 
triomphe  de  la  religion  sous  Constantin,  surgir 
de  toutes  parts  les  temples  du  culte  nouveau  : 
la  basilique  romaine  en  fut  le  type  et  le  modèle. 
En  suivant  les  différentes  modifications  que  la 
basilique  a  subies  au  cours  des  temps,  nous 
avons  constaté  les  progrès  du  style  latin  de 
l'Occident. 

Avec  le  transfert  de  la  capitale  impériale  sur 
les  bleus  rivages  du  Bosphore,  ce  style  pénétra 
en  Orient.  Là,  grâce  à  l'influence  exercée  sur 
lui  par  l'étincelant  génie  oriental,  il  revêtit  une 
forme  nouvelle  et  s'appela  désormais  le  style 
byzantin.  . 

Au  vme  siècle  les  invasions  des  Normands 
vinrent  arrêter  la  marche  progressive  de  l'ar- 
chitecture chrétienne.  Mais  bientôt,  grâce  aux 
efforts  de  Charlemagne,  une  renaissance  s'épa- 
nouit Les  moines,  ces  gardiens  de  toutes  les 
sciences  et  de  tous  les  arts,  avaient  abrité  dans 
leurs  cloîtres  quelques  précieux  vestiges  de  l'ar- 
chitecture; de  leurs  études  et  de  leurs  recherches 
sortit  le  style  roman,  auquel,  dans  la  seconde 
moitié  du  xne  siècle,  succéda  le  style  ogival. 
Quelle  fut  l'origine  du  style  ogival  ?  Ni  l'opinion 


(     131    ) 

de  Chateaubriand  —  ce  poète  !  —  qui  voit  dan? 
le  gothique  l'imitation  des  forêts  sacrées  des 
Gaules,  ni  celle  de  Lenormant  qui  se  plaît  à 
croire  que  le  style  ogival  est  un  produit  étran- 
ger apporté  d'Orient,  ne  sont  acceptées  par  le 
conférencier  Ce  style  a,  au  contraire,  été  créé 
par  nos  architectes,  voulant  modifier  le  style 
roman  et  lui  donner  une  forme  plus  svelte  et 
plus  élancée.  M.  Vanden  Gheyn  admet  cependant 
que  cette  pensée  leur  est  venue  au  spectacle  des 
monuments  arabes  dont  ils  enviaient  pour  leurs 
édifices  la  richesse  et  l'élégance. 

En  terminant,  notre  confrère  émet  l'avis  que 
le  style  ogival,  pour  être  bien  saisi,  exige  une 
étude  approfondie  du  style  roman  dont  il  est 
l'heureux  achèvement,  et  doit,  s'il  est  employé 
à  notre  époque,  suivre  les  progrès  que  l'art  a 
réalisés  depuis  le  xme  siècle. 

Les  deux  derniers  travaux  dont  j'ai  à  faire 
mention  présentaient  un  attrait  spécial  pour  les 
étudiants  en  droit;  ils  ont  cependant  intéressé 
vivement  tous  les  membres  de  la  Société.  Le 
premier  est  Yessai  de  M.  Standaerts?<r  l'histoire 
du  barreau  belge.  La  pénurie  des  documents, 
la  dispersion  des  sources,  les  vieissnudes  poli- 
tiques de  noire  pays  rendaient  cet  essai  difficile. 

Il  ne  faut  pas  chercher  l'origine  du  barreau 
dans  les  rapports  qui  existaient  à  Rome  entre 
patrons  et  clients,  ni  dans  le  système  des  avoue - 
ries  du  moyen  âge.  Encore  moins  peut-on  pré- 


(     132    ) 

tendre  que  le  barreau  est  contemporain  de 
rétablissement  de  la  justice  et  qu'il  est  la  consé- 
quence du  droit  de  défense.  C'est  dans  les  mo- 
nastères qu'on  trouve,  à  l'origine,  des  hommes 
experts  en  droit  et  à  même  de  l'enseigner;  les 
documents  à  l'appui  de  cette  thèse  sont  nom- 
breux et  indiscutables. 

A  une  époque  moins  obscure,  le  conférencier 
recueille  dans  les  établissements  de  Jérusalem 
de  curieux  et  importants  détails  sur  les  mœurs 
judiciaires  de  notre  pays.  Mais  ce  n'est  guère 
qu'au  xme  siècle,  avec  la  territorialité  du  droit 
se  substituant  aux  lois  personnelles  qu'on  voit 
se  dégager  nettement  dans  les  débats  judiciaires 
ia  personnalité  de  Y  avocat.  Plus  tard  encore, 
avec  l'expansion  des  cours  de  justice,  au  xve  et 
au  xvie  siècle,  l'ordre  des  avocats  nous  apparaît 
avec  tout  son  prestige  et  ses  prérogatives;  des 
ordonnances  de  François  1er,  des  placards  de 
Flandre  et  de  Brabant  règlent  minutieusement 
l'organisation  du  barreau. 

A  cet  endroit,  M.  Standaert  examine,  dans 
leurs  sources  et  phases  successives,  les  privi- 
lèges des  avocats  :  tels  sont  le  droit  d'être  juges 
suppléants,  d'être  exempts  de  corvées,  d'impôts 
et  de  patente,  d'être  crus  sur  parole,  de  porter 
la  robe,  etc.  Toutes  ces  prérogatives,  les  avocats 
ne  les  doivent  qu'à  l'antique  renommée  d'hon- 
neur et  de  probité  dont  jouit  leur  ordre. 

Quant  aux  devoirs  de  la  profession,  les  fastes 


(     133    ) 

du  barreau  ne  nous  offrent  qu'un  brillant  tissu 
d'exemples  et  une  galerie  ininterrompue  de  mo- 
dèles. Et  franchement,  Messieurs,  les  héritiers 
de  ces  hommes  là  ne  peuvent  pas  ne  point 
éprouver  un  mâle  sentiment  de  fierté  devant 
ces  grandes  figures  qui  ont,  dès  longtemps, 
illustré  la  profession. 

Mais  les  lugubres  jours  de  1789  se  lèvent- 
Dans  ce  grand  naufrage  du  droit  et  de  la  liberté., 
l'ordre  des  avocats  ne  pouvait  manquer  de  dis- 
paraître, et  avec  lui  furent  chassées  du  prétoire 
la  bonne  administration  de  la  justice,  la  dignité 
et  la  probité.  Et  cependant,  bien  qu'on  les  eût 
refoulés  dans  la  solitude  comme  si  l'on  avait 
craint  d'entendre  résonner  des  'accents  libres  el 
fier*,  les  avocats  ne  laissèrent  point  passer  le 
flot  des  iniquités  sans  protestation  et  sans  flé- 
trissure. L'histoire  a  enregistré  le  dévouement 
du  vieux  Malesherbes  sortant  de  sa  retraite  et 
bravant  la  guillotine  pour  défendre  le  roi  e1 
droit. 

M.  Standaert,  en  manière  de  conclusion,  nous 
lisait  une  page  émue  de  Berryer  que  résumait 
cette  leçon,  ce  conseil  au  jeune  barreau  d'au- 
jourd'hui :  «  souvenez  vous  des  anciens  et  vous- 
mêmes  transmettez  leurs  traditions  pures,  invio- 
lées et  enrichies  par  vos  exemples  à  ceux  qui» 
après  vous,  seront  avocats  » 

Le  travail  de  M.  Sobry  traitait  une  question 
autour  de  laquelle  la  passion  politique  a  soulevé 


(     134    ) 

de  vives  discussions.  Sous  ce  titre  :  V Article  117 
de  la  Constitution  et  ses  motifs,  M.  Sobry 
justifie  pleinement  la  disposition  qui  met  à  la 
charge  de  l'Etat  les  traitements  des  ministres  du 
culte  catholique.  Les  motifs  qui  inspirèrent  le 
congrès,  c'est  d'abord  la  haute  estime  où  nos 
constituants  tenaient  le  service  social  rendu  par 
la  religion;  c'est  ensuite  la  volonté  d'indemniser 
le  clergé  de  la  perte  des  biens  dont  la  révolution 
française  l'avait  dépouillé,  et  de  s'acquitter  ainsi 
d'une  dette  déjà  reconnue  par  les  gouvernements 
antérieurs. 

Le  devoir  du  législateur  est  de  proportionner 
le  traitement  des  ministres  des  cultes  aux  néces- 
sités de  la  vie  et  au  rang  social  qu'ils  ont  droit 
d'occuper.  Il  a  fallu  le  règne  du  dernier  minis- 
tère libéral  pour  ouïr  contester  cette  doctrine 
strictement  constitutionnelle.  Le  commentaire 
impartial  de  l'article  1 17  suffit  à  réfuter  la  théorie 
du  service  vérifié,  laquelle,  selon  l'expression 
de  M.  Nyssens,  n'est  que  le  caprice  du  gouver- 
nement érigé  à  la  hauteur  d'un  principe. 

Avant  de  clore  ce  rapport,  laissez-moi  vous 
féliciter,  Messieurs,  d'une  œuvre  à  laquelle  vous 
avez  tous  vaillamment  coopéré  :  je  veux  dire 
la  revision  de  notre  charte  fondamentale.  Entr'- 
autres  réformes  notables,  vous  avez  restauré 
une  institution  qui  avait  longtemps  existé  parmi 
nous.  Aux  membres  actifs,  —  qui  oublient  bien 
parfois  un  peu  d'être  actifs,  —  ont  été  adjoints 


{     135    ) 

des  membres  assistants  :  ces  nouveaux  membres 
contribueront  pour  leur  large  part,  nous  en 
avons  la  ferme  confiance,  à  la  prospérité  de 
notre  Société  et  à  l'attrait  de  nos  réunions.  — 
Pendant  l'année  qui  vient  de  s'écouler,  notre 
cabinet  de  lecture  a  été  enrichi  de  nouvelles 
revues;  vos  ressources  vous  permettront  de  le 
développer  encore  et  de  vous  procurer  les 
ouvrages  les  plus  remarquables  et  les  plus 
actuels.  —  Le  treizième  volume  des  Mémoires 
choisis  sera  bientôt  publié  ;  notre  Cercle  donnera 
ainsi  une  nouvelle  preuve  de  sa  vitalité  et  de  sa 
volonté  de  garder  le  renom  que  son  passé  lui  a 
valu.  —  Dans  sa  notice  sur  notre  tant  regretté 
M.  Poullet,  l'un  de  nos  meilleurs  historiens,  en 
rendant  hommage  à  l'intense  activité  intellec- 
tuelle qui  distinguo  l'Université  de  Louvain,  a 
bien  voulu  faire  de  la  Société  littéraire  un  éloge 
particulièrement  flatteur. 

Peut-être,  Messieurs,  devrais  je  m'arrèter  ici. 
Mais  celui  qui  s'en  va  se  croit  volontiers  permis 
de  glisser  une  petite  observation.  Permettez-moi 
donc  de  vous  soumettre  celle-ci  :  depuis  quelques 
années  presque  toutes  les  places  dans  la  Société 
ont  été  abandonnées  aux  étudiants  en  droit. 
L'article  Ier  de  nos  statuts  ne  porte-t-il  donc  plus 
que  la  Société  est  établie  dans  un  but  littéraire 
et  scientifique?  Que  nos  condisciples  îles  autres 
facultés  viennent  donc  à  nous!  Notre  main 
fraternelle  leur  est  cordialement  tendue.  Toutes 

8. 


(     136    ) 

les  sciences  ont  droit  de  cité  chez  nous,  et  si  les 
sociétés  universitaires,  sœurs  de  la  nôtre, 
s'attachent  à  cultiver  quelque  science  spéciale, 
le  droit,  la  philologie,  la  biologie...,  nous  ne 
nous  interdisons  aucun  de  ces  terrains.  Seule- 
ment, et  c'est  là  le  caractère  que  nous  visons  à 
donner  à  nos  causeries,  au  mérite  nécessaire  et 
avant  tout  précieux  du  fond,  notre  compagnie 
veut  unir  le  culte  d'une  langue  polie  et  le  souci 
d'une  diction  élégante.  Vénérons  cette  reine  aux 
charmes  austères  mais  éternellement  jeunes,  la 
pensée;  —  mais  aimons  aussi  cette  séduisante 
souveraine  :  la  forme  pure  et  artistement  ciselée. 
Soyons  amoureux  du  beau  style  et  tachons 
d'être  les  athéniens  de  ÏAhna  Mater  :  l'expres- 
sion pourra  sembler  un  peu  ambitieuse,  je  ne  la 
retire  pas  ! 

Je  le  sais  bien,  Messieurs,  l'étudiant  est  un  peu 
sceptique,  un  peu  gouailleur  de  sa  nature;  il 
aime,  passez  moi  le  mot  en  faveur  de  si  justesse, 
il  aime  à  se  blaguer  lui-même.  A  peine  une 
société  a- 1  elle  prononcé  le  di'gnus  est  intrare, 
que  souvent,  trop  souvent,  le  nouveau  venu 
néglige  d'y  travailler,  et.  pour  justifier  la  douce 
somnolence  où  il  s'engourdit,  fait  des  traits  d'es- 
prit, fort  jolis,  fort  agréables  sans  doute,  sur  la 
futilité  de  son  titre  de  membre,  et  déplus  en 
plus  pratique  la  flânerie  de  l'esprit  et  cultive  le 
farniente!  Hélas!  c'est  ainsi  que  les  intelligences 
s'étiolent,  que  les  énergies  s'éteignent,  que  les 


(    137    ) 

esprits  les  mieux  faits  pour  briller  au  premier 
rang  et  conquérir  de  fortes  et  salutaires  in- 
fluences se  perdent  dans  la  foule. 

Messieurs,  c'est  un  salutaire  et  légitime  or- 
gueil de  prétendre  conserver  dans  toute  leur 
expansion  et  dans  toute  leur  fierté  l'élévation  de 
nos  idées,  nos  enthousiasmes  et  nos  ardeurs, 
l'amour  viril  de  nos  croyances  et  la  sereine  in- 
dépendance du  caractère.  Or,  il  n'y  a  que  le  tra- 
vail, le  travail  personnel  et  obstiné,  qui  puisse 
nous  conserver  ces  grandes  choses.  Ne  nous  rési- 
gnons donc  jamais,  quoi  qu'il  arrive  et  quoi  qu'on 
dise,  à  nous  enrégimenter  dans  le  troupeau  des 
moutons  de  Panurge  qui  broutent  obstinément 
les  pâturages  de  la  commune  et  facile  vulgarité. 
Gardons  notre  relief  personnel;  restons  nous- 
mêmes! 

De  cette  façon,  Messieurs,  nous  imprimerons 
à  notre  ehère  Société  littéraire  un  cachet  parti- 
culier de  noble  travail  et  d'exquise  distinction. 
Nous  la  maintiendrons,  comme  c'est  notre  désir 
à  tous,  à  la  place  d'honneur  où  nos  devanciers 
l'ont  élevée  parmi  ces  nombreuses  et  florissantes 
sociétés  qui  ont  grandi  sur  le  sol  fécond  de 
l'Université  catholique! 


Société  de  littérature  flamande  (taal-  en 
letterlievend  Studentengenootschap 
der  katholieke  Hoogeschool  onder  de 
zinspreuk  :  MET  TIJD  EN  VLIJT). 

Eere-  Voorzitter. 
Hoogeerw.  Heer  Pieraerts,  rector  magnincus. 

Oud  Eere-  Voorzitter. 
Hoogeerw.  heer  Namèche,  rector  emeritus. 

Bestuur  : 

De  Heeren  : 

P.  G.  H.Willems,  hoogleeraer,  Bestendige  Voor- 
zitter. 

G.  Helleputte,  hoogleeraar,  Eerste  Ondervoor- 
zitter. 

P.  P.  M.  Alberdingk  Thijm,  hoogleeraar,  Tweede 
Ondervoor  zitter . 

Em.  Goetschalckx,  Eerste  Schrijver. 

J .  Deibeke,  Tweede  Schrijver. 

H.  Veltkamp,  Penningmeester. 

H.  Lebon,  Boekbeicaarder. 

A.  Pauwels,  Raad. 
-A.  Verwilghen,  id. 

Eerelid. 

Eerw.  Heer  Schuermans,  pastoor  te  Wilsale. 


(    139    ) 

^Xerkende  leden. 

De  heeren  P.  F'.  M.  Alberdingk  Thijm,  hooglee- 
raar;  J.  Barbieur,  student;  Bartholomeùssen, 
id.;  E.  Cappuyns,  advokaat;  Coenegracht,  stu- 
dent; J.  Dekeersmac-cker,  id.  ;  J.  Delbeke,  id.; 
Devisscher,  id.  ;  J.  De  Winter,  id.  ;  P.  Franck, 
id.  ;  Em.  Goetschalckx,  id.;  Helleputte,  hoog- 
leeraar;  F.  Heymans,  student;  A.  Ingelram, 
id.;  A.  Laporta,  id.;  H.  Lebon,  id.;  J. Michiels, 
id.;  Noterdaeme,  id.  ;  A.  Pauwels,  id.  ;  K.  Pee- 
ters,  id.  ;  J.  Raes,  id  ;  A.  Roegiers,  id.  ;  L.  Sche- 
pens,  id.;  E.  Schillz,  il.;  E.  Standaert,  id.: 
Steylaerts,  id.  ;  E.  Van  Coillie,  id  ;  A.  Van  den 
Berghe.  id.  ;  J.  Vanlinthout,  drukker  der  Hoo- 
geschool;  J.  Vanreeih,advokaat;  G .  VanWinc- 
kel,  student;  H.  Veltkamp,  advokaat;  R.  Ver- 
hulst,  student;  Alf.  Verwilghen,  id.  ;  P.Wil- 
lems,  hoogleeraar;  F.  Wyseur,  student. 

Bîjwonende  leden. 

De  heeren  A.  Aelbrecht,  student;  U.  Aelbrecht, 
id.;  L.  Aertsens,  id.;  Aldernaght,  id.;  E.  Bae- 
ten,  id.  ;  G.  Berckmans,  id.;  L.  Béthune,  id.; 
K.  Borreman,  id.  ;  K.  Boutens,  id.;  G.  Bos- 
saerts,  id.;  A.  Cailloux,  id.;  R.  Camerlynck, 
id.  ;  A.  Carpentero,  id.  ;  A.  Craenen,  id.  ;  Eerw. 
Craenen,  onderpastoor,  Wilsele;  A.  Cols,  stu- 
dent; H  Colsaerts,  id.  ;  R.  Daems,  id.;  J.  De 
Bie,  id.;  De  Bock,  id.;  De  Clippele,  id.;  M.  de 


(    no   ) 

Goltal,  id.  ;  E.  de  Groote,  il.;  E.  De  Herdt,  id.; 
E.  De  Laet,  id.;  Denekker,  id  ;  G.  De  Rildei\ 
id.  ;  J.  De  Ridder,  id.  ;  Descamps,  hoogîeeraar 
Devers,  sîudent;  J.  D'Haenens,  id.  ;  G.  du  Parc 
id.  ;  F.  Gessler,  id.  ;  Cl.  Goemaere,  id.  ;  P.  Guil 
lenrin,  id.:  Eerw.   Hemeryck,   hoogîeeraar 
K.Hertoghe,student;  B.  Hoebeke,  id.;  P.  Hobo 
id.;  J.  Indekeu,  id.;  Med.  Jaeobs,  advokaat 
Eerw.  Jacops,  hoogîeeraar  ;  E.  Janssens,  stu 
dent;  A.   Kardinael,  id.;  A    Kempinck,  id. 
K.  Kockerols,  id.;  M.  Lintse,  id.;  A.  Loix,  id. 
L.  Luysterborghs,  id.;  Eerw.  Maes,  aalinoese 
nier;  Eerw    Maes,  cnderpastoor;  A.  Mableu 
smdent;  Martens,  hoogîeeraar;  J.  Masselus 
studeiit;  A.Meyers,id.  ;  Nyssens,  hoogîeeraar 
J.  Opsomer,  student;  Pattyn,  id  ;  K.  Peeters 
zoon,  drukker;  A.  Pelgrims,  student;  H.  Plan 
quaert.id.  ;  L.  Plessers, id.;  A.Raemdonck, id. 
D.  Schoeters,  id.;  Fr.  Schollaert,  advokaat 
Stille,  student;  R.  Stroobant.  id.:  E.  Struelens 
id.  ;  A.  Stryekers,  id.;  Th.  Surmont  van  Vols 
berghen,  id.;  E.  Tibbaut,  id.;  Van  Biervliet 
hoogîeeraar:  J.  Vandenhaute,  student;  Vande 
Put,  id.;  Vandeuren,  id.  ;  M.  Vande  Walle,  id. 
Vande  Wouwer,   id.  ;   K.  Van  Doorselaar  de 
Ten  Ryen.  id.  ;  A.  Van  Gehuchten,  id.  ;  0.  Van 
Malleghem,  id.  ;  L.  Van  Nayen,  id.  ;  J.  Van- 
neste,  id.  ;  A.  Van  Vueren,  id.  ;  F.  Venderickx, 
id.;  J.  Verhelst,  id.  ;  L.  Verhoef,  id.;  A.  Ver- 
meire.  id.  ;  Verriest,  hoogîeeraar;  A.  Verstey- 
len,  student;  J.  Vuylsteke,  id. 


VERSLAG 

overdewerkzaamheden  van  het  taal-en 
letterlievend  Studentengenootschap 
MET  TIJD  EN  VLIJT,  gedurende  het 
verloopen  schooljaar  1883-84. 

Mijne  Heeren, 

De  eervolle  taak  van  verslaggever,  die  Met 
Tijd  en  Vlijt  mij  opdroeg,  brengt  dit  jaar  door 
bijzondere  ornstandighe  len  niet  weinig  bezwa- 
ring  bij  ;  dock  de  hoop  dat  de  goedwilligheid  der 
ledcn  do  menigvuldige  leemten  dezer  samen- 
vatting  onzer  werkzaamheden  over  het  hoofd 
mocht  zien,  zal  mij  het  werk  lichter  maken. 


Daar  de  fransche  geest  sinds  versckeilene 
eeuwen  reeds  ons  de  vloeiende  moedertaal  uit 
de  keel  begon  te  ontwringen,  en  onze  instel- 
lingen  verkrachtteom  Vlaanderen  in  een  fransch 
pak  te  steken  en  het  des  te  beter  in  te  lijven, 
vrondeo  de  heeren  De  Visschere  in  Een  woorclje 
taalstuclie,  en  De  Decker  door  het  behandelen 
van  Het  clwangrecht,  het  geraadzaam  eenen 
blik  op  het  verleden  te  slaan,  om  de  reeks  onzer 
redekundige  voordrachten  aan  te  vangen. 

De  heer  De  Visschere  is  een  taaie  studieman, 


(     U2    ) 

die  zich  door  geen  bestoven  handschriftige  in- 
folio  laat  Yerschiikken.  Om  te  bewijzen  dat  de- 
slepende  e,  die  tegenwoordig  in  Westvlaanderen 
nog  in  YoUeo  zwang  is,  wel  degelijk  tôt  de  oor- 
spronkelijke  zuivere  taai  behoort,  aarzelt  hij 
niet  tôt  den  Heliant  zijne  navorschmgen  voort 
te  zetten  ;  en  springt  van  daar  op  Maerlants 
eeuw,  om,  door  voorbeelden  der  meest  geprezen 
schrijvers,  zijn  gezegde  te  staven.  —  De  heer 
Goetschalckx  betwist  wel  eenigszins  de  waarde 
van  den  Heliant  voor  hetgeen  de  eigentlijke 
vlaamsche  taal  betfeft,  doch  de  s.-hrijver  houdt 
zonder  wankeien  voet  bij  stek. 

De  heer  Voorzitter  eindigt  die  bespreking  door 
eene  zeer  belangrijke  voordracht  over  den  rijk- 
dom  van  den  limburgscheo  tongval  die  eene  zoo 
voortreffelijke  plaats  in  onze  ou  le  letteren  be- 
kleedt. 

In  Het  dicangrecht  geeft  de  heer  De  Decker 
merkwaardige  inlichtiogen  bijzonderlijk  over 
de  wîndmolens  wier  monopool  de  leenheer  in 
handen  had.  over  hunnen  toestand,  en  de  ver- 
plichting  aller  inwoners  der  leen  er  het  graan 
te  laten  malen.  Dit  werk,  voorgedragen  met  die 
bevallige  stem  en  opgeruimdheid  van  geest  die 
in  ons  Genootschap  den  heer  De  Decker  sedert 
lang  ieders  hert  had  gewonnen,  schenkt  ons  een 
uiterst  aangenaam  avonduur.  De  heeren  F.  Wy- 
seur  en  A.  Verwilghen  volledigen  die  aantrek- 
kelijke  bespreking. 


(     143    ) 

De  heer  Heymans  kwam  op  zijue  beurt den 
toi  des  ievers  aan  Met  Tijd  en  Vlijt  betalen  met 
zijne  studie  :  Een  oogslag  op  stoferi  kracht  in 
hetrehhing  met  het  Darwinismus,  zooveel  te 
gretiger  aanhoord,  daar  spreker  in  dergelijke 
vakken  bijzonder  wel  thuis  is  Vooreerst  ont- 
wikkelt  hij  het  stelsel  der  eenheid  van  Btôi  en 
kracht,  dat  in  betrekking  staat  met  de  veron- 
derstelling  van  Laplace,  en  bij  iederen  vooruit- 
gang  der  natuurkunde,  eenen  stap  verder  naar 
de  wezenlgke  waarheid  schijnt  te  doen. 

Doch  sedert  een  twintigtal  jaren  wordt  dit 
stelsel  op  een  ander  terrein  gevoerd,  en  degelijk 
overdreven.  In  die  eanheid  zoekt  men  eene  brug 
om  levende  en  onlevende,  redelijke  en  onrede- 
lijke  wezena  te  verbinden,  en  den  onsterfelijken 
geest,  dien  God  ons  ten  deele  schonk,  geen 
anderen  oorsprong  te  erkenn3n  dan  de  regel- 
matige  oimvikkeling  der  natuurkra^hten.  Zoo 
denkt  er  spreker  niet  over;  edoch,  daar  derge- 
lijke denkbeelden  ontelbare  aanhangers  tellen 
in  onze  xixe  eeuw,  wil  hij  die  school  van  hare 
wieg  tôt  den  huidigen  dag  in  het  spoor  treden, 
en  door  de  aanstipping  der  feiten  toonen  hoe 
het  mogelijk  was  dat  verstandige  mannen  e^ne 
zoo  vernederende  leer  aanpreken  konnen.  De 
heer  Heymans  doet  het  met  veel  byval,  en 
biwijst  dat  hij  niet  met  liehtzinnigheid  een  zoo 
doornig  onderwerp  heeit  besproken. 

En  toch,  zich  niet  aan  'i  minste  doorntjo 

9 


(     144    ) 

ken,  dit  was  geen  gering  werk.  Dit  meenden 
toch  de  heeren  Van  Coillie  en  Peeters  bij  de 
bespreking  dezer  studie.  De  eerw.  heer  Van 
Coillie  aanzag  het  vraagstuk  van  wijsgeerig 
standpunt.  Met  overtuigende  stem  hield  hij  de 
leering  der  katholieke  Kerk  scheutvrij;  en, 
ofschoon  het  al  vrij  moeielijk  is  dergelijke  rede 
met  eenige  bloemtjes  te  doorstrengelen,  wist  de 
sympatieke  spreker  de  aandacht  zijner  toehoor- 
ders  in  dwang  te  houden ,  en  welgemeende 
gelukwenschen  in  te  zamelen. 

Een  tweede  talentvolle  en  welsprekende  rede- 
naar,  de  heer  Karel  Peeters,  wist  zoo  behendig 
de  wetenschappelijke  drogredenen  van  het  Dar- 
winismus  uiteen  te  slaan,  dat  er  bij  niemand 
nog  twijfel  bestond  of  de  erbarmelijk  overdre- 
vene  gevoigen  die  men  van  het  eerste  steunpunt 
dezer  leer  tracht  af  te  leiden,  zouden  door  ieder 
weldenkend  man  met  eenen  schaterlach  worden 
begroet.  ware  het  niet  dat  het  ongeloof  er  een 
wapen  zoekt  om  de  Kerk  naar  de  kroon  te  staan. 

Doch,  zoolang  redetwisten  over  stelsels  die 
den  mensch  tôt  het  dier  verlagen,  dit  mocht  op 
den  duur  toch  besmettelijk  worden,  en  ons  den 
geest  eenigszins  benevelen.  De  heer  Franck  dacht 
dat  het  in  zulke  omstandigheden  niet  misstaan 
zou  ons  wat  hooger  dan  de  gewone  sferen  heên 
te  voeren,  en  tusschen  de  heme'planeten  een 
avondstapje  te  wagen.  Na  eenen  bewonderings- 
blik  op  die  duizenden  van  zonnen  die  onver- 


(    145    ) 

poosd  dooreenwiemelen  zonder  ooit  een  vinger- 
breed  van  den  voorgeschreven  weg  af  te  wijken, 
spreekt  de  heer  Franck  over  de  meervoudiq  - 
heid  der  bewoonde  werelden.  Dergelijke  voor- 
drachten  verraogen  wel  de  toelioorders  te  ver- 
lustigen ,  doch  tôt  eene  ernstige  bespreking 
aanleiding  geven,  dit  kon  niet.  Edoch,  laat  net 
ons  den  heer  Franck  niet  ten  kwade  duiden  ons 
zoo  dichteriijk  te  hebben  verstrooid;  zijn  werk 
getuigt  van  wetenschappelijke  nieuwsgierig- 
heid  en  opzoekingsgeest  die  in  ons  midden  steeis 
welkom  heet. 

Iets  over  Inkioi&itie  in  België  raakte  een  der 
gevoeligste  vraagsiukken  onzer  geschiedenis 
aan.  Dat  de  Inkwisitie  een  e^rste  stap  was  naar 
de  gewetensvrijheid  der  huidige  tijden,  en  dat 
dezen  die  hedendaags  de  Inkwisitie  het  meest 
laken  de  opvolgers  zijn  harer  onreclitveerdikr- 
heden,  dit  zou  uw  verslaggever  trachten  te 
bewijzen. 

Wat  bestond  er  immers  ten  tijde  der  Inkwi- 
sitie? De  Kerk  is  eene  volmaakte  maatschappij, 
en  heeft  diensvo'.gens  haar  strafrecht.  Welnu 
Kerk  en  Staat  sionden  gedurende  de  middel- 
eeuwen  onder  dat  opzicht  op  gelijken  voet.  Een 
misdrijf  tegen  den  godsdienst  gepleegd  kon  voor 
zooveel  aanzien  worden  als  een  aanslag  op  de 
tijdelijke  rnaatschappij.  Het  tr ibunaal  der  Inkwi- 
siiie  zag  van  het  kerkrecht,  in  zijn  strengste 
genomen  af.  In  plaais  van  den  misdadiger  on- 


(     146    ) 

meedoogend  te  treffen  zoohaast  zijne  dwaling 
bewezen  was,  trachtte  het  door  overtuiging  den 
zondaar  van  het  dwaalspoorte  helpen,en  scbonk 
elk  berouw  vergiffenis  :  waar  bestaan  nog  zulke 
tribunalen?  Zoo  was  dus  de  Inkwisitie  een  ver- 
drag,  eene  transactie,  met  de  strengheid  der 
alsdan  bestaande  princiepen.  Of  beweert  men 
misschien  dat  de  tijden  veranderd  waren  in  de 
xvie  eeuw ,  dat  hetgeen  vroeger  geduld  kon 
worden  nu  gruwel  mocht  heeten?  Dat  aan  die 
princiepen  geen  hand  werd  gestoken,  bewyzen 
de  onmenschelijkheden  in  Duitschland,  Zwitser- 
land  en  Engeland  gepleegd,waartegen  de  Inkwi- 
sitie —  en  wel  inzonderlijk  de  belgische  —  als 
eene  voorbeeldigeinstellingmag  worden  gesteld. 

In  een  tweede  deel,  werden  beide  politieken 
die  heden  ons  vaderland  verdeelen  in  vergelij  - 
king  gebracht.  Eenige  feiten,  door  ons  laatste 
liberaal  bestuur  daargesteld ,  dienden  slechts 
lierinnerd  te  worden  en  met  reden  te  besluiten 
dat  dezen,  die  zich  van  de  Inkwisitie  der 
xvie  eeuw  een  gestadig  kiesreklaam  smeden, 
waarlijk  als  apostels  der  onverdraagzaarnheid 
optreden. 

Geschiedkundige  besprekingen  waren  altijtl 
welkom  in  Met  Tijd  en  Vlijt.  Ook  nam  de  heer 
Sobry  de  gelegenheid  te  baat  om  een  volledig 
gedacht  —  want  vorige  spreker  had  zich  op  een 
bijzonder  terrein  geplaatst  —  over  de  Inkwisitie 
te  geven.  In  klare  en  krachtvolle  woorden,  die 


(     147     ) 

warme  toejuichingen  verdienden,  legde  hij  voor 
oogen  dat  Philip  II  geen  vingerbreed  het  hem 
toegekend  recht  te  buiten  was  getreden;  dat  het 
doel  der  hervorrners  in  Belgcnland  wel  meer 
tegen  den  koning  dan  wel  tegen  den  godsdienst 
was  gericht;  dat  keizer  Karel's  verordeningen, 
waar  Philip  geen  iota  bijdeed,  met  de  mcdewer- 
king  en  toestemming  werden  vervaariigd  der 
groote  nationale  korpsen,  der  ridders  van  het 
Gulden-Vlies  en  der  Staten  Generaal. 

Nu  roept  ons  de  heer  Schepens  op  praktischen 
grond,  en  legt  de  vergadering  eenige  middelen 
voor  tôt  vervlaamsching  van  Y  verfranschte 
Vlaanderen.  Na  bewezen  te  hebben  dat  onze 
belgische  nationaliteit  enkel  uit  eene  politieke 
overeenkomst,  niet  uit  de  natuur  is  geboren, 
raadt  hij  den  studenten  aan  tôt  behouding  van 
onzen  vlaamschen  landaard  :  hunne  ledige  uren 
aan  vlaamsche  studie  te  besteden;  overal  waar 
mogelijk  de  vlaamsche  taal  te  gebruiken  ; 
vlaamsche  tijdschriften  te  ondersteunen;  plaat- 
selijke  gilden,  tooneel-  of  letterkundige  genoot- 
schappen  tôt  stand  te  brengen. 

Onze  voorvaders!  De  heer  Michiels  wist  hoe 
zoet  dit  woord  in  het  oor  eens  Vlamings  klinkt. 
Ons  met  die  mannelyke  ruiggebaarde  typen 
nauwer  kennis  laten  maken,  ze  afluisteren  in 
gansch  hunnen  handel  en  wandel,  'i  zij  tusschen 
het  heimvol  bladergeritsel  van  't  gewijde  woud, 
't  zij  bij  het  klingen   der   spiezen  op  de   beu- 


(     148    ) 

kelaars,  't  zij  bij  het  lustig  schenken  of  het 
kwaadvoorspellend  troetelen  eener  dagge,  zulk 
was  het  doel  zijner  voordracht  :  De  Germanen. 

De  bestudeering  onzer  oude  letterkundewordt 
al  te  veel  verwaarloosd,  dan  dat  wij  niet  met 
een  waar  genoegen  aan  elke  poging  van  dien 
aard  zouden  toejuichen.  En,  wanneer  wij  in  de 
galerij  onzer  middeleeuwsche  dicliters  voor- 
geleid  worden  door  den  heer  Goetschalckx,  die, 
bij  ervarenheid  in  de  oude  letteren  eene  dichter- 
lijke  tong  paart,  dan  is  de  wandeling  dubbel 
lief.  In  het  verdienstelijk  werk  Bat  es  van  Mas- 
keroen,  voerde  hij  ons  op  het  vroegere  tooneel 
terug. 

Na  een  kort  overzicht  der  eerste  tooneel- 
spelen,  waar  de  Kerk  door  geestelijke  voorstel- 
lingen  den  grondsteen  van  legde,  vraagt  spreker 
zich  af  of  Maskeroen  wel  een  Mariënspel  ge- 
noemd  mag  worden.  Het  is  in  verhalenden  trant 
geschreven,  niet  als  tooneelstuk  opgediend. 
Doch,  daar  een  stuk  van  denzelfden  naam  reeds 
vroeger  op  de  planken  was  gevoerd  geweest,  en 
daar  het  voorgedragen  stukje  gaiiéeh  het  op- 
zicht  heeft  van  een  tooneelstuk  waar  de  gezegden 
der  verschillige  sprekers  door  verhalend  vers 
zijn  aaneengebonden,  mag  men  met  zekerheid 
bijkans  besluiten  dat  het  oorspronkelijk  Mas- 
keroen een  tooneelspel,  een  waar  Mariënspel 
was.  —  Wie  is  nu  de  dichter  van  het  stuk? 
Spreker  voelt  zich  genegen  den  naam  van  Jan 


(    149    ) 

Boendale  vooruit  te  zetten  ;  doch  't  is  een  gissing. 
—  Wat  het  stuk  zelf  betreft,  dit  is  er  eene  onvol- 
maakte  samenvatting  van  :  Kristus,  ter  helle 
neêrgedaald,heeft  de  zielen  van  'tvoorgeborchte 
den  hemel  geopend.  Lucifer  eischt  den  buit  weêr, 
en  de  sluwe  Maskeroen,  advokaat  der  bel, 
wordt  opwaarts  gezonden  om  het  menscbdom 
als  roofdeel  weêr  te  halen.  «  God,  zegt  Maskeroen 
vôôr  's  Heeren  vierschaar  getreden,  mag  slechts 
één  woord  hebben;  aan  den  appel  van  het  Pa- 
radijs  heeit  Hij  de  eeuwige  dood  gehangen; 
de  mensch  heeft  de  dood  ten  aanieel  gekozen  : 
dus,  ons  is  de  mensch.  »  Maria  biedt  zich  aan 
als  voorspreekster  van  't  menschelijk  geslacht, 
en  na  bitsige  woordentwisten  tusschen  beide 
partijen,  geeft  de  Heer  aan  de  smeekingen  zijner 
moeder  toe,  daar  de  erfzonde  reeds  genoeg  is 
geboet  door  de  dood  des  Verlossers. 

De  ieverige  heer  Laporta  sloot  die  bespreking 
door  merkwaardige  opmerkingen  over  de 
«  sinne-spelen  «  en  taalkunde. 

Het  ceïibaat  der  geestelijke  orden  door  den 
heer  Verryt  behandelde  nog  een  geschiedkundig 
onderwerp.  Ofschoon  men  de  studie  raeer  dan 
eene  verdienste  moest  toekennen  en  bijzonder- 
lijk  den  rykdom  der  taal  huide  brengen,  meenen 
wij  er  te  mogen  byvoegen  dat  het  luimig  ka- 
rakter  van  den  spreker  in  eene  zoo  ernstige 
en  gloeiende  kwestie  eenigszins  te  veel  door- 
straalde. 


(     150    i 

De  heer  Aug.  Van  Coiiiie  verdedigde  deftig 
het  eerste  kapittel  der  Genesis  tegen  de  aan- 
valien  eeniger  natuurkundigen,  en  tegen  de 
bespreking  door  de  heeren  Vandeii  Berghe  en 
Steylaerts  uiteengezet. 

Onze  redekundige  werkzaamheden  werden 
gesloten  door  eenen  warmen  woordenstrijd 
over  de  gewes'.spraken.  Deze  levendige  bespre- 
king, die  welhaast  door  meer  gemachtigde 
monden  in  het  Xederlandsch  Tsalkongres  te 
Brugge  op  het  tapijt  gebraeht  zou  worden,  benam 
niet  min  dan  vijf  avondziitfcigen,  en  nog  was  het 
naderend  verlof  al'een  in  staat  er  een  einde  aan 
te  stellen. 

De  heer  Ingelram  had  in  eene  studie  over  het 
westvlaamsch  zijn  dialekt  met  veel  kracht  en 
vuur  voorgestaan.  Welhaast  sprong  de  ver- 
dienstvolle  westvlarning  de  heer  J.  Delbeke, 
met  hem  in  de  bres  om  de  gewestspraken  van 
de  opwerpingen  des  heeren  Schiltz  en  van  uwen 
verslaggever  vrij  te  waren.  Men  kwam  (och 
t'akkoord  :  en  wjj  bestatigen  met  genoegen  dat 
onze  voor-  en  tegenspraken  op  de  bevredigende 
oplossing  uitliepen  door  den  heer  De  Vries  te 
Brugge  aangeduid. 

Dat  er  eenheid  van  spelling  en  vervoeging 
noodig  is  om  de  edelheid  en  gepastheid  van 
vorm  na  te  streven  die  eene  ontwikkelde  taal 
kenmerken.  dit  leed  welhaast  geentwijfelmeer. 
Doch  niemand  kan  het  westvlaamsch  zijne  be- 


(     151     ) 

minnelyke  en  vloeiende  uitdrukkingen,  zijne 
onvervalschte  termen  ontzeggen  :  't  ware  eenen 
stap  meer  gedaan  naar  de  stroefheid  die  bij  de 
Noordnederlanders  eenigsziLS  is  binnengeslo- 
pen.  Eens  de  Vlaamsche  Beweging  boven,  eens 
onze  billijke  eischen  ten  voile  bevredigd,  zullen 
de  gewestspraken  nauwer  kennis  maken  met 
rlkander  :  net  westvlaamsch  zal  onze  taal  van 
bastaardwoorden  louteren  en  ze  met  zoetklin- 
kcnde  toonen  verrijken;  en  van  den  anderen 
kant  zal  Antwerpen's  spraakleergenoeginvloed 
uiioefenen  om  aile  dialekten  op  de  hoogte  der 
letterkundige  beschaving  te  brengen. 


Er  blijft  my  te  spreken,  Mijne  Heeren,  over 
de  zondagzittingen  Vêle  gedichtjes  van  eigen 
hand  hebben  wij  dit  jaar  het  genoegen  niet 
gehad  te  aanhooren.  Buiten  den  naam  van  den 
h^er  Pauwels,  die  ons  zijn  spierige  aanspraak 
v;m  Philip  van  Artevelde  aan  de  Gentenaars. 
zijn  sombere  Satan,  en  een  fijn  heheldicht 
voorlas,  zijn  er  weinige  namen  aan  te  stippen. 

Doch  hier  is  het  dat  de  bezorgdheid  van  onzen 
hooggeachten  heer  ondervoorzitter  Alberdingk 
Thijm  voor  den  voorspoed  van  ons  Genootseha[> 
bijzonder  aan  't  lient  komt.  Men  zou  het  ons  mer 
recht  ten  kwade  duiden,  spraken  wij  hem  hier 
geen  diepgevoelden  dank.  Onder  andere  letter- 
kundige vruchten  zijns  arbeids,  lei  hij  ons  eene 

9. 


(     152    ) 

studie  voor  over  Het  karakter  der  oude  vlaam,' 
sche  letterhunde. 

In  de  middeleeuwen,  zegt  heer  Hoogleeraar, 
zochten  de  kunstenaars  niet  zooveel  eigenaar- 
digheid  als  thans  :  de  volksbegeerten  voldoen 
was  hun  hoogste  roernzucht.  Daaruit  komt  dat 
meestal  de  voortbrengselen  die  eenigen  bijval 
genoten,  een  reisje  rond  Europa  deden  en  in 
aile  talen  werden  overgebracht,  zoodanig  dat 
het  beden  zeer  lastig  value  beslissen,  zelfs  voor 
de  befaamste  verbalen  als  het  Rolandslied,  wie 
of  er  zich  de  uitvinding  van  toeèigenen  mag. 
Een  treffend  voorbeeld  daarvan  is  de  Sint  Theo- 
phiiius'  légende,  van  aoglo-saxischen  oorsprong 
naar  het  schijnt,  en  in  aile  landen  vertaald.  De 
oneenigheden  tusschen  wolf  en  vos,  die  M.  Pau- 
lin Paris  ten  onrechte  op  franschen  bodem  doet 
aanvang  nemen,  waren reeds,  naar  Ibno  '1  Djauzi, 
in  723  in  het  Oosten  gekend. 

Zoo  stond  het  niet  alleen  met  verhalen  en 
legenden  :  de  dramatische  kunst  ook  had  dit 
internationaal  karakter.  «  Les  prophètes  du 
Christ  »  werden  met  verschillende  bijzonder- 
heden  op  ieder  tooneel  vertoond;  en  de  meuig- 
vuldige  namen  van  het  stuk  «  Homulus  »,  in 
Vlaanderen  "Elckerlyc",  bij  de  Duitschers  •'He- 
kastos  »,  in  Engeland  «  Every  man  »,  bewijzen 
dat,  eens  het  plan  oimvorpen,  elk  volk  er  zich 
op  oefenen  wilde. 

Eene  bijtredende  vraag  :  welk  is  de  oorsprong 


(    153    ) 

van  ons  tooneel?  Overdreven  is  net  te  beweren 
dat  net  uitsluitend  voortspruit  uit  germaansche 
gebruiken,  even  als  net  onjuist  is  vol  te  houden 
dat  het  tooneel  het  daglicht  zag  ten  gevolge  van 
geestslijke  gebruiken  alleen.  De  waarheid  is  dat 
er  om  zoo  le  zeggen  terzelvertijd  kerkelijke  en 
wereldsche  voorstellingen  ontstonden,  en  dat 
deze  door  de  Germanen,  gène  door  den  katho- 
lieken  eeredienst  ons  overgezet  geweest  zijn. 

De  heer  ondervoorzitter  stelt  ten  slotte  de 
noodzakelijkheid  in  voile  lieht  der  studie  onzer 
oude  vlaamsche  letterkunde,  daar  zij  als  de  spil 
was  waarom  al  Europa's  letterkunden  draaiden. 


Intusschentijd,  Mijne  Heeren,  werd  de  vlaam- 
sche dichtwereld  in  opschudding  gebracht  door 
het  verschijnen  van  «  Het  menschdom  verlost  ». 
Het  ware  overbodig  hier  de  bewonderingskreten 
te  herhalen  die  over  geheel  vlaamsch  België 
opstegen  bij  het  aanstaren  van  dit  reuzenge- 
wrocht  ;  «  Het  menschdom  verlost  »  heeft  onze 
zwakke  lofbetuiging  niet  noodig  om  eeuwig  aan 
het  hoofd  onzer  lettervruchten  te  staan.  Nog- 
tans,  het  is  eenen  koning  soms  niet  onaange- 
naam  nevens  de  lofuiigalmingen  der  machtigen 
van  zijn  rijk,  een  danklied  uit  den  schoot  van 
zijn  voik,  van  zij  ne  min  bevoorrechte  onder 
danen,  te  hooren  opstijgen;  en  dit  spoorde 
Met  Tijd  en  V7(/£aan  om  in  de  algemeene  geest- 


(     154    ) 

drift  niet  ten  achter  te  blijven.  Mijnheer  De 
Koninck  is  immers  een  volkszoon,  een  volks- 
vrienl;  en  hij  achite  het  zich  niet  onwaardig 
voor  ons  Studentengenootschap  eene  bijzondere 
liefde  te  koesteren.  Meer  dan  eens  hoorden  wij 
in  ons  midden  z;îne  machtige  stem,  en  schonk 
hij  ons  de  eerstelingen  zijner   pogingen.   Hoe 
konden  wij   dan  beter  onze   erkentenis    lucht 
geven,  dan  met  het  afbeeldsel  van  den  grooten 
dichter— dat  hem  op  eene  plechtige  vergadering 
overhandigd  werd— in  iederen  familiekring,  op 
iedere  studentenkamer  te  bewaren  opdat  het 
aanschouwen  dezer  geliefde  wezenstrekken  el- 
kendeen  mocht  aanleeren  hoe  men  Vlaanderen 
dient,  hoe  geloof  met  génie  kan  gepaard  gaan. 
Wij  waren  de  eerste  geweest  om  den  dichter 
van  het  epos  plechtige  hulde  te  brengen  :  daarop 
lei  Met  Tijd  en  Vlijt  het  hoofd  niet  neer.  De 
prachtige  Jubelfeesten  der  Hoogeschool  kwamen 
aan.   Hier  zou    ons   Genootschap    gelegenheid 
vinden  om  al  zijne  levenskrachten  ten  toon  te 
spreiden,  en  te  bewijzen  dat  de  achting,  door  het 
vlaamsche  land  aan  Met  Tijd  en  Vlijt  geschon- 
ken,  ons  niet  blind  is  toegekend.  Met  Tijd  en 
Vlijt  is  immers  iets  meer  dan  een  ander  Studen- 
tengenootschap :  iets  meer  heeft  hettotdoel  dan 
onze  letterkunde  bij  zijne  leden  in  bloei  te  be- 
waren; het  vertegenwoordigt  aan  de  Hooge- 
school eene  nationale  zaak,  de  Vlaamsche  Be- 
weging.   En  de  plaats  die  het  in    dien    kamp 


(    155    ) 

beneorat,  is  niet  gering.  Met  T/'jd  en  Vlijt  is  als 
een  middenpunt  waar  de  jongeren  naar  opzien 
als  naar  hun  volmaaktsïe  voorbeeld,  waar  de 
ouderen  op  terugzien  als  naar  hun  eenigste 
hoop  tôt  voorzetting  van  den  strijd  voor  onze 
vlaamsche  rechten.  Staan  wij  aan  hethoofd  dier 
honderde  vlaamsche  gilden  en  studenten  onzer 
kollegiën,  van  dit  talloos  heir  dat  sedert  luttel 
jaren  uit  al  de  hoeken  des  landa  is  opgerezen,  — 
het  is  ook  van  ons  dat  onze  katholieke  voor- 
vechters,  reeds  in  het  harnas  vergrijsd,  de  vol- 
lediging  verwachten  der  zegepraal  waar  zij  zoo 
dappor  naar  streven. 

Met  Tijd  en  Vlijt  zou  zich  waardig  toonen 
van  het  vertrouwen  van  't  Vlaamsche  volk,  en 
beter  gelegenheid  dan  de  Jubelfeesten  was  er 
nooit.  Hoe  joegen  onze  herten  van  dankbaaiheid 
en  iever  toen  de  goedwilligheid  onzer  Overheden 
ons  volmacht  gaf  om  het  katholieke  België  op 
een  vlaamsche  toonfee^t  te  onihalen. 

Edoch,  het  was  geen  kleine  zaak.  Groote 
moeielijkheden  zou  dergelijke  onderneming  on- 
vermijdelijk  na  zich  slepen.  Maar  ons  Genoot- 
schap  vertrouwde  op  zijnen  jongen  moed  en 
zijn  vlaamsch  hert  :  welhaast  was  ons  de  mede- 
hulp  verzekerdder  f.euvensche  burgers-  en  stu- 
dentenmaatschappijen.  en  dank  aan  de  lofwaar- 
dige  vlijt  aller  medewerkers.  dank  aan  de 
onvermoeidewerkingderlnrichtingscommissie, 
dank  en  nogmaals  dank  aan  de  nooit  volprezen 


(     156    ) 

pogingen  en  milde  zelfopoffering  des  heeren 
voorzitters  van  ons  Genootschap,  insgelijks 
voorzitter  (1er  Commissie,  zagen  wij  met  fierheid 
den  dag  te  gemoet  waarop  het  aan  Met  Tijd  en 
Ylijt  te  beurt  zou  vallen  de  vlaamsche  zaak,  in 
de  oogen  van  gansch  het  land,  ten  gloriezuil  te 
voeren. 

Daags  vôôr  het  toonfeest,  toen  de  studenten- 
maatschappijen  door  hunne  Hoogheden  de 
Heeren  Bisschoppen  ontvangen  werden,  voerde 
de  heer  voorzitter  Hoogleeraar  Willems,  in  ons 
aller  naam,  aldus  het  woord  : 

«  Hoogeerwaarde  Heeren  Bisschoppen, 

»  Aan  ons  Studentengenootschap  Met  Tijd  en 
"  Vlijt  valt  als  oudste  studentenmaatschappij 
»  der  Hoogeschool  de  eer  toe  aan  uwe  Door- 
»  luchtige  Hoogheden  het  eerste  zijne  hulde  te 
»  mogen  bewijzen.  Gedurende  bijna  eene  halve 
»  eeuw  was  in  België  de  katholieke  Hoogeschool 
»  de  eenige  waar  onze  Moedertaal  wierd  onder- 
»  wezen,  d3  eenige  waar  een  Vlaamseh  Studen- 
»  tengenootschap,  door  de  Hoogeschool  zeive 
«  erkend,  werkte  en  bloeide. 

-  Met  het  oog  op  het  verheven  doelwit  waar- 
n  naar  wij  streven  :  de  handhaving  van  den 
«  godsdienstzin  en  der  oude  zeden  door  de  hand- 
»  having  der  Moedertaal,  drukken  wij  aan  uwe 
•»  Doorluchtige  Hoogheden  onzen  innigen  dank 
»  uit  voor  de  hooge  bescherming  die  ons  Genoot- 
»  schap,  onze  zaak,  immer  van  UEd.  mochten 
"  genieten. 


(     157    ) 

»  Het  verïcien  is  ons  een  waarborg  dat  de 
^»  hooge  ondersteuning,  welke  wy  thans  meer 
•»  dan  ooit  noodig  hebben,  in  de  toekomst  niet 
•»•  zal  ontbreken. 

»  Derhalve  roepen  wij  luid  :  Leven  onze  Hoog- 
*  eerwaarde  Heeren  Bisschoppen!  » 

Dat  Met  Tijd  en  Ylijt  weerdig  was  aan  dat 
groote  doel  te  werken  :  de  handhaving  van 
godsdienst  en  zeden  door  de  handhaving  der 
moedertaal,  dit  zou  ons  toonfeest  bewijzen. 

Voor  de  eerste  maal  misschien,  sedert  de 
herontwaking  van  onzen  ouden  landaard,  zou 
de  kunstrijke  vlaamsche  geest,  in  het  bijzijn 
van  al  wat  België  aan  vernuft  en  adel  bezit,  in 
betooverende  tonen  zijne  ontboezemingen  lucht 
geven.  Kroppensvol  was  de  ruirne  zaal  der 
H  H.  Josephieten,  begeesterd  was  iedere  toe- 
hoorder,  toen  vijf  honderd  stemmen,  studenten, 
burgers  en  dames  der  stad,  door  de  meesterlijke 
hand  des  Vlaamschen  toondichters  Tinel  opge- 
leid,  de  Kollebloemen  van  Pol  De  Mont,  het 
Studentenlied  van  H.  Lebon,  De  Dtie  Ridders 
van  den  eerw.  heer  Claeys,  met  onbesproken 
talent  uitvoerden.  De  Marsch  van  de  klokke 
Roelant,  door  een  machtig  en  uitgelezen  orkest 
weêrgegeven  ,  deed  de  geestdrift  nog  hooger 
stijgen,  en  gaf  aan  ieder  Vlaamsch  hert  de  innige 
overtuiging  dat  de  Vlaamsche  Zaak  dien  dag  een' 
grooten  stap  naar  de  zegepraal  had  gedaan. 
Mocht  het  zoo  zijn!   Mochten    oDze    Hoogeer- 


(    158    ) 

waarde  Bisschoppen  de  bewarii.g  van  onzen 
alouden  Vlaainschen  godsdienst  door  de  hand- 
having  van  onze  oude  Vlaamsche  zeden  en  taal 
betrachien!  Mochten  onze  hooggeplaatste  be- 
stuurlijke  Overheden,  wier  aanmoedigend  ge- 
juich  op  dien  dag  een  milden  straal  van  hoop  in 
ons  hert  heeft  doen  dalen,  zich  den  roem  herin- 
ncren  die  Vlaanderen's  génie  weleer  tôt  de 
verste  hoeken  der  wereld  ging  plukken,  en 
bedenken  dat  de  eeuwenoude  louwertakken 
slechts  naar  eenen  dauwdroppel  dorsten  om  het 
hoofd  op  te  beuren  en  nieuwe  loten  over  het 
vaderland  te  schieten! 


SOCIÉTÉ     JURIDIQUE 

de  l'Université  catholique  de  Louvain. 

Cornmission  directrice. 

Président,  M.  le  professeur  Descamps. 
Vice  Président,  M.  J.  Jans. 
Secrétaire,  M.  Bon  H.  Coppens. 
Trésorier,  M.  A.  Vandeput. 
Membres  :  MM.  Hoyois  et  Damoiseaux. 

Membres  protecteurs. 

Mgr  Pieraerts,  Président  d'honneur. 

Mgr  Namêche,  id. 

M.  le  professeur  Fr.  de  Monge,  Vice- Président 
d'honneur. 

MM.  les  professeurs  De  Jaer,  Jacops,  Van  Bier- 
vliet,  Nyssens,  Van  den  Heuvel,  M.  le  ministre 
Thonissen  et  M.  de  Smet,  membre  de  la  Cham- 
bre des  représentants. 

Membres  honoraires. 

MM.  Soenens,  P.  Verhaegen,  Lowet,  Leemans, 
Gilkin,  Zwaenepoel,  Herdewyn,  Pil,  Janssen, 
Lamothe,  Los«seau,  Moens,  Sanders,  Simonard, 
Jonnart,  Faucon,  Michaux,  Carlier,  Delmée, 
Hoefnagels,  Serigiers,  De  Ravenne,  Streel, 
Cappuyns,  Schicks,  Tonnelier,  DeWalkenaere, 
Rops,  Hayoit,  Mussely,  Lappau,  Ortegat,  Der- 
mine,  Coucke  Albert,  Coucke  St.,  Chevalier, 
Joly,  Mommaerts,  Meyers,  Verbrugi-en,  Hano- 


(     160    ) 

tieau,  Vande  Werve,  Gourdet,  Criquillion,  Van 
Reeth,  Solvyns ,  Dassy ,  T'Serstevens ,  Diricq, 
Dubois,  Tibbaut,  Witteveen,  Buyse,  Caprasse, 
Lepaige,  G.  Verbiest,  Hecquet,  Alhon,  Van 
Dieren,  Boeyé,  Boekaert,  Aglave,  Vanham, 
Deville,  Weliens,  Chrisliaens,  abbé  Lemaître, 
Ancot,  Scheyvaerts,  Glorieux,  Montens,  Em- 
pain. 

Membres  actifs. 

MM.  les  étudiants  Fontaine,  Hoyois,  Parmen- 
tier,  Ermel,  Coppens  H.,  Wauters,  Leroy,  Van 
Caster,  Mineur,  De  Groote,  Cambresy,  Jans, 
Bartolomeussen,  D'Heygere,  Bertrand,  Qui- 
rini,  Demaret,  Vanden  Wouwer,  Butaye,  De 
Thier,  Barbieur,  Van  Troyen,  Staadaert,  Po- 
liart,  Decot,  Leduc,  Dupriez,  Morelle,  Singe- 
lée,  Muùls,  abbé  Lecler,  Decraene,  Debrie, 
Opsomer,  Dujardin,  Aldernaght,  Noterdaeme, 
Hoebeke,  Jorion,  Jacquemin,  De  Haene,  De 
Roecke,  J.  Verbist,  Vico,  Vandeput,  Neven, 
Rossay,  Latour,  Bodeux,  Slotte,  Raes,  De 
Neckere,  Carbon,  Alb.  Parmentier,  Vander 
Heyde,  Loix,  Fontaine  de  Ghélin,  Du  Bus, 
Van  Cutsem,  Damoiseaux,  De  Voghel,  Francq, 
Lebon,  abbé  Bouzin,  Masselus,  Ch.  Lefebvre, 
Roest,  Schramme,  Plessers,  Vande  Velde,  Van 
Mol,  Van  Reet,  Arm.  Coppeus,  St.  Nolfs,  Han- 
notte,  Vande  Walle,  Gilles  de  Pelichy,  Pul- 
laert,  Misonne,  Wacrenier,  De  Bleeckere,  Van 
der  Eycken,  Magnée. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  JURI- 
DIQUE de  1  Université  catholique  de 
Louvain,  pendant  l'année  académique 
1883-84,  présenté  au  nom  de  la  Com- 
mission directrice  par  l'abbé  J.  LE- 
MAITRE,  secrétaire. 


Messieurs, 

L'année  qui  est  à  son  terme  a  été  féconde  en 
événements.  L'Université  de  Louvain  célébrait 
il  y  a  quelques  mois  le  cinquantenaire  de  sa  ré- 
surrection. Si  cette  résurrection  a  été  glorieuse, 
vous  le  savez.  Je  n'ai  pas  besoin  de  vous  redire 
ce  que  vous  avez  entendu,  ni  de  vous  dépeindre 
ce  que  vous  avez  vu  dans  les  jours  de  triomphe 
dont  le  souvenir  est  encore  présent  à  vos  esprits. 
Mais  il  est  un  incident  que  vous  ne  me  pardon- 
neriez pas  d'oublier.  UAlma  Mater  voulut  pré. 
senter  à  NN.  SS.  les  Évêques  les  nombreuses  et 
florissantes  Sociétés  qui  sont  nées  dans  son  sein, 
et  elle  semblait  dire  alors  comme  la  célèbre 
matrone  romaine  :  Hœc  sunt  mea  ornamenta. 
Notre  jeune  Société  juridique  figurait  au  nombre 
des  joyaux  dont  elle  orna  sa  couronne  à  l'occa- 
sion de  ses  noces  d'or.  M.  le  professeur  Des- 
camps,  qui  nous  représentait  en  cette  circon- 


(   m  ) 

stance,  fit  ressortir  dans  le  langage  plein  de  tact 
et  de  distinction  qui  lui  est  propre,  le  but  et 
l'utilité  de  nos  efforts  ;  et  il  reçut  de  la  bouche  de 
Mgr  l'Archevêque  de  Malines  une  de  ces  paroles 
aimables  et  flatteuses  qui  ajoutent  au  succès  du 
passé  et  à  l'espoir  de  l'avenir. 

Aux  fêtes  universitaires  ont  succédé  des  évé- 
nements d'ordre  politique. 

Nous  sommes  bien  loin  déjà  de  nos  séances  de 
l'an  passé.  Nous  étions  alors  sous  l'influence  de 
pénibles  préoccupations  :  une  politique  fiévreuse 
bouleversait  tout  dans  le  domaine  des  lois  : 
c'étaient  l'instruction  obligatoire ,  la  question 
militaire,  la  réforme  électorale,  la  revision  du 
code  civil  qui  s'annonçaient  coup  sur  coup. 
Quelques-uns  de  nos  travaux  reflètent  ces  pré- 
occupations. D'autres  études  non  moins  intéres- 
santes, sont  venues  en  leur  temps  nous  distraire 
des  questions  à  l'ordre  du  jour. 

Ce  fut  M.  Berdewyn  qui  entra  le  premier  dans 
notre  paisible  arène  et  offrit  le  combat  sur  la 
responsabilité  ministérielle.  Le  ministre  est 
responsable  de  tous  les  actes  qu'il  pose  en  dehors 
de  l'exercice  de  ses  fonctions  :  c'est  la  responsa- 
bilité de  droit  commun.  Mais  il  est  encore  res- 
ponsable des  actes  qu'il  pose  dans  l'exercice  de 
ses  fonctions  ou  à  l'occasion  de  cet  exercice  : 
c'est  la  responsabilité  ministérielle  proprement 
dite. 

L'opinion  est  sans  doute  le  premier  juge  des 


(     163    ) 

ministres;  le  blâme  populaire  est  une  entrave  et 
une  peine  pour  un  gouvernement.  Les  Chambres 
de  leur  côté  arrêtent  et  châtient  les  dépositaires 
du  pouvoir  par  des  votes  plus  ou  moins  défavo- 
rables. Mais  ces  deux  sanctions,  à  raison  ie  leur 
caractère  purement  moral,  sont  insuffisantes 
Il  faut  un  tribunal  pour  des  ministres  coupables. 
Cela  est  juste,  cela  est  utile,  cela  est  même  né- 
cessaire au  maintien  de  l'ordre  public. 

Notre  Constitution  a  proclamé  le  principe  de 
la  responsabilité  ministérielle,  mais  le  Congrès 
a  laissé  au  législateur  le  soin  d'en  organiser 
l'application.  Toutefois  notre  loi  fondamentale 
indique  la  solution  dans  ses  grandes  lignes. 

Il  n'y  avait  toint  de  motif  pour  s'écarter  du 
droit  commun  en  ce  qui  concerne  les  infractions 
commises  en  dehors  des  fonctions  gouverne- 
mentales; mais  la  loi  en  a  décidé  autrement. 

Quel  sera  le  juge  des  ministres?  Sera-ce  le 
Sénat,  un  tribunal  ordinaire,  ou  un  juge  spécial  ? 
La  Constitution  répond  encore  ici.  La  cour  de 
cassation  par  son  impartialité,  son  indépen- 
dance, ses  lumières  et  son  organisation,  lui 
parut  seule  digne  de  la  mission  délicate  et  re- 
doutable de  traduire  à  sa  barre  les  ministres 
inculpés. 

Telle  fut  la  thèse  défendue  par  M.  Herdewyn. 
Le  principe  de  la  responsabilité  judiciaire  trouva 
un  ardent  contradicteur  en  M.  G.  Verbist  qui 
voulait  qu'un  ministre  fut  seulement  justiciable 


(    161    ) 

devant  l'opinion.  M.  Thibaut  le  suivit  dans  les 
détails  de  la  compétence,  et  M.  le  président  à 
la  fin  du  débat  appela  l'attention  sur  un  côté 
de  la  question  qui  avait  été  laissé  dans  l'ombre. 
Les  Chambres  pourraient  trouver  dans  le  droit 
d'enquête  que  la  loi  leur  accorde  un  moyen  de 
porter  la  lumière  sur  la  gestion  des  ministres. 

Après  M.  Herdewyn,  j'abordai  la  tribune  à 
mon  tour  pour  entamer  la  question  des  ordres 
religieux.  Exposer  la  vie  religieuse  dans  sa 
pensée  fondamentale,  rappeler  les  services 
qu'elle  a  rendus  à  la  civilisation,  aux  intérêts 
matériels,  aux  arts,  à  la  littérature  et  à  la 
science,  dépeindre  l'action  bienfaisante  qu'elle 
exerce  encore  sur  la  société  actuelle,  et  ratta- 
cher la  cause  des  associations  religieuses  à  celle 
de  toutes  les  associations  qui  sont  nées,  et  qui 
ont  fleuri  au  soleil  de  la  liberté,  tel  était  le  but 
de  mon  travail.  C'est  surtout  à  la  situation 
légale  des  communautés  religieuses  que  je  me 
suis  arrêté.  Des  menaces  s'élevaient  dans  la 
presse,  à  la  tribune  et  dans  les  assemblées  poli- 
tiques, et  déjà  un  projet  de  loi  était  élaboré  pour 
achever  l'œuvre  spoliatrice  de  la  révolution 
française. 

Pour  M.  Laurent  et  sa  secte,  le  religieux  n'est 
pas  un  citoyen  ordinaire.  Il  ne  peut  posséder 
en  son  nom  parce  qu'il  a  fait  vœu  de  pauvreté  ; 
s'il  vit  en  commun  avec  ses  frères  il  reconstitue 
la  main-morte,  œuvre  de  désolation  sociale  que 


(     165    j 

notre  législation  condamne.  La  conclusion  de 
ces  faits  c'est  que  les  biens  des  communautés 
religieuses  sont  des  biens  sans  maîtres  qu'il  faut 
attribuer  à  l'État. 

Voilà  le  résumé  bref  et  fidèle  du  réquisitoire 
de  l'impiété  contre  la  vie  du  cloître.  Pour  le 
réfuter,  il  suffit  de  se  mettre  résolument  sur  le 
terrain  du  droit  civil.  Un  homme  vêtu  d'un  froc 
est  un  citoyen.  S'il  s'est  engagé  vis-à  vis  de 
sa  conscience,  la  Constitution  dit  qu'il  a  bien 
fait  puisqu'il  a  usé  de  sa  liberté;  qu'il  possède 
donc  en  paix!  S'il  veut  fonder  une  association 
dans  un  but  scientifique,  charitable  ou  même 
simplement  religieux,  c'est  encore  son  droit. 
Le  couvent  est  une  réunion  d'hommes  qui  ne 
sont  pas  hors  la  loi  et  dont  le  but  n'a  rien  d'im- 
moral. 

Le  religieux  n'a  point  de  privilège  et  il  n'en 
réclame  aucun.  La  personnalité  civile  ou  la 
main  morte  est  une  création  de  la  loi  :  une 
simple  association  ne  saurait  l'acquérir  tant 
que  le  législateur  n'est  point  intervenu.  L'Etat 
ne  voit  et  ne  peut  voir  dans  les  couvents  que 
des  hommes  et  des  biens  soumis  en  tout  aux  lois 
existantes. 

Mais  du  moins,  dit  M.  Orts,  il  y  a  là  une  main- 
morte de  fait,  une  perpétuité  et  une  somme  de 
biens  immobiles  que  l'état  social  ne  tolère  plus. 
Ai-je  besoin  de  dire  que  la  main-morte  de  fait 
est  une  absurdité,  que  la  main-morte  est  l'œuvre 


(    166    ) 

du  pouvoir  ou  qu'elle  n'est  rien?  Si  la  perpétuité 
est  un  élément  de  la  main-morte,  il  faudra  sup- 
primer vioiemmeut  tout  ce  qui  prospère,  tout 
ce  qui  présente  des  symptômes  de  vitalité.  Et 
quelle  est  l'immobilisation  qu'on  reproche  aux 
moines?  Est  ce  que  leurs  biens  ne  subissent  pas 
tous  les  droits  d'impôt  et  de  mutation?  Est  ce 
que  ces  biens  ne  se  répandent  pas  dans  la  société 
pour  réaliser  des  idées  nobles  et  généreuses? 

Hommes  experts  et  savants  que  le  zèle  de  la 
légalité  consume,  ne  vous  arrêtez  pas  en  che- 
min Les  couvents  ne  sont  point  seuls  à  menacer 
le  repos  des  familles  et  la  sécurité  publique,  pour 
parler  votre  langage.  Il  y  a  encore  une  Société 
de  St- Vincent  de  Paul  qui  ose  chercher  de  l'ar- 
gent pour  secourir  les  pauvres,  il  y  a  des  sociétés 
savantes  où  l'on  s'occupe  de  questions  qui 
peuvent  vous  sembler  dangereuses  à  la  paix  de 
l'État.  Il  y  a  môme  des  sociétés  de  musique  où 
l'on  ne  craint  pas  d'acheier  un  drapeau,  de  louer 
un  local  et  de  constituer  un  fonds  commun  pour 
les  nécessités  ordinaires.  Tout  cela  un  siècle 
après  l'abolition  de  la  main-morte!  Que  dirons- 
nous  donc  des  sociétés  souterraines  qui  veulent 
régner  souverainement  dans  un  pays  libre  et  qui 
ont  aussi  leur  main-morte  pour  exécuter  leurs 
projets  séditieux?  C'est  par  là  qu'il  faudra  com- 
mencer la  réforme  si  l'on  veut  couper  les  vivres 
aux  associations. 

M    Mcvîers  attendait  l'adversaire  sur  un  autre 


(     167    ) 

terrain.  L'instruction  obligatoire  ^'annonçait  a 
l'horizon  ;  Fauteur  se  proposa  d'examiner  si  elle 
est  compatible  avec  notre  Constitution.  Il  ré- 
clama la  liberté  absolue  d'enseigner,  et  repoussa 
l'enseignement  obligatoire  pour  les  raisons 
suivantes  : 

L'art.  17  de  la  Constitution  défend  toute  mesure 
préventive  en  cette  matière,  or,  la  surveillance 
est  une  conséquence  nécessaire  de  l'enseigne- 
ment obligatoire,  et  la  surveillance  constitue 
une  mesure  préventive.  La  liberté  d'enseigne- 
ment comprend  la  liberté  active  et  passive,  le 
-droit  d'enseigner,  mais  aussi  le  droit  d'être 
enseigné  où  l'on  veut  et  comme  on  veut.  Enfin 
l'instruction  obligatoire  ne  serait-elle  pas  chez 
nous  contraire  à  la  liberté  de  conscience?  Elle 
forcerait  par  exemple  les  parents  pauvres  à 
envoyer  leurs  enfants  à  des  écoles  qui  répugnent 
à  leurs  convictions.  M.  Meyers  appuie  aussi  sa 
thèse  sur  l'autorité  des  discussions  du  Congrès, 
dont  les  théories  étaient  d'autant  plus  significa- 
tives qu'on  sortait  d'un  régime  saturé  d'obli- 
gatoire. 

Le  problème  de  la  population  tut  alors  porté 
à  la  tribune  par  M.  de  Thier.  Il  n'est  pas  possible 
d'agiter  ce  problème  délicat  sans  rencontrer  le 
nom  de  Malthus.  L'orateur,  qui  a  lu  conscien- 
cieusement lus  œuvres  du  pasteur  anglican, 
n'hésite  pas  à  laver  sa  mémoire  des  outrages 
dont  elle  a  été  l'objet  par  suite  d'une  confusion 

10 


(     168    ) 

trop  grande  entre  les  disciples  et  le  maître.  Il 
s'efforce  de  démêler  la  part  de  vérité  et  la  part 
d'erreur  contenues  dans  les  œuvres  de  Malthus. 
En  critiquant  le  travail  de  M.  de  Thier,  M.  Hano- 
tieau  s'attache  surtout  à  montrer  comment  le 
christianisme  met  les  sociétés  dans  les  condi- 
tions de  leur  équilibre  et  de  leur  progrès  au 
point  de  vue  de  la  population. 

Il  était  encore  réservé  à  M.  Hanotieau  de  nous 
présenter  quelques  considérations  sur  la  question 
du  serment  judiciaire.  Tout  en  reconnaissant 
l'honneur  qu'il  y  a  pour  une  législation  de  s'in- 
cliner1 devant  la  Majesté  divine  et  à  l'appeler  à 
son  aide  dans  les  affaires  judiciaires,  l'orateur 
s'est  demandé  si  le  serment  est  conciliable  avec 
nos  principes  constitutionnels. 

Cette  question  a  été  portée  devant  notre  cour 
suprême,  et  il  suffira  de  résumer  ici  les  consi- 
dérations développées  si  magistralement  dans 
le  réquisitoire  de  M.  le  procureur  général  Le- 
clercq.  La  croyance  à  la  divinité  est  le  fonde- 
ment de  la  société  civile  comme  de  la  religion. 
La  liberté  des  cultes  nous  autorise,  à  ne  pas 
l'admettre,  mais  l'État  a  le  droit  et  le  devoir  de 
maintenir  cette  vérité  essentielle.  L'athéisme 
est  une  monstruosité,  c'est  une  de  ces  anomalies 
qu'il  est  permis  au  législateur  de  négliger 
dans  ses  prévisions.  Le  congrès  a  voulu  sauve- 
garder la  liberté  des  différents  cultes,  mais  sans 
porter  atteinte  à  la  notion  fondamentale  du  ser- 


(     169    ) 

ment.  Le  serment,  en  effet,  a  toujours  été  consi- 
déré comme  l'invocation  du  Souverain  Maître 
des  destinées  humaines.  Lui  donner  une  autre 
signification  c'est  en  faire  une  affirmation  inepte 
et  ridicule;  le  supprimer  serait  consacrer  un 
privilège  au  profit  des  athées,  car  le  serment 
est  une  arme  pour  l'âme  honnête  contre  l'injus- 
tice et  la  mauvaise  foi. 

Ai  je  besoin  de  rappeler,  Messieurs,  que  la 
Société  juridique  sait  unir  l'utile  à  l'agréable,  et 
qu'au  milieu  des  sentiers  parfois  épineux  de  la 
science  du  droit ,  la  poésie  trouve  moyen  de 
fleurir?  M.  Barbieur  eut  un  jour  l'heureuse  idée 
de  nous  initier  à  ses  inspirations,  et  M.  le  pro- 
fesseur Descamps  voulut  bien,  à  son  tour,  nous 
lire  une  pièce  composée  dans  la  mêlée  scolaire, 
à  un  de  ces  moments,  où,  pour  parler  son  lan- 
gage facit  indignatio  versum. 

Nous  eûmes  aussi  des  discussions  dans  les- 
quelles les  questions  d'art  et  de  littérature  ve- 
naient se  mêler  aux  principes  du  droit.  La  pro- 
priété artistique  et  littéraire  est  un  de  ces  sujets 
attrayants  et  féconds  où  la  raison  juridique 
trouve  d'autant  mieux  à  s'exercer  que  la  légis- 
lation sur  la  matière  est  incomplète.  M.  Jans  sut 
profiter  du  caractère  à  la  fois  agréable  et  sé- 
rieux de  son  sujet.  Il  détermina  d'abord  la  nature 
du  droit  généralement  désigné  sous  le  nom  de 
propriété  artistique,  littéraire  et  industrielle. 
€e  n'est  pas  un  droit  de  propriété  :  il  n'en  a  pas 


(     170    ) 

le  caractère  perpétuel  et  exclusif.  On  ne  peut 
pas,  comme  des  auteurs  le  prétendent,  donner 
aux  droits  intellectuels  la  perpétuité.  Ce  serait 
se  heurter  à  des  difficultés  pratiques  impossibles 
à  résoudre,  et  empêcher  la  publication  d'oeuvres 
de  grand  mérite.  Bien  moins  encore  devons- 
nous  refuser,  avec  d'autres,  l'existence  aux 
droits  intellectuels.  Le  travail  de  l'intelligence 
est  aussi  respectable  que  le  travail  matériel,  et 
il  doit  être  maître  de  ses  oeuvres  comme  l'autre. 

Telle  est  la  noiion  des  droits  intellectuels 
développée  dans  l'étude  de  M.  Jans.  Il  s'occupe 
ensuite  d'une  espèce  particulière  :  les  droits 
d'auteur,  ou  si  l'on  aime  mieux,  la  propriéié 
littéraire.  Ce  droit  en  principe  s'étend  sur  tous 
les  ouvrages  de  l'auteur,  mais  il  s'élève  des  con- 
troverses sur  les  discours  prononcés  en  public 
et  sur  les  œuvres  posthumes.  C'est  à  l'auteur 
qu'il  appartient  de  publier,  de  vendre  et  de  tra- 
duire son  travail;  et  s'il  y  a  plusieurs  écrivains 
qui  ont  uni  leurs  lumières  et  leurs  efforts, 
l'art  815  ne  peut  être  invoqué  pour  sortir  d'indi- 
vision. Une  question  délicate  est  la  transmission 
de  la  propriété  littéraire  après  la  mort  de  l'au- 
teur. 

D'après  notre  législation,  elle  passe  aux  héri- 
tieis  comme  tous  les  autres  droits  La  nature 
particulière  de  la  propriété  qui  nous  occupe 
semble  exiger,  selon  M.  Jans,  une  faveur  spé- 
ciale pour  le  conjoint  survivant,  qui  par  ses 


(      171     ) 

soins  et  son  assistance,  a  aidé  plusieurs  chefs- 
d'œuvre  à  se  produire  au  grand  jour;  et  en  effet 
la  loi  française  lui  accorde  un  usufruit. 

Un  long  et  consciencieux  travail  fut  alors 
présenté  par  M.  Barbieur.  Je  ne  puis  malheu- 
reusement en  donner  qu'une  courte  analyse 
fournie  par  mes  souvenirs.  M.  Barbieur  est  un 
partisan  convaincu  de  la  liberté  testamentaire 
qu'il  regarde  comme  la  sauvegarde  des  familles» 
des  fortunes  et  de  la  société  elle-même. 

L'accumulation  de  la  fortune  parternelle  sur 
une  seule  tête  semble  à  première  vue  chose 
exorbitante,  mais  on  oublie  que  l'héritier  favo- 
risé a  toujours  des  obligations  à  remplir  vis-à- 
vis  des  puînés,  et  que  ceux-ci  conservent  leur 
place  au  foyer  paternel.  Chez  nous  les  enfants 
se  dispersent  avec  leur  part  d'héritage;  plus 
rien  ne  les  unit  sinon  des  relations  trop  tôt 
interrompues,  et  ces  liens  du  sang  que  de  misé- 
rables questions  d'intérêt  viennent  souvent  bri- 
se^  au  chevet  même  du  père  défunt.  Mais  l'éga- 
lité des  partages  a  amené  un  mal  plus  profond. 
Comprend-on  le  danger  qu'il  y  a  pour  un  jeune 
homme  de  s'éveiller  à  la  vie  possesseur  d'une 
fortune  qui  l'invite  à  l'oisiveté  et  au  plaisir? 
C'est  une  obligation  bien  salutaire  pour  les  cadets 
de  famille  d'avoir  à  lutter  et  à  travailler  dans  la 
jeunesse  pour  maintenir  l'éclat  d'un  grand  nom 
et  retrouver  par  le  mérite  personnel  une  posi- 
tion que  la  naissance  n'avait  point  donnée. 

10. 


(     172    ) 

L'égalité  des  partages  a  tué  le  commerce  et 
l'industrie  en  France,  parce  que  les  grandes 
entreprises  n'ont  plus  de  stabilité.  Un  père  qui 
a  fondé  laborieusement  une  maison  florissante 
doit  se  résigner  à  la  voir  périr  avec  lui.  Aussi 
la  richesse  nationale  est  elle-même  compromise. 
La  propriété  s'émiette  comme  la  société  elle- 
même.  L'égalité  testamentaire  n'est  du  reste 
qu'une  conséquence  des  principes  qui  préparent 
l'avènement  du  socialisme.  Si  l'État  s'est  mis 
au-dessus  du  chef  de  famille  pour  faire  l'égale 
répartition  de  ses  biens,  pourquoi  ne  se  met- 
trait-il pas  un  jour  au-dessus  du  propriétaire 
pour  réaliser  une  égalité  plus  parfaite  dans  la 
grande  famille  humaine? 

L'égalité  est  une  idée  séduisante,  elle  nous 
apparaît  comme  le  dernier  terme  de  la  justice 
entre  les  hommes.  M.  Leroy  s'en  fit  le  défenseur 
dans  la  question  du  remplacement  militaire.  Il 
fait  abstraction  des  immunités  accordées  aux 
ministres  des  cultes,  et  il  attaque  résolument 
cette  substitution  d'hommes  si  funeste  aux  grands 
intérêts  de  la  patrie. 

Le  remplacement,  en  effet,  est  une  duperie 
pour  l'État  auquel  il  donne  des  soldats  d'un 
mérite  inférieur,  c'est  un  fléau  pour  l'armée  qu'il 
peuple  de  gens  déclassés  et  sans  aveu.  C'est  un 
danger  pour  le  pays  qui  doit  confier  sa  sûreté 
à  des  mercenaires,  et  ce  danger  est  d'autant 
plus  grave,  aujourd'hui  que  la  société  doit  se 


(     173    ) 

défendre  à  l'intérieur  contre  les  menées  révolu- 
tionnaires. Le  remplacement  est  contraire  à 
l'art.  6  de  la  Constitution,  car  il  consacre  un 
privilège  en  faveur  de  l'aristocratie  de  l'argent. 
N'est-il  pas  encore  une  injustice  pour  ceux  qui 
sont  obligés  de  marcher  sous  les  drapeaux?  Au 
lieu  de  jeunes  gens  bien  élevés,  ils  ne  ren- 
contrent souvent  que  la  lie  du  peuple,  une  sol- 
datesque qui  n'a  que  peu  d'intérêt  à  défendre 
l'ordre  et  la  sécurité  sociales. 

Mais,  dira  t  on,  le  service  personnel  sera  une 
surcharge  pour  le  budget  de  la  guerre.  Cela 
n'est  nullement  prouvé,  répond  M.  Leroy,  et  ce 
point  fût-il  établi,  on  peut  chercher  à  réaliser 
des  économies  là  où  le  salut  de  la  patrie  n'est 
pas  en  péril.  D'autres  diront  que  le  service  per- 
sonnel brisera  la  carrière  des  jeunes  gens.  Mais 
il  n'en  est  rien.  Dans  bien  des  pays  le  service 
personnel  ne  nuit  pas  au  mouvement  intellec- 
tuel, l'exemple  des  compagnies  universitaire  le 
prouve  assez. 

M.  Thonissen  a  démontré  à  toute  évidence  que 
le  service  personnel  n'a  pas  pour  conséquence 
nécessaire  la  vie  de  caserne  et  la  démoralisation 
de  la  jeunesse.  A  partir  de  dix-sept  ans ,  les 
jeunes  gens  peuvent  passer  une  année  dans  le 
volontariat  et  servir  la  patrie  tout  en  maintenant 
les  traditions  d'honneur  qui  sont  le  plus  bel  héri- 
tage de  leurs  familles.  Pour  tous  ces  motifs, 
M.  Leroy  émet  le  vœu  que  la  loi  du  remplacement 
militaire  soit  abolie. 


(    174    ) 

L'armée  nationale  a  eu  son  défenseur.  C'est 
maintenant  à  M.  Standaert  à  faire  l'éloge  du 
barreau.  Il  le  fera  d'après  les  données  de  l'his- 
toire. A  la  vérité,  la  dispersion  des  sources, 
l'absence  des  documents  et  les  vicissitudes  poli- 
tiques de  notre  pays  rendent  ce  travail  difficile: 
mais  il  réussira  néanmoins  à  nous  intéresser  en 
nous  montrant  dans  son  origine  et  son  dévelop- 
pement la  profession  d'avocat. 

Quand  le  barreau  a-til  pris  naissance?  Re- 
monte t-il  aux  relations  des  patrons  et  des  clients 
dans  l'ancienne  Rome,  comme  le  dit  M.  Dupin? 
Reconnaîtrons-nous  son  berceau  dans  les  avoue- 
ries  du  moyen  âge,  ou  bien  dirons -nous  que  le 
barreau  est  aussi  ancien  que  la  défense? 

M.  Standaert  rejette  ces  opinions,  et  sur  la 
foi  des  documents,  il  soutient  que  le  barreau 
moderne  est  né  dans  les  monastères  où  des 
hommes  de  science  et  de  probité  vinrent  d'abord 
en  aide  à  l'innocence  opprimée. 

Toutefois  une  grande  obscurité  règne  sur  les 
premiers  défenseurs  de  la  justice.  Ce  sont  les 
Établissements  de  Jérusalem  qui  nous  font 
connaître  le  plus  sûrement  les  mœurs  judiciaires 
de  la  Belgique  à  cette  époque.  Mais  ce  n'est 
guère  qu'au  xme  siècle  que,  les  lois  territoriales 
succédant  aux  lois  personnelles,  on  voit  se 
dégager  la  personnalité  de  l'avocat.  Au  xve  et 
au  xvie  siècle,  l'ordre  des  avocats  nous  apparaît 
avec  son  prestige  et  ses  prérogatives  dans  les 


(     175    ) 

cours  de  justice,  comme  on  peut  le  voir  dans  les 
ordonnances^  François  I,  les  placards  du  Bra- 
bant  et  des  Flandres.  Grâce  à  leur  probité  et  à 
leur  dignité,  les  avocats  devenaient  à  l'occasion 
juges  suppléants,  ils  étaient  exempts  de  la  cor- 
vée, des  impôts  et  de  la  patente;  ils  portaient  la 
robe  et  étaient  crus  sur  parole.  Aussi  l'avocat 
étai  t  le  modèle  du  citoyen  et  de  l'honnête  homme» 
témoin  Jean  d'Udekem  de  Louvain,  témoin  ces 
plaidoiries  naïves  que  le  temps  nous  a  con  ser vées. 

Les  choses  allèrent  ainsi  jusqu'en  1789  Lors 
de  la  tourmente  révolutionnaire,  l'ordre  des 
avocats  ne  devait  point  survivre  à  la  ruine  de  la 
société.  Mais  le  jour  où  les  avocats  quittèrent  le 
prétoire,  on  y  vit  entrer  la  confusion  et  le 
désordre,  et  ceux-là  même  qui  avaient  fait  mou- 
rir le  barreau  le  firent  ressusciter.  En  attendant 
les  avocats  relégués  dans  la  solitude  ne  lais- 
sèrent point  passer  les  grandes  iniquités  sans 
protester;  ils  surent  aller  comme  Malesherbes 
jusqu'à  l'échafaud  de  Louis  XVI. 

Une  page  émue  de  Berryer  couronnait  l'étude 
de  M.  Standaert,  qui  disait  en  finissant,  comme 
Tacite  :  Et  majores  et  posteros  cogitate  ! 

Une  étu  Je  d'un  intérêt  tout  actuel  vint  achever 
celte  riche  série  de  travaux.  M.  Morelle  défendit 
à  la  tribune  la  thèse  de  la  représentation  pro 
portionnelle  dont  il  montra  le  fondement  et 
l'application.  Comme  lu  disait  un  jour  M.  Beer- 
naert  dans  une  conférence  donnée  aux  étudiants 


(     176    ) 

de  YAlma  Mater,  notre  système  électoral  est 
défectueux,  parce  qu'il  ne  donne  qu'une  idée 
inexacte  de  la  volonté  du  pays.  Non  seulement 
des  groupes  nombreux  d'électeurs  ne  sont  pas 
représentés,  mais  ils  sont  représentés  par  des 
ennemis  au  parlement  où  les  minorités  cepen- 
dant ont  le  droit  de  se  faire  entendre.  Notre 
régime,  sous  prétexte  de  traduire  l'opinion  des 
majorités,  les  trahit  parfois;  car  s'il  y  a  entre 
deux  partis  une  opinion  intermédiaire,  elle  doit 
faire  un  compromis  avec  le  parti  le  plus  favo- 
rable, ou  bien  s'abstenir.  En  tout  cas  elle  doit 
renoncer  à  se  faire  représenter  en  nom  propre, 
ce  qui  est  une  injustice  manifeste,  surtout  si 
elle  a  des  partisans  dans  plusieurs  circonscrip- 
tions électorales. 

De  tels  inconvénients  disparaîtraient  si  le 
pays,  au  lieu  d'élire  ses  représentants  à  la  majo- 
rité, se  bornait  à  se  faire  représenter  tel  qu'il 
est,  et  donnait  à  chaque  groupe  une  députation 
proportionnée  avec  sa  force  numérique.  Alors 
la  minorité  figurerait  à  la  Chambre  :  on  ne 
serait  plus  forcé,  pour  avoir  une  existence  poli- 
tique, de  se  rattacher  à  l'un  ou  l'autre  grand 
parti,  et  le  vote  des  députés  élus  à  un  millier  de 
voix  de  majorité  pèserait  plus  que  celui  des 
députés  élus  à  une  seule  voix. 

Mais  la  représentation  proportionnelle  est- elle 
praticable?  M.  Morelle  le  prouve  à  l'aide  de 
plusieurs  systèmes,  surtout  le  système  D'Hondt. 

M.  le  professeur  Nyssens,  qui  avait  bien  voulu 


(     177     ) 

nous  honorer  de  sa  présence  ce  jour  là.  nous 
montra,  dans  une  conférence  brillante  et  cha- 
leureusement applaudie,  les  avantages  de  cette 
thèse  nouvelle,  ses  résultats  heureux  dans  la 
vie  publique  et  le  mécanisme  de  son  application, 
beaucoup  plus  facile  en  réalité  tque  ses  adver- 
saires n'aiment  à  le  dire. 

Et  maintenant,  Messieurs,  vous  vous  joindrez 
à  moi  pour  rendre  hommage  aux  membres  pro- 
tecteurs de  la  Société  juridique  qui  secondent 
nos  efforts  d'une  façon  si  bienveillante  et  si  effi- 
cace. Ce  sont  ces  maîtres  intelligents  et  dévoués 
qui  nous  montrent  la  voie.  Ce  n'est  point  à  moi 
d'adresser  à  M.  le  professeur  Descamps,  notre 
aimable  président,  un  éloge  qui  est  dans  tous 
les  cœurs;  son  assiduité  à  nos  séances  et  son 
intelligente  direction,;montrent  assez  combien  il 
s'intéresse  à  nos  travaux  et  à  nos  succès.  M.  le 
chanoine  Jacops  continue  à  mettre  à  notre  dis- 
position ce  beau  local  et  à  concourir  à  notre 
œuvre  par  ses  sympathies  et  ses  encourage- 
ments. 

Remercions  aussi  MM.  les  professeurs  Nys- 
sens  et  Van  den  Heuvel ,  qui  ont  bien  voulu 
devenir  aussi  les  membres  protecteurs  de  notre 
vaillante  Société  :  leurs  conseils  et  leurs  émi. 
nents  travaux  seront  nos  guides  dans  la  «cience 
du  droit. 

Vraiment,  Messieurs,  nos  membres  protec- 
teurs nous  font  honneur!  Dans  une  de  nos  der- 


(     178    ) 

nières  séances  nous  avions  au  milieu  de  nous 
M.  De  Smedt,  président  de  l'Association  réfor- 
miste pour  la  représentation  proportionnelle. 
Peu  de  temps  après,  le  corps  électoral  de  Bru- 
xelles l'appelait  à  le  représenter  au  Parlement. 
M.  Thonissen  arrivait  au  conseil  de  la  couronne, 
puis  au  ministère  de  l'Intérieur  et  de  l'Instruc- 
tion publique.  Et  déjà  l'on  entrevoit  une  réforme 
électorale  basée  sur  la  représentation  propor- 
tionnelle. 

Qu'ainsi  grandissent  plus  tard  dans  l'opinion, 
Messieurs,  toutes  les  nobles  et  généreuses  idées 
défendues  par  vous  dans  nos  discussions!  Ces 
idées  vous  sont  chères,  elles  vous  inspirent  un 
sincère  et  puissant  enthousiasme;  peut  être  les 
porterez  vous  un  jour  dans  les  débats  de  la  vie 
publique.  Je  ne  sais  si  l'avenir  vous  réserve  de 
hautes  destinées;  mais  ce  que  je  puis  vous  dire, 
c'est  que  vous  serez  grands  devant  votre  con- 
science et  devant  Dieu,  si  vous  savez  toujours 
défendre  cette  sublime  chose  que  notre  langue 
appelle  le  droit.  Le  droit  vient  de  Die'u  et  nous 
mène  à  lui.  Le  droit  c'est  l'harmonie  providen- 
tielle répandue  dans  l'humanité,  c'est  la  loi  des 
êtres  doués  de  liberté  et  d'intelligence,  c'est 
l'arme  de  la  vériié  et  de  la  justice.  Le  droit  est 
la  base  de  la  sécurité  et  de  la  dignité  indivi- 
duelle, du  bonheur  des  familles,  de  la  prospérité 
et  de  la  paix  sociales,  il  est  le  dernier  mot  de 
toutes  les  grandes  causes. 


SOCIETE    MEDICALE 
de  l'Université  catholique  de  Louvaiiu 


Président  d'honneur,  Mgr  Pieraerts,  recteur 

magnifique  de  l'Université. 
Président  émérite,  M.  le  professeur  Van  Kem- 

pen. 

Composition  du  bureau. 

Président,  M.  le  professeur  Masoin. 

lr  Vice -président,  M.  le  professeur  Debaisieux. 

2d  Vice-président,  M.  Vanderstraeten,  étudiant 

en  médecine. 
Secrétaire,  M.  Brusselmans,  id. 
Membres,  MM.  Butaye,  Giele  et  Wibin,  id. 

Membres  actifs. 

MM.  les  professeurs  Craninx,  Michaux,  Hairion, 
Haan,Van  Kempen,  Lefebvre,  Hayoit,  Masoin, 
Debaisieux,  Hubert,  Ledresseur,Verrïest,  Blas, 
Venneman  et  Bruylants. 

MM.  les  docteurs  Dandois  et  Denys,  chargés  de 
cours,  S;uisen,  Glorieux,  Van  Roechoudt,  G  , 
Boine,  Derode  Léon. 

MM.  les  étudiants  en  médecine  Stroobant,  De- 
roitte,  Moyart,  Van  ierstraeten ,  Pourbaix, 
Godeau  J.,  Butaye,  Giele,  Heymans,  Haers, 
Brusselmans,  Roose,  Baivv,  Wibin,  Carlier, 

11 


(     180    ) 

Tamine,  Lejear,  Bricard,  Belvaux,  Declereq, 
Caucheteux,  Valemin,  Peeters,  Debry,  Mor- 
tiaux,  Jobart,  Martin,  Burton,  Demesmaecker, 
Laenen,  Gits,  Stubbe,  Mooreels,  Castelein, 
Wouters,  Praet,  Deleyn,  Decorte,  Scheepens, 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  MÉDI- 
CALE pendant  l'année  1883-1884, 
fait,  au  nom  de  la  Commission  direc- 
trice (1),  dans  la  séance  du  5  novembre 
1 884,  par  M .  A.  VANDERSTRAETEN, 
secrétaire  sortant. 

Messieurs, 

Le  règlement  de  la  Société  médicale  impose 
au  secrétaire  la  tâche  de  faire,  au  commencement 
de  chaque  année,  un  rapport  sur  les  travaux  de 
l'année  précédente.  C'est  de  cette  tâche  que  je 
viens  m'acquitter.  Parcourant  la  liste  des  com- 
munications qui  vous  ont  été  faites,  je  vais  tâcher 
de  vous  en  remémorer  les  points  les  plus  impor- 
tants. Vos  souvenirs  suppléeront  à  l'insuffisance 
des  analyses  écourtées  auxquelles  je  dois  me 
borner,  et  ainsi  vous  n'aurez  pas  de  peine,  je 
l'espère,  à  reconstituer  les  mémoires  intéressants 
dont  vous  avez  entendu  l'exposition  détaillée 
dans  le  cours  de  nos  réunions.  Tous,  je  n'en 

(i)  La  Commission  directrice  pour  l'année  académique  1883  1884 
était  composée  comme  suit  : 

Président,  M.  le  professeur  Hasoin  ;  I*  Vice-Prési  lent,  M.  le  pro- 
lesseur  Oebaisieux;  ï*  Vice-Préiident,  M.  Kagnet,  étnd.  en  méde- 
cine; Secrétaire,  M.  Vanderstraeten,  id.;  Membres,  MM.  Bout  feu, 
Lauwers,  Coopman,  id.  ' 


(    182    ) 

doute  pas,  vous  trouverez,  dans  ce  retour  rapide 
vers  le  passé,  le  même  profit,  le  même  intérêt 
que  j'ai  trouvé  moi-même,  en  résumant  pour 
vous  cette  page  nouvelle  inscrite  dans  les  an- 
nales de  notre  Société- 

Lorsque  nous  aurons  devant  les  yeux  cet 
exposé  des  travaux  qui  ont  rempli  nos  séances, 
nous  tâcherons  de  nous  rendre  un  compte  exact 
de  ce  qu'a  été  la  Société  de  médecine  pendant 
l'année  qui  vient  de  finir.  Cette  année  a- 1- elle  été 
pour  elle  une  année  de  prospérité  ou  de  déca- 
dence? Avons-nous  su  la  maintenir  au  niveau 
où  nous  l'avions  trouvée?  Sommes-nous  par- 
venus à  atteindre  le  but  que.  se  sont  proposé  ses 
fondateurs?  Telles  sont,  Messieurs,  les  questions 
que  nous  aurons  à  examiner. 

Nous  nous  bornons  ici  à  rénumération  des 
divers  travaux  présentés  à  la  Société  médicale 
pendant  l'année  1883-1884  (1)  : 

Etude  sur  la  fièvre  puerpérale,  par  M.  Lau- 
wers. 

La  question  de  V alcoolisme,  par  M.  Boutfeu. 

La  médication  révulsive,  par  M.  Focquet. 

L'extraction  de  la  tête  après  la  sortie  du 
tronc,  par  M.  Lauwers. 

Physiologie  pathologique  de  la  fièvre  ty- 
phoïde, par  M.  Bague!. 


(1)  La  Société  médicale  fait  imprimer  à   part   un  rapport   détaillé 
sur  tous  ce;  travaux. 


(     183    ) 

Le  magnétisme  animal,  par  M.  Struelei;- 

Pathogénie  du  pied  bot  congénital,  par  M 
Stordeur. 

Théorie  des  bruits  respiratoires,  par  M.  Brus- 
selmans. 

Influence  des  appareils  nerveux  et  muscu- 
laire sur  la  circulation,  par  M.  Giele. 

Parallèle  entre  la  trachéotomie  et  la  laryn- 
gotomie inter-crico-thyroïdienne,  par  M.  Ba- 
guet. 

Influence  du  rétrécissement  sacro-pubien  sur 
V accouchement,  par  M.  Lauvrers. 

Des  symptômes  nerveux  du  diabète,  par 
M.  Vanderstraeten. 

Liris  et  ses  mouvements,  par  M.  Tkévelin. 

J'ai  terminé,  Messieurs,  l'exposé  des  travaux 
de  la  Société  médicale.  Le  nombre  de  ces  tra- 
vaux s'est  maintenu  à  peu  près  au  chiffre  ordi- 
naire. En  ce  qui  concerne  leur  valeur,  nous 
n'avons  rien,  ce  me  semble,  à  envier  à  nos  de- 
vanciers. Je  crois,  en  effet,  que  tenant  compte 
des  éléments  qui  constituent  notre  Société,  on 
doit  le  reconnaître  :  plusieurs  des  mémoires  que 
je  viens  d'analyser  offrent  un  caractère  de  haut 
intérêt  et  de  réelle  utilité;  tous  nous  révèlent 
le  zèle,  la  persévérance  et  l'esprit  d'initiative  de 
leurs  auteurs. 

Mais,  Messieurs,  l'importance  et  le  nombre 
des  travaux  ne  sont  pas  les  seuls  éléments  qui 


(    184    ) 

doivent  être  envisagés  pour  juger  du  degré  de 
prospérité  d'une  société  comme  la  nôtre.  Il  im- 
porte de  tenir  compte  en  outre  de  l'intérêt  des 
discussions  et  de  l'assiduité  des  membres  à 
assister  aux  réunions.  Or,  j'éprouve  un  vif  regret 
en  vous  le  déclarant,  mais  je  dois  vous  exprimer 
sincèrement  toute  ma  pensée  :  nos  discussions 
ont  été  parfois  languissantes  et  nos  séances  n'ont 
pas  été  fréquentées  avec  toute  l'assiduité  dési- 
rable. Messieurs,  j'en  ai  le  ferme  espoir,  il  n'en 
sera  plus  ainsi  pendant  l'année  académique  qui 
vient  de  s'ouvrir.  Vous  ne  voudrez  pas  que  cette 
année  1884.  qui  a  vu  célébrer  au  milieu  de  fêtes 
splendides  un  demi -siècle  de  prospérité  et  de 
gloire  pour  notre  Université,  ait  marqué  pour 
la  Société  médicale  le  début  d'une  période  de 
décadence.  Vous  déploierez  tout  votre  zèle  pour 
rendre  à  notre  association  l'éclat  et  la  splendeur 
de  ses  plus  beaux  jours.  Vous  vous  ferez  un 
devoir  d'assister  en  grand  nombre  à  ses  séances. 
Chacun,  choisissant  dans  le  vaste  champ  des 
sciences  médicales  une  question  intéressante, 
viendra  faire  part  à  ses  condisciples  de  ses  re- 
cherches, exposer  ses  opinions  et  les  soumettre 
-à  l'appréciation  de  tous  dans  une  discussion 
courtoise  et  animée.  Pénétrés  de  l'utilité  de  nos 
réunions,  montrons  à  ceux  de  nos  condisciples 
qui  n'en  font  point  encore  partie,  tous  les  avan- 
tages que  leur  offre  la  Société  médicale.  Sti- 
mulons leur  zèle,  dissipons  les  préjugés  qui  les 


(     185    ) 

retiennent  loin  de  nous,  engageons  les  vivement 
à  profiter  d'un  moyen  de  s'instruire  à  la  fois  si 
efficace  et  si  agréable. 

Permettez-moi,  Messieurs,  d'être  votre  inter- 
pi  ête,  pour  exprimer  toute  notre  reconnaissance 
à  ceux  de  nos  maîtres  qui  montrent  l'intérêt 
qu'ils  portent  à  la  Société  en  daignant  assister  à 
nos  séances.  La  reconnaissance!  c'est  une  des 
vertus  les  plus  chères  au  cœur  des  élèves  de 
l'université  de  Louvain.  Cette  année  encore,  les 
étudiants  en  médecine  l'ont  prouvé  en  offrant 
son  portrait  à  un  de  leurs   maîtres  les    plus 
estimés,  à  notre  vice-président  M.  le  professeur 
Debaisieux.  Ctioisi  d'abord  par  ses  condisciples, 
plus  tard  par  ses  élèves,  M.  Debaisieux  n'a  cessé, 
depuis  l'époque  où  il  occupait  encore  les  bancs 
de  l'Université,  de  faire  partie  de  la  Commission 
directrice  de  la  Société  médicale.  Ici  comme 
dans  la  chaire  universitaire,  comme  au  lit  du 
malade,  nous  avons  pu  apprécier  tout  son  dé- 
vouement. Aussi  nous  avons  été  particulièrement 
heureux  de  pouvoir  accorder  à  ce  maître  aimé 
un  gage  de  notre  admiration  et  de  notre  affection. 
A  nos  zélés  président  et  vice-président,  je  me 
fais  un  devoir  d'associer  dans  notre  reconnais- 
sance un  de  nos  jeunes    et  savants  maîtres, 
M.  le  docteur  Dandois.  Son  zèle  à  assister  à  nos 
séances,  l'intérêt  qu'il  portait  à  nos  travaux  ont 
été  un  noble  exemple  qui  a  grandement  con- 
tribué à  soutenir  notre  ardeur. 


(     iSO    ) 

Merci  donc  à  nos  maîtres  pour  le  dévouement 
qu'ils  veulent  bien  nous  témoigner.  Ils  nous  con- 
tinueront, nous  en  sommes  persuadés,  leur  géné- 
reux dévouement.  Moins  que  jamais  leur  zèle 
et  leur  sollicitude  ne  nous  feront  défaut,  main- 
tenant surtout  que  la  Société  médicale  a  parti- 
culièrement besoin  de  leur  appui.  Encouragés 
par  leurs  exemples,  soutenus  par  leur  haute 
influence  et  leur  autorité,  nous  saurons  affermir 
notre  association,  et  nous  ferons  de  l'année  que 
nous  inaugurons  une  année  de  succès  et  de  pros- 
périté. 

Je  viens,  Messieurs,  de  faire  allusion  aux 
magnifiques  fêtes  jubilaires  que  notre  Université 
a  célébrées  cette  année.  Composée  de  professeurs 
et  d'étudiants,  la  Société  médicale  ne  pouvait 
rester  étrangère  aux  solennités  qui  ont  marqué 
ce  glorieux  événement  :  elle  a  voulu  y  coopérer 
dans  la  mesure  du  possible.  Je  me  plais  à  vous 
rappeler  que  la  Commission  directrice  a  été 
admise  à  présenter  ses  hommages  àXosseigneurs 
les  Evêques  réunis  au  collège  du  St  Esprit,  le 
jour  de  l'ouverture  des  fêtes.  M.  le  professeur 
Masoin,  notre  sympathique  président,  a  remis 
aux  chefs  vénérés  de  l'Université  une  adresse 
que  je  ne  résiste  pas  au  plaisir  de  vous  commu- 
niquer. Vous  y  reconnaîtrez,  Messieurs,  le  style 
élégant,  riche  et  fleuri  du  maître  érudit  à  qui 
vous  avez  confié  la  direction  de  votre  Société  : 

«  En  ces  jours  bénis  qui  rassemblent  de  toutes 


(     137     ) 

parts  les  fils  et  ceux  que  nous  pouvons  nommer 
les  pères  de  l'Université  catholique,  la  Société 
médicale  se  réjouit  de  pouvoir  vous  offrir  le 
tribut  de  son  attachement  inviolable  et  de  ses 
hommages  dévoués. 

Notre  Association,  Messeigneurs,  c'est,  à  côté 
du  grand  fleuve  universitaire,  le  ruisseau  tran- 
quille auquel  on  vient  demander  quelque  fraî- 
cheur le  soir  après  les  rudes  travaux  du  jour; 
la  science  et  l'amitié  se  donnent  volontiers  ren- 
dez-vous sur  ses  bords  comme  dans  une  fami- 
lière académie  accessible  à  tous  les  esprits  et  à 
tous  les  cœurs;  car,  après  les  longues  heures 
passées  dans  les  laboratoires,  dans  les  hôpitaux, 
dans    la   chambrette   paisible,  il  est  bon   que 
léiudiant  exprime  ses  idées  personnelles,  qu'il 
les  éprouve  au  creuset  de  la  discussion  et  qu'il 
vérifie  la  rectitude  de  son  jugement  dans  des 
luttes  courtoises  où  s'aiguise  l'arme  de  la  parole. 
Nous  osons  croire,  Messeigneurs,  que  notre 
Association  a  déjà  rendu  par  là  quelques 
vices  à  la  jeunesse  universitaire,  et  qu'elle  a 
mérité  votre  haute  sympathie.  Nous  pouvons 
d'ailleurs  le  dire  sans  nous  flatter  :  nous  avons 
vu  passer  dans  nos  rangs  i'élite  de  ces  médecins 
dévoués,  instruits,  honorables,  qui,  d'un  bout  de 
la  Belgique  à  l'autre,  visitant  la  chaumière  ou 
le  château,  contribuent  tant,  —  comme  le  disait 
récemment  l'aimable  Recteur  que  vous    nous 
avez  donné,  —  contribuent  tant  à  rendre  popu- 
laire le  nom  de  Y  Aima  Mater.  11. 


(    188    ) 

Aujourd'hui,  quand  la  sève  circule  à  pleins 
bords  dans  le  grand  arbre  universitaire,  quand 
les  fleurs  et  les  fruits  le  couronnent  à  l'envi,  et 
que  le  «  vieux  chêne  plein  d'oiseaux  sent  tres- 
saillir ses  branches  »,  la  Société  médicale,  mo- 
deste rejeton  qui  grandit  à  son  ombre  protec- 
trice, se  prend  à  espérer,  sous  vos  auspices, 
Messeigneurs,  un  regain  de  verdure,  une  ré- 
colte plus  ample  et  plus  belle  que  jamais. 

C'est  dans  ces  sentiments  que  nous  saluons 
en  vous,  à  l'occasion  d'un  glorieux  anniversaire, 
les  chefs  vénérables  de  l'Université  catholique 
et  de  toutes  ses  œuvres,  et,  après  vous  avoir 
présenté  ici  nos  respectueux  hommages,  nous 
serons  heureux  d'aller  avec  vous  entonner  le 
Te  Deum  d'un  cinquantenaire  qui  nous  inonde 
d'allégresse  et  d'espérance.  » 


CERCLE  INDUSTRIEL 

des  Écoles  spéciales  des  arts  et  manu- 
factures du  génie  civil  et  des  mines 
de  l'Université  catholique. 

Bureau  directeur  (1884- 1885). 

Présidents  d'honneur,  MM.  les  professeurs 
A.  Devivier  et  L.  Cousin. 

Président  effectif,  M.  le  professeur  Fr.  De 
Walque. 

Vice-Président,  M.  A.  Limelette. 

Secrétaire,  M.  G.  François. 

Bibliothécaire,  M.  C.  Crimont. 

Trésorier,  M.  J.  Lemaître. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  du  CERCLE  INDUS- 
TRIEL pendant  l'année  académique 
1883-1884,  fait  au  nom  du  comité 
directeur  (i)  par  L.  DE  PELSMAE- 
KER,  secrétaire. 

Messieurs, 

Le  Cercle  industriel  vient  de  terminer  la  dou- 
zième année  de  son  existence.  Le  résumé  des 
travaux  qui  ont  occupé  nos  séances  me  permet- 
tra, dans  les  quelques  pages  que  je  puis  y  con- 
sacrer, de  montrer  que  cetie  année  encore  a  été 
pour  notre  Cercle  une  année  de  travail,  et  que 
nos  membres  ont  pu  retirer  des  avantages  pré- 
cieux du  temps  qu'ils  ont  consacré  à  nos  réu- 
nions. 

Dès  le  2  novembre,  nous  reprenions  nos  tra- 
vaux sous  la  présidence  de  M.  le  professeur 
Cousin,  qui,  bientôt,  allait  être  empêché  de  nous 
donner,  chaque  jour,  les  preuves  de  son  dévoue- 
ment à  notre  œuvre.  En  effet,  au  début  de  la 
séance  du  10  janvier,  M.  le  vice-président  nous 


(i)  Le  Bureau  était  composé  de  MM.  les  professeurs  Devivier  et 
Cousin,  présiients  d'honneur;  1-î  professeur  DeVY alque , président  effî  c- 
HJ ;  H.  "^agant,  vice- président;  L.  De  Pels.naeker,  secrétaire;  P.  He^ 
Bruicker,  bibliothécaire,  et  C.  L'Olivier,  trésorier. 


(    191 

donna  lecture  d'une  lettre  dans  laquelle  notre 
président  nous  exprime  tout  îe  regret  qu'il 
éprouve  de  devoir  renoncer  à  la  présidence  du 
Cercle  industriel,  par  suite  de  raisons  majeures 
qui  ne*  lui  permettent  plus  d'assister  régulière- 
ment à  [nos  séances.  M.  le  professeur  Cousin 
nous  promet  d'ailleurs  de  ne  point  rester  étran- 
ger à  nos  travaux  et  de  revenir  de  temps  en 
temps  parmi  nous. 

Cette  retraite  de  notre  bien-aimé  président 
cau-a  une  vive  émotion  chez  tous  les  membres 
du  Cercle;  il  fut  immédiatement  décidé  que  le 
bureau  se  rendrait  auprès  de  M.  Cousin  pour  le 
remercier,  au  nom  de  tous  les  membres,  de  son 
grand  dévouement  et  des  services  marquants 
qu'il  a  rendus  au  Cercle  pendant  huit  ans  et  lui 
offrir  en  même  temps  de  partager  la  présidence 
d'honneurjde  notre  Cercle  avec  M.  le  professeur 
Devivier. 

La  perte  du  président  dont  le  nom  est  lié  à 
tous  les  travaux,  à  tous  les  progrès  du  Cercle, 
nous  jeta  dans  un  découragement  profond;  sans 
lui  pour  stimuler  nos  efforts,  pour  diriger  nos 
discussions,  toute  existence  nous  paraissait  im- 
possible. 

Heureusement,  Messieurs,  nous  avons  re- 
trouvé dans  M.  le  professeur  De  Walque , 
l'homme  affable,  le  président  dévoué  que  nous 
venions  de  perdre  dans  la  personne  de  M.  le 
professeur  Cousin.  Ce  fut  au  milieu  des  applau 


(     102    ) 

dissements  chaleureux  et  sympathiques  que 
M.  le  professeur  De  Walque  fit  son  entrée  au 
Cercle,  applaudissements  qui  purent  lui  prouver 
que  déjà  il  avait  acquis  toute  l'estime  et  la" 
reconnaissance  dont  les  membres  du  Cercle 
entourent  leurs  présidents.  Notre  nouveau  pré- 
sident, répondant  à  la  bienvenue  lui  adressée  au 
nom  des  membres  par  M.  le  vice-président, 
nous  promit  tout  son  dévouement  et  exprima 
l'espoir  de  rendre,  avec  le  concours  de  tous, 
notre  Cercle  de  plus  en  plus  prospère. 

Nous  avons  eu  pendant  l'année  trente  séances 
qui  ont  été  régulièrement  suivies.  Les  unes  ont 
été  consacrées  à  des  comptes-rendus  substan- 
tiels des  articles  les  plus  intéressants  parus 
dans  les  journaux  techniques.  Des  comptes - 
rendus  de  ce  genre  nous  été  donnés  par  MM. 
Bihain,  Ciantar,  Emile  et  Lucien  Dor,  De  Béer, 
Deckers,  De  Ptdsmaeker,  Lemaitre,  Lievens, 
Nagant,  Stacque-t  et  Vanden  Bossche.  Ces  résu- 
més ont  des  sujets  divers  dont  nous  nous  con- 
tenions de  rappeler  les  titres  : 

Application  de  la  traction  funiculaire  aux 
tramways. 

Travaux  du  tunnel  de  l'Arlberg. 

Construction  des  grands  tunnels  et  chaleur 
souterraine. 

Emploi  de  la  règle  logarithmique  dans  les 
levés  au  tachéomètre. 

Développement  et  installations  du  port  d'An- 
vers. 


(    193    ) 

Projet  d'é<rout  pour  la  ville  de  Blankenberghe. 

Projet  de  pont  sur  le  Forih. 

Fondations  à  l'air  comprimé  du  pont  de  Cep 
«/la  Charente. 

Projet  d'assèchement  du  Zuyderzee. 

Système  Dujour  pour  la  manœuvre  et  le  calage 
des  excentriques. 

Emploi  des  eaux  de  source  et  des  eaux  de 
rhière  pour  l'alimentation  des  villes. 

Enveloppes  calorifuges  des  conduites  de  va- 
peur. 

Origine  du  pétrole. 

Emploi  des  locomotives  à  air  comprimé  dans 
les  mines. 

Échantillonnage  industriel. 

Installation  d'une  grande  minoterie  à  cylindres. 

Procédés  de  fabrication  du  coke  en  recueillant 
les  produits  volatils. 

Moteur  Honigmann. 

Accumulateurs  d'électricité. 

Établissement  des  lignes  électriques  souter- 
raines. 

Traction  électrique. 

Transport  de  la  force  par  l'électricité. 

Éclairage  électrique  des  voitures  de  chemin 
de  fer. 

Les  autres  séances  ont  été  consacrées  à  des 
travaux  originaux  de  nos  membres,  les  cause- 
ries ou  conférences  devraient  être  résumées  en 
ce  rapport,  mais  la  place  nous  manque,  cette 


(     194    ) 

année  surtout  où  Y  Annuaire  de  V  Université  va 

être  si  volumineux.  Nous  sommes  forcés  de  ne 
donner  que  les  titres  des  travaux,  qui,  chaque 
fois,  ont  été  suivis  d'une  discussion  en  règle  des 
idées  émises  par  le  conférencier.  Cette  simple 
énumération  montrera  que  le  Cercle  se  main- 
tient en  pleine  vitalité  et  pend  tous  les  services 
que  ses  fondateurs  ont  eu  en  vue  et  qui  sont  si 
légitimement  appréciés  par  tous  ceux  qui  ont 
suivi  ses  travaux. 

M.  De  Béer.  La  téléphonie. 

M.  Lange.  Les  maisons  ouvrières. 

M.  Hoho.  De  l'influence  des  forces  chimiques 
sur  les  capacités  calorifiques  moléculaires. 

M.  De  Pelsmaeker.  Participation  des  ouvriers 
aux  bénéfices  des  patrons. 

M.  VOlivier.  Du  grisou. 

M.  Stacquet.  Éclairage  des  mines. 

M.  De  Pelsmaeker.  Télégraphie  et  téléphonie 
simultanée,  système  d'antiinduction  de  M.  Van 
Rysseîberghe. 

M.  De  Bruycker.  Emploi  de  l'air  comprimé 
dans  les  fondations. 

M.  L.  Dor.  Fabrication  de  Talun  dans  le  pays 
de  Liège. 

M.  De  Pelsmaeker.  Rapport  sur  une  excursion 
au  Cleveland. 

Outre  ces  travaux  des  membres  du  Cercle, 
nous  avons  eu  l'heureuse  chance  d'entendre  un 
de  nos  aînés,  M.  V.  Mousel,  directeur  de  l'usine 


(     193    ) 

à  gaz  de  Vilvorde,  qui  est  venu  nous  faire  une 
causerie  très  intéressante  sur  l'emploi  du  gaz 
d'éclairage  comme  agent  de  chauffage  (1). 

Enfin  M.  le  professeur  Henry  a  bien  voulu 
nous  donner  une  nouvelle  preuve  de  l'intérêt 
qu'il  porte  à  la  prospérité  de  notre  œuvre  en 
nous  faisant  une  très  remarquable  conférence 
sur  la  solidarité  fonctionnelle  dans  les  compo- 
sés organiques.  Nous  regrettons  beaucoup  que 
la  brièveté  obligée  de  ce  compte-rendu  ne  nous 
permette  pas  d'esquisser  ce  travail  remarquable 
et  original  concernant  Vanatomîe  et  la  physio- 
logie de  ces  organismes,  qui  constituent  le? 
combinaisons  si  nombreuses  que  forme  le  car- 
bone. 

Telle  est,  Messieurs,  rénumération  des  travaux 
du  Cercle  industriel  peniant  l'année  écoulée. 
Cette  simple  indication  montre  seule  que  le 
Cercle  a  bien  rempli  sa  mission  et  que  vous  avez 
tenu,  Messieurs,  à  marcher  sur  la  trace  de  vos 
devanciers,  à  augmenter  même  l'état  de  prospé- 
rité dans  lequel  ils  vous  lavaient  légué.  Vous 
avez  compris  la  vérité  de  ces  paroles  d'un  ora- 
teur célèbre  :  «  Il  n'y  a  rien,  dans  l'ordre  des 
choses  humai'ries,  de  plus  nécessaire,  de  plus 
décisif  et  de  plus  fécond  que  le  travail.  » 

l     M.  Mousel,  après   avoir  donné  au  Cercle  industriel  la  primeur 
Itats  obtenus  dans  ses  recherches,  vient  de  les  faire  paraître 
dans  les    Mémoires  de   l'Union   des  Ingénieurs  de   louvam,   année 
1883  188*,  V  fascicule,  p.  71  et  î'  f  scicule. 


(     196    ) 

Quant  à  vous,  Messieurs,  qui  nous  suivrez 
bientôt  dans  la  carrière,  vous  tiendrez  à  honneur 
de  faire  fleurir  encore  davantage  le  Cercle  in- 
dustriel; vous  êtes  suffisamment  pénétré  de  la 
grande  utilité  du  Cercle  pour  que  vous  assistiez 
nombreux  aux  séances  et  que  vous  tâchiez  de 
les  rendre  aussi  intéressantes  que  possible. 

Je  ne  répondrais  pas  à  votre  attente,  Messieurs, 
si  je  terminais  ce  rapport  sans  adresser  nos  re- 
merciements les  plus  Vifs  à  nos  honorables  pré- 
sidents qui,  nonobstant  leurs  occupations  nom- 
breuses, s'occupent  avec  tant  de  dévouement  de 
notre  Cercle  et  viennent  prendre  place  parmi 
nous  pour  diriger  nos  travaux  et  apporter 
dans  nos  discussions  la  lumière  de  leur  science 
et  de  leur  longue  expérience.  N'oublions  jamais 
Messieurs,  que  si  nos  réunions  ont  toujours  pré- 
senté un  caractère  sérieux  et  pratique,  que  si 
notre  Cercle  est  aujourd'hui  en  pleine  vitalité, 
en  pleine  voie  de  progrès,  c'est  à  eux  que  nous 
en  sommes  redevables. 

Acclamons  les  donc  et  que  Messieurs  nos  Pré- 
sidents veuillent  bien  accepter  l'expression  re- 
connaissante des  remerciements  du  Cercle  in- 
dustriel comme  étant  l'écho  Adèle  de  tous  nos 
cœurs. 

N'oublions  pas  non  plus  que  nous  nous  devons 
à  notre  chère  Al>na  Mater,  restons  toujours 
fidèles  à  ces  paroles  qui  résument  tout  ce  que 
nous  aimons  : 

Dieu,  patrie  et  honneur. 


LISTE  DES  ETUDIANTS 

admis  aux  grades  académiques  par  l'Université 
pendant  Tannée  1883-1884. 

BACHELIERS   EN   THÉOLOGIE  (l). 

1  Schaus,  Charles,  de  New-Oregon,  diacre  du  diocèse 

de  Buffalo  (États-Unis  :  17  juillet. 

2  Weber,  Georges,  de  Boston,  diacre  du  diocèse  de 

Buffalo;  id. 

3  Balcerzak,  François,  de  Izabelin,  prêtre  du  diocèse 

de  Plock  'Pologne  :  id. 

4  Buelens,  "Wencesla-,  de  Molenbeek-St-Jean,  prêtre 

de  la  congrégation  des  Sacrés-Cœurs  ;  id. 

5  Duhaut,  Oscar,  de    Peissant,   prêtre  du  diocèse  de 

Tournai;  id. 

6  Hostert,   Alphonse,  de  Martelingen,  prêtre  du  dio- 

cèse de  Luxembourg;  id. 

7  Lamesch,  Mathias,  de  Bereldingen,  prêtre  du  dio- 

cèse de  Luxembourg  ;  id. 
S  Snels,  Louis,  de  Wortel,  prêtre  de  l'archidiocèse  de 
Malines;  id. 

BACHELIERS  EN  DROIT  CANON. 

i  Lecler,  Mathias,  de  Hondelange,  prêtre  du  diocèse 

d<;  Namur;  17  juillet. 
2  Van   Goubergen,  Corneille-Louis,  d'Anvers,  prêtre 

de  l'archidiocèse  de  Malines;  id. 


(1)  Les  grades  en  théologie  et  en  droit  canou  sont  cooién 
formémeut  aux  réglementa  du   15  mars  4836,  du  4  mai    * 837  et  du 
19  juin   18*1.  Voyez  plus  loin  la   Litte  de*  Règlement*  publié*  dan* 
l*t  Annuaire*. 


(     103    ) 

LICENCIÉS  EN  THÉOLOGIE. 

1  Ceulemans,  Frauçois-Corneille,  de  Werchter,  prêtre 

de  l'archidiocèse  de  Malines;  17  juillet. 

2  Crets,  Gonimaire-Joseph,    de  Broeckem,  chanoine 

régulier  de  Tordre  des    Prémontrés    à  l'abbaye 
d'Ayerbode;  id. 

3  Leys,  Jean-François,  de    Gheel,  prêtre  de  l'archi- 

diocèse de  Malines;  id. 

4  Van  Hoonacker,  Albin,  de  Bruges,  prêtre  du  dio- 

cèse de  Bruges  ;id. 

LICENCIÉ   EN  DROIT   CANON. 

1  Lemaître,  Jules,  d'Escanafles,  prêtre  du  diocèse  de 

Tournai;  17  juillet. 

2  Van  Spanje,  Henri-A.,  d'Utrecht,  prêtre  du  diocèse 

d'Utrecht  :  id. 

3  Vanden  Berghe,  Henri,  de  Wercken,  prêtre  du  dio- 

cèse de  Bruges,  professeur  au  Grand  Séminaire 
de  Bruges;  id. 

DOCTEUR  EN   THÉOLOGIE. 

Cambier,    Octave-François",   de   Souvret,   prêtre  du 
diocèse  de  Tournai  ï;  17  juillet. 

CANDIDAT   EN   DROIT. 

Rossi,  Louis,  de  Castelrotto  (Suisse);  23  octobre. 

ÉPREUVE    PRÉPARATOIRE  AU   DOCTORAT 
EN   SCIENCES   POLITIQUES  ET  ADMINISTRATIVES. 

1  Rotsart  de  Hertaing,  Paul,  de  Bruges;  15 juillet. 

2  Bivort,  Fernand,  de  Monceau-sur-Sambre  ;  id. 


(l)  Les  thèses  de  M.  Cambier  étaient  préeédt es  d'une  dissertation 
inaugurale  intitulée  :  De  institutione divina  Covfes&ionis  $acrame?ita- 
iis.  —  XVI  528  pages. 


(     199    ) 

DOCTEUR  EN  SCIENCES  POLITIQUES 
ET   ADMINISTRATIVES. 

de   Barros   Moreira  ,    Alfred ,    de    Rio  -  de  -  Janeiro  , 
12  février. 

DOCTEUR  EN   SCIENCES  DIPLOMATIQUES. 

Merry  del  Val,  Alfonse,  de  Madrid;  15  juillet. 

CANDIDATS  EN  SCIENCES  MORALES  ET  HISTORIQUES. 

1  d'Udekem  d'Acoz,  Arnold,  de  Louvain;  6  mai. 

2  Ghludzinski,  Ladislas,  de  Mohilew;  22  juillet. 

DO  'TEUR  EN   PHILOLOGIE. 
Avec  grande  distinction. 
Remy,  Edouard,  de  Soignies  (i,;  22  juillet. 

DOCTEURS  EN   LETTRES   ORIENTALES- 
Avec  grande  distinction. 

1  Casartelli,  Louis,  de  Manchester  (s);  25  juillet. 

2  Golinet,  Philémon,  d'Alost  (3);  id. 

LICENCIÉ   EN  PHILOSOPHIE   DE   ST -THOMAS. 
Avec  grande  distinction. 
Fontaine,  Théodore,  de  Tirlemont;  12  juillet. 


(1)  L*  dissertation  doctorale  de  M    Remj  est   intitulée;  De  tub 
jinictivoet  inflnitivo  apuà  Plinium  minoi  uni. 

(-2)  La  dissertation  doctorale  de   M.  Casartelli   est  intitulée  :  La 
philosophie  religieuse  du  mazdéisme  sou*  les  tassanidet. 

(3    l.a  dissertation  doctorale  de  M.  Colinet  est  intitulée  :  Lu 
doctrines  philosophiques  et  religieuses  de  la  Bhagavaâgtttt. 


ECOLE  NORMALE 

pour  les  ecclésiastiques  qui  se  préparent 
à  l'enseignement  moyen. 


BACHELIERS   EN   SCIENCES   PHILOLOGIQUES 
ET    LITTÉRAIRES. 

i  Cordonnier,  Ignace,  de  Baelen,  prêtre  du  diocèse  de 
Liège  ;  16  juillet. 

2  Dassonville,  Alphonse,  de  Heule,  diacre  du  diocèse 

de  Bruges  ;  id. 

3  Delanote,  Théophile,  de  Haringhe,  prêtre  du  diocèse 

de  Bruges  ;  id. 

4  Depoorter,  Camille,  de  Caster,  prêtre  du  diocèse  de 

Bruges  ;  id. 

5  Lemesle,  Edouard,  de  Santhoven,  prêtre  de  l'ai'chi- 

diocèse  de  Malines:  id. 

6  Lernruens,  Charles,  de  Maeseyck,  prêtre  du  diocèse 

de  Liège  ;  id. 

LICENCIÉ   EN  SCIENCES   PHILOLOGIQUES 
ET   LITTÉRAIRES. 

Lootens,   Léonard,    d'Anseghem,  prêtre  du  diocèse 
de  Bruges:  16  juillet. 


INSTITUT  AGRONOMIQUE. 

I.  Élèves  réguliers. 

EXAMENS    POUR  LE   PASSAGE  DE  LA   lre  ANNÉE 

d'études  a  la  2e. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Trouet,  Jules,  de  Namur. 

Avec  grande  distinction. 

2  César,  Joseph,  de  Perwez. 

3  Boidenghien,  de  Rœulx. 

Avec  distinction. 

4  Courtois,  Louis,  de  Habay-la-Neuve. 

5  Moretus,  Arnold,  de  Bouchout. 

6  Thieffry,  Edmond.  d'Anvers. 

7  Hardy,  Paulin,  de  Chapelle  lez-Herlaimont. 

D'une  manière  satisfaisante. 

8  le  cte  Raymond  du  Val  de  Beaulieu,  de  Cambron- 

Castiau. 

9  Xiset,  Michel,  de  Bodegnée. 

10  Fichefet,  Jean-Baptiste,  de  Velaine-sur-Sambre. 

11  Boulvin,  Isidore,  de  Gerpinnes. 

12  Montens,  Augustin,  de  Massenhoven. 

13  Swéron,  Emile,  d'Ixelles. 

14  Michiels,  Alphonse,  de  Berlaer. 

15  Jimenes,  Siméon,  de  Costa-Rica. 

16  Delcorde,  Joseph,  de  St-Germain. 

EXAMENS   POUR  LE   PASSAGE   DE   LA  2e   ANNÉE 

d'études  a  la  3e  (i). 

Avec  gronde  distinction. 
1  Vanderyst,  Hyacinthe,  de  Tongres. 


(1)  C'e.-t  par  erreur  que  nous  avons  annoncé  l'année  dernière,  le 
passage  d'une  manière  satisfaisante  de  la  i'  année  d'études  à  la- 
5e  ponr  l'élève  Rome  y  Rovirola,  Paul,  de  Damas,  de  l'Institut 
agronomique.  M.  Roure  y  Rovirola  a  obtenu  la  grande  distinction. 


(    202    ) 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Franssen,  Armand^  de  Liège. 

3  Delvaux,  Eugène,  de  Bousin. 

4  Rigaux,  Félix,  d'Ebein. 

5  François,  Prosper,  de  Ternath. 

examens  de  sortie  et  ont  obtenu  le  diplôme 
d'ingénieur  agricole. 

Avec  grande  distinction. 

1  Bolle,  Oscar,  de  Louvain. 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Faucon,  Louis,  de  Villers-Perwin. 

3  Dijon,  Alfred,  de  Huy. 

4  Fontaine,  Joseph,  de  Daussoulx. 

5  Deltenre,  Ernest,  de  Fayt. 

ÉPREUVES   SUR  DIVERSES   BRANCHES. 
Avec  succès. 

Malbrun,  Charles,  de  Havre. 
Desseille,  Alexis,  d'Ave  et  Auffe. 
Beaulieu,  Louis,  de  Namur. 

Avec  grand  succès. 
S  tasse,  Georges,  de  Louvain. 

EXAMENS   DADMISSION. 

1  Branykouski,  Raphaël,  de  Zyehlin  [Pologne 

2  Snyers,  Oscar,  de  Goyer. 

3  Salmon,  Désiré,  de  Temploux. 

4  Laval,  Armand,  de  Jenneret. 

5  Pieraerts,  Joseph,  de  Malines. 


ECOLES  SPECIALES 

des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil 
et  des  mines 

1°    Élèves    ordinaires. 

I.  Examens  d'admission. 

1  Baguette,  Léonard,  de  Hervé. 

2  Bernard,  Louis,  de  Bruxelles. 

3  Bleyenheuft,  Auguste,  de  Bruxelles. 

4  Bonnaerens,  Joseph,  de  Malines. 

5  Bournonville,  Victor,  de  Spy. 

6  Busschodts,  Alphonse,  de  Lierre. 

7  Couvreur,  Firmin,  de  Flobecq. 

8  De  Groote,  Victor,  d'Aardenburg  (Hollande  . 

9  Derneden,  Félix,  de  Doncols  (G-.-D.  de  Luxemb. 

10  de  Velasco,  François,  de  Puebla  (Mexique  . 

11  De  Wilde,  Arthur,  de  Tirlemont. 

12  De  Zutter,  François,  de  Xinove. 

13  Gellé,  Alphonse,  de  Chimay. 

14  Gilles,  François,  de  Menin. 

15  Gilliot,  Léon,  d'Anvers. 

16  Grapin,  Auguste,  de  La  Louvière. 

17  Guiot,  Joseph,  de  Forzée. 

18  Lebrun,  Edmond,  de  Berzée  lez-Walcourt. 

19  Linard,  Firmin,  de  Wauthier-Braine. 

20  Milcamps,  Albert,  de  Bruxelles. 

21  Montens,  Joseph,  de  Massenhoven. 

22  Neut,  Georges,  de  Gand. 

23  Perez  Garcia,  Pie  Abdon,  de  Gergal  [Espagne 

24  Pignolet,  Louis,  de  Wan  ni  fontaine. 

25  Sacrez,  Victor,  de  Gilly. 

26  Schepens,  Henri,  de  Bulscamp. 

27  Schloegel,  Emile,  de  Ciney. 

12 


(    204    ) 

28  Schovaers,  Oscar,  de  Bruxelles. 

29  Stacquet,  Armand,  de  Fleurus. 

30  Stasse,  Ernest,  de  Liège. 

31  Timniermans,  Benoît,  de  Gaminérages. 

32  Van  de  Putte,  Hubert,  d'Alost. 

33  Warnier,  Emile,  de  Coutlmin. 

34  Wouters,  Emile,  de  Malines. 

35  Wouters,  Joseph,  de  Louvain. 

II.  Ingénieurs  des  arts  et  manufactures, 
du  génie  civil  et  des  mines. 

EXAMENS  POUR  LE   PASSAGE   DE  LA   lre  ANNÉE 
D'ÉTCDES  A  LA  2e. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Doutrepont,  Léon,  de  Hervé. 

2  Renders,  Gustave,  de  Schaerbeek. 

3  Van  den  Eynde,  Hector,  de  Voorde. 

4  Vuylsteke,  Jules,  de  Menin. 

Avec  grande  distinction- 

5  Bidez,  Léon,  de  Frameries. 

6  Tasiaux,  Alexis,  de  Schaltin. 

Avec  distinction. 

7  Bauwens,  Louis,  de  Lierre. 

8  de  Liedekerke,  comte  Florimond,  de  Bruxelles. 

9  Derneden,  Félix,  de  Doncols  (G-.-D.  de  Luxemb.;. 

D'une  manière  satisfaisante. 

10  Blondieau,  Etienne,  de  Peer. 

11  Cornu,  Florent,  de  Bernissart. 

12  Liesens,  Mathieu,  de  Tongres. 

13  Perez  Garcia,  Pie  Abdon,  de  Gergal  (Espagne). 

14  Thomas,  Emile,  de  Gouy  lez-Piéton. 


'    (    205    ) 

EXAMENS   POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  2«  ANNÉE 
D'ÉTUDES   A   LA  3e. 

Avec  la  ph'.s  grande  distinction. 

1  Pepinster,  Joseph,  de  Hervé. 

2  Ste3rlaers,  Joseph,  de  Bruges. 

Avec  grande  disticntion. 

3  Degand,  Jules,  d'Hellebecq. 

Avec  distinction. 

4  De  Ridder,  Georges,  de  Louvain. 

5  Marot,  Fortuné,  de  Rochefort. 

6  Moreau,  Félicien,  d'Ellezelles. 

D'une  manière  satisfaisante. 

7  Crimont,  Charles,  de  Bernissart. 

8  De  Lannoy,  Louis,  de  Messinnes. 

9  Dewerpe,  Auguste,  de  Juinet. 

10  François,  Alexandre,  de  Silenrieux. 
il  Fréson,  Léon,  de  Marbais. 

12  Grognard,  Emile,  de  Baranzy. 

13  Michiels,  Josse,  de  Berchem-Ste-Agathe. 

14  Poncelet,  Paul,  d'Orsinfaing. 

15  Vandermeulen,  Jean,  de  Brée. 

EXAMENS  POUR  LE   PASSAGE   DE  LA  3e   ANNÉE 

d'études  a  la  4e. 

Avec  grande  distinction. 

1  Dor,  Emile,  d'Ampsin. 

Avec  distinction. 

2  Croisieaux,  Eugène,  de  Stambruges. 

3  Deneubourg,  Clément,  de  Chàtelineau. 

4  Dessery,  Nestor,  de  Paliseul. 

D'une  manière  satisfaisante. 

5  Dénies,  Pierre,  de  Bruxelles. 


(    206     i 

tj  De  Vos,  François,  de  G-rammont. 

7  Gobbe,  Octave,  de  Lodelinsart. 

8  Hoho,  Paul,  de  Wittem  Hollande  . 

9  Lemaître,  Jules,  de  Marcinelle. 

10  Massart,  Louis,  de  Meux. 

11  Moreels.  Constant,  de  Burst. 

12  Roisin,  Louis,  de  Châtelineau. 

13  Stoesser,  Fernand,  de  Quaregnon. 

14  Thibaut,  Maurice,  de  Mont-sur-Marchiennes. 

15  Van  den  Bossche,  Alphonse,  d'Opdorp. 

EXAMENS    DE   SORTIE. 

Avec  la  plus  grande  distinction 

1  De  Pelsmaeker,  Louis,  de  Denderleeuw. 

Avec  distinction. 

2  Deckers,  Alphonse.  d'Anvers. 

3  Dor,  Lucien,  d'Ampsin. 

4  G-yselinx,  Alphonse,  de  Sart-Custine. 

5  L" Olivier,  Camille,  de  Feluy. 

D'une  manière  satisfaisante. 

6  Beghin,  Prosper,  de  Maeter. 

7  De  Bruycker,  Polydore,  d'Aeltre. 

8  Englert,  Louis,  de  Porto-Alegre  Brésil  . 

9  Lievens,  Joseph,  de  Binche. 

10  Mercier,  Antoine.  d*Ogy. 

11  Siret,  Alexis,  de  Mons. 

12  Stacquet,  Alexandre,  de  Fleurus. 

13  ^"an  Merhaeghe,  Victor,  d'Elseghem. 

III.    Ingénieurs  des  constructions  civiles 
et  des  constructions  mécaniques. 

EXAMEN  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  2e  ANNÉE 

d'études  a  la  3me. 

D'une  manière  satisfaisante. 
Pel,  Camille,  de  Bruxelles. 


(    207     ) 

EXAMENS  POUR  LE    PASSAGE   DE   LA   3e   ANNÉE 
D'ÉTUDES   A  LA   4e. 

Avec  distinction. 

1  Lopez  Doriga,  Joseph  Mai  ie.de  Santander  Espagne. 

2  Magalhaes,  Dominique,  de  Juiz  de  Fora  Brésil). 

D'une  manière  satisfaisante. 

3  Barboza,  Joseph,  de  Rio  de  Janeiro  Brésil . 
•i  Bodinar,  Antoine,  de  Londres. 

5  Ganga  Argùelles,  Joachim,  de  Madrid. 
t5  De  Rode,  Laurent,  de  Louvain. 
De  Volder,  Hippolyte.  de  Thielt. 

8  Enriquez,  Edouard,  de  Curaçao  Antilles). 

9  Hill,  Harry,  de  la  Nouvelle-Orléans  (États-Unis  de 
l'Amérique). 

10  Smits,  Joseph,  de  Louvain. 

11  Tuyls,  Désiré,  de  Louvain. 

EXAMENS   DE   SORTIE. 
D'une  manière  satisfaisante. 

1  Dewalque,  Léon,  de  Ghènée. 

2  Michaux.  Alfred,  de  Rochefort. 

3  Périn,  Albert,  de  Louvain. 

4  Pogorzelski,  Stanislas,  de  Maciejowice  Polog  i 

5  Troinen,  Mathias,  de  Limpertsberg  G. -D.  de  Luxem- 
bourg). 

6  Van  Meerbeeck,  Emile,  de  Bruxelles. 

IV.  Ingénieurs  des  arts  chimiques. 

EXAMENS  DE  SORTIE. 
Avec  distinction. 
1  Claes,  Paul,  de  Tongres. 

12 


(    208    ) 

D'une  manière  satisfaisante. 
2  De  Gock,  Emile,  d'Alost. 

V.  Ingénieurs-architectes. 

EXAMEN   POUR  LE   PASSAGE   DE   LA    lre  ANNEE 

d'études  a  la  2me. 

D'une  manière  satisfaisante. 
Dony,  Julien,  dé  Rummen. 

EXAMEN  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  3e  ANNEE 

d'études  a  la  4e. 

Avec  distinction- 

1  Christiaens,  Mathieu,  de  Tongres. 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Melotte,  Emile,  de  Wyck-Maestricht  [Hollande  . 

EXAMEN  DE   SORTIE. 

D'une  manière  satisfaisante. 

1  Lange,  Louis,  de  Marchin. 

2  Michaux,  Alfred,  de  Rochefort. 

2°  Élèves  libres. 

EXAMEN   SUR  DES   COURS   DE   LA   3e  ET    DE    LA 

4e  ANNÉE. 

Avec  grand  succès. 
Gyselinx,  Joseph,  de  Hotton. 


LISTE  DES  ETUDIANTS 

admis  aux  grades  académiques  par  les  Commis- 
sions d'examen  de  l'Université,  en  exécution  de 
la  loi  du  20  mai  1876,  dans  les  deux  sessions 
ordinaires  et  la  session  supplémentaire  de  1884 

FACULTÉ  DE  DROIT. 

EXAMEN      DE      CANDIDAT. 

Avec  grande  distinction. 

1  Dijon,  Eugène,  de  Huy. 

2  Janssens,  Edouard,  d'Anvers. 

3  Lebon,  Hector,  de  Sottegem. 

Avec  distinction. 

4  De  Visschere,  Emile,  de  Riddervoorde. 

5  Demaret,  Alfred,  d'Aubel. 

6  Dujardin,  NarcLs.se.  de  Bastogne. 

7  Raes,  Joseph,  de  Hougaerde. 

8  Lambreghts,  Alphonse,  de  Waterloo. 

9  Vermeer,  Sylvain,  d'Anvers. 

10  Dolû,  Henri,  de  Liège. 

11  Bauwens,  Léon.  d'Oost malle. 

12  Deckers,  Paul,  d'Anvers. 

13  Versvilghen,  Alphonse,  de  St-Nicolas. 

14  Noterdaeme,  Jérôme,  de  Loo. 

15  Wyseur,  Ferdinand,  de  Menin. 

16  Smits,  Jules,  de  Louvain. 

17  De  Voghel,  François,  de  Lennick-St-Quentin. 

18  De  Nééff,  Albert,  de  Louvain. 

19  Petit,  Louis,  d'Auvelais. 

20  Vico,  Louis,  de  Maubrai. 

21  T'Serstevens,  Gaston,  de  Bruxelles. 


(    JîlO    ) 

D'une  manière  satisfaisante. 

22  Delfosse,  Paulin,  de  Manage. 

23  Ermel.  Charles,  de  Frasnes. 

24  Irarrazaval,  Fernando,  de  Santiago  (Chili1. 

25  d'Udekem  de  Guertechin,   Ferdinand,  de  B 

Gottechain. 

26  Van  Beeek,  Théophile,  d'Anvers. 

27  Lambert,  Zacharie,  de  Montigny-sur-Sambre. 

28  Dubois  d'Enghien,  Arthur,  de  Seneffe. 

29  Berrewaerts,  Alfred,  de  Louvain. 

30  Debrie.  Alphonse,  de  Courtrai. 

31  Claes,  Pierre,  de  Tong 

32  Wilmart,  Adolphe,  de  G-osselies. 

33  Sidenus,  Arthur,  de  Baillonville. 

34  Vandermeerschen,  Eugène,  de  Bruxelles. 

35  Fichefet,  Emile,  de  Sombreffe. 

36  van  Zuylen  van  Nyevëlt,  Raymond,  de  Brug 

37  Seghin,  Eugène,  de  Binche. 

38  Roelandts.  Aimé,  de  Wacken. 

39  Maenhout.  Jules,  de  Gand. 

40  Dailly,  Jules,  de  Schaerbû^k. 

41  Masselus,  Georges,  de  Belleghem. 

42  Belle.  Fernand.  de  Louvain. 

43  Thienpont,  Alphonse,  de  Hoorebeke. 

44  Dortu,  Ernest,  de  Battice. 

45  Jacobs,  Emile,  de  Louvain. 

46  Schepens,  Louis,  de  Bulscamp. 

47  Buisseret,  René,  de  Wavre. 
fâ  Boutens.  Charles,  de  Bruges. 

49  Hannotte,  Alphonse,  de  Battice. 

50  Pécher,  Léon,  de  Bossu. 

51  Vanden  Wouwer,  Arthur,  d'Anvers. 

52  Mayart,  Denis,  d'Alost. 

53  Quirini,  Jules,  de  Velaines. 

54  Roelants.  William,  de  Hasselt. 

55  de  Troostembergh.  Louis,  de  Louvain. 

56  Bosquet,  Hervey,  de  St-Nicolas. 


(     211     ) 

57  Donnez,  Alfred,  de  Grand. 

58  Verbist.  Joseph,  de  Zoerle-Parwys. 

59  Goossens,  Hubert,  de  Laer. 

60  Balot,  Victor,  de  Gharleroi. 

61  Hulin,  Adrien,  d'Estinnes-au-Val. 

62  Leduc,  Octave,  de  Velaines. 

63  Coppens,  baron  Hubert,  de  TVaelhern. 

64  Van  Winckel,  Georges,  de  Lokeren. 

65  Slotte,  Nestor,  de  Quenast. 

66  Poliart,  Jean,  de  Fontaine-rEvêque. 

67  Frère,  Edmond,  de  Gillv. 

68  Borel,  Jules,  de  Bruxelles. 

PREMIER   EXAMEN   DE   DOCTEUR. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Jonnart,  Orner,  de  Masnuy-StJean. 

2  De  Lantsheere,  Léon,  de  Bruxelles. 

3  Dupriez,  Léon,  de  Péruwelz. 

Avec  grande  distinction. 

4  Van  Caster,  Joseph,  d'Anvers. 

Avec  distinction. 

5  Wery,  Eugène,  de  Mons. 

6  Baeten,  Ernest,  de  Nieuwerkerken. 

7  Verstraeten,  Charles,  de  Wetteren. 

8  Jans,  Jean,  de  Sichen. 

9  Bartholomeeussen,  Alphonse,  d'Anvers. 

10  Tibbaut,  Emile,  de  Galcken. 

11  Mineur,  Emile,  de  Gharleroi. 

12  de  Villers,  Fernand,  dé  Gand. 

13  Detilloux,  Théodoi  :  iingin. 
11  De  Bleeckere,  Léon,  d'Audenarde. 

D'uiie  manière  satisfaisante. 

15  Van  Zuylen,  Armand.  d'Anvers. 

16  Beauloye.  Eusèbe,  de  Rhisnes. 

17  Stamane,  Edmond,  de  Chièvres. 


(    212    ) 

18  Leclercq,  René,  d'Aeltre. 

19  Stas,  Joseph,  de  St-Trond. 

20  Dailly,  Eugène,  de  Bruxelles. 

21  Belle,  Emile,  de  Fleuras. 

22  De  Gooman,  Oscar,  de  Ninove. 

23  Kumps,  Auguste,  de  Limai. 

24  Dumont,  Guillaume,  da  Sart-Dames- Avelines. 

25  De  Groote,  Eugène,  de  Dixmude. 

26  D'Heygere,  Camille,  de  Gourtrai. 

27  De  Winter,  Joseph,  d Anvers. 

28  Duguet,  Paul,  de  Liège. 

29  Misonne,  Edouard,  de  Gilly. 

30  de  Patin  de  Langemarek,   vte  Carlos,  de  Lange- 

marck. 

31  Fontaine  de  Ghélin.  Edouard,  de  Horrues. 

32  De  Vuyst,  Paul,  de  Borsbeke. 

33  Boeyé,  Aimé,  de  St-Nicolas. 

'■'A  Lambert,  Camille,  d'Anseremme. 

35  Anthony,  Joseph,  d'Anvers. 

36  Derroitte,  Henri,  de  Ciney. 

37  Maffei,  Honoré,  de  Malines. 

38  Savoné.  Camille,  de  Louvain. 

39  "Wacrenier,  Paul,  d'Escanaffles. 

40  Kempynck,  Auguste,  de  Nieuport. 

41  Denis,  Eugène,  de  Liernu. 

42  Kiecken,  Joseph,  de  Xinove. 

43  De  Becker,  Camille,  d'Aerschot. 

44  Gravis,  Orner,  de  Peronnes. 

45  Goossens,  Edmond,  de  Yilvorde. 

46  Leroy,  Auguste,  de  Wasmes. 

47  Drion,  Adolphe,  de  Gosselies. 

48  Van  Buck,  Théophile,  d'Anvers. 

49  Roberti,  Max,  de  Louvain. 

50  Vanden  Staepele,  Albert,  de  Louvain. 

51  Van  Outryve  d'Ydewalle,  Eugène,  de  Bruges. 

52  De  Briey,  Camille,  de  Laclaireau. 

53  Verhaeghe,  Alphonse,  d'Oyghem. 


(    213    ) 

54  Lasalle,  Victor,  de  Thuin. 

55  Inghelram,  Auguste,  de  Slype. 

56  Gambier,  Edmond,  de  Morlanwelz. 

57  de  Faudeur,  Adelin,  de  Bruxelles. 

58  Standaert,  Eugène,  de  Bruges. 

59  Loix,  Arthur,  d'Alken. 

60  de  Burlet,  Paul,  de  Nivelles. 

61  Gambresy,  Léon,  de  Gand. 

62  Irarrazaval,  Fernand,  de  Santiago  (Chili). 

63  Thomas,  François,  de  Godarville. 

SECOND   EXAMEN  DE   DOCTEUR. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Renkin,  Jules,  d'Ixelles. 

2  Ouwerx,  Lambert,  de  Hasselt. 

Avec  grande  distinction. 

3  Nagels,  Louis,  de  Hasselt. 

4  Velghe,  Oscar,  de  Hasselt. 

5  Gaprasse,  Edmond,  de  Gherain. 

6  Hanotieau,  Victor,  d'Ecaussines. 

7  Diricq,  Louis,  de  Glabais. 

8  Indekeu.  Joseph,  de  Neeroeteren. 

Avec  distinction. 

9  De  Bruyn,  Eugène,  de  St-Trond. 

10  Huskin,  Théophile,  d'Ossogne. 

11  Vander  Heyde,  Jules,  d'Ostende. 

12  Glorieux,  Paul,  de  Dottignies. 

13  Tibbaut,  Jules,  de  Galcken. 

14  de  Lalieux,  Emile,  de  Xivlles. 

15  Scheyvaerts,  Léon,  de  Malines. 

16  Empain,  Louis,  de  Tongres-Notre-Dame. 

17  De  Becker,  Auguste,  d'Anvers. 

18  Meyers,  Armand,  de  Tongres. 

19  Nieter,  Louis,  de  Gand. 

20  Verbiest,  Georges,  de  St-Nicolas. 

21  Lappan,  Raphaël,  de  Malines. 


(    214    ) 

L'une  manière  satisfaisante. 

22  Ségard,  Edouard,  de  Bruxelles. 

23  Streel,  François,  de  Jeneffe. 

24  Criquillion.  Adolphe,  de  Lierre. 

25  De  Lannoy.  Henri,  de  Bruxelles. 
20  Solvyns,  Emile,  de  Gand. 

27  Cappuj-ns,  Englebert,  de  Corbeek-Dyle. 

28  Leroux,  Gaston,,  de  Vervicq. 

29  Montens,  Louis,  de  Massenhoven. 

30  Deville,  Félix,  de  Huy. 

31  Herdewyn,  Armand,  de  Lierre. 

32  Ancol,  Ftorimond,  de  Bruges. 

33  Versteylen,  Joseph,  de  Turnhout. 

34  Verbruggen,  Emile,  de  Gheel. 

35  Parmentier,  Antille.  de  Bavichove. 

36  Vergote,  Louis,  de  Bruxelles. 

37  Huybrechts,  Louis.  d'Anvers. 

38  Sobry,  Henri,  de  Fumes, 

39  De  Decker,  Théodore,  de  St-Xicolas. 

40  Haumanne,  Camille, -d'Ath. 

41  Bouekaert,  Auguste,  d'Oosterzele. 

42  Witvrôuwen,  J.-J.,  de  Bouwel. 

43  De  Decker.  Paul,  de  Bruxelles. 

44  Garly.  Jules,  de  Nivelles. 

45  De  Gerlache,  Alexandre,  de  Dififerdange. 

46  Ghristiaens,  Léon,  d'Ostende. 

47  Cornet  d'Elzius,  et*  Charles,  de  Bruxelles. 

48  Tonnelier,  Lucien,  de  Tournai. 

49  Drion,  Georges,  de  Gosselies. 

50  de  Troostembergh,  Max,  de  Louvain. 

51  De  Hert,  Félix.  d'Alost. 

52  Witteveen,  Jacques,  d'Anvers. 

53  Kesel,  Auguste,  de  Meensel. 

54  de  Bue,  Xavier,  d'Uccle. 

55  Eeman.  Gustave,  de  Lanaeken. 

56  Van  Rujmibeke,  Charles,  de  Court  rai. 


(    215    ) 

ïre  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  CANDIDAT  NOTAIRE. 
Avec  la  plus  grande  distinction . 

1  \\  ins,  Albert,  de  Bernissart.* 

Avec  grande  distinction. 

2  Van  Caj-zeele,  Frédéric,  de  Watou. 

Avec  distinction. 

3  Goossens,  Jules,  de  Laer. 

4  Masureel,  Hector,  de  Bavichove. 

5  De  Pratere,  Aimé,  de  Rjiien. 

<j  Joos,  Alfred,  de  Waesmtmster. 

7  Theriy,  Prosper,  de  Xeuve-Eglise. 

8  Decot,  Gabriel,  de  Jumet. 

D'une  manière  satisfaisante. 

9  De  Beule,  Léonce,  de  Lokeren. 

10  Van  Cleemputte,  Odilon.  de  Gand. 
il  Saint-Omer,  Alfred,  de  Pandrôme. 

12  De  Grave,  Parnphile.  de  Keyem. 

13  Hooghe,  Aloïs,  de  Merrkem. 

14  Gambier,  Georges,  de  Lens. 

15  Thenaers,  Isidore,  dAlken. 

16  Debruyne,  Eugène,  de  Maeseyck. 

17  Glaes,  François,  de  Brasschaet. 

18  De  Geest,  Fernand.  de  Lokeren. 

19  Gools,  Léon,  de  Becquevoort. 

2e   ÉPREUVE   DE  L'EXAMEN  DE  CANDIDAT -NOTAIRE. 
Art><-  lu  plies  grande  distinction. 

1  Paepen,  Edouard,  de  Deurne. 

2  Jansen,  Désiré,  de  Bael 

S  Ramault,  Jules,  de  Kemi 

An:c  grande  distinction. 

4  Van  Eecke.  Victor,  de  Boesinghe. 

5  Alenus,  Egide,  de  Baelen. 

13 


(    216    ) 

Avec  distinction. 

6  Bouret,  Herman,  de  Charlcroi. 

7  Soetaert,  Pierre,  de  Ledeghem. 

8  Meeus.  Laurent,  de  Hove. 

D'une  manière  satisfaisante 

9  Michiels,  Alphonse,  de  Keerberghen. 

10  Gaussin,  Jules,  de  Neufchâteau. 

11  Dierckx,  Louis,  de  Turnhout. 

12  Audeuaert,  François,  de  Saffelaere. 

13  Begerem.  Charles,  de  Courtrai. 

14  Cruj't,  Ernest,  de  Lokeren. 

15  Back,  Auguste,  de  Lokeren. 

16  Desmons,  Emile,  de  Froyennes. 

17  Lecoutre,  Emile,  de  Courtrai. 

18  Bouekaert,  Joseph,  d'Oosterzele. 

19  Geeraerts,  Henri,  de  Heyst-op-den-Berg. 

20  Servais,  Prosper,  de  Louvain. 

21  Ce3rsens,  Joseph,  de  Beeringen. 

22  Aerts,  Edgard,  de  Lierre. 

EXAMEN  DE   CANDIDAT-NOTAIRE 

(DOCTEURS   EN  DROIT). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Steyaert,  Emile,  d'Eecloo. 

2  Vannesse,  'Emile,  de  Trognée. 

3  Van  Steenberghe,  Joseph,  da  Ninove. 

4  Sobry,  Henri,  de  Fumes. 

Avec  grande  distinction. 

5  Van  Zeebroeck,  Laurent,  de  Merchtem. 

6  Van  Reeth,  Joseph,  d'Anvers. 

Avec  distinction. 

7  Persjm,  Henri,  de  Wyngnene. 

8  Indekeu,  Joseph,  de  Neeroeteren. 

9  De  Lannoy,  Henri,  de  Bruxelles. 

10  De  Ternmerman,  Orner,  de  Leupeghem- 


(    217    ) 

11  Nagels,  Louis,  de  Hasselt. 

12  Velghe,  Oscar,  de  Hasselt. 

13  Jeanmart,  Anatole,  de  Namur. 

D'une  manière  satisfaiscoite. 

14  Streel,  François,  de  Jeneffe. 

15  Ortegat,  Hippolyte,  de  Malines. 


FACULTE  DE  MEDECINE. 

lre    ÉPREUVE    DE     CANDIDATURE. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 
1  Van  Gehuchten,  Arthur,  d'Anvers. 

Avec  grande  distinction. 
1  Castelain.  Louis,  de  Gouy  lez-Piéton. 
Avec  distinction. 

3  Debrun,  Octave,  d'Andenne. 

4  Wouters,  Henri,  de  Louvain. 

5  Leto,  Hyacinthe,  de  Baudour. 

6  Gits,  René,  dTseghem. 

7  Vander  Meulen,  Gérard,  de  Brée. 

8  Deman,  Jacques,  de  Lierre. 

9  Smets,  Henri,  de  Malines. 

10  Van  Ongevalle,  René,  de  Lierde-Ste-Marie. 

11  Wullaert,  Victor,  de  Courtrai. 

12  Van  Looveren.  Henri,  de  Wuestwezel. 

13  Keyaert,  Félix,  de  Hoeylaert. 

14  Cakembergh,  Marcel,  de  Silly. 

15  Sterpin,  Edmond,  de  Bruxelles. 

16  Henrard,  Florimond,  de  Namur. 

17  Nothelier,  Jean-Fr.,  de  Chiny. 

18  Laruelle,  Léopold,  de  Forville. 

19  Bernard,  Théophile,  de  Mons. 

20  Allard,  Léon,  de  Boussu-en-Fagne. 

21  Dethier,  Auguste,  de  Namur. 


(    218    ) 

22  Golsaerts,  Henri,  d'Anvers. 

23  Morren,  Emile,  de  Malines. 

24  Wiloiaers,  Léon,  de  Duffel. 

D'une  manière  satisfaisante. 

25  Linard,  Libert,  de  Wauthier-Braine. 

26  D'Hooghe,  Félix,  d'Anvers. 

27  Balot,  Charles,  de  Charleroi. 

28  Van  Geersdaele,  Eugène,  de  Dampremy. 

29  Léonard,  Edouard,  de  Silenrieux. 

30  Crochelet.  Hector,  de  Gourdinnes. 

31  Laenen,  Romain,  de  Heyst-op-den-Berg. 

32  De  Bougnie,  Léon,  de  Tournai. 

33  Prévost,  Ermire,  de  Tourpes. 

34  Willocx,  Gustave,  de  Merchtem. 

35  Laloyaux,  Paul,  de  Gosselies. 

36  Van  Velsen.  Prosper,  de  Malines. 

37  Lecomte,  Fernand,  de  Nalinnes. 

38  Pattyn.  Camille,  de  Hooghlede. 

39  Isaac,  Edmond,  de  Quaregnon. 

40  Philippe,  Emile,  de  Trazegnies. 

41  Crombé,  Désiré.  dAudenhove-St-Marie. 

42  Henault,  Ernest,  de  Pontillas. 

43  Lemaitre.  Edouard,  de  Charleroi. 

44  Meert,  Alfred,  de  Moorsel. 

45  Buyle,  Alphonse,  d'Exaerde. 

46  Dayez,  Albert,  de  la  Beuverie. 

47  Veys,  Eugène,  de  Bruges. 

48  Crabbe,  CjTille,  de  Locre. 

49  Rover,  Emile,  de  Lens-St-Reiny. 

50  Vermeren,  François,  de  Denderwindeke. 

51  Vanderhoeydonck,  Louis,  de  Heusden. 

52  Laurent,  Louis,  dTrchonwelz. 

53  Trussart,  Louis,  de  Hozet. 

54  Cordier.  Herman,  de  Rixensart. 

55  Vereertbrugghen,  Joseph,  d'Opwyck. 

56  Sevrin,  Félix,  de  Namur. 

57  Debie,  Joseph,  de  Lichtaert. 


(    219    ) 

58  Rombauts,  Jean,  de  Malderen. 

59  Deboeck,  Pierre-Joseph,  de  Hofstad^. 

60  Luyckx.  Eugène,  de  Casterlé. 

61  Deruyter,  Joseph,  do  Lovendeghem. 

62  Laduron,  Octave,  de  Warfusée. 

63  Ciovini,  Jean,  de  Buenos- Ayres. 

64  Baudhuin,  Léon,  de  Bois-de-Villers. 

65  Willems,  Jean,  de  Louvain. 

66  Gharlier,  Ernest,  de  Gernbloux. 

67  Mahieu.  Cyrille,  de  Villerot. 

68  Laurent,  Hadelin,  de  Dinant. 

69  Gousinne,  Oscar,  de  Velaines. 

70  Donny,  Frédéric,  de  Velthem. 

71  Govaerts,  Adrien,  de  Baer-le-Duc. 

72  Vanlierde,  Aimé,  de  Sottegem. 

73  Heugebaert,  Aloïs,  de  Dickebusch. 

74  Verbraeken,  Henri,  de  Zwyndrecht. 

75  Wester,  Pierre,  de  démener. 

76  Nieles,  Jean-Pierre,  de  Dudelange. 

77  Chantraine,  Henri,  de  Namur. 

78  Dams,  Robert,  de  Pael. 

79  Dehert,  Ernest,  de  Lebbeke. 

80  Ameels,  Charles,  de  Renaix. 

81  Bodson,  Hubert,  de  Mai'chiennes-au-Pont. 

82  Borremaa,  Charles,  d"Alost. 

83  Franck,  Léopold,  d'Eeckeren. 

84  Moulart,  Charles,  de  St-Sauveur. 

85  Vermylen,  Florent,  de  Schrieck. 

86  Degheselle,  Gustave,  dlngelmunster. 

87  Devers,  Eugène,  de  Dixmude. 

88  Tellier,  Elie.  de  Péruwelz. 

89  Rademaekers,  Joseph,  de  Maeseyek. 

90  Gosse,  Charles,  de  Gand. 

91  Lommen,  Ferdinand,  de  Moll. 

92  Basyn,  Georges,  de  Bruges. 

93  Hupin,  Herrnan.  de  Binche. 


(    220    ) 

2me  ÉPREUVE   DE   CANDIDATURE. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Doutreligne,  Robert,  de  Courtrai. 

2  Hejinans,  Jean  François,  de  Ghoyck. 

Avec  grande  distinction. 

3  Verschraegen,  Jean,  de  Beirvelde. 

4  Hiriart.  Jean,  de  Montevideo. 

5  Dutilleux,  Marcellin,  d"Andenne. 

6  Bovy.  Jules,  de  Villers-le-Peuplier. 

Avec  distinction. 

7  Lamal,  Prosper,  de  Marines. 

8  Lantmeeters,  Louis,  de  Genek. 

9  Gillet,  Joseph.  d'Anloy. 

10  Bragard,  Henri,  de  Charneux. 

11  Louveaux,  Charles,  de  Malines. 

12  Depoitte,  Emile,  de  Ronquières. 

13  Foucart.  Adhémar,  de  Mainvault. 

14  Praet,  Emile,  de  Grammont. 

15  Hiriart,  Pierre,  de  Montevideo. 

16  Van  Bever,  Odilon,  de  Woubrechtegem. 

17  Standaert,  Léopold.  d'Adegem. 

18  Gaflferata.  Adolphe,  de  Vs'aterloo  Angl.  . 

19  Vilain.  Albert,  de  Pâturages. 

20  Piret,  Prosper.  de  Tournai. 

21  Fortemps,  Gérard,  de  Trembleur. 

22  Hemmer,  François,  de  Clémency. 

23  Wouters,  Henri,  de  Louvain. 

24  Castelain,  Louis,  de  Gouy  lez-Piéton. 

25  Gits,  René,  d'Iseghem. 

26  Lemaitre,  Edouard,  de  Charleroi. 

D'une  manière  satisfaisante. 

27  Possemiers.  Victor,  d'Anvers. 
28.  Van  Coillie.  Edouard,  de  Gits. 

29  De  Marbaix.  Frantz.  d*Eynthout. 

30  Vincart.  Antoine,  de  Saintes. 


(    22)     ) 

31  Vermeylen,  Louis,  de  Louvain. 

32  Caffet,  Adolphe,  de  Haine  St-Paul. 

33  Lefebure,  Ernest,  de  Thieusies. 

34  Moereels,  Céleste,  de  Willebroeck. 

35  Van  Heteren,  Clément,  de  Cruybeke. 

36  Tamine,  Edmond,  de  Nivelles. 

37  Alesch,  Edouard,  de  Bacharage. 

38  Lemaître,  Charles,  de  Montreuil-au-Bois. 

39  Pergens,  Edouard,  de  Maeseyck. 

40  Piret,  Jules.  d'Eghez' 

41  Decorte,  Victorien,  de  Hove. 

42  Rousseau,  Léon,  d'Onnezies. 

43  Valentin,  Eudore,  de  Gonrieux. 

44  Buisseret,  Emile.  d'Erpion. 

45  Vanden'Hove,  Constant,  de  St-Trond. 

46  Gallez,  Léon,  de  Châtelet. 

47  Dessy,  Jules,  de  Dion-le-Val. 

48  Duren,  Nicolas,  de  Betternbourg. 

49  Faucon.  Adolphe,  du  Rœulx. 

-50  Nihon,  Toussaint,  de  Trembleur. 

51  Stryckers,  Alphonse,  de  Maeseyck. 

52  Blancke,  Auguste,  de  Wynghem. 

53  Hancart,  Oscar,  de  Dampremy. 

54  Duvellié,  Henri,  de  Mourcourt. 

55  Delaet,  Eugène,  de  Womrnelghem. 

56  Masen,  Emile,  de  Lede. 

57  Laurent,  Louis,  de  Namur. 

58  Van  Looveren,  Henri,  de  Wuestwezel. 

59  Debie,  Joseph,  de  Lichtaert. 

60  Laenen,  Romain,  de  Heyst  op  den  Berg. 
Si  Duperroy.  Louis,  du  Monceau-sur-Sambre. 

EXAMEN   DE   DOCTEUR  EX   MÉDECINE 
CHIRURGIE   ET   ACCOUCHEMENTS  (  lre   EPREUVE) 

Avec  la  plus  grande  distinction. 
1  Compeeren,  Emile,  d'Anvers. 


(    222    ) 

2  Peeters,  Charles,  d'Anvers. 

3  Vanderstraeten,  Anatole,  de  Xethen. 

4  Declercq,  Léon,  d'Erembodegem. 

5  Scohy,  François,  de  Mont-sur-Marchienne. 

Avec  gronde  distinction. 

6  Vansande,  Victor.  d'Erpe. 

7  Clerfayt,  Albert,  de  St-Symphorien. 

8  Goreux,  Henri,  de  Fallais. 

9  Debecker,  Alfred,  d'Aerschot. 

10  G-audissart,  Adolphe,  de  Court-St-Etienne. 
il  Beauloye,  Alfred,  de  St-Martin-Balâtre. 

12  Butaye,  Edouard,  de  Xoordschote. 

13  Roose,  Arthur,  de  Courtrai. 

Avec  distinction. 

14  Goetschalckx,  Emile,  de  Hoogstraeten. 

15  Cooreman,  Franz,  de  Lebbeke. 

16  Diegeriek.  Victor,  d'Audenarde. 

17  Vauthier,  Alfred,  de  Philippeville. 

18  Croquet,  Frédéric.  d'Ohain. 

19  Desbonnet,  Georges,  de  Tournai. 
.20  Ghion.  Charles,  d'Opprebais. 

21  Defeyter,  Joseph,  de  Bambrugge. 

22  Moyart,  Henri,  de  Celles. 

23  Robinet,  Théophile,  de  Graide. 

24  Verhagen,  Charles,  de  Bruxelles. 

25  Blondeel,  Hector,  de  Meuiebeke. 

26  Debry,  Arthur,  d'Emine. 

D 'une  manière  satisfaisante. 
■■£'  Lyssens,  Joseph,  de  Tamise. 

28  De  Greny.  Ferdinand,  d'Arlon. 

29  Vande  Walle,  Cyrille,  dTseghem. 

30  Vande  Walle,  Ferdinand,  de  Pitthem. 

31  Vanderwaeter,  Georges,  de  Nivelles. 

32  Dejaeger,  Charles,  de  Knesselaere. 

33  Baivy,  Zenon,  d'Annevoie. 

34  Vancoppenolle,  Jean  Baptiste,  de  Volkegem. 


(    223    ) 

35  Yernaux,  François,  de  Yillers-la- Ville. 

36  Fontaine,  Max,  de  Béclers. 

37  Vanderdonckt,  Victor,  de  Segelsem. 

38  Bastin,  Albert,  de  Luttre. 

39  Verscheure,  Alphonse,  de  Moorzeele. 

40  Dekeersmaecker,  Joseph,  d'Anvers. 

41  Dewael,  Alphonse,  de  Lubbeek. 

42  Wouters,  Joseph,  de  "Winghe-St-Georges. 

43  Bricard,  Ernest,  de  Falmagne. 

44  Devezon,  Hector,  de  Ghièvres. 

45  Caufriez,  Aristide,  de  Blaugies. 

46  Lejear,  Jean,  de  Dison. 

47  Vanhemelryck,  Pierre,  de  Humbeek. 

EXAMEN   DE   DOCTEUR   EN   MÉDECINE 

CHIRURGIE   ET   ACCOUCHEMENTS   (2e   ÉPREUVE) 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Garnier,  Louis,  de  Beauraing. 

2  Lauwers,  Emile,  d'Ingelmunster. 

3  Depla,  Alphonse,  de  Ruddervoorde. 

4  Baguet,  Edouard,  d'Ecaussines. 

5  Blondeau,  Emeran,  de  Gottignies. 

6  Servais,  Joseph,  de  Bos.-ut-Gottechain. 

7  Goopman,  Otto,  de  Verviers. 

8  Van  Vyve,  Charles,  de  Lanaeken. 

9  Glorieux,  Zenon,  de  St-Génois. 

10  Vandenbril,  François,  de  MVrchtem. 

Avec  grande  distinction. 

11  Olivier,  Camille,  de  Corroy-le-Chàteau. 

12  Nicolas,  Auguste,  de  St-Léger. 

13  Thiers,  Hippolyte,  de  Deerlyk. 

14  Boutfeu,  Louis,  d'Andenne. 

15  Materne,  Ernest,  de  Maillen. 

16  Vannesse,  Alfred,  de  Trogi. 

17  Desneux,  Léon,  de  Loupoigne. 

13. 


(    224     ) 

Avec  distinction. 

18  Lefebure,  Firmin,  de  Doissche. 

19  Yandevelde,  Hilaire,  de  Xieuwerkerken. 

20  Bruwier,  Aloïs,  dTchtegem. 

21  Delaet,  François,  de  Maiines. 

22  Hubau,  Théophile,  de  Xieukerke. 

23  Gerniers,  Charles,  d'Elseghein. 

24  Decloux,  Louis,  de  Jodoigne. 

25  Lantener,  Henri,  de  Cou  réelles. 

26  Evrard.  Henri,  de  Fontenelle. 

27  Corlier.  Charles,  de  Tourinne-St-Lambert. 
l/v  Yancauwenberghe.  Achille,  de  Worteghem. 

29  Walravens,  Auguste,  de  Goyck. 

30  Belvaux,  Alzire,  de  Surize. 

31  Huybrechts,  Henri,  de  Louvain. 

32  Somers,  Louis,  de  Gierle. 

33  Struelens,  Alfred,  de  Grammont. 

34  Debecker,  Ju  ien,  d'Aerschot. 

D'une  manière  satisfaisante. 

35  Poliart,  Charles,  de  Fontaine-l'Evèque. 

36  Dieudonné,  Jean-Paul,  de  Maiines. 

37  Collaert,  Emile,  de  Meylegem. 

38  Demol,  Adhémar,  de  Deux-Acren. 

39  Caluwaerts,  Emile,  de  Corbeek-Loo. 

40  Pierman,  Adolphe,  de  Lens. 

41  Lefebvre,  Florimond,  de  Kain. 

42  Meyers,  Nicolas,  de  Weiswainpach  Lux.  . 

43  Gailly,  Charles,  de  Gerpinnes. 

44  Van  In,  Cyrille,  de  Lierre. 

45  Yanvaerenbergh,  Prosper,  d*Erembodegem. 

46  Ost,  Zenon,  de  St-Pierre-Chapelle. 

47  Wéry,  Emile,  de  Waleffe. 

48  Delchevalrie,  Théophile,  de  Temploux. 

49  David,  Félix,  de  Caneghem. 

50  Goltfus,  Joseph,  de  Haecht. 

51  Biévez,  François,  de  Haine-St-Pierre. 


(    225    ) 

52  Coffé,  Désiré,  de  Maurage. 

53  Glibert,  Désiré,  de  Braine-l'Alleud. 

54  Merlier,  Félix,  de  Waereghem. 

55  Focquet,  Louis,  de  Couvin. 

56  Wyseur,  Alphonse,  de  Menin. 

57  Schayes,  Jean-Baptiste,  de  Louvain. 

58  D'Hcndt,  Charles.  d'Alost. 

59  Jaecques,  Reré,  de  Zarren. 

60  Masen,  Aimé,  de  Lede. 

EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN  MÉDECINE, 

CHIRURGIE  ET  ACCOUCHEMENTS  (3e  ÉPREUVE). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Garnier,  Louis,  de  Beauraing. 

2  Van  Vyve,  Charles,  de  Lanaeken 

3  Lauwers,  Emile,  d'Ingeknunster. 

4  Glorieux,  Zenon,  de  St-Génois. 

5  Vandenbril.  François,  de  Merchtem. 

Arec  grande  distinction. 

6  Olivier.  Camille,  de  Corroy-le-Château. 

7  Bruwier,  Aloïs,  d'Icht 'gem. 

8  Stordeur,  Adrien,  de  Bruges. 

9  Baguet.  Edouard,  d'Eeaussines. 
10  Boutfeu,  Louis,  d'Andenne. 

li  Thiers,  Hippolyte,  de  Deeii3*k. 

12  Coopman,  Otto,  de  Vervi.-rs. 

13  Blondeau,  Emeran,  de  Gottignies. 

14  Materne,  Ernest,  de  Maillen. 

15  Depla,  Alphonse,  de  Ruddervoorde. 

16  Servais.  Joseph,  de  Bossut-Gottechain. 

17  Desneux,  Léon,  de  Loupoigne. 

18  Somers,  Louis,  de  Gierle. 

Arec  distinction. 

19  Lantener.  Henri,  de  Courcelles. 

20  Evrard.  Henri,  de  Fontenelle. 

21  Nicolas.  Auguste,  de  St- Léger. 


(    226    ) 

22  Delaet,  François,  de  Malines. 

23  Gerniers,  Charles,  d"Elseghem. 

24  Decloux,  Louis,  de  Jodoigne. 

25  Poliart,  Charles,  de  Fontaine-l'Evêque. 

26  Lefebvre,  Firmin,  de  Doissche. 

27  Vandevelde,  Hilaire,  de  Nïeuwerkerken. 

2^  Vanvaerenbergh,  Prosper,  d'Erembodegem. 

29  Vancamvenberghe,  Achille,  de  Worteghem. 

30  Gailly.  Charles,  de  Gerpinnes. 

31  Ost,  Zenon,  de  St-Pierre-Capelle. 

32  David,  Félix,  de  Caneghem. 

33  Vannesse,  Alfred,  de  Trognée. 

34  Huybrechts,  Henri,  de  Louvain. 

35  Walravens,  Auguste,  de  Goyck. 

D'une  i.ianiére  satisfaisante. 

36  Hubau,  Théophile,  de  Nieukerke. 

37  Callaert,  Emile,  de  Meylegem. 

38  Demol,  Adhémar,  de  Deux-Acren. 

39  Caluwaerts,  Emile,  de  Corbeek-Loo. 

40  Dieudonné.  Jean  Paul,  de  Malines. 

41  Lefebvre,  Florimond,  de  Kain. 

42  Meyers,  Nicolas,  de  Weiswampàch  (Luxemb. 

43  Wery,  Emile,  de  Waleffe. 

44  Van  In.  Cyrille,  de  Lierre. 

45  Delchevalrie.  Théophile,  de  Temploux. 

46  Corlier,  Charles,  de  Tnurhme-St-Lambert. 

47  Goltfus.  Joseph,  de  Haecht. 

48  Pierman,  Adolphe,  de  Lens. 

49  Struelens,  Alfred,  de  Grammont. 

50  Wyseur,  Alphonse,  de  Menin. 

51  Coffé.  Désiré,  de  Maurag 

52  Biévez,  François,  de  Haine-St-Pierre. 

53  Focquet,  Louis,  de  Couvin. 

54  Ghbert,  Désiré,  de  Biaine-FAlleud. 

55  Merlier,  Félix,  de  Waereghem. 

56  Schayes,  Jean  Baptiste,  de  Louvain. 

57  Debecker,  Julien,  d'Aerschot. 


(    227    ) 

58  Jaecques.  René,  de  Zarren, 

59  D'Hondt.  Charles,  d'Alost. 

60  Masen,  Aimé,  de  Lede. 

lre  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN   DE   PHAItMACIF.N  - 
Avec  la  plus  grande  distinctton. 

1  Gilson,  Eugène,  de  Boitsfort. 

2  Deflandre,  Fernand,  de  Tlmin. 

Avec  grande  distinction. 

3  Géronnez,  Pierre,  de  Courcelles. 

Avec  distinction. 

4  Vanhoorenbeeck,  Jean-Victor,  de  Malin- 

5  Dewit,  Jules,  de  Tirlemont. 

6  Scarmure,  Eugène,  de  Jemmapes. 

7  Vancleemput,  Julien,  d'Eecloo. 

8  Roman,  François,  de  Termonde, 

9  Roegiers,  Firmin,  d'Eecloo. 

D'une  manière  satisfaisante. 

10  Verwee,  Sylvain,  d'Audenaerde. 

11  Rombauts,  Joseph,  de  Wolverthem. 

12  Leclercq,  Alexandre,  d'Yves-Gomzée. 

13  Carpentier,  Jules,  d'Auvelais. 

14  Hébert,  Joseph,  de  Tournai. 

15  Degraux,  Jules,  de  Tirlemont. 

16  Jonet,  Louis,  de  Fize-Fontaine. 

17  Vanderplancken,  Louis,  de  Lierre. 

18  Meunier,  Urmar,  de  Binche. 

19  Gabaret,  Alphonse,  de  Malines. 

20  Créteur,  Armand,  de  Renaix. 

21  Thans,  Jean,  de  Kesselt. 

22  Gennotte,  Anatole,  de  Havelange. 

23  Derneville,  Albert,  de  Houdeng-Goegnies. 

24  Vandewyer,  Ernest,  de  Ranst. 

25  Mal,  Emile,  de  Ransart. 


(    228    ) 

2e  ÉPREUVE   DE   L'EXAMEN   DE   PHARMACIEN. 

Avec  distinction. 

i  Gilson,  Eugène,  de  Boitsfort. 

2  Roman,  François,  de  Termonde. 

3  Roegiers,  Firinin,  d*Eecloo. 

4  Géronnez,  Pierre,  de  Courcelles. 

5  Scarmure,  Eugène,  de  Jemrnapes. 

D'une  manière  satisfaisante. 

6  Hébert.  Joseph,  de  Tournai. 

7  Carpentier,  Jules,  d'Auvelais. 

8  van  Hoorenbeeek.  Jean-Victor,  de  Matines. 

9  Degraux.  Jules,  de  Tiiiemont. 

10  Gabaret,  Alphonse,  de  Matines. 

11  Deflandre,  Fernand,  de  Thuin. 

12  Vancleeniput.  Julien.  d'Eecloo. 

13  Vanderplancken.  Louis,  de  Lierre. 

14  Dewit,  Jules,  de  Tirlemont. 

15  Yenvee,  Sylvain,  dAudenaerde. 

16  Leclercq,  Alexandre,  dTves-Gomzée. 

17  Rombauts,  Joseph,  de  "Wolverthem. 

18  Demeville,  Albert,  de  Houdeng-Goegnies. 

19  Mal,  Emile,  de  Ransart. 

20  Meunier,  Ursmar,  de  Binche. 

21  Vandewyer,  Ernest,  de  Ranst. 


FACULTE  DE  PHILOSOPHIE  ET  LETTRES. 

lre  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE   (SUR  5  BRANCHES). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 
i  Jurion,  Charles,  dAth. 

Avec  grande  distinction. 

2  Decraene,  Georges,  de  Gourtrai. 

3  Rousseau.  Aimé,  de  Dour. 


(    220    ) 

4  Couwenbergh,  Adrien,  de  Hoeven  Pays-Bas .. 

5  Opsomer,  Georges,  de  St-Génois. 

6  Vandenberghe,  Arthur,  de  Poperinghe. 

7  de  la  Vallée-Poussin.  Charles,  de  Louvain. 

8  de  la  Vallée-Poussin.  Joseph,  de  Louvain. 

9  Bodeux,  Michel,  de  Spa. 

10  Damoiseaux,  Maurice,  de  Mons. 

11  Gorbiau,  Jean,  de  Bouillon. 

Avec  distinction. 

12  Vandoorslaer  de  Ten  Ryen,  Charles,  d"Elversele. 

13  Golesco,  Georges,  de  Spa. 

14  Rossay,  Emile,  de  Grlons. 

15  Lambrechts,  Hector,  de  Louvain. 

D'une  manière  satisfaisante. 

16  Aelbrecht,  Ulmar,  de  Louvain. 

17  Félix,  Léonard.  d'Audenarde. 

18  Ernotte,  Lambert,  de  Bruxelles. 

19  Stroobants,  Emile,  de  Huldenberg. 

20  Maquinay,  Henri,  de  Vervi 

21  Tyrell,  Fernand,  d'Anvers. 

22  Quersin.  Henri,  d'Esnes  France  . 

23  Gesché,  Alfred,  de  Molenbeek  St-Jean. 

24  de  Wappenaert.  Charles,  d'Anvers. 

25  Stadnicki.  comte  Ladislas,  de  Lubin  'Pologne  . 
2d  Créteur,  Géry,  de  Renaix, 

27  Goemaere,  Clément,  de  Courtrai. 

28  Deridder,  Alfred,  de  Louvain. 

29  Verhelst,  Joseph,  de  Bruxelles. 

30  Materne,  Alphonse,  de  Charleroi. 

31  du  Parc,  vicomte  Gustave,  de  Vlamertinghe. 

32  Dullaert,  Maurice,  de  Bruges. 

33  Thienpont.  Orner,  de  Hoorebeke  Ste-Marie. 

34  Marchant,  Pierre,  de  Bruxelles. 

35  Laurent.  Paul,  de  Dinant 

3»3  Duquesne,  Louis,  de  Yaulx.  Tournai  . 
37  Declippele,  Paul,  de  Grammont. 


(    230    ) 

38  Meyers,  Emile,  de  Tongres. 

39  de  la  Brassine,  Charles,  de  Stockheim. 

40  Geerts,  Rémi,  de  St-Nicolas. 

41  Cambier,  Jean,  de  Renaix. 

42  Delacroix,  Léonard,  de  Wasmes. 

43  Fourniez,  Laurent,  de  Tournai. 

44  Uyttebroeck,  Jules,  de  Tirlemont. 

45  Dyon,  Paul,  de  Huy. 

46  Desclée,  Paul,  de  Tournai. 

47  Loos,  Edouard,  de  Louvain. 

48  Vancutsem,  Paul,  d'Anvers. 

49  "Walschot,  Firmin,  de  Bruxelles. 

50  Tielemans,  Joseph.  d'Aerschot. 

51  Bernaerts,  Georges,  d'Assche. 

52  Guillemin,  Paul,  de  Grammont. 

53  Gorlia,  Emile.  d'Ath. 

54  Moressée.  André,  de  Dinant. 

55  Malherbe,  Louis,  de  Liège. 

56  Lemmens,  Edmond,  de  Coursel. 

57  Boulogne,  Charles,  de  Paris. 

58  Mommen,  Edmond,  de  Boom. 

59  Picard,  Charles,  de  Virton. 

60  Davalos.  José,  de  Morelia  Mexique .. 

61  Labis,  Albert,  de  Tournai. 

62  Poisket,  Léopold,  de  Glons. 

63  Vandereycken.  Albert,  de  Herck-la- Ville. 

64  David.  Adolphe,  de  Moustier. 

65  Coppens,  Armand,  de  Waelhem. 
f36  Declèves,  Philippe,  de  Papignies. 

67  Vanbaestelaer,  René,  de  Marcinelle. 

68  Verstraeten,  Jean,  de  Malines. 

69  Caillioux,  Arthur,  de  Tirlemont. 

70  Jacquemin,  Emile,  de  Paris. 

71  Vanroye,  Jules,  de  Bruxelles. 

72  Goemaere,  Joseph,  de  Bruxelles. 

73  Dewilde,  Albert,  de  Tirlemont. 

74  Leblux,  Henri,  de  Brugelette. 


(    231    ) 

lre  ÉPREUVE   DE   CANDIDATURE  (SUR  8  BRANCHES). 
Avec  distinction. 

1  Vandenrydt,  Georges,  de  Nivelles. 

2  Voisin,  Henri,  de  Wodecq. 

3  du  Roy  de  Blicquy,  Edouard,  de  Blicquy. 

D'une  manière  satisfaisante. 

4  Pauwels,  Adolphe,  de  Berchem. 

2e   ÉPREUVE   DE   CANDIDATURE    (SUR   5   BRANCHES- 

Y  COMPRIS  LÀ  LITTÉRATURE  FRANÇAISE). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Dumortier,  Henri,  de  Merendrée. 

2  Decraene,  Georges,  de  Courtrai, 

Avec  grande  distinction. 

3  de  Villemiont,  cte  Charles,  de  Bruxelles. 

4  Deroeck,  Henri,  de  Bruxelles. 

5  Vankerckhoven,  Jules,  de  Louvain. 

6  Debecker,  Emile,  de  Louvain. 

Avec  distinction. 

7  de  Groy,  prince  Alfred,  de  Rœulx. 

8  Gilbert,  Eugène,  de  Louvain. 

9  Ernst,  Alexandre,  de  Louvain. 

10  Claes,  Raoul,  de  Bruxelles. 

11  Vandewalle,  Maurice,  de  Bruxelles. 

12  Palmans,  Arthur,  de  Louvain. 

D'une  manière  satisfaisante. 

13  Letellier,  Pol,  d'Ath. 

14  Gofflot,  Louis,  de  Rochefort. 

15  Bertrand,  Auguste,  de  Noire-Fontaine. 

16  Hollay,  Paul,  de  Neufchàteau. 

17  Vanham,  Léon,  de  Braine-lAllend. 

18  Leduc,  Octave,  de  Velaines. 

19  Bourlard,  Edmond,  de  St-Ghislain. 


(     232    ) 

20  Delehoye.  Victor,  de  Bruxelles. 

21  Borel,  Jules,  de  Bruxelles. 

22  Dutrieux.  Firmin,  de  la  Hestre. 

23  de  Faudeur,  René,  de  Bruxelles. 

24  Nève,  Paul-Auguste,  de  Maestricht. 

25  Vanderstegen  de  Schrieck,  c*e  Philippe,  de  Louvain. 

26  Stouffs,  Louis,  d'Ohain. 

27  Dekinder,  Victor.  d'Anvers. 

28  Dinon,  "Waldor,  de  Ciney. 

29  Lannov.  Gustave,  de  Comines. 

30  Ravelli,  Albert,  dlxelles. 

31  Hanquet,  Emile,  de  Tourinne-St-Lambert. 

32  Vanhoorde.  Henri,  de  Bruxelles. 

33  Georis,  Edgar,  de  Marcinelle. 

34  de  Limburg-Stirurn,  cte  Henri,  de  Gand. 

35  Roman,  Honoré,  de  Bruxelles. 

3(3  Vanderborght.  Victor,  de  Tournai. 

37  Géron,  Victor,  de  Montzen. 

38  Staes,  Auguste,  de  Louvain. 

39  Vandoren,  Casimir,  de  Bruxelles. 

40  Despature,  Jules,  de  Roubaix. 

41  Francq,  Adrien,  de  Velaines. 

42  de  Limburg-Stirum.  cte  Adolphe,  de  Lumay. 

43  Denefve,  Joseph,  de  Mous. 

44  Quersin.  Henri,  d*Ësnes  France). 

45  David,  Adolphe,  de  Moustier. 
4<3  Creteur,  Gery.  de  Renaix. 

47  Mattagne,  Ghaides,  de  Bierges. 

2e  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE  (SUR  5  BRANCHES 
Y  COMPRIS  LA  LITTÉRATURE  FLAMANDE). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Dehaene,  Joseph,  de  Furnes. 

Avec  grande  distinction. 

2  Roegiers,  Alphonse,  de  Termonde. 


(    233    ) 

Avec  distinction. 

3  Yamvinckel,  Georges,  de  Lokeren. 

4  Vanderdonckt,  Edmond,  d'Etichove. 

5  Aldernaght,  Léon,  d'Anvers. 

6  Dekinder,  Ernest,  d'Anvers. 

7  Deneckere,  Louis,  de  Courtrai. 

D'une  manière  satisfaisante. 

8  1  »egroote,  Alfred,  de  Grammont. 

9  Michiels,  Joseph,  de  Berlaere. 

10  Deploige,  Florent,  de  Tongres. 

11  Desomer.  Clément,  de  Turnhout. 

12  Rotsart  de  Hertaing,  Richard,  de  Bruges. 

13  Raemdonck.  Auguste,  de  Lokeren. 

14  Xeven,  Corneille,  de  Mettecoven. 

15  Félix,  Léonard.  d'Audenarde. 

1C  Vanhuffel,  Paul,  de  Seeverghem. 

17  Tubbax,  Joseph,  de  Turnhout. 

18  Pvouchet,  Louis,  de  Melckwezer. 

19  Cols,  Alphonse,  d'Anvers. 

20  Vandeput,  Albert,  d'Anvers. 

21  Ketelers,  Henri,  de  Pervyse. 

22  Parmentier,  Albert,  d'Ostende. 

23  Diercfcx,  Henri,  de  Turnhout. 

24  Stroobants.  Emile,  de  Huldenberg. 

25  Dewaepenaert,  Charles,  d'Anvers. 

26  Bettonville,  Jean,  de  Canne  Limbourg  . 

27  Aelbrecht,  Arnold,  de  Louvain. 

2*    EPREUVE    DE    CANDIDATURE   (SUR   5   BRANCHES 

Y   COMPRIS   L'HISTOIRE   MODERNE). 

D'une  manière  satisfaisante . 

1  Gilles  de  Pélichy,  Henri,  d'Anvers. 

2  Vanderstegen  de  Schrieck,  Rodolphe,  d'Anvers. 


(    234    ) 

2e  EPREUVE   DE   CANDIDATURE  (SUR  2  BRANCHES 

Y  COMPRIS  LA  LITTÉRATURE  FRANÇAISE). 

Avec  grande  distinction. 

1  Dijon,  Eugène,  de  Huy. 

2  Voisin,  Henri,  de  Wodeeq. 

3  Yandenrydt,  Georges,  de  Nivelles. 

4  Piret,  Arthur,  de  Tarciennes. 

Avec  distinction. 

5  Dujardin,  Narcisse,  de  Bastogne. 

6  du  Roy  de  Blicquy,  Edouard,  de  Blicquy. 

2e  ÉPREUVE  DE    CANDIDATURE  (SUR  2  BRANCHES 

Y  COMPRIS  LA  LITTÉRATURE  FLAMANDE). 

Avec  distinction.    . 

1  Pauwels,  Adolphe,  de  Berchem. 

Ifune  manière  satisfaisante. 

2  Goossens,  Hubert,  de  Laer. 

EXAMEN    DE   DOCTEUR   EN   PHILOSOdHIE 

ET   LETTRES. 

Avec  grande  distinction. 

1  Béthune,  bon  Léon,  d'Alost. 

Avec  distinction. 

2  Terrens,  Jean,  de  Waldbillig. 

D'ime  manière  satisfaisante. 

3  Doppler,  Pierre,  de  Alaestricht. 

FACULTÉ  DES  SCIENCES. 

lre   ÉPREUVE   DE   L'EXAMEN   DE   CANDIDAT 
EN    SCIENCES   NATURELLES. 
Avec  grande  distinction. 
1  Feys,  Victor,  de  Thielt. 


(    235 

2  Vanwaesberghe,  Jules,  de  Mullem. 

3  Pouillon,  Henri,  d'Estinnes-au-Mont. 

4  Somers,  Emile,  de  Gierle. 

Avec  distinction. 

5  Wynants,  Pernand,  d'Opwyck. 

6  Compagnion,  Jean,  de  Roubaix. 

7  Renoirte,  Marins,  de  St-Ghislain. 

-  Feys,  Odilon.  d'Eggewaertscapelle. 
9  Stasse,  Georges,  de  Liège. 

10  Huriaux.  Pierre,  de  Hantes-Wiheries. 

11  Scruèl,  Vincent,  d'Anvers. 

12  Moulin,  Jules,  d'Audeghien. 

13  Demade,  Paul,  de  Comines. 

14  Jacobs,  Albert.  d'Anvers. 

15  Ciiarlier,  Jean  Baptiste,  de  Montignies-sur-Sambre. 
1<;  Vercruysen,  Clément,  de  Westdorpe  Hollande  . 

17  Vanhoonacker,  Pierre,  de  Bruges. 

18  Verhulst,  Raphaël,  de  Vvoinmelghem. 

îèrne,  Emile,  de  Grand-Reng. 

D'une  manière  satisfaiso 

20  Xanson,  Jean,  de  Verriers. 

21  Deneef,  Joseph,  de  Louvain. 

22  Verryt,  Jean  François,  de  Treraeloo. 

23  Cornelis,  Emile,  d'Ostende. 
21  Jullien.  Albert,  de  St-Hubert. 
25  Baivier,  Louis,  de  Momignies. 
2-j  Hollebecq,  Jules,  d'Ooteghem. 
-^7  Gevaert,  Charles.  d'Eyne. 

28  Vanhorenbeeck,  Alphonse,  de  Malines. 

29  Brehain,  Clovis,  de  Thieulain. 

30  Buyse,  Henri,  de  Menin. 

31  Géa,  Emile,  de  Horrues. 

32  Devos,  Michel,  de  Melle. 

33  Boucquey,  Hilaire,  de  Poperinghe. 
31  Lefevre,  Lubin,  de  Bouvignes. 

35  Wicot,  Jules,  d'Ixelles. 


(    ï&    ) 

36  Vanmeerhaeghe,  Jules,  de  Mullem. 

37  Yandoorslaer.  Georges,  de  Malines. 

38  Gusters,  Michel,  de  Groote-Brogel. 

39  Verbelen,  Charles,  de  Buggenhout. 

40  Debraekeleer,  Xavier,  d'Ophasselt. 

41  Debisschop.  Emile,  d'Etichove. 

42  Moulaert,  Théodule,  de  Bruges. 

43  Alenus,  Gustave,  de  Baelen-^ur-Nèthe. 

44  Cambron,  Charles,  d'Ath. 

45  Mahieu,  Emile,  de  Comines. 

46  Spillemaeckers,  François,  de  Boom. 

47  Yendeiïekx,  François,  de  Bruxelles. 

48  Vermeesch,  Emile,  de  Houthem  lez-Furnes. 

49  Lecouturier,  Edmond,  de  "Walhain  St-Paul. 

50  Verhoef,  Léon,  de  Bruges. 

51  Laenen,  Joseph,  de  Heyst-op-den-Berg. 

52  Janssens,  Emile,  de  Linth. 

53  Vuylsteke,  Arthur,  de  Moen. 

54  Beaulieu.  Léon,  de  Xamèche. 

55  Seghin,  Emile,  de  Ste-Marie-d'Oignies 

56  Haelewyek,  Aimé,  de  Charleroi. 

57  Byl,  Jean,  de  Perck. 

58  Boisdenghien,  Clément,  de  Marcq. 

59  Beners,  Louis,  de  Hasselt. 

60  Vannoyen,  Louis,  de  Wilryçk. 

61  Gabriels.  Baymond,  de  Munckzwalrn. 

62  Vanhoutt^,  Àlidor.  de  Desselghem. 

63  Wauters,  Emile,  de  Grobbendonck. 

64  Goemaere,  César,  de  Wj'tschaete. 

65  Van  Egroo,  Alphonse,  de  Stavele. 
(56  Collot.  Joseph,  de  Lustin. 

67  Beurskens.  Antoine,  de  Neer. 

68  Ameye,  Emile,  de  Boulers. 

69  De  la  Haye,  Louis,  de  Lierre. 

70  Lefevre,  Théophile,  de  Louvain. 

71  Witvrouwen,  Isidore,  de  BouweL 

72  Ortegat,  Lucien,  de  Malines. 


(    237    ) 

73  Petit,  Arthur,  de  Bruxelles. 

74  Haveau,  Jules,  de  Chapelle  lez-Herlairnont. 

75  Ancot,  Désiré,  de  Bruges. 

76  Asselberghs,  Jean,  de  Bruxelles. 

77  Lox,  Basile,  de  Neerlinter. 

78  Polisseur,  Emile,  de  Gedinne. 

79  Blerot,  Edmond,  d'Ixelles. 

2e  ÉPREUVE   DE  L'EXAMEN   DE   CANDIDAT 

EN  SCIENCES   NATURELLES. 

Avec  grande  distinction. 

1  Vanbiervliet,  Jules,  de  Bruges. 

2  François,  Eugène,  de  Binche. 

3  Desohamps,  Alfred,  de  Ghâtelineau. 

4  Deleval,  René,  d'Aubel. 

Avec  distinction. 

5  Mostaert,  Georges,  de  Watou. 

6  Rubbens,  Emile,  de  Zèle. 

7  Brebant,  Adhémar,  de  Warquignies. 

8  Fourez,  Joseph,  de  Wasmuël. 

9  Dusollier,  Cyrille,  de  Luingne. 

10  Planquaert,  Cyrille,  de  Mouscron. 

11  Helsmoortel,  John,  d'Ostende. 

12  Vandenwouwer,  Louis,  d'Itegem. 

13  Carrier,  Emile,  de  Meerbeke. 

14  Wilmaers,  Léon,  de  Duffel. 

15  Deridder,  Joseph,  de  Deurne. 

16  Xhonneux,  Jacques,  de  Lontzen. 

17  D'hauwer,  Pierre,  de  Castre. 

18  Bauwens,  François,  de  Viersel. 

19  Vanholder,  Auguste,  de  Herinnes. 

20  Dubois,  Charles,  de  Graty. 

21  Lebrun,  Nestor,  de  Seloignes. 

22  Claes.  François,  d'Oetinghen. 

23  Pelgrims,  Albéric.  de  Louvain. 

24  Hesbeens,  Ernest,  de  Tirlemont. 


(     238    ) 

25  Vantricht,  Emile,  de  Louvain. 

26  Stiernet,  Jean-Baptiste,  i'Ottignies. 

27  D'hainaut,  Alphonse,  de  Baudour. 

28  Feys,  Victor,  de  Thielt. 

D'une  manière  satisfaisante. 

29  Devaux,  Léon,  de  Philippeville. 

30  Hoyois.  Jean,  de  Tournai. 

31  Vandaele,  Achille,  de  Thielt. 

32  Vancampenhout,  Emile,  de  Vilvorde. 

33  Hertssens,  Pierre,  de  Stekene. 

34  Tellier,  Arthur,  de  Barbençon. 

35  Maeyens,  Eugène,  de  Knesselaere. 

36  Mahaux,  Léon,  de  Boignée. 

37  Ameels,  Charles,  de  Renaix. 

38  Billouez.  Antoine,  de  Maulde. 
59  Tellier,  Emile,  de  Péruwelz. 
40  Drousie,  Jules,  de  Hornu. 

11  Allard,  Eloi.  de  Ghàtelineau. 

42  Vaneynde,  Henri,  de  Moll. 

43  Reusens,  Georges,  de  Malines. 

44  Fauconnier,  Edmond,  de  Mignault. 

45  Morren,  Emile,  de  Malines. 

46  Laporta,  Auguste,  de  Lierre. 

17  Yanbaelen,  Adolphe,  de  Louvain. 

48  Thielemans,  Ferdinand,  de  Hingene. 

49  Giovini,  Jean,  de  Buenos»Ayres. 

50  Butaye,  Désiré,  de  S  tavelé. 

51  Fostie,  Antoine,  de  Signeulx. 

52  Planquart,  Godefroid.  de  Mouscron. 

53  Kuyl,  Clément,  de  Vilvorde. 

54  Vandenbergh.  Théodore,  d'Anvers. 

55  Derycke.  Léon,  de  Tamise. 

56  Vangorp,  Eugène,  de  Booi'tmeerbeek. 

57  Moens,  Evence,  de  Lombeek-Ste-Catli'-riii' 

58  Flahou,  Camille,  de  Wulveringhem 

59  Laduron,  Octave,  de  Warfusée. 


(    233    ) 

60  Hupin,  Herrnan,  de  Binche. 

61  Delantshe  ph,  d'Asscfae. 

62  Eeckman,  Jean,  de  Tournai. 

63  Lemmens,  Henri,  de  Berlaere. 

64  Lamal,  Lom>.  de  Ninove. 

65  Debock,  Louis,  de  Saffelaere. 

66  Minet.  Auguste,  de  Ronquières. 

67  Mahieu,  Albert,  de  Rumbeke. 

68  Demeyst,  Paul,  nés. 

69  Rooryek,  Emjle,  d  -taede. 

70  Tëinmerman,  Philémon,  d'Erembodegern. 

71  Duchâteau,  Alphc  Salines. 

72  Sonnet,  Octave,  d  ■  L  |ugnies. 
"3  Cornelis  Emile,  d'Ostende. 

'  '.aubier,  Frai  Bury. 

75  Jullien,  Albert,  de  St-Hubert, 

76  Vanreysen,  Joseph,  de  Bruxelles. 

77  (  ;  ond,  de  Malines. 

78  Hollebecq,  JuL-.  d'Ooteghem. 

79  Renoy,  Oscar,  de  Ciney. 

80  Parent,  Franc»  leghien. 

81  Gielis,  François,  de  Liège. 

82  Loor,  Edmond,  d  •  Soignies. 

83  Xanson,  Jean,  de  Verviers. 

84  Govaert,  Charles,  d"E\Tne. 

85  Leemans.  Charles,  de  Malines. 

86  Verstappen,  Henri,  de  D 

87  Haverland,  Eug  ta  .  d  •  Thy  le  Château. 

88  Theunis,  Jules,  de  "Wj-gmael. 

89  Berx,  Constant,  de  Diepenbeek. 

90  Verryt,  Joan-ï  de  Tremeloo. 

91  Baivier,  Louis,  de  Momignies. 

EXAMEN   LE   CANDIDAT   EN   PHARMACTE. 
Avec  grande  distinction, 
1  Vansteen,  Florimond,  d'Anvers. 

14 


(    240    ) 

Avec  distinction. 

2  Vansull,  Georges,  de  Gand. 

3  Bouillart,  Charles,  de  Trazegnies. 

4  Helsmoortel,  Philippe,  d'Anvers. 

5  Mauroy,  Emile,  de  Grand-Reng. 

6  Gobeaux,  Jules,  de  Forges. 

Hune  manière  satisfaisante. 

7  Gillain,  Prosper,  de  Fleuras. 

8  Brasseur,  Alphonse,  de  Namur. 

9  Vanschoubroeck,  Louis,  de  Diest. 

10  Mathy,  Joseph,  de  Louvain. 

11  Masure.  Emile,  de  Tournai. 

12  Moens,  Léon,  de  Matines. 

13  Gossiaux,  Louis,  de  Niederpalen  (Luxemb.). 

14  Gallez,  Maurice,  de  Binche. 

15  Gousinne,  Jean  Baptiste,  de  Velaines. 

16  Dehondt,  Louis,  d'Aertselaer. 

17  Nuyers,  Jules,  de  Bruxelles. 

18  Bellefroid.  Arthur,  de  Verlaine. 

19  Friart,  Gustave,  du  Rœulx. 

20  Robyns,  Pierre,  d?Attenhoven. 

21  Moreau,  Adolphe,  de  Namur. 

22  Dewinne,  Joseph,  de  Grammont. 

23  Wyckmans,  Alphonse,  de  Huldenberg. 

24  Gornélis,  Joseph,  de  Nivelles. 

25  Boulvin,  Augustin,  de  Gerpinnes. 

26  Collet,  François,  de  Rendeux. 

27  Versluysen,  Herman,  de  Diest. 

28  Laruelle,  Clément,  de  Forville. 

29  Mottoulle,  Emile,  de  Jauche. 

30  Halloy,  Adehn,  de  Rosée. 

lre   ÉPREUVE   DE   L'EXAMEN  DE  DOCTEUR   EN 
SCIENCES   NATURELLES. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 
1  Smets,  Gérard,  de  Hombourg. 


(    241     ) 

Avec  grande  distinction. 

2  Meunier,  Alphonse,  de  Lessines, 

3  Mathieu,  Antoine,  de  Huppaye. 

D'une  manière  satisfaisante. 
1  Champagne,  Camille,  de  Gilly. 

2me  ÉPREUVE   DE  L'EXAMEN  DE   DOCTEUR   EN 
SCIENCES   NATURELLES. 
Avec  grande  distinction. 

1  Buisseret,  Anatole,  de  Thuin. 

Avec  distinction. 

2  Gedoelst,  Louis,  de  Louvain. 

'■j  Heymans,  Jean-François,  de  G-oyck. 


(    242    j 

STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS   EN   THÉOLOGIE 
ET  EN  DROIT  CANON. 


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16 

1860 

7 

2 

2 

1 

1 

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13 

Totaux 

142 

35 

42        15 

6 

4 

244  ! 

. 

1 

(     243    ) 

-L  ITE  DE  LA  STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS  EN  THÉOLOGIE 
ET  EN  DROIT  CANON. 


ANNÉE 

s  .-a 

-  -  : 

£3   5 

Bachelier» 

en  droit 
canon 

Licenciés 

eu 

t  héologie 

Licenciés 

en  droit 

canon 

Docteurs 

on 
théologie 

Docteurs 
Eli    droit. 

canon 

TOTAL 

142 

35 

42 

15 

6 

4 

244 

1861 

3 

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2 

2 

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1 

8 

1862 

9 

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1 

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1 

1 

12 

1863 

8 

3 

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1 

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1 

14 

1864 

5 

1 

4 

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2 

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1865 

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7 

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2 

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1 

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15 

1868 

6 

1 

3 

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r> 

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10 

1869 

5 

9 

2 

2 

1 

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12 

1870 

3 

3 

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7 

1871 

8 

3 

2 

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1 

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14 

1872 

3 

3 

1 

2 

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9 

1873 

9 

1 

4 

1 

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1 

16 

1874. 
1875 

5 
4 

3 
2 

1 

4 

1 

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1 

1 

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10   | 
11 

1876 

6 

2 

2 

1 

N 

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12 

1877 

10 

2 

2 

1 

1 

1 

17 

1878 

7 

2 

3 

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r> 

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12 

1879 

10 

1 

4 

2 

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1 

18 

1880 

7 

2 

3 

1 

2 

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15 

1881 

5 

1 

6 

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1 

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13 

1882 

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2 

4 

1 

1 

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12 

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2 

2 

1 

3 

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17 

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8 

2 

4 

3 

1 

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18 

Totaux 

295 

79 

106 

35 

23 

12 

550    | 

14 


(     2U     ) 

STATISTIQUE   DES    ADMISSIONS    PAR    LES   JURYS 
D'EXAMEN   (i). 


Pliilos. 

ANNEE 

Droit 

Médecine 

et 

Lettres 

Sciences 

TOTAL 

1836 

15 

6 

38 

12 

71 

1837 

11 

33 

39 

13 

96 

1838 

28 

58 

78 

8 

172 

1839 

31 

24 

59 

19 

133 

1840 

42 

46 

63 

24 

175 

1841 

24 

41 

59 

19 

143 

1842 

24 

60 

74 

22 

180 

1843 

32 

50 

84 

22 

188 

1844 

48 

75 

80 

23 

226 

1845 

61 

52 

66 

25 

204 

1846 

41 

72 

77 

20 

210 

1847 

54 

36 

76 

37 

233 

1848 

50 

53 

84 

14 

201 

1849 

26 

61 

81 

18 

186 

1850 

54 

38 

99 

25 

216 

1851 

81 

61 

68 

54 

264 

1852 

88 

75 

58 

39 

260 

1853 

96 

70 

67 

28 

261 

1854 

92 

62 

62 

29 

245 

1855 

78 

70 

67 

28 

243 

1856 

93 

103 

108 

36 

340 

j  Totaux 

!  1069 

1 

1176 

1487 

515 

4247 

(4)  Dans  cette  statistique  et  dans  celle  qui  suit  ne  sont  pas  corn 
o  lises  les  promotions  aux  grades  scientifiques  qui  ont  été  faites  a 
l' Université.  Voyes  les  listes  nominatives  insérée»  dans  les  Annuaire*. 


(    245    ) 


SUITE  DE  LA  STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS   PAR  LES 
JURYS  D'EXAMEN. 


1 

i 

i 

Philos. 

j 

ANNEE  ! 

Droit 

Médecine  > 

et 

Sciences  \ 

TOTAL. 

i 

i 

i 

1 

Lettres 

t 

1069 

1176 

1487 

515 

4247 

1857 

104 

85 

58(i- 

54 

301 

1858 

129 

93 

52 

89 

363 

1859 

120 

110 

36 

59 

325 

1860 

104 

88 

47 

58 

297 

1861 

136 

93 

48 

79 

356 

1862 

114 

119 

38 

47 

318 

1863 

135 

139 

30 

45 

349 

1864 

117 

125 

42 

41 

325 

1865 

\90 

143 

44 

56 

365 

1866 

97 

114 

41 

64 

316 

1867 

114 

100 

44 

56 

314 

1868 

122 

106 

38 

49 

315 

1869 

124 

107 

42 

71 

344 

1870 

135 

118 

32 

43 

328 

1871 

144 

145 

56 

79 

424 

1872 

148 

129 

40 

65 

382 

1873 

157 

162 

61 

97 

477 

1874 

173 

147 

46 

71 

437 

1875 

187 

163 

59 

80 

489 

1876 

178 

193 

37 

76 

484(2 

Totaux 

3729 

3655 

2378 

1794 

11556 

(1)  Il  est  à  remarquer  que  l'éprouve  préparatoire  à  la  candidature 
en  sciences,  qui  avait  pour  objet  des  matières  philosophiques,  a  été 
supprimée  par  la  loi  du  t"  mai  1837. 

(2)  Dans  ces  ebiflres  sont  .  umprisles  résultais  de  la  session  extra 
ordinaire  de  décembre  hXTti,  !a  première  qui  se  soit  faite  d'après  la 
ici  du    Î0  mai  187C. 


(    246    ) 

SUITE  DE  LA  STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS  PAR  LES 
JURYS  D'EXAMEN. 




PIjiIos. 

ANNEE 

Droit 

Médecine 

et 
Lettres 

Science 

TOTAL 

3729 

3655 

1794 

11556 

1877 

207 

267 

64 

104 

642(* 

1878 

197 

292 

123 

153 

77o 

1879 

189 

284 

13S 

1^6 

797 

1880 

201 

335 

146 

214 

896 

1881 

247 

335 

158 

210 

50 

1882 

270 

291 

168 

208 

937 

1883 

252 

37S 

177 

233 

1O40 

1884 

243 

367 

165 

207 

982 

Totaux 

5535 

6204 

3517 

3319 

18575 

t     II  est  à  remarquer  que  le  nombre  des  épreuves  dans  les  difle- 
rentes  Facultés  a  été  considérablement  augmente  àla  suite  de  la  loi 

du  20  mai  1876 


(     247    ) 

STATISTIQUE  DES  GRADES  OBTENUS  DEVANT  LES  JURYS 
D'EXAMEN  (1). 


ANNÉE 

Manière 
satis- 

Distinc- 

Grande 
distinc- 

La pi.  gr. 
distinc- 

TOTAL 

faisante 

tion 

tion  (2) 

tion 

1836 

54 

10 

5 

2 

71 

1837 

62 

17 

15 

2 

96 

1838 

112 

28 

20 

12 

172 

1839 

93 

25 

12 

3 

1:33 

1840 

108 

35 

22 

10 

175 

1841 

92 

27 

18 

6 

143 

1842 

114 

30 

30 

6 

180 

1843 

121 

38 

23 

6 

188 

1844 

129 

58 

26 

13 

226 

1845 

120 

31 

32 

21 

204 

1846 

116 

37 

47 

10 

210 

1847 

151 

55 

20 

7 

233 

1848 

129 

46 

16 

10 

201 

1849 

135 

27 

19 

5 

186 

1850 

141 

48 

20 

7 

216 

1851 

162 

62 

34 

6 

264 

1852 

156 

66 

33 

5 

260 

1853 

157 

63 

33 

8 

261 

1854 

154 

62 

21 

8 

245 

1855 

145 

57 

28 

13 

243 

Totaux 

|  2606 

765 

446 

147 

3664 

(1)  V.  la  note,  p.lil. 

(*)  Il  est  à  remarquer  que  le  grade  de  la  grande  distinction  h  ete 
«.upprimé  par  la  loi  du  4"  niai  1857.  l\  n'a  donc  plus  été  conW-rt- 
apres  la  t**  session  de  1857. 


(    248    ) 

SUITE    DE   LA   STATISTIQUE  DES  GRADES   OBTENUS  DEVANT 
LES  JURYS  D'EXAMEN. 


Manière 

r,  .;,,,   Grande 

La  pi.  gr.  i 

ANNÉE. 

satis- 

U :slluC- 

riMiuc- 

distinc- 

TOTAL 

faisante 

t-lOU 

tion 

tion 

1 

2606    765  | 

446 

147 

3664 

1856 

227 

73 

29 

11 

340 

1857 

187 

89 

7 

18 

301 

1858 

253 

94 

CD» 

16 

363 

1859 

216 

92 

» 

17 

325 

1860 

218 

66 

n 

13 

297 

1861 

247 

93 

yt 

16 

356 

18(32 

211 

88 

rt 

19 

318 

1863 

234 

93 

m 

22 

349 

1864 

213 

95 

n 

17 

325 

1865 

232 

102 

n 

31 

365 

1866 

208 

90 

y> 

18 

316 

1867 

198 

93 

T) 

23 

314 

1868 

208 

83 

» 

24 

315 

1869 

216 

97 

1 

31 

344 

1870 

205 

88 

» 

35 

328 

1871 

260 

125 

n 

39 

424 

1872 

235 

118 

n 

29 

382 

1873 

283 

146 

r> 

48 

477 

1874 

278 

117 

n 

42 

437 

1875 

297 

141 

n 

51 

489 

1876 

319 

126 

n 

39  " 

484 

Totaux 

7396  !  2931    482 

!          ! 

j  709 

|  11556 

■ 

(1)  Voyez  note  2,  p.  24: 


(  249  ) 

SUITE  DE  LA  STATISTIQUE  DES  GBADES  OBTENUS  DEVANT 
LES  JURYS  D'EXAMEN. 


1 

ANNÉE 

Manière 
faisante 

Distinc- 
tion 

Grande 
distinc- 
tion 

La  pi.  gr. 
distinc- 
tion 

TOTAL 

1877 
1878 
1879 
1880 
1881 
1882 
1883 
1884 

7396 
389 
472 
492 
534 
582 
596 
666 
633 

2931 

179 
180 
180 
210 
221 
208 
226 
225 

482 
(i)  28 
70 
67 
81 
82 
89 
75 
81 

709 
46 
53 
58 
81 
65 
44 
73 
43 

11556 

(*)  642 

775 

797 

896 

950 

937 

1040 

•       982 

Totaux 

11760 

4560 

1083  1     1172 

i 

18775 

(1)  Le  grade  de  la  grande  distinction  a  été  rétabli  a  la  sviii 
loi  du  50  mai  1876. 

(2)  Voyez  note  p.  îii. 


(    250    ) 

TABLEAU  GÉNÉRAL  DES  INSCRIPTIONS  PRISES  PENPAVl 
LES    ANNÉES    185*— 55   a    4833—84. 


ANNEE 

ACADÉMIQUE 


1834-351 

1835-36 

1836-37 

1837-38 

1838-392 

1839-40 

1840-41 

1841-42 

1842-43 

1843-44 

1844-45 

1845-40 

1846-47 

1847-48 


125 
154 
163 
165 
170 
161 
154 
159 
161 
160 


65 
97 
95 
101 
105 
136 
129 
155 
153 
136 
137 
133 
121 
111 


n 

y> 

26 

28 

36 

42 

60 

63 

82 

62 

89 

59 

95 

84 

92 

88 

81 

84 

85 

99 

89 

94 

94 

97 

101 

89 

83 

80 

46 
70 
78 
64 
62 
79 
84 
73 
77 
81 
8^ 
92 
99 


37 
79 
89 
102 
100 
101 
111 
137 
163 
170 
176 
168 
150 


21 
27 
40 
52 
50 
44 
40 
50 
46 
55 
52 
62 
60 
54 


261 

443 
590 
644 
691 
745 
744 
776 
777 
809 
792 
737 


Totaux  1572i  1674:10131  969  993;  1583 


653  8457!i 


(1)  Pendant  la  première  année  académique  1854-55  on  s'est  borne 
-tans  l'enseiguement ,  aux  cours  de  première  année  de  Pbiiosopbie  et 
4es  Sciences  et  à  ceux  de  ïa  faculté  de  Théologie.  Les  cours  de  pre 
aiière  année  de  Médecine  et  de  Droit  ont  été  ouverts  l'année  suivante. 

(2)  Le  collège  des  Humanités,  ouvert  au  mois  d'octobre  4858,  a  été 
supprimé  le  6  septembre  4850  (voyez  VAnnuaire  de  1851.  p.  225}. 
Les  1895  inscriptions  prises  pour  les  Humanités  pendant  ces  douze 
années  ne  sont  plus  comprises  dans  la  suite  du  Tableau  général  >i^s 
inscriptions  p.  2ol. 


(    251    ) 


SUITE    DU    TABLEAU    GÉNÉRAL    DES    INSCRIPTIONS    PRISES. 
PENDANT  LES   ANNÉES    1854—35  à    1885-84. 


ANNÉE 

à 

!3 

Sj 

v> 

g 

s   1   i 

ACADÉMIQUE 

S 

s 

S) 

z    i 

àS 

TOTAL 

! 

1572 

1674* 

1013 

969 

993 

1583   653 

!  8457 

1848-49 

159 

130 

75 

66 

75 

139     61 

705 

1849-50 

162 

128 

90 

74 

95 

161      64 

;     774 

1850-511 

» 

T> 

132 

113 

112 

202     56 

615 

1851-52 

» 

» 

106 

110 

142 

231  !    58 

647 

1852-53 

n 

n 

91 

127 

1:34 

222     55 

!     629 

1853-54 

rt 

n 

65 

143 

126 

214!     54 

i    602 

1854-55 

n 

rt 

49 

144    150 

204     53 

i    600 

1855-56 

n 

rt 

67 

194 

144 

169     57 

l    631 

1856-57 

n 

n 

96 

186 

145 

200!    66 

i     693 

1857-58 

yt 

r> 

167 

105 

155 

220     7£ 

'    122 

1858-59 

y> 

j» 

161 

92    192 

227     8S 

,;  754 

1859-60 

n 

n 

158 

107 

205 

239,     84 

\\  793 

1860-61 

r> 

r> 

179 

113 

215 

257!    7Ç 

n    843 

1861-62 

T> 

» 

106 

119 

245 

245i     & 

1!    813 

1862-63 

n 

n 

91 

128 

246 

218    111 

i     794 

1863-64 

n 

n 

111 

102    230 

204    121 

!     768 

1864-65 

n 

n 

133    1001  213    203    1 15 

1         1 

»     764 

1 
1 

Totaux 

1893 

1932 

12890  2992  3817 

5141  19& 

)  20604 

(1)  A  dater  de  l'aBnée  1850-51 ,  par  suite  des  modifications  appor- 
tées pai  la  loi  du  15  juillet  1819  à  la  répartition  des  matières  d'exa- 
men, les  inscriptions  pour  les  Sciences  et  pour  la  Philosophie  ont  <it» 
complètement  séparées  les  unes  des  autres. 

15 


(    252    ) 

SUITE   DU    TABLEAU   GÉNÉRAL    DES    INSCRIPTIONS    PRISES 
PENDANT  LES  ANNÉES  1854-55  à  1885-8*. 


— ^ — '■ — ; — *< — 

■  |i 

ANNÉE 

s  * 

*£ 

gg 
u 

a 

T3 

© 

"© 

•*> 

TOTAL.! 

ACADÉMIQUE. 

'Ji 

|s« 

Eh 

s 

Q 

H 

n 

1932 

2890 

2992 

3817 

5141 

1939 

20604 

1865-661 

42 

»» 

126 

86 

199 

197 

118 

768 

1866-67 

71 

n 

125 

91 

195 

194 

108 

784j 

1 867-68 

90 

r> 

133 

81 

210 

199 

125 

838 

1868-69 

92 

n 

133 

77 

211 

213 

123 

849 

1869-70 

125 

n 

131 

92 

227 

208 

124 

907J 

1870-71 

139 

r> 

165 

106 

227 

207 

142 

986' 

1871-72 

144 

r> 

182 

107 

245 

251 

116 

1045 

1872-73 

140 

n 

187 

103 

255 

245 

125 

1055J 

1873-74 

160 

n 

178 

113 

277 

247 

125 

1100, 

1874-75 

187 

n 

179 

112 

282 

258 

142 

1160 

1875-76 

225 

n 

183 

92 

290 

275 

135 

1200 

1876  77 

217 

n 

200 

110 

304 

341 

139 

1311 

1877-78 

214 

» 

263 

157 

271 

286 

70 

1261 

1878-79 

225 

Y) 

297 

193 

275 

286 

64 

1340 

1879-80 

204 

n 

351 

209 

307 

320 

60 

1451 

1880-81 

194 

n 

331 

212 

340 

377 

58 

15l2i 

15921 

1881-82 

206 

r> 

343 

205 

380 

401 

57 

1882-83 

193 

n 

325 

202 

402 

374 

62 

1558  | 

1883  84 

184 

n 

342 

206 

414 

350 

59 

1555 

Totaux 

! 

3052J 

1932 

7064 

5546 

9128 

10370 

3891 

42876 

(1)  En  organisant  les  Écoles  spéciales  des  arts  et  manufactures,  du 
rr^nie  civil  et  des  mines,  on  s'est  borné,  peudant  l'année  académique 
J8C5-66,  aux  cours  de  la  1"  et  de  la  i*  année  d'études.  Les  cours  des 
innées  subséquentes  n'ont  été  organisés  que  successivement.  En 
<  8H7-68,  l'enseignement  des  Écoles  spéciales  comprenait  les  quatre 
*  n  nées  d'études. 


(  fôa  ) 

statistique  des  élèves  inscrits  pendant 
l'année  académique  1883-1884  et  répartis 
d'après  leur  pays  d'origine. 

Des  1555  élèves  inscrits  pendant  l'année  1883-84 
1464  sont  Belges;  91,  étrangers. 

Les  étudiants  belges  se  répartissent  entre  nos 
provinces  de  la  manière  suivante  : 

Province  d'Anvers 185 

—  de  Brabant 316 

—  de  Flandre  occidentale.    .    .    .  161 

—  de  Flandre  orientale    ....  176 
de  Hainaut •     305 

—  de  Liège 84 

—  de  Limbourg 70 

—  de  Luxembourg 45 

—  de  Namur 122 

Total  1454 
Les  étudiants  étrangers  se  classent  comme 
suit  d'après  leurs  nationalités  respectives  :  - 

Allemagne 6 

Angleterre 6 

Antilles "...        2 

Brésil 9 

Colombie I 

Costarica I 

Chili 1 


(    254    ) 

Espagne     5 

États-Unis 5 

France  6 

Irlande 1 

Italie 1 

Luxembourg  (grand-duché) 20 

Malte 1 

Mexique 1 

Pays-Bas 10 

Pologne 10 

République  Argentine 1 

Suisse 1 

Turquie 2 

Uruguay    2 

Total  91 


(  255  ) 

TABLEAU  DES  INSCRIPTIONS  DES  DEUX  PREMIERS 
MOIS  COMPARÉES  AVEC  LE  TOTAL  DE  CHAQUE 
ANNÉE  ACADÉMIQUE  (l). 


Année*.                    Deux  premiers  mois. 

Tôt  a 

de  l'année 

1834—35    .     . 

.      86    . 

.    .      86 

1835-36    .    . 

.     .    261 

261 

1836-37    .    . 

.    350 

362 

1837—38    .     . 

.    416 

443 

1838-39    .    . 

.    451 

465 

1839-40    .    . 

.    468 

490 

1840—41     .     . 

.    503 

528 

1841-42    .    . 

.    550 

580 

1842-43    .     . 

.     .    555 

574 

1843—44    .     . 

.    602 

615 

1844—45    .     . 

.    613 

623 

1845-46    .     . 

.    617 

650 

1846—47     .     . 

.    605 

631 

1847—48    .     . 

.    562 

577 

(1)  Dans  les  chiffres  de  ce  tableau  comparatif  ne  se  trouve  pas 
compris  celui  des  étudiants  de  l'ancien  collège  des  Humanités  ,  de 
4838  a  1830,   mentienné  dans  la  première  colonne  du  tableau  ci 
dessus  p.  286  288. 


(    256    ) 


Anntes. 

1848—49 
1849—50 
1850—51 
1851—52 
1852—53 
1853—54 
1854—55 
1855 — 56 
1856—57 
1857—58 
1858—59 
1859—60 
1860—61 
1861—62 
i  862— 63 
(863—64 
1864—65 
1865—66 
1866—67 
1867—68 
1868—69 
1869—70 
1870—71 
1871—72 
1872-73 
1873—74 
1874-75 
1875—76 
1876—77 


Deux  premiers  mois 

.  538  . 

.  552  . 

.  556  . 

.  574  . 

.  576  . 

.  562  . 

.  541  . 

.  584  . 

.  648  . 

.  694  . 

.  717  . 

.  750  . 

.  803  . 

.  776  . 

.  760  . 

.  751  . 

.  744  . 

.  746  . 

.  750  . 

.  785  . 

.  816  . 

.  882  . 

.  935  . 

.  1005  . 

.  1024  . 

.  1064  . 

.  1111  . 

.1147  . 

.  1257  . 


Total  de  l'annét 

.  546 

.  612 

.  615 

.  647 

.  629 

.  602 

.  600 

.  631 

.  693 

.  722 

.  754 

.  793 

.  843 

.  813 

.  794 

.  768 

.  764 

.  768 

.  784 

.  838 

.  849 

.  907 

.  986 

.  1045 

.  1055 

.  1100 

.  1160 

.  1200 

.  1311 


(    257    ) 


Années. 

1877—78 
1878-79 
1879—80 
1880—81 
1881—82 
1882—83 
1883—84 
1884-85 


Deuœ  premiers  mois.       Total  de  l'année. 


1201  (l)  . 

.  .  1261 

1267  .  . 

.  .  1340 

1375  .  . 

.  .  1451 

1408  .  . 

.  .  1512 

1451  .  . 

.  .  1592 

1427  .  . 

.  .  1558 

1438  .  . 

.  .  1555 

150Z 

(4)  Cette  diminution  du  chiffre  provient  de  la  suppression  des 
cours  élémentaires  dans  la  Faculté  de  Théologie,  suppression  qui  a 
eu  pour  effet  de  réduire  de  moitié  le  nombre  des  étudiants  de  cell»- 
Faculté. 


(    258    ) 

INSCRIPTIONS  PAR  FACULTÉS  PRISES  PENDANT  LES 
DEUX  PREMIERS  MOIS  DE  LA  NOUVELLE  ANNEE 
ACADÉMIQUE  1884-85  (l). 

Théologie 49 

Droit 316 

Médecine 411 

Philosophie  et  lettres 206 

Sciences 325 

Écoles  spéciales 195 

Total     1502 


(4)  L'Annuaire  devant  être  mis  sous  presse  au  commencement  de 
l'année  académique,  on  doit  se  borner  à  donner  les  inscriptions 
crises  pendant  les  deux  premiers  mois  (octobre  et  novembre)  de 
cette  année.  Les  tableaux  pp.  286,  287  et  288  donnent  le  chiffre 
total  de  chaque  année. 


(    259    ) 
NÉCROLOGE. 


Sancta  et  salubris  est  cogitatiopro  defunctis 
exorare  ut  apeccatis  solvantur. 

II  Machab.  xii,  45. 


23  janvier  1884  Pecquereau,  Oscar  C.  A,  étu- 
diant en  droit,  né  à  Pottes  le 
14 juillet  1863, décédéà  Louvain. 
janvier.  Bilteryst,  Vital- Joseph,  étudiant 
en  notariat,  né  à  Galniaerden 
le  5  septembre  1858,  décédé  à 
Santbergen. 
mars.  Vuylsteke,  Jules,  étudiant    en 

notariat,  né  à   Zonnebeke    le 
23  mai  1861,  y  décédé. 

31  mars.  Monseigneur     Jean  -  Théodore 

BEELEN,  prélat  de  la  maison 
du  Pape,  consulteur  de  la 
S.  Congrégation  de  l'Index, 
chanoine  de  la  cathédrale  de 
Liège,  docteur  en  théologie, 
professeur  émérite  d'Écriture 
Sainte  et  de  langues  orientales, 
né  à  Amsterdam  le  12  janvier 
1807,  décédé  à  Louvain.  (  V.  aux 
Analectes.) 

15. 


(    260    ) 

10  avril.  Dtjhem  ,    Pierre ,    étudiant    en 

sciences,  né  à  Tournai  le  3  avril 
1864,  y  décédé. 

lr  mai.  Crombé,  Désiré,  étudiant  en  mé- 

decine, né  à  Audenhove-Ste- 
Marie  le  13  novembre  1861,  y 
décédé. 

1*  août.  Brosens,  Constant- J. -M.,  étudiant 

en  notariat,  né  à  Hoogstraeten 
le  20  octobre  1861,  y  décédé. 


R. 


] 


P. 


DEUXIÈME   PARTIE. 


Règlement  général  de  l'Université. 
Titre  Ir. 

De  V Inscription  et  du  Recensement. 

ARTICLE    lr. 

Pour  être  porté  au  rôle  des  étudiants,  on  doit 
se  présenter  devant  la  commission  d'inscription 
présidée  par  le  Rectcmr,  produire  un  certificat 
de  bonne  conduite  et  justifier  qu'on  a  régulière- 
ment terminé  les  études  préliminaires. 

Les  étudiants  de  la  Faculté  de  Théologie  pro- 
duisent un  certificat  de  leur  Ordinaire. 

art.  2. 

L'inscription  doit  être  renouvelée  tous  les  ans. 

Il  sera  versé  dans  la  caisse  de  l'Université 
10  francs  pour  la  première  inscription,  et  la 
même  somme  pour  le  recensement  ou  renouvel- 
lement de  l'inscription  (1).  Il  sera  payé  en  outre 
aux  appariteurs  5  francs  par  inscription  et  par 
recensement. 


(1)  Cet  article  a  été  modifié  au  commencement  de  l'année  1872-1873. 
L'étudiant  paye,  de  plus,  une  cotisation  de  cinq  lianes  pour  l'usage 
de  la  Bibliothèque. 


(    264    ) 

ART.   3. 

Pour  être  admis  au  recensement,  l'étudiant 
doit  présenter  son  acte  d'inscription.  En  outre 
il  doit  être  favorablement  mentionné  dans  les 
rapports  annuels  du  Vice-Recteur  et  des  Facultés. 

art.  4. 

Les  étudiants  inscrits  ou  recensés  le  sont  pour 
les  cours  ordinaires  d'une  faculté  ou  d'une  année 
d'études,  comme  ces  cours  sont  déterminés  par 
les  art.  33,  35,  37  et  39.  Ceux  qui  ne  se  proposent 
pas  de  prendre  des  grades  ni  de  faire  un  cours 
complet  d'études  et  qui  en  font  la  déclaration, 
peuvent  seuls  être  inscrits  pour  des  cours 
spéciaux. 

art.  5. 

Les  étudiants  qui  se  proposent  de  prendre  les 
grades  académiques  ne  peuvent  être  inscrits  en 
Sciences,  en  Médecine  ou  en  Droit  qu'après  avoir 
subi  les  examens  préparatoires,  prescrits  par  la 
loi  ou  par  les  règlements  universitaires. 

art.  6. 

Les  inscriptions  et  les  recensements  se  font 
annuellement  depuis  le  lundi  qui  précède  le  jour 
de  l'ouverture  des  cours  jusqu'au  deuxième  sa- 
medi suivant. 

Après  l'expiration  de  ce  terme,  on  ne  peut  être 
inscrit  ou  recensé  que  pour  des  motifs  légitimes. 


(    265    ) 

ART.  7. 

Lors  de  l'inscription  et  du  recensement  les 
étudiants  promettent  d'observer  le  règlement  et 
confirment  cette  promesse  par  leur  signature 
sur  le  registre  des  inscriptions. 

Titre  IL 

Des  Autorités  académiques. 

art.  8. 

Les  autorités  académiques  sont  :  le  Recteur 
magnifique,  le  Vice-Recteur,  le  Secrétaire,  les 
Doyens  des  Facultés,  les  Présidents  des  collèges 
universitaires,  le  Conseil  rectoral  et  le  Sénat 
académique. 

art.  9. 

Le  Vice-Recteur,  le  Secrétaire,  les  Professeurs 
de  l'Université  et  les  Présidents  des  collèges 
universitaires,  convoqués  par  le  Recteur  et  as- 
semblés sous  sa  présidence,  constituent  le  Sénat 
académique. 

art.  10. 

Les  Doyens  des  Facultés,  conjointement  avec 
le  Vice-Recteur  et  le  Secrétaire,  forment  le  Con- 
seil rectoral. 

La  réunion  ordinaire  du  Conseil  a  lieu  le 
deuxième  lundi  de  chaque  mois.  Lorsque  le  lundi 
est  un  jour  de  fête,  la  réunion  est  remise  au 
lendemain. 


(    266    ) 

ART.   11. 

Les  réunions  ordinaires  des  Facultés  ont  lieu, 
au  commencement  de  chaque  mois,  dans  l'ordre 
suivant  : 

Le  premier  lundi,  Faculté  des  Sciences; 

Le  mardi,  Faculté  de  Philosophie  et  Lettres  ; 

Le  mercredi,  Faculté  de  Médecine; 

Le  jeudi,  Faculté  de  Droit  ; 

Le  vendredi.  Faculté  de  Théologie. 

Lorsque  l'un  ou  l'autre  de  ces  jours  coïncide 
avec  une  fête,  la  réunion  est  remise  au  samedi 
suivant. 

Titre  III. 

De  la  Discipline  académique  en  général. 

Urt.  12. 

Le  maintien  de  la  discipline  est  spécialement 
confié  au  Vice-Recteur,  qui  pourra  être  aidé  d'un 
ou  de  plusieurs  Assesseurs  désignés  à  cet  effet 

art.  13. 

Tous  les  étudiants  doivent  professer  la  religion 
catholique  et  en  remplir  les  devoirs. 

art.  14. 

Les  dimanches  et  les  jours  de  fête,  les  étudiants 
externes  assisteront,  autant  que  possible,  aux 


I    267    ) 

offices  de  leur  église  paroissiale.  On  leur  recom- 
mande instamment  le  fréquent  usage  des  sacre- 
ments. 

Des  conférences  religieuses,  obligatoires  pour 
tous  les  étudiants,  auront  lieu  à  différentes 
époques  de  l'année. 

L'explication  approfondie  des  vérités  fonda- 
mentales de  la  religion  fait  partie  des  cours  obli- 
gatoires de  la  première  année  de  Philosophie  (1). 

art.  15. 

Les  étudiants  externes  doivent,  dans  les  trois 
jours  de  la  prise  de  leur  domicile,  remettre  au 
Vice-Recteur  leur  adresse  portant  le  nom  de  la 
rue,  le  numéro  de  la  maison,  le  nom  et  la  pro- 
fession des  personnes  chez  lesquelles  ils  se  sont 
logés. 

Les  mêmes  instructions  devront  être  données 
a  chaque  changement  de  domicile. 

art.  16. 

Ils  doivent  rentrer  chez  eux  à  dix  neures  du 
soir. 

Les  habitants  de  la  ville  qui  louent  des  appar 
tements  à  des  étudiants  sont  engagés  à  prêter 
leur  concours  au  maintien  de  cette  disposition 


[i)  Ce  cours  est  également  obligatoire  pour  les  élèves  de  la  pre- 
mière année  des  Sciences,  des  Écoles  spéciales  el  du  Notariat. 


(    268    ) 

ART.  17. 

Les  étudiants  internes  observeront  les  règle- 
ments particuliers  de  leur  collège. 

art.  18. 

Les  étudiants  ne  peuvent  former  des  associa- 
tions ni  donner  des  fêtes  ni  faire  des  démonstra- 
tions collectives  sans  une  autorisation  préalable. 

art.  19. 
La  fréquentation  du  théâtre  est  interdite. 

art.  20. 

L'entrée  de  toute  maison  dont  la  réputation  ne 
serait  pas  reconnue  irréprochable  est  rigoureu- 
sement défendue. 

Titre  IV. 

Des  Peines  académiques. 
art.  21. 

Les  peines  académiques  sont  : 

1.  Les  admonitions; 

2.  La  suspension  du  droit  de  fréquenter  les 
cours  ou  l'un  d'eux. 

3.  La  suspension  du  droit  de  fréquenter  les 
cours,  avec  renvoi  temporaire. 

4.  Le  consilium  abeundi,  ou  renvoi  simple, 
mais  illimité  ; 


(    269    ) 

5.  L'exclusion  de  l'Université,  ou  renvoi  défi- 
nitif et  irrévocable. 

Ces  peines  sont  appliquées  conformément  aux 
dispositions  des  articles  suivants. 

art.  22. 

Les  admonitions,  parles  autorités  académiques 
ou  par  le  professeur; 

La  suspension  du  droit  de  fréquenter  un  cours, 
par  le  professeur  de  concert  avec  la  Faculté; 

La  suspension  du  droit  de  fréquenter  tous  les 
cours  ou  quelques  uns  d'entre  eux,  par  le  Rec- 
teur, le  Vice-Recteur  ou  les  Présidents  des  col- 
lèges et  par  la  Faculté; 

Le  renvoi  temporaire,  par  le  Recteur,  le  Vice- 
Recteur  ou  les  Présidents  des  collèges. 

art.  23. 

La  suspension  du  droit  de  fréquenter  les  cours 
emporte  pour  l'étudiant  la  défense  de  sortir  de 
son  domicile,  si  ce  n'est  pour  des  ca.uses  à  déter- 
miner par  le  Vice  Recteur. 

art.  24. 

Le  renvoi  temporaire  emporte  pour  l'étudiant 
l'obligation  de  rentrer  dans  sa  famille. 

art.  25. 

Le  consilium  abeundi  est  prononcé  par  le 
Conseil  rectoral. 


(    270    ) 

ART.   26. 

L'exclusion  de  l'Université  est  prononcée  par 
le  Sénat  académique. 

art.  27. 

Lorsqu'une  faute  paraîtra  de  nature  à  provo- 
quer soit  le  consilium  abeundi,  soit  l'exclusion 
de  l'Université,  le  Recteur  en  informe  Téiudiant 
et  lui  accorde  un  délai  moral  pour  présenter,  s'il 
le  juge  nécessaire,  un  mémoire  justificatif.  Ce 
mémoire  est  transmis  au  corps  saisi  du  jugement. 

L'étudiant  inculpé  pourra  être  entendu  lorsque 
le  Conseil  rectoral  ou  le  Sénat  académique  le 
trouvera  convenable. 

art.  28. 

La  remise  proportionnelle  des  rétributions 
payées  pour  la  fréquentation  des  cours  est  faite 
à  l'étudiant  soumis  au  consilium  abeundi  ou  à 
l'exclusion. 

Titre  V. 

Des  Moyens  d'encouragement . 

art.  29. 

Les  faveurs  qui  sont  à  la  disposition  de  l'Uni- 
versité ne  sont  accordées  qu'aux  étudiants  qui 
se  distinguent  par  la  régularité  de  leur  conduite, 
par  leur  application  et  par  le  succès  qu'ils  ob- 
tiennent dans  leurs  études. 


(    271     ) 

ART.  30. 

L'exemption  des  rétributions  des  cours  fixées 
par  les  art.  34,  36  et  33  est  accordée  annuellement 
à  cinq  étudiants  de  chaque  Faculté.  Ceux  qui 
croiront  avoir  des  titres  à  cette  faveur  adres- 
seront leur  deman  le  au  Recteur,  qui  accorde 
L'exemption  après  avoir  pris  l'avis  des  Facultés. 

L'exemption  pourra  être  retirée  à  l'étudiant 
qui  ne  continuerait  pas  à  se  distinguer  par  la 
régularité  de  sa  conduite  et  par  son  application. 

art.  31. 

Les  certificats  de  bonne  conduite,  de  fréquen- 
tation des  cours  et  de  succès  dans  les  études 
sont  délivrés  par  le  Recteur. 

La  demande  de  ces  certificats  doit  être  appuyée 
sur  une  déclaration  du  Vice-Recteur  et  du  Doyen 
de  Ja  Faculté,  constatant  que  rien  ne  s'oppose  a 
ce  qu'ils  soient  accordés. 

En  ce  qui  concerne  les  étudiants  internes,  la 
déclaration  e3t  donnée  par  le  Président  de  leur 
collège  et  par  le  Doyen  de  la  Faculté. 

Titre  VI. 

De  la  Distributionet  des  Rétributions  des  cours 

art.  32. 

Un  programme  annonce  l'ordre  et  la  distribu- 
tion des  cours  de  chaque  semestre. 


I    272     ) 

ART.  33  (1). 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Philosophie  et 
Lettres  et  ceux  de  la  Faculté  des  Sciences  com- 
prennent deux  années  et  sont  réglés  de  la  ma- 
nière suivante  : 

Première  année.  —  Cours  ordinaires  ou  obli- 
gatoires pour  ceux  qui  se  préparent  à  V étude 
du  Droit  ou  de  la  Médecine  :  l'introduction  à  la 
Philosophie  et  la  Logique,  l'Anthropologie  phi- 
losophique, la  Philosophie  morale,  l'histoire  de 
la  Philosophie  ancienne,  les  Langues  grecque  et 
latine,  l'Algèbre,  la  Géométrie  et  la  Trigonomé- 
trie rectiligne. 

Seconde  année.  —  Cours  obligatoires  pour 
ceux  qui  se  préparent  à  V étude  du  Droit  :  l'in- 
troduction à  l'Histoire  universelle  et  l'Histoire 
ancienne,  les  Antiquités  romaines,  l'Histoire  du 
moyen  âge,  l'Histoire  politique  moderne,  l'His- 
toire nationale,  la  Littérature  française  et  l'His- 
toire des  Littératures  modernes ,  l'Économie 
politique  et  la  Statistique,  la  Physique  élémen- 
taire. 

Seconde  année.  —  Cours  obligatoires  pour 
ceux  qui  se  préparent  à  V  étude  de  la  Médecine  : 
exercices  d'Algèbre  et  de  Géométrie,  la  Physique 


1)  Plusieurs  dispositions  de  cet  article  et  des  articles  suivantsonl 
dû  être  modifiées  pour  être  mises  en  rapport  avec  nos  lois  succès 
sives  sur  l'enseignement  supérieur,  et  en  dernier  lieu  avec  la  loi 
du  20  mai  1876.  Voir  le  programme  annuel  des  cours. 


(     273     ) 

expérimentale,  la  Chimie  générale,  organique 
et  inorganique,  et  ses  applications  aux  arts  et  à 
la  médecine,  la  Zoologie,  l'Anatomie  comparée, 
la  Minéralogie,  la  Botanique,  la  Physiologie  des 
plantes,  la  Géographie  physique  et  ethnogra- 
phique. 

Cours  extraordinaires  ou  facultatifs  de  la 
Faculté  de  Philosophie  et  Lettres  :  la  Métaphy- 
sique générale  et  spéciale,  l'Archéologie,  la  Lit- 
térature et  les  Langues  orientales,  les  Littéra- 
tures grecque  et  latine,  la  Littérature  flamande. 

Cours  facultatifs  de  la  Faculté  des  Sciences  : 
l'introduction  aux  Mathématiques  supérieures, 
la  Géométrie  analytique,  le  Calcul  différentiel  et 
le  Calcul  intégral,  la  Théorie  analytique  des 
Probabilités,  la  Mécanique  analytique,  la  Méca- 
nique céleste,  la  Physique  mathématique,  l'As- 
tronomie physique  et  la  Géologie. 

Les  étudiants  qui  se  proposent  de  suivre  un 
ou  plusieurs  cours  facultatifs  doivent  se  faire 
inscrire  chez  les  professeurs  respectifs,  immé- 
diatement après  la  publication  du  programme. 

art.  34  (1). 

Les  rétributions  pour  les  cours  ordinaires  et 
extraordinaires  de  chacune  des  deux    années 


{i)  Cet  article   et    les  suivants  ont  dû  être  modifie*    l'a  près  les 
exigeuces  de  la  loi  du  20  mai  1876. 


(    274    ) 

dans  les  Facultés  de  Philosophie  et  Lettres  et 
des  Sciences  s'élèvent  à  220  francs. 

La  rétribution  particulière  d'un  cours  annuel 
est  de  60  francs,  celle  d'un  cours  semestriel  de 
30  francs. 

art.  35. 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Médecine  com- 
prennent trois  années  et  sont  réglés  de  la  ma- 
nière suivante  : 

Première  année  :  l'Anatomie  (générale,  des- 
criptive, pathologique  (i)  embryologie),  la  Phy- 
siologie, l'Hygiène,  la  Pathologie  et  la  Théra- 
peutique générale. 

Deuxième  année  :  la  Pathologie  et  la  Thé- 
rapeutique spéciale  des  maladies  internes,  la 
Pathologie  externe,  la  Pharmacologie  et  la  Ma- 
tière médicale,  la  Clinique  interne  et  la  Clinique 
externe,  le  cours  théorique  et  pratique  des  Ac- 
couchements. 

Troisième  année  :1a  continuation  des  Cliniques 
interne  et  externe,  des  cours  de  Pathologie  et  de 
Thérapeutique  spéciale  des  maladies  internes, 
de  Pathologie  externe  et  du  cours  théorique  et 
pratique  des  Accouchements,  la  Médecine  opé- 
ratoire, la  Médecine  légale  et  la  Police  médicale, 
l'Encyclopédie  et  l'Histoire  de  la  Médecine. 


(i)  V.  le  règlement  pour  l'amphithéâtre  d'anatomie  et  les  salles  de 
dissection,  du  15  janvier  1856. 


(    275    ) 
art.  36  (1). 

Tous  les  cours  de  la  Faculté  de  Médecine, 
mentionnés  à  l'article  précé  lent,  sont  obliga- 
toires. Il  est  payé  30  francs  par  cours  semestriel 
et  60  francs  par  cours  annuel.  Les  rétributions 
des  cours  de  la  première  année  s'élèvent  à 
180  francs,  de  la  deuxième  à  210  francs,  de  la 
troisième  à  240  francs. 

Les  étudiants  en  Médecine,  qui  n'ont  pas  suivi 
les  cours  de  la  deuxième  année  des  Sciences  et 
qui  délireraient  fréquenter  les  cours  d'Anatomie 
comparée,  paieront  la  rétribution  semestrielle 
de  30  francs. 

art.  37. 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Droit  comprennent 
trois  années  et  sont  réglés  de  la  manière  suivante  : 

Première  année  :  l'Encyclopédie  du  Droit  et 
l'Histoire  du  Droit  romain,  les  institutes  du  Droit 
romain,  le  Droit  naturel  ou  la  Philosophie  du 
Droit  et  les  éléments  du  Droit  civil  moderne. 

Deuxième  année  :  les  Pandectes,  le  Droit  civil 
moderne  approfondi,  le  Droit  public  et  le  Droit 
administratif,  le  Droit  commercial. 

Troisième  année  :  la  continuation  des  Pan- 
dectes et  du  Droit  civil  moderne  approfondi,  le 
Droit  criminel  y  compris  le  Droit  militaire,  l'His- 


(i)  Voir  la  note  à  l'art.  34. 

16 


(     276    ) 

toire  du  Droit  coutumier  de  Belgique  et  les  ques- 
tions transitoires,  la  procédure  civile  y  compris 
l'organisation  et  les  attributions  judiciaires,  et 
la  Médecine  légale. 

Notariat  :  le  Droit  naturel,  les  éléments  du 
Droit  civil  moderne  et  le  Droit  notarial. 

ART.  38  (1). 

Tous  les  cours  de  la  Faculté  de  Droit,  men- 
tionnés à  l'article  précédent,  sont  obligatoires. 

Il  est  payé  40  francs  par  cours  semestriel  et 
30  francs  par  cours  annuel.  Les  rétributions  des 
cours  de  la  première  année  s'élèvent  ainsi  à 
200  francs,  de  la  deuxième  à  280  francs,  de  la 
troisième  à  190  francs,  du  Notariat  à  160  francs. 

Les  étudiants  en  Droit  qui  n'ont  pas  suivi  les 
cours  de  la  deuxième  année  de  Philosophie  eT 
qui  désireraient  fréquenter  les  cours  d'Économie 
politique  et  de  Statistique,  et  le  cours  d'Histoire 
politique  moderne  paieront  la  rétribution  semes- 
'.riellede  30  francs  pour  chacun  de  cesdeuxcouis. 

art.  39. 

La  distribution  des  cours  de  la  Faculté  de 
Théologie  est  déterminée  par  un  règlement  jar- 
ticulier. 


l    Vo  r  la  note  à  l'art.  54. 


(     277    ) 

ART.  40. 

Les  rétributions  fixées  par  les  art.  34,  36  et  38. 
sont  payées  intégralement  entre  les  mains  du 
receveur  des  Facultés,  au  moment  de  l'inscrip 
tion  ou  du  recensement. 

Le  receveur  remet  aux  étudiants  avec  la  quit- 
tance une  carte  d'entrée,  portant  un  numéro 
d'ordre  qui  indique  la  place  à  occuper  par  eux 
dans  les  auditoires. 

art.  41. 

Les  Facultés  peuvent  accorder,  à  la  demande 

expresse  des  parents,  un  délai  pour  le  paiement. 

des  rétributions.  Les  étudiants  qui  auront  obtenu 

un  délai  se  présenteront  avec  la  déclaration  de 

la  Faculté  chez  le  receveur,  qui  leur  remettra  la 

carte  d'entrée. 

art.  42. 

L'étudiant  qui  a  payé  la  rétribution  pour  un 
cours  ou  pour  les  cours  d'une  année  peut  être 
autorisé  par  la  Faculté  à  fréquenter  de  nouveau 
les  mêmes  cours,  sans  être  tenu  à  une  nouvelle 
rétribution. 

Titre  VII. 

De  la  Fréquentation  des  cours. 

art.  43. 

La  durée  de  chaque  leçon  est  d'une  heure  au 
moins  et  d'une  heure  et  demie  au  plus  ;  personne 


(     278    ) 

ne  peut  sortir  de  l'auditoire  avant  que  la  leçon 
soit  terminée. 

Les  professeurs  peuvent  s'assurer  des  progrès 
des  étudiants  en  leur  adressant  des  questions 
sur  les  matières  de  l'enseignement. 

art.  44. 

Les  étudiants  sont  tenus  de  fréquenter  avec 
exactitude  tous  les  cours  pour  lesquels  ils  sont 
inscrits  et  qui  sont  mentionnés  dans  le  pro- 
gramme. La  même  obligation  existe  pour  ceux 
qui  se  font  inscrire  pour  des  cours  extraordi- 
naires ou  facultatifs. 

ART.  45. 

Les  étudiants  qui  désirent  être  dispensés  de  la 
fréquentation  d'un  ou  de  plusieurs  cours  doivent 
adresser  une  demande  motivée  à  leur  Faculté. 

art.  46. 

Les  étudiants  qui  désirent  fréquenter  un  cours 
appartenant  à  une  année  ou  à  une  Faculté  autre 
que  celle  dans  laquelle  ils  sont  inscrits,  doivent 
en  demander  par  écrit  l'autorisation  à  la  Faculté 
compétente. 

art.  47. 

Les  étudiants  ne  peuvent  s'absenter  des  leçons 
ni  sortir  de  la  ville  pour  un  ou  plusieurs  jours, 
sans  l'autorisation  du  Vice-Recteur  ou  du  Prési- 
dent de  leur  collège. 


(    279    ) 

ART-   48. 

Les  étudiants  externes  qui,  pour  cause  de 
maladie  sont  empêchés  d'assister  aux  leçons, 
doivent  en  informer  le  Vice-Recteur. 

art.  49. 

Avant  l'entrée  du  Professeur  dans  l'auditoire 
chacun  aura  soin  de  s'y  trouver  à  la  place  qui 
lui  est  assignée.  Pendant  les  leçons  le  silence  et 
le  bon  ordre  doivent  être  rigoureusement  obser- 
vés. Si  quelqu'un  se  permettait  de  les  troubler, 
le  professeur  peut  lui  enjoindre  de  sortir  de  l'au- 
ditoire et  provoquer  selon  l'exigence  du  cas. 
l'application  des  peines  académiques. 

Le  silence  et  le  bon  ordre  doivent  être  égale- 
ment observés  pendant  la  durée  des  leçons,  dans 
les  locaux  où  elles  se  donnent. 

art.  50. 

Ne  sont  admis  à  fréquenter  les  cours  que  ceux 
qui  ont  été  portés  au  rôle  des  étudiants,  confor- 
mément aux  prescriptions  du  Titre  lr,  et  qui 
sont  munis  de  leur  carte  d'entrée. 

art.  51. 

Ceux  qui,  sans  avoir  été  inscrits,  veulent  sui- 
vre un  cours,  doivent  s'adresser  par  écrit  au 
professeur  qui  transmet  leur  demande  au  Rec- 
teur. Le  professeur  leur  communique  ce  qui  a 

été  arrêté. 

16. 


(    280    ) 

Ceux  qui  désirent  assister  à  une  leçon  doivent 
en  faire  la  demande  au  professeur  soit  directe- 
ment, soit  par  l'entremise  de  l'appariteur. 

AR.T.  52. 

Il  y  a  annuellement  deux  vacances,  l'une  du 
mardi  qui  précède  la  fête  de  Pâques  jusqu'au 
troisième  mardi  qui  la  suit,  l'autre  du  premier 
vendredi  d'août  jusqu'au  premier  mardi  d'oc- 
tobre. 

Fait  et  revisé  à  Louvain,  le  19  novembre  3835 
et  le  3  août  1848. 

LE  RECTEUR  DE  L'UNIVERSITÉ. 

P.  F.  X.  DE  RAM. 
L.  f  S.  Le  Secrétaire,  Baguet. 

Vu  et  approuvé  dans  la  réunion  annuelle  de 
l'Épiscopat,  à  Malines,  le  4  août  1848. 

ENGELBERT,  Card.  Arch.  de  Malines. 


Liste  des  Règlements 
publiés  dans  les  Annuaires. 

1.  Documents  relatifs  à  l'érection  de  V  Uni- 
versité catholique.  —  V.  l'Annuaire  de  1869, 
pp.  405  s. 

2.  Règlement  concernant  les  pensions  des 
professeurs,  des  veuves  ou  des  enfants  de 
professeurs  de  V  Université  catholique  de  Lou- 
vain;  25  octobre  1866.  —  V.  l'Annuaire  de  1869. 

3.  Ordinatio  pro  disput  ationibus  sabbatinis 
S.  Facultatis  Theologicœ;  6  juin  1835.  —  V.  les 
Annuaires  de  1837  à  1840. 

4.  Prœscripta  ad  obtinendum  gradum  Bac- 
calaurei  in  S.  Theologia  et  Jure  Canonico  ; 
15  mars  1836.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 
de  1858  et  de  1870. 

5.  Prœscripta  ad  obtinendum  gradum  Licen- 
tiati  in  S.  Theologia  et  Jure  Canonico;  4  mai 
1837.  —  V.  les  Annuaires  de  1838  à  1840,  de  1858 
et  de  1870. 

6.  Prœscripta  ad  obtinendam  Lauream  doc- 
t  or  aie  m  in  S.  Theologia  vel  Jure  Canonico  ; 
19  juin  1841.  —  V.  les  Annuaires  de  1842,  de  185b 
et  de  1870. 


(     282    ) 

7.  Cérémonial  de  la  promotion  au  doctorat 
-en  théologie  et  en  droit  canon.  —  V.  les  Annuai- 
res de  1842,  de  1858  et  de  1870. 

8.  Juramentum prœstandum  ab  Us  qui  gradu 
academico  in  S.  Facultate  Theologica  iasi- 
gniuntur.  —  V.  les  Annuaires  de  1840,  de  1858  et 
de  1870. 

9.  Juramentum  prœstandum  ab  Us  qui  Lau- 
rea  doctorali  in  S.  Theologia  vel  Jure  Cano- 
nico  insi  gniuntur .  —  V.  les  Annuaires  de  1842i 
de  1858  et  de  1870. 

10.  Formula  promotionis  ad  Lauream  docto- 
ralem  in  S.  Theologia  vel  Jure  Canonico.  — 
V.  les  Annuaires  de  1842,  de  1858  et  de  1870. 

11.  Regulœ  Collegii  Theologorum;  30  juillet 
1836.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  et  de  1857. 

12.  Règlement  pour  l'obtention  des  grades 
dans  la  Faculté  de  droit;  8  février  1858.  — V.  les 
Annuaires  de  1859,  de  1864  et  de  1871. 

13.  Règlement  pour  l'admission  aux  examens 
diplomatiques  ;  17  octobre  1862.  —  V.  les  Annuai  • 
res  de  1863,  de  1864  et  de  1871. 

14.  Règlement  pour  l'obtention  des  grades 
dans  la  Faculté  de  médecine;  13  février  1837.  — 
V.  les  Annuaires  de  1838  à  1840,  de  1859,  de  1864 
et  de  1871. 


(    283    ) 

15.  Juramentum  prœstandum  ab  Us  quigradu 
Doctorîs  in  Facultate  medica  insigniuntur.  — 
V.  les  Annuaires  de  1840,  de  1859,  de  1864  et  de 
1871. 

16.  Règlement  pour  V amphithéâtre  d'anato- 
mie  et  les  salles  de  dissection;  15  janvier  1836. 
-  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 

17.  Règlement  pour  les  étudiants  en  méde- 
cine admis  au  cours  de  clinique  interne  et 
externe  à  Vhôpital  civil;  7  novembre  1836.  — 
V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 

18.  Règlement  pour  les  étudiants  en  méde- 
cine admis  à  Vhospice  de  la  maternité  ;  7  no- 
vembre 1836.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 

19.  Règlement  pour  les  élèves  internes  de  Vhô- 
pital civil;  7  novembre  1836.  —V.  les  Annuaires 
de  1837  à  1840. 

20.  Règlement  pour  Télève  interne  de  Vhos- 
pice de  la  maternité;  7  novembre  1836.  —  V.  les 
Annuaires  de  1837  à  1840. 

21.  Règlement  pour  V obtention  des  grades 
dans  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres  ;  8  mars 
1858.  —  V.  les  Annuaires  de  1859,  de  1864  et  de 
1871. 

22.  Idem,  dans  la  Faculté  des  sciences  ;  8  mars 
1858.  —V.  les  Annuaires  de  1859,  de  1864,  de 
1873  et  de  1879. 


(    284    ) 

23.  Règlement  pour  le  service  de  la  biblio- 
thèque ;  18  avril  1836.  —  V.  les  Annuaires  de* 
1837  à  1861,  de  1865,  de  1870,  de  1873  et  de  1884. 

24.  Règlement  organique  pour  V Institut  phi- 
lologique, fait  le  15  octobre  1844,  revisé  le  30  oc- 
tobre 1849.  —  V.  les  Annuaires  de  1845,  de  1847  et 
de  1849  à  1855. 

25.  Statuts  de  la  Société  littéraire;  8  décem- 
bre 1839.  —  V.  les  Annuaires  de  1841  et  de  1875. 

26.  Statuts  de  la  Basoche,  société  des  étu- 
diants en  droit;  14  mars  1860.  —  V.  les  Annuai- 
res de  1861  et  de  1862. 

27.  Statuts  de  la  Société  médicale  de  V  Uni- 
versité; 1863.  —  V.  l'Annuaire  de  1864. 

28.  Règlement  des  Écoles  spéciales  des  arts 
et  manufactures,  du  génie  civil,  et  des  mines, 
— V.  les  Annuaires  de  1872,  1873,  1874,  1879  et  de 
1880. 

29.  Statuts  du  Cercle  industriel  des  Écoles 
spéciales  de  V  Université  catholique.  — V.  l'An- 
nuaire de  1875. 

30.  Écoles  spéciales  des  arts  et  manufac- 
tures, du  génie  civil  et  des  mines.  —  Attribu- 
tions de  la  commission  executive,  et  Règlement 
d'ordre  intérieur;  19  novembre  1873.  —  V.  l'An- 
nuaire de  1875. 


(    285    ) 

31.  Loi  sur  la  collation  des  grades  acadé- 
miques et  le  programme  des  examens  univer- 
sitaires.—V.  l'Annuaire  de  1877. 

32.  Règlement  organique  pour  la  collation 
des  grades  académiques,  adopté  principale- 
ment en  exécution  de  la  loi  du  20  mai  1876.  — 
V.  les  Annuaires  de  1878  et  de  1881. 

33.  Concours  de  renseignement  supérieur 
organisé  en  vertu  de  V article  44  de  la  loi  du 
20  mai  1876.  (Arrêté  royal  du  11  octobre  1877.) — 
V.  l'Annuaire  de  1878. 

34.  Programme  de  X École  supérieure  d'agri- 
culture. — V.  les  Annuaires  de  1879  et  de  1880. 

35.  Instructions  ministérielles  concernant 
les  bourses  de  voyage.  —  V.  l'Annuaire  de  1881. 

36.  Statuts  de  la  Société  juridique.  —  V.  l'An- 
nuaire de  1881. 

37.  Bourses  de  voyage.  —  Règlement.  — 
Modifications.  'Arrêté  royal  du  25  juillet  IK82.) 
-   V.  l'Annuaire  de  1883. 


Le    Séminaire   américain  de  Louvain. 


En  1857,  plusieurs  évoques  d'Amérique,  mus 
par  la  considération  des  avantages  que  présente 
Louvain,  y  ont  établi,  avec  le  consentement  et 
l'approbation  de  S.  Em.  le  Cardinal  Archevêque 
de  Malines,  sous  le  patronage  des  Évêques  de  la 
Belgique  et  sous  les  auspices  de  personnes  cha- 
ritables, un  Séminaire  américain.  Il  a  pour  objet 
de  procurer  aux  jeunes  gens  de  la  Belgique  et 
des  pays  limitrophes,  désireux  de  se  consacrer 
à  la  belle  œuvre  des  missions  de  l'Amérique  du 
Nord,  un  moyen  sûr  et  facile  de  suivre  leur 
sainte  vocation. 

La  lettre  pastorale  des  illustres  Prélats  réunis, 
le  28  avril  1861,  dans  le  concile  provincial  de 
Cincinnati  contient  le  passage  suivant  par  rap- 
port à  ce  séminaire  :  «  C'est  aussi  avec  une  joie 
«  profonde  que  nous  remercions  nos  vénérables 
»  Frères,  le  Cardinal  Archevêque  et  les  Évêques 
-  de  la  catholique  Belgique,  pour  le  zèle  si  noble 
»  et  si  chrétien  avec  lequel  ils  ont  coopéré  à 
»  l'établissement  du  Séminaire  américain  de 
»  l'Immaculée  Conception  dans  la  ville  de  Lou- 
»  vain,  siège  de  cette  ancienne  et  célèbre  Uni- 
»  versité  catholique,  qui  a  répandu  tant  de  lustre 
y»  sur  la  sainte  Église  notre  Mère.  Ce  Séminaire, 


(    287    ) 

»  fondé  avec  le  louable  concours  de  quelques 
»  Èvêques  de  notre  province,  a  déjà  envoyé 
»  onze  missionnaires  pleins  de  zèle  et  de  pru- 
«  dente  activité.  Son  existence  prospère  nous  est 
»  un  sûr  garant  de  tout  le  bien  qu'il  est  appelé 
«  à  rendre  à  notre  sainte  Religion;  c'est  là  ie 
»  résultat  que  nous  en  attendions.  Nous  prions 
»  les  Prélats  belges  de  daigner  lui  continuer 
»  leur  bienveillant  appui.  » 

Et  le  second  concile  de  Baltimore,  tenu  en 
1866,  où  étaient  présents  trente  sept  Évêques  et 
sept  Archevêques,  s'exprime  en  ces  termes  : 

«  Nous  devons  aussi  faire  mention  du  collège 
y  établi  pour  les  missionnaires  de  ce  pays  près 
"  l'Université  de  Louvain,  ce  très  célèbre  siège 
»  des  lettres  et  des  sciences,  par  les  Évêques  de 
»  Belgique,  et  dont  nous  avons  déjà  recueilli  des 
»  fruits  fort  nombreux  et  très  salutaires.  Car, 
»  depuis  neuf  ans  que  ce  collège  est  fondé,  il 
»  nous  a  envoyé  plus  de  cinquante  missionnaires 
»  pour  travailler  à  la  culture  de  la  vigne  du 
n  Seigneur.  » 

Au  Concile  actuel  de  Baltimore  assistent  deux 
archevêques  et  six  évêques  sortis  du  Collège 
américain  de  Louvain. 

Les  vastes  bâtiments  de  l'ancien  collège  d'Aine 
ou  Aulne,  fondé  en  1629  par  Dom  Edmond  Jou- 
vent,  abbé  d'Aine,  près  de  Thuin  en  Hainaut, 
ont  été  acquis  et  appropriés  pour  le  Collège 
américain  et  sont  devenus  ainsi  une  nouvelle 
pépinière  de  missionnaires. 


(    288     ) 

Pour  les  conditions  d'admission  comme  élève, 
on  doit  s'adresser  à  Mgr  J.  De  Nèvb,  prélat 
domestique  de  Sa  Sainteté,  vicaire  général  de 
l'évêché  de  Détroit  et  président  du  collège,  rue 
de  Namur,  n°  110. 


LF 

Louvsin.  Université  ca- 

tholique 

C5A5 

inuaire.  Jrarboek 

t. 48-49 

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